CHARTE GRAPHIQUE
LE TITRE SOMMAIRE
1. 2.
LE LOGO (p.4,5)
(p.6)
DÉCLINAISONS
3. (p.7)
4.
5.
TYPOGRAPHIES (p.9)
6.
CHOIX GRAPHIQUE (p.10,13) PROPORTIONS
7. COULEURS (p.8)
GRILLES (14,15)
8.
APPLICATIONS
(16,19)
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LE LETITRE LOGO La nouvelle charte graphique de Maillot Vert est annoncée par un lifting de son logo. En effet il est important d’associer une nouvelle image de marque plus moderne, plus contemporaine. Pour cela il a fallut lui apporter un certain dynamisme et surtout une épuration des formes et des textures. Le précédent peut être trop lourd et imposant, étouffait le visuel de la couverture. Celui ci au contraire s’intègre parfaitement avec un jeu sur le fond et la forme, de plein et de vide. Car aujourd’hui la notoriété de maillot vert est déjà assise et sa marque reconnue. Son logo peut donc se permettre un peu plus de discrétion. La modernisation du logo passe par la mise en valeur des initiales de Maillot Vert. Elles ont un meilleur impact visuel. L’encart lui impose la marque et la rend particulièrement visible. Il suit la diagonale du V et prolonge son dynamisme. Ce coup de jeune permet de réactualiser le magazine et le rendre plus attractif, notamment pour un public jeune qui se détache de plus en plus du support papier. Il semble donc indispensable de trouver des solutions, cette fois graphiques, pour intéresser cette cible exigeante.
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DÉCLILE TITRE NAISONS
Deux déclinaisons sont possibles sur les couvertures du magazine. Une première et la plus fréquente est la version blanche et la seconde, verte, s’adapte aux fonds blancs ou clairs, là où la première ne serait pas visible.
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PROPORTIONS 6mm 5mm
« JE RÊVE D’ALLER AU JAPON, NOTAMMENT PARCE QUE J’ADORE LES MANGAS » Par Franck TALLUTO
P.-E. Aubameyang
PORTRAIT CHINOIS
18,5mm
D’abord intrigué, Faouzi Ghoulam s’est ensuite amusé à brosser son portrait chinois. Entre deux références à Dragon Ball Z, son manga favori, le gaucher a également évoqué son attachement à la région stéphanoise ainsi qu’à sa famille. Sans aller jusqu’à en faire un super héros, capable de déclencher un Kamehameha*, disons que le jeune homme s’est parfaitement acquitté de sa mission.
PORTRAIT
Faouzi Ghoulam
EVENEMENT Fousseni
VERT UN JOUR... Oswaldo Piazza
FAOUZI FAOUZI GHOULAM GHOULAM
M 06928 - 36 - F: 4,90 E
10mm
3:HIKQTC=]UY^U]:?k@a@d@g@k;
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LE TITRE COULEURS
SOMMAIRE
D’abord intrigué, Faouzi Ghoulam s’est ensuite amusé à brosser son portrait chinois. Entre deux références à Dragon Ball Z, son manga favori, le gaucher a également évoqué son attachement à la région stéphanoise ainsi qu’à sa famille. Sans aller jusqu’à en faire un super héros, capable de déclencher un Kamehameha*, disons que le jeune homme s’est parfaitement acquitté de sa mission.
ÉLÉMENTS IMPORTANTS C=0 M=100 J=62 N=14 C=25 M=86 J=75 N=17 C=40 M=94 J=89 N=47
SOUS RUBRIQUES
PORTRAIT CHINOIS
P.-E. Aubameyang
Faouzi Ghoulam
PORTRAIT CHINOIS
C=13 M=4 J=13 N=15
« JE RÊVE D’ALLER AU JAPON, NOTAMMENT PARCE QUE J’ADORE LES MANGAS » Par Franck TALLUTO
EVENEMENT
VERT UN JOUR...
Fousseni Diawara
Oswaldo Piazza
AMBIANCE
FAOUZI FAOUZI GHOULAM GHOULAM
+ 32 PAGES, LE MAG DU NOUVEAU
GEOFFROYGUICHARD
Fabien lemoine
Programmé pour l´ASSE
COULEURS DE L’ÉQUIPE C=100 M=0 J=86 N=6 C=90 M=36 J=71 N=24
C=80 M=68 J=95 N=37 C=54 M=38 J=68 N=1
PLEIN CADRE Le show Janot MAILLOT VERT N°36 - novembre 2011 - ASSE.fr - Facebook.com/MaillotVertASSE
M 06928 - 36 - F: 4,90 E
3:HIKQTC=]UY^U]:?k@a@d@g@k;
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TYPOGRALE TITRE PHIES Titres GROS TITRE
bebas neue
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ INFORMATION PRINCIPALE
" Aubame" et bam !
Bloc Bold
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ abcdefghijklmnopqrstuvwxyz TITRE INTERMÉDIAIRE
Helvetica Neue (T1) 87 Heavy Condensed
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Citations Lobster
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Texte de labeur Helvetica Neue (T1) 57 Condensed
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de Fabien Lemoine. « J’adorais le foot et j’ai commencé à y jouer avec mes copains à l’école primaire, raconte-t-il. Nous vivions presque sept jours sur sept ensemble : on se voyait à l’école, le mercredi à l’entraînement et le samedi au match ! Nous formions une bonne équipe, qui gagnait beaucoup de matches, ce qui m’a donné envie de continuer. J’ai ensuite eu l’opportunité d’aller faire mes preuves à plus haut niveau, en préformation, j’ai tenté ma chance. »
«Je suis super content d’avoir atterri à SaintEtienne cet été » LE QUADRUPLÉ D’ALEX Passionné par son sport, le jeune homme se prend d’affection pour un club : l’AS Saint-Etienne. « En fait, c’était vraiment pour l’ambiance de Geoffroy-Guichard, précise-t-il. Quand je regardais les matches, j’appréciais cette ferveur, avec une équipe portée sur l’offensive. Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même s'il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. » Histoire de convaincre les derniers sceptiques, on le teste sur ses références stéphanoises. « J’ai adoré l’époque Alex-Aloisio, un sacré duo d’attaque ! répond-il du tac-au-tac. Je me souviens notamment du 5-1 infligé à l’OM, avec les quatre buts d’Alex, qui faisait la
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CHOIX LE TITRE GRAPHIQUE Les commentaires «Je suis super content d’avoir atterri à SaintEtienne cet été »
" Aubame" et bam !
« Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même il ne faut pas non plus faire n’importe quoi
Servi par Pierre-Emerick Aubameyang pour l’ouverture du score stéphanoise à Annecy face à Evian TG, Laurent Batlles lui a rendu la pareille d’une magnifique passe à une touche de balle. PEA n’a pas gâché l’offrande, expédiant une frappe aussi puissante que précise sous la transversale de Bertrand Laquait. Ça plane pour “Aubame” !
À LA UNE Fabien Lemoine était destiné à revêtir un jour la tunique verte. C’est en tous cas l’impression que peut donner son parcours personnel et footballistique. Né le 13 mars 1987 à Fougères – comme avant lui Laurent Huard, autre milieu de terrain passé par l’ASSE – Fabien grandit à... Saint-Etienne (en-Coglès), petite commune d’Ille-et-Vilaine. Tapissant les murs de sa chambre avec des posters, dont certains de joueurs stéphanois, il remporte quelques années plus tard, en 2007, avec ses compères du centre de formation rennais, la finale du championnat de France des réserves professionnelles face à l’Olympique Lyonnais (3-1).
Histoire de convaincre les derniers sceptiques, on le teste sur ses références stéphanoises. « J’ai adoré l’époque Alex-Aloisio, un sacré duo d’attaque ! répond-il du tac-au-tac. Je me souviens notamment du 5-1 infligé à l’OM, avec les quatre buts d’Alex, qui faisait la panthère... » « Fan » de l’ASSE, Fabien le reste durant ses années de formation. Avec quelques anecdotes à la clé. « Certains soirs, au centre, je descendais avec mon maillot des Verts et je confisquais la télécommande pour voir leur match sur Foot+. Au bout d’un moment, on m’a demandé de me calmer », se marre-t-il avec le recul.
Enumérer ces « coïncidences » a d’abord amusé le Breton. Avant qu’il n’ajoute : « C’est un hasard, mais, en tous cas, je suis super content d’avoir atterri à Saint-
LA CONFIANCE DE GUY LACOMBE
Etienne cet été. » Discours de circonstance de la part d’une recrue ? Pas du tout. Pour le vérifier, il faut s’attarder sur la jeunesse de Fabien Lemoine. « J’adorais le foot et j’ai commencé à y jouer avec mes copains à l’école primaire, raconte-t-il. Nous vivions presque sept jours sur sept ensemble : on se voyait à l’école, le mercredi à l’entraînement et le samedi au match ! Nous formions une bonne équipe, qui gagnait beaucoup de matches, ce qui m’a donné envie de continuer. J’ai ensuite eu l’opportunité d’aller faire mes preuves à plus haut niveau, en préformation, j’ai tenté ma chance. »
LE QUADRUPLÉ D’ALEX Passionné par son sport, le jeune homme se prend d’affection pour un club : l’AS Saint-Etienne. « En fait, c’était vraiment pour l’ambiance de Geoffroy-Guichard, précise-t-il. Quand je regardais les matches, j’appréciais cette ferveur, avec une équipe portée sur l’offensive. Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même s'il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. »
Cela n’empêche pas le milieu de terrain de franchir les paliers. Jusqu’à la signature de son premier contrat professionnel en faveur du Stade Rennais. « Je suis passé par la petite porte, nuance-t-il. D’après certains échos, je n’ai pas fait l’unanimité. On m’a fait signer un an, pour voir ce que j’allais donner. » La saison suivante, Fabien passe les six premiers mois avec la réserve. Une situation que va chambouler l’arrivée de Guy Lacombe en décembre. Confronté à une cascade de blessures, le technicien décide de lancer son numéro 18 à Martigues, en 32es de finale de la Coupe de France. Satisfait, l’homme à la moustache lui renouvelle sa confiance la semaine suivante face à une autre formation provençale : l’Olympique de Marseille. Audace payante, puisque Fabien Lemoine adresse la passe décisive permettant à Mickaël Pagis d’égaliser après l’ouverture du score de Djibril Cissé (3-1 au final). Dès lors, le jeune joueur ne sort plus de l’équipe type. Près de quatre ans plus tard, il n’oublie pas comment l’aventure a débuté, en même temps qu’une relation particulière s’établissait avec son coach. « J’ai encore Guy Lacombe de temps en temps au téléphone, acquiesce Fabien. Sans lui et son staff, je ne serais peut-être pas à Saint-Etienne aujourd’hui... Je leur suis très reconnaissant, j’ai eu la chance de rencontrer un entraîneur qui m’a fait confiance et j’ai réussi à saisir ma chance. »
DU RIRE AUX LARMES Indéboulonnable du onze de départ, Fabien éclipse même son capitaine, Etienne Didot, lequel rejoindra ensuite Toulouse. Tout sourit décidément au néo-pro, qui dispute même une finale de Coupe de France, perdue face à Guingamp (2-1) en mai 2009. « Honnêtement, malgré la défaite, je ne retiens que le positif, glisse l’ancien Rennais. Le club n’avait plus connu cela depuis quarante ans et nous avons fait plaisir à nos supporters en les amenant au Stade de France. L’ambiance était superbe. » Devenu père de famille fin 2009, Fabien Lemoine vit un véritable conte de fées. Qui aurait pu tourner au drame le 14 août
© MAXPPP
«Je suis super content d’avoir atterri à SaintEtienne cet été »
« Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même il ne faut pas non plus faire n’importe quoi
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Les banderoles
MC Pampile PLEIN CADRE Le show Janot HORS JEU
Par Franck TALLUTO
Chanter à “Geoffroy” pre c’était im ssionnant !
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A Geoffroy-Guichard, vous avez déjà pu découvrir Mouille le maillot, premier extrait d’Un Vert parmi tant d’autres, l’album du Stéphanois MC Pampille. Rencontre avec cet artiste qui revendique son identité gaga, notamment par son accent, et fait preuve d’une verve pas toujours évidente à retranscrire !
MC Pampille, on t’a découvert à Geoffroy-Guichard, avec la diffusion du clip de ton morceau Mouille le maillot. Mais qui es-tu ? J’suis né en 1977 à la clinique du RondPoint, à “Sainté” et j'ai grandi dans le quartier de la Métare, entre la Réjaillère (école maternelle, NDLR) et le Portail rouge (collège et lycée, NDLR). Ensuite, entre petits boulots et chômage, j’ai passé beaucoup de temps dans les “canits” (les cafés, en langage gaga, NDLR) à parler ballon. Comment es-tu venu à la musique ? A la suite d’une rencontre avec le Montbrisonnais DJ Alain. Après une discussion animée, il a souhaité me lancer, en m’apprenant les rudiments du rap et de la chanson. Cette collaboration a donné vie au morceau Une journée de fou, en 2004,
qui a bien fonctionné. Mickaël Furnon (de Mick est tout seul et Mickey 3D, NDLR) avait bien aimé et l’avait envoyé à Pbox (un producteur indépendant, NDLR), qui m’a contacté pour sortir un single. Cela ne s’est pas fait pour diverses raisons, mais j’ai continué à tourner sur des scènes régionales, avec un bon retour. Il y a un an, j’avais du temps devant moi. J’ai décidé d’essayer de faire un album, ce qui a pris un mois ou deux. On a recontacté les gars de Pbox, qui ont accroché. Et voilà le résultat avec Un Vert parmi tant d’autres ! L’entendre à “Geoffroy” a été un peu comme une consécration et surtout un grand plaisir. Comment présenter cet opus ? Un Vert parmi tant d’autres, c’est un album “façon Rires et Chansons” : il raconte ma vie, à travers un fil conducteur, avec pas mal d’interludes, de petits sketches, même si tous les morceaux peuvent s’écouter individuellement. Ils sont pour la plupart rappés, avec une influence années 90, à l’ancienne. Chacun correspond à un moment de mon existence auquel la musique s’adapte : on retrouve ainsi une chanson d’amour pour évoquer ma vie sentimentale, un slam qui décrit mes déboires. Et puis, bien entendu, un titre, Mouille le maillot, raconte un soir de match à Geoffroy-Guichard, avec mes p’tits Verts, pour évacuer cette tristesse.
