Afrique Francophone

SOMMAIRE 4.

Préface

6.

Introduction

8.

Sommaire

10.

Le Bénin :

24.

38.

52.

66.

80.

94.

108.

122.

136.

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national ; Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Le Burkina-Faso :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national ; Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Le Cameroun :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national ; Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national ; Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

La Centrafrique :

Le Congo :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

La Côte d’Ivoire :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national ; Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Le Gabon :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

La Guinée :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Madagascar :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Le Mali :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

9 150.

La Mauritanie :

164.

Le Niger :

178.

192.

206.

220.

222.

Afrique Francophone • le Guide

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture . ‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Le Sénégal :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Le Tchad :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Le Togo :

‘’Quelques chiffres et données’’ ; Hymne national Histoire coloniale et indépendance ; Le plus culture .

Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés Les défis de l’Afrique

La parole aux anciens ; La parole aux jeunes

234.

Des acteurs de l’Histoire Africaine

254.

Pour en savoir plus

260.

Remerciements

Sur les classique de la littérature Africaine post indépendance; Sur les acteurs de l’Histoire Africaines ; Sur la conscience Afro

LE CAMEROUN

Maroua TCHAD NIGERIA Garoua

Bamenda Douala

AFRIQUE CENTRALE

YAOUNDE

Océan Atlantique

GABON

CONGO

Yaoundé - Paris: 5.079 Km Superficie: 475 444 km² Villes principales: Douala, Garoua, Bamenda, Maroua Langue officielle: Français

Ne jetez pas le bâton avant d’avoir traversé le marais! Douala Deux seins ont suffit pour nourrir tout un homme ! Béti Personne ne peut presser l’abcès qu’il a au dos ! Bamiléké Le cochon ne peut pas se retenir devant une carotte de manioc ! Ewondo

LE TCHAD Quelques chiffres et données:

Monnaie : Franc CFA (1Euro = 656 FCFA) Composition ethnique : ~ 200 ethnies dont Sara-Bongo-Baguirmiens, Tchadiques.

Religion (s) : Islam (40,4 %), christianisme (33 %).

Principales ressources : Agriculture (arachide,canne à sucre,coton), Pétrole.

(Dictionnaire Universel AUF 2008) Population : 10,6 millions d’habitants Croissance démographique : 2,9 % prév 2005-2010 Espérance de vie : 48,6 ans Taux d’alphabétisation : 31,8 % Indice de développement humain : 175ème Population urbaine : 27,6 % prév 2010 (RMDH 2009) (Rapport Mondial sur le Développement Humain PNUD 2009)

«La Tchadienne» Peuple Tchadien, debout et à l’ouvrage!

Tu as conquis la terre et ton droit ; Ta liberté naîtra de ton courage.

Lève les yeux, l’avenir est à Toi.

PIB : 8,36 milliards de $ RNB/Habitant (M Atlas) : 530 $ Taux de croissance : -0,4 % Taux d’inflation : 11,9% (BM 2008) Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB : Primaire : 23 % ; industrie : 42 % ; services : 35 % (BM 2008)

Ô mon Pays, que Dieu te prenne en garde, Que tes voisins admirent tes enfants.

Joyeux, pacifique, avance en chantant, Fidèle à tes anciens qui te regardent.

Peuple Tchadien, debout et à l’ouvrage!

Tu as conquis la terre et ton droit ; Ta liberté naîtra de ton courage.

Lève les yeux, l’avenir est à Toi.

Peuple Tchadien, debout et à l’ouvrage!

Tu as conquis la terre et ton droit ; Ta liberté naîtra de ton courage.

Lève les yeux, l’avenir est à Toi.

Utilisateurs de téléphones portables : 9/100 Hab Utilisateurs d’Internet : 0,8/100 Hab (BM 2007) (Indicateurs mondiaux de développement, Banque Mondiale) Prévalence du VIH/SIDA : 3,5 % (PNLS 2007) Indice de Liberté civile : 6/7 (Freedom House 2008) Indice de Liberté de la presse: 132ème /175 (RSF 2009)

Paroles : Louis Gidrol et son groupe d’étudiants Musique : Paul Villard

LE SÉNÉGAL Histoire

Un peuple, Un but, Une foi

Si les vestiges et ossements retrouvés, bien que difficilement datables, permettent l’hypothèse d’une vie plus ancienne, des bifaces (pierres taillées) et des hachereaux certifient une présence humaine au Sénégal au paléolitique inférieur.

L’histoire du Sénégal est jalonnée par les formations d’Empires régionaux, de royaumes et les invasions.

La page la plus noire commence au XV ème siècle avec l’arrivée des Portugais. Ils seront suivis des Hollandais,Anglais et Français qui, installés sur les côtes, s’adonneront au ‘’commerce de vies humaines’’ . La tristement célèbre l’île de Gorée (maison des esclaves) est devenue un haut lieu de mémoire et figure au patrimoine mondial de l’UNESCO. Du XVII ème au début XIX ème siècle, hollandais, britanniques et français se livrent une concurrence acharnée pour la maitrise du Sénégal qui reviendra finalement à la France à la faveur du ‘’traité de Paris’’ du 30 Mai 1814.

Nommé Gouverneur en 1854, Louis Faidherbe fonde Dakar en 1957 et organise la colonie ainsi que son expansion.

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et Moïse Nyatte Nko’o am Afame hgfsgshgf

Cheikh Amadou Bamba, El-Hadj Omar, Lat Dior Ngone Latyr Diop, Mamadou Lamine Dramé, Sidya Ndaté Yalla Diop, Aline Sitoe Diatta et bien d’autres sont autant d’illustres combattants de la liberté qui opposeront une résistance au colonisateur et lui infligera quelques retentissantes défaites.

En 1895, l’Afrique Occidentale Française (AOF) est créée

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et le Sénégal qui y est intégrée devient une Colonie française.

L’administration coloniale accorde une ‘’citoyenneté’’ ainsi qu’un siège de Député, développe la culture de l’arachide destinée à l’exportation, les infrastructures, la scolarisation.

Cependant, l’impôt, les ‘’conditions de travail’’, l’ ‘’effort de guerre’’ en hommes, vivres et matières premières puis ‘’l’ingratitude’’ d’après guerre réveillent les consciences nationalistes.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Sénégal devient un territoire d’outre-mer.

Lamine Guèye et Léopold Sédar Senghor, deux éminents intellectuels, alors Députés au Parlement français, dominent la vie politique locale et participent activement en Métropole à la défense des intérêts africains.

Léopold Sédar Senghor s’illustre aussi et surtout avec Césaire et Damas en lançant le concept de ‘’Négritude’’.

En 1956, la Loi-cadre Deferre institue les assemblée territoriales et le suffrage universel aux populations.

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En 1958, le référendum sur l’adhésion à la ‘’Communauté Française’’ voit plébiscité le oui et le Sénégal devient une République ‘’autonome’’.

Le 17 Janvier 1959, le Sénégal, le Soudan, le Dahomey et la Haute-Volta décident de se regrouper pour former la Fédération du Mali mais le Dahomey et la Haute-Volta feront volte-face deux mois plus tard. Le 4 Avril 1959, l’Assemblée Fédérale élira à sa Présidence Léopold Sédar Senghor, Modibo Kéita en devenant le Chef du Gouvernement .

Malgré sa reconnaissance par De Gaulle le 20 Juin 1960, la Fédération ne fera pas long feu et éclatera un an plus tard.

Le 20 août 1960, le Sénégal se retire de la fédération du Mali, proclame son indépendance et reprend son nom.

Le 5 septembre, l’écrivain Léopold Sédar Senghor ( 1906-2001) est élu premier Président de la République du Sénégal.

LE TOGO Mieux connaître nos cultures

TRADITIONS: Us et Coutumes La spiritualité chez Les Kabiyè Le peuple Kabiyè constitue démographiquement le second groupe ethnique le plus important du Togo et, est également présent dans les pays frontaliers au Bénin et au Ghana.

Les Kabiyè, comme tous les peuples africains, ont un sens particulièrement aigu de la spiritualité. Ils croient, selon leur cosmogonie, en l’existence d’un Dieu unique avec entre le créateur et les hommes, des génies et esprits qui influeraient sur la vie sur terre.

