OCTOBRE 2015
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N°64
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ELECTRONIQUE www.electroniques.biz
STRATÉGIE
LA FRAUDE DE VOLKSWAGEN AU CONTRÔLE ANTIPOLLUTION ÉBRANLE L’ÉLECTRONIQUE
«LES COURSES AUTOMOBILES SE GAGNENT AUX CHANGEMENTS DE PNEUMATIQUES» P.24
Alain-Michel Ceretti, directeur commercial France d’Europlacer Industrie et Pdg d’Europlacer Distribution P.18
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ÉVÉNEMENT
Première expérimentation de terrain pour un réseau électrique intelligent PAGE 6
TENDANCE
European Microwave Week: une édition parisienne d’excellente facture PAGE 58
TENDANCE
Enova surfe sur les nouvelles technologies de façon convaincante PAGE 64
GUIDE D’ACHAT
Les amplificateurs opérationnels à haute vitesse
L’INDUSTRIE DU FUTUR EST EN MARCHE
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DOSSIER
LIV SU GR RA R DE LE AT ISO PL S C UIT N US OM E DE MA 65 NDE € S
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EDITO
“ Volkswagen à la pointe de l’innovation en électronique… ”
DR
appel de 11 millions de véhicules – ce chiffre a ensuite été ramené à 8 millions – dont près d’un million en France, cours de l’action qui dévisse, démission du Pdg du groupe : ce que tout le monde appelle aujourd’hui le scandale Volkswagen a alimenté la presse du monde entier le mois dernier. Et ce n’est sans doute qu’un début. Car si la supercherie est déjà édifiante si l’on considère son ampleur et le fait qu’elle ait été montée de toutes pièces par le plus grand constructeur automobile mondial – les groupes Toyota et Volkswagen étaient au coude-à-coude en 2014 et au premier semestre 2015 en nombre de voitures vendues –, l’affaire pourrait prendre une autre tournure. En effet, l’association française « Ecologie sans frontière » a décidé de porter plainte contre X pour tromperie aggravée et mise en danger de la vie d’autrui, estimant que le groupe allemand n’a pas seulement floué les automobilistes propriétaires d’un véhicule des marques incriminées (Volkswagen, Audi, Seat, Skoda) mais l’ensemble de la population avec des véhicules dont les effets polluants cumulés pourraient avoir des conséquences sur la santé des citoyens. PASCAL A l’origine de cet incroyable imbroglio, la mise au point par l’équipementier COUTANCE Bosch, sur demande de Volkswagen, d’un dispositif électronique – à base Rédacteur en chef de composants programmables et d’un logiciel dédié – embarqué dans les voitures frauduleuses et capables non seulement de détecter lorsque le véhicule est soumis à un test antipollution – grâce à la prise en compte de certains paramètres tels que la position des roues de la voiture, sa vitesse, son régime moteur, etc. –, mais également de modifier les paramètres moteur pour tromper les appareils de mesure d’émission de polluants (notamment d’oxyde d’azote) lors de ces tests. On savait que les logiciels et l’électronique embarqués donnaient de « l’intelligence » aux voitures, au point de les rendre 100 % autonomes ; mais de là à leur apprendre à tromper p.coutance@electronique.biz les tests antipollution… n
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ELECTRONIQUES - N°64 - Octobre 2015
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Rencontrez nos experts du numérique. Avec une représentation dans tous les organismes de normalisation PAM-4, nous sommes prêts à vous aider à réaliser votre nouveau projet. Un jour les ingénieurs se posèrent une question. Comment les réseaux existants pourraient être utilisés de manière beaucoup plus efficace ? L’option qui s’impose est PAM-4. Alors que l’industrie se prépare à une transition vers des signaux beaucoup plus complexes, nous pouvons vous aider à répondre aux défis posés par le développement de PAM-4. Nos ingénieurs travaillent avec les principales organisations internationales qui définissent les normes pour des tests PAM-4 cohérents et reproductibles. Et nous utilisons les enseignements acquis pour créer de nouvelles solutions matérielles et logicielles afin de relever les défis qui sont encore à venir.
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Note
ÉVÉNEMENT
RECHERCHE
Première expérimentat pour un réseau électriq Une première mondiale! Le projet Sogrid, piloté par ERDF et STMicrolectronics et destiné à développer un réseau électrique intelligent, passe à la phase expérimentale à Toulouse. Il est doté d’un budget de 27 millions d’euros. ZOOM SUR LES CINQ ÉQUIPEMENTS DÉVELOPPÉS PAR SOGRID Sogrid compte cinq principaux constituants: > Le compteur communicant (Landis+Gyr). > Le concentrateur de données (Sagemcom). > Le capteur coupleur moyenne tension: il permet la mesure de la tension et du courant; le coupleur injecte le signal CPL (Nexans). > Le T-Pass qui permet le passage des données numériques via le transformateur de tension (Nexans). > Le coordinateur CPL HTA qui assure la réception et l’envoi sur le réseau moyenne tension des commandes numériques (Sagemcom).