Pour un artiste comme toi, qui revendique son identité gaga, l’ASSE constituait-elle un élément incontournable ? Oh que oui ! Je suis branché ballon depuis tout “matru” (enfant, NDLR), déjà dans la cour de récré. J’ai passé ma jeunesse à “faire des foot”, même si je n’étais pas doué, à aller au match avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, NDLR), grâce aux tickets rouges au collège, au lycée. Ensuite, avec la musique, c’était un peu plus compliqué de me rendre à “Geoffroy”. Mais j’ai toujours suivi la vie du club. De toute façon, à “Sainté”, même les gens qui n’aiment pas spécialement le foot sont déjà allés au “Chaudron”. C’est un passage obligé pour tout Stéphanois ! Le tournage du clip de Mouille le Maillot y a en partie eu lieu. Comment l’astu vécu ? Fouilla ! Chanter dans le vestiaire, le tunnel avec le panneau « Ici, c’est le Chaudron », sur la pelouse ou dans les gradins, c’était impressionnant pour moi qui ai passé une bonne partie de ma jeunesse en kop. Plus jeune, j’avais mes habitudes en tribune Nord. Même si, hormis une année ou deux, je n’ai jamais été véritablement affilié aux Magic Fans, bien que j’y ai beaucoup de potes, comme chez
Les polygones
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les Green Angels, d’ailleurs. Je remercie au passage l’ASSE, qui nous a donné un bon coup de main, notamment en nous permettant d’accéder au stade, et aux responsables des Magic Fans, qui ont accepté qu’on filme en plein parcage, lors de la rencontre face à Toulouse. Il reste encore quelques séquences à réaliser, mais le clip devrait être visible sur Internet mi-novembre. Quels moments ont marqué le supporter que tu es ? J’ai connu quelques belles soirées de ballon. J’ai aimé l’époque de Lubomir Moravcik, une référence, alors que j’étais ado. Il y a eu aussi celle de John Sivebaek, Mustapha El Haddaoui, Patrice Garande et Philippe Tibeuf à la fin des années 80. Je n’oublie pas non plus la période Alex-Aloisio, avec en particulier la victoire 5-1 contre Marseille. Plus récemment, j’ai beaucoup vibré avec le succès des Verts à Gerland (en septembre 2010, NDLR). J’ai suivi le match depuis la rue des Martyrs-de-Vingré et j’ai eu l’impression d’assister à une victoire en Coupe du monde. Je n’ai jamais vu une ambiance pareille à “Sainté”, même pour la finale des Bleus en 1998. C’était bouillant ! Les gens étaient au taquet, les bars remplis, c’était impressionnant. On a fait une bonne “pampille” (fête, NDLR) pour fêter ça.
Que penses-tu de cette saison 2011-2012
? Ce n’est pas toujours évident, mais j’y crois. L’essentiel, c’est qu’on ne lâche pas l’affaire, que les joueurs tapent vaillamment dans le cuir, aillent au charbon. Le Peuple vert est romantique : finalement, premier ou dernier, on s’en fout, on supporte notre équipe jusqu’au bout ! Serais-tu prêt à te produire au Stade de France, si l’ASSE atteint son objectif de disputer une finale de coupe ? En fait, je le connais déjà. Eh oui, j’étais présent au match contre le Red Stard (en mars 1999). 50 000 spectateurs pour un match de D2, c’était déjà “que’que” chose. Alors, une finale avec les Verts... J’ai fait pas mal de déplacements, plus jeune, à Lyon, Marseille ou Paris et ce serait super beau de voir le Stade de France en Vert. D’autant que je suis issu de la génération de l’après 1976 - avec ces maudits poteaux carrés ! - et que, hormis le titre de champion de France en 1981, je n’ai pas vécu beaucoup de moments glorieux. “Ménan” (maintenant, NDLR), il ne faut pas faire les “quinarelles” (personne qui se plaint, pleure, NDLR), mais laisser du temps à cette équipe, qui a été pas mal renouvelée cet été. Le plus important reste de trouver un équilibre et une cohésion de groupe. Allez les Verts ! ●
© Vincent Bonnevialle
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MC Pampile
CADEAU
posters géants de Albin Ebondo et Fabien Lemoine
+ 32 PAGES, LE MAG DU NOUVEAU
GEOFFROYGUICHARD
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CHOIX LE TITRE GRAPHIQUE Mise en page par bloc FRÈRES D'ARMES Avant la rencontre opposant Evian TG à l'ASSE, Laurent Batlles a été interrogé en conférence de presse sur ses rapports avec Jérôme Leroy, autre joueur “expérimenté” (37 ans) de Ligue 1. L'occasion pour “Lolo” de confier quil connaît très bien l'ancien Parisien : les deux hommes, qui se croisent depuis de longues années sur les terrains, ont aussi et surtout effectué ensemble leur service militaire au Bataillon de Joinville, sous la direction de Roger Lemerre.
VESTIAIRE
CARNET BLANC Evènement chez les Coqs verts de Bourg-enBresse. Sylvie, secrétaire adjointe du groupe USS, s’est mariée en septembre dernier. Bien entendu, le thème était “vert et blanc”. Beaucoup d’invités parés de cette couleur, sa robe vert et blanc, du vert, toujours du vert !
TRIBUNES
MATCH À EVIAN TG
Frédéric Emile, intendant à l'ASSE, a reçu une mission particulière lors du match de léquipe de France contre l'Albanie. Le défenseur barcelonais ayant répondu favorablement à une sollicitation dun équipementier de la région stéphanoise, “Fredo”, se rendant au stade de France pour le match des Bleus, a remis le précieux colis contenant une paire de chaussures au défenseur international du Barça.
CARNET BLANC
JANVION, QUEL STYLE !
Evènement chez les Coqs verts de Bourg-enBresse. Sylvie, secrétaire adjointe du groupe USS, s’est mariée en septembre dernier. Bien entendu, le thème était “vert et blanc”. Beaucoup d’invités parés de cette couleur, sa robe vert et blanc, du vert, toujours du vert !
La Ligue de football professionnel (LFP) s'est associée à l’opération 2011, année des Outre-mer. Des footballeurs ultramarins ont donné le coup d'envoi des rencontres de la 9e journée de L1 et de la 10e journée de L2. Parmi eux, Gérard Janvion, présent au stade Geoffroy-Guichard le 1er octobre à l'occasion d'ASSE-AJ Auxerre. “Doudou”, fidèle parmi les fidèles, est régulièrement en visite à Saint-Etienne, la ville de ses anciens exploits. Le Peuple vert a dailleurs pu apprécier le style et les beaux restes du Martiniquais.
DÉPLACEMENTS Le déplacement à Nice aura lieu le samedi 19 novembre à 19 heures (sous réserve de modification par la LFP). Le départ se fera à 9h30 du dépôt des autocars Caporin. Renseignements et inscriptions au 06.15.21.58.90.
