LE GARRIC ( 81 ) 11ème édition du FESTIVAL : ROCK IN OPPOSITION du 14 au 16 septembre 2018

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SOMMAIRE Edito 3 Presentation de l’association Rocktime 4 Programmation 5 Presentation des groupes 6 Le rio jeune 25 Espace professionnel / Stands 27 Organisation & partenaires 29 Presentation du site du festival 31

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EDITO Pour cette 11ème édition, le ROCK IN OPPOSITION (R.I.O.) se réinvente et sera donc le 1er d’un genre nouveau. De jeunes groupes de la nouvelle scène française en constituent la pierre angulaire. Fraîcheur, talent, croisement étonnant des musiques d’aujourd’hui, originalité, engagement et sincérité des artistes… des moments uniques en perspective. Loin des formats usités, et dans une exigence de programmation artistique désormais légendaire, cette édition se propose donc de mettre en valeur les différentes scènes musicales émergentes de notre pays. Le public fidèle, qui vient des 4 coins de la planète depuis son origine, est désormais rejoint par de très nombreux passionnés de musiques neuves et aventureuses de notre région et de la France entière. Désormais référence internationale et point d’orgue de la nouvelle création musicale en Occitanie, le festival s’attache donc à surprendre et enthousiasmer chacun d’entre eux pour qui ce rendez-vous annuel est l’endroit ou il faut absolument être. L’accueil chaleureux et attentionné des artistes comme du public, et leur interaction, sont sans cesse améliorés par une équipe dévouée qui s’attache à personnaliser chaque relation, dans un vrai souci de qualité et de sens de la rencontre. Alors, bienvenue dans la famille du R.I.O. à vous tou(te)s pour ces 3 jours de surprises musicales ?

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PRESENTATION DE ROCKTIME Née en 1990, l’association ROCKTIME fonctionne en étroite collaboration avec la Scène Nationale d’Albi, l’ADDA du TARN (Délégation Départementale a la Musique et à la Danse), dont le Charge de Mission musiques actuelles coordonne la programmation artistique des concerts et festivals, et l’association TRANSPARENCE créée il y a plus 41 ans à Carmaux dans le Tarn. L’association compte une cinquantaine d’adhérents et son Conseil d’Administration est présidé par Henri FABRIES.

L’EQUIPE DU RIO EST CONSTITUE DE :

Michel BESSET : Direction générale, programmation Marie-Jose GONZALES : Administratrice Gael PECHO : Charge de communication, coordination, webmaster Marc LEMAINE : Régie générale David MASCUNAN : Ingénierie sonore Alain GABEL, Guillaume DELAGE : Régie son plateau

Une équipe technique de 10 personnes. 55 bénévoles de l’association ROCKTIME.

WWW.ROCKTIME.ORG

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PROGRAMMATION VENDREDI 14 SEPTEMBRE QUATUOR

BELA / JEAN LOUIS (F) CHROMB (F) ALEC K. REDFEARN AND THE EYESORES (USA)

SAMEDI 15 SEPTEMBRE ALBERT

MARCOEUR / QUATUOR BELA (F) PINIOL (F) FREE SALAMANDER EXHIBIT (USA) BOB DRAKE (USA) L’ŒILLÈRE (F) L’OCELLE MARE (F)

DIMANCHE 16 SEPTEMBRE PTAH

(F) CAMEMBERT (F) POLYMORPHIE (F) JEAN LOUIS (F)

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PRESENTATION DES GROUPES

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M, A, R et COEUR comme cœur. Né en 1947 à dans la ville du Chanoine Kir, où il apprend et joue de la clarinette, puis du saxophone ténor. Début des années 70, monte à la capitale et joue, en compagnie de ses frères Claude et Gérard avec la crème des musiciens prog français : Patrice Tison, Pascal Arroyo, François Ovide ou François Bréant, qui dessine les superbes pochettes des 3 premiers albums parus en 1974, 1976 et 1979. Où l’on apprend à déguster le jus d’abricot et la cueillette des noix, que le temps est long, long, ou que quand c’est raté, c’est raté. Arrange quelques titres pour Dick Annegarn entre 1975 et 1976. Le Zappa français commence en 1984, avec l’album «Celui où y a Joseph», une collaboration fructueuse avec le studio Crapule !, qui concevra les pochettes de tous ses disques jusqu’en 2005. Retirés de la Sacem, Albert et ses frangins lancent leur propre label Frères, diffusé (presque) uniquement sur le Web à l’adresse marcoeur.com, et rachètent les droits de leurs anciens disques qu’ils ressortent peu à peu dans des emballages de grande classe. Chaque nouveau disque est l’occasion d’un concert-spectacle total, festival d’inventivité et d’humour sans pareil dans le morne paysage musical français, entre duel de batteries et composition à base de voix échantillonnée de Roselyne Bachelot. En mai 2008 est sorti le 10e album, «Travaux pratiques».

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Une fois de temps à autre, un groupe apparaît et fait réaliser à quel point les paramètres de la musique peuvent être souvent étroits. Alec K. Redfearn & The Eyesores est de ceuxlà, bourdonnant et tourbillonnant à travers des territoires sombres et expérimentaux qui doivent autant aux musiques d’Europe de l’Est qu’au rock progressif français et au freejazz. Leur septième album, ‘Sister Death’ (2013), probablement le plus accessible de leur discographie, explore les mystères de la vie, la mort, l’amour, la perte, la création et la destruction, des thèmes qui ont façonné et nourrit les chansons d’Alec K. Redfearn depuis le début des années 90. Échappant à toute tentative de catégorisation, The Eyesores sont un des grands ensembles de notre temps, concevant une musique qui n’appartient clairement qu’à eux.

Alec K. Redfearn : voix & accordéon Matt McLaren : batterie Christopher Sadlers : basse Ann Schattle : corne

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Bob (né en 1957) est un des membres fondateurs de Thinking Plague, il a été également membre de 5uu’s, Hail et The Science Group. Il a enregistré et mixé de nombreux albums pour les labels Recommended et Cuneiform, et a travaillé avec des artistes allant de Ice Cube à Art Bears. Mais c’est avec sa série de albums solo, réalisés entre 1994 et aujourd’hui, qu’il a vraiment trouvé sa voix, avec des contes individuels, toujours très mélodiques, d’animaux anthropomorphes, crânes, raton-laveurs, phantoms, geology, chimie et plus encore. Il a commencé à faire les concerts solos en 2015, et travaille actuellement sur son 10ème album solo.

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CAMEMBERT, c’est la fermentation d’un Jazz-Rock Galactique avec en son cœur coulant une instrumentation décoiffante. La formation propose une musique mélangeant toutes sortes d’influences et de styles où harpe, vibraphone et cuivres nous submergent par une myriade de formes sonores, sublimées par la mystérieuse chanteuse LéLa Frite. La musique, à la fois sophistiquée et entraînante, est le résultat d’un mélange audacieux entre musiques savantes et dansantes. Ces huit musiciens passionnés nous installent dans une atmosphère galactique délirante à la coloration cinématographique. On se retrouve propulsé au sein de leur laboratoire expérimental, où des extra-terrestres envahisseurs sont prétextes aux plus grandes prouesses musicales (sortie Lp en septembre 2017) !

Fabrice Toussaint : batterie Clarissa Imperator : xylophone, vibraphone Pierre Warwzy : basse Val : guitare Harpus : harpe Adrien Arnaud: trompette Juliette Blum: trombone Lela Frite : voix

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Quatuor à Cordes, Anches, 88 Touches et Fûts avec une prise au bout pour le brancher à l’électricité né en 2008 à Lyon. Rock sans guitare, jazz à distorsion, ou musique de chambre capitonnée à destination des adultes émotifs et des enfants sauvages. La musique de CHROMB! s’adresse plus au cœur qu’au crâne et ne s’interdit rien, des évidences pop au bruitisme sauvage.

Léo Dumont : batterie Camille Durieux : clavier, voix Lucas Hercberg : bass, effets, voix Antoine Mermet : alto sax, synthétiseur, machines, voix

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La recherche actuelle indique qu’après 2 ans d’utilisation, le poids d’un oreiller augmente de 30% en raison de l’accumulation de cellules mortes de la peau, d’acariens et de leurs fientes. De la même manière, Free Salamander Exhibit a graduellement augmenté son propre poids grâce à une accumulation de fientes musicales et littéraires, les a distillées en impulsions créatives - des impulsions engagées dans la mémoire et ensuite oubliées. Initialement appelé Rock Springs Six, Free Salamander Exhibit ne se cache pas d’être influencé par les premiers travaux de Sleepytime Gorilla Museum. « Ouais, nous avons tous ce premier disque » murmurent-ils nonchalamment. Leur nouveau nom est tiré du dépliant 1916 de Sleepytime Gorilla Press distribué par George Went Hensley du Tennessee, un sergent pentecôtiste, dans lequel le dicton de l’évangile « Ils prendront les serpents et les salamandres» (interprétation plus ou moins littérale…). « Ouais, nous les prenons tous pour des salamandres », avouent-ils. Oui, ils ont renoncé à leurs manières de manipulation de serpent en faveur de la chemise de cheveux moderne, à savoir la robe de toile de jute. Certes, leurs tenues sont inconfortables et rendent le jeu difficile, surtout pour les instruments non rock qu’ils utilisent parfois, mais à quel prix est la beauté? Il semble que le passé est quelque chose que cette bande de frères aimerait mettre de côté. Au début des années 2000, Free Salamander Exhibit a acquis une certaine notoriété en incarnant les membres du Sleepytime Gorilla Museum, allant même jusqu’au point de s’introduire dans les maisons des membres de la SGM. Quand il a été annoncé en 2010 que SGM avait migré dans les corps mêmes des Free Salamander Exhibit, la presse musicale a compris à une reformation du groupe.

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Mec, ils avaient vraiment tort. Maintenant basé à Oakland, en Californie, Free Salamander Exhibit continue de se débarrasser de ses cellules mortes, en lançant des détritus accumulés d’influences de métal, de prog-rock et d’art-rock. Nils, Dan, Michael, David et Drew (du moins ce sont les noms qu’ils prétendent avoir) se retrouvent souvent dans un abri en béton. Ici, ils s’assoient à une table ovale dans un esprit d’argumentation constructive, en se penchant sur la nature de la mémoire et la promesse illusoire du libre arbitre. Finalement, ils émergent, prêts à absorber les stimuli environnementaux qui nourrissent leur vision du monde. Grâce à ce processus circulaire d’absorption et de mue, Free Salamander Exhibit espère augmenter la masse de votre propre oreiller.

Nils Frykdahl : voix, guitare, flute Dan Rathbun : basse, «sledgehammer dulcimer», voix Michael Mellender : guitar, trompette, bariton, voix David Shamrock : batterie, carillon Drew Wheeler : guitare, carillon, theremine, voix

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JEAN LOUIS est un trio international (F-B-I, yeah !) instrumental virtuose et sonique, qui a fait sien les codes de la transe rock n’roll. Issus de la jeune scène jazz et impro française, ils dézinguent les barrières musicales et sonores pour débusquer les headbangers de la planète ! Trompette, batterie et contrebasse servent une énergie rock/noise radicale gorgée de frénésie unique en son genre... ! La trompette digresse, méconnaissable, sur une batterie intraitable...La contrebasse est tranchante. Ou rassurante.Tous tirent le public dans un chemin escarpé aux atmosphères tour à tour lourdes et lumineuses, mécaniques, groovy, sombre et free. Ces musiciens de scène (ils jouent entre autres chacun de leur côté ou ensemble avec Fantazio, Magma, Radiation 10, …) ont la maîtrise de leur musique comme celle de l’énergie qu’ils dégagent. Ça fait des ravages, un vrai bain de son... Sans étiquette, la musique de JEAN LOUIS puise ses influences auprès d’artistes tels que Zu, Marc Ducret, Meshuggah, Melvins, Varèse, Stravinski, Zakir Hussein, Fela Kuti, Miles Davis, Fred Frith…

Aymeric Avice : trompette Joachim Florent : contre basse Francesco Pastacali : Batterie

