Luxe - Groupe Nice-Matin

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EDITO

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e luxe est toujours en mouvement. Dans la vitrine d’un joaillier, ou les collections d’une maison de couture, il est à l’affût de ce qu’il y a de plus désirable. Le luxe aime la mode, le luxe adore les tendances, mais il vénère surtout les icônes. Comme le N°5 de Chanel, né sur la Côte d’Azur dans les années 20. Ou le Riva Aquarama, révélé sur la Riviera dans les années 60. Ces légendes, et bien d’autres sujets encore, sont racontés dans les pages de ce nouveau magazine du Groupe Nice-Matin consacré au beau, au précieux, à l’exclusif.

Luxury is always in motion. In the window of a jeweller, or in the collections of fashion houses, it is on the lookout for the most desirable objects. Luxury loves fashion, luxury loves trends, it loves especially the venerated icons. Like the Chanel No. 5, born on the French Riviera in the 20s. Or the Riva Aquarama, revealed on the Riviera in the 60s. These legends and many other subjects, are told in the pages of this new magazine from the Nice-Matin Group dedicated to the beautiful, the precious, to the exclusive.

> INTERVIEW 4à6 Les vies d’Irina Brook

> ART 16-17 Maja Hoffmann, férue d’Arles

> EVASION 26-27 Réveillons lointains

> COLLECTIONS 34-35 Effets d’hiver

Par Laurence Guidicelli

Par Stephan Favre

Par Laura Fèvre

Par Théa Castel

> STORY 8-9 Riva, histoire d’une légende

> SAISON 18 à 21 L’or blanc des Alpes, ou l’invention du ski

> AGENDA 28 L’hiver du luxe

36-37 Unique en son genre

Par la rédaction

> ESSENTIEL 38 Shakespeare inspire Montblanc

The lives of Irina Brook

Riva, story of a legend Par Grégory Bustori

> CULTE 10-11 N°5 forever > EN SECRET 12-13 Les refuges de Christian Dior

Places Christian Dior loved Par Chloé Lemère

> STYLE 14 Maison Bernard, l’autre maison bulle

Maison Bernard, the other bubble Par Daniel Roux

The white gold of the Alps, or the invention of skiing Par Jérémy Clerc

Christmas eves far away

Winter luxury

> BIEN-ÊTRE 30-31 Un cocon de bien-être

> PRESTIGE A wellness cocoon 22-23 Saint-Jean-Cap-Ferrat, perfectly unique Par Marie Nunnemaker > JOAILLERIE > PORTRAIT 32-33 24-25 Le rêve d’Hind El Karout Bernar Venet, un destin monumental Bernar Venet, a monumental destiny Par la rédaction

The dream of Hind El Karout Par Laurence Guidicelli

Effects of winter

Unique and inimitable Par Théa Castel

Shakespeare inspires Montblanc

39 Tiffany, pour toujours Tiffany still shines

> CHEF 40 Sébastien Broda au Park 45 Par Alain Angenost

> GASTRONOMIE 41 Le caviar en série limitée

The limited-edition caviar

> GOLF CUP 42

CRÉDIT PHOTOS : THINKSTOCK

SOMMAIRE

Par Marie Nunnemaker

Maja Hoffmann, devotee of Arles

CAP3000.COM

DEPUIS

1969

CÔTE D’AZUR LUXE - NOVEMBRE 2016 - Hors série quadrimestriel édité par la S.C.I.C. Nice-Matin - 214, boulevard du Mercantour - 06200 Nice - Directeur de la publication : Jean-Marc Pastorino - Directeur de la régie publicitaire : Stéphane Spineu - Coordination de la rédaction : Daniel Roux - Conception et réalisation : Eurosud Communication - Tél : 04 93 18 71 73 - Publicité : Eurosud Communication - Photos de Une : iStock - Imprimerie : Tiber S.P.A. - Via della Volta, 179. 25124 Brescia - Italy - Distribution : S.C.I.C. Nice-matin - Azur distribution et Cibléo. CPPAP 0420C86665 - ISSN 2494-520X - La reproduction même partielle des articles et illustrations est interdite - Ne peut être vendu - Dépôt légal à parution.

LUXE

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INTERVIEW

Les vies d’Irina Brook THE LIVES OF IRINA BROOK

Aux commandes du Théâtre National de Nice depuis près de trois ans, la metteure en scène franco-britannique se livre sur son destin multiple, marqué dès l’enfance du sceau de la scène. Managing the Nice National Theatre for nearly three years, the Franco-British director narrates her multiple destiny marked from childhood with a passion for the stage.

Entre un père, Peter Brook, metteur en scène, et une mère, Natasha Parry, actrice, la voie du théâtre était-elle toute tracée ? « Plus ou moins. Dès le départ j’ai toujours été fascinée et enchantée par ce que mes parents faisaient. J’étais entourée d’acteurs, j’allais dans les réunions de mon père, j’allais voir les spectacles de ma mère. Je baignais dans ce monde. A 8 ans, je connaissais le texte de Songe d’une nuit d’été de Shakespeare par cœur. Je le vois aujourd’hui avec mes enfants, il n’y a rien de plus amusant et attirant pour un enfant que d’être entouré d’acteurs. »

© Bruno Bébert

Vous avez donc souhaité devenir actrice ? « Ce que je voulais petite, c’était être star de cinéma. J’ai eu cette sorte d’obsession dans ma tête jusqu’à l’âge de 26 ans je pense. J’ai appris à faire du théâtre dans le but d’être découverte. Quand j’ai fini l’école, je suis allée vivre à New York pour cela. Ironiquement, ce n’était pas vraiment dans ma nature d’être actrice, j’étais terriblement timide et je souffrais beaucoup d’être sur scène. L’amour du théâtre est seulement venu quand je suis devenue metteur en scène. Et le fait d’avoir fait des années de petites compagnies, de tournées difficiles, m’a appris énormément sur la difficulté et la douleur d’être acteur. C’était une école incroyable pour un metteur en scène. Mon plus grand amour aujourd’hui, ce sont les acteurs. Je veux qu’ils se sentent bien et qu’ils soient mis en valeur. »

A VOIR : « Point d’interrogation », de Stefano Massini, mise en scène Irina Brook (création), jusqu’au 26 novembre 2016 au Théâtre de Nice. Saison complète : www.tnn.fr

A l’âge de 18 ans, vous partez seule à New-York pour tenter votre chance. Quels souvenirs gardez-vous de cette période ? « C’était tellement fort, j’ai mis 20 ans pour m’en remettre. C’était vraiment les meilleures années de ma vie comme on dit. Mes parents m’ont laissé partir. Ils étaient très libéraux, ouverts et très confiants. Et à 18 ans, sans parents, sans internat, j’étais seule et je pouvais faire tout ce que je voulais, c’était extraordinaire. C’était une vie de jeunes, de sorties, de nuits new-yorkaises, d’amitiés, d’amour. » Une de vos histoires d’amour est d’ailleurs à cette époque avec un certain Iggy Pop… « Il y a eu une grande histoire. C’était court, mais très fort dans ma vie. Et ce qui est encore plus fort, c’est que trente ans plus tard, je l’ai retrouvé pour lui demander de travailler sur quelques musiques de mon spectacle Peer Gynt.

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C’était vraiment magnifique, parce que pour moi maintenant c’est un souvenir si loin, comme un conte de fées, comme une histoire qu’on me raconte. Je suis comme un chat, j’ai eu tellement de vies différentes, une vie newyorkaise, une londonienne, une vie seule, une vie de femme mariée, de famille, une vie de campagne, de bohème. On finit par croire que ce sont les vies d’autres personnes. Il n’y a plus rien qui nous relie à elles, à part les amitiés et les amours qui durent. Et les histoires comme celles d’Iggy Pop. Le fait de parler avec lui, de repartager un moment ensemble, ça rendait vrai ce qui c’est passé quand j’avais 18 ans. C’est très précieux quand il y a des choses qui font le lien. » Vous défendez une programmation engagée. Le théâtre est-il pour vous un outil pour éveiller et faire bouger les consciences ? « Le théâtre était très engagé dans les années 60, et comme tout dans le monde est cyclique, 50 ans plus tard, c’est redevenu quelque chose de primordial. J’aimerais bien être originale et unique, mais si on regarde parmi les quarante autres centres dramatiques en France, beaucoup plus de la moitié sont aussi engagés que moi. Aujourd’hui, si on est artiste, et que l’on dirige un lieu, c’est quasiment une responsabilité de parler de ce qu’il se passe autour de nous, parce que c’est beaucoup trop grave pour fermer les yeux. Il y a trop de choses à partager et à raconter. Ça fait partie du job. Je suis contente de pouvoir contribuer à ça. C’est aussi une obligation vis-à-vis de soi-même. Si je n’utilisais pas ce soi-disant « pouvoir », si je ne travaillais pas trois fois plus que mes capacités pour que mon temps à Nice soit utile à quelque chose, je ne serais pas satisfaite de moi. » Quel est finalement l’enseignement le plus précieux que vous ont transmis vos parents ? « C’est l’ouverture d’esprit et la liberté de penser. J’ai grandi dans ce mondelà. Les acteurs de la compagnie de mon père étaient de toutes les origines : japonais, africain, américain… Pour moi, la norme c’est le multiculturel, la démocratie. C’est un enseignement que j’ai reçu par l’exemple. Celui que j’ai vu dans ma famille, et celui de mon père primairement, de son travail et de sa façon de vivre. J’ai un père qui, même à 93 ans, est l’homme le plus ouvert, le plus curieux de tout ce qu’il se passe dans le monde. C’est un exemple extraordinaire. »

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© CRT Riviera Côte d’Azur - Anaïs BROCHIERO

INTERVIEW

Les vies d’Irina Brook THE LIVES OF IRINA BROOK

very confident. And at 18, without parents or any internship, I was alone and I could do whatever I wanted, it was extraordinary. It was a young life, the events, New York evenings, friendship and love.»

«Between a father, Peter Brook, director, and mother, Natasha Parry, actress, was a career in the theatre fully mapped out? «More or less. From the beginning, I have always been fascinated and enchanted by what my parents were doing. I was surrounded by actors, I was in meetings with my father, I went to see my mother’s spectacles. I was really a part of this world. At 8, I knew by heart the text of Shakespeare’s Midsummer Night’s Dream I see it today with my children, there is nothing more fun and appealing to a child than to be surrounded by actors.» So, you wanted to become an actress? «When I was small, I wanted to become a movie star. I had this kind of obsession in my head until the age of 26 years I think. I learned to do theatre in order to be discovered. When I finished school, I moved to New York for this. Ironically, it was not really in my nature to be an actress, I was terribly shy and I suffered a lot when I had to be on stage. The love of theatre came only when I became director. After spending several years in small companies and difficult tours, I learnt a lot about the difficulty and pain of being an actor. It was an amazing school for a director. My greatest love today is for the actors. I want them to feel good and appreciated.» At the age of 18, you leave alone to New York to try your luck. What are your memories of that period? «It was so hard; I took 20 years to get over it. It was really the best years of my life, as they say. My parents let me go. They were very liberal, open and

One of your stories of love is also at this time with a certain Iggy Pop... «There was a great story. It was short, but very powerful in my life. And what is even harder is that thirty years later, I found him to ask him to work on some music for my show Peer Gynt. It was really beautiful, because for me now it is a memory so far, like a fairy tale, like a story that one narrates to me. I am like a cat, I had so many different lives, a New York life, a London life, a single life, a married life, family, a country life and a bohemian life. You end up believing that it is the lives of others. There is nothing that connects us with them, to share friendships and love affairs that last. And stories like Iggy Pop. Talking with him, to remember a moment together, it made it true what happened when I was 18. This is very valuable when there are things that create a link.» You defend a committed programming. Is the theatre to you a tool to awaken and move consciences? «The theatre was very much committed in the 60s and like everything in the world, it is cyclical, 50 years later, it is again something primordial. I would like to be original and unique, but if we look from the other forty drama centres in France, more than half are as committed as I am. Today, if one is an artist and you are leading a place, itis almost a responsibility to talk about what is happening around us, because it is far too serious to ignore. There are too many things to share and tell. It is part of the job. I am m happy to contribute to that. It is also an obligation to yourself. If I did not use this so-called «power», if I did not work three times more than my ability to make my time in Nice useful for something, I would not be pleased with myself.» What is ultimately the most valuable lesson that your parents have taught you? «It is the openness and freedom of thought. I grew up in that world. In my father’s company were actors of all backgrounds: Japanese, African, American... For me, the standard is the multicultural democracy. It is an education that I received by example. The one I saw in my family and my father primarily, his work and his way of life. I have a father who, even at 93 years, is the most open man, the most curious of all that is happening in the world. It is an extraordinary example.»

TO SEE : «Question Mark» by Stefano Massini, directed by Irina Brook (creation) until 26 November 2016 at Nice Theatre. Complete season: www.tnn.fr

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LUXE


STORY

Brigitte Bardot et Samy Frey, en 1963, dans le port de Saint-Tropez. La jeune star appelait son Aquarama « Nounours »

© Michel Royon / Wikimedia Commons

Brigitte Bardot and Samy Frey, in 1963, in the port of Saint-Tropez. The young star called his Aquarama «Teddy.»