HERVÉ REVELLI REÇOIT SES POTES À QUI EST LA VOITURE ? Deviner à qui appartient telle voiture. Le petit jeu amuse bon nombre de visiteurs et journalistes présents au Centre administratif, d'entraînement et de formation de L’Etrat. Pour l’une d’entre elles, il est facile d’identifier le propriétaire. La numérotation anglaise bien particulière de la plaque d’immatriculation aide en effet le curieux observateur à deviner. On remarque ainsi les deux premières et les trois dernières lettres du nom de Max-Alain Gradel. Deux chiffres devant obligatoirement figurer sur les planques anglaises, un banal 04
Lors du match entre l'US Feurs et Vaux-enVelin, l'entraîneur de l'équipe forézienne, Hervé Revelli, a reçu deux de ses anciens glorieux coéquipiers sur ses terres. Après un bon repas offert par le président Claude Joye et avoir signé des autographes, posé pour les photos et serré une multitude de mains, Oswaldo Piazza et Gérard Janvion ont donné le coup denvoi de ce quatrième tour de France remporté par lUSF (3-1).
PREMIÈRE VISITE Les murs sont dressés et l’intérieur des locaux se dessine... La Maison des Associés supporters prend forme et le chantier a commencé à être visité par de nombreux membres lors de l'avant match précédant la rencontre ASSE-Valenciennes. Des locaux plutôt vastes et bien situés pour très bientôt accueillir l’ensemble des Associés supporters lors des matches des Verts. Si, à ce jour, le gros œuvre est achevé, c’est lors du premier semestre 2012 que la Maison des Supporters ouvrira officiellement ses portes !
A l’occasion du match ETG-ASSE, le groupe USS d’Annecy avait organisé une rencontre entre plusieurs groupes USS et la section Associés de Chamonix. Au menu : une rencontre, mais aussi un bon repas pris tout près du stade municipal d’Annecy. Tout y était, y compris l’ambiance. Philippe Mouchetan et ses deux principaux collaborateurs, Roland Tissot et Guy Rubin, ainsi que leurs adhérents étaient les “locaux” de ce déplacement.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Après le repas, certains ont fait une jolie tout le monde, Annecy, les Anges verts, promenade au soleil sur les bords du lac Sainté-Villars et les autres étaient plutôt d’Annecy, parmi lesquels René Boni et ses heureux de ce déplacement, du début à la fin ! Anges verts du Valois, partis à 5h30
PETIT RAPPEL AUX PRÉSIDENTS DE GROUPES L’USS a la chance, comme les Associés supporters, de bénéficier d’une demi-page dans le magazine Maillot vert. Celle-ci appartenant aux groupes, l’USS compte sur leurs présidents pour lui faire parvenir photos et petits articles concernant les activités annexes au foot : informations sur les projets et festivités à venir, ou sur n’importe quelle activité concernant vos groupes respectifs, informations agrémentées de quelques photos. Une bonne occasion de mettre la vie des différents groupes en valeur.
UNE FÊTE
EN PETIT COMITÉ Reportée pour cause de match à hauts risques face au Paris SG en fin de saison dernière, la Fête des Associés supporters a eu lieu le 22 octobre dernier. Un apéritif convivial pris dans les locaux du technopole, un repas partagé en guise d'amitié et une assemblée générale dans la tribune Sud ont animé une journée à laquelle ont participé près de 200 membres ! Les dirigeants stéphanois se sont montrés une nouvelle fois disponibles pour marquer leur attachement aux valeurs défendues par les Associés supporters. L'approbation des et les explicatifs donnés sur l'avancement des travaux de la Maison des Associés ont marqué cette journée.
SAINT-ETIENNE REMPORTE LE TOURNOI DU FAIR-PLAY ! Douze équipes ont participé au tournoi du fair-play des Associés supporters 2011. De nombreuses sections ont répondu présent, mais elles n’étaient pas les seules. En effet, des équipes de supporters de Galatasaray, Liverpool et Auxerre avaient rejoint le tournoi pour une journée agréable autour du ballon rond. Après les séries du matin et les phases finales proposées l'après-midi, c’est la section 1 de Saint-Etienne qui a arraché le gain du tournoi ! Un agréable succès pour Bruno Viviani et son équipe, qui ont pu fêter cette victoire avec l’ensemble de leurs amis Associés supporters. Jean-Charles Schuler, président de la Fédération, était satisfait de la journée en précisant : « Je tiens à remercier Bruno Viviani, Michel Lugnier pour l'organisation sportive sans faille, Edmond Teyssier pour l'animation et les bénévoles, ainsi que l'ensemble des joueurs qui ont participé à la réussite de cette merveilleuse journée. »
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Focus couleur ARRÊT SUR IMAGE
"Max" dompte la balle Dans une position peu orthodoxe, Max-Alain Gradel semble attirer le ballon tel un aimant. C’est d’ailleurs l’Ivoirien qui débordera côté gauche pour servir Laurent Batlles, unique buteur (de la tête) face à Valenciennes.
ÉDITO
L’APPRENTISSAGE
LAURENT BATLLES
36 SOMMAIRE 12 VESTIAIRE
ÉDITO ARRÊT SUR IMAGE VESTIAIRE À LA UNE HORS JEU TRIBUNES
échos du mois
18 A LA UNE Fabien Lemoine
26 PLEIN CADRE Jérémie Janot 34 EVÈNEMENT
Fousseni Diawara
38 HORS-JEU
MC Pampille
42 ZONE MIXTE
Pierre-Emerick Aubameyang
44 PORTRAIT CHINOIS
Faouzi Ghoulam
48 FORMATION
Le groupe CFA
50 VERT UN JOUR...
Oswaldo Piazza
56 TRIBUNES
Les infos supporters
58 C’EST DANS LA BOÎTE
Le courrier des lecteurs
CADEAU
C'EST DANS LA BOÎTE
© MAXPPP
Pictogrammes
© P. MASSEGUIN
« On a manqué d'expérience et le résultat nous fait mal. J'espère que cette rencontre permettra au groupe de grandir. »
posters géants de Albin Ebondo et Fabien Lemoine
Le 30 octobre, malgré soixante minutes de sommeil supplémentaires dues au passage à l'heure d'hiver, le réveil a pu être difficile pour les supporters stéphanois. Trois jours après le derby perdu à Geoffroy-Guichard en Coupe de la ligue, celui disputé à Gerland a effectivement connu la même conclusion. Au moins en première période, les Verts ont pourtant livré une toute autre prestation : généreux dans l'effort, tel Banel Nicolita, pour sa première titularisation de la saison ; bien organisés et solides à la récupération avec la paire Josuha Guilavogui-Jérémy Clément ; rapides en contre, à l'image de la frappe de Pierre-Emerick Aubameyang sur le poteau gauche de Hugo Lloris. Par rapport à la saison 2010-2011, les débats entre les deux clubs, dont les budgets vont du simple au triple, ont en tout cas paru plus équilibrés. Malheureusement, tout cela n’a pas suffi pour contrecarrer les plans d’un OL revigoré après l’expulsion de Mouhamadou Dabo. « On aurait dû avoir beaucoup plus d’intelligence, ou de culot, dans la manière de défendre et surtout d’attaquer », regrettait ainsi Christophe Galtier à l'issue de la rencontre.
