Supplément gratuit de 16 pages sur Nice-PSG, le choc de la 35e journée

Edition du soir du  avril. Exempaire gratuit - Ne pas jeter sur la voie publique.

Le grand quotidien du Sud-Est

Comme des champions !

Nice - PSG : -

16 pages spéciales (Photo Sébastien Botella)

Nice - PSG nicematin.com

Nice - PSG

La plus belle

l tbal Fooue  née) g Li e jour (

Contre Paris, l’OGC Nice s’est offert une victoire de prestige qui lui permet de croire encore à la 2e place. Une soirée qui restera gravée dans les mémoires

Les buts ’ (-) Ricardo part de son camp et enrhume Maxwell avec un grand pont. Le Portugais sert Balotelli qui fait un crochet du droit et frappe du gauche dans le petit filet de Trapp. ’ (-) Belhanda se sort du pressing parisien avec brio. Souquet percute, le ballon revient sur Belhanda qui décale Ricardo. Ce dernier envoie une frappe exceptionnelle du gauche dans la lucarne de Trapp. ’ (-) Corner de Di Maria repris de la tête par Silva. Marquinhos prolonge dans la cage de Cardinale. ’ +  (-) Le Bihan centre au second poteau pour la tête de Donis qui bat Trapp.

Photos : Sébastien BOTELLA Jean-François OTTONELLO Patrice LAPOIRIE

NICE - PARIS SG : -

LIGUE  Journée  Hier Nice - Paris SG Caen - Marseille Dijon - Bordeaux Les autres résultats Angers - Lyon Monaco - Toulouse Guingamp - Saint-Etienne Metz - Nancy Montpellier - Lille Nantes - Lorient Bastia - Rennes Classement

Pts J

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

83 80 77 57 56 55 49 48 44 44 43 42 39 39 39 34 33 33 32 31

Monaco . . . . . . .

Paris SG . . . . . . .

Nice . . . . . . . . . .

Lyon . . . . . . . . . .

Bordeaux . . . . . .

Marseille . . . . . .

St-Etienne . . . . . .

Nantes . . . . . . . .

Rennes . . . . . . . .

Guingamp . . . . .

Lille . . . . . . . . . .

Toulouse . . . . . . .

Montpellier . . . . .

Angers . . . . . . . .

Metz . . . . . . . . . .

Lorient . . . . . . . .

Dijon . . . . . . . . . .

Caen . . . . . . . . . .

Nancy . . . . . . . . .

Bastia . . . . . . . . .

34 35 35 34 35 35 34 35 35 35 35 35 35 35 35 35 35 35 35 34

3-1 1-5 0-0 1-2 3-1 0-2 2-1 0-3 1-0 1-0

G N P

26 25 22 18 15 15 12 13 10 12 12 10 10 11 10 10 7 9 8 7

5 5 11 3 11 10 13 9 14 8 7 12 9 6 9 4 12 6 8 10

3 5 2 13 9 10 9 13 11 15 16 13 16 18 16 21 16 20 19 17

D

66 46 30 26 10 14 8 -13 -7 -9 -4 -3 -13 -13 -34 -24 -10 -29 -20 -21

Journée suivante (J36).- Vendredi 5 mai : Saint-Etienne - Bordeaux (20h45). Samedi 6 mai : Paris SG - Bastia (17h). Guingamp Dijon, Lille - Metz, Lorient - Angers, Nancy Monaco, Toulouse - Caen (20h). Dimanche 7 mai : Rennes - Montpellier (15h). Lyon - Nantes (17h). Marseille - Nice (21h).

A Nice (Allianz Riviera) : Nice bat Paris SG 3 à 1 (1-0) Spectateurs : 33 990 Arbitre : R. Buquet Buts : Balotelli (26’), Ricardo Pereira (48’), Donis (90’+2) pour Nice. Marquinhos (64’) pour Paris.

Avertissements : Dalbert (21’), Seri (41’) à Nice. Meunier (52’), Draxler (59’), Cavani (59’) à Paris.

Exclusions : Thiago Motta (90’), Di María (90’+3) Nice : Cardinale - Souquet, Baysse (cap), Dante, Dalbert - Ricardo Pereira, Koziello (Obbadi 84’), Belhanda, Seri, Eysseric (Donis 75’) Balotelli (Le Bihan 78’). Entraîneur : Lucien Favre Paris SG : Trapp - Aurier (Rabiot 65’), Marquinhos, Thiago Silva (cap), Maxwell (Meunier 46’) - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Di María, Cavani, Draxler (Lucas 78’). Entraîneur : Unai Emery

I

l a fallu se poser quelques minutes pour commencer à écrire ces lignes. Se mettre au calme pour calmer les pulsions nées d’une émotion si intense. Ce Nice - Paris, on le voulait irréel, insensé et mémorable. Il fut un mélange de tout ça, servant un instant de bonheur jamais vécu dans ces proportions à l’Allianz Riviera.

Quelle folie !

Quelle équipe que ce Gym 2016-2017, qui tiendra une place à part dans le grand livre souvenir du club.

Comme dans un rêve, la première salve a été l’œuvre de l’imprévisible ‘’Super Mario’’ qui n’est jamais aussi fort

que lorsque ça brille. Mettez-le à la porte et il reviendra par la fenêtre ! Parfois critiqué, Balotelli a montré son meilleur visage et inscrit le premier but de la rencontre, comme pour planter le décor de ce qui deviendra un chef-d’œuvre plus d’une heure plus tard. Dans le sillage de leur star, ce sont tous les Niçois qui ont été remarquables dans l’engagement et l’investissement.

On pourrait tous les citer, un à un, pour leur clamer tout notre amour et le respect qu’ils nous inspirent.

Messieurs, vous avez été immenses de courage et de talent, à l’instar de Ricardo qui, après sa passe décisive

en première période, a décidé d’envoyer une merveille du gauche dans la lucarne de Trapp.

2-0 à la 48e minute, il a fallu se pincer pour y croire.

Car Nice n’avait pas non plus tout bien fait, mais surtout en face, c’était Paris, escorté de sa dernière chance pour le titre et toute la pression qui va avec.

Quel stress, donc, au cœur de cette seconde période passée à se ronger les ongles et faire les cent pas, espérant que le temps s’accélère. Au contraire, il ne fut jamais aussi long par moments.

Cardinale, c’est immense !

Paris a tout tenté, mais hier soir, il est aussi tombé sur un gardien en état de grâce.

Yoan Cardinale a signé là le plus grand match de sa jeune carrière, au meilleur moment, contre Paris, ses stars et tout le reste. Il le fallait et il l’a fait, histoire de rappeler qu’il était bâti comme personne, mais bien animé de quelque chose de

plus que les autres.

Malgré le but de Marquinhos, les Niçois ont résisté.

Balotelli s’est offert quelques pas de danse, balle au pied. Il a dit à Cavani tout le mal qu’il pensait de sa personne et au final, c’est Paris qui a perdu les pédales, terminant le match à neuf après les expulsions de Motta et Di Maria pour des gestes détestables.

Tout à la fin, Donis, sur un

service de Le Bihan, a ponctué ce scénario de dingue de la tête.

Le Gym l’a donc fait, vaincre ce PSG au terme d’un match homérique et faire chavirer de bonheur ce merveilleux public de l’Allianz qui mérite tellement la Ligue des champions.

Grâce à ce succès de prestige, Nice a placé Monaco sur la voie royale en vue du titre, lequel n’a plus que deux matchs à gagner pour remporter une Ligue 1 qui lui échappe depuis dix-sept ans. Pour le Gym, la deuxième place demeure encore d’actualité, ce qui relève de l’exploit, bien entendu. Il reste encore trois marches à gravir (Marseille, Angers et Lyon) pour atteindre des sommets insoupçonnés et insoupçonnables.

