Libéralisation des services de télécommunication au Maghreb : transition institutionnelle et performances
Libéralisation des services de télécommunication au Maghreb : transition institutionnelle et performances La relation entre télécommunication et développement est aujourd’hui au centre d’enjeux économiques et technologiques majeurs. L’accès aux réseaux de télécommunication détermine de nouvelles formes de création de richesses tout en définissant de nouveaux modes d’organisation socio-économique. Pour les pays en développement, la modernisation des infrastructures de réseau constitue un préalable pour tenter de tirer parti de l’impact des technologies de l’information et de télécommunication sur la compétitivité des entreprises, l’amélioration de la gouvernance publique et l’ancrage d’activités à forte valeur ajoutée.
Au cours des années 1990, la globalisation des télécommunications a imposé un modèle de régulation fondé sur l’impartialité de l’Etat, la transparence du marché et l’équité des règles de droit. A travers une lecture institutionnaliste, ce document questionne les politiques de libéralisation des services de télécommunication sur la base d’une approche comparée des expériences de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie : l’ouverture à la concurrence a-t-elle contribué à l’amélioration de la performance sectorielle ? Le changement de régime institutionnel ne révèle-t-il pas de nouvelles formes d’interventionnisme public ? Dans quelle mesure témoigne-t-il des contraintes d’ancrage des pratiques d’économie de marché dans des économies en transition ? Le cas du secteur des télécommunications ne préfigure-t-il pas des contradictions d’une politique globale de libéralisation des services publics (transport, énergie, distribution de l’eau, etc.) ?
Notes et documents
23 Libéralisation des services de télécommunication au Maghreb : transition institutionnelle et performances Mihoub Mezouaghi
Agence Française de Développement
© AFD 2005
Numéro
23 Décembre 2005
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