D’après la pensée Kabiyè, la Nature et la Société sont empruntes de l’expression divine qu’est la Vie. Ainsi, chaque forme qu’elle soit humaine, animale ou végétale est dotée d’un Ciyam (élan de vie) éternel dont l’ensemble constitue la Vie cosmique. Les hommes, les plantes et les animaux vivent donc tous, l’être vivant étant le fruit d’un principe créateur commun lui donnant le souffle de vie ou Fézuw qui anime son corps (Tonuw). Ce souffle de Vie étant la manifestation en chaque être vivant d’Esso (Dieu).

Les êtres vivants ne sont alors que des formes existentielles de la Vie cosmique. Quant à la vie physique, délimitée par la naissance et la mort, elle ne représente qu’une partie matérielle du cycle de Vie Véritable.

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Lors de la mort physique, Esso (Dieu) reprend à l’être vivant le souffle de vie afin qu’il retourne au point de départ en redevenant Esprit, ce sans qu’il ne perde sa Vie véritable.

La Mort ou Sim ne rompt donc pas le cycle de Vie qui continue ailleurs. Elle est juste un pont qui permet de passer du monde visible au monde invisible.

Ainsi pour le sage Kabiyè, l’homme doué de raison (Evou) a l’opportunité à travers ses actes pendant sa vie physique de donner un sens à sa Vie véritable. Il doit pour cela prendre conscience de cette Vie véritable qui est masquée par la prééminence qu’il accorde à sa vie matérielle.

Art premier, Objets et rites traditionnels

Masque anthropomorphe Fon. ©Photo SCALA, Florence 2011

Takienta est le nom donné aux maisons traditionnelles du peuple Batammariba de la région Koutammakou. Habitations en terre composées de tourelles assemblées par un mur d’enceintes, les Takienta ont l’aspect de petits châteaux-forts. Cette architecture unique et chargée de symbole, illustre l’harmonie ancestrale des croyances traditionnelles avec la nature et l’utilité. La façade principale est toujours orientée vers l’Ouest pour faire face

LE NIGER Mieux connaître nos cultures

datant du IIIème au XIIIème siècle. Ceux-ci se distinguaient notamment par des poteries funéraires ou jarres-cercueils surmontées de représentations en terre cuite des défunts.

Le patrimoine architectural est conséquent. La ville d’Agadez construite au XVIème siècle est célèbre pour sa Mosquée avec son immense minaret en forme d’obélisque, hérissé de troncs d’acacias ainsi que ses habitations traditionnelles en banco (terre crue). A Zinder, l’imposant Palais du Sultan datant du XIXème siècle et le quartier Birni avec ses remparts et ses maisons décorées sont représentatives du style Haoussa.

Les tombeaux des 99 Saints de Madarounfa sont encore un exemple des joyaux patrimoniaux du Niger.

CULTURES CONTEMPORAINES: Musique Les chants traditionnels populaires, de louanges, rituels ou les poèmes sont accompagnés de nombreux instruments, variant selon les régions ou les ethnies, parmi lesquels l’Algueita (hautbois); le Kakaki (trompe de trois mètres); les Gora, Garaya, Molo et Gouroumi (luths); le

Gogue ou l’Imzad (violons) et le Godjié (vielle monocorde); les Harré, Kalangou, Collo, Ganga, Kosso ou Tendé (tambours et tamtams) et les calebasses. Dans les années 70, la musique contemporaine fait son apparition lorsque des orchestres intègrent instruments et arrangements modernes aux musiques ou chants traditionnels. Au cours des années 90 apparait une nouvelle génération engagée qui s’inspire de styles revendicatifs tels le Reggae et le Hip hop pour exprimer des préoccupations d’ordre social ou politique.

Danses Les danses traditionnelles accompagnent les rythmes correspondants et sont donc toutes aussi nombreuses. La danse des Woodabe (Peuls nomades) dite ‘‘Geerewol’’ figure parmi les plus célèbres. Elle met en scène des jeunes hommes, maquillés et parés, qui rivalisent pour séduire les jeunes demoiselles.

L’Ensemble National du Niger et les différentes troupes théâtrales et ballets entreprennent de recenser et de promouvoir, dans et hors des frontières, ces danses folkloriques.

Les danses contemporaines de type tradimodernes reprennent en grande partie les

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gestuelles des danses traditionnelles tandis que les danses plus ‘‘urbaines’’ d’origine étrangères, s’exécutent selon les ‘‘standards’’ internationaux.

Cinéma Après des films de Jean Rouch, la première production cinématographique nigérienne sera l’œuvre de Mustapha Alassane ‘‘Aouré’’ en 1961. M.Allassane, cinéaste prolifique au génie incontesté sera également pionnier dans le dessin animé et le western africain.

AHMED BOUDANE, Sans Nom

Les années 70 seront marquées par Oumarou Ganda qui débute avec ‘‘Cabascabo’’ en 1968 et réalisera entre autres plusieurs films en langue Djerma, contribuant aussi à faire du Niger l’une des places fortes du Cinéma africain.

Suivront d’autres réalisateurs de talent dont le productif Inoussa Ousseini auréolé de plusieurs prix avec ‘‘Paris, c’est joli ’’ en 1974, Djingareye Maïga (‘‘L’étoile noire’’ en 1975), Mustapha Diop (‘‘Le Médecin de Gafiré’’,1983), Abdoua Kanta (‘‘Lélée, l’ainée de la famille’’,1990) ou plus récemment Sani ElHadj Magori (‘‘Pour le meilleur et pour l’oignon’’, 2009).

LA CÔTE D’IVOIRE Mieux connaître nos cultures

la Côte d’Ivoire est le leader continental de la production de séries à succès.

Littérature La production littéraire ivoirienne s’illustre dans tout l’espace francophone par sa qualité grâce à des auteurs de génie. Dès 1948, le pluridisciplinaire et prolifique Bernard Dadié publie la première nouvelle puis le premier roman ivoirien. Plus tard, Loba Aké (‘‘Kocumbo, l’étudiant noir’’, 1960) et Ahmadou Kourouma (‘‘Les soleils des indépendances’’, 1968 ; ‘‘En attendant le vote des bêtes sauvages’’, 1998 et ‘‘Allah n’est pas obligé’’; Prix Renaudot 2000) montrent l’étendue de leur génie. D’autres romanciers comme Charles Nokan, Isaïe Biton Koulibaly, Amadou Koné ou JeanMarie Adiaffi participent de cette excellence ivoirienne. Avec dès 1938, Amon d’Aby et Coffi Gadeau suivis de Dieudonné Porquet et Aboubakar Touré (inventeurs de la griotique ), le théatre n’est pas en reste. Depuis peu, Bernard Zadi Zaourou, Dieudonné Porquet, Tanella Boni et Véronique Tadjo se distinguent dans la poésie.

Artisanat/art contemporain Si le bronze travaillé à la cire perdue est une technique pratiquée par tous, certaines productions artisanales sont spécifiques aux groupes ethniques ou aux régions et localités.

Ainsi, les poteries de Katiola sont renommées ; les Akan se sont spécialisés dans les figurines de cuivre ; les Agni et les Abron sont célèbres pour leurs parures de bijoux ; les Baoulé sont reconnus pour leurs sculptures, leurs tissus et leur travail de l’or et du bronze; les Dioula et les Sénoufo sont d’habiles tisserands et les masques Dan et Wobé sont réputés.

L’art contemporain est dominé par la peinture avec l’esprit ‘‘Vohou vohou’’ (collage de matériaux divers, utilisation de couleurs naturelles) devenu marque de fabrique ivoirienne. La sculpture, le dessin et la photographie sont à l’origine de belles carrières et révèlent des artistes d’avenir.

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LES RENDEZ VOUS CULTURELS: Le Festival de l’eau, sensibilisation festive aux dimensions technique, culturelle et touristique.

Le Fête de génération, célébrée chaque année le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte chez les Abouré de Moossou.

Le Festival des Arts de la Rue organisé chaque année du 2 au 5 Août à Grand-Bassam.

Le Festival international du dessin rassemble et promeut les dessinateurs de presse et de bandes dessinées.

La biennale internationales des naïfs d’Abidjan, exposition des peintres ‘‘naïfs’’ du pays et d’ailleurs. ‘‘Djiguiya festival’’, festival international des rythmes africains (musiques, danses, conférences, expositions).

La fête traditionnelle et annuelle de l’ABISSA célébrée par la communauté N’zima de GrandBassam.

CASSI Augustin, Sans Nom

LE MALI Mieux connaître nos cultures

PERSONNALITÉS: Les références Amadou Hampâté Ba (1900-1991) est un personnage illustre de l’histoire et de la culture africaine. Il n’a eu de cesse, à travers son œuvre prolifique, de promouvoir et de transmettre l’histoire et les cultures africaines.

Le Mali est l’un des pays les plus connus d’Afrique sur le plan musical, notamment grâce à ses stars mondiales Oumou Sangaré, Salif Keïta et Mory Kanté. Ces trois icônes de la chanson africaine font partie des chanteurs africains les plus connus dans le monde. Ils sont devenus bien plus que des ambassadeurs culturels, des sujets de fierté pour les populations africaines et des exemples de réussite pour leurs pairs.

Souleymane Cissé et Cheick Oumar Sissoko sont parmi les plus grands réalisateurs africains. Primés à de nombreuses reprises dans les plus grands festivals de cinéma, ils jouissent d’une considération internationale.

Cheick Modibo Diarra est une fierté pour toute l’Afrique.

Astrophysicien, il a été recruté à la NASA et a participé à plusieurs programmes spatiaux avant d’y être nommé Directeur de programme. Il est depuis 2006 le Président de Microsoft Afrique.

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Malamine Koné, le fondateur de la marque Airness est aujourd’hui un modèle de réussite par l’entrepreneuriat pour la jeunesse africaine et la diaspora.

Les nouveaux talents Rokia Traoré, chanteuse, victoire de la musique 2009 incarne avec son rythme AfroBlues-Rock la nouvelle tradi-modernité.

Mama Famata, peintre et dessinateur et Amada Sanogo, plasticien, témoignent de l’originalité des arts modernes maliens.

Fatoumata Fathy Sidibé, la jeune écrivaine et journaliste a publié en 2006 un excellent premier livre ‘‘Une saison africaine’’.

MAMADOU AMADOU KEITA, L’initié

LES DÉFIS DE L’AFRIQUE La parole aux jeunes

La Diaspora: A travers mes engagements tant associatifs que professionnels, j’ai maintes fois été confrontée à au moins deux grands blocages au sein de la diaspora africaine : le pessimisme et la culture du court-terme.

Le premier blocage nous renvoie à des notions fréquemment évoquées par les“experts” de l’Afrique, des notions telles que “l’afro-pessimisme”. Après plus de 400 ans d’esclavage, auxquels succédèrent les colonisations, puis des indépendances qui, si l’on en croit -notamment-l’évolution des flux migratoires Sud-Nord, n’ont pas permis de répondre aux attentes des peuples africains; comment espérer en Afrique?

Du deuxième blocage, retenons la difficile tâche que représente la construction, avec les membres de la diaspora, de structures pérennes, à encadrer jour après jour, patiemment, sans jamais confondre urgence et précipitation.

Une fois le diagnostic établit, que faire?

A travers l’OEUA, je me suis engagée avec l’aide de membres de la diaspora debonne volonté, sur les fronts qui, à mes yeux, permettront de lutter efficacement contre les deux maux que j’ai évoqué en introduction de mon propos.

Ainsi, la promotion de la culture et de l’Histoire de l’Afrique, l’incitation à l’engagement dans les structures internationales et nationales pour construire de vrais projets de sociétés, l’encouragement à la solidarité au sein de la diaspora africaine, seront aux cœur de mes préoccupations. Des structures éducatives aux tissus productifs les plus performants, les membres de la diaspora se trouvent baignés dans un univers qui constitue un terreau fertile pour la prise d’initiatives en faveur de notre continent.

Les activités de l’OEUA mettent tout cela en exergue, j’invite les lecteurs à se pencher sur nos actions.

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Enfin, et pour être tout à fait honnête, ce combat, c’est aussi en tant que femme fière de son Afrique que je me sens tellement impliquée. Au-delà des concepts théoriques qui peuvent parfois faire craindre un excès d’intellectualisme, le pragmatisme et la réalité du continent, pour peu qu’on s’y attarde en faisant fî de nombreux clichés et stéréotypes, poussent à l’espoir.

Le 3 novembre 2005, Ellen JohnsonSirleaf fut la première femme Présidente africaine, le Ghana nous rappelait une chose essentielle : l’Afrique ne se relèvera pas sans l’active participation de ses filles aux combats à venir.

Rénee Clement, Présidente de l’Organisation des États-Unis d’Afrique (OEUA).

DES ACTEURS DE L’ HISTOIRE AFRICAINE BIKO Steve (1946-1977)

Né à Ginsberg, Stephen Bantu Biko dit Steve Biko grandit depuis qu’il a 5 ans sans son père tué par un policier blanc lors d’un rassemblement militant. Déjà au secondaire, son insoumission à l’orde établi lui vaudra d’en être expulsé. Inscrit en Faculté de médecine section « non européenne » à l’université de Durban, il fondera en 1969 le SASO puis le ‘‘Mouvement de la Conscience Noire’’ (Black Consciousness Movement, BCM).

Le BCM , inspirée par le mouvement noir non violent des Etats-Unis et la culture chrétienne, rêve d’un État où la majorité noire assumerait naturellement le rôle dirigeant mais dans un contexte politique et institutionnel non racial. Le BCM, très impliqué dans des projets éducatifs et sociaux deviendra très apprécié en particulier de la jeunesse.Déjà assigné à résidence, Steve Biko sera arrêté le 21 août 1977, emmené dans les locaux de la police de sécurité de Port- Elisabeth, dévêtu, enchaîné et battu à plusieurs reprises.

Il en mourra (lésion cérébrale) le 12 septembre 1977 à 31 ans . La photo de son cadavre nu et tuméfié, gisant à même le sol fera le tour du monde, faisant de Steve Biko le premier symbole de la résistance contre l’apartheid. Trois mois avant sa mort, il déclarait : « Ta façon de mourir peut elle-même être une chose politique (...) car si je n’arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l’apartheid, l’horreur de la mort y parviendra sûrement. » Nelson Mandela lors de son élection en 1994 : « Biko a été le premier clou dans le cercueil de l’apartheid. »

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LUMUMBA Patrice (1925-1961)

Patrice Émery Lumumba naît le 2 Juillet 1925 à Onalua (R.D. Congo). Il fréquente l’école catholique puis l’école protestante et enrichi sa culture en autodidacte.

Employé puis journaliste et militant indépendantiste, Lumumba , après un court passage en prison, devient directeur des ventes d’une brasserie et adhère à l’amicale libérale Belge suite à la libéralisation syndicale et politique.

En 1958, invité avec d’autres compatriotes à ‘’l’exposition universelle’’, il noue des contacts avec des anti-colonialistes et dès son retour à Léopoldville crée, le 05 Octobre, le Mouvement National Congolais. Il participe la même année à la conférence ‘’indépendantiste’’ d’Accra avec Kwamé Nkrumah et Nasser.

A son retour, il organise un meeting d’appel à l’indépendance, est arrêté puis libéré pour participer à une table ronde Belgique- acteurs politiques congolais.

La Belgique, à la surprise générale, accorde et fixe au 30 Juin la date de l’indépendance. Le MNC remporte les élections de Mai 60. Lumumba devient le premier Premier Ministre du Congo, Kasa-Vubu est désigné Président.

Après les sécessions de Tshombé, de Mulopwé aidés de parachutistes belges et les troubles qui en découlent, le Colonel Mobutu Chef des armées s’empare du pouvoir et fait emprisonner Lumumba. Il est assassiné le 17 Janvier 1961.

Le gouvernement belge a reconnu en 2002, une responsabilité dans les événements qui avaient conduit à la mort de Lumumba.

POUR EN SAVOIR PLUS...