Or, avec cette équipe, qui a écrit hier une histoire qu’on pourra conter pendant très longtemps, on peut s’attendre à tout, mais en premier à beaucoup, beaucoup, mais beaucoup de bonheur.

VINCENT MENICHINI

Nice - PSG

de toutes !

Le chiffre

Le Billet

2012

Vertige de l’amour

La dernière victoire du Gym face au PSG remontait au 1er décembre 2012.

La phrase

“étatJe euphorique. suis dans un

Parce qu’on avait à cœur de rester invaincu à domicile.

La deuxième place ?

Pourquoi devrait-on se priver de regarder plus haut... ” Yoan Cardinale, gardien de l’OGC Nice au micro de Canal+

Super Mario a le bras long. Thiago Silva peut en témoigner...

Programme ✓ Journée  (dimanche  mai à h) Marseille - Nice ✓ Journée  (Dimanche  mai à h) Nice - Angers ✓ Journée  (samedi  mai à h) Lyon - Nice

Edition spéciale Edition spéciale du quotidien Nice-matin Société éditrice : SAS GROUPE NICE-MATIN 214,boulevardduMercantour-06290 Nice Cedex 3 Directeur de la publication : Jean-Marc Pastorino Directeur de la rédaction : Denis Carreaux Directeur de la régie publicitaire : Stéphane Spineu Publicité.-EurosudCommunication-214, boulevard du Mercantour 06200 Nice Impression.- SAS GROUPE NICEMATIN - 214, bd du Mercantour 06290 Nice Cedex 3 CPPAP AM : n°0420 C 86665 CPPAP VAR : n°0420 C 85864 Dépôt légal à parution.

Textes : service des sports.

Photos:P. Lapoirie,S. Botella,F. Bouton La reproduction même partielle des articles et illustrations est interdite Ne peut être vendu

Balotelli égale son record

Une réalisation de Balotelli à l’Allianz Riviera, c’est devenu monnaie courante cette saison. Hier soir, l’attaquant transalpin a claqué pour la neuvième fois sur ses dix titularisations dans le stade niçois.

Son deuxième but du pied gauche. Mieux, avec cette quatorzième réalisation en Ligue 1, Super Mario a égalé son record de buts dans un championnat européen.

La première fois qu’il avait atteint ce ratio, c’était il y a déjà trois ans, lorsqu’il évoluait déjà en rouge et noir, mais au Milan AC (2013-14).

Rivère : « Venez à Nice, vous battrez votre record de buts ! »

Ce qui a donné l’idée au président niçois de faire passer le mot : « J’ai un message pour tous les joueurs externes à l’OGC Nice : venez chez nous, vous battrez votre record de buts sur une saison », en référence bien sûr aux 17 buts de Ben Arfa l’an dernier.

Science du jeu de corps pour s’ouvrir le but et préci-

sion technique pour trouver les filets depuis l’entrée de la surface. Mario Balotelli a fait parler son talent pour mettre le Gym sur les rails de la victoire peu avant l’heure de jeu. Et dans la situation où il est probablement le plus redoutable : pratiquement à l’arrêt. « Son enchaînement contrôlefrappe est juste top, commente sobrement Arnaud Souquet en zone mixte. Il y a eu une véritable progression de sa part au fil de la saison. Physiquement il est mieux, ça se ressent sur le

terrain. » Outre ce coup d’éclat, le Transalpin a régalé ses copains par des déviations en une touche aussi bien senties que bien touchées. Et le public n’a pu s’empêcher de s’extasier sur son retour tranchant dans les pieds de Verratti pour récupérer la touche et le cuir en fin de première mi-temps. La démonstration d’un Balo bien dans ses pompes et donc dans son jeu.

Sous les yeux du sélectionneur Ventura

Encore plus que les autres, un spectateur de l’Allianz Riviera a dû apprécier ce retour en grâce de Mario : Giampiero Ventura. Le sélectionneur italien était dans les tribunes en vue du prochain match amical organisé à Nice, face à l’Uruguay début juin.

Plus sélectionné depuis bientôt trois ans sous le maillot de la Squadra Azzurra, Balotelli n’a jamais caché son désir de renouer l’idylle avec l’équipe nationale italienne. Tandis que Ventura n’a cessé de l’encourager à retrouver de la régularité sur le pré et la sérénité dans la tête. Un poker menteur indécis qui connaîtra un nouvel épisode en juin, date des prochaines sélections. Avec seize buts toutes compétitions confondues et un record égalé en championnat, Mario vient d’abattre sa plus belle carte depuis belle lurette.

WILLIAM HUMBERSET

Au bout de cette nuit folle et étoilée, le Gym nous a laissés assis par terre, heureux et décoiffés. Cette équipe, comme une femme qui tient ses promesses, donne une féroce envie de la suivre et de l’aimer. A force de nous amener si haut, elle va finir par nous faire perdre la tête. Hier encore, elle nous a offert le vertige. Elle l’a donné aussi au PSG qui n’était pourtant pas venu pour ça et qui s’est fait très mal en chutant d’une telle hauteur. On ne peut pas sortir indemne d’un tel match où on a vu quatre buts et ressenti mille sentiments. L’ivresse du jeu a fait briller nos yeux et ébloui notre jugement. Le résultat, lui, nous a transportés au pays de l’extase. Là où tout est rose bonbon.

En battant le PSG (-), le Gym a fait un joli cadeau à Monaco qui voit le titre de champion de France lui ouvrir grand les bras. Cette victoire, aux allures de triomphe, permet aussi aux Niçois de croire encore à une e place directement qualificative à la Ligue des champions.

C’est énorme cet espoir toujours en vie à trois journées de la fin !

Cette soirée va laisser une trace, des souvenirs et tant de gens heureux.

C’est comme ça qu’on écrit son histoire. Sa légende. Avec de la sueur et du talent.

On l’attendait ce rendezvous. La montagne a accouché d’un sourire.

Celui qui illuminera le visage des Niçois aujourd’hui.

PHILIPPE CAMPS

Nice - PSG

Ricardo était en feu Passeur décisif sur l’ouverture du score, puis auteur d’une superbe lucarne du gauche en tout début de deuxième période, le Portugais a régalé l’Allianz Riviera et tous les siens...

Q

ue le temps passe vite. Suffit de mettre un coup d’œil dans le rétro, de se rappeler comment Ricardo a débarqué sur la Côte dans le plus grand anonymat à l’été 2015, et voir quel joueur il est devenu. Sa prestation XXL dans le choc le plus attendu de ces dernières années ne refroidira pas l’intérêt des plus gros clubs européens, qui guettent les intentions de Porto à son prochain retour de prêt.

Le Gym n’a pas abandonné tout espoir de profiter de son droit de préemption non plus, mais la somme réclamée pour un transfert sera difficilement inférieure à 20 millions d’euros…

Maxwell le cherche encore

Repositionné dans le couloir droit du 4-2-3-1 depuis plus d’un mois, le Portugais est un exemple de polyvalence et d’adaptation.

Sur l’ouverture du score du Gym, il a fait parler sa vitesse de feu pour gagner cent mètres. Et enfumer Maxwell d’un subtil grand pont! Paraîtrait que le Brésilien le cherchait encore lorsqu’il a dû quitter ses coéquipiers à la pause, blessé. Plus sérieusement, l’international lusitanien a fait, dans la foulée, étalage de ses progrès dans l’application du dernier geste. Balotelli n’avait plus qu’à faire parler sa science

du jeu de corps pour profiter de sa bonne position et la convertir en but (26’).

Même s’il oublie peut-être Belhanda un peu plus tard, en retrait (33’), Ricardo Pereira a sublimé sa première mi-temps dès le retour des vestiaires. Décalé dans son couloir droit par Belhanda, il a repositionné le cuir sur son pied gauche et laissé parler son talent: enveloppé, lunette. Merci, au revoir Kevin!

(Trapp) « Probablement le plus beau but de ma carrière, » avouera l’intéressé après coup.

Déjà buteur contre Lorient cette saison à l’Allianz, le latéral de 23 ans a gonflé ses stats personnelles à deux réalisations et trois passes décisives cette saison. Il avait fait une passe ‘‘dé’’ de plus l’an dernier, mais n’avait jamais marqué.

Véloce, techniquement à l’aise des deux pieds, Ricardo offre aussi du bonheur à l’extérieur du pré. Il a perfectionné ses bases de français, reçues à l’école lorsqu’il vivait au Portugal, en un temps record et rayonne dans le vestiaire par son sourire, sa bonne humeur et son sérieux.

Si bien qu’il n’est pas encore parti et on le regrette déjà.

Mais l’état-major niçois a déjà démontré par le passé qu’il savait décrocher de belles surprises parfois…

8

RICARDO

CARDINALE

8

Il repousse la première frappe de Di Maria comme il peut (’). Sa main droite est ferme sur la tête de Cavani au premier poteau (’), son arrêt réflexe sur la ligne est superbe sur la volée de Meunier (’). Encore vigilant sur une nouvelle tête de Silva (’) mais impuissant sur la réduction du score, il fait un match plein. Encore!

SOUQUET

7

A l’image de son pendant brésilien côté gauche, il a mis beaucoup d’allant et de bonnes intentions dans ses projections. Il peut tomber sur le duel qui l’oppose à Silva sur sa plus belle percée dans la surface parisienne (’). Il a fait encore montre de beaucoup de présence dans les duels sur la suite du match.

BAYSSE

DANTE

Le défenseur le plus alerte dans les premières minutes, heureusement qu’il est encore là pour contrer Verratti de la cuisse juste avant la pause.

Le capitaine était de retour et ça s’est vu. Sa hargne, son agressivité et sa malice auront même fait craquer Thiago Motta dans les derniers instants. Incontournable.

Après une première mi-temps étonnamment poussive, il est trop court sur le corner qui permet à Thiago Silva de placer son coup de casque et d’offrir la réduction du score à Marquinhos (’). Il est en revanche héroïque en se jetant dans les pieds de Motta (’).

Le Brésilien ne peut pas être royal tous les week-end.

DALBERT

KOZIELLO

SERI

Des jambes de feu face à Aurier. De petites imprécisions dans la relance, sans grande conséquence. Par sa présence dans les duels et la profondeur, il a parfaitement fermé son couloir. Quand il est dans ces prédispositions, le Brésilien est intenable et laisse présager le meilleur pour sa future e saison en L.

Dans la lignée de ses dernières sorties, il a mis la même application dans ses passes que dans son positionnement et son pressing. Dans un second acte plus difficile, il n’a pas chômé pour laisser le moins d’espace possible aux milieux parisiens. Remplacé par Obbadi pour les cinq dernières minutes du temps réglementaire.

La machine à laver a orienté les sorties de balle avec classe et sans stress.

Outre son sauvetage sur la ligne sur la tête de Cavani (’), il a fait parler sa maestria sur coup de pied arrêté pour alerter Balo ou solliciter Trapp. L’Ivoirien a offert une prestation de grande classe. A l’image de sa saison.

BELHANDA

EYSSERIC

BALOTELLI

Premier harceleur de la relance parisienne, il a fait le job pour soulager les copains et compliquer les affaires du tenant du titre. Au départ du deuxième but niçois, il s’offre un magnifique slalom entre trois Parisiens. Un total régal qu’on aurait aimé voir plus souvent. Si seulement le Marocain n’avait pas été inquiété par des pépins physiques...

Balle au pied , il a encore apporté de la percussion dans le camp adverse. Il a bonifié son activité dans le repli, avec des récupérations basses précieuses. Au cours d’une seconde période où il aura fallu encore beaucoup défendre, il a cédé sa place à Donis, touché à la jambe droite (’). Le Grec a scellé la soirée de la tête, chapeau.

WILLIAM HUMBERSET

8 7

8 6 6

6 8 8

Efficace en une touche, il a contribué aux meilleures séquences niçoises.

Il s’offre une première occasion en taclant sur le coup franc de Seri (’), avant d’aligner son e but en championnat, du pied gauche. Un trait de lumière. Moins inspiré dans ses choix en e période, il est remplacé par Le Bihan (’), généreux et passeur décisif sur le e but.

Nice - PSG

Aurier, le naufrage D’abord à droite puis à gauche de la défense parisienne, le latéral parisien est passé complètement à côté de son match, remplacé à l’heure de jeu par Unai Emery

D

ans le football, rien n’arrive jamais vraiment par hasard.

Coupable d’un dérapage public gravé dans les mémoires collectives avec l’affaire du Périscope en février 2016 où il insultait Laurent Blanc et certains de ses coéquipiers, le latéral droit avait mis du temps à se faire oublier manquant dans le même temps la double confrontation contre Chelsea.

Le temps efface beaucoup de choses mais pas tout. Et surtout pas au PSG où rien n’est vraiment simple.

Quel avenir ?

L’arrivée de Thomas Meunier, l’été dernier, l’avait d’ailleurs poussé sur le banc après plusieurs mois quelconques en début de saison où il semblait traîner son spleen. A Barcelone, pour le fiasco historique du PSG, c’est lui qui couvre Sergio Roberto sur le sixième but.

En terme d’image, l’ancien Toulousain a symbolisé tout ce qui manquait au PSG pour être considéré comme un grand club, que ses 500 millions de budget annuel pouvaient justifier. Un comportement en dehors du terrain irréprochable, des prestations sportives brillantes et un état d’esprit parfois compliqué à saisir. Dès lors, comment expliquer que, récemment, le club ait transmis au joueur une prolon-

gation de contrat vu son passif ? C’est sans doute là le mal parisien. Ne pas savoir trancher les cas épineux. A tel point qu’Aurier n’a jamais vraiment disparu des compositions d’équipe, conscient que sa jeunesse, sa puissance physique et le fait d’évoluer à un poste sinistré en Europe, lui donnaient systématiquement des secondes chances dans la capitale.

Meunier touché à la cheville, Aurier était revenu, petit à petit, dans le onze de départ d’Emery pour les gros matches, comme hier soir. Malgré tout, le droitier a complètement manqué son match.

D’abord à droite, il a été dépassé dans son duel avec le Brésilien Dalbert, il a notamment passé un début de match très compliqué où la vitesse du gaucher lui a fait mal aux reins. Il passe à gauche à la pause et se fait enrhumer par Souquet sur le 2-0.

En souffrance pendant une grosse heure de jeu, à tel point qu’Unai Emery a décidé de le sortir pour mettre Matuidi latéral gauche quand Rabiot est rentré à sa place. Son image, fortement écornée, et sa saison sportive très en dedans, commencent à peser sur la réputation et l’avenir de l’international ivoirien de 24 ans dans la capitale.

22

AURIER

TRAPP

4

Battu par la frappe de Mario Balotelli sur son côté gauche où il a du mal à pousser sur ses jambes, rebelote sur Ricardo au retour de la pause. L’Allemand s’incline même une nouvelle fois face à Donis sur la fin. Soit trois buts sur les trois seuls tirs cadrés niçois, pas forcément très flatteur pour lui.

THIAGO MOTTA

3

Toujours malin pour obtenir des fautes utiles mais il a eu plus de mal à exister quand Nice a commencé à assurer des transitions rapides. Sur certains replis défensifs, il faisait vraiment ses  ans. Des ballons perdus trop facilement. Expulsé en fin de match pour un geste sur Baysse. Match raté pour le gaucher.

