2 minute read

Obstacles à l’activité physique : population générale Premières Nations, Inuits et Métis

de la documentation parallèle pertinente. Étant donné que chaque région du Canada a des activités très précises qui lui sont propres et qui sont adaptées à cette région, à une communauté ou à un groupe, l’analyse de la documentation générale est limitée, dans ce document. De plus, beaucoup de ces activités ne sont pas présentées en ligne et n’existent pas dans la documentation parallèle. Toutefois, dans la mesure du possible, nous avons privilégié les voix, les expériences et les points de vue des communautés, qui apparaissent autant dans la documentation spécialisée que dans la documentation générale, dans ce rapport.

Exception faite de la rareté des articles sur les Autochtones qui s’identifient en tant que LGBTQI2S+6, personnes âgées et personnes ayant des incapacités intellectuelles et

© Crédit : iStockPhoto.com, ID 172210514 physiques, l’absence d’exhaustivité des recherches ne nous a pas empêchés de dépister un nombre suffisant d’articles et de rapports pour offrir une représentation générale de l’ensemble actuel des activités physiques, des loisirs et des sports pratiqués au Canada qui se rapportent aux Autochtones.

Obstacles à l’activité physique : population générale (Premières Nations, Inuits et Métis)

Environnementaux, socioéconomiques, politiques.

La documentation a révélé que l’emplacement, la disponibilité ou la nature des installations rendaient difficile la participation à l’activité physique ou ne parvenaient pas à intéresser les Autochtones à faire des activités, dans les réserves et hors réserves, en milieu urbain, en milieu rural et en zones éloignées. Entre autres cas mentionnés se trouvaient ceux comportant peu d’aires de jeu à proximité, n’ayant pas d’installation polyvalente, offrant des options limitées en matière de transport public, freinés par des températures froides et n’ayant pas de services de déneigement (p. ex. Bruner & Chad, 2013; Graham & Stamler, 2010; Mansfield et al., 2012; Rice et al., 2016). Parfois, les participants habitaient à des endroits où ils ne se sentaient pas en sécurité dans les déplacements entre leur domicile et les installations en raison des taux élevés de criminalité, de la présence de chiens en liberté ou des routes mal entretenues (p. ex. Joseph et al., 2012; Mansfield et al., 2012; Wicklum et al., 2019).

Par ailleurs, de nombreuses communautés autochtones en zones non urbaines ne disposent pas de sentiers pédestres sûrs et disponibles à l’année, même si ceux-ci se montrent efficaces pour accroître la participation de leurs membres aux activités physiques (Rice et al., 2016). L’impression de sécurité dans un cadre bâti constituait également un facteur important chez les Inuits (Akande et al., 2019; Akande et al., 2021). Une étude a montré que des mères défavorisées sur le plan socioéconomique (sans s’y limiter, mais en incluant les participants autochtones) voulaient obtenir plus de subventions pour faciliter leur participation à des activités

6 Les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, queers, intersexuelles, bispirituelles, et le symbole « + » qui englobe les identités de genre et les orientations sexuelles qui ne correspondent pas aux lettres de l’acronyme.

This article is from: