Press Clipping - Incentive Sportif Marathon de NY 2014

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Esprit Running 25 mai 2014 Paris Inn Group


France 2 – JT 3 novembre 2014 Opération Marathon NYC2014

Journal Télévisé de 20h00 Entreprise : Opération Marathon


L’Hôtellerie Restauration 20 Novembre 2014 Paris Inn Group


L’Hôtellerie Restauration 10 juin 2014 Paris Inn Group


Journal des Palaces 27 mai 2014 Sport Inn Paris



L’Equipe 8 septembre 2014 Opération Marathon NYC2014


Le Pape-Info.com 27 septembre 2013 Opération Marathon NYC2014

Jean-Bernard Falco, le running version collectif Par Emilie JOUBERT (Rédaction) le 27 septembre 2013

Si pour certains la course à pied est un plaisir solitaire, pour lui c'est tout l'inverse. Depuis quinze ans qu'il court, Jean-Bernard Falco, président de la société Paris Inn Group, met la notion de partage au centre de sa pratique. Costume cravate ou short et chaussures de running. Il n’y a presque que la tenue qui change. Pour le reste, dans sa vie professionnelle ou dans sa vie privée, le fil conducteur reste le même : « C’est l’image de ma vie, je suis un partisan du « never give up » (ne jamais abandonner, ndlr) ». A la tête du Paris Inn Group qui gère une trentaine d’hôtels sur Paris et a réalisé l’an dernier plus de 42 millions d’euros de chiffres d’affaires consolidé, Jean-Bernard Falco jongle entre ses casquettes avec entrain. « C’est une organisation très complexe, souffle-t-il à propos de son emploi du temps. Généralement, je cours soit le matin très tôt, entre 5h30 et 6h30, soit le soir entre 21h30 et 22h30. La journée ce n’est pas possible ». Des joggings « actifs » où il en profite pour écouter des podcasts, lire ses mails, et répondre à quelques coups de fil. En ce début d’automne, comme chaque année depuis plus de dix ans, il s’entraîne pour le marathon de New York. Pourtant, à l’entendre replonger dans ses souvenirs, rien ne prédestinait ce féru de football à la pratique de la course à pied. « En 1998, j’avais 30 ans, et horreur de courir. Je prenais mon scooter pour aller à la boulangerie tout près. Et je fumais deux paquets de cigarette par jour ». Pas vraiment le profil type du marathonien. Mais 1998 fait office de déclic. « L’effet Coupe du Monde ». Et puis, à bien y réfléchir, peutêtre les suites d’une « nouvelle orientation professionnelle », marquée par le rachat d’un cabinet de transaction hôtelière. Une combinaison de facteurs pour un résultat étonnant : « Au mois d’août, j’ai décidé d’aller courir ». Verdict ? « Je n’ai pas du tout aimé. Moi qui avais l’habitude du foot et des sports collectifs, je n’ai pas apprécié le fait de me retrouver seul ». Aimer courir n’est pas inné. Encore moins le fait d’y prendre du plaisir. « Mais je suis quelqu’un qui n’aime pas ne pas comprendre. Je me suis dit « qu’est ce qui peut faire qu’autant de gens aiment courir ? ». Alors je me suis documenté, sur la préparation, l’équipement, etc… ». La machine est en marche. Avec des amis qu’il convainc de s’entraîner avec lui, ils se prennent au jeu des courses. Le premier marathon est programmé à New York en 2001. Mais Jean-Bernard Falco se « dégonfle ». « C’était juste après les attentats du 11 septembre. Je ne le sentais pas. Mais il y


avait peut-être aussi un peu d’appréhension. Plus de dix ans après, je ne sais toujours pas vraiment ce qui a réellement fait que je n’y suis pas allé ». L’histoire aurait pu s’arrêter là. C’était sans compter sur le fameux « never give up ». « On s’est entraîné comme des fous pour la marathon de Paris en 2012 ». 3h35 pour une première. Un chrono jamais battu depuis. Mais plus que le chrono, ce que l’homme aime, c’est le partage. « C’est super de courir un marathon mais c’est encore mieux de le faire avec des gens qui ne l’ont jamais vécu ». En 2003, à un ami breton pas vraiment habitué à ce genre d’effort, il propose de venir faire le marathon du Mont Saint Michel. « Le jour J, j’étais plus angoissé que lui. Avec des amis, on l’a accompagné, protégé du vent. C’était un truc extraordinaire ». Moins de six mois plus tard à New York, cette vision collective de la course à pied se confirme : « C’est là que l’idée d’emmener quelqu’un courir avec moi là-bas est née. Mais à cette époque-là, je ne savais ni qui, ni quand ». Il lui aura fallu dix ans pour trouver le bon moment. Dix ans à convertir une grande partie de ses proches au running, et à développer son activité professionnelle, jusqu’à créer en 2005 la société Paris Inn Group qu’il préside avec sa femme. Dix ans plus tard, en 2013, tous les critères sont réunis pour tenter l’aventure collective de l’autre côté de l’Atlantique. Mais JeanBernard Falco se nourrit de défis. « Emmener mes amis, ma famille, c’était un peu trop simple. Alors je me suis dit : quelle est la cible la plus difficile ? ». Réponse : ses salariés et collaborateurs. Tous ses proches ne sont pas convaincus du succès de l’opération. Lui, si. « J’étais sûr que ça allait marcher. Mais pas à ce point ». Sur la centaine de personnes à qui il a proposé de venir courir le marathon de New York en 2014, environ 70 ont répondu oui (voir l’article : Ils préparent le marathon de New York avec leur patron). « Parmi ces gens-là, beaucoup sont surs qu’ils ne pourront pas y arriver ! Et c’est ce que j’aime, permettre à des personnes de découvrir ce sport et d’atteindre des niveaux qu’ils n’imaginaient même pas. Sans cela, courir seul ne procure toujours pas vraiment de plaisir ». De la recherche de nouveaux itinéraires pour leurs entraînements hebdomadaires, à la construction des séances, et à la composition des groupes, Jean-Bernard Falco prend donc son rôle de coach très à cœur. Envoi des mails de suivi chaque semaine. Et découvre certains de ses salariés sous un nouveau jour. « Quand on est tous en short, il n’y a plus de patron. On se tutoie. Ça fait partie de la vie sportive ». Même si la réponse paraît évidente, on lui demande si quand il jouait au foot il était capitaine. Bien sûr, ce tempérament de leader ne date pas d’hier. Tout comme les valeurs qu’il revendique. « Dans la vie, j’ai horreur de perdre. Que ce soit dans le travail ou dans le sport. Mais j’accepte la défaite. La chose importante à mes yeux, c’est de se battre. Et de ne pas perdre en se disant qu’on ne s’est pas donné tous les moyens nécessaires ». Le dépassement de soi, voilà ce que Jean-Bernard Falco entend inculquer à ses salariés. Et tant mieux si, en plus, cela a des conséquences positives dans leur travail. Quant à lui, il l’assure, il mettra un point d’honneur à ce que tous ceux qui s’élanceront à ses côtés sur le pont de Verrazano le 2 novembre 2014, rejoignent la ligne d’arrivée à Central Park. Et puissent s’exclamer : « We did it ! »* * « On l’a fait »


Le Pape-Info.com 16 septembre 2013 Opération Marathon NYC2014

Ils préparent le marathon de New York 2014 avec leur patron Par Emilie JOUBERT (Rédaction) le 16 septembre 2013 Certains mails attirent plus l’attention que d’autres. Exemple : celui envoyé cet été par Jean-Bernard Falco, président de Paris Inn Group, à une centaine de ses collaborateurs et partenaires. Motif : et si vous veniez courir le marathon de New York 2014 avec moi ? 70 personnes ont répondu oui.

Jean-Bernard Falco, président du Paris Inn Group, au départ de la première séance d’entraînement de ses collaborateurs pour le marathon de New York 2014. Ils ont rendez-vous un mardi soir à 18 heures dans l’un des 28 hôtels parisiens que gère le Paris Inn Group. Nous sommes début septembre 2013. C’est le premier d’une longue série d’entraînements en vue du marathon de New York 2014. Jean-Bernard Falco