VERRATTI

THIAGO SILVA

Haut au pressing, il est battu au duel par Balotelli sur l’ouverture du score et s’est souvent retrouvé en retard sur Eysseric et Belhanda. On l’a rarement vu aussi malmené en Ligue  depuis sa visite au Louis-II, en août dernier, où la paire Fabinho-Bakayoko lui avait marché dessus.

Pas toujours rayonnant défensivement malgré un bon retour sur Souquet (’), il a beaucoup râlé sur l’absence de solutions offensives quand il avait le ballon mais il n’a pas pris la peine de s’aventurer pour casser les lignes. Il sauve son match avec l’engagement qu’il met dans le domaine aérien.

CAVANI

MATUIDI

MARQUINHOS

Une bonne tête sur corner sauvée par Cardinale (’) mais beaucoup de fautes et de nervosité. Un gros duel physique avec Baysse où il aurait pu à la fois obtenir un penalty et/ou prendre un carton rouge. Son manque de justesse technique s’est fait ressentir sur certains gestes. Sans parler de son incroyable nervosité.

Il a beaucoup couru, souvent dans le vide, pressé de manière désordonnée.

Bien loin de ses dernières sorties en Ligue . Il a semblé perdu sur la pelouse de l’Allianz Riviera. Sans parler de ses fautes inutiles et nombreuses, comme ce tampon plein de frustration sur Balotelli.

Un beau duel qui sentait la Serie A avec Balotelli même s’il a mis du temps à se mettre dans son match.

A l’instar de sa saison – la première en tant que titulaire indiscutable – il n’a pas dégagé la sérénité que son potentiel laisse présager. C’est lui qui prolonge la tête de Thiago Silva qui amène le -.

DI MARIA

DRAXLER

MAXWELL

C’est peut-être le meilleur Parisien du soir, ce qui n’est pas forcément une bonne chose car son match n’est pas dingue. Une bonne frappe (’), une autre au-dessus (’), une autre à côté (’), c’était le seul à tenter quelque chose avant de tout gâcher. Il pète les plombs sur un tacle assassin sur Souquet qui lui vaut un rouge logique.

Un début de match timide où il jouait à contretemps de ses coéquipiers. Un peu mieux par la suite même s’il manque parfois de densité physique. Précieux sur les phases arrêtées, l’Allemand est encore un peu tendre quand il s’agit de gêner la relance adverse. Remplacé par Lucas, quelconque.

Appliqué et sérieux sur son côté gauche pour commencer avant de s’éteindre et se faire manger, petit à petit, par Ricardo comme sur l’ouverture du score. Touché dans un choc avec Baysse, le Brésilien a laissé sa place à Meunier () à la pause, plus entreprenant que le gaucher mais en retard sur le dernier but.

MATHIEU FAURE

4 3

5 4 4

4 5 4

Nice - PSG

Favre : « On a marqué aux bons moments » L’entraîneur niçois est resté humble, malgré cette victoire de prestige Quel était l’état d’esprit dans le vestiaire ?

Une fête, comme quand on gagne mais pas plus que d’habitude. C’était modéré, même si c’était spécial car c’est le PSG. C’était un gros match, on a marqué aux bons moments. L’action du but de Mario est très belle.

On a fait une belle première mi-temps.

On s’est dit qu’il fallait marquer très vite au retour des vestiaires, ce qu’on a fait avec le super but de Ricardo. On a soufflé ensuite, sans doute un peu trop. Paris nous a déstabilisés footballistiquement mais on a bien défendu tactiquement, sans laisser d’espace dans l’axe. On a été en danger sur nos pertes de balle. On n’a pas laissé trop d’occasions sur les côtés, c’est bien. On n’a pas vraiment tremblé car on prend un but sur un corner qu’on n’aurait pas dû concéder. On joue la zone sur les corners alors on ne va pas marquer Thiago Silva dès le départ des actions, sinon on va aller aux toilettes avec lui (rires).

La deuxième place est-elle possible ?

On va garder la même philosophie, Marseille ça va être un gros match, ils ont le vent en poupe, ils viennent d’en passer cinq à Caen. C’est une équipe qui a bien investi cet hiver et qui va le faire cet été. On a

c’est passionnant et c’est bien pour le championnat de France que rien ne soit figé à trois matches de la fin. Ce soir, on a joué contre une équipe de  millions de budget, nous , et on gagne. Alors avoir des regrets sur le match de Toulouse (-), c’est un autre débat. Toulouse a bien battu Monaco et le PSG cette saison.

Surpris de votre équipe ?

Oui et non. On a bien tenu le choc, à un moment donné c’était très dur.

On ne s’est pas énervé.

On a concédé des scènes dangereuses mais aucune occasion très nette.

On a reculé à - car Paris a beaucoup tenté mais ce qui était important, c’était de rester dans le jeu, de bien se replacer, de bien presser.

La blessure de Valentin Eysseric ?

Il a reçu un coup sur un corner, il a une petite cicatrice au tendon d’Achille. C’est très bien ouvert mais j’espère que ce n’est pas grave. On espère que ce n’est pas grave. Les joueurs seront au repos demain (ndlr, aujourd’hui), c’est le er mai (rires).

Lucien Favre : encore un coup d’éclat réussi par le Suisse !

PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU FAURE

Angers et Lyon ensuite.

On va prendre les entraînements les uns après les autres. Il y avait une magnifique ambiance

Photos : Sébastien BOTELLA Jean-François OTTONELLO Patrice LAPOIRIE

au stade, c’est un plus. C’est mieux pour tout le monde.

Les Monégasques vousont-ils félicité ce soir ?

Je n’ai rien reçu de Leonardo Jardim mais on n’a pas nos numéros respectifs. Le titre est encore en jeu malgré tout,

« Mathématiquement rien n’est fini » Unai Emery (entraîneur du PSG) : « Le résultat est très décevant.

On a fait un match où on pouvait mériter plus car on a bien débuté, peut-être qu’en marquant en premier... On a manqué de tranquillité, de justesse technique dans nos attaques. Nice n’a pas joué avec la possession, comme ils en ont l’habitude, mais ils ont été meilleurs dans la transition. Notre état d’esprit pour aller chercher la victoire s’est heurté au bon match de Nice, à leur pression sur nos milieux. A -, Draxler a peut-être été fauché dans la surface pour un penalty... mais bon. Le troisième but, en fin de match, est un détail.

On a perdu trois points très

importants dans la course au titre.

Mathématiquement, rien n’est fini...mais c’est compliqué. On va chercher à bien terminer la saison.»

Nasser Al-Khelaïfi (président de Paris): « Si on veut développer la Ligue , il faut développer aussi l’arbitrage, parce que vraiment c’est un cauchemar. Je ne parle pas des cartons rouges, mais en général.

Je ne dis pas qu’on perd à cause de l’arbitrage, mais si on veut un championnat de haut niveau, il faut vraiment élever celui des arbitres.

Nice méritait les trois points car il a fait un grand match. » M.F ET V.M

C’est chaud...

Quand Motta branche Baysse

Expulsé après son coup sur Paul Baysse, Thiago Motta n’avait semble-t-il pas digéré ce carton rouge quelques dizaines de minutes après.

L’Italien est venu derrière le défenseur niçois, qui répondait aux médias en zone mixte. « Ça va, tu n’as pas grand-chose... », lui a-t-il dit en lui effleurant la joue.

Le Parisien a pris la suite du Niçois face aux micros. « Je le félicite, il a fait un bon théâtre. Des garçons comme lui ont essayé de provoquer les joueurs du PSG et ont mis la pression à l’arbitre.

Il a réussi son théâtre ».