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Thomas Bonvalet est un musicien autodidacte multi-instrumentiste. Bassiste puis guitariste au sein du groupe Cheval de frise (1998-2004), il se détourne peu à peu de ce dernier instrument en intégrant la podorythmie, diverses percussions et éléments mécaniques, instruments à vent, objets détournés ainsi qu’un dispositif d’amplification. Ce sont les nécessités de son projet solo ‘L’ocelle mare‘, initié en 2005, qui guident l’élaboration de cet instrumentarium. La sortie du disque ‘Serpentement‘, en 2012, avait marqué la fin d’un cycle: quatre états, disques-paliers, s’étaient succédé avec régularité, procédant à l’élaboration de ce dispositif de jeu singulier, impliquant tout le corps dans une simultanéité faite d’associations de gestes et d’outils sonores, une société de timbres et de tremblements. Cet organisme, tout en restant mouvant et adaptable, avait trouvé une forme d’équilibre naturellement ouverte aux collaborations, l’amenant ainsi à œuvrer dans le champ de l’improvisation, de la folk, de la chanson, du rock ou de la musique contemporaine. Ces dernières années, Thomas Bonvalet a notamment collaboré avec Powerdove, Arlt, Radikal Satan, Jean-Luc Guionnet, Arnaud Rivière, Will Guthrie, Gaspar Claus, Daunik Lazro, Fred Jouanlong et Sylvain Lemêtre. Sans y renoncer pour autant, il a naturellement pris certaines distances avec son travail en solo, le laissant croître dans une temporalité plus lente et élastique, permettant à d’anciennes formes de se métamorphoser graduellement. De nouvelles compositions ont ainsi progressivement trouvé leur ligne. On pourrait presque dire qu’elles se sont « autodéterminées ».

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‘Temps en terre’ est le cinquième disque de L’ocelle mare, et le premier à avoir été enregistré en studio. Les précédents avaient privilégié des acoustiques fortes et très marquées : l’espace très réverbérant d’un temple protestant pour ‘Serpentement‘, les prises de son faites en forêt, sur des étangs et dans des cabanes pour ‘Engourdissement‘, des appartements et des espaces urbains pour ‘Porte d’octobre‘, des grottes et des églises pour le premier disque sans titre. Les morceaux de ‘Temps en terre‘, eux, sont éclairés d’une lumière plus crue, présentés sous une forme plus brute et proche de la performance en direct. Tous les éléments sont joués et mixés simultanément et en temps réel. L’instrumentarium y est composite, rustique et paradoxalement sophistiqué : piano, banjo basse six cordes, métronome mécanique, diapasons, claves, frappements de pieds et de mains, mini-amplificateurs, amplificateurs, subwoofer, micros, petite table de mixage, cloches, fragments d’orgue à bouche, concertina, componiums, « stringin it », audio ducker, peau de tambour, moteurs à ressorts…

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L’Œillère emprunte autant à la musique contemporaine la solidité et la linéarité de ses structures, qu’au rock l’énergie ou encore au jazz la variété de ses modes de jeu. Toutes ses compositions sont transcrites pour être jouées à la guitare classique, qu’il utilise sans effet ni post-production électronique. Cette contrainte formelle le pousse à une créativité toujours renouvelée, puisque la dimension orchestrale des compositions doit apparaître avec un seul instrument : d’où la nécessité de tordre, pincer, caresser les cordes. Mais Nicolas Gardrat ne tombe pas pour autant dans la démonstration formelle de ses talents techniques : l’Œillère doit viser juste, c’est-à-dire en plein cœur. Il a réalisé 4 albums en solo. Il a notamment collaboré avec le groupe Secret Chiefs 3 et est également le cocréateur du quintet Jonas Zugwang, de dèchemétal et de b a b i l SABIR. Durant plus de 300 concerts, L’Œillère a eu l’occasion de partager la scène notamment avec Secret Chiefs 3, Ruins, Fred Frith’s CosaBrava, Mike Watt’s Missingmen, Anekdoten, Estradasphere, Cabezas de Cera, Guess What, Fat32, Chocolat Billy, Electric Electric, Alastairs, L’Ocelle Mare, TeTsuo, A.p.a.a.t, Mein Sohn William, La Terre Tremble, Cam Deas, Radikal Satan....

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S’il y a une erreur à ne pas commettre pour appréhender le projet Piniol c’est bien celle de faire passer le côté spectaculaire de la formule avant la musique même. Car sur le papier, cette hydre à 7 têtes dénotera forcément dans le paysage musical hexagonal. Là où les canons actuels visent à toujours plus de simplicité (tant dans la formule que dans la musique justement), Piniol ne se fixe pas de limites. Réunion spontanée de deux formations (Poil et Ni), Piniol (vous apprécierez l’anagramme) a depuis ses débuts choisis d’occuper des terrains musicaux débridés et libres (noise, jazz, avant rock, math) tout en cultivant une recherche permanente et un mouvement perpétuel, comme seuls sept cerveaux peuvent produire. Sur scène, ce sont 2 trios guitare basse batterie, un à jardin, l’autre à cour, séparés par un claviériste, élément central et point convergent qui créent une étrange impression. Voit-on double ? Oui et non et c’est probablement cette incertitude qui invite à la perte des sens et à un certain abandon. Celui qu’exige une musique aussi hors format, à la fois terriblement réfléchie et (in)volontairement primale que celle qui résonne sur Bran Coucou, nouvel album produit et sorti par le collectif lyonnais Dur Et Doux. De pièces frontales et volubiles en passages arides et ramassés, Piniol ne choisit pas entre maxi et minimalisme et affirme sa singularité dans son approche syncrétique d’extrêmes musicaux qu’on aurait pu juger compliqué à accommoder de prime abord. Au final, c’est une bonne surprise : Bran Coucou est étonnamment digeste et ne donne qu’une envie : celle de voir l’ensemble sur scène.

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Car c’est sans aucun doute le terrain de jeu de prédilection de cette division unique en son genre (accompagnée par les créations sonores de Florian Bardet et Judiacel Brun, et scénographique/mise en lumière de Pierre Josserand) qui font de chaque représentation une véritable expérience auditive et visuelle immersive. Vous l’aurez compris, le labyrinthe Piniol possède plusieurs portes d’entrée mais une seule sortie : l’extase.

Antoine Arnera : clavier, chant Boris Cassone : basse, guitare, chant Jean Joly : batterie Guilhem Meier : batterie, chant Anthony Béard : guitare, chant François Mignot : guitare, chant Benoit Lecomte : basse, chant

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Groupe singulier fondé par Romain Dugelay, Polymorphie est une aventure en des territoires musicaux inexplorés. Aujourd’hui composé de 6 musiciens, Polymorphie réunit une voix, deux saxophones, autant de claviers, une guitare baryton et une batterie. Un prisme à la géométrie inédite au service d’un son fusionnel et haletant. Dans son nouvel album «Cellule», Polymorphie renoue avec la matière littéraire. Quand le précédent opus «Voix» s’attaquait à Nick Cave, «Cellule» s’empare d’Oscar Wilde, et donne à entendre une sélection de textes écrits en détention. Pour les illustrer, Romain Dugelay orchestre une alternance de passages minimalistes, presque fantomatiques, et de déflagrations soniques qui vous prennent au sang. Voix tranchée, aussi claire que saisissante, mélodies aériennes ou orchestrations épiques, rythmique mouvante... Polymorphie opère une jonction passionnante entre les polyrythmies héritées des musiques traditionnelles, les distorsions du rock, les oraisons scandées de la poésie urbaine et le funambulisme intrépide de l’improvisation.

Marine Pellegrini : chant, spoken word, clavier Romain Dugelay : saxophone alto, composition Clément Edouard : saxophone alto Lucas Garnier : claviers Damien Cluzel : guitare baryton Léo Dumont : batterie

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PTÄH joue la musique de Magma, mais PTÄH n’est pas un groupe. C’est une entité éphémère, fragile, qui se réunit quand elle le peut, ou quand on l’y invite. Ephémère et pourtant durable : né en 2006 sous la forme d’un quartet, le collectif s’est agrandi au fil du temps et des rencontres, pour se stabiliser aujourd’hui autour d’un noyau d’une dizaine de personnes. Des musiciens professionnels mais qui s’offrent le luxe, ponctuellement, d’une pratique « amateur », au sens noble du terme. Ils « aiment » la musique de Magma, et la reconnaissent comme une musique qui laissera une empreinte - et qui à ce titre mérite d’être jouée, le plus souvent possible, par Magma, Ptäh ou par d’autres, et dans tous les contextes imaginables. Jouer du Magma comme on joue du Bach, du Miles Davis, ou du Led Zeppelin. Venus d’horizons très divers – rock progressif, jazz, métal, musiques traditionnelles, funk, électroacoustique – les musiciens de PTÄH ont évolué au sein de formations comme Artus, Sotos, Zaar, Old School Funky Family, Bostgehio, Alcôme, Pastors of Muppets, et même Magma, pour n’en citer que quelques-unes. Ils se retrouvent, deux ou trois fois par an, autour d’un plaisir commun, et sans aucun autre enjeu que de partager ce plaisir avec un public aussi large et hétéroclite que possible, que ce soit dans des granges isolées au fin fond de la forêt landaise, dans des sq uats punks en Suisse, des théâtres municipaux ou des festivals internationaux.