« Je suis très touché que vous ayez accepté de relever ce défi. On va vivre une super belle aventure, ça va être génial jusqu’au 2 novembre 2014. Et vous passerez tous la ligne d’arrivée ». Jean-Bernard Falco, président du groupe, ne cache pas son enthousiasme. Le moteur de cette aventure, c’est lui. 70 de ses salariés et partenaires ont répondu « oui » lorsqu’il leur a proposé de s’entraîner et de venir courir le plus gros marathon du monde avec lui (tous frais payés) l’an prochain. Devant cette assemblée un peu particulière – en majorité tee-shirts de course sur le dos et chaussures de running aux pieds – il avoue qu’il est en train de réaliser son « rêve ». « Je me suis toujours dit : « Un jour j’aimerais pouvoir emmener des gens à New York avec moi » ». Sans avoir besoin de se forcer, il leur vante les mérites de cet événement « extraordinaire », « magique », qu’il court depuis 2002. Une assemblée attentive aux conseils du coach, marathonien expérimenté. Pour encadrer cette joyeuse troupe, JeanBernard Falco va revêtir l’un des trois costumes de coach. Trois « entraîneurs » pour trois groupes de niveaux : le premier pour un objectif chrono entre 3h30 et 4h, le deuxième pour ceux qui visent 4h à 4h30 et le troisième pour terminer avant tout, et si possible en 4h30. L’organisateur de cette folle épopée égraine alors un à un les noms des inscrits pour leur annoncer à quel groupe ils appartiennent. L’occasion pour certains de se découvrir un objectif plus ambitieux que prévu. Et pour d’autres d’avoir droit à une présentation personnalisée. « Lui, c’est un grand fumeur qui n’a jamais couru de sa vie ». Réponse amusée de l’intéressé : « J’ai arrêté de fumer fin juillet ! ». L’effet marathon semble déjà en marche. Tous et toutes (23 femmes se sont inscrites) recevront chaque semaine leur programme d’entraînement hebdomadaire par mail. Et adresseront en retour, chaque lundi, un debrief de leurs séances et sensations. « On est là pour prendre du plaisir, martèle Jean-Bernard Falco. Mais cela demande évidemment de la rigueur, et d’être le plus assidu possible ». Cet amoureux de la course à pied promet qu’il n’insistera pas sur le coût financier de l’opération, mais qu’il attend une chose de son équipe : « Mettez-vous dans un esprit d’investissement et de construction de vous-même ». Lorsque vient le moment de présenter le déroulé du programme des quatorze mois à venir, la surprise du chef fait mouche : « Je vous ai tous pré inscrits pour les 20 kilomètres de Paris. Ca n’a aucune importance si certains ne finissent pas. L’objectif, c’est que vous sentiez l’esprit d’une course ». Première séance oblige, Jean-Bernard Falco prend le temps de donner quelques conseils aux novices (et il y en a !) pour choisir une bonne paire de chaussures. Rappelle ensuite à tous qu’ils doivent se munir d’une ceinture de fréquence cardiaque au plus tard pour la semaine suivante. Puis propose de voter à mains levées pour l’horaire de rendez-vous des prochains entraînements. Ce sera 18h45. La séance de théorie, étant terminée, il est enfin temps de passer à la pratique. Au programme du jour : footing vers le Parc Monceau. Et une règle : « Quand quelqu’un s’arrête, tout le monde s’arrête ». L’esprit d’équipe, ça se travaille aussi en dehors du bureau.


Le Pape-Info.com 13 octobre 213 OpĂŠration Marathon NYC2014


Le Pape-Info.com 18 juin 2014 OpĂŠration Marathon NYC2014



Le Pape-Info.com 10 mai 2014 Opération Marathon NYC2014

MARIE MOGUILEWSKY, OÙ LE MARIAGE RÉUSSI ENTRE COURSE À PIED ET INSOUCIANCE Par Emilie JOUBERT (Rédaction)

Elle a l’habitude d’enchaîner les tours du Parc Montceau à Paris sans vraiment les compter. De courir à la sensation, deux fois par semaine. Rencontre avec Marie Moguilewsky, 37 ans, notaire, 3h31 pour son premier marathon en 2014.

Chaussures rouges à talon, robe cintrée, coiffure soignée : dans son bureau d’une étude notariale du très chic boulevard Hausmann à Paris, difficile de deviner que Marie Moguilewsky est coureuse à pied. Un indice : sa taille de guêpe. « J’ai toujours fait beaucoup de sport : du ski, de la randonnée, de la natation, beaucoup de sport en salle », confie-t-elle. Et ses collègues le savent : ses chaussures de running ne sont souvent pas loin. « Ils ont l’habitude de me voir partir en courant ». A 37 ans, elle est entrée dans la grande famille du running grâce à son mari. « Il y a onze ans, quand je l’ai rencontré. Il courait bien et beaucoup. Aujourd’hui, je suis toujours avec lui, mais il ne court plus. L’élève a dépassé le maître », résume-t-elle. Onze ans qu’elle court. « Au début, une fois par semaine, environ 50 minutes. Mais je ne me suis jamais vraiment chronométrée, je n’ai jamais su mon allure. La seule chose qui comptait, c’était le plaisir que je prenais ». Onze ans qu’elle court, pour « se dépenser », pour des questions « d’esthétique », pour « garder la ligne » et parce que « pour une jeune maman, c’est un sport facile ». Sans montre, sans fréquence cardiaque, Marie Moguilewsky, maman de deux garçons de 8 ans et demi et 6 ans, ne peut pas se fier aux paramètres classiques pour mesurer une quelconque évolution. Son repère à elle, c’est son « nombre de tours du Parc Montceau ». « Un tour mesure environ un kilomètre. Je pense que je suis passée progressivement d’environ 7 km au début, à 15 km. Et désormais deux fois par semaine ».

« Les 20 km de Paris, j’ai trouvé ça super. L’ambiance, les mouvements de foule. J’ai été bluffée ».


Peut-être inspirée par les compliments de ceux dans son entourage qui lui disaient « tu cours bien, et vite ! », surement influencée par « l’effet de mode », elle raconte comment « l’envie de faire des courses (l’a) titillée ». Elle a choisi les 20 km de Paris 2013 pour sa première expérience. En complète néophyte. « J’avais peur d’avoir froid, j’avais pris un gilet sur moi ! ». Dans un grand éclat de rire, elle souffle : « J’étais comme une débile ! ». Et de continuer : « Je suis arrivée par le Trocadéro, je ne savais pas où me placer pour le départ. Finalement, je me suis retrouvée dans un SAS au hasard. Avec le recul j’ai compris que j’étais avec les 1h30 ! Je suis partie comme une folle. Après 10 km, j’étais morte. Pendant les cinq derniers je me disais : « c’est pas possible, je ne vais jamais y arriver ! » ». Et pourtant ! 1h33mn37s, chrono final. « Vachement bien pour une première course ! », sourit-elle. Et complète : « J’ai trouvé ça super. L’ambiance, les mouvements de foule. J’ai été bluffée ». Peu importe les « courbatures pendant deux jours », la machine était lancée. « Je me suis inscrite au marathon de Paris. Parce que j’ai 37 ans, et j’avais envie que mes enfants se disent « maman, elle a fait un marathon dans sa vie ». Pour beaucoup de personnes, cela semble insurmontable, inimaginable. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre ». Grâce à une de ses amies, également notaire, Marie Moguilewsky a rejoint l’équipe Paris Inn Group que JeanBernard Falco, président du groupe du même nom, entraîne pour le marathon de New York 2014 (voir plus d’informations). « Jean-Bernard m’a coachée pour Paris. Je recevais un mail toutes les semaines, avec un entraînement structuré. Des séances de VMA, de seuil, je ne comprenais même pas ce que c’était ! J’ai été obligée d’acheter une ceinture cardio. Jean-Bernard, je l’ai maudit 15 000 fois, je l’ai détesté très souvent. Lui me disait que c’était normal ». Reste que pendant trois mois, elle a tenu son nouveau rythme de quatre séances hebdomadaires. « Je suis une vraie tête de mule, j’ai été courir la nuit, même malade ». Et même pendant ses quinze jours de vacances au Sri Lanka en février. « Ca a bien fait marrer les locaux ! ». Son premier marathon, elle l’a savouré. A sa manière, sans montre. « Je n’avais aucune idée de mon temps, de ma vitesse ». Mais elle a suivi les plans du coach : « partir vite, de manière à dépasser le SAS 3h30 et se faire rattraper ensuite. J’ai été euphorique ! Il faisait beau, j’étais joyeuse, heureuse. Au 32ème kilomètre, j’ai senti mes jambes se durcir. Le mental est toujours là, mais le corps ne suit pas. Dans la tête, c’est compliqué. Mais je n’ai jamais pensé arrêter ». Pas même quand la flamme des 3h30 l’a rattrapée, dans le Bois de Boulogne. « J’ai senti un troupeau derrière moi, j’entendais le meneur d’allure dire « accrochez-vous à nous ! » Mais je n’ai pas réussi ». Penser « au prochain ravitaillement » l’a fait tenir, et passer la ligne d’arrivée l’a submergée d’émotion. « J’ai chialé comme une madeleine. Une bénévole m’a dit « vous avez mal ? ». Mais non, je pleurais de joie ! ». La joie d’être marathonienne, d’avoir signé un temps canon, 3h31mn38s, d’avoir rendu son mari « hyper fier » et d’avoir vu ses enfants « se battre pour récupérer (sa) médaille ». Avec l’équipe Paris Inn Group, Marie Moguilewsky est désormais tournée vers New York. Ses résultats pourraient lui faire envisager d’améliorer son chrono le 2 novembre 2014 à l’arrivée dans Central Park. Mais elle préfère viser« 3h30 ». « Parce que je trouve que c’est déjà un exploit pour moi. J’ai déjà bien cartonné. Après, c’est du bonus ». Surtout, elle ne veut pas devenir une « obsédée du chrono ». « J’ai envie que ça reste ludique ». Pour ces mêmes raisons, elle refuse pour l’instant de s’acheter une montre cardio. Et préfère penser à l’aventure qui l’attend. « Je suis déjà allée à New York, mais j’avais 14 ans. Alors je voudrais avoir le temps de visiter ». Et elle a bien conscience que ce n’est pas en courant à une allure de 5 minutes au kilo qu’elle profitera le plus du paysage…


