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Nature
by Nymbathe
LE BOIS SACRÉ & LA FORÊT DE FANGORN
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PAR LA POUDRE ET LA PLUME & LES LUTINS DE NYMBATHE
N A T U R E
D É C E M B R E 2 0 2 1 LEBOIS SACRÉ
Si les Druides ne connaissent ni temples, ni églises, ils vouent en revanche une importance telle à la Nature qu ’ elle en est le seul sanctuaire. Un sanctuaire verdoyant, où tout devient Sacré. D’ ailleurs, les arbres ont une telle importance pour les Druides qu ’ils forment la base de l’Ogham, leur alphabet. La roue celtique de l’ année, quant à elle, associe à chaque mois lunaire… Un arbre ! Par La Poudre et La Plume
Et si nous entrions, lentement, humblement, dans ces Bois Sacrés ? Peut-être y croiseronsnous alors une jeune femme à la chevelure d’ un roux éclatant, ou une autre aux longs cheveux bruns, semblant tout droit venues d’ un autre monde… Marchons, le temps d’ un instant, dans les pas de ces deux anciennes gardiennes des Bois.
Reconnaissable aux bois de cervidés qui ornent sa chevelure flamboyante, Elen des chemins est une divinité très ancienne, connue surtout sur les terres anglo-saxonnes. De cette déesse insaisissable, seules quelques rares traces subsistent encore aujourd’hui, traces qui nous invitent à marcher dans les pas des tribus nomades qui peuplaient la forêt boréale il y a encore quelques milliers d’ années. Peuples de chasseurs cueilleurs qui eux-mêmes suivaient les chemins ouverts et empruntés par les rennes, jour après jour, saison après saison. Car les rennes connaissaient dans leur corps, dans leur chair, les anciens chemins qui les mèneraient de pâturages en pâturages. Et, en nous montrant la voie à travers eux, Elen des chemins nous offrait généreusement la subsistance, hiver comme été.
Aujourd’hui, ces anciennes voies parsemant la forêt boréale ne sont plus visibles à l' œil nu, effacées par les géants de pierre et de tôles érigés par les hommes. Pourtant, les lignes de ces chemins anciens courent toujours, sous la masse grise des villes et villages, reliant les dolmens, cercles de pierre et autres espaces sacrés parsemant les contrées celtes. Et Elen des chemins, bien que presque oubliée des livres d’histoire, en reste la gardienne.
Alors, peut-être ne pouvons-nous plus littéralement marcher dans les pas des rennes, mais nous pouvons, comme nos anciens, marcher nos chemins en nous laissant porter par nos propres élans et saisons.
Tout aussi insaisissable qu ’Elen des chemins, Nemetona semble quant à elle avoir vu sa notoriété portée plus loin que les seules terres anglo-saxonnes. Si seules quelques inscriptions la mentionnant subsistent encore en des lieux anciens, certaines tribus, et même certains lieux, dans les contrées celtes, lui doivent leur nom. Au Royaume-Uni, bien sûr, mais aussi en France, Espagne, Allemagne, ou encore Grèce... Celle dont le nom pourrait signifier “la dame du Bois Sacré” a d’ ailleurs inspiré le mot " nemetons '' , lieux sacrés au sein desquels les druides pratiquaient leurs rituels et dont certains vestiges existent encore.
Et, dans ces espaces de quiétude préservés des regards, elle nous invite encore aujourd’hui à nous recueillir par la méditation. À ritualiser au fil des saisons, du Dedans ou du Dehors. À laisser voler aux Vents nos chants sauvages venus du creux du ventre, à laisser nos corps s ’ abandonner à des danses ardentes. Qui sait, nous pourrions découvrir, au cœur de ces Bois, notre véritable maison...
Car Nemetona veille aussi sur nos foyers. Des foyers pas seulement faits de pierres et d’ ardoises, ni même d’ objets rassemblés au fil du temps, qui ne seraient que de simples habitations. Mais des lieux que nous habitons pleinement, et, si nous avons cette chance, des lieux où nous retrouvons les êtres aimés. Où nos murmures intérieurs nous soufflent que nous sommes, vraiment, chez nous.
Deux déesses, deux visages d’ un même Bois. Un Bois qui n ’ abrite ni temples ni églises façonnés par les mains de l’homme, mais qui accueille pourtant nos marches sacrées. Là où Elen des chemins nous invite à nous enfoncer librement dans le ventre des bois, jusqu ’à sembler en effleurer le cœur, Nemetona nous y offre un espace sacré où nous déposer. Et, là où l’ une nous pousse à ressentir notre essence libre et sauvage en allant au plus loin que nos pas nous mèneront, l’ autre nous convie à exprimer cette liberté innée dans un lieu préservé, propice au recueillement.
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Ce faisant, toutes deux nous invitent à honorer ces liens qui nous unissent. À la Nature, bien sûr, mais aussi à notre nature même d’êtres vivants et incarnés. Alors, sont-elles sœurs ou sont-elles deux facettes complémentaires d’ une même divinité veillant sur les Bois en gardienne bienfaisante ? Je ne le sais pas et sans doute ne le saurai-je jamais.
Ce que je sais en revanche, c ’ est qu ’ elles sont, chacune à leur manière, les gardiennes des Bois, de mes Bois. Comment alors partir à leur rencontre ? Notre instinct nous pousserait à aller marcher… Dans la forêt. Car, s ’il est un lieu où l’ on trouve la paix, c ’ est là-bas. Et, de toute évidence, c ’ est aussi là-bas qu ’ est leur demeure.
Pour autant, il y a marcher dans les bois et marcher dans les Bois. Si nous nous rendons en forêt en simple étranger sur des terres inconnues, sans chercher à l’ apprivoiser, nous n ’ y verrons rien d’ autre que des arbres et des plantes.
Nous n ’ entrerons pas, vraiment, dans la forêt. Alors, oui, nous pourrions nous contenter d’ aligner un pas puis un autre, cœur et corps pressés, dans cette forêt. Mais nous pouvons aussi pénétrer dans le ventre des Bois cœur grand ouvert et corps en éveil.
Regarder et non plus voir, écouter plus qu ’ entendre, ne plus penser, mais ressentir... Respirer à pleins poumons, jusqu ’à sentir notre souffle chaud s ’ entremêler à celui des Bois, jusqu ’à nous en imprégner si fort que l’ on ne fasse plus qu ’Un. Nous pouvons Devenir Forêt.
Oui, nous pouvons Devenir Forêt à chaque pas marché dans les Bois. Et, s 'il nous est impossible d’ y marcher, car ils sont trop éloignés, nous le pouvons à chaque fois que nous nous trouvons dans un îlot de nature, si infime soit-il. Mais, surtout, nous pouvons Devenir Forêt à l’intérieur et depuis l’intérieur de nous-même. Il nous suffit alors, simplement, de nous relier à la vie qui pulse à chaque battement de cœur, s ’infiltrant depuis notre sang dans chaque parcelle de notre corps-terre.
Car, si l’ on pense volontiers aux Bois Sacrés qui parsèment les terres celtes, matérialisés par des clairières ou des pierres, ces lieux sacrés vivent aussi en chacun de nous, aux tréfonds de nos terres intérieures. Et pour cela, point besoin de pierres, de talismans, ni même d’ arbres : notre Bois Sacré intérieur existe par le simple fait que nous sommes en vie. Nous sommes Vie. Car au fond, peut-être que ce n ’ est pas la seule présence des Bois qui en fait le caractère sacré, mais le regard que nous portons sur eux et la manière dont ils sont vivants. Autour de nous… Et en nous.
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41 LAFORÊT DEFANGORN
« Lorsque le Printemps déroulera la feuille du hêtre et que la sève sera dans la branche, Lorsque la lumière sera sur la rivière de la forêt sauvage et le vent sur le front ; Lorsque le pas sera allongé, la respiration profonde et vif l’ air de la montagne, Reviens vers moi ! Reviens vers moi et dis que ma terre est belle ! [...] » Le Seigneurs des Anneaux : les Deux Tours de J.R.R Tolkien
Par Les lutins de Nymbathe
La Terre du Milieu a été le théâtre de nombreux changements et conflits. Face à l' adversité et aux bouleversements, la nature a pu être préservée et sauvée, malgré quelques pertes. La nature s ' est même déchaînée en quelques occasions afin de mettre un terme aux agissements ignobles à son encontre, comme ce fut le cas au Troisième Âge lors de la "Marche des Ents " sur la forteresse de l'Isengard, occupée alors par le magicien déchu Saruman, conduisant à l'interruption définitive des activités d'industrialisation et de déforestation dans cette région. Ainsi, la forêt de Fangorn fut sauvée des sombres machinations de l'Isengard.
Bien avant qu ' elle ne s ' appelle ainsi, la forêt de Fangorn était une large étendue forestière en Eriador s 'étendant au-delà de la source de l'Isen, de la pointe Sud-Est des Monts brumeux, où fut tenu le refuge des Ents, jusqu 'à la frontière des Quartiers Est de la Comté, qui n 'était pas encore durant cette époque, car cela remonte au Premier Âge, alors que les Hobbits ne foulaient pas encore la région voisine du Beleriand de leurs pieds velus. Cette grande forêt couvrait alors toute la moitié Sud de l'Eriador. Lors du Second Âge et de l' essor du Númenor, cette vaste étendue forestière fut réduite par les Hommes en quête de bois ne laissant que de timides forêts et deux plus importantes à chaque extrémité Ouest et Est, à savoir celle qui deviendra la "Veille Forêt" , à l'Est de la Comté, et le refuge des Ents, sous la protection de Barbebois, répondant aussi au nom de Fangorn par les Elfes. Au Sud-Est des Monts brumeux se dressa alors la forêt de Fangorn.
LaVieilleForêt
Les ravages des Númenoréens ne laissèrent qu ' une petite forêt au centre de l'Eriador qui nourrit une haine féroce envers les êtres humanoïdes, responsables des nombreux dommages perpétués sur la Nature. Les arbres devinrent maléfiques et s ' attaquèrent à ceux qu 'ils désignaient comme leurs ennemis. Cette malveillance était issue du Vieil Homme-Saule, un grand Saule campé au centre de la Vieille Forêt dont les racines s 'étendaient à tous les arbres, les commandant alors.
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Lorsque les Hobbits vinrent s 'installer au début du Troisième Âge, la cohabitation fut difficile et leur arrivée réveilla la haine de la Veille Forêt. Les semi-hommes érigèrent la Haute Haie (ou Haute barrière dans la vieille traduction) à l'Est du juvénile Pays-de-Bouc les protégeant de la Veille Forêt qui tenta de faire céder cette barrière. Les Hobbits se défendirent alors et brûlèrent les arbres à proximité, trop dangereux pour eux.
Un voile de mystères plana autour de la Vieille Forêt, des Hobbits furent assignés à la surveillance et la sécurité de la Haute Haie et les autres évitèrent de s ' y aventurer. Pourtant, pour échapper à leurs obscurs poursuivants, quatre Hobbits intrépides s ' engagèrent dans la Vieille Forêt aux prémices de la Guerre de l'Anneau. Ils furent attaqués par le Vieil Homme-Saule dont les pouvoirs lui permettaient d' attirer ses proies à lui et de les endormir pour ensuite les ensevelir sous ses profondes et puissantes racines. Les quatre voyageurs furent sauvés par Tom Bombadil, un être sage et très puissant qui réside au cœur de la Vieille Forêt avec sa dulcinée Baie-d' or.
