MARCHÉ
ENQUÊTE
MARCHÉ
L’éclairage connecté, un marché en croissance
IoT : la standardisation en marche
Le beacon, nouvel ami des boutiques
LE MENSUEL DES CONVERGENCES IT
N°291 DÉCEMBRE 2016 - JANVIER 2017
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Les outils pour être aussi efficace à la maison qu’au bureau
INTERVIEW
NOUVEAUX PRODUITS NOUV
Nicolas Aubé,
Go Google Jamboard Jam
président de Celeste
Huawei Mate 9
Passez à la fibre optique sur un réseau national dédié aux entreprises
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ÉDITORIAL
Une publication de TĂŠlĂŠcom Presse, 23 bis, rue Danjou $QWNQIPG $KNNCPEQWTV TĂŠl. 01 75 60 28 40 5 C T N CW ECRKVCN FG Ĺ&#x; GWTQU Siège social 23 bis, rue Danjou 92100 Boulogne Billancourt N° de commission paritaire 1021 T 84383 Directeur de la publication Marc Laufer Directeur gĂŠnĂŠral Pierre Sacksteder R ÉDAC T ION Éditeur DĂŠlĂŠguĂŠ StĂŠphane Demazure sdemazure@newsco.fr RĂŠdacteur en chef adjoint Thomas Pagbe TĂŠl. Çž Çž Çž thomas.pagbe@jdt.fr Ont collaborĂŠ Ă ce numĂŠro Pierre Mangin, Émile Marzolf, Edmond Arcay, StĂŠphane Miekisiak, Jim Wallace, Patrick BrĂŠbion, Iris Hatzfeld, Jean Berthelot, Jean-Pierre Soulès, Eliot Smith, MM, et Christophe Dutheil CrĂŠation graphique Bertrand Grousset PUBLICITÉ NEWSCO RÉGIE Directeur gĂŠnĂŠral Pierre Sacksteder Directrice du dĂŠveloppement commercial Anna Seifert aseifert@newsco.fr Directeur de publicitĂŠ /KIWGNÇž/CVQ mmato@newscoregie.fr TĂŠl. +33(0)1 41 58 58 23 Directeur de clientèle Bernard Bibas bbibas@newscoregie.fr TĂŠl. +33(0)1 78 16 13 00 TĂŠl. +33(0) 6 16 37 83 24 Directeur de clientèle Florian Picard fpicard@newscoregie.fr TĂŠl +33(0)1 41 58 59 22 Administration des ventes & publicitĂŠ Sylvia Besse TĂŠl. Çž Çž sbesse@newscoregie.fr ABONNEMENTS Responsable des abonnements Virginie Poiron /CKNÇž abojdt@newsco.fr Le Journal des TĂŠlĂŠcoms 23 bis, rue Danjou, $QWNQIPG $KNNCPEQWTV +ORTGUUKQPÇžIapca - 83 Toulon /GPUWGN Ţ ème annĂŠe 2TKZÇžFWÇžPo ǞŚǞ66% #DQPPGOGPVÇž ÇžCP ǞŚ 66% Ce numĂŠro contient une brochure Bearing Point de 36 pages.
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Travailler chez soi
e mardi et le jeudi, Philippe travaille de chez lui . Encore relativement rare il y a quelques annÊes, le travail depuis le domicile ou home office gagne peu à peu du terrain dans les entreprises françaises. Lors d’une discussion rÊcente, un patron avouait qu’il n’avait proposÊ le travail à domicile que sous la pression de ses responsables amÊricains. Loin de correspondre à l’ensemble des entreprises, cet exemple illustre cependant bien les rÊticences de certains dirigeants à voir leurs salariÊs travailler hors de l’entreprise, donc sans contrôle direct des responsables sur leur activitÊ. Pourtant, avec l’Êvolution des outils technologiques, travailler depuis son salon ou sa salle à manger est devenu aisÊ. Une oreillette, une bonne connexion internet et un ordinateur constituent dÊsormais l’arsenal du salariÊ qui poursuit son activitÊ hors du bureau. La sÊcuritÊ n’est par ailleurs plus vraiment un souci non plus. Le cloud, et plus prÊcisÊment les solutions SaaS, fournissent un accès sÊcurisÊ aux informations nÊcessaires. En outre, les solutions de communications unifiÊes permettent dÊsormais d’Êchanger et de collaborer avec les collègues sans aucun souci. Ces solutions embarquent, par ailleurs, des briques prÊsentielles qui permettent de s’assurer qu’un salariÊ est bien disponible. Une fois de plus, la balle est dans le camp des patrons.
Thomas Pagbe RĂŠdacteur en chef adjoint
dernière heure Onoff, l’application crÊÊe par l’ancien champion du monde de roller Taïg Khris, offre
dÊsormais la possibilitÊ de rÊaliser la portabilitÊ des numÊros français. En clair, voyageurs et expatriÊs pourront conserver leurs numÊros nationaux d’origine. UtilisÊe par 5 millions de personnes, d’après des chiffres de l’Êditeur, l’application permet à l’origine d’Êmuler un numÊro de tÊlÊphone mobile supplÊmentaire utilisable dans le cadre personnel et professionnel. Onoff vient rÊcemment de signer un contrat commercial avec Oreedo, une entreprise de tÊlÊcommunications qatarie.
L’entreprise lyonnaise Glowbl lance une dÊclinaison à destination des entreprises de sa solution
de visioconfÊrence collaborative. Conçu
pour rÊpondre aux besoins des petites et moyennes entreprises, le service repose sur un abonnement mensuel accessible : 4,90 euros par mois hors taxes et par utilisateur. Le service permet de crÊer des salles de rÊunions virtuelles personnalisables appelÊes LiveStages. Accessible uniquement depuis Internet, l’offre entreprises de cette plateforme rÊpond Êgalement aux impÊratifs actuels d’ergonomie et de facilitÊ d’utilisation.
Viadeo est placĂŠ en redressement judiciaire pour une pĂŠriode de trois mois. Le rĂŠseau social
français à destination des professionnels, en grande difficultÊ depuis plusieurs mois, ne parvient pas à remonter la pente. Le concurrent de LinkedIn,
a, lors d’un changement de p-dg, dÊcidÊ de revoir ses ambitions à la baisse en se concentrant, non plus sur le monde entier, mais uniquement sur le territoire français. Le rÊseau social français n’a jamais vraiment ÊtÊ en mesure de faire de l’ombre au gÊant amÊricain, rachetÊ, il y a quelques mois, par l’Êditeur amÊricain Microsoft.
Qualcomm vient de prÊsenter New Radio, un système destinÊ à Êvaluer le partage de frÊquences en 5G. Le
prototype du groupe amÊricain doit permettre aux industriels de tester des technologies de partages de frÊquence sur les rÊseaux mobiles de 5ème gÊnÊration. De plus, New Radio se prÊsente Êgalement comme un outil supplÊmentaire destinÊ à faciliter la normalisation de la 5G.
ǞǞ&Ȏ%'/$4' ,#08+'4 ǞǞLE JOURNAL DES TÉLÉCOMSǞǞ3
SOMMAIRE
24
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point marchĂŠ 24 Systèmes d’Êclairage LED connectĂŠs : quelles opportunitĂŠs “businessâ€? ? point marchĂŠ 26 Beacon : l’outil de localisation universel point marchĂŠ 30 Communications unifiĂŠes et micro-casque au service du Home Office 4ǞǞLE JOURNAL DES TÉLÉCOMSǞǞ&ČŽ%'/$4' ,#08+'4
actualitÊs INFRASTRUCTURE 6 Broadcom avale l’activitÊ stockage de Brocade OPÉRATEUR 8 Vitis, un opÊrateur spÊcialisÊ dans les RIP +056#..#6'745 +06Ȏ)4#6'745 9 Atos et Siemens renforcent leur alliance ÉQUIPEMENTS 10 Les mobiles du chinois Meizu disponibles chez Auchan SERVICES 14 Communications unifiÊes : Avaya sur tous les fronts
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34 &+564+$76+10 15 Les ÂŤ corners Âť sont Ă l'honneur 16 REPĂˆRES
interview 18 Nicolas AubĂŠ, prĂŠsident de Celeste
enquĂŞte
ÂŤ La concurrence entre les rĂŠseaux fera baisser les prix Âť
34 Composants IoT : place Ă la standardisation 40 64+$70'5 44 NOMINATIONS
portrait
23 David Charles, p-dg de Prixtel www.jdt.fr
nouveaux produits 49 Huawei Mate 9 ǞǞ&Ȏ%'/$4' ,#08+'4 ǞǞLE JOURNAL DES TÉLÉCOMSǞǞ5
ACTUALITÉS INFRASTRUCTURES
BRĂˆVES Sanef telecom va relier Paris Ă Bruxelles Sanef Telecom regarde FW EČłVČŠ FG NC $GNIKSWG L’opĂŠrateur tĂŠlĂŠcom, filiale du concessionnaire d’autoroutes, va inaugurer une liaison en fibre optique entre Paris et $TWZGNNGU k C’est un changement de stratĂŠgie et une nouvelle impulsion Âť, explique ,GCP /KEJGN .QGD FKTGEVGWT commercial de Sanef Telecom. kÇžIl y avait des demandes d’entreprises financières qui souhaitaient une liaison directe, de manière Ă rĂŠduire la latence Âť. Cette infrastructure doit ĂŞtre dĂŠveloppĂŠe, notamment, en coopĂŠration avec Sofico, une sociĂŠtĂŠ de gestion d’autoroute et d’infrastructure belge. L’entreprise belge a dĂŠjĂ FČŠRNQ[ČŠ MO FG HKDTG &G UQP cĂ´tĂŠ, Sanef telecom s’apprĂŞte Č KPUVCNNGT MO FG HKDTG optique. Sanef telecom planche ĂŠgalement sur d’autres scĂŠnarii. k L’idĂŠe d’aller vers Francfort pourrait ĂŞtre envisagĂŠe, glisse ,GCP /KEJGN .QGD Cependant, aujourd’hui, nous rĂŠflĂŠchissons surtout Ă nous rapprocher des frontières Âť.
De l’intelligence CTVKƒEKGNNG UWT les rÊseaux
0QMKC WVKNKUG FČŠUQTOCKU NG kÇžOCEJKPG NGCTPKPIÇžz Ţ la capacitĂŠ des ordinateurs Č CRRTGPFTG RCT GWZ OČŞOGU pour amĂŠliorer l’intelligence des rĂŠseaux. Les algorithmes FČŠXGNQRRČŠU RCT 0QMKC $GNN .CDU doivent Ă terme amĂŠliorer la dĂŠtection de pannes, rĂŠsoudre plus aisĂŠment les soucis des abonnĂŠs. L’une des solutions de l’Êquipementier scandinave, 0QMKC /QVKXG %#. GUV capable de mettre en corrĂŠlation automatiquement des appels vers le support technique et des actions d’autogestion du rĂŠseau. 0QMKC /QVKXG 5/2 WPG solution de l’Êquipementier, utilise elle aussi le machine learning pour rĂŠsoudre plus rapidement les soucis dus Ă la facturation.
Broadcom avale l’activitÊ stockage de Brocade RACHAT
Broadcom Limited souhaite acquÊrir Brocade Communications Systems pour n’en garder que la branche rÊseau de stockage d’entreprise.
B
roadcom Limited jette son dÊvolu sur Brocade Com mu nicat ions Systems, un expert des solutions de connectivitÊ SAN et FAN pour centres de donnÊes. Le spÊcialiste des semi-conducteurs s’apprête à mettre sur la table la somme de 5,9 milliards de dollars. Si le troisième plus grand fabricant de semi-conducteurs des États-Unis, nÊ de la fusion entre Avago Technologies et Broadcom en 2015, a dÊcidÊ d’avaler Brocade d’une seule bouchÊe, c’est pour mieux revendre les activitÊs qui ne l’intÊressent pas.  L’acquisition de Brocade est similaire à celles de LSI Corp, Emulex et PLX, pour lesquelles l’entreprise a stratÊgiquement ciblÊ des technologies prÊcises , explique un analyste d’IDC Insights. Aussi, l’acquÊreur a d’emblÊe annoncÊ vouloir n’en conserver que l’activitÊ FC SAN (Fibre Channel Storage Area Network), et se dÊbarrasser de l’activitÊ rÊseau IP, dont le plus gros avait ÊtÊ construit par Brocade en mai 2016 avec le rachat de Ruckus Wireless. Jointes par la rÊdaction, les deux entreprises n’ont pas souhaitÊ communiquer davantage sur l’opÊration. Selon la note aux actionnaires, elle devrait permettre  le renforcement de la position [de Broadcom] dans les datacenters  et  l’Êlargissement de l’offre en termes de stockage . D’après les prÊvisions de Broadcom, l’intÊgration du FC SAN de Brocade devrait presque doubler la part de son activitÊ de stockage, passant de 14% à 22% de
ǞǞLE JOURNAL DES TÉLÉCOMSǞǞ&Ȏ%'/$4' ,#08+'4
$TQCFEQO OGV RTȨU FG OKNNKCTFU de dollars sur la table pour CESWȊTKT $TQECFG
son chiffre d’affaires. NÊanmoins, selon les prÊvisions du cabinet IDC, le marchÊ du FC SAN est atone, voire dÊclinant du fait de la montÊe en puissance du cloud. En atteste le recul de 2% de la branche SAN de Brocade en 2015.  Cette opÊration relève plus d’une volontÊ de renforcer son cœur de mÊtier (les rÊseaux de stockage) que d’une tactique de dÊveloppement Êconomique vers le cloud , en conclut le cabinet IDC. Le fabricant de semiconducteurs s’Êtait dÊjà sÊparÊ de son activitÊ IoT en juillet dernier. RECOUVREMENT DES ACTIVITÉS  Après la finalisation du rachat de Ruckus, nous Êtions confiants
dans notre stratÊgie et notre Êquipe. Nous ne cherchions pas à vendre , commence le p-dg de Brocade, Lloyd Carney, dans une lettre pour justifier l’opÊration, mais  lorsque Broadcom nous a approchÊavec une offre imbattable, nous nous devions de l’examiner . Quant à l’abandon de la branche RÊseau IP, Lloyd Carney l’impute au  chevauchement concurrentiel avec certains des plus gros clients de Broadcom . Et pour cause, l’ambition de l’entreprise reste, selon son p-dg Hock Tan, de vendre des semi-conducteurs aux OEM (fabricants d’Êquipement d’origine), et non pas de se positionner en tant que tel, ce qui crÊerait inÊvitablement  un conf lit d’intÊrêts avec ses plus gros clients , conclut Mark Hung, analyste en chef chez Gartner. L’objectif, c’est plutôt de rattraper son rival Qualcomm, qui, dans la plus grosse transaction de l’industrie des semi-conducteurs, a mis la main en octobre 2016 sur le fabricant NXP après que ce dernier a lui-même avalÊ Freescale Semiconduc tor au dÊbut de l’annÊe 2015. Q ÉMILE MARZOLF
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ACTUALITÉS OPÉRATEURS
BRĂˆVES Cdiscount lance un forfait mobile Ă 2 euros Connu surtout pour son activitĂŠ de distributeur de produits ĂŠlectroniques grand public en ligne, Cdiscount entre sur le marchĂŠ très concurrentiel de la tĂŠlĂŠphonie mobile. L’entreprise, qui se prĂŠsente comme un fournisseur de service tĂŠlĂŠcom et non pas comme un opĂŠrateur, lance une offre mobile Ă 2 euros, assortie d’options. L’abonnement, sans GPICIGOGPV EQORTGPF minutes de communication voix, 5/5 QW //5 GV /Q /Q[GPPCPV GWTQU RQWT WP IQFGV Ĺ&#x;)Q FG FQPPČŠGU GV GWTQU RQWT NC XQKZ CKPUK que les messages illimitĂŠs, le forfait atteindrait un total FG GWTQU UQOOG SWK NG RNCEG en concurrence directe avec les produits les plus abordables proposĂŠs par les opĂŠrateurs concurrents.
Amende de 80 millions d’euros pour Altice Le groupe Altice s’est vu condamnÊ à payer une amende FG OKNNKQPU FŌGWTQU RQWT rÊalisation anticipÊe de ses rapprochements avec SFR
HKNKCNG F #NVKEG VQWV EQOOG NG ,QWTPCN FGU VČŠNČŠEQOU GV 8KTIKP /QDKNG GP 7PG UCPEVKQP FĹŚWPG CORNGWT KPČŠFKVG (KP 0WOGTKECDNG #NVKEG RTGPCKV le contrĂ´le de SFR et d’Omea 6GNGEQO 8KTIKP /QDKNG %CUKPQ GVE 5QWOKUGU Č NĹŚ#WVQTKVČŠ FG la concurrence, ces opĂŠrations de concentration avaient ĂŠtĂŠ approuvĂŠes moyennant certains engagements en septembre GV QEVQDTG .G CXTKN le gendarme de la concurrence perquisitionnait les locaux de Numericable, SFR et Virgin Mobile. Cette opĂŠration a contribuĂŠ Ă renforcer les doutes du gendarme de la concurrence. Dans sa dĂŠcision finale, l’AutoritĂŠ reproche Ă Altice une intervention prĂŠcoce dans la gestion opĂŠrationnelle des deux opĂŠrateurs et des ĂŠchanges d’informations stratĂŠgiques survenus avant son accord.
Vitis, un opĂŠrateur spĂŠcialisĂŠ dans les RIP INTERNET
Issu d’un partenariat entre Netgem, la Caisse des DÊpots et le groupe OcÊinde, Vitis se prÊsente comme un opÊrateur spÊcialisÊ dans les rÊseaux d’initiative publique. Les services de Vitis seront commercialisÊs dans les RIP.
L
es RÊseaux d’initiative publique accueillent un nouveau venu : Vitis. Ce nouvel acteur, derrière lequel se cache Netgem, la Caisse des DÊpôts et le groupe OcÊinde, lance une offre triple play en direction des zones rurales. L’offre de ce nouvel opÊrateur n’a pas ÊtÊ conçue ex-nihilo.  Le groupe Netgem avait dÊveloppÊ une activitÊ sous la marque Videofutur, la box videofutur. Cette offre se connectait à n’importe quel fournisseur d’accès internet , explique Mathias Hautefort, prÊsident de Vitis.  Lorsque nous avons vu le
EXPANSION
nombre de prises très haut dÊbit en construction et les millions de prises à venir, nous avons vu qu’une offre de qualitÊ avec du contenu pouvait trouver sa place . TestÊe avec succès dans l’Essonne (91) et la Seine-etMarne (77), l’offre est dÊsormais lancÊe dans l’ensemble des rÊseaux d’initiative publique. &' 2Ȏ0Ȏ64#6+10 Dans les faits, l’arrivÊe de Vitis a tout du bon calcul. Depuis leur lancement, les RIP Êprouvent les plus grandes difficultÊs à faire venir des opÊrateurs de services sur leurs rÊseaux. Les opÊra-
teurs locaux, bien trop petits, ne disposent pas de la force de frappe d’Orange, de Free ou de SFR (filiale d’Altice, comme le Journal des tÊlÊcoms, ndlr). Vitis compte sur ce relatif vide pour imposer une offre simple, bâtie autour d’un seul forfait : une offre triple play à 39,90 euros. Pour donner de l’Êlan à son service, l’opÊrateur propose entre un et trois mois de gratuitÊ et, surtout, la gratuitÊ du raccordement à la fibre ainsi que l’activation, deux ÊlÊments qui peuvent constituer des freins pour des particuliers. L’offre en elle-même comprend, en plus de l’accès internet, de la tÊlÊphonie et de la tÊlÊvision, un accès SVOD (vidÊo à la demande par abonnement) ainsi qu’un accès à un catalogue VOD.  Cette offre est faite pour tirer parti du meilleur du THD , assure le responsable. Fort, pour le moment, de 150 000 abonnÊs, Vitis -qui se refuse à communiquer sur ses ambitions en termes de souscription- espère atteindre un taux de pÊnÊtration de 10% dans les RIP. Q 6*1/#5 2#)$'
Hipcom se dĂŠveloppe en PACA
Hipcom s’agrandit. L’opÊrateur, en pleine phase de croissance, s’implante dans la rÊgion Paca. Une nouvelle agence va être crÊÊe dans le dÊpartement du Var. Hipcom entend tirer avantage du fort dÊveloppement Êconomique de la rÊgion. Pour l’opÊrateur, cette progression confirme la soliditÊ des choix stratÊgiques validÊs quelques annÊes auparavant.  Lors de la crÊation de notre entreprise, il y a onze ans, nous faisions de la prÊsÊlection de centrex , explique Guillaume Masui, prÊsident et fondateur de l’entreprise.  Au dÊbut, dans
8ǞǞLE JOURNAL DES TÉLÉCOMSǞǞ&Ȏ%'/$4' ,#08+'4
Guillaume Masui, prĂŠsident GVÇžHQPFCVGWT FG *KREQO
notre catalogue, il y avait du Cegetel, du Tele2, etc. Pour un professionnel, s’y retrouver pouvait être compliquÊ. Finalement, nous nous sommes dit que simplifier les tÊlÊcoms pouvait
être une bonne idÊe . Après s’être positionnÊ sur les offres mobiles et la marque blanche, l’entreprise s’est dotÊe d’un service voix. Plus tard, l’offre a ÊtÊ complÊtÊe via l’acquisition d’un spÊcialiste de la sauvegarde externe. PrÊsente, jusqu’ici, sur le quart sud-est du pays, Hipcom amÊliore peu à peu sa couverture du territoire. En ce sens, la rÊgion Paca ne semble être qu’une Êtape pour une entreprise qui se verrait bien prÊsente à l’Êchelle nationale.  En 2022, nous voulons couvrir une grosse partie du territoire , assure Guillaume Masui. Q TP
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INSTALLATEURS-INTÉGRATEURS
Atos et Siemens renforcent leur alliance
BRĂˆVES
PARTENARIAT
Alliance-Com va distribuer Snom
Atos prolonge son partenariat avec Siemens. Les deux entreprises injectent 80 millions d’euros dans leur fonds commun le portant ainsi à 230 millions d’euros. profit de notre alliance stratÊgique dans les annÊes à venir , a dÊclarÊ Thierry Breton, prÊsidentdirecteur gÊnÊral d’Atos, citÊ dans un communiquÊ de presse.  L’Alliance a donnÊ lieu à des prises de commandes 6JKGTT[ $TGVQP NG RCVTQP FŌ#NVQU conjointes et a tos et Siemens ren- suscitÊ de nombreuses innovations. forcent leur collabo- Elle a Êgalement contribuÊ à amÊration, un partena- liorer le retour sur investissement riat entamÊ en 2011. des actionnaires. Nous sommes L’entreprise de service numÊrique par ailleurs heureux qu’Atos soit (ESN) française et le gÊant des un partenaire clÊ de notre Êcosystechnologies allemand cimentent tème de plateforme de cloud indusleur alliance stratÊgique en aug- triel MindSphere , a indiquÊ de mentant de 80 millions d’euros son côtÊ Roland Busch, membre leur fonds commun d’investisse- du Directoire de Siemens AG et ments. L’injection de cette nou- membre du Conseil d’adminisvelle dose d’argent frais porte le tration d’Atos. fonds à 230 millions.  Nous entrons à prÊsent dans NOUVEAUX HORIZONS une nouvelle phase de notre coo- COMMERCIAUX pÊration digitale, et je suis persuadÊ Jusqu’ici, l’alliance entre les deux que nos clients tireront encore plus entreprises semble avoir portÊ
A
ACQUISITION
Nomios bat pavillon hollandais
La concentration se poursuit dans le monde des intÊgrateurs. Infradata, un intÊgrateur hollandais, vient de mettre la main sur le français Nomios. Le montant de l’opÊration est restÊ confidentiel. Cette acquisition clôt un long chapitre pour Nomios. Le spÊcialiste de la cybersÊcuritÊ et des rÊseaux Êtait à la recherche d’un nouveau partenaire depuis plusieurs mois. Le groupe hollandais renforce lui significativement son chiffre d’affaires. En 2015, Nomios a enregistrÊ un chiffre d’affaires lÊgèrement supÊrieur à 31 millions d’euros. L’entreprise