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Laura Etchegoyhen : voix Maylis Raynal : voix Audrey Thirot : voix Michaël Sanchez : voix Reno Silva Couto : saxophones, voix Loïc Lemerre : guitare, voix Jérôme Martineau-Ricotti : claviers Romain Colautti : guitare baryton, voix Bruno Camiade : basse Michaël Hazera : batterie

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Fondé en 2006 par quatre musiciens des CNSM de Lyon et Paris – Julien Dieudegard et Frédéric Aurier, violons, Julian Boutin, alto, Luc Dedreuil, violoncelle –, le Quatuor Béla s’est réuni autour du désir de défendre le fabuleux répertoire du XXe siècle ainsi que la création contemporaine. L’ensemble se produit en France sur des scènes éclectiques : Philharmonie de Paris, Arsenal de Metz, Atelier du Plateau, Festival d’Aix en Provence, Seine Musicale, Flâneries de Reims, Folles Journées de Nantes, Biennale Musique en Scène de Lyon, Les Suds à Arles, ainsi qu’à l’étranger (Italie, Galilée, Congo, Afrique du Sud, Irlande, Liban, Allemagne, Colombie…). Le Quatuor Béla se distingue par sa volonté d’être à l’initiative de nouvelles compositions et de nourrir le dialogue entre interprètes et compositeurs. Il a créé des œuvres de Philippe LEROUX, Francesco FILIDEI, Benjamin de la FUENTE, Jean-Pierre DROUET, François SARHAN, Daniel D’ADAMO, Thierry BLONDEAU, Jérôme COMBIER, Garth KNOX, Karl NAEGELEN, Frédéric AURIER, Robert HP PLATZ, Aurelio EDLER-COPES, Frédéric PATTAR... Curieux et enthousiasmés par la diversité des courants qui font la création contemporaine, les membres du Quatuor Béla s’associent souvent à des figures artistiques emblématiques : l’improvisateur Jean-François VROD, le rockeur inclassable Albert MARCŒUR, le griot Moriba KOÏTA, le jeune maître du oud Ahmad Al KHATIB, le trio de jazz surpuissant JEAN LOUIS, la Compagnie de danse GRENADE, la chanteuse Elise CARON.

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Il publie en 2013 deux disques : l’un, consacré à une oeuvre co-écrite par Thierry BLONDEAU et Daniel D’ADAMO, Plier / Déplier, l’autre, Métamorphoses nocturnes, dédié à la musique de LIGETI, dont la sortie a suscité l’enthousiasme de la presse (ffff Télérama, Luister 10 award, Gramophone Critics’ Choice award…). Ces deux disques ont obtenu le prix de l’Académie Charles Cros. En 2015, le Quatuor Béla reçoit le prix de la Presse Musicale Internationale (Prix Antoine Livio). En 2017, il publie avec Albert MARCŒUR le disque Si oui, oui. Sinon non, illustré par Plonk & Replonk.