Ils ont dit Yoan Cardinale (gardien de Nice) :

« C’est une très grande fête.

Pas grand monde n’avait parié sur nous avant le match. Le public niçois est venu en nombre pour voir du spectacle et je pense qu’il en a eu pour son argent. Sans lui, ça n’aurait pas été possible, il nous a énormément poussés, je le remercie. La deuxième place est jouable mathématiquement, donc on va essayer d’aller faire un résultat à Marseille pour titiller le PSG. Qu’on finisse e ou e, on aura fait une saison exceptionnelle, mais on va tout faire pour aller chercher cette e place.

Je pense que ce soir (hier) l’OGC Nice a offert le titre à Monaco et à Valère Germain ».

Jean-Pierre Rivère (président de Nice) :

« J’ai vu un bon match, les garçons se sont fait plaisir, le public aussi. Je suis heureux pour ces supporters qui seront encore interdits de déplacement à Marseille.

C’est une belle victoire mais on sait où on en est, et on sait d’où l’on vient aussi. On est encore un club moyen, on n’a pas la tête qui tourne. »

Ricardo Pereira (milieu de Nice) :

« Mon but ? Je ne l’ai pas encore revu, mais c’est probablement le plus beau de ma carrière. Du pied gauche en plus. Je suis content pour la passe décisive et le but mais le plus important reste la victoire. Les Parisiens se sont énervés en fin de match parce qu’ils ont compris que ça devient très difficile pour eux d’accrocher le titre. Mais c’est leur problème, pas le nôtre » W.H. ET S.M

Nice - PSG

Photos : Sébastien BOTELLA ; Patrice LAPOIRIE et Jean-François OTTONELLO

Nice - PSG

Il faudra compter sur eux Plea et Cyprien avaient été les buteurs du match aller (2-2). Blessés gravement au genou, ils ne rejoueront plus cette saison. Mais comptent bien continuer d’écrire l’histoire du Gym

B

lessé au genou droit dans un choc avec Pedro Mendes à Rennes le 12 février, Alassane Plea va devoir vivre la fin de saison en tant que supporter. Difficile à admettre pour celui qui était le meilleur buteur du Gym avant sa blessure, avec 14 réalisations toutes compétitions confondues. Hier soir, après avoir joué les VRP de luxe auprès des partenaires dans les loges du stade – où il a croisé son ami Valère Germain – l’ancien Lyonnais est revenu sur ses derniers mois passés hors du terrain.

Alassane, comment se passe votre rééducation ?

Je n’ai plus de béquilles, je suis dans ma deuxième phase de rééducation, donc tout va bien.

Il n’y a pas de complication (il avait subi une arthroscopie), ça suit son cours. Au début, c’était difficile, mais aujourd’hui je vais mieux, le moral est bon. Je mets tous les atouts pour bien me soigner et bien revenir.

La e place assurée par vos coéquipiers a dû vous mettre du baume au cœur ?

On a fait une très belle saison, et là on est maintenant sûr de finir dans les trois premiers, c’est une récompense. L’an passé, on avait fini e, là au moins e, c’est une progression pour le club,

pour bien revenir une deuxième fois.

Il y a une très belle saison à vivre l’an prochain avec la Ligue des champions…

J’espère. Il y aura peut-être un tour préliminaire, mais ça serait de grands matchs à jouer. Ramener la Champion’s League à Nice, ça serait exceptionnel. Une expérience inoubliable, et ça permettrait à notre équipe, qui est jeune, de progresser encore plus vite.

Quels souvenirs gardezvous du match aller ?

Forcément très bons.

On a fait un très bon match, même s’ils sont revenus, sûrement par manque d’expérience de notre part.

Le duo d’attaque niçois de la saison passée reformé : hier soir, Alassane Plea et le Monégasque Valère Germain se sont retrouvés à l’Allianz Riviera. Pour savourer le succès du Gym !

(Photo R.L.) les joueurs. Maintenant, ce n’est que du bonus, et on va essayer d’aller le chercher.

Malgré votre blessure, celle de Cyprien, vos partenaires ont réussi à maintenir le rythme…

On pensait que ça serait difficile, mais on a un bon

groupe, des joueurs de qualité. Ceux qui sont sur le banc donnent tout à l’entraînement et sont prêts quand on fait appel à eux.

Vous aviez souligné le soutien du club lors de votre première blessure (opéré du ménisque externe du genou droit

en octobre ). Ça a été également le cas cette fois-ci ?

Peut-être encore plus.

Car mentalement, c’était difficile pour moi. C’était important d’être soutenu par le président, les kinés, l’ensemble du club. Ça m’a fait chaud au cœur, ça m’a montré que j’étais aimé ici.

Je me sens super bien dans ce club. Ça vous aide dans votre rééducation d’avoir connu une blessure similaire ? Ça contribue à ma guérison. Je suis préparé, je connais ça. Mentalement, je sais qu’il faut que je fasse le vide et je suis prêt

Un mot sur cette victoire magnifique ce soir ?

C’était un très bon match, du très bon football, dans une ambiance magnifique.

En tribune, c’est encore plus stressant que sur la pelouse où on n’a pas le temps de réfléchir. C’est un beau cadeau qu’ils nous ont offert. Maintenant, il reste trois matchs à jouer, on va le faire à fond !

ROMAIN LARONCHE

Photos : Sébastien BOTELLA Jean-François OTTONELLO Patrice LAPOIRIE

Cyprien : « Disputer la Ligue des champions » Sa saison s’est arrêtée contre Caen le  mars. Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur, le milieu devra délaisser ses coéquipiers pendant six mois.

Avant cela, il avait inscrit huit buts, donné trois passes décisives et été le joueur le plus utilisé par Lucien Favre. Hier, l’ancien Lensois a suivi la rencontre depuis la Brasserie des Aiglons, où il s’est confié.

Wylan, comment vivez-vous votre rééducation ?

Les premières semaines ont été compliquées, surtout que ça m’est arrivé alors que j’étais sur une belle lancée. Heureusement, j’ai été énormément soutenu, par le club, les supporters.

Mentalement, ça m’a beaucoup aidé. Au fur et à mesure, ça va de mieux en mieux. Aujourd’hui, je n’ai plus de douleurs physiques.

Je recommence à avoir le sourire. Il ne me reste que de la patience à avoir.

une grande bande de copains.

Et il y a eu cette qualification en Ligue des champions…

Quand j’ai signé ici, c’était avec le projet et l’ambition de faire grandir le club. C’est ce qui se passe aujourd’hui. Et c’est aussi un club très familial, où tout le monde tire dans le même sens, du président à la femme de ménage. On va continuer à faire de belles choses.

Racontez-nous votre quotidien…

Le matin, je vais en soins, je fais de la rééducation.

L’après-midi, je me repose,

je glace. Je commence à refaire de la marche avec les béquilles, ça va beaucoup mieux. Et dans - semaines, je vais les enlever progressivement.

La date de votre retour ?

Je n’ai pas fixé de date.

Le créneau pour cette blessure est de six mois, mais je ne vais pas brûler les étapes.

Je reviendrai sur les terrains quand mon genou sera rétabli.

Comment avez-vous suivi le parcours du Gym depuis ?

Comme un supporter, avec la

passion. J’étais très proche d’eux, même si je ne pouvais pas être sur le terrain. De les voir gagner, même avec les blessures, ça fait vraiment plaisir. Au-delà du football, si ça a si bien marché cette saison, c’est parce qu’on est

Votre retour, vous le ferez en Ligue des champions ?

J’espère qu’on y sera.

Personnellement, je ne serai pas apte pour le tour préliminaire, si le club doit en passer par là.

Mais je fais confiance à mes partenaires, qui vont tout faire pour arracher cette qualification.