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rojet de recherche technologique et industrielle majeur lancé en 2013, Sogrid est mené par ERDF et STMicroelectronics au sein d’un consortium de 10 partenaires. Son objectif : réaliser une chaîne innovante de communication numérique sur le réseau de distribution d’électricité, en rendant ce dernier intégralement pilotable en temps réel, de manière adaptée aux nouveaux usages des consommateurs. Le dispositif est entré dans une nouvelle étape, avec le démarrage de l’expérimentation terrain sur le territoire de la métropole toulousaine. Durant 12 mois, 1000 foyers vont participer à cette première mondiale, pour concrétiser le réseau du futur. Doté d’un budget de 27 millions d’euros, il s’inscrit
dans une démarche globale qui vise à développer les « smart grids » au bénéfice des territoires et des utilisateurs. Avec les équipements connectés développés par Sogrid, capables d’entrer en interaction grâce à la technologie CPL (courant porteur en ligne), le réseau renforcera sa fiabilité, sa performance et sa qualité de service. Les capteurs déployés seront ainsi notamment en mesure de détecter d’éventuelles pannes au domicile des clients et d’y remédier instantanément. Outil de transition énergétique, le système est également conçu pour intégrer les nouveaux usages des consommateurs tels que la production d’énergies renouvelables et l’essor des véhicules électriques. Les tests menés par les équipes
d’ERDF s’attacheront en particulier aux nouvelles capacités de surveillance sur le réseau, ainsi qu’au pilotage en temps réel des interventions: localisation des défauts, des pannes, modulation de puissance… C’est à partir de mi-2016 que sera réalisé le bilan de cette expérience unique au monde. L’enjeu ? Préfigurer le réseau électrique de demain, pour favoriser la réussite de la transition énergétique (véhicules électriques, production d’énergies renouvelables, maîtrise de la demande d’énergie…). Des évolutions majeures vont profondément modifier le jeu d’acteurs du système électrique. En premier lieu, l’adjonction sur le réseau de capteurs par millions – dont le compteur communicant auprès de chaque foyer – va générer
PROJETONS-NOUS DANS LE FUTUR AVEC SOGRID! Les acteurs impliqués dans le projet Sogrid ont imaginé trois exemples concrets d’applications. Il s’agit de situations qui pourraient se dérouler en 2025, dans un paysage énergétique français qui aura fortement évolué. > Premier exemple avec un utilisateur de véhicule électrique pour des déplacements quotidiens. Il rechargera celui-ci dans différents lieux, à commencer par son domicile. Chez lui, grâce aux avancées du système Sogrid, il pourra devenir un véritable «consomm’acteur». En effet, lors d’un pic de consommation, il pourra faire le choix de baisser la puissance électrique de son habitation. Dans ce cas, il pourra utiliser la batterie chargée de sa voiture électrique de deux manières. Première option:
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l’usage domestique, à savoir une consommation de la charge en «circuit fermé» pour alimenter une installation en compensation de la diminution de puissance. Seconde possibilité: injecter l’énergie de la batterie sur le réseau. > Le deuxième exemple est lié aux énergies renouvelables. Un utilisateur pourra posséder un ou plusieurs sites de production d’énergie solaire et éolienne, qu’il injectera sur le réseau de distribution électrique. Avant la mise en œuvre des solutions Sogrid, sa hantise était d’être à l’origine d’une avarie sur le réseau en provoquant une surcharge. Désormais, il sera informé en temps réel des puissances qu’il pourra ou non intégrer. A l’autre bout de la chaîne de distribution, un employé d’ERDF pilotera le réseau électrique et mettra chaque
jour en œuvre le panel d’outils développés dans Sogrid. Il sera ainsi en mesure de garantir à l’ensemble des clients (consommateurs, «consomm’acteurs» et producteurs) le niveau maximal de sécurité d’alimentation du système électrique. > Le troisième exemple a été choisi en imaginant le futur rôle d’un cadre de ERDF, plus précisément un conducteur de réseau qui sera à même de localiser les défauts sur le réseau électrique en temps réel. Sa tâche consistera à donner l’accès au réseau pour les travaux et dépannages dans les meilleures conditions et avec un impact client nul (zéro coupure). Grâce au système Sogrid, la localisation d’un incident sur le réseau électrique sera quasi instantanée. ELECTRONIQUES - N°64 - Octobre 2015
ACTUALITÉ
COMPOSANTS
CIRCUITS INTÉGRÉS
USB3.1 type C: l'offre en contrôleurs devient abondante Microchip, Texas Instruments, Cypress, Fairchild, Lattice, Rohm ou encore NXP proposent désormais des contrôleurs tirant profit des possibilités étendues de la nouvelle norme USB en termes de débit de données, de puissance de charge et de souplesse d’utilisation.
Recharge jusqu’à 100W Citons tout d’abord Microchip qui vient de lancer la production en volume de l’UTC2000, un contrôleur USB type C visant avant tout les applica-
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Rohm
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etit à petit, la dernière mouture de la norme USB, d’autant plus visible qu’elle implique un changement de connectique, commence à pointer le bout de son nez. Si elle est encore relativement discrète dans les plateformes PC et dans l’embarqué, il est toutefois grand temps de penser à l’intégrer dans les systèmes actuellement en phase de conception. Rappelons ici les avantages de l’USB 3.1 type C. Son nouveau connecteur, réversible et plus compact que l’actuel connecteur USB, est compatible avec la spécification UPD (USB Power Delivery) 2.0, qui prévoit la possibilité de générer jusqu’à 100 W (soit 5 A sous 5, 12 ou 20 V) à partir d’un port USB3.1 ad hoc, ce qui étend considérablement le champ des possibles, notamment en matière de recharge de batteries. En outre, la spécification USB3.1 ouvre la voie à la transmission de signaux non-USB à travers une connectique type C, avec, en premier cas d’école, l’exemple d’une liaison DisplayPort pour écran. Enfin, le débit maximal est porté à 10 Gbit/s. Jusqu’à présent, les composants capables d’exploiter ces possibilités nouvelles étaient encore rares (FPGA iCE40 chez Lattice Semiconductor, circuits configurables PSoC4 dédiés chez Cypress Semiconductor…), mais l’offre s’est considérablement étendue depuis l’été.
