Systèmes de Paiement & Courrier de la monétique

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Nº 481-482 13 juin 2014

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30e année Plus d’info sur notre site www.publi-news.fr

au sommaire édito 1 • Le Courrier de la Monétique fusionne avec Systèmes de Paiement

interview 2 • Jean-Marie Dragon : « BNP Paribas veut accompagner la transformation des parcours d’achat »

actu 4 4 5 5

• Premiers paiements en bitcoin à Paris • Amazon transforme son compte-client en moyen de paiement • Visa et Mastercard vont créer une filiale russe • ING lance son porte-monnaie digital en Turquie

analyses 6 • Sans contact : 300 millions d’acheteurs mobiles en 2017 6 • Payer sur Facebook avec Quickcoin 6 • Pour le fisc allemand, les bitcoins sont imposables

éditorial Le Courrier de la Monétique fusionne avec Systèmes de Paiement N°594 Jeudi 13 mars 2014

30e année

édito

sommaire

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Top départ pour la carte resto

C’est un marché en voie de constitution en France. Suite à la publication du décret le 7 mars, le titre restaurant va rentrer dans l’ère électronique l’entretien à compter du 2 avril prochain. Une évolution inéviRégis Folbaum : table depuis le lancement de la carte Moneo Resto « L’interchange est le qui avait bousculer le secteur. Aujourd’hui face aux reflet de l’équité dans le nouveaux entrants – Moneo, bien sûr, mais également Resto Flash qui, financemen de son côté, dématérialise totalement son t de systèmes offre sur smartphone - , les quatre acteurs historiques du titre restaurant de paiement efficaces » (Edenred, Sodexo, Natixis, Chèque Déjeuner) affûtent leurs armes. Edenred a officialisé le lancement de la carte Ticket Restaurant, de même pour Chèque Déjeuner avec la carte éponyme et Natixis qui a baptisé son offre Apetiz. Du point industrie de vue de l’infrastructure technique, ces derniers ont décidé de se reAlliance autour de la NFC grouper au sein d’une société baptisée Conecs dont ils sont les actionnaires. La migration à la carte resto, elle-même, devrait prendre de 5 à 7 ans. Les rythmes peuvent être très différents d’un pays à l’autre. « En systèmes Belgique, au bout de 18 mois, nous en sommes à 40 % des titres qui ont migré vers la carte. En trois ans, en Italie, de paiement nous n’en sommes qu’à 12 % », remarquait récemment Jacques Stern, le MasterCard PDG d’Edenred. Une chose est li-News sûre : le décretlpermet ire du groupe Pu sebrenforce e mada o système h e b ddu en L a e t t rleecoexistence papier et du titre démaN°475-476 - 20 annéeAfrique térialisé. Cela devrait perdurer encore un .fr certain nombre plus d'info sur notre site www.publi-news Retrouvez d’années.

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vendredi 2 mai 2014

NUMÉRO AU SOMMAIRE DE CE

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tendances

e-commerce : la tablette

tactile et le smartphone er à migrer avant le 1 août 2014 encourage les retardataires LaureNT FajNkuCheN SEPA : Le Comité National SEPA gagnent du terrain appli pro Société Générale fait évoluer son Leetchi lance Leetchi Cash Resto Le groupe CM-CIC lance Monetico Apetiz carte la crée » Intertitres Natixis t du marché vers la dématérialisation : « 2014 est dédié à l'accompagnemen Stephan Dixmier, Natixis Intertitres PayTop 2014, année du développement pour d'un marché en construction Conférence 4 juin : mPOS, les enjeux

France

Europe

contact aux Pays-Bas ING inaugure son paiement sans la barre des 100 millions de livres par cartes sans contact dépassent Au Royaume-Uni, les dépenses mensuelles mobile Les Britanniques sont fans du paiement paiement mobile Les Allemands sont réfractaires au ses paiements à Swisscom La Banque Cantonale de Zurich confie

International

MasterPass fait son entrée en Nouvelle MasterCard va acquérir Pinpoint

Zélande

FRANCE MIGRATION SEPA

encourage les SEPA : Le Comité National SEPAer le 1 août 2014 retardataires à migrer avant d’éviter tout risque de rejet de Réuni le 30 avril 2014, le Comité National SEPA enregistre, à fin mars 2014, 93,47 % des virements et 90,62 % des prélèvements nationaux échangés sur les systèmes de paiement au format SEPA.