TIRER LES LEÇONS Aussi rageante soit l’issue de cette dernière semaine d’octobre, il n’y a pas péril en la demeure. Les Verts, huitièmes avec 16 points après douze journées, possèdent ainsi, à deux unités près, le même nombre de points que douze mois plus tôt. Comme l'a également souligné Laurent Batlles, savoir gérer ce genre de situations, alors que nombre de joueurs disputaient leur premier derby, fait aussi partie de l'apprentissage d’une équipe en reconstruction. Surtout, il convient d'en tirer les leçons et de repartir de l'avant après l'interruption d'une intéressante série de cinq matches sans revers. La prochaine échéance ne sera toutefois pas des plus simples avec la venue dans le “Chaudron” de Montpelliérains euphoriques. Suivront un déplacement à Nice puis la réception de l'AC Ajaccio où évolue désormais Fousseni Diawara. Un entretien avec l'ancien Vert fait d'ailleurs partie du sommaire de ce nouveau numéro, au même titre que des focus sur Fabien Lemoine et les acrobaties de Jérémie Janot. Faouzi Ghoulam, Pierre-Emerick Aubameyang, Jean-Philippe Primard, Oswaldo Piazza et MC Pampille complètent le programme.
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LE TITRE GRILLES
HORS JEU
Par Franck TALLUTO
Chanter à “Geoffroy” c’était impressionnant !
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A Geoffroy-Guichard, vous avez déjà pu découvrir Mouille le maillot, premier extrait d’Un Vert parmi tant d’autres, l’album du Stéphanois MC Pampille. Rencontre avec cet artiste qui revendique son identité gaga, notamment par son accent, et fait preuve d’une verve pas toujours évidente à retranscrire !
MC Pampille, on t’a découvert à Geoffroy-Guichard, avec la diffusion du clip de ton morceau Mouille le maillot. Mais qui es-tu ? J’suis né en 1977 à la clinique du RondPoint, à “Sainté” et j'ai grandi dans le quartier de la Métare, entre la Réjaillère (école maternelle, NDLR) et le Portail rouge (collège et lycée, NDLR). Ensuite, entre petits boulots et chômage, j’ai passé beaucoup de temps dans les “canits” (les cafés, en langage gaga, NDLR) à parler ballon. Comment es-tu venu à la musique ? A la suite d’une rencontre avec le Montbrisonnais DJ Alain. Après une discussion animée, il a souhaité me lancer, en m’apprenant les rudiments du rap et de la chanson. Cette collaboration a donné vie au morceau Une journée de fou, en 2004, qui a bien fonctionné.
est tout seul et Mickey 3D, NDLR) avait bien aimé et l’avait envoyé à Pbox (un producteur indépendant, NDLR), qui m’a contacté pour sortir un single. Cela ne s’est pas fait pour diverses raisons, mais j’ai continué à tourner sur des scènes régionales, avec un bon retour. Il y a un an, j’avais du temps devant moi. J’ai décidé d’essayer de faire un album, ce qui a pris un mois ou deux. On a recontacté les gars de Pbox, qui ont accroché. Et voilà le résultat avec Un Vert parmi tant d’autres ! L’entendre à “Geoffroy” a été un peu comme une consécration et surtout un grand plaisir. Mickaël Furnon (de Mick
Comment présenter cet opus ? Un Vert parmi tant d’autres, c’est un album “façon Rires et Chansons” : il raconte ma vie, à travers un fil conducteur, avec pas mal d’interludes, de petits sketches, même si tous les morceaux peuvent s’écouter individuellement. Ils sont pour la plupart rappés, avec une influence années 90, à l’ancienne. Chacun correspond à un moment de mon existence auquel la musique s’adapte : on retrouve ainsi une chanson d’amour pour évoquer ma vie sentimentale, un slam qui décrit mes déboires. Et puis, bien entendu, un titre, Mouille le maillot, raconte un soir de match à Geoffroy-Guichard, avec mes p’tits Verts, pour évacuer cette tristesse.
Pour un artiste comme toi, qui revendique son identité gaga, l’ASSE constituait-elle un élément incontournable ? Oh que oui ! Je suis branché ballon depuis tout “matru” (enfant, NDLR), déjà dans la cour de récré. J’ai passé ma jeunesse à “faire des foot”, même si je n’étais pas doué, à aller au match avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, NDLR), grâce aux tickets rouges au collège, au lycée. Ensuite, avec la musique, c’était un peu plus compliqué de me rendre à “Geoffroy”. Mais j’ai toujours suivi la vie du club. De toute façon, à “Sainté”, même les gens qui n’aiment pas spécialement le foot sont déjà allés au “Chaudron”. C’est un passage obligé pour tout Stéphanois ! Le tournage du clip de Mouille le Maillot y a en partie eu lieu. Comment l’astu vécu ? Fouilla ! Chanter dans le vestiaire, le tunnel avec le panneau « Ici, c’est le Chaudron », sur la pelouse ou dans les gradins, c’était impressionnant pour moi qui ai passé une bonne partie de ma jeunesse en kop. Plus jeune, j’avais mes habitudes en tribune Nord. Même si, hormis une année ou deux, je n’ai jamais été véritablement affilié aux Magic Fans, bien
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que j’y ai beaucoup de potes, comme chez les Green Angels, d’ailleurs. Je remercie au passage l’ASSE, qui nous a donné un bon coup de main, notamment en nous permettant d’accéder au stade, et aux responsables des Magic Fans, qui ont accepté qu’on filme en plein parcage, lors de la rencontre face à Toulouse. Il reste encore quelques séquences à réaliser, mais le clip devrait être visible sur Internet mi-novembre. Quels moments ont marqué le supporter que tu es ? J’ai connu quelques belles soirées de ballon. J’ai aimé l’époque de Lubomir Moravcik, une référence, alors que j’étais ado. Il y a eu aussi celle de John Sivebaek, Mustapha El Haddaoui, Patrice Garande et Philippe Tibeuf à la fin des années 80. Je n’oublie pas non plus la période Alex-Aloisio, avec en particulier la victoire 5-1 contre Marseille. Plus récemment, j’ai beaucoup vibré avec le succès des Verts à Gerland (en septembre 2010, NDLR). J’ai suivi le match depuis la rue des Martyrs-de-Vingré et j’ai eu l’impression d’assister à une victoire en Coupe du monde. Je n’ai jamais vu une ambiance pareille à “Sainté”, même pour la finale des Bleus en 1998. C’était bouillant ! Les gens étaient au taquet, les bars remplis, c’était impressionnant. On a fait une bonne “pampille”
Que penses-tu de cette saison 20112012 ? Ce n’est pas toujours évident, mais j’y crois. L’essentiel, c’est qu’on ne lâche pas l’affaire, que les joueurs tapent vaillamment dans le cuir, aillent au charbon. Le Peuple vert est romantique : finalement, premier ou dernier, on s’en fout, on supporte notre équipe jusqu’au bout ! Serais-tu prêt à te produire au Stade de France, si l’ASSE atteint son objectif de disputer une finale de coupe ? En fait, je le connais déjà. Eh oui, j’étais présent au match contre le Red Stard (en mars 1999). 50 000 spectateurs pour un match de D2, c’était déjà “que’que” chose. Alors, une finale avec les Verts... J’ai fait pas mal de déplacements, plus jeune, à Lyon, Marseille ou Paris et ce serait super beau de voir le Stade de France en Vert. D’autant que je suis issu de la génération de l’après 1976 - avec ces maudits poteaux carrés ! - et que, hormis le titre de champion de France en 1981, je n’ai pas vécu beaucoup de moments glorieux. “Ménan” (maintenant, NDLR), il ne faut pas faire les “quinarelles” (personne qui se plaint, pleure, NDLR), mais laisser du temps à cette équipe, qui a été pas mal renouvelée cet été. Le plus important reste de trouver un équilibre et une cohésion de groupe. Allez les Verts !