Pour ma part, j’ai envie de réaliser mon rêve, disputer cette

compétition, et rééditer les performances que je faisais avant ma blessure.

Que retenez-vous de votre match aller à Paris ?

C’était un gros match, en plus devant toute ma famille, car je suis originaire de la région parisienne. Il y avait beaucoup d’émotion, d’adrénaline.

Un mot sur cette victoire magnifique ce soir ?

C’était un grand match, avec une victoire au bout qui nous permet d’espérer la deuxième place. On veut terminer invaincu à domicile. Des tribunes, c’était stressant. J’avais envie de rentrer pour aider les copains, mais ils nous offert une joie indescriptible.

On est heureux !

RECUEILLI PAR R. L.

Nice - PSG Les chiffres du match

TABLEAU DE BORD 6

16

3

5

34%

66%

2

8

3

4

11

15

300

582

76%

90%

23

L’OGC Nice a poursuivi hier soir son incroyable série d’invincibilité à l’Allianz Riviera. Les Niçois n’ont plus connu la défaite depuis le  février  et un revers contre Bastia (-).

Depuis, le Gym a obtenu  victoires et  nuls.

14

En Ligue , Paris a perdu à cinq reprises cette saison.

Avant de concéder ces revers, les Parisiens avaient, à chaque fois, concédé l’ouverture du score.

2013

Le Paris Saint-Germain n’avait plus pris deux cartons rouges ou plus dans un même match de Ligue  depuis le  avril  et un déplacement à Evian. A l’époque, les Franciliens avaient achevé la partie à huit, après les expulsions de Sirigu, Verratti et Beckham.

Mario Balotelli a signé hier soir son quatorzième but de la saison en Ligue .

Une réalisation qui permet à l’Italien d’égaler son record en carrière, établi en Serie A avec le Milan AC en -.

1

Sur ses quatorze réalisations en Ligue , Mario Balotelli a planté hier soir la première en dehors de la surface.

12

Le Gym a scoré lors de ses douze dernières sorties en L.

Derrière Monaco (), c’est la meilleure série en cours.

La dernière fois que les joueurs de Lucien Favre n’ont pas trouvé l’ouverture remonte au déplacement au stade Louis-II, le  février dernier, lors de leur défaite contre Monaco (-).

2

Méfi a encore porté chance aux Aiglons.

5

L’OGC Nice est seulement la deuxième équipe et la première en Ligue  à faire tomber le champion de France en .

Le premier club à l’avoir fait était le FC Barcelone, le  mars dernier, lors du huitième de finale retour de Ligue des champions et la débâcle parisienne au Nou Camp (-).

8

Avant de chuter à l’Allianz Riviera hier soir, le Paris Saint-Germain restait sur une série de huit victoires de rang à l’extérieur en championnat. Outre cette série à l’extérieur, les Parisiens ont également stoppé leur série de huit victoires d’affilée en Ligue .

16

Paris n’avait plus perdu depuis seize matches en Ligue . Le dernier revers francilien remontait au  décembre à Guingamp (-).

24

Soit le nombre de ballons perdus par Angel Di Maria hier soir.

Il s’agit du total le plus important pour l’ensemble des acteurs de la rencontre. Une preuve de plus, avec son expulsion dans les arrêts de jeu, que l’Argentin a complètement raté son match. Pour  ballons touchés, l’ex-Madrilène en a, à l’arrivée, rendu % à l’adversaire.

(Photos Patrice Lapoirie et Sylvain Mustapic)

« Un match comme on les aime »

« L’ambiance était magnifique »

Jérémy Tellier, 29 ans

Romain Pagny, 19 ans

« Ça a été un match extrêmement beau, c’était intense du début à la fin, avec une très bonne équipe de Nice qui a dominé la partie de bout en bout. Les Niçois ont très bien fait circuler le ballon et su maîtriser les Parisiens. Le stade plein ? Ça fait plaisir de le voir comme ça. C’était un match réussi, comme on les aime. »

« Je suis  % Niçois et j’ai trouvé ce match magnifique. Les joueurs ont fait une superbe prestation.

En seconde période, c’était un peu tendu, la fin de match était longue.

Le - au bout du temps additionnel a fait du bien.

L’ambiance était magnifique, avec un stade comme on l’aime. C’est comme ça qu’il faudrait qu’il soit à chaque match. »

Ils ont dit

« C’est une fête » Alain Faraud, 64 ans

« Sublime, on ne peut pas trouver mieux. C’est véritablement une fête. N’avoir jamais perdu à l’Allianz cette saison, c’est fantastique. Niveau ambiance, j’attendais mieux, plus de chaleur. Avant, les tribunes Nord et Sud se répondaient, mais il n’y a plus l’ARN (Armada Rumpetata Nissa , qui a annoncé sa dissolution en janvier dernier, ndlr) et ça se sent. »

« Fières de « Balotelli l’esprit de notre toujours au équipe » rendez-vous »

« Ils sont meilleurs que Paris »

Muriel Mieusset et Mélodie Voilet, 45 et 30 ans

Celyan Guellal, 13 ans

Famille Sarfati

« Je suis très heureuse d’être venue au stade avec ma belle-fille ce soir (lire hier, ndlr). Nous sommes très fières du résultat et de l’état d’esprit de notre équipe. On était en face de la Populaire Sud mais l’ambiance était au top.

On leur a répondu, on a chanté. On n’a qu’une chose à dire après ce match : allez Nice ! »

« Mon point de vue sur la belle ambiance dans le stade ? C’est Nice, tout simplement ! Et Balotelli est toujours au rendezvous. Je pensais que nous gagnerions -, alors de là à s’imposer - c’est encore mieux. Je viens souvent voir les matches et je pense vraiment que c’était la meilleure ambiance de la saison. Issa Nissa ! »

« On s’attendait à ce que Nice fasse match nul ou signe une défaite.

Au final, les joueurs ont montré qu’ils sont meilleurs que Paris et qu’on va leur piquer la deuxième place pour aller directement en Ligue des champions. Il faudrait que le stade soit toujours aussi plein. L’ambiance a permis de porter les joueurs. »

Nice - PSG

La soirée de Roby

On a vécu le match dans les pas de Roby Langers, le héros du barrage contre Strasbourg en 1990

À

chaque rencontre à l’Allianz Riviera, l’OGC Nice met les petits plats dans les grands pour ceux qui ont un jour porté les couleurs rouge et noir. Hier soir, c’est Roby Langers qui était à l’honneur. Avant le match, il a partagé ses souvenirs avec les fans au cours de l’événement « Raconte-moi » au Café des Aiglons. Les questions fusent et, évidemment, le principal sujet de conversation est ce fameux quadruplé contre Strasbourg. Les supporters lui demandent aussi son pronostic pour le Nice-PSG, qui va suivre. Roby n’hésite pas : « 3-1 pour le Gym! » À l’issue de l’échange, Langers se faufile dans les travées du stade. Il doit recevoir le trophée de l’ancien Aiglon sur la pelouse.

Il est acclamé : « Roby, Roby », comme aux plus belles heures du Ray. « C’est beau. Il y a beaucoup d’émotion, réagit-il après coup. C’est vraiment super de la part du club d’organiser ce genre d’hommage pour les anciens. » C’est l’heure d’assister au match. Il rejoint le carré des Anciens Aiglons en tribune Garibaldi. Ce sont les retrouvailles et les embrassades avec Jean-Philippe Mattio.

Un peu inquiet en début de partie, il est vite rassuré par le Gym : « Après une entame difficile, Nice est bien revenu.

