Dp le corbusier bd

Page 1

dossier de presse le corbusier, l’atelier de la recherche patiente, un métier musée Soulages, Rodez Du 27 janvier au 20 mai 2018 2 / synopsis 4 / l’atelier comme synthèse 5 / une autobiographie par le texte et l’image 6 / croiser le temps et les Œuvres 10 / scénographie de l’exposition 12 / biographie de le corbusier 16 / les Œuvres exposées 19 / la fondation le corbusier : missions, actions, programmes 21 / le musée soulages et ses partenaires 22 / informations pratiques musee-soulages.rodezagglo.fr


synopsis

Après une exposition d’été consacrée à Alexander Calder, le musée Soulages propose pour l’hiver et le printemps 2018 une grande exposition dédiée à Le Corbusier. Deux grandes figures de l’avant-garde et plus largement du vingtième siècle se succèdent donc dans nos murs.

Portrait de Le Corbusier (18871965), années 50 © Fondation Le Corbusier, Paris

2


Lors de la donation de ses œuvres à Rodez agglomération en 2005, Pierre Soulages a exprimé sa volonté que ce musée soit conçu comme un laboratoire. Dans cet esprit, le visiteur pénètre aujourd’hui au fil de son parcours différents espaces consacrés à des techniques variées : brous de noix, eau-forte, lithographie, sérigraphie, encre sur papier, huile sur toile, acrylique sur toile, travail du verre… Autant de techniques qui constituent les multiples facettes d’une quête en réalité unique et patiente autour de la lumière. Lorsque l’on fréquente les salles du musée, il apparaît rapidement que l’œuvre de Pierre Soulages ne peut s’entendre de manière séquencée – c’est-à-dire à partir d’une lecture chronologique, par techniques ou par formats – mais qu’elle acquiert au contraire sa force dans la somme des territoires plastiques et des expérimentations qu’elle convoque à l’échelle d’une vie. « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche » dit le peintre. Son œuvre entier est fait de recherches, d’essais, d’expérimentations dont le travail de recherche pour Conques durant dix ans constitue certainement le paroxysme. Le Corbusier s’est également imposé très vite comme un chercheur. Architecte, peintre, sculpteur, urbaniste, théoricien… il est l’auteur d’une pensée prolifique, nourrie d’expériences multiples à partir de différents mediums. Son œuvre s’entend, elle aussi, comme un tout ; un tout parfois même collectif et

collaboratif – la fameuse synthèse des arts, dont on a beaucoup parlé. Peintures, architectures, sculptures, dessins, tapisseries entrent en correspondance et se répondent pour former un ensemble empreint de liberté et d’unité. La personnalité et l’œuvre de Le Corbusier ont marqué son siècle, mais également plusieurs générations de collaborateurs qui ont ensuite essaimé ses théories à travers le monde. Proposée en étroite collaboration avec la Fondation Le Corbusier à Paris, l’exposition est une création spécifique pour le musée Soulages. Celle-ci s’articule autour de l’ouvrage testamentaire de Le Corbusier, intitulé L’Atelier de la Recherche Patiente. Publiée en 1960, préfacée par Maurice Jardot, cette publication peut être considérée comme à part dans la production littéraire et théorique pourtant vaste de Le Corbusier (près d’une cinquantaine d’ouvrages). Ni vraiment autobiographique, ni totalement exhaustif, cet ouvrage propose un regard rétrospectif sur l’ensemble de l’œuvre, par Le Corbusier lui-même. Histoire personnelle, voyages, conférences, ouvrages, peinture, sculpture, projets d’habitations, projets urbanistiques, architecture sacrée mais également projets non réalisés sont assemblés de manière chronologique dans une première partie, puis plus thématique dans une seconde, mais toujours de manière très personnelle, selon les principes du Modulor (système de mesure à l’échelle de l’être humain, inventé par Le Corbusier). Une sorte de fresque heuristique qui constitue, à elle seule, une œuvre à part entière.

synopsis

Cette exposition s’ouvre quelques mois après la remise du prestigieux prix Pritzker aux architectes du musée : RCR Arquitectes. Aussi, il nous apparaissait évident de souligner le lien architecture / peinture qui compose aujourd’hui une partie de l’identité du musée, en programmant une exposition qui mette à l’honneur une figure incontournable de l’architecture du vingtième siècle, tout en proposant un projet qui – même s’il n’est nullement question de confronter Soulages et Le Corbusier - puisse trouver son équilibre dans la proximité avec les collections permanentes, ainsi qu’au sein du vaste vaisseau d’acier Corten qui va l’accueillir.

L’exposition ne se veut ni une illustration littérale de L’Atelier de la recherche patiente, ni une présentation exhaustive des éléments convoqués au fil des pages. Il s’agira plutôt d’un point de départ pour embrasser l’œuvre. Ouvrages, projets, maquettes, peintures, sculptures… seront exposés au sein d’un parcours thématique, scénographié par Jacques Sbriglio, à même d’éclairer à la fois la pensée et le parcours de leur auteur, mais aussi son engagement pour son siècle, tout en présentant la diversité de son parcours architectural et plastique.

Les commissaires d’exposition Aurore Méchain est attachée de conservation du patrimoine, directrice adjointe des musées de Rodez agglomération. Spécialiste d’art moderne et contemporain, elle a travaillé au musée Rodin et au centre Pompidou avant d’intégrer en 2012 l’équipe du musée Soulages pour participer à l’ouverture de celui-ci.

Jacques Sbriglio est architecteurbaniste. Il dirige l’agence d’architecture sbriglio.architectes installée au cœur de la Métropole Aix-Marseille qui intervient dans le cadre de l’urbanisme, de l’architecture et de la scénographie. Jacques Sbriglio est un des spécialistes français de l’œuvre de Le Corbusier. Il a à ce titre publié plusieurs ouvrages et articles et réalisé de nombreuses expositions en France et à l’International. Il est aussi scénographe pour cette exposition. 3


l’atelier comme synthèse

Lorsque L’Atelier de la recherche patiente paraît en 1960, Le Corbusier est âgé de soixantetreize ans ; il n’a plus que cinq ans à vivre. Il l’a pensé et l’a réalisé comme le bilan de soixante ans de création et entièrement maîtrisé : conception, rédaction, iconographie, mise en pages. Architecte célébré dans le monde entier, il déplore néanmoins qu’une part de son œuvre reste méconnue : celle du peintre. Le livre devra donc révéler au grand public cette facette déterminante de son art : « Je pense que si l’on accorde quelque signification à mon œuvre d’architecte, c’est à ce labeur secret qu’il faut en attribuer la valeur profonde.1 »

Cette sentence, qu’il se plaisait à répéter pour caractériser l’ensemble de son œuvre, témoigne de sa quête permanente d’une « synthèse des arts majeurs, sculpture-peinture-architecture2 ». L’expression renvoie à un idéal de collaboration sur une même œuvre entre plusieurs artistes issus de différentes disciplines et à l’ensemble des réflexions, ravivées durant les années 1950, sur les collaborations interdisciplinaires à l’intérieur d’une même création3 .

un concept créatif : L’Atelier de la recherche patiente. Au sens littéral, le mot « atelier » désigne ici deux espaces parisiens : le lieu du travail architectural collectif du 35 rue de Sèvres (on dirait aujourd’hui l’agence) et la retraite privée de l’artiste dans son appartement du 24 rue Nungesser-et-Coli (on parle de l’« atelier » du peintre). D’un point de vue métaphorique, il désigne également l’espace humain où se joue l’œuvre : l’esprit et la main de l’artiste.

Fait rare à l’époque, le livre paraît simultanément en quatre langues4 . L’édition française a pour titre une expression forgée par Le Corbusier qui est à elle seule tout un programme, voire

Le Corbusier a calligraphié soigneusement, en exergue du chapitre consacré à son œuvre plastique (p. 197), cette confidence - souvent divulguée. Le Corbusier, « Unité », L’Architecture d’aujourd’hui, n° spécial Le Corbusier, 1948, p. 11. Il avait déjà traité le thème de la synthèse des arts sous le titre « Sainte Alliance des arts majeurs ou le Grand Art en gésine » dans la revue « Artistique et Littéraire » La Bête noire dès juillet 1935. 3 C’est ainsi que Le Corbusier fit partie de l’Association pour une Synthèse des arts plastiques créée en 1949 ; présidée par Henri Matisse, il en assurait la vice-présidence avec André Bloc, directeur de la revue L’Architecture d’aujourd’hui et zélateur de cette cause. 4 Française (Paris, Vincent, Fréal & Cie), allemande (Stuttgart, Gerd Hatje), américaine, anglaise et italienne. 1 2