© Vincent Bonnevialle
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MC Pampile
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C'EST DANS LA BOÎTE
EXPRIMEZ VOUS ! Alors n’hésitez pas à nous envoyer vos dessins, photos et autres poèmes, avec vos coordonnées, la rédaction en publiera une sélection chaque mois. Pour cela, vous pouvez nous écrire à :
ASSE Maillot vert - Courrier des lecteurs 11 rue de Verdun 42580 L’Etrat ou par e-mail : maillotvert@tomar-presse.com
Bonjour mes amis ! Je suis supporter des Verts comme mon papa. Je manie déjà bien le ballon : je compte faire partie de l’équipe !
Gaëtan, de Beauvais (60, Oise), était cet été en Vert aux Gorges de Diosso, à Pointe Noire (Congo).
Matteo, 3 mois, d’Alfortville Bonjour les Verts ! Depuis l'âge de 4 ans, même 3 je crois, je suis fan de Jérémie Janot. Pour mes 10 ans, ma carte d'anniversaire était à son image ! Chaque année, le 11 octobre, j'ai une pensée pour toi, Jérémie. Aujourd’hui (courrier reçu le 11 octobre, NDLR), je te souhaite un très bon anniversaire ! Je vis pour les Verts, je dors vert (avec une couette ASSE), je vois la vie
en vert (sur les terrains), je m’habille en
vert, je mange vert - mais là, c'est pour mon équilibre -, tout ça pour ne jamais oublier que les meilleurs, pour moi, ce sont les Verts ! Je rêve pour mes 12 ans (en janvier) d'aller à Saint-Etienne, je croise les doigts ! Victoire. Emotion. Reconnaissance. Tenacité. Sérénité. Allez Saint Etienne ! Allan, de Rueil-Malmaison (92, Hauts de Seine)
p de Cou
coeur
Allan gagne deux places pour ASSE-SM Caen
S alut Maillot Vert ! Voici un petit souvenir de nos vacances avec mes enfants Estelle et Etienne aux Lindarets, en Haute-Savoie, à notre sortie d’un resto appelé Le Chaudron... comme celui qui bouillonne à chaque fois nos petits Verts gagnent et que je porte dans mon cœur à jamais. Allez les Verts ! Jean-Marie, de Mervans (71, Saône-et-Loire)
En vacances à Hienghène, Nouvelle Calédonie ! Emilie, de Saint-Genest
VESTIAIRE
Frédéric Emile, intendant à l'ASSE, a reçu une mission particulière lors du match de léquipe de France contre l'Albanie. Le défenseur barcelonais ayant répondu favorablement à une sollicitation dun équipementier de la région stéphanoise, “Fredo”, se rendant au stade de France pour le match des Bleus, a remis le précieux colis contenant une paire de chaussures au défenseur international du Barça.
JANVION, QUEL STYLE !
La Ligue de football professionnel (LFP) s'est associée à l’opération 2011, année des Outre-mer. Des footballeurs ultramarins ont donné le coup d'envoi des rencontres de la 9e journée de L1 et de la 10e journée de L2. Parmi eux, Gérard Janvion, présent au stade Geoffroy-Guichard le 1er octobre à l'occasion d'ASSE-AJ Auxerre. “Doudou”, fidèle parmi les fidèles, est régulièrement en visite à Saint-Etienne, la ville de ses anciens exploits. Le Peuple vert a dailleurs pu apprécier le style et les beaux restes du Martiniquais.
HERVÉ REVELLI REÇOIT SES POTES À QUI EST LA VOITURE ? Deviner à qui appartient telle voiture. Le petit jeu amuse bon nombre de visiteurs et journalistes présents au Centre administratif, d'entraînement et de formation de L’Etrat. Pour l’une d’entre elles, il est facile d’identifier le propriétaire. La numérotation anglaise bien particulière de la plaque d’immatriculation aide en effet le curieux observateur à deviner. On remarque ainsi les deux premières et les trois dernières lettres du nom de Max-Alain Gradel. Deux chiffres devant obligatoirement figurer sur les planques anglaises, un banal 04 remplace le A, au grand dam de “Max”.
Lors du match entre l'US Feurs et Vaux-enVelin, l'entraîneur de l'équipe forézienne, Hervé Revelli, a reçu deux de ses anciens glorieux coéquipiers sur ses terres. Après un bon repas offert par le président Claude Joye et avoir signé des autographes, posé pour les photos et serré une multitude de mains, Oswaldo Piazza et Gérard Janvion ont donné le coup denvoi de ce quatrième tour de France remporté par lUSF (3-1).
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APPLICALE TITRE TIONS Arrêt sur image ARRÊT SUR IMAGE
" Aubame" et bam !
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© P. MASSEGUIN
Servi par Pierre-Emerick Aubameyang pour l’ouverture du score stéphanoise à Annecy face à Evian TG, Laurent Batlles lui a rendu la pareille d’une magnifique passe à une touche de balle. PEA n’a pas gâché l’offrande, expédiant une frappe aussi puissante que précise sous la transversale de Bertrand Laquait. Ça plane pour “Aubame” !
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Maudite
semaine À Gerland, les Verts ont longtemps tenu la dragée haute à l’OL, touchant même le poteau de Hugo Lloris en première période. Bien plus tranchants que trois jours plus tôt, ils ont tout de même dû s’incliner.
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"Max" dompte la balle
© P. MASSEGUIN
Dans une position peu orthodoxe, Max-Alain Gradel semble attirer le ballon tel un aimant. C’est d’ailleurs l’Ivoirien qui débordera côté gauche pour servir Laurent Batlles, unique buteur (de la tête) face à Valenciennes.