En outre, le traitement des se opérations de paiement poursuit de manière satisfaisante pour l’ensemble des

acteurs, comme le démontrent les taux de rejet très faibles des opérations SEPA qui demeurent à un niveau similaire à celui observé pour leurs la équivalents nationaux avant migration. « Il est primordial que les derniers retardataires - entreprises, associations, professions libérales, comadopartisans,… merçants, tent les moyens de paiement SEPA le plus tôt possible afin

leurs paiements, et notamment de non versement des salaires. Toute migration plus tardive les exposera à un rejet de leurs opérations dès la fin de la période de transition fixée au 1er août 2014, conformément au règlement eu», ropéen (UE) n° 248/2014 indique le Comité National le SEPA. Rappelons que depuis la début de l’année 2014,

Le groupe Publi-News annonce la fusion de ses deux lettres professionnelles dédiées aux paiements : Systèmes de Paiement et le Courrier de la Monétique. Le Courrier de la Monétique rejoint Systèmes de Paiement avec un rythme de parution désormais hebdomadaire. Les deux publications ainsi réunies délivreront un contenu pointu visant à analyser l’évolution du secteur des paiements. Publi-News propo-

sera à ses lecteurs à compter du 13 juin 2014 un vecteur d’information enrichi incluant toute l’actualité marketing, stratégique et technologique du marché des paiements f rançais et international ainsi que des interviews et des articles d’analyse sur un secteur en perpétuelle évolution. Le dernier exemple en date n’est autre que le lancement de Mobo par BNP Paribas, après une phase de test, qui confirme les potentialités du mPOS pour le marché des paiements (cf. interview de BNP Paribas). 1


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interview

Jean-Marie Dragon : «BNP Paribas veut accompagner la transformation des parcours d’achat» Jean-Marie Dragon, responsable de la monétique et des paiements innovants de BNP Paribas, s’exprime sur l’offre Mobo. Comment est né le projet Mobo ?

Jean-Marie Dragon : Le projet Mobo est né de la rencontre entre deux situations, à savoir les besoins clients comme en témoignent l’émergence de la solution Square aux Etats-Unis qui ne répond pas aux normes sécuritaires européennes, et un marché français riche en initiatives intéressantes. D’où notre volonté de nous positionner sur ce marché de façon opérationnelle, pour répondre aux besoins de nos clients commerçants en situation de mobilité. Comment fonctionne la solution ?

JM D : Mobo est une solution d’encaissement sur mobile qui fonctionne sur smartphone, tablette iOS et Android. Elle autorise le paiement par carte dans les conditions d’un TPE classique aux commerçants en situation de mobilité et peut également s’utiliser dans un environnement de caisse. Concrètement, l’application chargée dans la tablette possède les fonctions de caisse enregistreuse avec catalogue de produits, possibilité pour le client de choisir son mode de paiement et logique de TVA et de codes promotionnels appliqués à certains produits. Il s’agit d’une véritable valeur ajoutée pour le client commerçant qui peut ainsi

effectuer un reporting de ses ventes via ce dispositif. Il dispose en plus de l’adresse e-mail de son client à qui il a envoyé le ticket de paiement dématérialisé.

Avant d’avoir annoncé le lancement officiel de Mobo, BNP Paribas a pendant plusieurs mois testé la solution. Quels sont été les retours ? Quels freins et interrogations ont été identifiés sur le sujet mPOS ?

Quelle est la tarification appliquée ?