Le Pape-Info.com 19 Novembre 2013 Opération Marathon NYC2014 Nath

Nathalie Dupont, une coureuse 4 étoiles Par Emilie JOUBERT (Rédaction)

Elle connaissait bien le milieu de l'hôtellerie, mais pas celui du running. Pourtant, depuis deux mois, Nathalie Dupont, troque deux fois par semaine sa tenue de directrice de deux hôtels parisiens haut de gamme, pour celle de future marathonienne. A 49 ans, elle se prépare pour le marathon de New York 2014. Les dîners entre amis ne sont plus tout à fait les mêmes. « Mardi soir dernier, on avait invité des amis. Je suis rentrée de mon entraînement, j’ai pris une douche, et devinez de quoi on a parlé ? », sourit Nathalie avant de rapporter la question inaugurale de la soirée : « Alors… tu as couru combien de temps ? ». A 49 ans, cette directrice de deux hôtels quatre étoiles à Paris (le Best Western Premier Opéra Opal et le Best Wester, Premier Opéra Diamond) , prépare le marathonde New York 2014 et s’est plongée dans ce défi avec l’énergie qui la caractérise. Même si les repas entre copains ne sont pas toujours adaptés à un rythme de sportif. « De la biche en sauce, du gâteau au chocolat, ça n’était pas le repas idéal pour une veille de course », sourit Christian, son mari. Et pourtant, ce dimanche 17 novembre 2013, sa championne de femme vient de boucler le semi-marathon de BoulogneBillancourt. 2h50 d’effort pour sa première expérience sur cette distance. Il n’est pas si loin, le temps où Nathalie n’avait même aucune paire de runnings à la maison. Du tennis assez régulièrement, un peu d’aquabiking, de la souplesse gardée de ses années de gymnastique, et des journées à « monter et descendre les escaliers plutôt qu’à prendre l’ascenseur », mais pas de course à pied. « Je n’avais jamais couru, et n’en avais pas envie. Ça ne m’a jamais fait rêver ».


