Portfolio 2009

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NoĂŤlie LE CAM

Architecte paysagiste d.p.l.g

Porte-folio Travaux 2005-2009


Noëlie LE CAM 22 rue de la Carterie 44 000 Nantes noelie.lecam@wanadoo.fr Permis B - véhicule 25 ans

F o r m Formations

a t i o n s

Architec te paysagiste DPLG Diplômée de l’ESNAP de Lille , juillet 2009 « La centrale qui cachait la forêt. Dans les Monts d’Arrée, arborer un pays moribond »

Designer d’Espace [opt. environnement] Diplômée de l’ESAA Duperré de Paris, juillet 2005

Mise à Niveau des Ar ts Appliqués Lycée Vauban de Brest

Baccalauréat Scientifique [opt. mathématiques] Lycée d’enseignement général Cornouaille de Quimper, juillet 2002

C o m p é Compétences

t e n c e s

Bonne maîtrise des logiciels Abobe et Office, Autocad Maîtrise convenable de l’anglais


E x p é r i e Expériences n c e s [Ser vice Espaces Ver ts et Environnement] Nantes AMOA

• Réalisation du dossier de lancement pour la plaine de jeux des Bernardières, St Herblain (44) - Analyse générale, programmation et calendrier prévisionnel des opérations

[Ad’auc] Lille For mation C AO/DAO • Collaboration sur divers projets - Élaboration de documents graphiques, mise en page, participation aux présentations à la maîtrise d’ouvrage

[Caroline Bigot paysagiste] Roubaix Concours • Restructuration d’un îlot intergénérationnel, Outreau (62) - Production d’esquisses et de documents graphiques, choix des essences

[ Jacques Le Bris Paysagiste] Nantes Esquisse

• Le parc de la Garenne, Gorges (44) - Analyse de site, relevés de terrain, esquisses

APS

• Aménagement des espaces paysagés d’un EHPAD, St Laurent sur Sèvre (85) Production de documents graphiques et d’esquisses, présentations orales

APD

• « la Loire à vélo » 600km de voie cyclable, (Loire Atlantique) - Photomontages

[Architec ture urbaine ¬33] Paris APS

• « Café Voyage Transilien » réhabilitation de gare de banlieue, (Île-de-France) Élaboration de maquettes, modélisation 3D, esquisses, participation aux réunions de présentation

[DLW architec tes] Paris APD

• Restructuration du jardin d’enfants Alphonse Karr, Paris (75) - Maquettes de détail 1.200ème et 1.50ème

W o r k s hWorkshops o p s Workshop // École suschant d’art et d’architecture, New Delhi • Organiser un pôle d’échanges pour les différents modes de transport de voyageurs

Workshop « Coast line » // éd. XI de l’ENSAP de Lille, Dunkerque • Développer de nouvelles méthodes et approches face à l’érosion côtière

Workshop « visible&invisible » // École d’architecture de Varsovie, Kazimierz Dolny • Développer sa sensibilité et sa capacité à voir le monde

Workshop « la Cotonnière du Touquet » // éd. X de l’ENSAP de Lille, Tourcoing • Proposer une manière de reconvertir une friche industrielle



P a y s a g e

g é o g Territoire r a p h& site i q naturel u e 

Tectonique territoriale  Border la ville  La centrale qui cachait la forêt 

P Projet a y surbain, a g eespace u rpublic, b a jardin i n 

Composer avec l’existant  Chemins croisés  Under pedestrians’ influence  Donner corps 

P a y s aIntervention g e é p& action h é mtemporaire è r e 

Exposition « Déclenchement de Paysage » 



P a y s a g e

g ĂŠ o g Territoire r a p h& site i q naturel u e


Atelier ENSAPL – Septembre/Décembre 2007 La vallée de la Scarpe, Douai

tectonique territoriale

Cet atelier consacré à la grande échelle a débuté par un travail de groupe mêlant architectes et paysagistes qui consistait à circonscrire une entité territoriale et en déterminer les enjeux : Ici, une portion de la vallée de la Scarpe située à l’est de Douai.