JM D : La série de tests a permis JM D : Le lecteur de carte coûte d’ajuster l’ergonomie d’utilisation, les 95 € HT. Cela s’ajoute à des com- conditions et les parcours clients. Les remontées des professionmissions négoLa commercialisation nels et des commerçants ciées en bilatéont été précieuses pour ral avec le client passe a 100% affiner le dispositif. Nous en fonction du par le réseau avons notamment enrepanier moyen gistré des retours positifs et de l’historique de sa relation avec BNP Paribas. Actuellement, nous du côté des taxis, pour qui Mobo effectuons une promotion de lance- répond à leurs attentes en termes de ment et proposons le lecteur à 45 € dispositif de paiement : un outil pas encombrant, simple et facile à utijusqu’au 19 juillet. liser. Les seules interrogations que nous avons enregistrées sont liées Le marché du mPOS est actuelleà une certaine appréhension sur les ment en éclosion dans l’Hexagone coûts ainsi que sur les aspects liés à mais reste pour l’instant une innola connectique. D’où l’importance de vation peu connue du grand public. l’accompagnement. Quels modes de commercialisation prévoyez-vous ? Avez-vous investi dans une formation des conseillers sur ce type de solution ?

JM D : La commercialisation passe à 100 % par le réseau. Dans la mesure où il s’agit d’une nouvelle offre et d’une nouvelle façon de payer, la logique de conseil, de pédagogie et d’accompagnement est importante. La formation des conseillers a bien évidemment été prise en compte : les collaborateurs relayent les dispositifs commerciaux au sein des réseaux.

L’une des clés du développement du mPOS repose sur les services à valeur ajoutée. Outre le traditionnel catalogue de produits, quels services prévoyez-vous d’ajouter au dispositif ?

JM D : Nous enregistrons des demandes sur la gestion de plusieurs points d’encaissement Mobo sous le même contrat. Nous serons très à l’écoute des retours de nos clients pour faire évoluer Mobo en réponse à leurs 2 besoins.


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BNP Paribas s’est positionné sur plusieurs axes du marché du paiement à savoir le paiement mobile sans contact avec Kix ou encore le wallet avec Paylib. Comptez-vous, à terme, faire converger toutes ces offres avec Mobo ?

JM D : Mobo intégrera le paiement sans contact en septembre prochain. La convergence se fera ensuite en fonction du marché d’autant que la solution doit rester simple pour le client. La convergence entre Mobo et Paylib est complexe à la fois visà-vis du client final et de la réglementation car elle mêle paiement de proximité et paiement à distance. Nous discutons d’ailleurs avec les systèmes cartes là-dessus. L’objectif est de toujours garantir la simplicité du parcours client.

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du marché retail. Nous n’avons pas accompagner la transformation des défini d’objectifs commerciaux. Notre parcours d’achat et la logique cross priorité est d’enrichir canal en proposant des Mobo intégrera notre offre de services solutions de paiement le paiement pour que chaque client simples et qui répondent puisse y trouver la solusans contact aux besoins de ses clients. tion la mieux adaptée à en septembre sa situation. Le parc se Propos recueillis prochain développera donc au par Andréa Toucinho fur et à mesure de l’appropriation de Mobo par nos clients. Quels sont les autres projets de BNP Paribas en matière de paiement ?

JM D : Nous avons beaucoup de sujets en cours ! BNP Paribas veut

Mobo s’inscrit dans la stratégie d’innovation européenne du groupe BNP Paribas. Dans quels autres pays l’offre est-elle déployée ?

JM D : Mobo est en pré-déploiement en Italie et en Belgique et doit s’adapter aux spécificités des marchés locaux. Le groupe BNP Paribas vise ainsi tous les pays phares

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actus monnaie virtuelle

Premiers paiements en bitcoin à Paris Comme à New York, Londres et Berlin, payer l’addition de son repas avec des bitcoins grâce à son smartphone est désormais possible à Paris au restaurant Le Picotin. Restaurant de quartier à la cuisine de bistrot soignée, inventive et ultra fraîche, mené depuis six ans par le Chef Romain Pauchet, Le Picotin est l’un des tous premiers restaurants parisiens à offrir la possibilité de payer son repas avec des bitcoins. Exemple : une côte de bœuf pour deux personnes, avec sauce béarnaise et frites fraîches maison, coûte 0,12

bitcoin (soit 49 €). « Si le bitcoin suscite encore une certaine méfiance, je pense qu’il faut savoir écouter son temps et donner sa chance au produit », déclare Romain Pauchet, propriétaire du Picotin. Et le restaurateur d’ajouter : « Je ne croyais pas aux réseaux sociaux et voyez leur importance aujourd’hui ! Je pense qu’il en est de même pour ce moyen de paiement et qu’il convient de donner le choix à nos clients ». Au Picotin, il est possible de payer sa note grâce à son portefeuille numérique stocké sur un smartphone, une tablette ou dans le cloud.