Et quel superbe but de Mario après un beau mouvement collectif. Les Niçois sont présents dans l’engagement, ils

Le trophée de l’ancien Aiglon en main avant le triomphe du Gym sur le terrain : Roby Langers n’est pas revenu pour rien ! sont dans leur match. L’ambiance aussi est extraordinaire, mais si elle n’est pas extraordinaire là, elle ne le sera jamais! »

« La victoire de Nice ne se discute pas »

À la mi-temps, il retrouve avec plaisir Jean-Philippe Rohr, son coéquipier à l’époque et passe toute la

seconde période au côté de Jean-Noël Huck, qui était dans le staff lors de sa première saison à l’OGCN. La deuxième période reprend. Il n’a pas le temps de souffler. « Quel but !!! ».

La lucarne de Ricardo le fait se lever d’un bond !

Il vit la partie intensément, commentant chaque action, encourageant le Gym de la

voix et du geste, se réjouissant d’une mauvaise passe du PSG, contestant les décisions de l’arbitre.

Il est impressionné par Cardinale qui sort un essai à bout portant de Cavani : « Quel arrêt réflexe ! ».

Il est séduit par la prestation du Gym : « Il ne manque plus que Ben Arfa au milieu et c’est une équipe de rêve. »

Roby s’en prend aussi à Cavani : « Il n’arrête pas de provoquer les Niçois, il faut qu’il arrête. » Marquinhos réduit le score.

Nice recule, Paris pousse.

Langers devient de plus en plus tendu. « Il faut en mettre un en contre et on n’en parle plus. » Il applaudit la sortie de Balotelli. « Il a fait un très bon

match, marque un beau but, il a pesé sur la défense.

Mario a fait ce qu’il fallait faire. » La fin de match est difficile.

Il regarde le chrono. « C’est dur, c’est dur... » Il encourage les Rouge et Noir, applaudit au rythme des supporters.

Koziello est remplacé par Obbadi. « Il a couvert beaucoup de terrain, il est accrocheur. » Motta voit rouge. « C’est un mauvais perdant. » Puis Donis libère Nice dans les arrêts de jeu. Roby est fou de joie ! « Je te l’avais dit ! Je te l’avais dit ! Ça fait 3-1. Je l’avais pronostiqué.

Tu peux l’écrire ! » Di Maria est également expulsé. « Paris brûle-t-il? » s’interroge le Luxembourgeois.

Ce sont des mauvais perdants. Cavani aussi aurait dû prendre un rouge. » Coup de sifflet final. Il tape dans les mains de Nono Huck avant de conclure : « On a eu peur à un moment donné mais Nice a bien tenu le choc. Ils ont su jouer en équipe, ont mis trois beaux buts. Leur victoire ne se discute pas. Cardinale a été déterminant, il a fait les arrêts qu’il fallait faire. Quant à Paris, ils m’ont déçu. Ils ont eu des gestes déplacés en fin de match, ont râlé sur l’arbitre. Une grande équipe ne fait pas ça. » ANTOINE DELGOULET

Photos : Sébastien BOTELLA Jean-François OTTONELLO Patrice LAPOIRIE

Au cœur des anciens À chaque match, l’OGC Nice réserve 30 places pour les anciens Aiglons en tribune Garibaldi, au salon Premium. Un endroit où ils peuvent se rencontrer et vibrer pour l’équipe de Lucien Favre. Hier soir étaient notamment présents, autour de Roby Langers, Jean-Philippe Rohr, Jean-Philippe Mattio, Patrick Bruzzichessi, Pascal Macri, Thierry Crétier, Jean-Noël Huck, Thierry Massa, Jean-Marc Cohen, Jean-Pierre Luporini... À l’issue de la partie, on a demandé à trois d’entre eux leur réaction sur la superbe victoire du Gym. ✔ Jean-Noël Huck : « Cette victoire confirme la superbe saison du Gym. Battre Paris, je pensais

que c’était possible mais s’imposer 3-1 de cette manière, c’est vraiment très fort. Cardinale a été décisif. Pour moi, il est souscoté. Il a certes un style atypique mais c’est un très bon gardien.

L’ambiance était magnifique. Si seulement, cela pouvait être tout le temps comme ça. »

Crétier : « Le Gym a fait déjouer le PSG » ✔ Thierry Crétier : « Je pensais les Niçois capables de créer la sensation. Mais ça reste un exploit. Ils ont souffert jusqu’au bout et Cardinale leur a permis de rester dans le match. Nice a su garder en première mi-temps sa philosophie de jeu malgré l’adversité, ça m’a beaucoup plu.

Si le PSG m’a déçu ? Non. Ce n’est pas Paris qui a perdu, c’est Nice qui a gagné. Le Gym a réussi à faire déjouer les Parisiens.

L’homme du match, pour moi, c’est Ricardo. Il marque un superbe but et est à l’origine du premier. Il sait aussi s’adapter à de nombreux postes. C’est très fort ce qu’il est capable de faire. » ✔ Pascal Macri : « Nice n’avait rien à perdre. Paris, tout. Et cela a sûrement joué sur le score final. Cette victoire récompense la superbe première mi-temps des Niçois. Ils ont mis du rythme, de l’engagement. Seri a été encore une fois monstrueux.

Pour moi, c’est l’homme du match. »

PROPOS RECUEILLIS PAR A. D.

De gauche à droite : Patrick Bruzzichessi, Jean-Philippe Mattio, Jean-Noël Huck, Jean-Philippe Rohr, Roby Langers, Thierry Crétier, Pascal Macri et Jean-Marc Cohen.

(Photo A. D.)

Nice - PSG UNE VICTOIRE CAPITALE !

Photos : Patrice LAPOIRIE, Jean-François OTTONELLO et Sébastien BOTELLA

A L’ÉTRANGER

Marseille régale, Bordeaux freiné

BUNDESLIGA

PREMIER LEAGUE

LIGA

CALCIO

Journée 

Journée  Everton - Chelsea .............................. 0 - 3 Manchester U. - Swansea .................. 1 - 1 Middlesbrough - Manchester C. ........ 2 - 2 Southampton - Hull City.................... 0 - 0 Sunderland - Bournemouth ............... 0 - 1 Tottenham - Arsenal .......................... 2 - 0 Crystal Palace - Burnley..................... 0 - 2 W. Bromwich - Leicester .................... 0 - 1 Stoke City - West Ham....................... 0 - 0 Watford - Liverpool............................ auj. 21h

Journée 

Journée 

Werder Brême - Hertha Berlin ...........

B. Dortmund - Cologne......................

B. Leverkusen - Schalke 04 ................

Wolfsburg - Bayern Munich...............

Mayence 05 - B. M'gladbach.............

Augsburg - Hambourg.......................

Hoffenheim - E. Francfort ..................

Darmstadt - Fribourg .........................

Leipzig - Ingolsdadt ...........................

Dans la course aux places européennes, l’OM a réalisé une belle opération hier après-midi à Caen. Larges vainqueurs (-), les Marseillais ont pu compter sur un Florian Thauvin en grande forme pour l’’emporter. L’attaquant international a signé le premier triplé de sa carrière en L (’, ’, ’).

Dans le sillage de l’ancien Bastiais, Maxime Lopez est devenu le plus jeune joueur olympien à inscrire un doublé (’, ’) sur les trente dernières années, à  ans et  mois.

Côté caennais, Ivan Santini a scoré en vain (’). Dans l’autre match de l’après-midi, Bordeaux, chahuté à Dijon, a perdu deux points (-). Avec ce résultat, les Girondins ont conservé leur cinquième place mais ne comptent plus qu’un point d’avance sur Marseille. Dijon, dans la course au maintien, (Photos AFP) a laissé sa place de barragiste à Caen.

Classement

Pts J

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

73 63 58 57 46 45 44 42 42 41 41 36 35 33 33 33 29 24

Bayern Munich . .

Leipzig . . . . . . . .

Hoffenheim . . . .