Contexte Longtemps malmenée par l’extraction de ses sols, la vallée est aujourd’hui dénaturée. La nappe phréatique doit être quotidiennement pompée pour maintenir les habitations hors d’eau. La ville tourne le dos à sa campagne proche qui offre pourtant de nombreux espaces d’intérêt paysager. Les orientations définies à l’échelle territoriale : • Révéler les potentiels paysagers du territoire • Rétablir un paysage de vallée humide • Restructurer l’agriculture • Maîtriser l’étalement urbain

équilibre afin d’asseoir de façon durable le socle de cette vallée alluviale.

Projet à une échelle plus réduite, celle d’une frange urbaine, l’objet principal de l’aménagement sera de recueillir les eaux de ruissellement et de limiter leurs infiltrations pour éviter la surcharge de la nappe souterraine déjà affleurant. Il profitera des espaces résiduels de l’exploitation minière pour restaurer le dialogue entre la ville et sa campagne. Trois objectifs se dégagent : • Valoriser les délaissés miniers • Recueillir les eaux de ruissellement en surface pour limiter la surcharge de la nappe phréatique • Diriger l’urbanisation future

L’enjeu principal est de restructurer le réseau hydrique, de tendre progressivement vers un nouvel

sec / humide

plein / vide

ligne / surface

Une topographie

Deux systèmes

Une frange


Programmation Le projet s’installe à la frange entre l’urbain et le rural sur les communes de Dechy et de Guesnain. Il comprend plusieurs aménagements distincts répartis sur l’ensemble de cette ligne de contact :

• Des équipements sportifs à Dechy au sud des voies ferrées • Une zone de recueil et d’assainissement des eaux pluviales au niveau de l’ancien cavalier reliant la centrale de Dechy à la fosse de Guesnain • Un préverdissement structurant l’orientation des futures extensions urbaines • Des jardins familiaux dans le prolongement de la cité des « corons sans beurre » à Guesnain • Une peupleraie au nord-est de Guesnain.

Phasage Les différents aménagements sont réalisés progressivement : 1a • Mise en place de la zone d’assainissement et de recueil des eaux pluviales 1b • Préverdissement 2a • Plantation de la peupleraie (en partie) 2b • Réorganisation du parcellaire agricole 3 • Extention des jardins familiaux et réhabilitation de la rue Marc Lanvin 4 • Aménagement de la zone d’équipements

Plan général de l’aménagement

Équipements sportifs Préverdissements Assainissement Fossés et talus plantés Jardins familiaux Peupleraie


Verger Terrain gazonné

Prairie inondable

Cours d’eau existant Eau permanente Eau temporaire Réseau enterré Fossé

Roselière

Surface inondable

Plantation arbrustive Boisement spontané

Stratégie végétale & Gestion de l’eau

Conduire et Bloquer

Absorber

• Grâce à un système de noues et de fossés les eaux de ruissellement sont collectées, conduites suivant un cheminement discontinu ce qui permet de ralentir leur course et d’éviter de surcharger l’exutoire (la Scarpe) en s’y accumulant trop vite.

• Implantation de végétation typique de milieu humide, notamment en ce qui concerne les lignieux qui peuvent absorber quotidiennement de grande quantité d’eau : saules le long des parcelles agricoles, peuplier en alignement ou en bois d’exploitation.

Tamponner et Assainir

Stocker et Utiliser

• Le long du parcours les eaux sont stoppées et filtrées pour pouvoir être ensuite rejetés, en partie épurées et saines. Ces espaces deviennent des lieux privilégiés à l’implantation d’une faune et d’une flore singulière et remarquable.

• L’eau stockée dans les fossés ou dans les bassins peut être récupérée grâce à des systèmes de pompage éolien pour être ensuite réutilisée à des fins diverses (exemple : jardins familiaux).