Page de droite : Dessin FLC 4505 Nu féminin attablé au bouquet de tulipes, 1917 Crayon graphite, gouache sur papier, non signé, daté en bas à droite : 1917 35,5 x 51 cm © Fondation Le Corbusier, Paris

“L’atelier de la recherche patiente” Auteur : Le Corbusier, 1960 © Fondation Le Corbusier, Paris/ADAGP

4


maquettes successives qui ont été conservées. En dehors d’une préface de son ami le critique d’art Maurice Jardot, l’ensemble des textes est rédigé par Le Corbusier, qui s’y désigne souvent à la troisième personne, soit par l’acronyme de son pseudonyme, « L-C », qui suggère une certaine familiarité avec le lecteur : seuls les proches seront accueillis dans « le grand livre L-C 5 ». Parce qu’il a l’intention, sur un mode à la fois théorique et autobiographique, de rendre à la peinture sa place de laboratoire plastique pour l’architecture de Le Corbusier, le livre lui-même devient une sorte d’œuvre d’art totale dans laquelle l’écrivain, le dessinateur, le graphiste de l’ouvrage ne font qu’un avec celui qui en est le sujet : l’architecte, le peintre, le sculpteur. La synthèse

des arts se trouve ainsi comme incarnée en un seul créateur omnipotent.

une autobiographie par le texte et l’image

L’ouvrage combine des textes et des reproductions des produits des différentes activités pratiquées par Le Corbusier. Comme en écho à cette disparité, il se présente comme un collage complexe d’éléments divers – soit pages entières de livres antérieurs reprises telles quelles, soit illustrations (déjà reproduites ailleurs ou inédites), soit textes nouveaux composés spécialement, soit fragments de textes anciens (repris dans leur composition originale ou remis en page). Il n’en constitue pas moins une entité résolument nouvelle mêlant étroitement textes et images. La prégnance du visuel sur l’écrit est renforcée par le fait que, comme dans presque tous ses livres, Le Corbusier a assuré la mise en pages, en ayant recours au Modulor. Une tâche qu’il prit fort à cœur, à en juger par les dizaines de courriers échangés avec son éditeur, la pléthore de notes, aidemémoires et croquis ainsi que les

Afin de se démarquer clairement des volumes de son Œuvre complète, qui présentent depuis 1930 ses projets et réalisations de manière classique dans un album à l’italienne, plans et coupes à l’appui 6, l’Atelier adopte quant à lui la forme de ce que les professionnels de l’édition appellent un « beau livre » : une sorte d’œuvre ouverte, ouverte aux surprises que chaque page réserve au lecteur ; celui-ci est convié à feuilleter, à s’arrêter ici ou là, à aller plus loin, à revenir en arrière. C’est une invitation à la flânerie, et malgré les repérages chronologiques ou thématiques, il est parfois difficile de se repérer.

5 Cette immodeste dénomination est l’un des nombreux noms de travail donnés au livre par son auteur. Catherine de Smet indique que ce nom de code est utilisé par l’éditeur Gerd Hatje qui, bien qu’allemand, a assuré la fabrication du volume française, tout comme par Le Corbusier dans leur correspondance : Vers une architecture du livre, Le Corbusier : édition et mise en pages, 1912-1965, Baden, Lars Müller Publishers, 2007, p. 167. 6 Sur la série « automonographique » des sept volumes de l’Œuvre complète, voir Jean-Louis Cohen, « L’ Œuvre complète de Le Corbusier et Pierre Jeanneret, entre document et fiction », in Jean-Philippe Garric, Émilie d’Orgeix et Estelle Thibault, dir., Le Livre et l’Architecte, Wavre, Mardaga, 2011, p. 72-81.

