Europe

circadien », le rythme biologique basé sur des cycles de 24 heures environ. Le but de l’éclairage circadien est d’envoyer suffisamment de signaux lumineux au cerveau pour renforcer les signaux de clarté/d’obscurité naturelle qu’il recevrait en extérieur. Un éclairage circadien efficace relève d’une partie bien précise du spectre lumineux (490 nm). Dans les bureaux où la lumière du jour est peu présente ou dans les établissements de soins de santé, où les personnes sortent peu, cet éclairage permet de stimuler le rythme biologique de 24 heures.

Éclairage connecté (IoT)

De plus en plus de fabricants proposent des solutions d’éclairage connecté. Bluetooth, Zigbee, Z-wave ou Thread sont des protocoles « mesh network ». Les points lumineux y forment un réseau entre eux, ce qui permet d’établir une communication sûre entre A et B par les armatures. Souvent, chaque point lumineux est en plus équipé d’un capteur, afin de pouvoir mesurer le taux d’occupation d’un espace donné et de pouvoir régler et/ou cartographier le chauffage/le refroidissement, le nettoyage et les espaces disponibles. Ceci permet de considérables économies d’énergie dans des bureaux d’envergure. Grâce à l’éclairage connecté, le tout peut être hébergé dans le cloud. Lors de répartitions changeantes d’espaces de bureau, l’éclairage peut être adapté en un tournemain, et sans fil. Citons comme autre application intéressante la détection préventive et le remplacement des ampoules en fin de vie, pour anticiper et éviter les

pannes.

Ces trois tendances ne marquent que le début de l’histoire de l’éclairage intelligent connecté. Les applications et possibilités sont vouées à se développer davantage. La « sécurité » du réseau demeure un point d’attention important, raison pour laquelle une harmonisation entre l’installateur, le fabricant, le service technique du client et l’intégrateur est cruciale.

 Wouter Wissinck

Conseiller technique LED Volta

Publication de la deuxième partie de Fit for 55

Mi-décembre, la Commission européenne a publié la deuxième partie de sa politique Fit for 55. Elle y propose quatre initiatives : • Révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments • Paquet de normes sur les gaz à faible teneur en carbone et renouvelables • Règlement sur les émissions de méthane par le secteur de l’énergie • Communication visant à encourager le stockage du carbone

Ces initiatives font partie de la politique de la Commission européenne pour aider l’UE à concrétiser une réduction nette de ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990. D’où le nom « Fit for 55 ».

Avec cette révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB), la Commission souhaite faciliter et accélérer la rénovation de bâtiments, afin de moderniser le parc de bâtiments en Europe et de le rendre (pratiquement) zéro émission de CO2 d’ici 2050. D’ici 2030, tous les nouveaux bâtiments devront être zéro émission et, d’ici 2040, plus aucun carburant fossile ne pourra être utilisé pour le chauffage et la climatisation.

Le paquet de législation sur les gaz à faible teneur en carbone et renouvelables : la Commission a publié son nouveau paquet gaz dans le but de progressivement augmenter la proportion de gaz à faible teneur en carbone et renouvelables.

Dans sa proposition de Règlement européen visant à réduire les émissions de méthane par le secteur de l’énergie, la Commission n’a fixé aucun objectif de réduction contraignant. Elle vise cependant la détection et la réparation obligatoires des fuites et une interdiction concernant le brûlage et la désaération de routine. La Commission impose également un contrôle, un reporting et une vérification obligatoires de toutes les émissions de méthane liées à l’énergie.

Pour terminer, la Commission indique, dans sa communication sur les cycles du carbone durables, comment augmenter l’absorption de carbone dans l’atmosphère. Elle souligne l’importance d’un système de certification pour récompenser l’absorption du carbone, du stockage du carbone dans les sols agricoles et d’une nouvelle chaîne de valeur industrielle pour le carbone.