A simple «motorboat.» The name is obsolete but it hides the outbreak in the 50s of a phenomenon combining luxury, speed and dream: Riva shipyards put on water a range of «roadsters of the sea», the open and powerful runabouts whose use as sports convertibles on the seas, was not intended only for pleasure. That is to say, luxury. Varnished mahogany hull, sparkling chrome, precious upholstery and two inboard engines cleaving the foam... Happiness in the early fifties seems as simple as a Riva. Established in 1950 in Bergamo by Carlo Riva, born in 1922 in a Lombard family that produces fishing boats since the mid-nineteenth century, the Riva brand will build its legend in a few decades with only six large families of models on the catalogue. In the early 50s, Carlo Riva, barely thirty years returns from the US where the success of Chris-Craft boats inspires him. An engineer by training, he began designing innovative models like the Florida Super Ariston, Junior or later the mythical Aquarama. The brand is always the same: the ultimate in luxury applied to boating. Unparalleled manufacturing quality for hand machined boats, precious wood and custom

finishes. Customers flock, especially at the release of the Aquarama, in 1962, becoming the plaything of exquisite gilded youth, royalty and celebrities. Carlo Riva, now aged 94, left his company in 1971 *, leaving his name and his models in history within just twenty years. The Aquarama, which was produced until 1995, remains its greatest success. When it was released, Paul Newman, Sophia Loren, Alain Delon are seduced. Brigitte Bardot in St.Tropez, nicknamed her boat «Teddy.» Rainier III and Grace Kelly, the most glamorous couple of the 60s, also succumb to its charm and grant Riva the privilege to set up a base in Monaco in a gallery 100 metres long dug under the palace. The luxurious nature of Riva boats comes from precious wood, hull and gunwales in mahogany, teak on deck, from Siam or Burma. The work of an artisan that produces at the shipyards two or three copies of the Aquarama per month. On each of these boats in its «normal», «super» or «special» version, two V8 engines - up to 2 x 350 HP propel the Aquarama from wave to wave. Its nickname at the time, the Ferrari of the sea, comes from there. Until 1995, some 800 Aquarama were built in a little over three decades. Today, these jewels may cost around 500 000 euros. Like other wooden models of the Riva brand, which has produced just over 4000 speedboats from 1962 to 1996. (*) After several owners since the 70s, Riva is now owned by the Ferretti Group, which builds luxury yachts.

Santa Margherita, en Ligurie

Riva, histoire d’une légende RIVA, STORY OF A LEGEND

Dans le sillage du fondateur Carlo Riva, c’est une histoire de la plaisance de prestige qui commence à s’écrire au début des années 50. Une saga symbolisée par le modèle Aquarama, star de Saint-Tropez ou Monaco dès sa sortie en 1962.

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In the wake of founder Carlo Riva is a story of prestigious boating that began to write its history in the early 50s. A saga symbolised by the Aquarama model, star of Saint Tropez or Monaco when it was released in 1962.

n simple « canot à moteur ». Le nom est désuet mais il cache l’éclosion dans les années 50 d’un véritable phénomène alliant luxe, vitesse et rêve : les chantiers Riva mettent à l’eau une gamme de « roadsters des mer », des runabout découverts et puissants dont l’usage, tel les cabriolets de sport sur la route, ne semble destiné qu’au plaisir. C’est-à-dire au luxe. Coque en acajou verni, chromes scintillants, sellerie précieuse et deux moteurs inboard fendant l’écume… Le bonheur, au début des années cinquante paraît simple comme un Riva. Créée en 1950 à Bergame par Carlo Riva, né en 1922 et issu d’une famille lombarde qui produit des bateaux de pêche depuis le milieu du XIXe siècle, la marque Riva va construire sa légende en quelques décennies avec seulement six grandes familles de modèles au catalogue. Au début des années 50, Carlo Riva, à peine trentenaire revient des Etats-Unis où le succès des canots Chris-Craft l’inspire. Ingénieur de formation, il se lance dans la conception de modèles innovants comme le Super Florida, l’Ariston, le Junior ou plus tard le mythique Aquarama. La marque de fabrique est toujours la même : le summum du luxe appliqué à la plaisance. Une qualité de fabrication sans égale pour des bateaux usinés main, aux bois précieux et finitions sur mesure. Les clients affluent, surtout à la sortie de l’Aquarama, en 1962, qui devient le joujou exquis de la jeunesse dorée, des têtes couronnées, des célébrités.

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Carlo Riva, aujourd’hui âgé de 94 ans, a quitté sa société en 1971*, après avoir inscrit son nom et ses modèles dans l’histoire en une vingtaine d’années. L’Aquarama, qui est produit jusqu’en 1995, reste sa plus belle réussite. A sa sortie, Paul Newman, Sophia Loren, Alain Delon sont séduits. Brigitte Bardot, à Saint-Tropez, surnomme le sien « Nounours ». Rainier III et Grace Kelly, le couple le plus glamour des années 60, succombent aussi à son charme et accordent à Riva le privilège d’installer une base à Monaco dans une galerie de 100 mètres de long creusée sous le Palais. Le caractère luxueux des bateaux Riva se décline dans les bois précieux, coque et plats-bords en acajou, teck filé sur le pont, du Siam ou de Birmanie. Un travail d’artisan qui ne laisse sortir des chantiers que deux ou trois exemplaires de l’Aquarama par mois. Pour chacun de ces bateaux, dans sa version « normal », « super » ou « spécial », deux moteurs V8 - pouvant atteindre jusqu’à 2 x 350 CV propulsent l’Aquarama de vague en vague. Son surnom de l’époque, la Ferrari des mers, vient de là. Jusqu’en 1995, quelque 800 Aquarama ont été construits en un peu plus de trois décennies. Aujourd’hui, ces bijoux cotent aux alentours de 500 000 euros. Tout comme d’autres modèles en bois de la marque Riva, qui aura produit un peu plus de 4000 canots à moteur de 1962 à 1996. (*) Après avoir connu plusieurs propriétaires depuis les années 70, Riva est aujourd’hui la propriété du Groupe Ferretti qui construit des yachts de luxe.

CENTRE INFINITI CANNES

50, avenue du Campon 06110 Le Cannet | 01 78 63 22 10


CULTE

En 1920, Coco Chanel et son amant, le grand-duc DImitri Pavlovitch, qui dessina le flacon du N°5 de Chanel.

N°5 forever

Il est né à Cannes il y a près d’un siècle, et se nourrit encore aujourd’hui des plus belles fleurs de Grasse : l’histoire du mythique N°5 de Chanel est étroitement liée à la Riviera.

© DR

It was born in Cannes nearly hundred years ago and is still nourished today by the most beautiful flowers from Grasse: the story of the legendary Chanel No. 5 is closely linked to the Riviera.

Visuel de la première campagne de Lilly-Rose Depp pour Chanel n°5 l’Eau, photographiée par Karim Sadli. Vanessa Paradis avait elle-même été en 1991 l’ambassadrice du parfum Coco de Chanel, dans une campagne restée célèbre de Jean-Paul Goude. © CHANEL

Image of the first campaign of Lilly-Rose Depp for Chanel N° 5 L’Eau, photographed by Karim Sadli. Vanessa Paradis had been in 1991 the ambassador of the perfume Coco de Chanel, in a famous campaign of Jean-Paul Goude.

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e Marilyn qui la nuit ne portait que lui à Carole Bouquet, Catherine Deneuve ou plus récemment le mannequin brésilien Gisele Bündchen, les plus grandes stars ont fait du jus légendaire de Chanel une arme redoutable de séduction. Son histoire est d’abord celle d’une rencontre, à l’été 1920 sur la Côte d’Azur. Gabrielle Chanel, dite Coco, y passe des vacances et fait la connaissance d’un certain Ernest Beaux par l’intermédiaire du Grand Duc Dimitri Pavlovitch, son amant. Nez français de renom, il a longtemps été parfumeur à la cour des tsars de Russie avant de fuir la révolution bolchévique pour trouver refuge à Cannes-la-Bocca. Un an plus tard, Coco fait appel à lui pour créer sa première fragrance, « un parfum de femme à odeur de femme », en accord avec sa mode. La couturière visionnaire sait précisément ce qu’elle veut : « Un parfum artificiel, je dis bien artificiel, comme une robe, c’est-àdire fabriqué. Je ne veux pas de rose, de muguet, je veux un parfum qui soit un composé ». Dans son laboratoire de La Bocca, Ernest Beaux cherche, expérimente, peaufine et finit par confectionner deux séries d’échantillons, qu’il numérote de 1 à 5 et de 20 à 24. Coco est immédiatement séduite par le N° 5. La fragrance, il est vrai, est une révolution olfactive. Sophistiquée, fraîche et élégante, elle se compose d’un bouquet sensuel de jasmin, de rose Centifolia, de néroli, d’ylang-ylang, de vétiver… Le coup de génie d’Ernest Beaux fut d’avoir recours à des ingrédients synthétiques, les aldéhydes. Ces alcools déshydrogénés apportent une touche de

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From Marilyn who only wore it at night to Carole Bouquet, Catherine Deneuve and more recently, the Brazilian model Gisele Bundchen, the greatest stars made Chanel’s legendary perfume a formidable weapon of seduction. Its story really starts with a meeting in the summer of 1920 on the French Riviera. Gabrielle Chanel, known as Coco, spends her holidays there and met a certain Ernest Beaux through the Grand Duke Dimitri Pavlovich, her lover. Renowned French nose, he has long been perfumer at the court of the Russian tsars before the Bolshevik Revolution made him flee, to find refuge in Cannes la Bocca. A year later, Coco uses him to create her first fragrance, «a woman’s perfume with a woman smell», matching the fashion. The visionary dressmaker knows exactly what she wants: «An artificial perfume, I really mean artificial, like a dress, that is to say manufactured. I do not want rose, lily of the valley, I want a perfume that is composed» In his laboratory in La Bocca, Ernest Beaux searching, experimenting, refines and eventually made two sets of samples, that he numbers from 1 to 5 and 20 to 24. Coco is immediately seduced by the No. 5. The fragrance, it is true, is an olfactory revolution. Sophisticated, fresh and elegant, it consists of a sensual bouquet of jasmine, Centifolia rose, neroli, ylang-ylang, vetiver... The genius of Ernest Beaux was to use synthetic ingredients, the aldehydes. These dehydrogenated alcohols bring a touch of refinement and powdery note to the

80 ingredients that compose the formula of the perfume. Never seen before. To the question «What name will you give it? “Coco answers Ernest Beaux: «I launch my collection on May 5, in the fifth month of the year, let it keep the number it carries and this number 5 will bring it luck.” To package the precious liquid, a bottle in refined shape, sober, carrying a simple black and white label is designed by Dimitri Pavlovich. The legend is born. In the following years, Ernest Beaux designed other fragrances for the House of Chanel: «No. 22» in 1922, « Cuir de Russie» in 1924, «Gardenia» in 1925, «Bois des îles « in 1926 and «Mademoiselle Chanel No. 1» in 1946... But the N ° 5 remains his masterpiece work, and his biggest bestseller. Ninety-five years after its creation, the perfume remains one of the most sold in the world and continues to incorporate the fragrances of the most beautiful flowers from Grasse. More precisely, the Pégomas grown by the Mul family, producers installed since 1840 and owning an area of 20 ​​ hectares on which grow intoxicating jasmine, May roses, geraniums and tuberoses, which are some of the ingredients of the famous perfume. Several fragrances derived from the No. 5 also emerged: eau de toilette, eau de parfum, Eau Première and the latest, launched last September, No. 5 L’Eau with as muse the young Lily-Rose Depp, daughter Johnny Depp and Vanessa Paradis. So many variants which, like the original formula,

« Dans les champs de Chanel, à Pégomas, en Pays de Grasse », série de 6 livres présentés dans un joli coffret, retraçant l’histoire d’une année de culture dans la propriété des Mul, fournisseurs exclusifs de Chanel en fleurs pour parfums. De Lionel Paillès aux Editions de la Martinière, 2016, 100 e «In the fields of Chanel, in Pégomas in Grasse» series of 6 books presented in a nice box, tracing the history of a crop year in the gardens of Mul, exclusive suppliers of flowers for Chanel perfumes. From Lionel Paillès - Editions de la Martinière, 2016, e 100

raffinement et une note poudrée aux 80 ingrédients qui composent la formule du parfum. Du jamais vu. À la question « Quel nom allez-vous lui donner ? », Coco répond à Ernest Beaux : « Je lance ma collection le 5 mai, cinquième mois de l’année, laissons-lui le numéro qu’il porte et ce numéro 5 lui portera chance ». Pour habiller le précieux liquide, un flacon à la forme épurée, sobre, vêtu d’une simple étiquette blanche et noire est conçu par Dimitri Pavlovitch. La légende est en marche. Dans les années qui suivent, Ernest Beaux concevra d’autres fragrances pour la Maison Chanel : « N° 22 » en 1922, « Cuir de Russie » en 1924, « Gardénia » en 1925, « Bois des îles » en 1926 ou « Mademoiselle Chanel N°1 » en 1946… Mais le N°5 reste son chef d’œuvre, et son plus grand bestseller. Quatre-vingt-quinze ans après sa création, le parfum demeure l’un des plus vendus au monde et puise toujours ses senteurs parmi les plus belles fleurs de Grasse. De Pégomas plus précisément, chez la famille Mul, des producteurs installés depuis 1840 et propriétaires d’un domaine de 20 hectares sur lesquels poussent d’enivrants jasmins, roses de Mai, tubéreuses ou géraniums, qui entrent dans la composition du célèbre jus. Plusieurs fragrances dérivées du N°5 ont également vu le jour : eau de toilette, eau de parfum, Eau Première et la toute dernière, lancée en septembre dernier, N°5 L’Eau avec la jeune Lily-Rose Depp pour égérie, fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis. Autant de déclinaisons qui, à l’instar de la formule originale, poursuivent une quête infinie : l’absolu féminin.