Espace d’assainissement des eaux pluviales prairie inondable, roselière, bassin de rétention


Atelier ENSAPL – Février/vril 2007 Ré-aménagement d’une carrière d’extraction, Haubourdin

Border la ville Contexte

Projet

À la périphérie de la métropole, la carrière d’Haubourdin constitue une limite entre l’espace urbain et le milieu rural (protégé par un périmètre de champs captant). Son activité est aujourd’hui en déclin, et l’extraction devrait prendre fin d’ici une vingtaine d’année.

Le re-profilage du terrain est prévu en quatre tranches successives pour permettre une ouverture progressive des aménagements en fonction des projets à venir. La zone nord-est de la carrière est d’abord remblayée pour permettre l’installation de la LINO, puis la partie nord-ouest en plateau pour accueillir équipements et habitat, enfin des deux dernières étapes modèlent la partie sud de la carrière en un vaste espace semi-naturel collectant et traitant les eaux de ruissellement grâce à un système de lagunage.

Le secteur situé en périphérie urbaine est soumis à de forts enjeux de développement. Bien que l’extension urbaine soit limitée par le périmètre des champs captant, plusieurs projets sont déjà programmés pour les années à venir : • Un pôle d’excellence Eurasanté à l’est du site • Une infrastructure routière, la LINO (Liaison Intercommunale Nord Ouest) qui traversera le site d’est en ouest. • Un « lien vert » à l’ouest, le parc de la Deule • La mise en place d’un tram-train au nord L’atelier proposait de penser le ré-aménagement en tenant compte des volumes de déblais et de remblais générés par l’activité de la carrière pour installer le socle futur.

Schémas de diagnostic

Une limite entre deux trames distinctes, urbaine et rurale Une situation au croisement d’enjeux métropolitains

Les grands objectifs de l’aménagement sont de : • Au nord-est, aménager un plateau dans le prolongement du quartier d’habitat et y installer une première trame de réseaux et d’équipements sportifs pour cadrer l’urbanisation future • En transversale, permettre au site d’intégrer la LINO le long d’un coteau pour qu’elle profite d’un point de vue privilégié sur l’ensemble de l’aménagement tout en limitant son impact visuel et sonore depuis l’espace naturel. • Au sud, créer une agrafe qui permettre de rejoindre le parc de la Deule grâce à réseau continu de promenades et de pistes cyclables.


Orientation générale de l’aménagement Une agrafe entre l’urbain et le rural

Esquisses

Recherches de formes et de perceptions spatiales


Plan général de l’aménagement

Les plantations bordent les limites de la carrière, renforcent la perception des reliefs et permettent l’abstraire l’espace de son contexte.


La nouvelle voie s’inscrit dans la pente pour offrir un point de vue dominant sur cet espace naturel.

Le ré-aménagement s’étale sur quinze à vingt ans.

Au fil des déblais et remblais charrier par l’exploitation, le modeler se met progressivement en place.


Travail personnel de fin d’étude – 2009 Éveiller un espace naturel sensible, Monts d’Arrée

La centrale qui cachait la forêt

Dans les Monts d’Arrée, arborer un pays moribond « Vous êtes ici comme au balcon de l’Occident. L’hiver quand les vents font rage, quand du ciel bas les nuages déchirés pendent comme des haillons tragiques, le spectacle à quelque chose de dantesque » Le Braz A.

Contexte Au coeur des Monts d’Arrée, une dépression naturelle « ar Yeun Elez », le plus vaste ensemble de landes et tourbières de Bretagne. Autrefois perçu comme un espace maudit, et qualifié de « pays agricole moribond », il revêt aujourd’hui un nouvel attrait. Tel le reliquat d’une situation régionale originelle à maintenir dans un état de préservation. Là dans ce milieu fragile à l’apparente « éternité mythique », la centrale nucléaire des Monts d’Arrée. Premier prototype de réacteur à eau lourde arrêté en 1985, elle est aujourd’hui en phase terminale de démantèlement, et son départ imminent pose la question du devenir économique de la région. Pourtant rien n’est envisagé après. Face à l’évolution du paysage, deux visions s’opposent : d’un coté un paysage de « qualité », identité régionale, à protéger ; de l’autre, un territoire défavorisé à développer. Dès lors, le paysage se pose comme une composante légitime du devenir de cet espace.

La centrale nucléaire des Monts d’Arrée

Comment envisager l’avenir, ouvrir de nouvelles perspectives et proposer une alternative ?

Projet Alors que les délaissés agricoles continuent de croître, que les plantations artificielles arrivent à maturité, une idée émerge : la biomasse. Une opportunité pour la région Bretagne qui on le sait est fragile en énergie, d’autant plus que l’on s’éloigne ici dans les terres. Bien que l’on apprécie aujourd’hui ce territoire pour son côté sauvage, vouloir maintenir ces espaces naturels grâce à des subventions ne semble pas être une solution adaptée à long terme. Il est nécessaire d’imaginer de nouvelles façons d’agir et de penser une gestion à long terme de ces espaces. Pour que cela soit durable, il est important de l’envisager comme une nouvelle économie. Et pourquoi pas le bois ? Le projet se base sur l’idée de l’installation à venir d’une centrale à biomasse. La transformation du paysage envisagée pour un tel usage est importante et nécessite un travail d’anticipation.


Le vent s’engouffre dans les espaces ouverts

Fragile, modeste, imperturbable presque imperceptible, la trace de l’homme

Une ombre pesante

La tourbière bombée de la réserve du Venec

Esquisses

L’esthétique du moribond


Des milieux à l’épreuve du temps

Sur ces sols pauvres et asphyxiants, la végétation pousse lentement

Plan général des boisements

Les plantations se concentrent sur la crête sud

Plantations de résineux Plantations de feuillus Plantations de zone humide Plantations de résineux (faible densité) Affleurements rocheux Boisements existants



Perception des boisements actuels,

Description du déroulé le long de la D785 jusqu’au basculement dans la cuvette.

Travailler les abords en proposant une nouvelle manière de percevoir les plantations depuis les axes routiers.


Installer les nouvelles plantations dans un relief, en s’attachant à la manière de les percevoir depuis les axes routiers et les sentiers.

Diversifier les plantations aussi bien dans leurs essences

que dans leurs implantations plus ou moins denses, et favoriser la mixité des plantations.


Installation de traverses en béton pour permettre la traversée d’une zone humide.

Cheminement à travers les exploitations forestières

Installation du chemin d’exploitation le long du couloir formé par les lignes à haute tension.




P Projet a y surbain, a g eespace u rpublic, b a jardin i n


Atelier ENSAPL – Octobre/Décembre 2006 Le quartier gare-vallée, Amiens

Composer avec l’existant Contexte Le quartier de la vallée à Amiens est enclavé par des limites physiques franches. Au nord, la somme dessine une première barrière franchissable uniquement aux extrémités du site. Le plateau formé par les voies ferrées coupe toutes relations avec le quartier Sud. Le large boulevard à l’ouest rend la traversé vers le centre difficilement praticable. La seule «ouverture» se trouve à l’Est, lorsque l’on se dirige vers l’extérieur de la ville. Les potentiels du site : • Un espace privilégié le long des berges de la somme à valoriser. • Des possibilités de dégager des espaces relativement important au coeur de la ville en délocalisant certains entrepôts. Ce quartier ne s’est pas construit de façon linéaire, ce qui lui donne un «graphisme urbain» particulier alternant entre habitats denses, maisons individuelles, entrepôts et activités tertiaires. Cette composition urbaine originale génère une multitude de paysages variés et emmêlés : on passe d’un quartier d’habitat dense au paysage ouvert de

Un quartier enclavé

Au nord la Somme, à l’ouest un boulevard, au sud les voies ferrés.

Quatre plateaux différenciés

Une zone inondable, les voies ferrées, de l’habitat, des entrepôts.

jardins familiaux, à un paysage ferroviaire puis plus industriel, et enfin un paysage fluviale. Le quartier alterne entre paysage ouvert et paysage fermé sans posséder de réelle unité.