B. Dortmund . . . .

Hertha Berlin . . .

Werder Brême . .

Fribourg . . . . . . .

Cologne . . . . . . .

B. M'gladbach . .

Schalke 04 . . . . .

E. Francfort . . . . .

B. Leverkusen . . .

Augsburg . . . . . .

Mayence 05 . . . .

Wolfsburg . . . . . .

Hambourg . . . . .

Ingolsdadt . . . . .

Darmstadt . . . . .

31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31

2-0 0-0 1-4 0-6 1-2 4-0 1-0 3-0 0-0

G N P

22 19 15 16 14 13 13 10 12 11 11 10 9 9 9 9 8 7

7 6 13 9 4 6 5 12 6 8 8 6 8 6 6 6 5 3

2 6 3 6 13 12 13 9 13 12 12 15 14 16 16 16 18 21

D

62 25 26 30 1 1 -17 6 -4 7 -3 -6 -16 -11 -19 -29 -21 -32

Journée suivante : 5, 6 et 7 mai (32) : Hertha Berlin - Leipzig ; B. Dortmund - Hoffenheim ; E. Francfort - Wolfsburg ; Fribourg - Schalke 04 ; Hambourg - Mayence 05 ; Cologne - Werder Brême ; Bayern Munich - Darmstadt ; B. M'gladbach - Augsburg ; Ingolsdadt - B. Leverkusen

Classement

Pts J

G N P

D

1 Chelsea . . . . . . . 81 34 26 3 5 43 2 Tottenham . . . . . 77 34 23 8 3 49 3 Liverpool . . . . . . 66 34 19 9 6 28 4 Manchester C. . . 66 34 19 9 6 28 5 Manchester U. . . 65 34 17 14 3 26 6 Arsenal . . . . . . . . 60 33 18 6 9 22 7 Everton . . . . . . . . 58 35 16 10 9 20 8 W. Bromwich . . . 44 34 12 8 14 -4 9 Southampton . . . 41 33 11 8 14 -5 10 Bournemouth . . . 41 35 11 8 16 -13 11 Leicester . . . . . . . 40 34 11 7 16 -12 12 Stoke City . . . . . . 40 35 10 10 15 -13 13 Watford . . . . . . . 40 33 11 7 15 -17 14 Burnley . . . . . . . . 39 35 11 6 18 -14 15 West Ham . . . . . 39 35 10 9 16 -15 16 Crystal Palace . . . 38 35 11 5 19 -10 17 Hull City . . . . . . . 34 35 9 7 19 -31 18 Swansea . . . . . . . 32 35 9 5 21 -29 19 Middlesbrough . . 28 35 5 13 17 -19 20 Sunderland . . . . . 21 34 5 6 23 -34 Journée suivante : samedi 6 mai (36) : Arsenal - Manchester U. ; Chelsea - Middlesbrough ; Leicester - Watford ; Liverpool - Southampton ; Manchester C. - Crystal Palace ; West Ham Tottenham ; Hull City - Sunderland ; Burnley W. Bromwich ; Swansea - Everton ; Bournemouth - Stoke City

Espanyol B. - Barcelone ..................... 0 - 3 Osasuna - La Corogne ....................... 2 - 2 Real Madrid - Valence ....................... 2 - 1 Real Sociedad - Grenade ................... 2 - 1 Villarreal - Gijón ................................ 3 - 1 Bet. Séville - Alavés ........................... 1 - 4 Eibar - Leganes.................................. 2 - 0 Las Palmas - Atl. Madrid.................... 0 - 5 Celta Vigo - Ath. Bilbao ..................... 0 - 3 Málaga - Seville................................. auj. 21h

Atalanta - Juventus ...........................

Bologne - Udinese .............................

AS Roma - Lazio Rome......................

Torino - Sampdoria ............................

Genoa - Chievo Verone......................

Empoli - Sassuolo ..............................

Palerme - Fiorentina ..........................

Cagliari - Pescara...............................

Crotone - AC Milan............................

Inter Milan - Naples ..........................

Classement

Classement

Pts J

G N P

D

1 Barcelone . . . . . . 81 35 25 6 4 71 2 Real Madrid . . . . 81 34 25 6 3 53 3 Atl. Madrid . . . . . 71 35 21 8 6 40 4 Seville . . . . . . . . . 68 34 20 8 6 20 5 Villarreal . . . . . . . 63 35 18 9 8 24 6 Ath. Bilbao . . . . . 62 35 19 5 11 13 7 Real Sociedad . . . 61 35 19 4 12 6 8 Eibar . . . . . . . . . . 54 35 15 9 11 9 9 Espanyol B. . . . . . 50 35 13 11 11 -2 10 Alavés . . . . . . . . 48 35 12 12 11 -5 11 Celta Vigo . . . . . . 44 34 13 5 16 -8 12 Valence . . . . . . . . 40 35 11 7 17 -11 13 Málaga . . . . . . . . 39 34 10 9 15 -9 14 Las Palmas . . . . . 39 35 10 9 16 -14 15 Bet. Séville . . . . . 37 35 10 7 18 -19 16 La Corogne . . . . . 32 35 7 11 17 -20 17 Leganes . . . . . . . 30 35 7 9 19 -23 18 Gijón . . . . . . . . . 24 35 5 9 21 -32 19 Grenade . . . . . . . 20 35 4 8 23 -46 20 Osasuna . . . . . . . 19 35 3 10 22 -47 Journée suivante : 5, 6 et 7 mai (36) : Alavés - Ath. Bilbao ; Barcelone - Villarreal ; La Corogne - Espanyol B. ; Málaga - Celta Vigo ; Valence - Osasuna ; Seville - Real Sociedad ; Atl. Madrid - Eibar ; Gijón - Las Palmas ; Grenade - Real Madrid ; Leganes - Bet. Séville

Pts J

G N P

2-2 4-0 1-3 1-1 1-2 1-3 2-0 1-0 1-1 0-1 D

1 Juventus . . . . . . . 84 34 27 3 4 48 2 AS Roma . . . . . . 75 34 24 3 7 44 3 Naples . . . . . . . . 74 34 22 8 4 43 4 Lazio Rome . . . . 67 34 20 7 7 24 5 Atalanta . . . . . . . 64 34 19 7 8 19 6 AC Milan . . . . . . 59 34 17 8 9 13 7 Inter Milan . . . . . 56 34 17 5 12 20 8 Fiorentina . . . . . . 55 34 15 10 9 8 9 Torino . . . . . . . . . 49 34 12 13 9 9 10 Sampdoria . . . . . 46 34 12 10 12 0 11 Udinese . . . . . . . 43 34 12 7 15 -5 12 Chievo Verone . . 41 34 12 5 17 -15 13 Cagliari . . . . . . . . 41 34 12 5 17 -17 14 Sassuolo . . . . . . . 39 34 11 6 17 -8 15 Bologne . . . . . . . 38 34 10 8 16 -14 16 Genoa . . . . . . . . 30 34 7 9 18 -26 17 Empoli . . . . . . . . 29 34 7 8 19 -31 18 Crotone . . . . . . . 25 34 6 7 21 -25 19 Palerme . . . . . . . 19 34 4 7 23 -44 20 Pescara . . . . . . . . 14 34 2 8 24 -43 Journée suivante : samedi 6 mai (35) Juventus - Torino ; Lazio Rome - Sampdoria ; AC Milan - AS Roma ; Naples - Cagliari ; Udinese - Atalanta ; Chievo Verone - Palerme ; Genoa - Inter Milan ; Empoli - Bologne ; Sassuolo - Fiorentina ; Pescara - Crotone

Nice Côte d’Azur

Nice - PSG

Du bonheur !

Photos : Sébastien BOTELLA ; Patrice LAPOIRIE Jean-François OTTONELLO