Julien Dieudegard : violon Frédéric Aurier : violon Julian Boutin : alto Luc Dedreuil : violoncelle

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RIO JEUNE

Master-class, ateliers de pratique collective, concert pédagogique, rencontres avec les artistes. Les élèves des collèges et des lycées ainsi que ceux des classes jazz et musiques actuelles du Conservatoire à rayonnement régional du Tarn participent au R.I.O. ! Depuis 2012, le festival a mis en place des animations permettant de faire découvrir et de pratiquer ces musiques au jeune public. Ces actions spécifiques comprennent différentes propositions : - Master-class et ateliers de pratique collective encadrés par des artistes avec les élèves du Conservatoire de Musique du Tarn (CMDT) - Concert pédagogique pour les élèves des Collèges et Lycées du département - Participation aux concerts et rencontres directes avec les artistes

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Comme chaque année, deux groupes en résidence encadreront des ateliers de pratique musicale avec de jeunes musiciens et présenteront leur œuvre à 200 élèves des Collèges et Lycées du Département. Ainsi le QUATUOR BELA proposera aux élèves des établissements scolaires du Département un concert pédagogique intitulé « Le concert sans marteaux » qui évoque en musique les différentes révolutions musicales du 20ème siècle.

Les élèves du Conservatoire (CMDT) participeront quant à eux à des ateliers de pratique instrumentale, encadré par le groupe JEAN LOUIS et aux différents concerts et conférences du festival.

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ESPACE PRO Durant le Festival, un vaste espace professionnel accueille les labels, la presse, les médias internationaux (USA, UK, Israel, Japon, Mexique, Quebec, Italie, Russie, France...) faisant preuve de combativité dans le domaine musical contemporain. Cet espace a été totalement occupe en 2017.

CONFERENCES A l’issue de chaque concert, une rencontre entre les artistes et les festivaliers est proposée. Aymeric Leroy (écrivain, spécialiste du rock progressif) anime en 2 langues ces moments rares dans le cadre de festivals.

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ORGANISATION & PARTENAIRES Le Rock in Opposition est organisé par L’association Rocktime avec le soutien de La Maison de la Musique - Syndicat Mixte d’Aménagement de la Découverte (SMAD), l’Association Départementale pour le Développement des Arts (ADDA du Tarn), et la Scène Nationale d’Albi.

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS Departement du Tarn Region occitanie Communaute de Communes du Carmausin Segala (3CS) Syndicat Mixte d’Amenagement de la Decouverte (SMAD) Ministere de la Culture et de la Communication (Direction Regionale des Affaires Culturelles occitanie) Region occitanie / Politique de la Ville Prefecture du Tarn (Developpement durable / prevention) Ville de Carmaux Commune de Saint Benoit de Carmaux Commune de Le Garric Commune de Cagnac les Mines

PARTENAIRES PROFESSIONNELS ADAMI SPEDIDAM CNV SACEM

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PARTENAIRES PRIVES AMG audio E. Leclerc d’Albi SARL les Coteaux Le Domaine D’Escausses Vert Marine (Parc d’activites et aventures, Cap decouverte) Eneo Intermarche

PARTENAIRES MEDIAS Les Inrockuptibles New Noise magazine Expose (USA) Progressia.net Rythmes croises (ex traverses magazine) Koid 9 Chromatique.net Inrock.ru Highlands magazine La Depeche du Midi leguidedesfestivals.com France Television New Box Magazine The French Touch Clutch Carmaux actu

LABELS Cuneiform records (USA) Ad Hoc records (USA) Seventh records (France) Musea (Europe) Harmonia Mundi (France) Recommanded Records (USA, Angleterre) Soleil Zeuhl (France)

PARTENAIRES ASSOCIATIFS ET CULTURELS Scene Nationale d’Albi Fédération Octopus CMDT (Conservatoire Musique et Danse du Tarn) Avant-garde Festival RIO Japan Un Archet Dans Le Yucca Point de Fût

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PRESENTATION DU SITE DU FESTIVAL

Cap’ Découverte est un site unique en Europe. Une ancienne mine de charbon à ciel ouvert, avec son spectaculaire amphithéâtre de 1300 m de diamètre et 230 m de profondeur, et dorénavant entièrement reconvertie en pole multi loisirs : sports, musique, théâtre... Le site se voit habillé de bâtiments à l’architecture futuriste et doté d’équipements de pointe. La maison de la musique est un impressionnant complexe comprenant 2 salles de concerts (1200 et 300 places), 1 auditorium, 1 studio de danse, une galerie d’exposition, 9 studios de répétition équipes... Bref, le lieu idéal pour savourer pleinement des musiques réellement innovantes. De nombreux services sont également disponibles sur place : hébergement à l’Auberge de Cap’ Découverte (180 lits), restaurant, bar, etc.

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