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ses fruits. En octobre dernier, les deux groupes se fÊlicitaient du montant des prises de commandes – 1,7 Mds d’euros- rÊalisÊes. Cette nouvelle manne va permettre aux deux entreprises d’explorer de nouveaux horizons commerciaux dans la cybersÊcuritÊ, l’analyse de donnÊes et l’Internet des objets. Au cours de ces derniers mois, le groupe français avait dÊjà montrÊ tout l’intÊrêt qu’il Êprouvait pour ces diffÊrents sujets. En matière de cybersÊcuritÊ, Atos a, ces dernières annÊes, multipliÊ les initiatives. Le rachat de Bull, survenu en 2014, permettait dÊjà à l’ESN française de renforcer considÊrablement ses positions dans la cybersÊcuritÊ. Comme le rappelle l’Usine Digitale, Siemens a Êgalement investi dans la transformation numÊrique. Le groupe allemand s’est, au cours de ces derniers mois, concentrÊ sur le logiciel et les services. Le lancement de Mindsphere, une plateforme de Cloud industriel en 2015, confirmait dÊjà les ambitions de l’entreprise. Q 6*1/#5 2#)$'
française devrait garder son nom, mais cependant, elle quit-
Le hollandais Infradata est prĂŠsent en Allemagne, en Pologne et en $GNIKSWG
tera ses bureaux actuels pour des locaux plus spacieux. Sur le plan stratÊgique, l’acquisition de Nomios permettra à Infradata de s’installer sur le territoire français et à renforcer sa prÊsence en Belgique, en Allemagne, en Pologne et au Royaume-Uni, autant de pays oÚ l’entreprise hollandaise est implantÊe. Nomios poursuivra son dÊveloppement en France et plus spÊcialement en rÊgion. En juin dernier, l’intÊgrateur français a ouvert une nouvelle agence à Lille. Nomios rÊalise dÊsormais un quart de son chiffre d’affaires en rÊgion. Q TP
Le fabricant de tĂŠlĂŠphones IP
TȊEGOOGPV TCEJGVȊ RCT 8VGEJ vient de signer un partenariat de distribution avec le rÊseau #NNKCPEG %QO .G FKUVTKDWVGWT espère, dans cette collaboration, rÊpondre aux attentes d’intÊgrateurs soucieux de proposer à leurs clients des solutions de tÊlÊphonie IP, notamment SIP. La technologie SIP, sans constituer un TC\ FG OCTȊG CHHKEJG WPG croissance constante depuis quelques annÊes. Fort d’une bonne implantation rÊgionale, le distributeur permettra à Snom de gagner en visibilitÊ. #NNKCPEG %QO HQWTPKTC RCT ailleurs, un accompagnement technique et commercial à l’ensemble de ses clients.
Un guide pour se protÊger de la fraude La fÊdÊration Eben publie une HKEJG FG k DQPPGU RTCVKSWGU z sur la fraude tÊlÊphonique. Ce flÊau, qui touche un nombre grandissant de structures publiques et privÊes chaque annÊe, entraÎne pour les victimes des frais de milliers d’euros. Dans le document, la fÊdÊration TCRRGNNG SWGNSWGU WPU FGU gestes essentiels pour Êviter une fraude. Les entreprises doivent, par exemple, modifier l’ensemble des mots de passe des Êquipements. Le serveur tÊlÊphonique doit être, quant à lui, isolÊ dans une salle dÊdiÊe avec un accès limitÊ à quelques personnes. Autre conseil, les entreprises doiventdiscuter avec leur intÊgrateur pour Êvaluer le bon niveau de service nÊcessaire par utilisateur. Les appels internationaux peuvent, par exemple, être limitÊs à quelques postes tÊlÊphoniques. La fiche contient bien sÝr d’autres conseils. À travers ce document, la fÊdÊration Eben rappelle aux entreprises qu’une infrastructure tÊlÊcom et IT se doit d’être protÊgÊe sous peine de voir des malfrats tirer parti des failles.
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