Projet Le projet propose de recomposer le quartier de la vallée par le biais d’interventions ponctuelles. Différents traitements donnant différents paysages pour maintenir l’acpect «composite» du quartier tout en conservant une unité par le traitement de l’espace public. Quatre grandes directions : • Favoriser un lien physique et visuel Nord-Sud • Installer des équipements sur le plateau le long des voies ferrées • Aménager la berge sud de la Somme sous forme d’espace «naturel» rendu public. • Créer un lien vers le centre ville en restructurant l’arrière-gare sous forme d’un pôle dynamique regroupant bureaux et magasin

Un espace naturel

Un milieu humide à préserver : les hortillonnages


Intentions générales

Ce schéma présente les quatre grandes directions que proposent l’aménagement

Espace public existant

Espace public projeté

Un réseau à trois vitesses Le re-profilage des voiries hiérarchise le réseau : deux voies principales (rouge), des secondaires (orange) et des déplacements doux (vert). Une grande importance est donnée aux cheminements piétons grâce notamment au traitement des blocs d’habitat sous forme d’îlots ouverts et à l’aménagement des abords de la Somme.

Rendre accessible La surface d’espaces publics est augmentée : des voies piétonnes traversent l’habitat, les coeurs d’îlot accueillent des squares, le nouveau gabarit des voiries permet inclure des espaces de promenade et de détente, et la création de cheminements le long de la Somme permet de rendre accessible un espace naturel exceptionnel en plein coeur de ville.



Plan général de l’aménagement

Trois échelles d’espace et de temps

Les aménagements conçus se déclinent suivant trois niveaux d’usage : des espaces de proximité grâce à l’ouverture des îlots et la création de squares, des espaces de déambulation à l’échelle du quartier avec la création de voies douces, des espaces d’évasions par la reconnaissance du lit secondaire de la Somme en tant que Parc Naturel Urbain.


Atelier ENSAPL – Septembre/Décembre 2007 L’Union un paysage en mouvement, Tourcoing

Chemins croisés Contexte L’Union est un site en déshérence. 80 hectares béants au coeur de la ville, sans vie ni usage. Depuis 10 ans, les collectivités réfléchissent à l’avenir de ce territoire et les aménagements qui débutent aujourd’hui s’étaleront sur les 15 prochaines années. Comment faire de l’état transitoire l’opportunité d’inventer un paysage singulier, intermédiaire? Un paysage qui accompagne un mouvement, celui de la ville en train de se faire?

Projet Suite à une première étape individuelle, un deuxième temps de travail mené en groupe a permis de ré interroger la question initiale - Que faire de ce site pendant 15 ans ? - qui, pour notre équipe posait essentiellement la question de la manière de faire vivre l’Union dans sa transition. L’objectif est d’installer progressivement une habitude, une pratique quotidienne du site avec les habitants alentours, en leur donnant l’opportunité d’investir de façon provisoire ou pérenne ces espaces.

Le projet propose ainsi d’une part d’irriguer en aménageant des sentiers et promenades (deux chemins actuellement en dormance et un nouveau alternatif ) ; d’autre part de concentrer les actions en créant un espace central attractif à la croisé de ces chemins. Le premier des trois chemins reprend un tracé historique tout en reliant un ensemble de jardins et d’espaces verts. Il permet un raccord au contexte en s’accrochant à des entités extérieures au strict périmètre de la ZAC. Le second chemin est une promenade le long du canal. Son échelle territoriale ainsi que son ancrage historique en fait un élément fédérateur. Troisième et dernier chemin, profitant de l’animation que provoquent les chantiers, est un sentier de visite. éphémère au fil des saisons et mouvant au gré de la progression de la ZAC, il s’élance depuis le coeur attractif.


Photographies du site

A l’intérieur de ce « vide » en attente, on peut percevoir une multitude d’espaces rendus neutres par leur état vacant et qui pourtant portent en eux des potentiels, une déclinaison de paysages désertés mêlant sentiment d’abandon et imaginaire fantastique.

Esquisses

Premières recherches sur le tracé du cheminement qui était pensé au départ comme une boucle unique. Il suit et longe les avancés du chantier de l’Union. Progressivement la boucle rétrécit et se divise en plusieurs sections.