Jusqu’à ce qu’elle reçoive, au mois de juillet, le mail de Jean-Bernard Falco, président de la société Paris Inn Group pour laquelle elle travaille. Un mail inattendu proposant à qui voulait bien le suivre, de se préparer pour courir les 42.195 km les plus prestigieux du monde, le 2 novembre 2014. « Je suis restée longuement sur ce mail. J’ai trouvé super cette idée d’emmener des gens courir un marathon. J’ai laissé passer un peu de temps. Et puis, un soir, je l’ai relu. Je me suis dit que pour mes 50 ans, ce pouvait être un beau challenge ». Pour celle qui parle de son métier avec la passion d’une débutante, près de 30 ans après ses débuts dans l’hôtellerie en tant que réceptionniste, pas question de faire les choses à moitié. « J’ai pris le temps de réfléchir, car pour moi, si je mettais un pied dedans, ce n’était pas pour abandonner ». Même après ses trois premiers footings d’une demi-heure en solo, durant les vacances d’été. « Je n’ai pas aimé du tout. Alors, c’est vrai que j’ai eu un doute. Je suis arrivée à la première séance collective, début septembre, assez dubitative ». Parmi ses défis : éviter de trop gamberger sur son âge – « je me retrouve avec des jeunes ! »– , et son inexpérience – « Je suis souvent la dernière du groupe ». Un mois plus tard, elle se retrouvait embarquée au cœur d’un premier peloton. Et pas des moindres : les 20 km de Paris (voir notre reportage vidéo). Cadeau du patron pour toute l’équipe. Pour ce premier dossard, elle avoue avoir été surprise par une ambiance « pas si conviviale » qu’elle l’imaginait, et plaisante : « Je me suis bien calée sur la file de droite, celle des véhicules lents, et j’ai fini ». 2h48. C’était le 13 octobre. Cinq semaines, donc, avant ce semi de Boulogne-Billancourt bouclé en 2h50. Bilan : déjà une belle progression. Depuis deux mois, elle s’astreint à ses deux séances d’entraînement par semaine. Le mardi avec ses collègues.« Et quand je rentre, la cuisine est prête je n’ai plus qu’à mettre les pieds sous la table ». Et le weekend, près de chez elle dans le Bois de Vincennes, parfois accompagnée à vélo par son mari. Elle a perdu quelques kilos – « je le sens dans mes pantalons »–, renforcé ses cuisses, et suscité la fierté, et parfois l’envie, de son entourage. « Une collègue m’a dit que qu’en voyant que j’avais terminé les 20 km de Paris, elle s’était dit qu’elle pourrait aussi le faire. Mais elle n’a pas les mêmes contraintes que moi, avec des enfants en bas âge ». Pour Nathalie, qui confie « avoir toujours 20 ans » dans sa tête « sans que le physique suive toujours », la route vers New York est encore longue. Mais la dynamique est en marche. En août dernier, pour son dernier anniversaire, elle a notamment eu un cardiofréquencemètre. Pour Noël, elle aura besoin, avec un peu d’avance, d’une nouvelle paire de runnings (elle vient de percer les siennes). Et pour ses 50 ans l’an prochain, devenir marathonienne sous les yeux de son mari et de ses collègues, serait une belle récompense.


Le Pape-Info.com 1er juillet 2014 OpĂŠration Marathon NYC2014



Le Pape-Info.com 04 février 2014 Opération Marathon NYC2014 Sylvain Usubelli

Sylvain Usubelli, la course ou la nuit Par Emilie JOUBERT (Rédaction)

Entraîné par son patron dans la préparation du marathon de New York 2014, Sylvain Usubelli a troqué son costume de fêtard invétéré, pour celui de coureur assidu. A 27 ans, ce webdesigner de la société Paris Inn Group, semble avoir trouvé un défi à la hauteur de l’énergie qu’il a besoin de dépenser. Même sa fidèle bande de potes ne perd plus son temps à l’appeler le jeudi soir pour lui proposer une sortie. « Ils disent : ha oui, c’est vrai, il court ! ». En acceptant de se préparer pour le marathon de New York 2014,Sylvain Usubelli ne s’est pas engagé d’un simple orteil. Il a sauté les deux pieds dedans. A investi plusieurs centaines d’euros pour s’équiper « en chaussures, textile, et montre cardio ». S’est « renseigné sur les méthodes d’entraînement ». Et a surtout arrêté de faire la fête à tout-va. Lui l’oiseau de nuit, pour qui les sorties du week-end commençaient dès le jeudi soir, et les after se prolongeaient parfois jusqu’à 18 heures ( !). Autant dire un rythme de vie aux antipodes de la discipline du marathonien. Son costume de fêtard n’est pas définitivement rangé au placard. Mais il se limite aux samedis soirs. « Et il ne nous propose plus de sorties, alors que d’ordinaire, c’était toujours le premier ! », sourit une de ses collègues.« Si on parle de faire quelque chose le vendredi soir, il décline l’invitation ! ». Il ne fume plus, non plus. Ou presque plus. « J’ai arrêté pendant deux mois. Mais je suis parti deux semaines à New York en fin d’année dernière. J’ai fumé 12 paquets en deux semaines… Depuis mon retour, j’achète des cigarettes à l’unité. C’est plus cher et contraignant ! ». Et pour ce début février, c’est décidé : il arrête définitivement. Parce qu’il a beau se dire que ce n’est pas une cigarette qui va lui faire perdre des secondes (ou minutes) sur une course, il y a toujours un doute. Son 10 km des Foulées de Vincennes 2014, il l’a bouclé en à peine plus de 43 minutes, au lendemain d’une soirée certes écourtée, mais soirée quand même. Avec un peu d’alcool et quelques cigares. Alors, il fait un peu la grimace. « Oui, c’est pas mal,