Les acteurs de l’Histoire Africaine AHIDJO Ahmadou Ahidjo Ahmadou, Contribution à la construction nationale, Ahmadou Ahidjo, Présence Africaine, 1964

Félix Eboué, Grand Commis et Loyal serviteur : (1884-1944), René Maran, l’Harmattan, 2007

Main basse sur le Cameroun, autopsie d’une décolonisation, Mongo Béti, La Découverte, 2003

GUEYE Lamine Lamine Gueye, une grande figure politique africaine, Ali Dieng, Panafrika, 2010

BIKO Steeve Vie et mort de Steeve Biko, Donald Woods, Stock, 1988

HOUPHOUËT BOIGNY Félix Mes premiers combats , Félix Houphouët Boigny, Numéro 1 , 1994

BOGANDA Barthélémy Barthélémy Boganda-1er prêtre Oubanguien, Fondateur de la république Centrafricaine.

B.B Siango, Bajag-Meri, 2004

Houphouët Boigny, le médecin, le planteur et le ministre, 1900-1960 , Siradiou Diallo, Jaguar/ Jeune Afrique , 2000

CONOMBO Joseph Acteur de mon temps, un voltaïque dans le XXè siècle, Joseph Issoufo Conombo, L’Harmattan, 2003 DACKO David David Dacko (1930-2003) Premier président de la République Centrafricaine, Jacques Serre, L’Harmattan , 2007 DIORI Amani Le Niger du président Diori 1960-1974, François Martin, L’Harmattan , 1991 EBOUE Félix Félix Eboué : (1884-1944) Gouverneur Général de l’Afrique Équatoriale Française, Alfred M’paka, l’Harmattan, 2008

Félix Houphouët Boigny et la Côte d’Ivoire, l’envers d’une légende, Marcel Amondji, Karthala , 1984 KEITA Modibo Modibo Keita , un destin , Modibo Diagouraga, L’Harmattan , 2005 LAT DIOR Ngone Latyr Diop Jakaarloo - Batailles de résistance de Lat Dior, Birahim Thiam, Le Soleil, 1986 LUMUMBA Patrice L’assasinat de Lumumba, Ludo De Witte, Khartala, 2000 Quand Césaire écrit, Lumumba parle, Aimé Césaire, l’Harmattan, 1993

255 MAGA Hubert La République du Dahomey , Maurice.A Glélé, Berger-Levrault , 1969 MBA Léon L’État au Gabon de 1929 à 1990 , FP Nzé-Nguéma, L’Harmattan , 1998 Echec aux militaires du Gabon en 1964 , Moïse Nsolé Biteghe, Editions Chaka , 1990 NKRUMAH Kwame Autobiographie , Nkwame Nkrumah, Présence Africaine, 2009 OLYMPIO Sylvanus Sylvanus Olympio , un destin tragique , Atsutsé Kokouvi Agbobli, Livre Sud , 1992 Sylvanus Olympio, Père de la Nation Togolaise , Godwin Tété, l’Harmattan, 2008 OULD DADDAH Moktar La Mauritanie contre vents et marées, Moktar Ould Daddah, Khartala , 2003 SANKARA Thomas Il s’appelait Sankara, Andriamirado Sennen, Jeune Afrique Livres, 1989 Thomas Sankara, l’espoir assassiné, Valère D Somé, L’Harmattan, 1990 SEDAR SENGHOR Léopold C’était Senghor, Njami Simon, Fayard , 2006

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Vie de Léopold Sedar Senghor, noir, français, africain, Janet. G Vaillant, Karthala , 2006 Léopold Sedar Senghor, négritude ou servitude ?, Marcien Towa, Editions CLE (Yaoundé) , 1971 TOMBALBAYE François Ngarta Tombalbaye – Parcours et rôle dans la vie politique du Tchad (1959-1975) , A. Dingammadji, L’Harmattan , 2008 TSIRANANA Philibert Quarante années de la vie politique de Madagascar 1947-1987, Patrick Rajoelina, L’Harmattan , 1988 UM NYOBE Ruben Naissance du maquis dans le sud-Cameroun, Achille Mbembe, Khartala, 1996 Je me souviens de Ruben, Stéphane Prévitali, Khartala, 1999 YAMEOGO Maurice Histoire politique du Burkina Faso : 1919-2000, Roger Bila Kaboré, L’Harmattan , 2002 YOULOU Fulbert Plaidoirie pour l’Abbé Fulbert Youlou, Rudy Mbemba, L’Harmattan, 2009