5


croiser le temps et les oeuvres

L’Atelier tente de concilier deux approches a priori peu compatibles : l’une chronologique, l’autre thématique. La première, sobrement nommée « Chronologie », l’emporte quantitativement, avec près des deux-tiers du volume. Elle est ellemême divisée en trois chapitres de longueur inégale, chacun représentant une tranche de vingt ans. Le premier, « 1900-1918 » s’ouvre sur la confrontation d’une reproduction en couleurs d’une peinture de 1956 appartenant à la série des Taureaux et d’un bref texte présentant, à la troisième personne, la formation de « L-C », depuis l’école d’art appliqué de sa ville natale de La Chauxde-Fonds à son installation à Paris, en passant par ses divers voyages en Europe et autour de la Méditerranée. Le fameux principe de l’ossature Dom-ino, conçu en 1914, n’occupe qu’une demi-page, mais il est magnifié par l’enthousiasme rétrospectif de la légende : « Invention bien inattendue à ce moment-là. Prévision des

Peinture FLC 94 Nature morte à la racine et au cordage jaune, 1930 Huile sur toile Signé et daté en haut à droite Le Corbusier 30 Au verso : étiquette Galerie Louis Carré : Nature morte à la racine et au cordage jaune 0,89 x 1,30 m © Fondation Le Corbusier, Paris

6

ressources du béton armé, de la construction de série, de l’échelle humaine, du chantier moderne. Jamais jusqu’à aujourd’hui ce type de construction n’a pu encore trouver place ni dans les reconstructions d’après 1918 ni celles d’après 1945. C’est trop nouveau ! » (p. 43). Ainsi le premier concept architectural de Le Corbusier présenté dans le livre semble-t-il contenir toute l’histoire de son œuvre, qu’il ouvre et referme en même temps sur une note amère : quarante-cinq ans après sa conception, le projet resterait trop en avance sur son temps ! Dès les prémices de sa contribution à l’architecture du XXe siècle, le destin d’incompris de l’auteur semble scellé et il esquisse le mythe du prophète ignoré qu’il n’aura de cesse de mettre en avant tout au long de sa vie. La période la plus amplement présentée dans le livre est celle des années 1919-1939, avec près de quatre-vingt pages. C’est aussi le chapitre de la chronologie où Le Corbusier met en œuvre, dans l’espace même du livre, le rapprochement entre ses diverses activités artistiques. Il est en

effet régulièrement scandé de pictogrammes de la taille d’un timbre-poste qui, à la manière de tampons au pochoir, symbolisent trois types d’événements : pour les conférences, une oreille stylisée ; pour les livres, un volume ouvert ; pour les expositions, un œil grand ouvert. Ce procédé permet de visualiser, sur le fond de ses productions architecturales, urbaines et picturales, l’hyperactivité médiatique de l’artiste. La troisième et dernière période (1940-1960) revient sur les échecs à deux grands concours internationaux (sièges de l’Onu à New York et de l’Unesco à Paris), en partie compensés par le succès de l’Unité d’habitation de Marseille et du Capitole de Chandigarh. Quant à l’œuvre plastique, elle n’est citée qu’à travers le travail sur les tapisseries entrepris avec le licier Pierre Beaudouin, et absente des cinquante pages d’illustrations qui suivent. On pourrait presque croire que Le Corbusier a oublié en cours de route son propos initial sur la synthèse des arts.


croiser le temps et les oeuvres Dessin FLC 3314 Etude sur le thème de “la pyrénéenne” et nu féminin passant la porte, 1940 Crayon graphite, encre de Chine, encre de couleur sur papier vélin, signé et daté e bas à gauche Le Corbusier / Ozon, sept 40 21 x 27 cm © Fondation Le Corbusier, Paris

La seconde partie du livre, qui se veut plus originale dans sa construction thématique cherchant à croiser tous les aspects de l’œuvre, s’avère déroutante. Abritée derrière un titre a priori peu en accord avec cette dimension esthétique – « Un métier » – elle présente de manière chronologique une sélection de travaux qui sont, très paradoxalement, strictement classés par genre ; après le chapitre « Dessiner », un autre au titre énigmatique – « Ni commencement, ni fin » (p. 217 à 297) – détaille trois sous-rubriques : « a. La peinture » (24 pages) ; « b. La sculpture » (8 pages) ; « c. Architecture et urbanisme solidaires » (44 pages, dont 6 seulement pour l’urbanisme) ; enfin, « Le verbe » pour ses écrits (8 pages seulement). Cette décomposition interdit de fait tout rapprochement direct entre les diverses disciplines