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APPLICALE TITRE TIONS À LA UNE
Enumérer ces « coïncidences » a d’abord amusé le Breton. Avant qu’il n’ajoute : « C’est un hasard, mais, en tous cas,
«Je suis super content d’avoir atterri à SaintEtienne cet été »
suis super content d’avoir atterri à SaintEtienne cet été. » Discours de circonstance de la part d’une recrue ? Pas du tout. Pour le vérifier, il faut s’attarder sur la jeunesse de Fabien Lemoine. « J’adorais le foot et j’ai commencé à y jouer avec mes copains à l’école primaire, raconte-t-il. Nous vivions presque sept jours sur sept ensemble : on se voyait à l’école, le mercredi à l’entraînement et le samedi au match ! Nous formions une bonne équipe, qui gagnait beaucoup de matches, ce qui m’a donné envie de continuer. J’ai ensuite eu l’opportunité d’aller faire mes preuves à plus haut niveau, en préformation, j’ai tenté ma chance. »
LE QUADRUPLÉ D’ALEX Passionné par son sport, le jeune homme se prend d’affection pour un club : l’AS Saint-Etienne. « En fait, c’était vraiment pour l’ambiance de Geoffroy-Guichard, précise-t-il. Quand je regardais les matches, j’appréciais cette ferveur, avec une équipe portée sur l’offensive. Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu
« Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même il ne faut pas non plus faire n’importe quoi
d’attaque, c’est plaisant, même s'il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. » Histoire de convaincre les derniers sceptiques, on le teste sur ses références stéphanoises. « J’ai adoré l’époque Alex-Aloisio, un sacré duo d’attaque ! répond-il du tac-au-tac. Je me souviens notamment du 5-1 infligé à l’OM, avec les quatre buts d’Alex, qui faisait la panthère... » « Fan » de l’ASSE, Fabien le reste durant ses années de formation. Avec quelques anecdotes à la clé. « Certains soirs, au centre, je descendais avec mon maillot des Verts et je confisquais la télécommande pour voir leur match sur Foot+. Au bout d’un moment, on m’a demandé de me calmer », se marre-t-il avec le recul.
LA CONFIANCE DE GUY LACOMBE Cela n’empêche pas le milieu de terrain de franchir les paliers. Jusqu’à la signature de son premier contrat professionnel en faveur du Stade Rennais. « Je suis passé par la petite porte, nuance-t-il. D’après certains échos, je n’ai pas fait l’unanimité. On m’a fait signer un an, pour voir ce que j’allais donner. » La saison suivante, Fabien passe les six premiers mois avec la réserve. Une situation que va chambouler l’arrivée de Guy Lacombe en décembre. Confronté à une cascade de blessures, le technicien décide de lancer son numéro 18 à Martigues, en 32es de finale de la Coupe de France. Satisfait, l’homme à la moustache lui renouvelle sa confiance la semaine suivante face à une autre formation provençale : l’Olympique de Marseille. Audace payante, puisque Fabien Lemoine adresse la passe décisive permettant à Mickaël Pagis d’égaliser après l’ouverture du score de Djibril Cissé (3-1 au final). Dès lors, le jeune joueur ne sort plus de l’équipe type. Près de quatre ans plus tard, il n’oublie pas comment l’aventure a débuté, en même temps qu’une relation particulière s’établissait avec son coach. « J’ai encore Guy Lacombe de temps en temps au téléphone, acquiesce Fabien. Sans lui et son staff, je ne serais peut-être pas à Saint-Etienne aujourd’hui... Je leur suis très reconnaissant, j’ai eu la chance de rencontrer un entraîneur qui m’a fait confiance et j’ai réussi à saisir ma chance. »
DU RIRE AUX LARMES Indéboulonnable du onze de départ, Fabien éclipse même son capitaine, Etienne Didot, lequel rejoindra ensuite Toulouse. Tout sourit décidément au néo-pro, qui dispute même une finale de Coupe de France, perdue face à Guingamp (2-1) en mai 2009. « Honnêtement, malgré la défaite, je ne retiens que le positif, glisse l’ancien Rennais. Le club n’avait plus tard. Et j’ai repris l’entraînement, j’étais superêtre le meilleur moment de ma carrière : il y a 0-0, j’entre en jeu dans le temps le but victorieux ! C’est sans doute la plus belle émotion que j’ai vécue. »
© MAXPPP
Fabien Lemoine était destiné à revêtir un jour la tunique verte. C’est en tous cas l’impression que peut donner son parcours personnel et footballistique. Né le 13 mars 1987 à Fougères – comme avant lui Laurent Huard, autre milieu de terrain passé par l’ASSE – Fabien grandit à... Saint-Etienne (en-Coglès), petite commune d’Ille-et-Vilaine. Tapissant les murs de sa chambre avec des posters, dont certains de joueurs stéphanois, il remporte quelques années plus tard, en 2007, avec ses compères du centre de formation rennais, la finale du championnat de France des réserves professionnelles face à l’Olympique Lyonnais (3-1).
HORS JEU
Par Franck TALLUTO
Chanter à “Geoffroy” c’était impressionnant !
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A Geoffroy-Guichard, vous avez déjà pu découvrir Mouille le maillot, premier extrait d’Un Vert parmi tant d’autres, l’album du Stéphanois MC Pampille. Rencontre avec cet artiste qui revendique son identité gaga, notamment par son accent, et fait preuve d’une verve pas toujours évidente à retranscrire !
MC Pampille, on t’a découvert à Geoffroy-Guichard, avec la diffusion du clip de ton morceau Mouille le maillot. Mais qui es-tu ? J’suis né en 1977 à la clinique du RondPoint, à “Sainté” et j'ai grandi dans le quartier de la Métare, entre la Réjaillère (école maternelle, NDLR) et le Portail rouge (collège et lycée, NDLR). Ensuite, entre petits boulots et chômage, j’ai passé beaucoup de temps dans les “canits” (les cafés, en langage gaga, NDLR) à parler ballon. Comment es-tu venu à la musique ? A
la suite d’une rencontre avec le Montbrisonnais DJ Alain. Après une discussion animée, il a souhaité me lancer, en m’apprenant les rudiments du rap et de la chanson. Cette collaboration a donné vie au morceau Une journée
de fou, en 2004, qui a bien fonctionné. Mickaël
Furnon (de Mick est tout seul et Mickey 3D, NDLR) avait bien aimé et l’avait envoyé à Pbox (un producteur indépendant, NDLR), qui m’a contacté pour sortir un single. Cela ne s’est pas fait pour diverses raisons, mais j’ai continué à tourner sur des scènes régionales, avec un bon retour. Il y a un an, j’avais du temps devant moi. J’ai décidé d’essayer de faire un album, ce qui a pris un mois ou deux. On a recontacté les gars de Pbox, qui ont accroché. Et voilà le résultat avec Un Vert parmi tant d’autres ! L’entendre à “Geoffroy” a été un peu comme une consécration et surtout un grand plaisir. Comment présenter cet opus ? Un Vert parmi tant d’autres, c’est un album “façon Rires et Chansons” : il raconte ma vie, à travers un fil conducteur, avec pas mal d’interludes, de petits sketches, même si tous les morceaux peuvent s’écouter individuellement. Ils sont pour la plupart rappés, avec une influence années 90, à l’ancienne. Chacun correspond à un moment de mon existence auquel la musique s’adapte : on retrouve ainsi une chanson d’amour pour évoquer ma vie sentimentale, un slam qui décrit mes déboires. Et puis, bien entendu, un titre, Mouille le maillot, raconte un soir de match à Geoffroy-Guichard, avec mes p’tits Verts, pour