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EN SECRET

Les refuges de Christian Dior

© Christian Dior Parfums

We are in 1951. Christian Dior is at the height of his fame when he set his heart on the Chateau Colle Noire, a vast estate of fifty ​​ hectares in the hills of Montauroux (Var). Offered for sale, the property remained abandoned for several years. But the designer fell in love on first sight with this vast Provencal country house of the nineteenth century, with alleys lined with cypresses. Christian Dior began to restore it from top to bottom and entrusts this meticulous work to the architect Andrei Svetchine. Outside, he creates a grand garden and built a huge mirror of water reminding him of Rhumbs, his childhood villa in Granville. Far from the catwalks of Paris and heir frenzy, the designer spends here quiet hours «forgetting Christian Dior to simply become Christian.» In this haven of peace lulled by the sound of cicadas, he likes to cultivate flowers, centifolia roses, jasmine or lavender. He also produces his own olive oil and wine while working on the creation of his future collections and fragrances. Quickly, the Var castle became a vacation spot for friends and the venue of memorable receptions, where the personalities of the time get together, Chagall, Buffet, Marie-Laure de Noailles, Pierre Bergé and other writers or famous artists. Above all, the Colle Noire is only a few kilometres from Callian, where resides Catherine, his beloved sister, former resistant who was deported to Ravensbrück. The woman produced roses there. It is here, in Callian, that the Christian family found refuge in the 30s. On the death of his mother, his ruined father left Normandy and moved to the village of Fayence. During the war, the budding designer, demobilised, joined his family and took refuge in his turn. Shortly before his death, Christian Dior visited another village not far away: Mougins. After staying in the old mill of the impasse Vallat, he decided to reside in the imposing Villa Santa Lucia, on the place des Mûriers, where his friends Yves Saint-Laurent, Paul Anka, Marais, Cocteau, Zizi Jeanmaire and others were always welcome. This will be his last home on the French Riviera. On 24 October 1957, while resting a few days in Montecatini in Italy, he suffered a heart attack. He is 52 and has been «called by God to clothe the angels», said a funeral tribute. He will be buried in Callian. Almost sixty years after his death, Dior is back on the French Riviera. Firstly, in Grasse, where she installed last September his laboratory fragrance creation at the heart of an ancient perfumery, the scented Fontaines. And she called on local farmers to grow the flowers incorporated in its fragrances. The brand also acquired in 2013 the Chateau Colle Noire to create a place of reception and creation. In homage to the mythical place, a juice called La Colle Noire was launched this year. «This house,” Christian Dior said in his memoirs, “I wish it should be my real home. One where - if God gives me long life - I can retire.» Even if his dream was not fulfilled, the spirit of the creator continues to float more than ever on the Midi he so loved so dearly.

Montauroux, Callian ou Mougins, c’est dans ce Midi cher à son cœur que le créateur n’a cessé, toute sa vie, de se ressourcer. Montauroux, Callian or Mougins, it is in the Midi, dear to his heart, that the creator has always returned, to recharge his batteries.

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ous sommes en 1951. Christian Dior est au faîte de sa gloire quand il jette son dévolu sur le Château de la Colle Noire, un vaste domaine de cinquante hectares sur les hauteurs de Montauroux (Var). Mise à la vente, la propriété est laissée à l’abandon depuis plusieurs années. Mais à peine la voit-il que le couturier tombe amoureux de cette vaste bastide provençale du XIXe siècle, aux allées bordées de cyprès. Christian Dior entreprend de la restaurer de fond en comble, et confie ce méticuleux travail à l’architecte Andreï Svetchine. A l’extérieur, il crée un jardin grandiose et fait construire un immense miroir d’eau lui rappelant les Rhumbs, sa villa d’enfance à Granville. Loin des podiums et de la frénésie parisienne, le couturier coule ici des heures paisibles « oubliant Christian Dior pour redevenir tout simplement Christian ». Dans ce havre de paix, bercé par le chant des cigales, il se plaît à cultiver des fleurs, des roses centifolia, du jasmin ou du lavandin. Il produit aussi son huile d’olive et son propre vin, et s’attèle à la création de ses futures collections et fragrances. Rapidement, le château varois devient un lieu de villégiature pour ses amis et le théâtre de réceptions mémorables, où se croisent les personnalités de l’époque, Chagall, Buffet, Marie-Laure de Noailles, Pierre Bergé, et autres écrivains ou artistes célèbres. Surtout, la Colle Noire n’est qu’à quelques kilomètres de Callian, où réside Catherine, sa sœur adorée, ancienne résistante qui fut déportée à Ravensbrück. La jeune femme y produit des roses. C’est là, à Callian même, que la famille de Christian a trouvé refuge dans les années 30. A la mort de sa mère, son père ruiné

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PLACES CHRISTIAN DIOR LOVED

quitte la Normandie pour s’installer dans ce village du pays de Fayence. Pendant la guerre, le couturier en herbe, démobilisé, rejoint les siens et s’y réfugie à son tour. Peu de temps avant son décès, Christian Dior fait étape dans un autre village non loin de là : Mougins. Après avoir séjourné dans l’ancien moulin de l’impasse de Vallat, il décide de résider dans l’imposante villa Santa-Lucia, sur la place des Mûriers, où ses amis Yves Saint-Laurent, Paul Anka, Marais, Cocteau ou Zizi Jeanmaire, sont toujours les bienvenus. Ce sera sa dernière demeure sur la Côte d’Azur. Le 24 octobre 1957, alors qu’il se repose quelques jours à Montecatini en Italie, il est terrassé par une crise cardiaque. Il a 52 ans et vient d’être « rappelé par Dieu pour habiller les anges », dira un hommage funèbre. Il sera enterré à Callian. Près de soixante ans après sa mort, la maison Dior est de retour sur les terres azuréennes. A Grasse d’abord, où elle a installé en septembre dernier son laboratoire de création de parfums au cœur d’une ancienne parfumerie, les Fontaines parfumées. Et où elle fait appel aux producteurs locaux pour cultiver les fleurs intégrées dans ses fragrances. La marque a également racheté en 2013 le Château de la Colle Noire pour en faire un lieu de réception et de création. En hommage au lieu mythique, un jus baptisé La Colle Noire a été lancé cette année. « Cette maison, disait Christian Dior dans ses mémoires, je voudrais qu’elle fût ma vraie maison. Celle où – si Dieu me prête longue vie – je pourrai me retirer. » Si son rêve est resté inachevé, l’esprit du créateur continue de flotter plus que jamais sur ce Midi qu’il a tant aimé.

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STYLE

Maison Bernard, l’autre maison bulle MAISON BERNARD, THE OTHER BUBBLE Eclipsée par la renommée du Palais Bulles de Pierre Cardin, la Maison Bernard fut la toute première réalisation de l’architecte Antti Lovag à Théoule-sur-Mer. Overshadowed by the renowned Palais Bulles of Pierre Cardin, the Maison Bernard was the first creation of the architect Antti Lovag in Théoule-sur-Mer.

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onçue à l’origine pour une demeure familiale, cette maison est aujourd’hui l’un des exemples les plus aboutis d’architecture organique. Elle met en œuvre le caractère expérimental et innovant d’Antti Lovag, architecte “habitologue” né en 1920 en Hongrie et décédé en 2014 à Tourrettessur- Loup. Sa rencontre avec Pierre Bernard (1930-1991), industriel et mécène, s’avérera fructueuse. Il se voit confier dans les années 70 la construction d’une maison sur un terrain acquis par l’industriel à Théoule-sur-Mer. Antti Lovag a une vision singulière de l’architecture, il vit sur le chantier pour étudier la nature et les spécificités du terrain, visualisant les espaces intérieurs et les ouvertures sur le ciel, la mer et le paysage. Pierre Bernard lui donne pendant quasiment 20 ans la liberté, les moyens et l’opportunité de mettre en œuvre ses principes novateurs. La Maison Bernard, première maison construite selon ces préceptes radicaux, sera achevée à la fin des années 70 et reste considérée comme la plus aboutie. Deux autres suivront, dont le fameux Palais Bulles de Pierre Cardin, construit en 1979 sur la même commune de Théoule, qui est actuellement une des maisons les plus chères du monde à la vente, à 350 millions d’euros chez Michaël Zingraf Real Estate Christie’s. A l’initiative du fonds de dotation Maison Bernard qui a pour objet la promotion et l’accessibilité au public de l’œuvre d’Antti Lovag, ce chef d’œuvre a été rénové pendant cinq ans avec l’architecte et urbaniste française Odile Decq en collaboration avec Isabelle Bernard. L’usage de la couleur a permis de donner une véritable identité aux différents espaces de la maison, proposant une lecture contemporaine et joyeuse de son architecture. La maison est désormais ouverte au public, sur rendez-vous. La visite guidée se concentre sur les lieux emblématiques de la maison et permet de mieux appréhender l’originalité de l’architecture d’Antti Lovag.

© YGellie

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Visites tous les mardis de octobre à avril et un mardi sur deux en mai, juin et septembre. Maison Bernard Port-la-Galère, 06590 Théoule-sur-Mer Inscription sur le site www.fonds-maisonbernard.com

Originally designed as a family home, this house is now one of the most successful examples of organic architecture. It implements the experimental and innovative nature of Antti Lovag, architect «habitologue» born in 1920 in Hungary and died in 2014 in Tourrettes. His meeting with Pierre Bernard (1930-1991), industrialist and philanthropist, will prove fruitful. He was entrusted in the 70 with building a house on land acquired by the industrialist in Théoule-sur-Mer. Antti Lovag has a singular vision of architecture, he lives at the worksite to study the nature and characteristics of the ground, visualising the interior spaces and openings on the sky, sea and landscape. Pierre Bernard gives him during almost 20 years of freedom, the means and the opportunity to apply his innovative principles. Maison Bernard, the first house built on these radical teachings, was completed in the late 70s and is still considered the most successful. Two others will follow, including the famous Palais Bulles of Pierre Cardin, built in 1979 in the same town of Théoule, currently one of the most expensive houses in the world for sale, 350 million euros at Michaël Zingraf Real Estate Christie’s. At the initiative of Maison Bernard Endowment Fund which seeks the promotion and accessibility to the public of the work of Antti Lovag, this masterpiece has been renovated during five years with the French architect and town planner Odile Decq in collaboration with Isabelle Bernard. The use of colours has given a real identity to the different areas of the house that offers contemporary and joyful reading of architecture. The house is now open to the public by appointment. The tour focuses on the emblematic places of the house and provides insight into the originality of the architecture of Antti Lovag.

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Visits every Tuesday from October to April and every second Tuesday in May, June and September. Maison Bernard Port-la-Galère 06590 Théoule-sur-Mer Registration by clicking on the link www.fonds-maisonbernard.com


© Hervé Hote

ART

Maja Hoffmann, férue d’Arles

MAJA HOFFMANN, DEVOTEE OF ARLES Collectionneuse richissime, moins connue mais aussi influente dans le monde artistique que François Pinault ou Bernard Arnault, Maja Hoffmann façonne Arles à son image, toujours à la pointe de l’art.

Les collections

Les Ateliers, déjà ouverts au public, accueillent expositions et divers événements

BONNARD

Workshops, already open to the public, hosting exhibitions and events

EN TOUTE INTIMITÉ

She grew up surrounded by the Camargue landscapes, near the city of Arles and its 2500 years of history. Attached to this territory since she arrived there at the age of 15 days, Maja Hoffmann is one of the heirs of pharmaceutical companies Roche (Switzerland), a wealthy art collector and generous patron. She has a passion for contemporary art, she takes after her grandmother, Maja like her, who collected works of Pablo Picasso and Alberto Giacometti. Andy Warhol dedicated to her a series of portraits titled simply «Maja» evidence of ancient links between this great family of patrons, whose fortune is estimated at $ 26 billion dollars, with the world of art. At 60, Maja Hoffmann is currently working on her masterpiece, finalisation in Arles of the largest construction site in Europe dedicated to artistic research, on a former industrial site of several hectares. Some areas are already accessible to the public and host various exhibitions supported by the Luma Foundation, created by Maja Hoffman in 2004. The highlight of the mammoth project currently under construction at a cost of 150 million euros: a tower 56 metres tall, designed by Frank Gehry, architect of the Guggenheim Museum in Bilbao or more recently, the Louis Vuitton Foundation in Paris. In 2018, it will overlook the surrounding area and will house several spaces for exhibition, creation and research, offering stunning views over the millennial arenas of the city. Once completed, the LUMA Arles will certainly move the centre of gravity of contemporary art in France. This is partly the case already today. Discreet but determined, Maja Hoffmann, for example, managed to accommodate a three-year residency for Benjamin Millepied, after his unexpected departure from the Paris Opera at the beginning of the year. The dancer and choreographer began his new rehearsals there, some of them are open to the public. A devotee of contemporary art, Maja Hoffmann does not forget its classics. She is also President and member of the artistic committee of the Vincent van Gogh Foundation Arles that currently offers to discover Sous-bois, a painting of the artist who lived in Arles between February 1888 and May 1889, through a partnership with the Van Gogh Museum in Amsterdam.

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par le grand Franck Gehry, architecte du musée Guggenheim de Bilbao ou plus récemment de la Fondation Louis Vuitton à Paris. En 2018, elle surplombera les environs et abritera divers espaces d’exposition, de création et de recherche, offrant une vue imprenable sur les arènes millénaires de la ville. Une fois achevé, le LUMA d’Arles fera certainement bouger le centre de gravité de l’art contemporain en France. C’est déjà aujourd’hui en partie le cas. Discrète mais décidée, Maja Hoffmann est par exemple parvenue à accueillir pour trois ans en résidence Benjamin Millepied, après son départ inattendu de l’Opéra de Paris au début de l’année. Le danseur et chorégraphe y a entamé ses nouvelles répétitions dont certaines sont ouvertes au public. Férue d’art contemporain, Maja Hoffmann n’oublie pas ses classiques. Elle est aussi Présidente et membre du comité artistique de la Fondation Vincent Van Gogh Arles qui propose actuellement de découvrir Sous-bois, un tableau de l’artiste qui a résidé à Arles entre février 1888 et mai 1889, grâce à un partenariat avec le Musée Van Gogh d’Amsterdam.

© Hervé Hote

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lle a grandi entourée de paysages camarguais, proche de la cité d’Arles et de ses 2500 ans d’histoire. Attachée à ce territoire depuis qu’elle y est arrivée à l’âge de 15 jours, Maja Hoffmann est l’une des héritières des laboratoires pharmaceutiques Roche (Suisse), richissime collectionneuse d’art et mécène très généreuse. Elle voue une passion à l’art contemporain, qu’elle tient de sa grandmère, Maja comme elle, qui collectionnait des œuvres de Pablo Picasso ou d’Alberto Giacometti. Andy Warhol lui dédiera même une série de portraits sobrement intitulés « Maja », preuve des liens anciens qui unissent cette grande famille de mécènes, dont la fortune est estimée à 26 milliards de dollars, au monde de l’art. A 60 ans, Maja Hoffmann travaille actuellement à son chef d’œuvre, la finalisation à Arles du plus grand chantier d’Europe dédié à la recherche artistique sur un ancien site industriel de plusieurs hectares. Certains espaces sont déjà accessibles au public et accueillent différentes expositions soutenues par la Fondation Luma, créée par Maja Hoffman en 2004. Point d’orgue du projet pharaonique actuellement en travaux pour un coût de 150 millions d’euros : une tour de 56 mètres dessinée

Vue des travaux de la tour Gehry en cours, au 19 octobre 2016 View the work of the Gehry tower under construction, round, on 19 October 2016

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Pierre Bonnard, L’atelier du Bosquet (détail), vers 1935, Lithographie 2/7 avec rehauts de gouache © Adagp, Paris 2016 / © Création du logotype : Bik & Book

© Wolfgang Tillmans

Wealthy collector, less known but as influential in the art world as François Pinault and Bernard Arnault, Maja Hoffmann shapes Arles in her image, always at the forefront of art.