≥ L’USB 3.1 à connecteur type C est désormais facilement intégrable dans les systèmes électroniques grâce à une offre croissante de contrôleurs dédiés.
tions mobiles en raison de ses dimensions réduites (boîtier QFN à 16 contacts de 3x3 mm). Ce circuit assure la détection de ce câblage réversible, son utilisation comme liaison audio, les modes «downstream» et «upstream» et les profils de charge sous 500 mA, 900 mA, 1,5 A et 3 A, pour une puissance maximale de 15 W. Il est disponible dans des gammes de températures commerciales et industrielles, ainsi qu'en version qualifiée pour l'automobile. L’UTC2000 est vendu 0,61 $ pièce par quantité de 10 000. Grand fournisseur de circuits d’interface, Texas Instruments s’est lui aussi mis à l’USB type C. Egalement disponible en volume, le TPS65982 de l’américain permet, lui, de délivrer toute la gamme de puis-
sances de charge prévue par la norme USB 3.1, c’est-à-dire jusqu’à 100 W. Il peut également fonctionner en mode «downstream» ou «upstream», ou à la fois comme hôte et accessoire. Encapsulé dans un boîtier BGA de 6x6 mm, il est vendu 4,99 $ par quantités de 1 000. Pour les applications ne nécessitant pas davantage que 15 W de puissance de charge, TI propose la famille TUSB320 de circuits assurant le contrôle du port et la logique de configuration de canal (détection de l’orientation du câblage et du mode de fonctionnement optimal pour l’accessoire connecté). Vendus à partir de 0,95 $ toujours pour 1 000 pièces, ils ne consomment que 8 mW en veille. Enfin, Texas Instruments a lancé le HD3SS460, une matrice de connexion USB
type C 4 x 6 supportant des débits de données allant jusqu’à 5,4 Gbit/s (soit assez pour une liaison DisplayPort 1.2a) avec une consommation réduite à seulement 40 µW en veille (c’est-à-dire moitié moins que la concurrence selon l’américain). Enfin, on notera la présence sur ce marché de Rohm qui vient de lancer l’échantillonnage de la famille BM92TxxMWV. Ces contrôleurs USB 3.1 supportent à la fois la recharge sous 20V/5A et le mode DisplayPort pour véhiculer un flux vidéo. Fabriqués dans un process BiCDMos 0,13µm propriétaire, ils offrent en outre un niveau élevé d’intégration ce qui permet par exemple de se passer de transistor FET externe pour la réception de puissance. FRÉDÉRIC RÉMOND
ELECTRONIQUES - N°64 - Octobre 2015
ACTUALITÉ
COMPOSANTS CIRCUITS INTÉGRÉS
Atmel améliore la frugalité des processeurs à cœur Cortex-A5 L’américain échantillonne une famille de processeurs embarqués basés sur des cœurs 32 bits Cortex-A5, dotés d’une faible consommation et de nombreuses fonctions de traitement audio et de sécurisation des données. l me At
Interfaces Ethernet, CAN et USB Equipé d’un moteur NEON, le cœur Cortex-A5 est ici cadencé jusqu’à 500MHz pour une puissance de calcul de 785 DMips et accompagné d’une unité de calcul en virgule flottante, du moteur SIMD NEON et de
128Ko de SRam auxquels peuvent s’adjoindre les 128 Ko de mémoire cache de niveau 2. Il utilise une mémoire DDR 16 ou 32 bits externe et peut aussi communiquer avec une mémoire flash à interface QSPI. Le reste de la puce est, lui, cadencé à 166MHz. Figurent au menu un contrôleur d’écran LCD TFT 24 bits ainsi qu’un sous-système audio englobant une boucle à verrouillage de phase fractionnelle, de multiples canaux I²S et SSC/TDM, un amplificateur audio stéréo fonctionnant en classeD et une interface numérique pour microphone. Pour compléter les interfaces, Atmel a muni les SAM A5D2 d’un bloc MAC 10/100 Mbit/s IEEE1588, de deux ports USB haut débit configurables en mode hôte ou accessoire, d’une interface HSIC, d’un double contrôleur CAN-FD ou encore d’un contrôleur de capteur d’images 12 bits avec support des fichiers Raw Bayer. L’accent a également été mis sur la sécurité des données. Les SAM A5D2 embarquent la technologie TrustZone d’ARM, une option de démarrage (boot) sécurisé, un moteur de cryptage (AES, DES, RSA, ECC-TRNG, SHA), une fonction de cryptage et de décryptage à la volée des flux de com-
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< Pour expérimenter les possibilités offertes par sa nouvelle famille de processeurs embarqués, Atmel commercialise un kit comprenant cette carte d’évaluation et des logiciels de programmation et de débogage.