Une tablette équipée du terminal de paiement de Blockchain convertit le total de l’addition en € en Bitcoins et génère un QR code à flasher par le mobile du client pour déclencher le paiement mobile. On entre son code et la transaction est réalisée, de manière confidentielle et sécurisée, sans aucun coût d’intermédiaire à la différence des paiements en carte bleue.

stratégie

Amazon transforme son compte-client en moyen de paiement On n’est jamais mieux servi que par soi-même : la plate-forme de commerce mondiale Amazon a décidé de défier PayPal sur son terrain. Amazon vient d’annoncer le lancement de son propre système de paiement en ligne. Cette solution permettra aux internautes de régler certains achats directement en utilisant leurs comptes Amazon. Ce nouveau service s’adresse à une cible de plus de 240 millions d’utilisateurs actifs d’Amazon, qui s’y rendent au moins une fois par mois. Julie Law, porteparole d’Amazon, explique que ce nouveau service configure « de nouveaux types de business models par

abonnement » pour les sociétés qui veulent « faire des clients d’Amazon leurs propres clients, obtenir une garantie de A à Z pour leurs paiements, et recourir à des processus de paiement transparents et bon marché ». La solution d’Amazon s’appuiera sur les coordonnées des cartes de crédit et de débit, enregistrées dans les comptes des acheteurs. Les shoppers pourront payer par ce biais des abonnements proposés par Amazon, par exemple pour leurs téléphones mobiles, ou pour écouter de la musique en streaming. Ce dispositif poursuit les efforts de la plateforme d’e-commerce pour marcher sur les brisées de PayPal, de Google Wallet et d’autres systèmes de paiement en ligne. En octobre 2013, Amazon avait déjà lancé l’option « Login and

Pay », grâce à laquelle des sites web partenaires donnent aux internautes la possibilité de régler leurs achats, avec leurs coordonnées enregistrées sur leur compte Amazon. Ce dernier est ainsi transformé peu à peu en moyen de paiement.

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Visa et MasterCard vont créer une filiale russe Visa et MasterCard vont créer un système national de paiement russe. Celui-ci devrait être opérationnel d’ici environ un an et demi. Le ministre russe des Finances, Anton Siluanov, a fait cette annonce lors du Forum Economique International de Saint Pétersbourg. Des amendements à la loi sur le système national de paiement par carte avaient déjà été présentés à la Douma. Votés fin

avril 2014, et approuvés par le président Poutine au début de mai, ces amendements devraient faciliter la tâche à Visa et MasterCard, en allégeant les exigences imposées en Russie aux systèmes de paiement internationaux. Plusieurs banques russes ont fait état de suspensions de paiements effectués par des cartes Visa et MasterCard qu’elles avaient émises. Ces suspensions ont eu lieu après l’entrée en vigueur des sanctions imposées à la Russie par

les Etats-Unis, en raison de son intervention militaire en Ukraine. La création d’un système national de paiement par carte est devenue depuis ces sanctions une priorité pour l’économie russe. Par ailleurs, les sociétés russes s’apprêtent à abandonner le dollar américain pour leurs transactions commerciales, pour le troquer contre le yuan (renminbi) ou d’autres devises asiatiques, selon Financial Times.