mais j’ai souffert tout le temps. J’aurais préféré faire 43 minutes en me sentant bien pendant la course. Là, ce n’était pas le cas ». Plus qu’au tabac, c’est probablement davantage la faute à un départ (trop) canon, à « 15 kilomètres/heure », qui lui a coupé le souffle avant la mi-parcours. Canaliser son énergie qui lui a fait se « sentir pousser des ailes »sur le coup de canon, c’est donc le prochain objectif. Il reconnaît manquer d’expérience, mais la course à pied n’est pas une complète découverte. Sauf qu’avant, elle était pour lui synonyme de perte de poids. Grand, élancé, adepte de la musculation – trois séances par semaine actuellement, Sylvain Usubelli courait avec un objectif : la sèche. Autant dire zéro plaisir. Un plaisir qu’il découvre depuis qu’il a intégré trois séances de running (dont une sortie longue le samedi) dans son programme hebdomadaire – avec seulement le dimanche en journée off. « Là où je prends le plus de plaisir, c’est le mardi, j’ai la patate quand je rentre chez moi, sourit-il. Je fais même du ménage… ». Le mardi, c’est le jour d’entraînement collectif de l’équipe Paris Inn Group mobilisée par le président Jean-Bernard Falco pour courir le prochain marathon de New York. Sylvain Usubelli est webdesigner au sein de cette société de gestion hôtelière depuis un peu plus de deux ans. Et quand il a reçu, par mail, la proposition de s’engager dans cette aventure, il n’a pas hésité une seule seconde. « C’est quand même le marathon de New York ! C’est bien le faire une fois dans sa vie ! ». Il se souvient de son premier dossard, sur les 20 km de Paris. « C’était la techno parade du sport ! Je suis arrivé par le Trocadéro, j’ai vu tout ce monde, tous ces gens en tenue de sport… ! J’ai pris des vidéos, appelé du monde. J’avais envie de dire bonjour à tout le monde, même dans le métro en y allant », lance celui qu’une de ses collègues définit comme « anti normes et animateur de l’open space ». Sur la course, il se rappelle avoir passé son temps « à doubler du monde » pour un chrono final d’1h38. Un mois plus tard, il bouclait le semi-marathon de Boulogne Billancourt dans le même temps. Pour sa prochaine expérience sur 21.1 kilomètres, rendez-vous est pris le 2 mars 2014, à Paris. Evidemment, il espère faire mieux. Parce que cette aventure d’entreprise le pousse à se dépasser. Parce qu’ils n’en finissent plus de se challenger avec un de ses collègues. Parce que, aussi, Sylvain Usubelli est homme à se fixer des challenges lui-même. La preuve : par le passé, il a décidé, seul, d’apprendre le japonais. Et plus récemment l’italien. « J’aime bien ce côté autodidacte ». Et ça lui réussit plutôt bien.


Le Pape-Info.com 3 novembre 2014 Opération Marathon NYC2014

Vidéo : le marathon de New York 2014 entre collègues


Le Pape-Info.com 07 juin 2014 OpĂŠration Marathon NYC2014



Les Echos 30 octobre 2014 OpĂŠration Marathon NYC2014


Les Echos 31 novembre 2014 OpĂŠration Marathon NYC2014


RESO 75 3 novembre 2014 OpĂŠration Marathon NYC2014


RĂŠunir Magazine septembre 2014 OpĂŠration Marathon NYC2014


RMC News 31 octobre 2014 Opération Marathon NYC2014

Le journal RMC Opération Marathon


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