munication avec les mémoires DDR et QSPI, un brouillage de la mémoire, un chien de garde indépendant, une surveillance de la température, de la tension et de la fréquence du circuit et un numéro d’identification unique
par puce. A noter que ces processeurs bénéficient d’une gamme de température étendue entre -40°C et +105°C. Ils seront disponibles en volume au mois de décembre 2015 et encapsulés en boîtier BGA de 11 x 11 ou 8 x 8 mm selon les modèles. FRÉDÉRIC RÉMOND
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vec l’avènement des modèles 32 bits, les microcontrôleurs ont tellement gagné en performances que les processeurs embarqués classiques, plus puissants et associés à une mémoire externe rapide, perdent peu à peu du terrain dans bon nombre d’applications. Ils constituent pourtant une alternative intéressante, dès lors qu’ils offrent un compromis puissance/consommation intéressant. Atmel vient ainsi de lancer l’échantillonnage des SAM A5D2 qui, comme leur nom l’indique, sont architecturés autour d’un cœur 32 bits Cortex-A5. « Cette famille n’a pas d’équivalent sur le marché en termes de consommation et de coût », estime JackoWilbrink, responsable des processeurs embarqués chez Atmel. Il faut dire que ces processeurs ne nécessitent que 150 mW à pleine cadence (avec tous les blocs périphériques activés) et 200 µA en mode rétention de données et de contexte, avec un temps de réveil de 30 µs seulement ; quant au prix, il reste sage à 4,95 $ pièce par quantité de 1000. Atmel espère ainsi faire une place à ces composants au sein de nombreuses applications allant des points de vente aux systèmes industriels en passant par les appareils portables sur soi (wearables) et l’audio grand public.
ACTUALITÉ
COMPOSANTS
RADIOFRÉQUENCES
Melexis introduit une dose de flexibilité dans ses circuits d’émission-réception sub-GHz Couvrant la bande 300 à 960MHz, le MLX73290-M inclut un frontal RF doté de deux ports d’émission-réception autorisant la mise en œuvre de différentes configurations.
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< Le MLX73290-M de Melexis couvre un large spectre d’applications dans les bandes de fréquence situées sous le gigahertz, notamment celles des 433 et 868MHz en usage en Europe. DR
stampillé MLX73290-M, le dernier circuit d’émission-réception RF de Melexis est conçu pour les applications sans fil exploitant les bandes ISM sub-GHz, situées entre 300 et 960 MHz. En particulier, celles des 433 et 868 MHz en usage en Europe. Le champ d’application ciblé est ici fort étendu puisqu’il couvre les domaines de la domotique, de l’automobile (surveillance de la pression des pneumatiques, verrouillage centralisé à distance), de l’énergie (télérelève de compteurs), de la télémétrie, du diagnostic médical, des systèmes d’alarmes et de sécurité, etc. Le MLX73290-M prend la forme d’un transceiver multicanal, entièrement programmable via son interface SPI. Cela inclut le canal RF, la puissance de sortie, le type de modulation (OOK, (G)FSK, (G) MSK), la déviation de fréquence et les modes opératoires. La puissance de sortie est ajustable entre - 20 et +13dBm, selon 64 pas. La sen-
sibilité du récepteur est de - 120 dBm, dans les conditions suivantes : fréquence de 433 MHz, modulation de type FSK, bande passante du filtre de canal de 15 kHz. La finesse de la résolution de fréquence (60 Hz) et le faible bruit de phase du synthétiseur fractionnaire interne (le VCO et son inductance sont intégrés) facilitent un mode de fonctionnement en bande étroite. Le débit de données maximal est de 250 kbit/s en FSK, avec un codage NRZ. Quant à la consommation elle est typiquement de 16 mA en réception et de 24 mA ou 36 mA en émission (à 0 dBm et + 10 dBm, respectivement), à 868 MHz, 100 kbit/s et sous 3 V. Un com-
mutateur interne se charge de sélectionner la source d’alimentation, qui sera une batterie, sinon un dispositif de récolte d’énergie (une cellule photovoltaïque, par exemple). Le circuit est configurable dans un mode de scrutation automatique, selon lequel le récepteur est réveillé au bout d’intervalles de temps de durée programmable, afin de détecter la présence de données valides sur les canaux de fréquence. La transmission périodique de données est aussi possible.
Des configurations à une ou deux antennes Le MLX73290-M est formé de deux ports Rx/Tx différentiels, chacun composé d’un LNA et
d’un amplificateur de puissance (avec son détecteur) connectés en interne, pour un fonctionnement en semiduplex. Cet agencement garantit une certaine flexibilité, dans la mesure où différentes configurations sont envisageables. Dans la configuration élémentaire à une seule antenne, un unique port RF est mis à contribution, le second étant inactivé. Une autre possibilité consiste à utiliser le port 1 en réception et le port 2 en émission. Auquel cas, ce dernier peut être relié à un amplificateur externe pour booster la puissance. Enfin, une utilisation de tous les blocs et deux antennes permettront d’implanter une technique de diversité (spatiale ou fréquentielle). Le MLX73290-M est compatible avec les standards EN 300 220, FCC part 15 et ARIB STD-67. Il est encapsulé dans un boîtier QFN-32 de 5mm de côté et est spécifié dans la gamme de température -40°C à +105°C. PHILIPPE CORVISIER
ÉNERGIE RECHARGE SANS FIL: SEMTECH LANCE UNE PLATE-FORME MULTIMODE
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et futurs d’une large palette de produits, allant des dispositifs électroniques portés sur soi (wearable) jusqu’aux équipements industriels et médicaux, qui réclament par ailleurs des facteurs de forme et des configurations différentes. Rappelons que Semtech s’était porté acquéreur en mars dernier de Triune Systems, une société texane spécialisée dans les technologies de gestion d’alimentation et de transmission de l’énergie via une liaison sans fil. Ph.C.
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emtech annonce une plate-forme (alias TS80K) apte à supporter les trois standards de recharge sans fil actuels que sont Qi du Wireless Power Consortium (WPC), PMA et A4WP Rezence (*). Pour l’heure, celle-ci comprend des circuits d’émission (TS80000) et de réception (TS81000), un jeu complet de circuits de gestion de l’alimentation (régulateur de tension, convertisseur à découpage, redresseur synchrone, pilote de Fet), et des kits de référence facilitant la conception. Une plate-forme évolutive pour permettre la délivrance d’une puissance comprise entre 100mW et 100W, voire au-delà. De quoi assouvir les besoins actuels
(*) Les organismes PMA (Power Matters Alliance) et A4WP (Alliance for Wireless Power) ont fusionné cette année.
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COMPOSANTS
ACTUALITÉ
ÉNERGIE
18x23x7,5mm seulement pour un module d’alimentation numérique de 80A Conçu pour alimenter FPGA, processeurs et mémoires gourmands en énergie, le module DC-DC à interface PMBus d’Intersil affiche, dans sa catégorie, une densité de puissance record.
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écidément très actif sur le créneau de la conversion d’énergie, Intersil lance un module d’alimentation complet de 80 A pourvu d’une interface PMBus. Ce convertisseur DC-DC de proximité (POL, point-of-load) est conçu pour alimenter les FPGA, les processeurs, les Asic et les mémoires les plus énergivores. Référencé ISL8273M, il embarque un contrôleur numérique maison de quatrième génération. Le nouveau venu fonctionne à partir d’un rail d’alimentation standard de 5V ou 12V, afin de délivrer une tension de sortie comprise entre 0,6V et 2,5V. Si le rendement crête est donné pour 93 %, une valeur supé-
rieure à 90 % sera le plus souvent obtenue dans différentes conditions de charge. Une architecture de boucle de contrôle brevetée, dite ChargeMode, a pour effet de garantir une réponse transitoire rapide, en un seul cycle d’horloge, tout en faisant l’impasse sur un réseau de compensation
externe. Une fréquence de découpage fixe, située dans l’intervalle 296kHz à 1067kHz, est acceptée. Pour des besoins en puissance supérieurs (320A max.), jusqu’à 4 modules seront mis en parallèle, avec partage du courant selon plusieurs phases. La particularité de l’ISL8273M est certainement liée à son faible encombrement. Il est en effet encapsulé dans un boîtier HDA (High Density Array) propriétaire, à performances thermiques ≥ Le dernier module d’Intersil est supporté renforcées et faiblepar le logiciel PowerNavigator, afin d’en simplifier ment inductif, dont la configuration et la supervision.
Journée dédiée aux solutions de mesures temporelles Les experts de Rohde & Schwarz France vous invitent à un séminaire gratuit sur le thème des solutions de mesures temporelles le mardi 17 Novembre 2015 dans ses locaux à Meudon-La-Forêt.
les dimensions sont de 18x23x7,5mm. Ce qui, selon la société, se traduit par une densité de puissance inédite pour un produit de cette catégorie. Le brochage est compatible broche à broche avec celui de son aîné ISL8272M de 50A. La configuration du module, la surveillance des paramètres et les fonctions de télémétrie sont des tâches simplifiées, dans la mesure où elles sont prises en charge par l’interface graphique utilisateur PowerNavigator. Par quantité de 1 000 pièces, l’ISL8273M est disponible au prix unitaire de 69$, Une carte d’évaluation est également proposée à 89$. PHILIPPE CORVISIER
Mardi 17 Novembre 2015 Déjeuner offert Rohde & Schwarz France à Meudon-La-Forêt 8h30 - 17h30
Au programme : ❙ Exposés* des dernières technologies et solutions liées à la précision et à l’intégrité des mesures. ❙ Découverte en avant-première d’une toute nouvelle gamme d’oscilloscopes. ❙ Un tirage au sort, au terme de cette journée, permettra à l’un des participants de gagner un oscilloscope**. Inscrivez-vous sur : www.rohde-schwarz.fr/fr/presse_evenements/evenements ou scannez le QRCode : www.rohde-schwarz.fr 01 41 36 10 00
VENEZ NOMBREUX ! *
Certaines présentations seront faites en anglais Règlement du concours disponible sur simple demande
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ACTUALITÉ
CIRCUITS INTÉGRÉS
XILINX LIVRE SES PREMIERS SYSTÈMES SUR UNE PUCE EN FINFET 16 nm En légère avance sur son planning prévisionnel, Xilinx vient de livrer ses premiers FPGA à processeur embarqué UltraScale+ fabriqués dans la technologie FinFET 16nm 16FF+ du fondeur taïwanais TSMC. Ces circuits sont notamment destinés aux systèmes de vision embarqués, d'aide à la conduite et de communication. Ils intègrent des cœurs 64 bits Cortex-A53 et 32 bits Cortex-R5 ainsi qu'un moteur graphique Mali-400 d’ARM. Leur échantillonnage général est prévu pour le premier trimestre 2016. F.R. CIRCUITS INTÉGRÉS