évacuer cette tristesse. Pour un artiste comme toi, qui revendique son identité gaga, l’ASSE constituait-elle un élément incontournable ? Oh que oui ! Je suis branché ballon depuis tout “matru” (enfant, NDLR), déjà dans la cour de récré. J’ai passé ma jeunesse à “faire des foot”, même si je n’étais pas doué, à aller au match avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, NDLR), grâce aux tickets rouges au collège, au lycée. Ensuite, avec la musique, c’était un peu plus compliqué de me rendre à “Geoffroy”. Mais j’ai toujours suivi la vie du club. De toute façon, à “Sainté”, même les gens qui n’aiment pas spécialement le foot sont déjà allés au “Chaudron”. C’est un passage obligé pour tout Stéphanois ! Le tournage du clip de Mouille le Maillot y a en partie eu lieu. Comment l’astu vécu ? Fouilla ! Chanter dans le vestiaire, le tunnel avec le panneau « Ici, c’est le Chaudron », sur la pelouse ou dans les gradins, c’était impressionnant pour moi qui ai passé une bonne partie de ma jeunesse en kop. Plus jeune, j’avais mes habitudes en tribune Nord. Même si, hormis une année ou deux, je n’ai jamais
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été véritablement affilié aux Magic Fans, bien que j’y ai beaucoup de potes, comme chez les Green Angels, d’ailleurs. Je remercie au passage l’ASSE, qui nous a donné un bon coup de main, notamment en nous permettant d’accéder au stade, et aux responsables des Magic Fans, qui ont accepté qu’on filme en plein parcage, lors de la rencontre face à Toulouse. Il reste encore quelques séquences à réaliser, mais le clip devrait être visible sur Internet mi-novembre. Quels moments ont marqué le supporter que tu es ? J’ai connu quelques belles soirées de ballon. J’ai aimé l’époque de Lubomir Moravcik, une référence, alors que j’étais ado. Il y a eu aussi celle de John Sivebaek, Mustapha El Haddaoui, Patrice Garande et Philippe Tibeuf à la fin des années 80. Je n’oublie pas non plus la période Alex-Aloisio, avec en particulier la victoire 5-1 contre Marseille. Plus récemment, j’ai beaucoup vibré avec le succès des Verts à Gerland (en septembre 2010, NDLR). J’ai suivi le match depuis la rue des Martyrs-de-Vingré et j’ai eu l’impression d’assister à une victoire en Coupe du monde. Je n’ai jamais vu une ambiance pareille à “Sainté”, même pour la finale des Bleus en 1998. C’était bouillant ! Les gens étaient au taquet, les bars remplis, c’était
impressionnant. On a fait une bonne “pampille” (fête, NDLR) pour fêter ça. Que penses-tu de cette saison 20112012 ? Ce n’est pas toujours évident, mais j’y crois. L’essentiel, c’est qu’on ne lâche pas l’affaire, que les joueurs tapent vaillamment dans le cuir, aillent au charbon. Le Peuple vert est romantique : finalement, premier ou dernier, on s’en fout, on supporte notre équipe jusqu’au bout ! Serais-tu prêt à te produire au Stade de France, si l’ASSE atteint son objectif de disputer une finale de coupe ? En fait, je le connais déjà. Eh oui, j’étais présent au match contre le Red Stard (en mars 1999). 50 000 spectateurs pour un match de D2, c’était déjà “que’que” chose. Alors, une finale avec les Verts... J’ai fait pas mal de déplacements, plus jeune, à Lyon, Marseille ou Paris et ce serait super beau de voir le Stade de France en Vert. D’autant que je suis issu de la génération de l’après 1976 - avec ces maudits poteaux carrés ! - et que, hormis le titre de champion de France en 1981, pas faire les “quinarelles” (personne qui se plaint, pleure, NDLR), mais laisser du temps à cette équipe, qui a été pas mal renouvelée cet été. Le plus important groupe. Allez les Verts !
© Vincent Bonnevialle
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MC Pampille, on t’a découvert à GeoffroyGuichard, avec la diffusion du clip de ton morceau Mouille le maillot. Mais qui es-tu ? J’suis né en 1977 à la clinique du Rond-Point, à “Sainté” et j'ai grandi dans le quartier de la Métare, entre la Réjaillère (école maternelle, NDLR) et le Portail rouge (collège et lycée, NDLR). Ensuite, entre petits boulots et chômage, j’ai passé beaucoup de temps dans les “canits” (les cafés, en langage gaga, NDLR) à parler ballon. Comment es-tu venu à la musique ? A la suite d’une rencontre avec le Montbrisonnais DJ Alain. Après une discussion animée, il a
Fouilla ! Chanter dans le vestiaire, le tunnel avec le panneau « Ici, c’est le Chaudron », sur la pelouse ou dans les gradins, c’était impressionnant ... rap et de la chanson. Cette collaboration a donné vie au morceau Une journée de fou, en 2004, qui a bien fonctionné. Mickaël Furnon (de Mick est tout seul et Mickey 3D, NDLR) avait bien aimé et l’avait envoyé à Pbox (un producteur indépendant, NDLR), qui m’a contacté pour sortir un single. Cela ne s’est pas fait pour diverses raisons, mais j’ai continué à tourner sur des scènes régionales, avec un bon retour. Il y a un an, j’avais du temps devant moi. J’ai décidé d’essayer de faire un album, ce qui a pris un mois ou deux. On a recontacté les gars de Pbox, qui ont accroché. Et voilà le résultat avec Un Vert parmi tant d’autres ! souhaité me lancer, en m’apprenant les rudiments du
Disponible dès maintenant à la Boutique des Verts, l’album Un Vert parmi tant d’autres est produit par Huggy’s Music. Sony France en assure la distribution, il sera à retrouver à partir du 7 novembre dans les grandes enseignes (prix public : 15 euros). Diffusion du clip de Mouille le maillot sur Internet à partir du 20 novembre. facebook.com/mcpampille.
L’entendre à “Geoffroy” a été un peu comme une consécration et surtout un grand plaisir. Comment présenter cet opus ? Un Vert parmi tant d’autres, c’est un album “façon Rires et Chansons” : il raconte ma vie, à travers un fil conducteur, avec pas mal d’interludes, de petits sketches, même si tous les morceaux peuvent s’écouter individuellement. Ils sont pour la plupart rappés, avec une influence années 90, à l’ancienne. Chacun correspond à un moment de mon existence auquel la musique s’adapte : on retrouve ainsi une chanson d’amour pour évoquer ma vie sentimentale, un slam qui décrit mes déboires. Et puis, bien entendu, un titre, Mouille le maillot, raconte un soir de match à Geoffroy-Guichard, avec mes p’tits Verts, pour évacuer cette tristesse. Pour un artiste comme toi, qui revendique son identité gaga, l’ASSE constituait-elle un élément incontournable ? Oh que oui ! Je suis branché ballon depuis tout “matru” (enfant, NDLR), déjà dans la cour de récré. J’ai passé ma jeunesse à “faire des foot”, même si je n’étais pas doué, à aller au match avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, NDLR), grâce aux tickets rouges au collège, au lycée. Ensuite, avec la musique, c’était un peu plus compliqué de me rendre à “Geoffroy”. Mais j’ai toujours suivi la vie du club. De toute façon, à “Sainté”, même les gens qui n’aiment pas spécialement le foot sont déjà allés au “Chaudron”. C’est un passage obligé pour tout Stéphanois !
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