Plan général de l’aménagement

Irriguer

A la croisée, l’espace se concentre sur 3 ha et installe le «coeur attractif» de l’Union. Situé à un point stratégique, cet espace est remodelé sous forme de terrasses qui accompagnent et accentuent la topographie existante et dégagent deux espaces de part et d’autre de la rue de Roubaix - Tourcoing : à l’est un plateau haut devient un repère où s’installera la maison de l’Union associée aux espaces jardinés tandis que de l’autre côté un creux en gradins se dégage un espace qui à la manière d’un amphithéâtre permettra d’accueillir des évènements d’ampleur (cirque, montgolfières, concerts, cinéma en plein air...)

Concentrer

Des chemins irriguent le site et favorisent les traversées.

Phasage

Il se décline en deux interventions : les liaisons en dormance sont restaurées (la promenade du canal et le chemin du Mont à Leux) et des chemins éphémères sont créés pour accompagner la progression du chantier. Le long du canal, le redimensionnement des berges propose une nouvelle relation à l’eau. D’ouest en est, la promenade est rythmée par une succession d’ambiances. D’abord resserré par une avancée des boisements, le quai s’élargit au niveau de l’espace central par un emmarchement puis, devant Terken, se rétracte et devient escalier. Le chemin historique du Mont à Leux se redessine depuis le triangle de l’Alma jusqu’aux jardins familiaux de Sion et Union par un rééquilibrage de la voirie au profit du piéton. De plus, une requalification des espaces (poches de nature) qu’il jouxte en lieux de proximité permet de renforcer son statut. Les derniers chemins accompagnent la temporalité du chantier. Aussi l’ensemble des espaces en friche situés au niveau des chantiers à venir sont reconvertis et cultivés de lin. Dans ce paysage mouvant au fil des saisons, le couchage du lin forme des cheminements vernaculaires et éphémères.


L’espace central permet d’installer un coeur attractif et animé

La promenade du canal, une échelle territoriale

Le chemin du Mont à Leux, une pratique quotidienne

Les chemins du chantier, une traversée de l’éphémère


Atelier ENSAPL – Jancier 2007 Une voie bus en site propre rue d’Iéna, Lille

Under pedestrians’ influence

Sous l’Influence piétonne

Cet atelier mené en anglais proposait d’envisager la réorganisation d’une rue avec l’apport une voie bus en site propre.

Contexte La rue d’Iéna est une artère importante qui se situe à «Wazemme», quartier populaire de Lille. Elle marque la séparation entre un secteur animé au nord et une zone résidentielle plus calme au sud. L’abondance de voitures sur la route, mais aussi garée sur le côté, emplit l’espace, l’obscurcit et le rend difficilement praticable. D’autre part, la fréquentation de la rue varie durant la semaine et change les rapports entre les usagers (piéton, automobiliste, cycliste). Notamment les jours de marché où les piétons investissent rapidement la chaussée (en particulier au alentour de la station de métro) et provoquent beaucoup de désordre.

Projet Le projet redéfinie l’espace de chaque utilisateur et propose une nouvelle hiérarchie. Ce remaniement

Nature et fonction actuelle des espaces

On peut observer que l’espace de la rue, de part ça nature, est entièrement dédié à la voiture. Cependant la pratique et l’usage quotidien nous en donne une image bien différente.

tient compte de la «pression» piétonne sur la partie est la rue. Dans un premier temps, le rétrécissement de la chaussée contraint les automobilistes à ralentir et la rue devient progressivement piétonne. L’espace piéton est identifié à l’aide d’un marquage au sol (matériaux spécifiques) combiné à un nivelage. D’autre part, l’alternance d’espaces ouverts puis resserrés rythme la rue et permet de la reprofiler en la ponctuant de plusieurs places : d’abord à l’ouest un parking, puis au centre un arrêt de bus, et enfin à l’est le métro. Les stations de transport public sont symbolisés par un changement de couleur du revêtement de sol. La nouvelle hiérarchie définie par le projet vise à donner une multi-fonctionnalité aux espaces. La route composée par la voie de bus, la voie automobile et les stationnements évolue progressivement: elle devient d’abord plus étroite autour de l’arrêt de bus, puis s’éleve au niveau au niveau du trottoir devant la station de métro pour créer une place piétonne d’un seul tenant, enfin elle se termine à est en reprenant ses dimensions initiales (largeur de voirie et niveaux différenciés entre les trottoirs et la chaussée).


Trois temps de respiration

Les élargissements permettent d’installer des places asociées chacune à un type de transport (voiture, bus, métro)

Niveaux de priorité  1 2 3 4 La hiérarchie entre les différents modes de transport varie en fonction des séquences de la rue excepté pour le bus toujours prioritaire

L’influence des déplacements piétons sur la rue

Progressivementl la rue devient piétonne autour de la station de métro. Cet aménagement s’identifie par un revêtement de sol différencié et un nivelage de la route à hauteur de trottoir.


Schéma général de l’aménagement

Déroulé de la rue présenté en «coupe-maquettes» L’apport d’une voie bus en site propre dans cette rue de moyen gabarit oblige la supression d’un sens de circulation automobile


Zoom sur l’arrêt de bus


Atelier ENSAPL – Novembre 2005 Clôture pour la ferme pédagogique Dhénin, Lille

Donner corps

Cet atelier mené en collaboration avec la ferme pédagogique Dhénin (Lille-fives) pose la question du traitement des limites.

Contexte La clôture étudiée délimite l’espace de pâture des vaches. Elle fait la séparation entre la ferme privée et le parc public des Dondaines. Celle-ci aujourd’hui trop fragile est bordée d’arbustes piétinés, victimes de la curiosité des promeneurs du parc.

Projet La clôture proposée, plus solide, joue avec l’épaisseur de cette limite-frontière. Elle permet ainsi de protéger et de favoriser l’épaisseur végétale qui est

aujourd’hui régulièrement piétinée. La clôture est composée de deux bandes de planches de bois qui se rejoignent ou se séparent. L’orientation de profil des planches donne à la clôture une transparence visuelle et permet d’autre part à la lumière de traversée pour facilité la croissance de la végétation spontanée. La clôture se construit aussi avec le temps grâce à la végétation qui vient s’y loger et grandir en fonction de la place dégagée. Les promeneurs curieux peuvent ainsi s’approcher des animaux ou, par endroit, seulement observer les bêtes au travers de la clôture sans détruire cet espace végétal.




P a y s aIntervention g e é p& action h é mtemporaire è r e


Atelier ENSAPL – Janvier 2008 Exposition autour du projet urbain de l’Union, Tourcoing

Déclenchement de paysage

Cette exposition présente les travaux de quinze étudiants paysagistes sur la zone de «l’Union» (nom donné à l’opération urbaine dirigée par la SEM Ville Renouvelée qui s’étend sur le territoire des 3 communes de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos). Cinq projets menés en partenariat avec la SEM Ville Renouvelée proposent de répondre à la question de la gestion transitoire de ce site engagé dans un projet urbain. L’exposition se décline en deux espaces : L’extérieur propose des clefs d’entrée utiles pour la compréhension du site et de la démarche en général. L’intérieur présente les propositions des étudiants.

 Voir le film : « L’union en mouvement »

Cette exposition s’accompagne d’un journal l’Atelier public de paysage n°1 et d’un film l’Union en mouvement.


Une exposition itinérante :

• du 14 au 19 janvier 2009 à l’Hospice d’Havré, Tourcoing • le 4 juillet 2009 pour la 6ème édition des «rendez-vous du canal»,

Roubaix • du 31 août au 18 septembre au CAUE du Nord, Lille • du 22 au 29 septembre 2009 pour «la semaine de l’Union» à la Maison de l’Architecure et de la Ville, Lille • le 5 décembre 2009 aux assises de l’Union, Tourcoing


NoĂŤlie LE CAM 22 rue de la Carterie 44 000 Nantes noelie.lecam@ w a n a d o o . f r


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