ST ADOPTE LES CŒURS ARMV8-R POUR L’AUTOMOBILE STMicroelectronics a acquis la licence relative à l'architecture de processeurs 32 bits pour applications automobiles ARMv8-R d'ARM. Cette architecture permet par exemple de combiner différents systèmes d’exploitation, applications et tâches temps réel sur un seul processeur. Elle sera déployée dans des microcontrôleurs multicœurs pour systèmes de sécurité automobile en temps réel, ainsi que dans des systèmes industriels –autant d'applications pour lesquelles le fabricant franco-italien utilisait plutôt des cœurs Power jusqu'à présent. F.R. CIRCUITS INTÉGRÉS
AMD MET L’ACCENT SUR LES PROCESSEURS COMMERCIAUX AMD lance les processeurs PRO A-Series, destinés aux ordinateurs fixes et portables professionnels et préalablement connus sous le nom de code Carrizo PRO. La gamme s'étend du PRO A6-8500B (2 cœurs CPU à 3 GHz et 4 cœurs GPU R5, 1 Mo de cache L2, consommation de 12 W à 15 W) au PRO A12-8800B (4 cœurs CPU à 3,4 GHz et 8 cœurs GPU R7, 2 Mo de cache L2, consommation inférieure à 35 W). F.R.
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CIRCUITS INTÉGRÉS
Les thermocouples ont leur processeur dédié Microchip lance un circuit de traitement du signal optimisé pour manipuler les signaux émis par la majeure partie des thermocouples standard.
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a mesure de température demeure une tâche ardue en microélectronique. Si des capteurs intégrés sur silicium permettent, avec une précision satisfaisante (typiquement ±1 °C), de connaître la température dans les plages usuelles de fonctionnement des circuits intégrés, la mesure devient vite problématique dès que l’on s’écarte de ces plages. Les températures extrêmes auxquelles peuvent être confrontés des systèmes industriels, automobiles ou même électroménagers imposent l’utilisation de capteurs plus capricieux, souvent des thermocouples aux réponses non linéaires et aux spécifications très variées. L’exploitation de leurs signaux exige alors un traitement du signal spécifique, paramétré au coup par coup. C’est pour répondre à ces besoins que Microchip lance aujourd’hui le MCP9600, un circuit de traitement du signal optimisé pour gérer un grand nombre de types de thermocouples standard, en l’occurrence les variantes K, J, T, N, S, E, B et R. «C’est le premier système sur une puce de ce genre sur le marché, et il offre à l’utilisateur une solution complète et plug and play qui accélère la conception du système», estime Bryan J. Liddiard, vice-président de Microchip chargé du marketing pour la division Circuits analogiques et interfaces.
Correction d’erreur et filtrage numérique inclus Le MCP9600 intègre tout d’abord un étage de gain analogique et un convertisseur analogique-numérique deltasigma 18 bits qui mesurent et
Microchip
EN BREF
COMPOSANTS
≥ Ce circuit combine un frontal analogique de précision, un convertisseur A/N 18 bits et un moteur mathématique préprogrammé en fonction des principales familles de thermocouples de l’industrie microcontrôleur sécurisé, la fonction NFC devrait selon iSuppli être embarquée dans 13% des téléphones portables d’ici trois ans.
numérisent la tension du thermocouple. Il applique ensuite une correction d’erreur et un filtrage numérique IIR (Infinite Impulse Response) adaptés au type de thermocouple concerné et réduisant les perturbations du système (bruit, émissions électromagnétiques).
Seuils, résolution et rapidité programmables La configuration du circuit est assurée via son port série I²C (sur lequel sont chainables jusqu’à huit circuits). Cette configurabilité permet également de programmer les registres à hystérésis définissant les seuils d’alerte (jusqu’à quatre possibles), ce qui permet de surveiller la température d’un système sans solliciter le processeur principal du système en continu. Elle agit enfin sur le compromis résolution/rapidité de la conversion de la température : le circuit requiert 300 ms pour une mesure sur 18 bits, 80 ms sur 16 bits, 20 ms sur 14 bits et 5 ms sur 12 bits. Le MCP9600 prend également en charge la
compensation de jonction froide, c’est-à-dire la température de référence de la jonction du thermocouple à partir de laquelle s’effectue la mesure (*). La précision typique est de ± 1,5 °C entre -40 °C et +125 °C, et ± 1 °C entre 0 °C et 85 °C. La consommation du MCP9600, elle, reste sage : 500 µA en mode actif, 2 µA en veille. Le circuit est encapsulé dans un boîtier miniature mQFN de 5 x 5 mm et vendu 3,54 $ pièce par quantité de 5 000. Microchip propose également une carte d’évaluation référencée ADM00665, vendue 65 $, et comprenant le MCP9600, un thermocouple de type K, une interface USB et un logiciel d’exploitation à interface graphique. FRÉDÉRIC RÉMOND (*) Un thermocouple comprend deux métaux différents réunis à une extrémité (la jonction chaude, placée au point de mesure) et présentant entre eux, à l’autre extrémité (la jonction froide) une différence de tension dépendant de la température, généralement quelques µV/°C seulement.