SAISON

L’or blanc des Alpes, ou l’invention du ski

THE WHITE GOLD OF THE ALPS, OR THE INVENTION OF SKIING

De lieux historiques en stations pour ultra-riches, les Alpes françaises, italiennes ou autrichiennes ont assisté à l’éclosion du ski depuis plus d’un siècle. Historic sites in stations for ultra-rich, the French, Italian or Austrian Alps participated in the growth of skiing for over a century.

L

a pratique du ski s’est développée particulièrement sur le Vieux Continent au tournant des années 1900. Utilisé comme simple moyen de locomotion dans les pays nordiques pendant des millénaires, le ski de loisir a été présenté en France lors de l’exposition universelle de Paris en 1878, au pavillon norvégien, pays initiateur du ski moderne où les premières compétitions de ski télémark se sont déroulées dès 1867. L’engouement est immédiat pour ces deux lattes de bois et se répand comme une traînée de poudreuse dans toute l’Europe. En France, en Allemagne, en Italie ou en Autriche, les premiers ski-clubs apparaissent pour laisser place aux écoles d’apprentissage. Le ski de loisir est né, suivi au tout début du XXe siècle des premiers usages militaires, des compétitions d’envergure, et plus inattendu, de l’export de la pratique jusqu’aux antipodes, comme en Australie.

Des paysages et des hommes L’Hexagone a longtemps bénéficié du statut de premier domaine skiable au monde. Dans les Alpes, le Jura et les Pyrénées, les sommets se laissent coloniser, d’abord par les nouveaux adeptes du ski télémark, dont les fixations flexibles laissaient l’arrière du talon libre. Le premier à se lancer en France, avec cet équipement, est un jeune alpiniste bourgeois et parisien, Henry Duhamel. Exilé dans les Alpes pour raison de santé, il entreprend à Chamrousse ses premières descentes, peu de temps après l’exposition universelle de 1878 où il a acheté ses célèbres skis norvégiens. Alors que dans le Jura éclot le ski de fond et que les Pyrénées s’y mettent dès 1901 à l’initiative d’un illustre banquier de l’époque, il faudra attendre un Sir anglais, Arnold Lunn, pour que les premiers concours de vitesse, prémices du ski alpin, voient le jour en 1911 à Montana dans les Alpes suisses. C’est aussi dans la confédération helvétique que le premier slalom s’organise, à Mürren, en 1922. Sir Arnold Lunn pèsera d’ailleurs de toute son influence pour que ces disciplines intègrent quelques années plus tard les Jeux Olympiques d’hiver.

Kitzbühel l’imprenable

© iStock

© Editions des Galeries Modernes

Le succès du ski alpin a créé ses mythes, ses pistes indomptables. Sans conteste, la plus redoutée, rapide et dangereuse au monde n’est autre que la Streif, située

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dans les Alpes autrichiennes à Kitzbühel. Elle accueille depuis des décennies des épreuves de la Coupe du monde où certains athlètes dépassent par endroit les 140 km/h. Depuis les années 30, ce véritable temple du sport blanc avec plus de 170 km de pistes, desservis par plus d’une cinquantaine de remontées mécaniques ultra-modernes, draine une clientèle richissime. La station est ainsi l’une des plus huppées d’Europe, en plein cœur du Tyrol autrichien. Son village accueille les plus grandes enseignes mondiales du luxe, et ses hôtels 5 étoiles n’ont rien à envier aux palaces de la côte, comme le Grand Spa Resort A-Rosa Kitzbühel avec ses 36 suites, ses trois restaurants distingués par le Gault & Millau, son Spa de 3000 m2, sa majestueuse piscine chauffée débordant sur l’extérieur dans un décor somptueux...

Le gratin européen La Suisse figure en bonne place dans le classement des plus belles stations européennes avec Zermatt, Gstaad ou Saint-Moritz. Cette dernière est de loin la plus appréciée des skieurs fortunés, avec son célèbre lac et ses nombreux palaces, comme le Suvretta House qui fête cette année ses 115 ans. Un hôtel de légende avec quelque 180 chambres, des restaurants gastronomiques et son spa… Bienvenue dans le temple du tourisme hivernal de luxe. L’hôtel possède sa propre remontée mécanique jusqu’au domaine skiable de Corviglia. Saint Moritz, qui est depuis plus d’un siècle la résidence d’hiver des têtes couronnées et des célébrités, dispose également de son casino, le tout accréditant le slogan de la station « The Top of the world ». En France, Megève reste la destination fétiche des happy few et fut créée au début du XXe siècle par la famille Rothschild pour, justement, concurrencer SaintMoritz. Très prisée par la clientèle russe et les princes du Golfe, la station de la Haute-Savoie est située au carrefour de différents massifs et culmine à 2350 mètres d’altitude, offrant une vue imprenable sur le Mont-Blanc. Dans les Alpes italiennes, Cortina d’Ampezzo, en Vénétie, fait bonne figure. Moins vertigineuse que ses consœurs, elle propose toutefois l’accès à cinq domaines skiables de grandes qualité, en plein cœur des Dolomites. Elle a en tout cas un CV à faire pâlir ses concurrentes huppées : la station a accueilli les J.O d’hiver de 1956, un argument que peu de stations peuvent mettre en avant.

Chamrousse : c’est sur ces pentes que le ski de loisir a fait ses premiers pas en France. Cette carte postale de 1900 a été éditée au début de l’essor de cette activité sportive. Chamrousse: It is on these slopes that the recreational skiing made its debut in France. This postcard from 1900 was published at the beginning of the development of this sport.

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SAISON

Vivez bien plus qu’un simple vol...

© iStock

L’or blanc des Alpes, ou l’invention du ski

France has long enjoyed the status of first ski area in the world. In the Alps, Jura and Pyrenees, the peaks are quickly colonised, first by the new telemark skiers, the flexible fasteners left the back of the heel free. The first to launch in France, with this equipment, is a young Parisian bourgeois and mountaineer, Henry Duhamel. Exiled in the Alps for health reasons, he undertook his first descents in Chamrousse, shortly after the Universal Exhibition of 1878 when he bought his famous Norwegian skis. While the Jura launches cross country skiing and the Pyrenees are getting started in 1901 at the initiative of a famous banker of the time, one had to wait for an English Sir Arnold Lunn, for the first contest speed, downhill skiing first fruits are born in 1911 in Montana in the Swiss Alps. It is also in the Swiss Confederation that the first slalom was organised at Mürren in 1922. Sir Arnold Lunn also brought all his influence to integrate these disciplines few years later the Winter Olympic Games.

The impregnable Kitzbühel

The success of alpine skiing has created its myths, indomitable tracks. Without question, the most feared, fast and dangerous in the world is none other than the Streif, located in the Austrian Alps in Kitzbühel. It hosts over the decades the competitions of the World Cup where some athletes exceed in certain places speeds of 140 kms/h. Since the 30s, this veritable temple of white sport with over 170 km of tracks, served by more than fifty ultra-modern lifts, attracts a wealthy clientele. The station is thus one of the most exclusive in Europe, in the heart of the Austrian Tyrol. Its village hosts the world’s largest brands of luxury and 5 star hotels are as good as the luxury hotels of

Suvretta House : C’est l’hôtel le plus prisé de Saint-Moritz, avec son décor Belle Epoque, le palace dispose de sa propre remontée mécanique.

Cortina d’Ampezzo : Située dans les Dolomites, inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, la station est la plus exclusive d’Italie.

Suvretta House: This is the most popular hotel in St. Moritz, with its Belle Epoque décor, the palace has its own ski lift.

Cortina D’Ampezzo: Located in the Dolomites, declared a World Heritage Monument by UNESCO, the resort is the most exclusive in Italy.

Riviera, like the Grand Spa Resort A-Rosa Kitzbühel with its 36 suites, three restaurants distinguished by Gault & Millau, its Spa of 3000 m2, its majestic heated pool overflowing to the outside in a sumptuous setting ...

The European gratin

Switzerland ranks high in the rankings of the best European resorts with Zermatt, Gstaad or St. Moritz. The latter is most appreciated by wealthy skiers, with its lake and its many palaces, like the Suvretta House which is celebrating its 115th anniversary this year. A legendary hotel with some 180 rooms, gourmet restaurants and spa... Welcome to the luxury winter tourism temple. The hotel has its own lift to the Corviglia ski domain. St. Moritz, which has been for over a century, the winter residence of royals and celebrities, also has a casino, together validating the slogan of the station «The Top of the World». In France, Megève remains the favourite destination of the happy few and was created in the early twentieth century by the Rothschild family, precisely to compete with St. Moritz. Very popular with Russian customers and Gulf princes, the Haute-Savoie resort is located at the crossroads of different mountains and culminates at 2350 meters above sea level with stunning views of Mont Blanc. In the Italian Alps, Cortina d’Ampezzo, Veneto, looks good. Less dizzying than the French Alps, however, it offers access to five major ski domains of quality in the heart of the Dolomites. It has in any case a CV to rival its famous competitors: the resort hosted the Winter Olympics of 1956, a distinction that few resorts can claim.

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Du centre-ville historique de Kitzbühel, on aperçoit à l’arrière plan la tant redoutée Streif et ses 862 mètres de dénivelé dont le point culminant se trouve à 1665 mètres. The historic city centre of Kitzbühel, we see in the background the dreaded Streif and its 862 vertical metres whose highest point is 1665 metres.

© Uoaei1

Landscapes and men

© Suvretta House

Skiing has developed particularly on the Old Continent at the turn of the 1900s. Used as a simple means of transportation in the Nordic countries for thousands of years, the recreational skiing was introduced in France at the Universal Exhibition of Paris in 1878, at the pavilion of Norway, the country that initiated modern skiing where the first telemark ski competitions took place in 1867. The craze is immediate for the two wooden slats and spreads like a powder trail throughout Europe. In France, Germany, Italy and Austria, the first ski clubs appear, to leave room for learning schools. The recreational skiing was born, followed in the early twentieth century by the first military use, major competitions and most unexpected, export of the practice to the antipodes, as in Australia.

© Diego Gaspari Bandion

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Saint-Jean-Cap-Ferrat

Regalà Mercat : Noël des créateurs à Saint-Jean-Cap-Ferrat Pour sa 3ème édition, le Regalà Mercat investit un lieu éphémère : Le Jardin d’Hiver ! Une nouvelle dimension sera donnée à ce marché de Noël atypique : 500 m² de verdure, sur les terrasses du port, face à la Méditerranée, permettant aux « jeunes pousses » locales d’exposer et de vendre leurs créations dans une période propice aux achats. Du 16 au 24 décembre 2016, découvrez une sélection pointue de nouveaux créateurs et de talents émergents venus de la Côte d’Azur, sélectionnés pour leurs qualités artistiques et l’originalité de leurs créations. Décoration, arts de la table, bijoux, maroquinerie, mode : Qui a dit que c’était difficile de trouver de jolis cadeaux de Noël ? Pendant toute la durée de l’événement, de nombreuses animations et des nocturnes sont au programme. Les métiers de bouche, mettant en avant des produits locaux sont également de la partie. Cet hiver, cap à l’est pour les Fêtes de fin d’année ! Renseignements : Office de Tourisme au 04 93 76 08 90

PERFECTLY UNIQUE On ne s’ennuie pas l’hiver à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Dans une ambiance French Riviera toujours aussi attirante, de nouvelles animations rythment les Fêtes de fin d’année. We do not mind the winter in Saint-Jean-Cap-Ferrat. In an atmosphere of French Riviera always very attractive, new events and attractions are planned for the year-end holiday season.

Regala Mercat: The Christmas of creators in Saint-Jean-Cap-Ferrat

For its 3rd edition, the Mercat Regala occupies an ephemeral location: The Winter Garden! A new dimension will be added to this unusual Christmas market: 500 m² of greenery on the terraces of the port, facing the Mediterranean, enabling the local ‘green shoots’ to display and sell their creations during a period suitable for purchases. From 16 to 24 December 2016, discover a fine selection of new designers and emerging talent from the French Riviera, selected for their artistic quality and originality of their creations. Decoration, tableware, jewellery, leather goods, fashion: Who said it was difficult to find nice gifts for Christmas? During the event, several artistic activities and evening entertainment are on the programme. Food specialities, highlighting local products are also included. This winter, heading east for New Year holidays! Information: Tourist office at 04 93 76 08 90

Bienvenue au Saint Jazz Club ! Dans le sillage du fameux festival estival Saint-Jazz-Cap-Ferrat, un nouveau rendez-vous attend cet hiver les amateurs de jazz : la première édition de « Saint Jazz Club ». Depuis le mois d’octobre jusqu’au mois de mai, la scène de l’Espace Charlie Chaplin au quai Lindbergh (Port de plaisance) prend, un vendredi par mois, des allures de Club de Jazz avec une programmation de très bonne tenue. Prochains rendez-vous : 9 décembre : Aimée Allen Quartet, 13 janvier 2017 : Looking up, hommage à Petrucciani ; 10 février 2017 : Jean-Marc Jafet Trio. Petite restauration et consommation sur place au Charlie’s Bar. Renseignements et réservation : Office du Tourisme au 04 93 76 08 90

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es jours sont certes plus courts, mais le désir de sortir est plus grand. Ainsi vit-on à Saint-JeanCap-Ferrat au rythme des saisons. Le programme des manifestations culturelles, festives et événementielles ne se met pas en stand-by. Bien au contraire, en hiver plus qu’en toute autre saison, toutes les occasions sont bonnes de mettre le nez dehors. Et ça tombe bien, l’agenda de fin d’année ne laisse que peu de pages blanches. Pour les Fêtes de fin d’année, il n’y aura probablement pas de neige comme dans la légende, mais un Noël au

bord de l’eau, c’est encore plus beau ! A commencer par le marché de Noël Regalà Mercat qui gagne chaque année en notoriété et s’installe dès le 16 décembre sur les terrasses du Port. Puis d’autres événements encore : Saint-Jazz Club, Comiques en Scène… En attendant, la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat se (re)découvre aussi le long de sentiers pédestres et de promenades hivernales. Et puisqu’on est entre nous, on peut se l’avouer : il n’y a pas que l’été dans notre vie, la lumière qui se pose sur les reflets irisés du Cap Ferrat n’est jamais aussi émouvante qu’en décembre.

The days are certainly shorter, but the desire to get out is greater. Thus, we saw the seasons pass by in Saint-Jean-Cap-Ferrat The programme of cultural and festive events is still continuing. On the contrary, in winter more than in any other season, every occasion is good to get outdoors. And it looks good, there are no blank pages in the end of year calendar. For the year-end holiday season, there will probably be no snow as in the legend, but a Christmas at the water’s edge, it is even more beautiful! Starting with

the Christmas market Regala Mercat becomes more famous every year and opens on 16 December, on the terraces of the Port. There are other attractive events as well: Saint-Jazz Club, Comiques en Scène… Meanwhile, the peninsula of Saint-Jean-Cap-Ferrat (re)discovers itself also along the hiking trails and winter walks. And since we are among friends, we can confess: it is not just the summer in our lives, the light that lands on the iridescent reflections of Cap Ferrat is never as inspiring as in December.

In the wake of the famous summer festival St. Jazz-Cap-Ferrat, a new programme awaits this winter jazz fans: the first edition of «Saint Jazz Club». From October until May, the scene of Espace Charlie Chaplin at the Quai Lindbergh (Marina) offers one Friday a month, its Jazz Club-programmes with very good performance. Upcoming events: 9 December: Aimee Allen Quartet, 13 January 2017: Looking up, homage Petrucciani; 10 February 2017: Jean-Marc Jafet Trio. Snacks and drinks at the Charlie’s Bar. Information and reservations: Tourist Office at 04 93 76 08 90

Comiques en scène, éclats d’humour Les portes du rire s’ouvrent en grand cet hiver à Saint-Jean-Cap-Ferrat, attention aux courants d’air ! Le Festival Comiques en Scène égaye la salle Charlie Chaplin pour sa 2ème édition, parrainée par le grand Didier Bénureau qui se produira le samedi 29 avril en clôture de la saison 2016/2017. D’ici là, la programmation lève le voile sur des talents à découvrir avec une guest star tous les soirs : l’humour ! Prochaines dates : « Tout sauf le couple », par Thibaud Choplin & Emma Gattuso le vendredi 25 novembre ; « Ma grand-mère, brave femme » par Xavier Borriglione le 27 janvier 2017 ; « La discothérapeute » par Annadré, le 24 février 2017. Renseignements et réservation : Office du Tourisme au 04 93 76 08 90

Comics on stage, bursts of humour

© Jean Tholance

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Welcome to Saint Jazz Club!

The doors of laughter are wide open wide laugh this winter in Saint-Jean-Cap-Ferrat, attention to drafts! The Festival of humour on stage brightens the Charlie Chaplin hall for its 2nd edition, sponsored by the great Didier Benureau who will be on stage on Saturday, 29 April the closing event of the 2016/2017 season. By then, the programme unveils the talents to be discovered with a guest star every night: humour! Next dates: «Everything but the couple» by Thibaud Chaplin & Emma Gattuso on Friday, 25 November «My grandmother, brave woman» by Xavier Borriglionne 27 January 2017; «The discothérapeute» by Annadré, 24 February 2017. Information and reservations: Tourist Office at 04 93 76 08 90


PORTRAIT

© Serge Demailly, La Cadière-d’Azur, Archives Bernar Venet, New York

© Serge Demailly

Fondation Venet, La galerie avec Diagonal 74.3°, 2006

Fondation Venet

Bernar Venet, un destin monumental

Vue de l’exposition de Bernar Venet, Les origines 1961 - 1966 Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux. Juin - novembre 2016

BERNAR VENET, A MONUMENTAL DESTINY

Installé à New York depuis la fin des années 60, Bernar Venet a débuté sa carrière artistique à Nice qu’il découvre à l’adolescence. Cette période l’a marqué à jamais. Based in New York since the late 60s, Bernar Venet began his artistic career in Nice that he discovered as a teenager. This period marked him forever.

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ur la Côte d’Azur comme aux quatre coins du monde, Bernar Venet érige des sculptures monumentales immédiatement identifiables. Ses œuvres sont entrées dans les plus grandes collections publiques et privées. En 2011, les portes du Château de Versailles lui sont ouvertes, comme d’autres stars de l’art avant lui, Jeff Koons ou Takashi Murakami. Bernar Venet, 75 ans, est aujourd’hui avec Pierre Soulages l’artiste français le plus prisé. Nice offre une belle synthèse de son travail avec « L’Arc 115,5° » du Jardin Albert 1er ou les « 9 Lignes obliques » sur le Quai des Etats-Unis, offerte à la ville par l’artiste en 2010. Originaire des Alpes-de-Haute-Provence, le petit Bernard (il laissera tomber le d de son prénom pour le rendre plus facilement prononçable à l’étranger) découvre la capitale azuréenne à l’adolescence. « J’ai toujours adoré Nice, dès le premier instant. Ce blanc parfait de la Promenade des Anglais, et ce bleu de l’Azur, je ne m’en lasserai jamais ». Fou de peinture, étudiant à la Villa Thiole (Ecole municipale des Arts Plastiques), il fait tous les métiers pour gagner sa vie, il porte des têtes au Carnaval, il est machiniste au théâtre ou travaille à l’atelier des décors de l’Opéra de Nice. Dans cette Côte d’Azur adorée des peintres, ses premières références artistiques sont liées aux grands maîtres. « Pour moi, la Côte, c’est Picasso, c’est Matisse. © Steve Benisty, New York

© Jérôme Cavalière

LES ADRESSES DE BERNAR VENET

Et le Palais de la Méditerranée où on montrait un peu d’art moderne, ce qui n’était pas si fréquent à Nice dans mes années de formation ». Ses souvenirs plongent au cœur de la ville, sur la Colline du Château où il se promène en compagnie de filles de son âge, ou dans le quartier des Abattoirs où il loge au début des années 60 chez un boucher. C’est à cette époque-là, entre 1961 et 1963, qu’il montre ses premiers tableaux : des tableaux enduits de goudron, puis des peintures industrielles sur carton et des photographies de disparition. Cette période, considérée comme le début de sa carrière artistique, a fait l’objet tout l’été d’une très belle rétrospective à l’Espace de l’Art Concret de Mouans-Sartoux (06), « Bernar Venet, les origines 1961 – 1966 », du 12 juin au 13 novembre 2016. Exposition terminée, mais une large sélection d’œuvres reste présentée au public jusqu’au 24 avril 2017 (espacedelartconcret.fr). Installé depuis 1966 à New York, une ville que son ami Arman lui avait fait connaître, Bernar Venet a gardé de nombreux liens avec la région, notamment au Muy où il a créé en 2014 sa Fondation Venet sur un site arboré de 4 hectares, avec un jardin de sculptures et des espaces d’expositions. « Cet endroit réunit la partie essentielle de mon travail et de ma propre collection d’art minimaliste et conceptuel », explique-t-il à son ouverture. Le site, fermé en ce moment, n’est ouvert au public que de juillet à octobre (venetfoundation.org).

Restaurant La Petite Maison, Vieux-Nice « Chez Nicole Rubi, je suis en famille. Ce qui me plaît beaucoup. Mais je garde un souvenir formidable de la socca que j’allais manger, autrefois, à l’entrée du Vieux-Nice. Quand j’avais quelques sous pour me l’offrir… » Le Negresco, Promenade des Anglais « C’est là que j’ai rencontré Diane, mon épouse, quand Jacques Maximin était le chef du restaurant Le Chantecler. Impossible d’oublier cet instant, c’était exactement le 5 juillet 1985. » Le Fort Carré d’Antibes « Ce monument m’impressionne énormément. Je rêve d’y installer une sculpture. Une ligne droite appuyée contre la paroi. Je suis certain que ce serait formidable. »

The favourite places of Bernar Venet Restaurant La Petite Maison, Old Nice «With Nicole Rubi, I am part of the family. This appeals to me very much. But I have very fond memories of Socca at the entrance of Old Nice, where I used to eat sometimes. When I had some money to offer myself a good meal...» Le Negresco, Promenade des Anglais «That’s where I met Diane, my wife, when Jacques Maximin was chef at Le Chantecler. We cannot forget that moment, it was exactly 5 July 1985.» Fort Carré d’Antibes «This monument impresses me greatly. I dream of installing a sculpture here. A straight line leaning against the wall. I’m sure it would be great.»

On the Riviera, as around the world, Bernar Venet erects immediately identifiable monumental sculptures. His works are now part of the largest public and private collections. In 2011, doors of the Palace of Versailles are open to him, like other stars from the world of art before him, like Jeff Koons and Takashi Murakami. Bernar Venet, 75, is now with Pierre Soulages, the reputed French artist. Nice offers a beautiful retrospective show of his work with “L’Arc 115.5°” at the Albert 1st Gardens or the «9 oblique lines» on the Quai des Etats-Unis, presented to the city by the artist in 2010. A native of Alpes-de-Haute-Provence, the young Bernard (he will drop the b of his name to make it more easy to pronounce abroad) discovers the Riviera’s capital in adolescence. «I’ve always loved Nice, from the first moment. This perfect white of the Promenade des Anglais and blue of the Riviera, I shall never tire of them.» Crazy about painting, student at the Villa Thiole (Municipal School of Plastic Arts), he works on all the trades for making a living, he carries the heads at the Carnival, he is stagehand at the theatre or working at the decorations workshop of the Nice Opera. In this French Riviera loved by painters, his first artistic references are related to the great masters. «For me, the Riviera is Picasso and Matisse. And the Palace of the Mediterranean where they showed a bit of modern art, which was not so common in Nice in my formative years.» His memories

plunge him in the heart of the city, on the Colline du Château where he walks in the company of girls of his age, or in the neighbourhood of the stockyards where he lives with a butcher in the early 60s. It was at that time, between 1961 and 1963 that he shows his first paintings: coated with tar and industrial paints on cardboard and ‘missing’ photographs. This period, considered the beginning of his artistic career, was the theme of a show presented all summer with a beautiful retrospective at the Espace de l’Art Concret of MouansSartoux (06), «Bernar Venet, origins 1961 - 1966» from 12 June to 13 November 2016. The exhibition is over but a large selection of works continues to be displayed for public until April 24, 2017 (espacedelartconcret.fr). Living since 1966 in New York, a city that his friend Arman had introduced to him, Bernar Venet has retained many links with the region, especially in Muy where he created in 2014 his Venet Foundation on a wooded site of 4 hectares, with a sculpture garden and exhibition spaces. «This place brings together the essential part of my work and my own minimalist and conceptual art collection», he said in its opening. The site, currently closed, is open to the public from July to October (venetfoundation.org). Acknowledgements: Regional Tourist Board of Riviera (Nice).

Remerciements : Comité régional du Tourisme Côte d’Azur (Nice).

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© DR

EVASION

Krikenes : Hôtel atypique en pleine Laponie norvégienne. Krikenes: Atypical in Hotel in the middle of Norwegian Lapland.

Finca Rosa Blanca : le Finca Rosa Blanca est l’un des hôtels les plus renommés du Costa Rica Finca Rosa Blanca The Rosa Blanca Finca is one of the most renowned hotels of Costa Rica

A l’autre bout du monde, l’Antarctique est le dernier des continents, l’ultime lieu de croisière sur la planète, par la compagnie du Ponant.

Far from the paths worn out by excessive tourism, holiday destinations can be exotic without being busy. Costa Rica, for example, has demonstrated a real ecological ambition for the last two decades. This small country of Latin America concentrates 6% of global biodiversity. Its area, which is twice that of Brittany, has no less than 27 national parks, 13 nature reserves, a dozen forest reserves and over a hundred private reserves... A quarter of its territory is protected! This philosophy is embodied in one of the most unusual hotels in the country. Placed at the heart of a plantation of organic coffee, among hundreds of fruit trees, the Finca Rosa Blanca has the label «Best Small Hotel in the World», issued by the international magazine Luxury Travel Condé Nast Traveller. Only a small half hour from the international airport in the capital San José, the building, like a house like a bubble without right angle or almost, is nestled in lush vegetation. In villa or in a suite, the place is a paradise where the nights cost at this time of the year just over 400 euros (fincarosablanca.com).

At the other end of the world, Antarctica is the last continent, the ultimate place to cruise on the planet.

Réveillons lointains CHRISTMAS EVES FAR AWAY

And if the real luxury was that of scarcity. That of suspended moments in unknown lands. As we approach the New Year, sophisticated travellers seek serenity and a change of scenery.

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oin des chemins balisés du tourisme excessif, les destinations de vacances peuvent être exotiques sans être très fréquentées. Le Costa Rica, par exemple, fait preuve d’une réelle ambition écologique depuis deux décennies. Ce petit pays d’Amérique latine concentre 6% de la biodiversité mondiale. Sa superficie, qui équivaut à deux fois celle de la Bretagne, compte pas moins de 27 parcs nationaux, 13 réserves naturelles, une douzaine de réserves forestières et plus d’une centaine de réserves privées… Un quart de son territoire est ainsi protégé! Cette philosophie s’incarne dans l’un des hôtels les plus atypiques du pays. Posé au cœur d’une plantation de café biologique, parmi des centaines d’arbres fruitiers, le Finca Rosa Blanca bénéficie du label « Best Small Hôtels in the world », délivré par le magazine international de voyage de luxe Condé Nast Traveler. A seulement une petite demi-heure de l’aéroport international de la capitale San José, la bâtisse, telle une maison bulle sans angle droit ou presque, est nichée dans une luxuriante végétation. En Villa ou dans une suite, l’endroit est un éden où les nuitées s’affichent à cette période de l’année à un peu plus de 400 euros (fincarosablanca.com).