wallet

ING lance son porte-monnaie digital en Turquie La banque néerlandaise vient de lancer « ParaMara », son porte-monnaie numérique en Turquie, rapporte Telecompaper.com le 30 mai 2014. Cette application mobile est proposée aux clients de la banque, comme aux non clients. Elle permet d’effectuer plusieurs opérations, comme faire un virement à un DAB d’ING, en faveur d’une carte d’ING, entre cartes d’ING, ou encore vers un compte Facebook. ParaMara permet aussi de retirer de l’argent aux DAB d’ING avec un QR code. Les consommateurs turcs font preuve d’un très fort taux d’adhésion aux services mobiles. Mais la Turquie n’est pas le premier pays dans lequel ING déploie des services numériques. La banque propose déjà un portefeuille digital en Pologne, par l’intermédiaire de sa filiale Bank Slaski. Il est basé sur la plate-forme Visa V.me, développée par Visa, et

commercialisé sous le nom de « ING Digital Wallet ». Ce portefeuille permet à l’utilisateur de sélectionner l’une de ses cartes enregistrées sur l’application, puis de régler avec la fonction de paiement de Visa. Il est protégé contre les tentatives de fraude. ING Digital Wallet offre au

porteur la possibilité d’enregistrer tous les types de cartes : débit, crédit et prépayée, Visa et MasterCard. Ces cartes peuvent être émises par différentes banques.

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analyses étude

Sans contact : 300 millions d’acheteurs mobiles en 2017 Selon une étude publiée par Juniper Research, le nombre d’acheteurs effectuant des paiements sans contact avec leur téléphone portable devrait atteindre 300 millions de personnes en 2017. En 2013, le cabinet de conseil estimait leur nombre à 110 millions d’individus. L’étude, intitulée Mobile

Contactless Payments : NFC, iWallet & Host Card Emulation 2014-2018, montre que beaucoup de marchés connaissent une forte progression de l’adoption du paiement mobile sans contact. Cette croissance est due en partie au déploiement accéléré de programmes de cartes de paiement sans contact, qui ont habitué les consommateurs à utiliser ce type de paiement. Ces

programmes ont aussi contribué à augmenter le nombre de terminaux dans le commerce acceptant les paiements sans contact : c’est autant de travail déjà accompli pour déployer le paiement mobile NFC ensuite. Des opérateurs comme VeriFone et Ingenico équipent aujourd’hui tous deux leurs terminaux de la fonction NFC de manière standard.

marché

Payer sur Facebook avec QuickCoin La start-up américaine QuickCoin, basée à San Francisco, permet aux utilisateurs de Facebook d’échanger des bitcoins entre eux, en s’appuyant sur la plate-forme du réseau social. Ce système de « social wallet » fonctionne avec une simple connexion à Facebook, auprès de

tous les contacts ayant adopté le système. L’utilisateur indique le montant en bicoins de son virement, un convertisseur automatique lui précise l’équivalent de la somme en dollars. La transaction s’effectue en temps réel. Le client reçoit une facturette digitale confirmant l’opération. Il est aussi possible de payer via un QR code. Le déploiement de QuickCoin sur Facebook lui donne potentiel-

lement accès à plus de 1,3 milliard d’utilisateurs. Son modèle est conçu pour être viral, puisque chaque paiement effectué peut être communiqué par l’utilisateur à tous les autres contacts n’ayant pas l’application.

réglementation

Pour le fisc allemand, les bitcoins sont imposables Le ministère allemand des Finances vient de clarifier sa position vis-à-vis des bitcoins. Il estime que toutes les transactions commerciales en bitcoins doivent être soumises à la même commission que les transactions commerciales effectuées dans d’autres devises. Il ne considère pas ces transactions comme relevant de la circulation monétaire classique

entre particuliers, exemptée d’impôts. Le Ministère répond à une demande présentée au Parlement par le député Tim Ostermann. La position du Ministère a été communiquée à la Fédération des acteurs du bitcoin, la Bundesverband Bitcoin e.V.. Cette dernière a critiqué la décision gouvernementale, déclarant que cette taxation pourrait freiner le déploiement commercial des bitcoins en Allemagne. Elle estime qu’il y aurait même une double imposition, à la

fois sur la vente des marchandises, et sur la vente des bitcoins. En adoptant cette position, l’Allemagne se démarque d’autres pays européens, dans lesquels les bitcoins échappent à l’imposition. Pour la Fédération des acteurs du bitcoin, cette décision constitue un handicap concurrentiel pour les entreprises allemandes. Elle appelle le Ministère à revenir sur sa décision. 6


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