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EMBARQUÉ
ACTUALITÉ
INNOVATION
Cap’Tronic remet ses trophées La 9e édition des Trophées Cap’Tronic, qui s’est déroulée le 21 septembre dernier à Paris, a récompensé les meilleures innovations mises en œuvre par des sociétés ayant été accompagnées par le programme Cap’Tronic.
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a 9e édition des Trophées Cap’Tronic s’est déroulée le 21 septembre dernier à la Cité Universitaire de Paris. Ces trophées récompensent les plus belles innovations de PME françaises accompagnées par le programme Cap’Tronic dont la vocation est d’aider les entreprises à améliorer leur compétitivité grâce à l’intégration de solutions électroniques
et de logiciels embarqués dans leurs produits. Les lauréats ont été désignés parmi plusieurs projets présélectionnés par un jury composé d’entrepreneurs, d’experts et d’acteurs de la presse spécialisée (dont la revue Electroniques). Quatre Trophées ont été remis dans les catégories «Produit à usage du grand public », «Industrie & services», «Santé
Catégorie PRODUIT À USAGE DU GRAND PUBLIC > QIVIVO - Nantes (44) Thermostat connecté intelligent Qivivo propose des solutions simples, efficaces et conviviales au grand public afin que celui-ci puisse reprendre le contrôle de son confort
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et de sa facture d’énergie. Ce thermostat connecté Intelligent, sans programmation, assure le pilotage automatique du chauffage adapté aux modes de vie du foyer, et même à la météo.
Catégorie INDUSTRIE & SERVICES > PARTNERING ROBOTICS
Cergy (95) ● Diya One, robot de service de purification d’air intérieur Partnering a lancé Diya One, un robot destiné à prendre soin des environnements intérieurs et du confort des occupants, notamment en purifiant l’air et en aidant à l’efficacité énergétique
ayant pris la décision d’engager le développement du produit concerné. A noter que lors de cette journée organisée conjointement par Cap’Tronic et la DGE, plusieurs tables rondes ont été dispensées sur la thématique : « Les objets connectés pour booster son business». Les 6 lauréats se trouvent ciPASCAL COUTANCE dessous.
CHOIX DU PUBLIC > CONNECTED CYCLE – Paris (75) Pédale connectée permettant de géolocaliser son vélo et de suivre ses performances sur une application smartphone Connected Cycle a développé la première pédale connectée permettant de transformer ●
n’importe quel vélo en vélo connecté. Cette pédale intelligente permet au cycliste de géolocaliser son vélo en temps réel et d’enregistrer automatiquement ses trajets, ses performances, ses calories consommées tout en étant autonome en énergie.
pour des bâtiments plus «intelligents». L’efficacité de son système de purification a été scientifiquement attestée par leCSTBet peutêtre complémentaire à d’autres systèmes de traitement de l’air. Cette plate-forme multitâche se déplace de façon autonome dans des espaces dynamiques de grande taille.
SANTÉ ET BIEN-ÊTRE
> PHYSIDIA Saint-Barthelemy-d’Anjou (49) ● S3, appareil d’hémodialyse quotidienne à domicile S3 est un appareil d’hémodialyse spécialement adapté pour
réaliser des séances d’hémodialyse quotidiennes (six séances par semaine), courtes (deux heures), hors centre spécialisé (à domicile ou en autodialyse).
Catégorie JEUNE ENTREPRISE > TERRADONA Aix-en-Provence (13) ● Cliiink - La consigne 2.0, solution innovante pour le tri des déchets Terradona propose à destination des communautés urbaines un produit innovant pour le tri
des déchets. La solution Cliiink, capable de qualifier et de quantifier les dépôts volontaires, se connecte aux conteneurs de tri existants et offre une large gamme de nouveaux services en récompensant les usagers: c’est la consigne 2.0.
PRIX SPÉCIAL DU JURY > DEVIALET – Paris (75) Phantom implosive sound center, produit audio connecté de très haute qualité Le Devialet Phantom est une nouvelle catégorie de produits audio, compatible avec des usages modernes
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de la musique (musique dématérialisée, musique en ligne, multi room…). Il vise un public amateur de musique, souvent technophile, cherchant à remplacer des systèmes audio encombrants par un produit compact, design, puissant, mais sans compromis sur le son.
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Premier sous-traitant en ile-de-france*
*à communiquer dans ce journal
Catégorie
et bien-être» et «Jeune entreprise». Un prix spécial du jury a également été décerné alors qu’une 6 e récompense est venue distinguer une innovation désignée par le vote du public présent. Rappelons que le concours des Trophées Cap’Tronic est ouvert à toutes les entreprises dont le projet a été accompagné par une expertise Cap’Tronic et
www.micronique.fr 13
ACTUALITÉ
EMBARQUÉ
AIDE AU DESIGN
Vague de kits de développement chez les distributeurs Pour faciliter la conception de matériels à destination de l’Internet des objets, Avnet et Arrow ont annoncé des kits architecturés autour de FPGA. Alors que RS Components élargit son offre Arduino.
