1 minute read

Godefroy de Bouillon chevalier intrépide et légendaire

Portrait

Godefroy de Bouillon est un descendant de Charlemagne et, comme son illustre ancêtre, un personnage de légende.

© Ville de Boulogne

Le vitrail représentant Godefroy de Bouillon fait partie intégrante du beffroi de Boulogne.

Né vers 1058 ou 1061, peut-être à Boulogne-sur-Mer ou près de Genappe en Belgique, ce qui est sûr c’est que Godefroy de Bouillon est le fils cadet d’Eustache II, comte de Boulogne, et le neveu, par sa mère, Ide de Boulogne, du duc de Basse-Lorraine Godefroi le Bossu, à qui il succéda indirectement en 1093.

En 1096, ce chevalier participa à la première croisade menée pour reprendre Jérusalem où il se distingua particulièrement. Sa stature, sa force physique et son humilité devant Dieu le firent entrer dans les légendes qui entourent les croisades en terre sainte. Pour participer à cette croisade, en 1096 Godefroy de Bouillon vend plusieurs de ses châteaux de famille et constitue avec ses frères Baudouin et Eustache de Boulogne une des plus grandes armées de croisés formées des chevaliers des régions de la Meuse et du Rhin. À près de 40 ans, il est le plus âgé et sans doute le plus connu des chefs des croisés.

En 1099, après près de trois ans de voyage, Godefroy de Bouillon est l’un des premiers Croisés à entrer dans Jérusalem. Les croisés lui proposent alors de rester à Jérusalem et d’en devenir le roi. Godefroy accepte de rester, mais refuse le titre de roi, en disant qu’il ne veut pas porter une couronne d’or là où le Christ a porté une couronne d’épines. Il prend alors le titre d’avoué du saint-Sépulcre (le tombeau du Christ). Il reste à Jérusalem et la défend jusqu’à sa mort en 1100.

En Occident, il devint ainsi le modèle du croisé parce qu’il avait été le premier « roi » de Jérusalem, même s’il n’en avait jamais porté le titre. Les romans chevaleresques se sont emparés de l’image de celui qui était capable de trancher la tête d’un chameau ou le corps d’un ennemi d’un coup d’épée, et aussi de quitter ses armes et sa tunique sanglante pour s’en aller pleurer sur le tombeau du Christ.

This article is from: