LE CHOCOLAT La célébration
&
le partage en héritage
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Décembre 2016
Noël représente
1,54 kg
29 €
8,5%
de chocolats ont été achetés en moyenne par les ménages français sur la période de Noël
c’est le budget moyen dépensé par les Français pour leurs achats de chocolat au moment des fêtes
des ventes annuelles
Source : Kantar 2015
Source : Kantar 2015
Source : Syndicat du Chocolat 2015
33 565 tonnes (+3,5% vs 2014)
DURANT LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE, À QUI LES FRANÇAIS OFFRENT-ILS DU CHOCOLAT LE PLUS SOUVENT ?
32%
27%
à eux même
23%
à des enfants
13%
à leurs parents
LE MARCHÉ SE COMPOSE DE :
à leurs conjoint
Sondage BVA 2015
74,9 Pâtes à tartiner
LE MARCHÉ SE COMPOSE DE : LE SE COMPOSE (enMARCHÉ 2015, en milliers de tonnes)DE : 74,9 Pâtes à tartiner
19% 33 %
51,4 Cacao en poudre
13 %
71%
130,5 Tablettes
19% 33 %
9% 26 %
des ménages français 37,4 ont acheté au moins une fois Barres de fête des chocolats sur la période de noël 2015
51,4 Cacao en poudre 105,5
13 % 9%
Bonbons de chocolat, bouchées, rocher
26 %
37,4 Barres
Source : Kantar
130,5 Tablettes
105,5 Bonbons de chocolat, bouchées, rocher Source : Syndicat du chocolat
CONSOMMATION CONSOMMATION LES PRINCIPAUX PAYS DE NOS FOURNISSEURS DE FÈVES NOSVOISINS VOISINSEUROPÉENS EUROPÉENS CONSOMMATION (en kilos DE CACAO (en kilospar parhabitant) habitant) DE NOS EUROPÉENS (desVOISINS fabricants français en 2015, en tonnes) 11,54 kg Allemagne (en kilos par habitant) 8,54 kg Autriche 8,17 kg
Estonie
7,97 kg
Royaume Uni
7,51 kg
Danemark
7,25 kg
Finlande
6,95 kg
France
6,30 kg
Suède
11,54 kg
7% Rép dominicaine Estonie 3% Cameroun 42%Uni La particularité Royaume Côte de la France est La particularité 2% Pérou d’Ivoire sa consommation Danemark de la France est 5%Autres pays de chocolat noir sa consommation 8,54 kg Autriche
Equateur
8,17 kg
7,97 kg 7,51 kg
estimée à 7,25 kg Finlande de chocolat noir estimée à plus de 30% 6,95 de kg France plus de 30% de la consommation des adultes 6,30 kg Suède Ghanala consommation
Source (édition janvier 2014) Source::Caobisco CAF 2013
3% 2% 6% Poudre Beurre Autres
5% 2% Nigéria
Allemagne
34%
des adultes Source : Cacabisco (édition janvier 2015)
Source : Caobisco (édition janvier 2014)
LE CHOCOLAT INGRÉDIENT (vente aux professionnels)
89%
Chocolat de couverture Source : Syndicat du chocolat
Le chocolat est aussi un ingrédient pour de nombreux produits élaborés (biscuits, glaces, boulangeries, …) Ce marché représente un chiffre d’affaires de 584 millions d’euros et 185 tonnes
P
éché mignon, le chocolat est depuis longtemps et pour chacun un objet de désir et de plaisir. Remède antimorosité, produit refuge, symbole de partage il nous permet d’oublier, le temps d’un instant, les petits soucis du quotidien et de replonger dans l’insouciance de l’enfance. Lorsque Christophe Colomb découvre les Amériques, en 1492, il rencontre les Aztèques et découvre en même temps une boisson étrange et mystérieuse à base de fèves de cacao. Très appréciée pour ses vertus médicinales, elle était alors aussi précieuse que l’or, servant de monnaie d’échange mais aussi d’offrande aux dieux. De retour en Europe, les espagnols réservent ce trésor aux rois et aux aristocrates. Le chocolat devient alors un produit luxueux et convoité. L’offrir en cadeau est une grande preuve d’estime et d’affection qui aujourd’hui encore se perpétue, notamment lors des fêtes et des grandes occasions. Le chocolat est le produit festif par excellence, il revêt différents aspects pour sublimer tous les palais, en boisson, en poudre, noir, au lait, blanc, en tablettes, en confiserie, en barres, en couverture, il y en a pour tous les goûts ! Durant les fêtes de fin d’année, les fabricants français se distinguent par la finesse de leurs ganaches, leurs pralinés, et autres chocolats fins ou les saveurs fruitées, salées, florales, s’harmonisent dans des recettes traditionnelles comme les orangettes, les papillotes, les chocolats fourrés à la liqueur,…
L’art
de la dégustation Particulièrement en cette période des fêtes de fin d’année, les chocolatiers libèrent leur créativité et leur savoir-faire avec la mise en avant d’un véritable « Art de la dégustation » qui devient le point de départ d’un nouveau langage composé de grands crus, de pourcentages de cacao, d’alchimies ou d’accords… Tout comme pour le vin, le chocolat se prévaut de mille et une variétés selon le cru et l’origine du cacao. Les fabricants sont à la recherche de nouvelles origines et de nouveaux pays producteurs, pour trouver « la perle rare » qui fera la tendance et les goûts de demain. Car, au-delà de la qualité, ces chocolats aux origines pointues participent à l’émergence d’un commerce durable et éthique.
LEXIQUE
DES DÉGUSTATEURS LES FÈVES DE CACAO Le forastero, très répandu en Afrique, le trinitario, ou encore le très demandé criollo.
PURE ORIGINE C’est la désignation d’un chocolat fabriqué exclusivement avec des fèves venant du même pays.
LES CRUS DE CACAO Ils font référence à la région de production ; par exemple le Chuao au Venezuela, le Nyangbo au Ghana, le Tanariva à Madagascar.
COUVERTURE Matière première utilisée par les fabricants qui permet de réaliser des enrobages, des décorations et de fabriquer des bonbons ou figurines en chocolat mais aussi des tablettes. Elle se compose de cacao, de beurre de cacao, de sucre et parfois de lait.
Une révolution
design
Si les traditionnels moulages en forme de Père Noël restent des valeurs sûres, les fabricants sont de plus en plus nombreux à dépoussiérer les classiques avec des formes et couleurs originales qui se retrouvent notamment dans les « Calendriers de l’Avent », une tradition d’origine germanique permettant de faire patienter les enfants jusqu’à Noël. Composés originellement d’images, c’est en 1958 qu’apparaissent les premières surprises chocolatées. L’emballage est également devenu un véritable atout de séduction. C’est au pays du soleil levant qu’est née cette nouvelle tendance. Considérée comme un véritable objet décoratif, la boîte de chocolat a dorénavant sa place au sein de la maison aux yeux de tous et invite subtilement à la dégustation. Le chocolat a cette particularité d’être un cadeau que l’on offre à d’autres ou à soi-même. Et dans les deux cas, le contenant fait autant rêver que le contenu.
Une tendance
sur-mesure
Aujourd’hui, ce sont plus que jamais les « consommacteurs » qui participent à l’évolution des goûts. Avec le développement de l’utilisation des imprimantes 3D, l’engouement pour la personnalisation a pris une nouvelle dimension. Le chocolat de demain évolue en fonction de nos envies et de nos humeurs. Certains fabricants proposent de personnaliser des moulages, habillés d’une photo ou d’un message de son choix et même dans certains cas de pouvoir choisir en boutique le chocolat de couverture et le fourrage en fonction des préférences des gourmets. Le chocolat devient source de jeu, de rencontres, d’échanges avec le fabricant, on peut le travailler, participer à des ateliers, s’amuser, inventer des présentations… L’évolution des textures est également plus marquée et de nombreux ingrédients font leur apparition. Les fabricants rivalisent d’inventivité en associant les plus grands crus de cacao aux fruits et même aux huiles essentielles.
UN NOUVEAU LABEL « ORIGINE CÔTE D’IVOIRE » Le label « Origine Côte d’Ivoire », lancé le 1er octobre 2016 à l’occasion de la Journée mondiale du cacao, permettra à la Côte d’Ivoire de valoriser l’origine de son cacao auprès des consommateurs. Le Conseil Café Cacao, le Syndicat du Chocolat et les artisans chocolatiers ont travaillé ensemble depuis 2014 pour élaborer un cahier des charges exigeant permettant d’obtenir un cacao de qualité issu de coopératives.
VERS UN CACAO CERTIFIÉ DURABLE Le Comité Européen de Normalisation est engagé dans un processus qui devrait aboutir fin 2017 à une norme définissant les exigences d’un cacao durable et traçable. Une quinzaine de pays sont impliqués incluant producteurs, transformateurs, artisans, associations de consommateurs, ONG, scientifiques… De la plantation au produit fini, toutes les thématiques liées à une production durable de cacao sont abordées : impact sur l’environnement, développement économique et conditions sociales des producteurs. La France et le Syndicat du Chocolat ont été parties prenantes des discussions.
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Le Syndicat du Chocolat regroupe 90 entreprises, de la PME familiale à la multinationale, qui produisent et commercialisent du chocolat. Il s’agit d’entreprises de première et deuxième transformation, fabricants de produits finis, réseaux de boutiques de chocolat ayant plus de 10 magasins. Créé il y a près d’un siècle et demi, le Syndicat du Chocolat représente 85% du secteur, 30 000 emplois, dont 15 400 productions, sur un marché d’environ 400 000 tonnes. Ses missions : accompagner les entreprises pour agir collectivement sur les grands enjeux de la filière notamment en matière de qualité produits, garantir la durabilité du cacao en lien avec les pays producteurs et promouvoir le chocolat dans toute sa diversité auprès des consommateurs.