Horizons blancs Autre lieu, autre expérience : en Norvège, l’hôtel Kirkenes Snow Hotel n’ouvre ses portes que le 20 décembre et est connu pour être l’un des plus proches du cercle polaire. A une dizaine de kilomètres de la

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© P ONANT

Et si le vrai luxe était celui de la rareté. Celui des instants suspendus en terres inconnues. A l’approche de la nouvelle année, les voyageurs raffinés recherchent sérénité et dépaysement.

White horizons

Another place, another experience: in Norway, Kirkenes Snow Hotel opens its doors only on 20 December and is known to be one of the closest to the Arctic Circle. About ten kilometres

from the Russian border, in the county of Finnmark, which opens on the Barents Sea, mercury is rarely at the party, but the Northern Lights enthral visitors. The hotel is divided into several areas, some of which, like the restaurant or sauna, are wooden. But the icebar and rooms are built of blocks of ice and decorated with ice-art. An animal skin will look great for a night at room temperature (from 350 euros). Outdoors, the activities are numerous. Fishing for king crabs, rides on sled or snowmobile in Arctic vastness occupy the days at this time of year (kirkenessnowhotel.com).

Austral winter

At the borders of the ocean is a continent, uninhabited and inhospitable: Antarctica. The company Ponant (France) organises a southern loop, one of the most unusual in the world cruises. From the mythical Ushuaia, capital of the province of Tierra del Fuego (Argentina), heading to South Georgia, Waddell Sea before entering the Drake Passage. Among the icebergs and pack ice, the ship the Soléal, 142 m, sailing towards the ends of the earth alongside humpback whales and leopard seals. Next boarding on 19 December 2016, for a return to dock on January 2017, at an indicative cost of EUR 16 000 for an extraordinary luxury cruise. (Ponant.com).

frontière russe, dans le comté de Finnmark qui s’ouvre sur la mer de Barents, le mercure est rarement à la fête, mais les aurores boréales subjuguent les visiteurs. L’hôtel est réparti en plusieurs espaces dont certains, comme le restaurant ou le sauna, sont en bois. Mais l’icebar et les chambres sont construits en blocs de glace, et décorés d’iceart. Une peau de bête sera du plus bel effet pour passer une nuit à température ambiante (à partir de 350 euros). En extérieur, les activités sont nombreuses. Pêche aux crabes royaux, balades en traîneaux ou en motoneige dans l’immensité arctique occuperont les journées à cette période de l’année (kirkenessnowhotel.com).

Hiver austral Aux confins des océans existe un continent, inhabité et inhospitalier : L’Antarctique. La compagnie du Ponant (France) organise une grande boucle australe, l’une des croisières les plus atypiques au monde. Au départ de la mythique Ushuaia, capitale de la province de la Terre de Feu (Argentine), cap vers la Géorgie du Sud, la mer de Waddell avant d’aborder le passage de Drake. Au milieu des icebergs et de la banquise, le navire le Soléal, 142 m, vogue vers le bout du monde aux côtés des baleines à bosses et léopards des mers. Prochain embarquement le 19 décembre 2016, pour un retour à quai le 4 janvier 2017, à un coût indicatif de 16 000 euros pour une croisière de luxe hors norme. (ponant.com)

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AGENDA

VENTES AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

À L’HÔTEL DES VENTES DE MONTE-CARLO

L’hiver du luxe

DÉCEMBRE 2016 © ARTCURIAL

WINTER LUXURY

Pas de coup de froid sur le monde des enchères de luxe et de prestige. Monaco et Cannes touchent les gros lots de l’hiver. No cold spell in the world of luxury and prestige auctions. Monaco and Cannes pocket the jackpot of winter.

Cette rare Rolex Daytona « Eagle Al Makhtoum », provenant d’une commande spéciale des Emirats Arabes Unis, a été vendue plus de 200 000 € en juillet, lors de sa 11e vente d’été d’Artcurial à Monaco.

© Jerome Kelagopian

This rare Rolex Daytona «Al Makhtoum Eagle» from a special order of the UAE, has been sold more than € 200,000 in July, at its 11th Summer Sale Artcurial in Monaco.

Cannes Besch Auction installe sa vente de prestige de Vins à l’hôtel Martinez fin décembre. Besch Cannes Auction installs its deluxe sale of wines at the Hotel Martinez in late December.

Dimanche 11 et Lundi 12 IMPORTANTS BIJOUX MONTRES DE COLLECTION

«Monte Carlo, a ‘must’ place in the world of luxury auctions.» It is François Tajan, the deputy president of Artcurial, who says it. The Parisian auction house sets up, since the last 11 years, its summer quarters in the Principality. In July 2016, it has made more than 10 million euros during 3 days of sales at the Hotel Hermitage. In watch collections, a Rolex Daytona Eagle Al Makhtoum (circa 1973) was thus sold at a fabulous price of 207,000 euros. «Every year we find in Monaco a base of loyal collectors, local and international, joined by increasingly large numbers of new clients every year», says François Tajan. Luxury knows no season in the Principality. After the success of «summer sales», it is now the turn of «winter sales». For the second consecutive year, Artcurial moved to Monte Carlo Yacht Club from 19 to 21 January and its «winter session». In the programme: jewels, watches and Hermes Vintage with «Kelly» or «Birkin» bags as guest-stars. Icons that will also attract wealthy collectors to the sales of luxury leather goods in the auction halls of Monte Carlo sales (Quai Antoine I) Tuesday, 13 December 2016. As for the Croisette, another temple of luxury, Besch Cannes Auction puts precious bottles in light: two days of outstanding sales of Prestigious Wines and rare Spirits are held on Wednesday, 28 December 2016 at the Hotel Martinez. The Riviera auction house, ranked 9th globally in wine sales, knows how to get the best bids for the bottles!

ARCHÉOLOGIE MOBILIER OBJETS D’ART TABLEAUX ANCIENS Samedi 3

«

Monte-Carlo, une place incontournable pour l’univers du luxe aux enchères ». C’est François Tajan, le président délégué d’Artcurial, qui le dit. La grande maison de ventes parisienne prend, depuis 11 ans, ses quartiers d’été en Principauté. Au mois de juillet 2016, elle a réalisé plus de 10 millions d’euros lors de 3 jours de ventes à l’Hôtel Hermitage. En matière d’horlogerie de collection, une Rolex Eagle Al Makhtoum Daytona (vers 1973), s’est ainsi enlevée à un prix fabuleux de 207 000 euros. « Chaque année, nous retrouvons à Monaco un socle de collectionneurs fidèles, locaux et internationaux, rejoints par des nouveaux clients à chaque fois plus nombreux », poursuit François Tajan. Le luxe en Principauté ne connaît pas de saison. Après le succès des « ventes d’été », voici venu le temps des « ventes d’hiver ». Pour la 2e année consécutive, Artcurial s’installe au Yacht Club de Monte Carlo du 19 au 21 janvier pour sa « session hivernale ». Au programme : joaillerie, horlogerie et Hermès Vintage avec les sacs « Kelly » ou « Birkin » en guest-stars. Des icônes qui attireront également de riches collectionneurs à la vente de maroquinerie de luxe de l’Hôtel des Ventes de Monte-Carlo (Quai Antoine Ier) le mardi 13 décembre 2016. Du côté de la Croisette, autre temple du luxe, Besch Cannes Auction met de précieux flacons en lumière : deux jours de ventes exceptionnelles de Vins Prestigieux et Alcools rares sont organisés le mercredi 28 décembre 2016 à l’hôtel Martinez. La maison de vente azuréenne, classée au 9e rang mondial des ventes de vin, sait faire grimper les enchères en la matière.

Mardi 13 MAROQUINERIE DE LUXE

TABLEAUX XIXE MODERNES ET CONTEMPORAINS Mercredi 14

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© iStock

www.hvmc.com 10-12 Quai Antoine 1er - 98000 MONACO - 00 377 93 25 88 89 - info@hvmc.com


BIEN-ÊTRE

Un cocon de bien-être A WELLNESS COCOON

Depuis l’été dernier, le spa du Mas Candille se réinvente et propose désormais la gamme de soins holistiques de la marque Espa. Entrez avec nous dans l’ambiance. Since last summer, the Mas Candille Spa reinvents itself and now offers a range of holistic care under the Espa brand. Enter the mood with us.

Perched on the hills of Mougins, the spa Mas Candille ***** in Mougins is discovered like a secret jewel. No great decorum here, nor flashy. The atmosphere is simple and warm. In a word: Zen. Designed by interior designer Brigitte Dumont Chassart, the establishment is away from the hotel, in the heart of a small Japanese garden with bamboo rubbing shoulders with Judas trees and agapanthus, where a charming stream flows by, topped by a wooden bridge. Big news, the spa offers since June the International Espa care products and protocols. The British brand, dedicated to luxury spas, offers a holistic approach to wellness, combining the benefits of herbs with the latest scientific advances. Face and body treatments, deep tissue or hot stone massage, scrub with aromatic salts, seaweed or mud wrap ... the selection of personalised rituals, rather limited, is targeted according to individual needs.

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erché sur les hauteurs de Mougins, le spa du Mas Candille***** à Mougins se découvre comme un écrin secret. Pas de grand décorum ici, ni de clinquant. L’ambiance est simple et chaleureuse. En un mot : zen. Conçu par l’architecte d’intérieur Brigitte Dumont de Chassart, l’établissement se trouve à l’écart de l’hôtel, au cœur d’un petit jardin japonais où se côtoient bambous, arbres de Judée et agapanthes, et où coule un charmant cours d’eau surplombé d’un pont de bois. Grande nouveauté, le spa propose depuis le mois de juin les produits et protocoles de soins d’Espa International. La marque britannique, entièrement dédiée aux spas de luxe, décline une approche holistique du bien-être, alliant les bienfaits des plantes aromatiques aux dernières avancées scientifiques. Soins visage et corps, massage deep tissu ou aux pierres chaudes, gommage aux sels aromatiques, enveloppement d’algues marines ou de boue… la sélection des rituels à la carte, plutôt restreinte, est ciblée selon les besoins de chacun. Pour l’heure, c’est un soin combiné -dos et visage- d’une heure que l’on est venu tester. Tonifiant ou relaxant ? Après avoir humé différentes huiles parfumées, ce sera finalement le second. Le dos enduit d’une huile nourrissante aux essences de rose, de lavande et de géranium, on se laisse aller aux délices

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d’un massage aromathérapie détente, où Laurianne, esthéticienne aux mains expertes, alterne mouvements glissés et pressions avec le coude. Dans une ambiance feutrée, sur fond de musique apaisante, les muscles se relaxent et les tensions s’évanouissent. La sérénité est le mot d’ordre. Pendant quelques instants, l’esprit parvient même à s’échapper, comme dans un doux songe à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Le massage terminé, on passe ensuite, dans une bienfaisante torpeur, au soin du visage. Du sur-mesure. Rougeurs, sébum, zones sèches… l’esthéticienne procède à un rapide diagnostic de la peau, en faisant appel à la technologie SkinVision TM, qui détecte les détails de l’épiderme invisibles à l’œil nu. Après l’application de divers produits adaptés, on émerge de là, régénérée, la peau hydratée et repulpée. Mais pas question de s’en aller déjà. L’heure est venue de se poser le temps d’une verveine dans le salon de relaxation. A l’extérieur, on découvre d’autres installations pour compléter cette expérience privilégiée : un sauna installé dans un ravissant chalet de bois et intégré dans la végétation, une piscine d’hydrothérapie chauffée, un espace fitness abrité et ouvert sur la nature ou, petite merveille, un jacuzzi au panorama enchanteur situé dans un coin de verdure exotique à l’abri des regards. Tout est réuni pour se ressourcer et repartir du bon pied. Cette fois, il est vraiment l’heure de partir. On serait bien resté un peu. (www.lemascandille.com)

For now, this is a combined-back and face care of one hour that we came to test. Invigorating or relaxing? Having smelled different scented oils, this will eventually be the second. The back coated with a nourishing oil with rose, lavender and geranium essences, it indulges the pleasures of a relaxing aromatherapy massage, where Laurianne, beautician with the expert hands, alternates sliding movements with pressure applied with the elbow. In a cosy atmosphere of soothing background music, the muscles relax and tensions vanish. Serenity is the watchword. For a moment, the spirit escapes, like a sweet dream halfway between dream and reality. The massage is finished, we then go, in a beneficent torpor, to the facial. Made to measure Redness, sebum, dry areas... the beautician conducts a rapid diagnosis of the skin, using technology SkinVision TM which detects details of the epidermis invisible to the naked eye. After applying various suitable products, we emerge from there, regenerated, the skin hydrated and plumped. But no question of leaving already. The time has come to ask the time of a verbena in the relaxation lounge. Outside, we find other facilities to complete this unique experience: a sauna installed in a charming wooden chalet built in the midst of vegetation, a heated hydrotherapy pool, fitness area sheltered and open to nature or, marvel, a jacuzzi in enchanting panorama located in a corner of exotic greenery sheltered from prying eyes. Everything is there to relax and start afresh. This time, it is really time to go. We would have loved to stay a little longer. (www.lemascandille.com)


JOAILLERIE

Bague Ruban Embrace, Or blanc 18 carats, solitaire, saphirs roses, 71 500 E Embrace Ribbon ring, 18K white gold, solitaire, pink sapphires

Bague Rose Embrace, Or blanc 18 carats, solitaire et diamants (Grand Modèle), 76 400 E Embrace Rose ring, 18k white gold, solitaire and diamonds (large model)

Le rêve d’Hind El Karout THE DREAM OF HIND EL KAROUT

Bague The Rose of Hope, or rose 18 carats et diamants, 24 500 E The Rose of Hope ring, 18 carat pink gold and diamonds