Fangornetlesents
Le monde de Tolkien est rempli de diverses créatures qui ont formé le terreau des univers médiéval-fantastiques. Tout comme l' entièreté de son monde, le continent de la Terre du Milieu a connu l' avènement et le déclin de nombreuses espèces dont les Ents, des arbres animés doués de parole et de traits humanoïdes.
Ils présentent ainsi des jambes avec des pieds, sous la forme d' un entremêlement de racines, des bras terminés par des mains, dont le nombre de doigts varie en fonction de l' arbre représenté par l'Ent, et une tête avec une visage sur lequel sont dessinés une paire d' yeux, un nez, une bouche avec des lèvres (notamment chez les plus jeunes spécimens) et, pour certains, une barbe de feuillages et de branches.
Le nom employé s 'inspire d' une formule inscrite dans le poème en vieil anglais "The Wanderer " , à savoir « eals enta geweorc » , signifiant « les anciennes créations des géants » et plus particulièrement du mot « enta » , traduit par « géant ».
À cette suite, Tolkien s 'inspira du folklore anglais en la personne de l'"Homme vert" , un esprit de la nature celte et un dieu-arbre personnifiant le Printemps et sa victoire sur l'Hiver. L'Homme-vert se montrait comme un personnage doux, paisible et bienveillant dans ses actes et ses paroles, mais pouvait témoigner d' une puissance destructrice lorsque la nature était menacée, des traits partagés par les Ents.
ARTISTE : POUL DOHLE
Origine
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La race des Ents est l' une des plus anciennes de la Terre du Milieu puisque ses premiers spécimens ont été introduits au Premier Âge, en même temps que les Nains. Ils ont été créés par Eru Ilúvatar, l' entité suprême du monde de Tolkien, sous l'influence de la Vala Yavanna, qui souhaitait protéger la flore de la Terre du Milieu des Nains, dont elle pressentait les méfaits envers la Nature. Ainsi, les Ents devinrent les protecteurs des forêts, une mission dont ils s ' accommodèrent essentiellement durant le Troisième Âge lors de la chute de l'Isgendard.
Lors de leur arrivée en Terre du Milieu, les Ents s 'installèrent dans les forêts du Beleriand, une région disparue à l'Ouest de l'Eriador, jusqu 'à sa submersion à la fin du Premier Âge par l'intervention des Valar contre Morgoth, le Seigneur des ténèbres. À l'issu de ce conflit, les Ents occupèrent la grande forêt de l'Eriador, mais l' activité des Númenoréens les obligea à se déplacer plus loin à l'Est, jusqu ' aux confins de la grande forêt où ils y résidèrent de longs millénaires.
ARTISTE : SUZANNE HELMIGH ARTISTE : THALION-ART
Spécimens
Si les Ents et les Nains partagent leur période d' origine en Terre du Milieu, ils font tous deux faces à un mystère concernant la gent féminine de leur espèce. Si pour les petits êtres des montagnes le sujet semble être protégé par un mélange de secret et de tabou, les circonstances pour les arbres-humanoïdes sont déplaisantes.
Les Ents sont doués de capacités reproductives, puisque de leur espèce comprenait des femelles, des mâles et des enfants : les Entiges (ou "Entures " dans l' ancienne traduction).
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Contrairement à leurs congénères masculins, qui appréciaient les forêts, les Ents-femmes affectionnaient les arbres fruitiers et les champs. Elles auraient aidé les Hommes à développer leurs connaissances agricoles. Leur divergence d' affection incita les Ents-femmes à déserter la forêt de Fangorn et, par extension, à se séparer de leurs semblables masculins, les laissant sans nouvelle de leur sort, celui-ci étant très incertain.
En effet, les dommages perpétrés par Sauron à la fin du Deuxième Âge et lors de l'âge suivant, eurent des répercussions sur les Ents-femmes dont les jardins furent rasés. Tolkien n ' apporta pas de suites encourageantes à propos de la survie de la race des Ents, condamnée à s 'éteindre sans spécimens femelles pour permettre à l' espèce de se reproduire et de perdurer.