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MicroBlaze, de la mémoire Sram DDR3 (256 mégaoctets), une interface Ethernet 10/100, des interrupteurs, des Led et des entrées analogiques. « La carte Arty est une plate-forme d’évaluation qui permet la conception d’une grande variété d’applications embarquées (systèmes opérant sous Linux, applications à microcontrôleurs…) », résume Evan Leal, directeur du marketing pour les cartes et les kits chez Xilinx.
Une carte Arrow à FPGA Max 10 d’Altera En support de la famille de FPGA SmartFusion2 de Microsemi, Avnet vient aussi de démarrer la commercialisation du Kick Start Development Kit, un kit peu onéreux (60 dollars) architecturé autour d’un FPGA SmartFusion2 de Microsemi – à processeur Cortex M3 d’ARM–, conçu pour faciliter le design de matériels de l’Internet des objets, La carte en question inclut un émulateur JTAG et une alimentation. Elle est dotée de capteurs (lumière, température et mouvement) ainsi que d’un module de communication Bluetooth basse consommation. Et elle s’interface aux cartes Arduino et Pmod. Arrow n’est pas en reste qui vient d’annoncer une carte d’évaluation Arrow architecturée autour d’un FPGA Max 10 d’Altera. Rappelons que les FPGA Max 10 à mémoire flash d’Altera reposent sur des cœurs de processeur Nios II ainsi que de la mémoire SDRam (8 Mo). Baptisée Deca, la carte en question inclut des circuits de traitement du signal Texas Instruments et quatre capteurs : un capteur de température et un
Avnet
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’Internet des objets est un m a r c h é p r o m e t t e u r. Aussi, les distributeurs de composants électroniques cherchent-ils à capter cette nouvelle manne en lançant sur le marché des kits de développement architecturés autour des FPGA et autres composants clés des fournisseurs dont ils détiennent les franchises. Avnet vient ainsi d’annoncer plusieurs de ces cartes. Le kit Onix-VU440 est architecturé autour d’un FPGA Xilinx Virtex UltraScale VU440 dont la capacité équivaut à 50 millions de portes logiques. Destiné à l’émulation d’Asic et à la mise au point rapide de prototypes à base d’Asic, il peut être utilisé de trois façons différentes: de façon autonome ; en tant que carte auxiliaire connectée à une carte mère selon le standard PCIe; et en tant que carte mezzanine d’une carte hôte. La carte Onix-VU440 présente un grand éventail de connexions et interfaçages: emplacements pour extensions FMC, embases pour mémoires DDR4 SODIMM, interface au format PCIe Gen3 à 8 voies et transmetteurs série GTH à 16 Gbit/s. Outre la carte architecturée autour du FPGA Virtex UltraScale VU440, le kit inclut un logiciel de gestion permettant la programmation de mémoires flash, d’oscillateurs et de PLL, des câbles USB et une alimentation 12V. De façon similaire, Avnet annonce la commercialisation d’un kit d’aide à la conception de matériels électroniques bâti autour de FPGA de la famille Artix 7 de Xilinx. Baptisé Arty, ce kit est prévu pour s’interfacer aux cartes Arduino et aux modules Pmods de Digilent. Il inclut un cœur de processeur
≥ Avnet vient d’annoncer la commercialisation de plusieurs kits de développement à base de FPGA. Notamment le kit Onix-VU440 architecturé autour d’un FPGA Xilinx Virtex UltraScale VU440.
capteur d’humidité TI (HDC 1000), un capteur de proximité Silicon Laboratories et un accéléromètre STMicroelectronics. Arrow indique que pour le développement de cette carte, il a collaboré avec Altera, Texas Instruments, Silicon Labs, Micron, Molex et Cypress.
Une mini-carte Arduino pour l’internet des objets Les cartes Arduino sont aussi très prisées des designers de matériels à destination de l’Internet des objets. Dans ce registre, RS Components, distributeur spécialiste de la vente par Internet et par catalogue, vient d’annoncer la commercialisation de la Yun Mini d’Arduino qui est une version miniaturisée de la carte Yun. Comme cette dernière, la Yun Mini est destinée à des applications fonctionnant sous Linux et qui communiquent par liaison Wi-Fi. La Yun Mini occupe une surface de 71,1 x 22,9 mm,
deux fois moindre que la Yun (68,6x53,3mm). Et elle ne pèse que 16 grammes contre 32 grammes pour la Yun. Comme son aînée, la Yun Mini est équipée du microcontrôleur 8bits ATmega32u4 d’Atmel et du système sur une puce (SOC) Qualcomm Atheros AR9331. Elle fonctionne sous Linino qui est une version de Linux. Elle est dotée de 14 entrées/sorties numériques, de 7 entrées/sorties PWM (Pulse Width Modulation) et de 12 entrées analogiques. Peu de temps auparavant, RS Components avait annoncé la mise à disposition des utilisateurs de la plateforme Arduino Pro, une autre évolution de la carte Arduino Uno architecturée autour d’un microcontrôleur Atmel SAM D21 cadencé à 48MHz – qui intègre un cœur 32 bits ARM Cortex-M0+. Elle comprend également 256Ko de mémoire flash et 32Ko de SRam. DIDIER GIRAULT
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