One might think it is a fad of a wealthy young woman. But the birth of Maison HRH Jewels in Monaco is indeed the fulfilment of a dream carefully honed by Hind El Karout. The name of the brand? Three initials for Her Royal Highness (HRH), a nod to the royalty and nobility of the heart. But for Hind Rafiq Hariri, a tribute to her father Rafiq Hariri, the Lebanese Prime Minister murdered eleven years ago and whose memory permeates the collections. Hind’s creations are rooted on the periphery of the Mediterranean, Lebanon to France, to Monaco, Saudi and Italy, cultures that have each forged her spirit. In the end, this love of beauty reveals a universe in her own image and poetic daring, sincere and delicate, modern and rooted in tradition and with an unstoppable force. Fascinated by lace «Chantilly», which adorned elegantly under Napoleon III, Hind has long nurtured the desire to create a lace fully in gold. It took more than ten years of research to make this wish a reality. By dint of passion and perseverance, and thanks to the nimble fingers of a lacemaker - a reference in the world of Haute Couture - the determined young woman has achieved the impossible: to give life to an incredible lace of flexible gold, fine and solid at times, soft feeling and studded with sparkling diamonds. A technical feat, entirely handmade and unique in the world of fine jewellery. To give birth to her exceptional jewellery, the Maison HRH Jewels uses the best Parisian workshops. Each piece of jewellery is the result of hundreds of hours of work. A work in which, allegorical symbols and smallest details have particular resonance. Roses first, often set out in the creations, have a special meaning. Thus, «The Rose of Hope», a ring fringed with diamond petals is a nod to the flower created by Delbard rose grower in 2005 and dedicated to Rafiq Hariri. With So One, we discover a diamond necklace, whose silhouette evokes that of the white swan and transforms into a delicate hair ornament for the evening. The Embrace collection, emblematic of the brand, reveals an original and unique concept of secret gem, with a cocktail ring at the heart of which is hidden a removable solitaire diamond. Other marvels, watches, dazzling, were created based on the drawings of Gérald Genta, a big name in watchmaking. Parts of East and West, to discover at the Place du Casino in Monte Carlo, in the recently inaugurated boutique of the brand. (www.hrhjewels.com)

Collection Once Upon A Dream, bracelet en fil d’or blanc et diamants, prix sur demande Once Upon A Dream Collection, white gold wire and diamond bracelet, price upon request

Nouvelle venue dans le monde très fermé de la haute joaillerie, l’héritière de l’empire Hariri donne vie à un univers onirique et audacieux. A newcomer to the closed world of fine jewellery, the heir to the Hariri empire gives life to a dreamlike, daring universe.

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n pourrait croire à une lubie de jeune femme fortunée. Mais la naissance de la Maison HRH Jewels à Monaco est bel et bien l’accomplissement d’un rêve mûrement peaufiné par Hind El Karout. Le nom de sa marque ? Trois initiales pour Her Royal Highness (Son Altesse Royale), un clin d’œil aux têtes couronnées et à la noblesse du cœur. Mais aussi pour Hind Rafiq Hariri, un hommage à son père Rafiq Hariri, Premier ministre libanais assassiné il y a onze ans et dont le souvenir imprègne les collections. Les créations de Hind puisent leurs racines sur les pourtours de la Méditerranée, du Liban à la France, en passant par Monaco, l’Arabie et l’Italie, cultures qui l’ont tour à tour forgée. Au final, cette amoureuse de la beauté dévoile un univers à son image : poétique et audacieux, sincère et délicat, moderne et ancré dans la tradition, et doté d’une force inaltérable.

Fascinée par la dentelle « Chantilly », dont se paraient les élégantes sous Napoléon III, Hind a longtemps nourri le désir de créer une dentelle tout en or. Il lui aura fallu plus de dix ans de recherches pour que ce souhait devienne réalité. A force de passion et de persévérance, et grâce aux doigts de fée d’une dentellière au fuseau - une référence dans l’univers de la Haute Couture -, la jeune femme déterminée a réussi l’impossible : donner vie à une incroyable dentelle d’or souple, fine et solide à la fois, douce au

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toucher, et parsemée de diamants étincelants. Une véritable prouesse technique, entièrement réalisée à la main, et inédite dans l’univers de la haute joaillerie. Pour donner naissance à ses bijoux d’exception, la Maison HRH Jewels fait appel aux meilleurs ateliers parisiens. Chaque pièce de joaillerie est le fruit de plusieurs centaines d’heures de travail. Un ouvrage où, d’allégories en symboles, le plus infime détail possède une résonance particulière. Les roses tout d’abord, souvent déclinées dans les créations, sont porteuses de sens. Ainsi, « The Rose of Hope », une bague aux pétales ourlés de diamants, est un clin d’œil à la fleur créée par le rosiériste Delbard en 2005 et dédiée à Rafiq Hariri. Avec So One, on découvre un collier de diamants, dont la silhouette évoque celle du cygne blanc, et se métamorphose en un délicat ornement de cheveux pour le soir. La collection Embrace, emblématique de la marque, révèle un concept original et unique de bijou à secret, avec une bague cocktail au cœur de laquelle se cache un solitaire amovible. Autres merveilles, les montres, éblouissantes, ont été réalisées d’après les dessins de Gérald Genta, un grand nom de l’horlogerie. Des pièces entre Orient et Occident, à découvrir sur la Place du Casino de Monte Carlo, dans la toute jeune boutique de la marque. (www.hrhjewels.com)

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COLLECTIONS

Effets d’hiver EFFECTS OF WINTER

En cet hiver 2016, les vitrines des boutiques s’habillent de noir, de rouge, de bordeaux, voire de mauve. Et puis, ça et là, des effets de matière matelassée, des motifs léopard de couleur vive, des imprimés écossais pour une allure british. Le velours aussi a de la tenue, porté en robe longue ou en smoking. Les plus sages pourraient ne pas le rester, en osant le vinyl pour une allure sexy ou en enfilant un manteau army pour faire marcher tout le monde au pas. Manteau, jupe, boots, sac, pochette, bijou, parfum… La liste de nos envies est (presque) complète. Les surprises de Noël viendront bientôt combler tous nos autres désirs.

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In winter 2016, the shop windows are dressed in black, red, burgundy and purple. And here and there, we can see the effects of padded material, brightly coloured leopard motifs, Scottish prints for a British pace. Velvet also is in the vogue, worn in long dress or tuxedo. The wisest may not lag behind, in vinyl for a sexy look or by wearing an army coat to make everyone walk in step. Coat, skirt, boots, bag, wallet, jewellery, perfume... The list of our desires is (almost) complete. Christmas surprises will soon fill all our desires.

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1 3 2 1 - Vuarnet Lunettes Romy de forme Cat Eye. Monture en acétate, verre polarisant. Existe dans d’autres coloris, 230 e Romy sunglasses with a Cat Eye shape. Acetate frame and polarized lenses. Available in other colors

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3 - Boss

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Manteau long en laine vierge noir à fleurs, 2 000 e Velvet floral collage coat Pull à zip noir en cachemire, 430 e Front zip turtleneck sweater Jupe noire en laine vierge, 360 e Wool black skirt Boots noires en cuir à talons, 1 290 e Zip ankle boot

6 - Narciso Rodriguez

4 - L’Atelier du Croco, Nice

Boots 100% mouton, 491 e Boots 100% sheep

Cuir alligator et taurillon, bretelles en cuir de bride, prix sur demande Jacket moon in Alligator skin, bull skin, straps in vegetal tanning leather, price on demand

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LUXE

5 - Chanel Broche en métal orné de strass, 890 e Metal brooch embellished wih strass

Eau de Parfum Poudrée, 90 ml, 101 e Powder Eau de Parfum

7 - Boucheron Bracelet Quatre Grosgrain en or blanc, 6 450 e Quatre Grograin bracelet in White gold

8 - Vanessa Bruno 9 - Dior Pochette «Stardust» en tissu technique bleu marine ornée de badges en sequins brodés, 850 e «Stardust» large flat-zipped pouch with long chain in midnight blue mesh embellished with sequin badges embroiderie


COLLECTIONS

Unique en son genre UNIQUE AND INIMITABLE

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Il a déjà tout pour passer l’hiver au chaud. Des manteaux longs portés sur des cols roulés, pour une alternative élégante au port de la cravate. Des costumes en velours lisse ou mille raies qu’il a l’audace de porter en bleu vif, bordeaux et même en rouge. Des vestes en tweed, à chevrons ou Prince de Galles, qui apportent une pointe de raffinement à son allure décontractée. Mais son dressing reste grand ouvert pour les surprises de fin d’année. Accessoires, parfums, montres ou sacs, on peut encore le prendre à son propre jeu pour que soit complète sa panoplie d’homme moderne.

5 - Zadig & Voltaire This is Him! Eau de parfum, 100 ml, 75 e Eau de parfum This is Him !

6 - Phaidon, Factory : Andy Warhol

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Cet ouvrage présente une sélection personnelle des clichés de Stephen Shore sur la Factory d’Andy Warhol à Manhattan entre 1965 et 1967. Une vision de l’intérieur de ce lieu et de cette époque extraordinaires signée par l’un des photographes les plus emblématiques de ces dernières décennies. Editions Phaidon, 49 e This book presents a personal selection of photographs from Shore’s collection about the Andy Warhol’s legendary studio in Manhattan, between 1965 and 1967, providing an insider’s view of this extraordinary moment and place, as seen through the eyes of one of photography’s most beloved practitioners. Phaidon Press

It has everything to keep him warm in winter. Long coats worn over turtlenecks, for an elegant alternative to wearing the tie. The velvet suits or smooth thousand lines that he daringly wears in bright blue, burgundy and even red. Tweed jackets, herringbone or Prince of Wales, that bring a refined edge to his casual look. But his dressing remains wide open to the surprises of the year end. Accessories, perfumes, watches or bags, you can still take him at his own game so that his kit of modern man is complete.

7 - Saint Laurent

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Bottine Wyatt à harnais en suède, 895 e Wyatt boots in suede leather

8 - Leica

© Vicente Sahuc

Leica M-P type 240 « Titane», en série limitée à 333 exemplaires dans le monde. Le set est composé de deux objectifs Leica Summicron-M 1:2/28 mm ASPH. et Leica APO-Summicron-M 1:2/50 mm ASPH, 22 500 e Leica M-P type 240 Titanium, limited edition camera that comes as a set with the APO Summicron-M 50mm f/2 ASPH and Summicron-M 28mm f/2 ASPH lenses. Only 333 sets will be produced worldwide

8 1 3 1 - Hermès

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Sac de voyage Bolide 45 Shark en veau Barénia et veau Sombrero, 11 400 e Bolide 45 Shark travel bag in Barénia calfskin, sombrero calfskin and swift calfskin

2 - Montblanc Montre Montblanc 4810 Chronograph Automatic. Boîtier en acier inoxydable, mouvement automatique, bracelet en cuir d’alligator, 4 000 e Montblanc 4810 Chronograph Automatic in stainless steel, chronograph automatic movement, alligator-skin strap

UN SON É NOR M E

U N E B A R R E D E S O N C O M PAC T E

La barre de son SoundTouch 300 offre des performances, une amplitude et des basses exceptionnelles pour un système aussi compact. Véritable concentré de technologies, cette barre de son réunit ce qui se fait de mieux à tous les niveaux pour vos musiques ou vos films. Adaptez le système à votre manière de vivre en choisissant de rajouter un caisson de basse et des enceintes arrières à votre soundtouch 300, Vous disposerez ainsi d’un vrai cinéma 5.1 sans fil . La soundtouch 300 s’intègre parfaitement dans votre maison grâce a son plateau de verre trempé ultra-résistant et dessinée avec une extrême élégance. Connexion wifi et bluetooth pour diffuser toutes vos musiques sans difficulté . Venez faire un essai dans notre magasin

3 - Emporio Armani

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Pantalon gris foncé en laine, 410 e Dark grey trousers Veste déstructurée grise claire en tweed de jersey et détails en cuir au niveau de l’épaule, 1 050 e Deconstructed jacket in light grey tweed jersey with black leather appliques on shoulders Derbys en cuir noir avec semelle en caoutchouc noir, 420 e Derby in leather with thick rubber piping tone on tone, on a thick rubber sole

4 - Paul Smith Pull homme en laine rouille avec motif dinosaure, 635 e Men’s Rust Wool Placement ‘Dino’ Motif Sweater

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LUXE

Barre de son SoundTouch 300 6 2 R U E G I O F F R ED O - N I C E - 0 4 93 8 5 8 5 5 0

LUXE

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SHAKESPEARE INSPIRES MONTBLANC

ESSENTIEL

ESSENTIEL

Shakespeare inspire Montblanc

Tiffany pour toujours TIFFANY STILL SHINES Une des bagues les plus célèbres de la création joaillière mondiale fête ses 130 ans. One of the most famous bands of the global jewellery creation celebrates its 130th anniversary.

Montblanc célèbre le 400e anniversaire de la mort de Shakespeare en lui consacrant une édition spéciale de sa collection Ecrivains. Montblanc celebrates the 400th anniversary of Shakespeare’s death by dedicating a special edition of its Writers collection.

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’édition limitée Ecrivains de Montblanc rend hommage chaque année depuis 1992 aux grands noms de la littérature. En 2016, à l’occasion du 400e anniversaire de sa mort, William Shakespeare (1564-1616) est à l’honneur. Le design de cette nouvelle collection, reprise dans les Stylos plume, Stylos bille et Rollerball, rend hommage à la vie et l’œuvre du dramaturge anglais. Pour la première fois le capuchon en résine précieuse adopte une forme octogonale qui rappelle la structure du Globe Theatre de Londres où Shakespeare donnait des représentations. Montblanc pousse très loin le sens du détail : des bagues dorées sont gravées de symboles évoquant 7 de ses plus grandes tragédies. Un crâne pour Hamlet, une couronne pour Mc Beth ou une rose et une dague pour Romeo et Juliette. Cette dernière fait l’objet d’une rare édition du stylo Plume William Shakespeare limitée à 1597 exemplaires, comme l’année de publication de sa pièce la plus illustre (3 730 euros).

The limited-edition Montblanc Writers honours every year since 1992 one of the great names of literature. In 2016, on the occasion of the 400th anniversary of his death, it is William Shakespeare (1564-1616) who is honoured. The design of this new collection, available as fountain pens, ballpoint pens and Rollerball, honours the life and work of the English playwright. For the first time, the cap in precious resin adopts an octagonal shape that recalls the structure of the Globe Theatre London where Shakespeare gave performances. Montblanc as usual pays great attention to detail: the golden rings are engraved with symbols evoking 7 of its greatest tragedies. A skull in Hamlet, a crown for Mc Beth or a rose and a dagger to Romeo and Juliet. The latter is the subject of a rare edition of William Shakespeare fountain pen limited to 1597 copies, evoking the publication year of its most illustrious piece (3 730 euros).

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LUXE

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886-2016 : la bague de fiançailles Tiffany Setting fête cette année ses 130 ans. Il s’agit d’un des bijoux les plus emblématique du grand joaillier New Yorkais, dessiné par Charles Lewis Tiffany lui-même pour mettre en valeur la qualité de ses diamants. Sa monture composée de six griffes en platine rehaussait le diamant taille brillant pour en révéler tout l’éclat. Pour rendre hommage à cette création légendaire, Tiffany présente une nouvelle déclinaison en or rose 18 carats. La mémoire du fondateur de la marque, en 1837, est respectée : chaque bague est un travail d’orfèvre, impliquant des artisans de très grand talent. Les gemmologues de Tiffany effectuent quant à eux une sélection ultra rigoureuse des diamants dans l’évaluation des 4 C habituels : la Couleur, la Clarté, le Cut (taille) et le nombre de Carats. Plus exclusive encore, Tiffany & Co. sort pour l’occasion une édition pavée limitée à 130 exemplaires, composée d’un anneau à six griffes en platine serti de diamants. Elle est ornée d’une pierre centrale allant de 1,5 à plus de 6 carats selon les versions. (tiffany.fr)

1886-2016: Tiffany Setting engagement ring is celebrating its 130th anniversary this year. This is one of the most emblematic of the great jeweller from New York, designed by Charles Lewis Tiffany himself to enhance the quality of its diamonds. Its mounting with six claws in platinum enhanced the brilliant cut diamond to reveal all the splendour. To pay tribute to this legendary creation, Tiffany has a new version in 18K rose gold. The memory of the founder of the brand in 1837 is respected: each ring is a work of craftsmanship, involving craftsmen of great talent. The Tiffany gemmologists from their side ultrastrict selection of diamonds in the evaluation of the usual 4 C: Colour, Clarity, Cut and the number of carats. Even more exclusive, Tiffany & Co. releases for the occasion a paved edition limited to 130 copies, consisting of a ring with six platinum claws setting the diamonds. It is decorated with a central stone from 1.5 to more than 6 carats depending on the version. (Tiffany.fr)

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GASTRONOMIE

CHEF

Le caviar en série limitée THE LIMITED-EDITION CAVIAR

Inès de la Fressange Paris et la maison française de caviar Ultreïa collaborent pour une série limitée de Noël. Ines de la Fressange Paris and Ultreïa, the French house of caviar have joined hands to create limited series for Christmas.

Sébastien Broda au Park 45

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réée en décembre 2014 par une française Véronique Martin, la marque Caviar Ultreïa vient bousculer les codes de ce met traditionnel et d’exception. Au-delà de grains soigneusement sélectionnés, elle étonne les gastronomes par un caviar unique et singulier issu d’espèces d’esturgeons rares et méconnues. Les plus grands artisans parisiens ont réalisé pour Caviar Ultreïa, dont un espace de dégustation est installé Place Vendôme à Paris, une ligne d’accessoires inédits comme l’Écrin Caviar ou la Malle de dégustation. Pour les fêtes de fin d’année 2016, c’est Inès de la Fressange qui a été sollicitée pour la création d’une boîte de caviar éditée en série très limitée de Noël. Cet écrin spécialement dessiné par Inès de la Fressange Paris, temple du chic dans le 7e arrondissement, est présenté en boîte de 50gr, 100gr et 250gr (100, 200 et 500 €). Elle abrite les précieux grains d’un Caviar Baeri Origine, issu de l’esturgeon sibérien l’Acipenser Baerii. (caviar-ultreia.com)

Le restaurant gastronomique du Grand Hôtel de Cannes a misé il y a sept ans sur un jeune chef prometteur, formé à très bonne école. Par Alain Angenost The gourmet restaurant of the Grand Hotel in Cannes encouraged there seven years ago a promising young chef, trained in very good school. By Alain Angenost

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Cannes, le Grand Hôtel est moins grand par la taille que ses voisins imposants, mais il est tellement attachant. Son style années 60, son incomparable jardin/ oasis de sérénité, ses balcons-terrasses du 11e étage à la vue cinémascope, séduisent allègrement comme son bar et sa table étoilée, le Park 45.

In Cannes, the Grand Hotel is smaller in size than its imposing neighbours, but it is so endearing. Its 60s style, its incomparable garden / oasis of serenity, terraces, balconies on the 11th floor with the cinemascope view, gleefully seduce, with a bar and a Michelin-starred restaurant, Park 45.

Cette étoile vient couronner le travail d’un chef, oh combien étonnant, Sébastien Broda. Cela fait maintenant sept ans qu’il a rejoint le Grand Hôtel. Le p’tit gars de Briey (Meurthe & Moselle), devenu un géant d’un mètre quatre-vingt-dix-huit âgé de 35 ans, s’est formé auprès de grandes pointures cannoise, Christian Willer à la Palme d’Or et Francis Chauveau à la Belle Otéro. Mais c’est avec Alain Parodi, au Cigalon de Valbonne, qu’il s’est vraiment perfectionné, apprenant à faire une cuisine d’instinct venant du cœur. Très entreprenant, le jeune homme décide de se lancer en 2006 dans l’aventure du Jarrier à Biot, avec Pascal Picasse, son complice pâtissier et Fabien Angeloux en salle. En 2008, Michelin les récompense d’une étoile, mais l’aventure tourne court. Hughes Raybaud, le gentleman directeur du Grand Hôtel, pense alors à ce jeune chef promis à un grand avenir pour donner une touche plus gastronomique et dans l’air du temps à son restaurant. De carte en carte, de saison en saison, sa créativité aiguisée fait alors merveille et en 2010, la bonne étoile qu’il avait laissée à Biot lui revient, couronnant un travail que l’on peut qualifier de tonique.

This star is the culmination of the work of a chef, oh how wonderful, Sébastien Broda. It is now seven years since he joined the Grand Hotel. The little guy from Briey (Meurthe & Moselle), has become a giant of one metre ninety-eight aged 35, trained by the big names in Cannes, Christian Willer at the Palme d’Or and Francis Chauveau at the Belle Otero. But it is with Alain Parodi at Cigalon Valbonne, that really advanced, learning to make an instinctive cooking from the heart. Very enterprising, the young man decides to launch in 2006 in the adventure of Jarrier in Biot, with Pascal Picasse his pastry accomplice and Fabien Angeloux in the dining hall. In 2008, Michelin rewards him with a star, but the adventure was cut short. Hughes Raybaud, the gentleman director of the Grand Hotel, thought of this young chef, promised to a great future, for adding a gourmet touch to his restaurant, in tune with the times. From menu to menu, from season to season, he sharpened his creativity so wonderfully and in 2010 the lucky star he had left in Biot returned to him crowning a work that can be called tonic.

De «l’Emietté de tourteau à l’orange sanguine» de ses débuts à ses dernières créations - mille-feuille de Saint-Jacques et radis Red Meat, pulpe de haddock fumé, ou Canette verveine, citron, pêche plate et jus au vinaigre de Barolo -, on savoure une cuisine qui n’arrête pas d’évoluer dans de fulgurantes constructions. Maniaque quant au choix de ses fournisseurs, il ne sélectionne que ceux qui privilégient la qualité à la quantité comme son producteur de légumes attitré. Il s’arrange aussi à faire régner une parfaite osmose entre la cuisine, la salle et la sommellerie, pour parvenir à réciter une symphonie gourmande pour des tablées conquises. L’humilité et la générosité sont ses qualités premières, la timidité (ou la pudeur), son défaut le plus excusable. Bien que son métier soit hyper passionnant, il adore, dès qu’il le peut, se ressourcer auprès de sa proche famille et jouer au golf, son passetemps préféré. Sébastien Broda n’a pas fini de nous surprendre, avec dans sa besace ses futures créations toutes en saveurs et en couleurs, sublimant la Provence et la Méditerranée.

From crumbled cake with blood orange from his beginnings to his latest creations - millefeuille of Saint-Jacques and Red Meat radishes, smoked haddock pulp, or Canette verbena, lemon, flat peach and juice of Barolo vinegar - delicious dishes that will not stop to evolve into mouth-watering creations. Maniac in the choice of its suppliers, he selects only those who value quality over quantity as his official producer of vegetables. He also manages to conquer a perfect osmosis between the kitchen, dining hall and sommelier, to create a culinary symphony for the conquered diners. Humility and generosity are his main qualities, shyness (or modesty), his most excusable defect. Although his job is super exciting, he loves, whenever he can, relaxing with his close family and playing golf, his favourite pastime. Sébastien Broda does not stop surprising us with his range of his future creations in all flavours and colours, sublimating the Provence and the Mediterranean.

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Established in December 2014 by Veronique Martin from France, the Caviar Ultreïa brand has shaken the codes of this traditional and exceptional speciality. More than its carefully selected grains, it astonishes gourmets with a unique and singular caviar that comes from sturgeon of rare and unknown species. Reputed Parisian artisans have created especially for Caviar Ultreïa a tasting area located on the Place Vendome in Paris, with a range of unique accessories such as Caviar Case or Tasting Kit. For year-end 2016 holiday season it is Inès de la Fressange who was asked to create a caviar box released in very limited series for the Christmas. This case, specially designed by Ines de la Fressange Paris, the temple of chic in the 7th arrondissement, is presented in 50gr, 100gr and 250gr boxes (100, 200 and 500 €). It contains the precious grains of Caviar Baeri Origin, produced from Siberian sturgeon Acipenser baerii. (caviar-ultreia.com)

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RÉTROSPECTIVE DES GAGNANTS DES 5 ÉTAPES 2016 La Golf Cup Nice Matin séduit et réunit les passionnés de golf La Golf Cup Nice Matin s’est inscrite depuis plusieurs années dans le calendrier des grands événements golfiques de la Côte d’Azur. L’édition 2016 a mobilisé plusieurs centaines de joueurs dans cinq des plus beaux golfs de la région, avec, à chaque fois, des prestations de haut niveau pour récompenser et restaurer les joueurs à l’issue des parcours. Autour des greens, les capitaines d’industrie azuréens ont croisé des personnalités du monde économique, politique, culturel et sportif, ayant tous en commun cette passion du golf. Répartie harmonieusement entre les golfs du Var (Taulane, Valescure, Terre Blanche) et des Alpes-Maritimes (Royal Mougins, Riviera golf Barbossi à Mandelieu), la Golf Cup Nice Matin a voyagé au fil de la saison, suivant le rythme de la petite balle blanche sur des parcours ensoleillés. Et tous ceux qui y ont goûté ont promis de recommencer…

The Golf Cup Nice Matin attracts and brings together a large number of golf enthusiasts Since many years, the Golf Cup Nice Matin is included in the calendar of major golfing events of the French Riviera. The 2016 edition has mobilised hundreds of players in five of the finest golf courses in the region, with, each time, high-quality services to reward the players cater to their needs at the end of the course. Around the greens, prominent industrialists from the Riviera industry crossed paths with personalities from business, politics, culture and sports, all having in common the passion of golf. Distributed harmoniously between the golf courses of Var (Taulane, Valescure, Terre Blanche) and AlpesMaritimes (Royal Mougins, Riviera Golf Barbossi Mandelieu), the Golf Cup Nice Matin has travelled throughout the season, following the rhythm of the small white ball on the sunny courses. And all those who participated

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5 1 - Taulane

RENDEZ-VOUS EN 2017 La Golf Cup Nice Matin 2017 est déjà lancée. Après le succès des éditions précédentes, le groupe Nice Matin a décidé de dynamiser encore plus cet événement l’année prochaine. La prochaine édition débutera en avril au Old Course de Cannes Mandelieu, sur les terres de Victor Dubuisson. Comme un avant-goût de rencontres de haut niveau entre amoureux du golf fidèles de Nice Matin…

See you in 2017 The Nice Matin Golf Cup 2017 has already started. After the success of previous editions, the Nice Matin group has decided to promote the event even more widely the next year. The next edition will begin in April at the Old Course of Cannes Mandelieu, on the land of Victor Dubuisson. As a prelude to high-level meetings between lovers of true golf Nice Matin...

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LUXE

Joseph Catanoso et Henri Scandola (Mairie de Menton) entourés de Brahim Abbes (BAC Land Rover Jaguar), Frédéric Marcadier (Eurosud groupe Nice-Matin) et Arnaud Potdevin (directeur du domaine de Taulane).

2 - Valescure Jean-François et Florence Mazier (membres de Valescure) autour de Frédéric Marcadier (Eurosud groupe Nice-Matin).

3 - Royal Mougins Alexandre (membre de St. Donat) et Frédéric Fuchs (confiserie Florian à Nice) avec Fabienne Gazikian et Audrey Papin (Eurosud groupe Nice-Matin).

4 - Riviera golf de Barbossi Robin Paul (directeur d’Au Fil des Jardins) et Franklin Loufrani, avec Nuno Bastos (directeur du Riviera golf de Barbossi), Fabienne Gazikian, Audrey Papin, Jean-Marc Van Lul et Pascale Blin (Eurosud groupe Nice-Matin).

5 - Terre Blanche Joseph Catanoso et Henri Scandola (Mairie de Menton) entourent Brahim Abbes (BAC Land Rover Jaguar), avec Jean-Marc Van Lul, Frédéric Marcadier et Fabienne Gazikian (Eurosud groupe Nice-Matin).



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