Avec le temps, les Ents peuvent perdre peu à peu leur conscience. Certains s ' endorment et prennent racine pour devenir de simples arbres, ce que Finglas (appelé aussi Bouclefeuille), l' un des trois plus vieux Ents vivants, devient peu à peu. D' autres deviennent, eux aussi, tels des arbres, mais gardent une capacité à communiquer avec leurs congénères et peuvent se déplacer à grande vitesse ; ils sont appelés Huorns.
Les Huorns ont un comportement sauvage et violent et sont alimentés d' un sentiment de haine et de colère. Les Huorns ont marqué leur présence lors de la chute de l'Isengard au Troisième Âge en participant à la "Marche des Ents " et au dénouement de la "Bataille de la Ferté-au-Cor " (ou "Bataille de Fort-le-Cor " dans l' ancienne traduction) en achevant les fuyards Orques et Uruk-hai.
Les caractéristiques du Vieil Homme-Saule de la Vieille Forêt font de lui un parfait représentant des Huorns, mais cette hypothèse n ' est pas vérifiée et on ne peut que supposer sa paternité ou non avec les Ents.
ARTISTE : FEDERICO MIRAGLIA
Fangorn
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Fangorn, de son nom elfique, connu aussi en tant que Barbebois (ou "Sylvebarbe " dans l' ancienne traduction), est l' un des trois plus vieux Ents vivants. Gandalf révèle d' ailleurs qu 'il est l' une des créatures les plus anciennes marchant en Terre du Milieu. Ses deux congénères sont Finglas et Fladrif (respectivement "Bouclefeuille " et "Vivécorce ").
Cet Ent de quatre mètres de hauteur fut l' un des premiers spécimens apparus en Terre du Milieu, plusieurs millénaires avant les événements de la Guerre de l'Anneau, au Troisième Âge. Il veilla alors sur les siens au sein de sa forêt, notamment lorsqu 'ils furent contraints de migrer à l' extrémité Est de la vaste étendue forestière de l'Eriador.
Lors des événements de la Guerre de l'Anneau, Fangorn recueillit les deux Hobbits Merry et Pippin, puis exhorta les Ents à marcher sur l'Isengard afin d' arrêter les machinations de Saruman, notamment à l' encontre de la nature ; les ravages des Orques sur les arbres brisèrent le cœur des Ents et alimentèrent leur rage envers les ennemis de la forêt. Lorsque l'Isengard chuta, Fangorn surveilla le magicien, prisonnier dans sa tour d'Orthanc, avant d'être finalement libéré, alors que l'Aîné des Ents eut pris pitié de l'être diminué qu 'était devenu Saruman.
Il se donna ensuite pour mission de couvrir l'Isengard d' arbres et Aragorn lui demanda de surveiller Orthanc afin que nul n ' y pénètre sans l' autorisation du Roi. Gardant tout de même une pointe d' espoir, Fangorn demanda à ses amis hobbits de lui transmettre toute information qu 'ils pourraient obtenir sur les Ents-femmes afin que leur race perdure de nouveau.
Tolkien révéla dans une interview que le personnage de Fangorn représentait son ami et collègue C. S. Lewis, l' auteur du Monde de Narnia. La voix retentissante et les « Hrum hroom » de l'Aîné avaient pour but de caricaturer son ami et de satiriser son comportement de " monsieur-je-sais-tout" .
SOURCES :
Le Seigneur des anneaux - J.R.R. Tolkien Le Silmarillion - J.R.R. Tolkien L' univers illustré de Tolkien - David Day Lettres de J.R.R. Tolkien - Christopher Tolkien & Humphrey Carpenter
BELEG DÉCOUVRE FLINDING À TAUR-NA-FÚIN (« FORÊT DE FANGORN ») [1928] OXFORD, BODLEIAN LIBRARY, MS. TOLKIEN DRAWINGS 89, FOL. 14 © THE TOLKIEN TRUST 1973