artistiques pratiquées : l’architecte ne dialogue pas avec le conférencier, pas plus que le dessinateur avec l’écrivain, l’urbaniste avec le sculpteur ou le graphiste avec le peintre. Même l’architecte et l’urbaniste semblent s’ignorer, les projets de ville étant regroupés et isolés des photographies de bâtiments. Si la dernière page du livre reprend une figure de coopération chère à Le Corbusier – celle de l’architecte et de l’ingénieur – deux exceptions graphiques aident toutefois à mesurer la forme que le propos ambitieux d’origine aurait pu prendre. Ainsi, la première double page du chapitre « Architecture et urbanisme solidaires » (p. 254-255) confronte deux images qui entrent immédiatement en résonance : à gauche, l’un des rares documents en couleur du livre, une interprétation en tons directs d’une œuvre de 1960, elle-même

reprise d’une Nature morte de 1928 ; à droite, une photographie spectaculaire des pilotis rectilignes de l’unité d’habitation de Rezé par Lucien Hervé. Le contraste violent des ombres obliques sur la matière brutaliste du béton fait immédiatement écho aux à-plats de couleurs simplifiés de l’œuvre plastique. Ni légende ni commentaire, alors que Le Corbusier se montre d’habitude fort prolixe. Ici, c’est le seul rapprochement des deux documents qui parle. La deuxième manipulation visuelle qui attire l’attention concerne le tableau La Cheminée, réalisé en 1918. Il s’agit d’une pièce particulièrement chère à Le Corbusier pour la construction de sa propre mythologie d’artiste, puisqu’il y voit l’événement fondateur de sa créativité. Il le reproduit deux fois dans le livre, d’abord sur la page qui suit de peu l’introduction de sa

7


Peinture FLC 156 Le Grand Ubu, 1949 Huile sur toile Signé et daté en bas à gauche Le Corbusier 49 Au verso : Le Grand Ubu. 1949. Le Corbusier 1,62 x 1,30 m © Fondation Le Corbusier, Paris

8


Peinture FLC 134 La cheminée, 1918 Huile sur toile Signé en bas à droite Jeanneret, daté, exécuté en 1918 Au verso : “Ceci est mon premier tableau” / Octobre 1918 L.C. / et “la cheminée. 1918” / signé Jeanneret 0,60 x 0,73 m © Fondation Le Corbusier, Paris

première période (p. 54), ensuite sur la première page (p. 220) du chapitre consacré à la peinture : le rôle primordial de cette œuvre est ainsi signifié par deux fois - en tant que document biographique, puis en tant qu’accomplissement esthétique. Pourtant le traitement graphique que l’auteur fait subir au tableau bouleverse les cartes. La première fois, il est recadré et pivoté d’un quart de tour, ce qui, combiné à une qualité de reproduction délibérément grossière, rend difficile son identification : l’important, c’est l’esprit et non la forme réelle de l’œuvre, que Le Corbusier avait qualifiée quelques pages plus tôt, dans son texte d’introduction, d’« émanation des paysages de Grèce : espace et lumière » - toutes notions fondamentales pour sa poétique. Et de poursuivre

en légende : « L-C a perdu l’œil gauche en faisant ce dessin la nuit : décollement de rétine. Ce premier tableau est une clef pour la compréhension de sa plastique : volume dans l’espace. Espace. » Par-delà l’anecdote participant de la construction du génie prêt à tout sacrifier pour son art, le rôle « clef » de la toile est rappelé, tandis que son association avec les catégories spécifiquement architecturales du volume et de l’espace suggère la mise en place de correspondances entre peinture et construction. Plus de cent pages plus tard, le tableau est reproduit dans son intégrité, dans le bon sens cette fois : il est ici traité en œuvre plastique autonome ; la sobre légende est conforme aux normes en vigueur dans les catalogues d’art (titre, date, technique, format).

Ailleurs, les effets d’intertextualité, de renvois et de contaminations réciproques entre les disciplines pratiquées par Le Corbusier se trouvent comme effacés : le volume L’Atelier de la recherche patiente porte finalement mal son titre, puisque il ne livre presque rien des procédures interdisciplinaires mises en œuvre par son auteur. En revanche, par sa forme même, il relève de l’esthétique d’un work in progress : le livre est un atelier. EXTRAIT DU CATALOGUE DE L’EXPOSITION

Guillemette Morel-Journel Architecte, docteur en histoire de l’art

9


scénographie de l’exposition

La scénographie proposée pour l’exposition, Le Corbusier « L’Atelier de la recherche patiente, un métier », répond au pied de la lettre à l’injonction donnée par Le Corbusier lui- même, quand il écrit en 1948, parlant de son œuvre plastique : « Je pense que si l’on accorde quelque signification à mon œuvre d’architecte, c’est à ce labeur secret qu’il faut en attribuer la valeur profonde. » Ainsi la scénographie choisie met en avant un ensemble de pièces choisies dans le fond de la Fondation Le Corbusier à Paris parmi les plus significatives telles que : peintures, dessins, tapisseries, sculptures… en filigrane duquel sont présentés les projets d’architecture ou d’urbanisme. La disposition spatiale est la suivante : trois grandes cimaises viennent prendre place dans la salle des expositions temporaires du musée Pierre Soulages à Rodez. La direction en « oblique » de ces cimaises s’inscrit en contre-point de l’orthogonalité générale de

10

l’architecture de ce musée et crée une dynamique représentative de l’héritage laissé par Le Corbusier dans son travail sur l’espace. En regard de ces cimaises, toute une série de « spots » supportant des sculptures ou des maquettes, ponctue l’ensemble du parcours. La conception de cette mise en espace a aussi pour objectif de laisser le visiteur déambuler dans une sorte de « plan libre », refusant de contingenter ses pas selon un parcours obligé. L’ensemble des œuvres exposé est rythmé par les trois temps qui composent l’œuvre de Le Corbusier à savoir : la période Puriste (1920/1928), celle dit des « Objets à réaction poétique » (1928/1939), celle enfin de la maturité que d’aucuns ont qualifiée de « Brutaliste » en réalité celle des grands chefs d’œuvre comme Marseille, Ronchamp, la Tourette ou Chandigarh… En complément de cette première partie de l’exposition, la grande maquette du Capitole de Chandigarh introduit la salle dite

des dessins tels que : dessins de jeunesse, de voyages, dessins de femmes, dessins préparatoires aux peintures… Trois vitrines disposées en parallèle des parois de la salle, présentent des maquettes originales de livres de Le Corbusier, des objets personnels, des correspondances, des photographies d’ambiance montrant l’univers de travail de Le Corbusier dans son appartement/ atelier de la rue Nungesser et Coli à Paris.

Jacques Sbriglio Achitecte, urbaniste, scénographe

Couvent Sainte-Marie de la Tourette (045), Eveux-sur-l’Arbresle Photo : Olivier Martin-Gambier © Fondation Le Corbusier, Paris


scénographie de l’exposition Scénographie de l’exposition “Le Corbusier. L’atelier de la recherche patiente, un métier” au musée Soulages à Rodez

11


biographie

1887 Le 6 octobre, naissance au 38 rue de la Serre, à La Chaux-de-Fonds, de Charles-Edouard Jeanneret (Le Corbusier),fils de Georges Edouard Jeanneret, graveur et émailleur de montres, et de Marie Charlotte Amélie Jeanneret-Perret, musicienne

1900 Formation de graveur ciseleur à l’Ecole d’Art de La Chauxde-Fonds où enseigne Charles l’Eplattenier lequel dirige Le Corbusier vers l’architecture

1905-1907 1 commande d’une villa à La Chaux-de-Fonds pour un membre de la commission de l’Ecole d’Art, Louis Fallet. Voyage de deux mois et demi en Italie : Milan, Florence (septembre) - Visite de la Chartreuse d’Ema à Galluzzo ; Sienne, Bologne, Padoue, Gargoano, Venise (octobre - début novembre) - En novembre, départ pour Vienne via Budapest - Séjour de 4 mois à Vienne : élaboration des plans des villas Stotzer et Jacquemet (La Chaux-de-Fonds).

Tarnovo, Gabrovo, Kasanlik, Istanbul, le Mont Athos (21 jours), Athènes et l’Italie méridionale en compagnie de son ami, Auguste Klipstein, étudiant en histoire de l’art. Octobre : retour à la Chauxde-Fonds, en passant par la Chartreuse d’Ema, pour créer, avec Charles l’Eplattenier, une nouvelle section de l’Ecole d’Art.

1912 Construction de la villa JeanneretPerret (La Chaux-de-Fonds) et de la villa Favre-Jacot (Le Locle).

- Construction de la villa Besnus (Vaucresson) et de l’atelier Ozenfant (Paris). Études pour divers projets : maison Citrohan, Immeubles-villas...

1922 Début de collaboration avec son cousin Pierre Jeanneret Rencontre avec Yvonne Gallis, mannequin monégasque

1923

Études pour la maison “Dom-Ino”

Publication de “Vers une Architecture”. Construction des villas La Roche et Jeanneret (Paris - Auteuil) et “Le Lac” (“La petite Maison” Corseaux).

1916

1924

Construction de la villa Schwob (La Chaux-de-Fonds)

Installation de l’atelier au 35, rue de Sèvres (Paris 6ème). Publication d’”Urbanisme”

1914

ère

1908-1909 Vienne : Rencontre avec J. Hoffmann et les artistes Moser et Klimt - En mars, voyage à Paris via Nüremberg, Münich, Strasbourg, Nancy - A Lyon, rencontre avec Tony Garnier - à Paris, visite chez Jourdain, Plumet, Sauvage, Grasset - Entrée chez Auguste et Gustave Perret comme dessinateur à la demi-journée. Automne 1909: retour à La Chauxde-Fonds pour construire les villas Stotzer et Jacquemet

1911 Mai : départ de Dresde pour le voyage d’Orient : Prague, Vienne, Budapest, Belgrade, Bucarest,

12

1917 Départ définitif de La Chauxde-Fonds – Installation à Paris et ouverture du premier atelier d’architecture au 20 rue de Belzunce, puis au 29 rue d’Astorg et au 20 rue Jacob jusqu’en 1933.

1918 Rencontre avec le peintre Amédée Ozenfant et plusieurs autres artistes : Braque, Juan Gris, Picasso, Lipchitz etc... – Première peinture “La cheminée”

1919-1920 Fondation de “L’Esprit Nouveau” en collaboration avec Amédée Ozenfant et Paul Dermée Rencontre avec Fernand Léger - Prend le pseudonyme de Le Corbusier du nom de l’un de ses ancêtres albigeois. Présentation du plan de la Ville contemporaine de trois millions d’habitants au Salon d’Automne

1925 Publication de “l’Art Décoratif d’Aujourd’hui”, “Almanach d’Architecture Moderne”, “La Peinture Moderne” (avec Ozenfant). Construction du Pavillon de l’Esprit Nouveau (Paris) et de la cité Frugès (Pessac). Études pour “Le Plan Voisin”.

1926 Construction de la villa Cook (Boulogne sur Seine), de la maison Guiette (Anvers), de la maison Ternisien (Boulogne sur Seine) et du Palais du Peuple (Armée du Salut) (Paris).

1927 Concours pour le Palais de la Société des Nations à Genève - Construction de la villa Stein (Garches), de la maison Planeix (Paris) et des villas du Weissenhof (Stuttgart)


1934

1940-1941

Fondation des CIAM (Congrès Internationaux d’Architecture Moderne) à La Sarraz Construction de la villa Baizeau (Carthage) et du Centrosoyus (Moscou).

Installation dans son appartement-atelier au 7ème étage de l’immeuble 24 rue Nungesser et Coli

Le 11 juin, fermeture de l’atelier 35 rue de Sèvres puis départ, pour Ozon (Pyrénées) avec sa femme, Yvonne, et Pierre Jeanneret Séjour prolongé à Vichy. Publication de “Destin de Paris” et de “Sur les quatre routes”.

1929 Cycle de dix conférences en Amérique du Sud - Rencontre de Joséphine Baker sur le bateau reliant Bordeaux à Rio. Présentation, au Salon d’Automne, des meubles Le Corbusier en collaboration avec Charlotte Perriand et Pierre Jeanneret - Deuxième congrès CIAM à Francfort. Construction de la villa Savoye (Poissy), études pour le Mundaneum et l’urbanisme en Amérique du Sud

1930 Naturalisation française Mariage avec Yvonne Gallis le 18 décembre Construction de l’appartement de Beistégui (Paris), de la villa de Mandrot (Le Pradet), de l’immeuble Clarté (Genève) et du Pavillon Suisse (Cité Universitaire. Paris). Projets d’urbanisme à Alger et études de la Ville Radieuse et du Palais des Soviets.

1931 Voyage à travers l’Espagne en compagnie de F. Léger, P. et A. Jeanneret, puis au Maroc et en Algérie et au M’zab. Construction de l’immeuble rue Nungesser et Coli (Boulogne sur Seine).

1935 Publication de “Aircraft” et “La Ville Radieuse”. Premier voyage aux États-Unis et série de conférence à Boston, Chicago, Philadelphie,…

1942

Second voyage en Amérique du Sud à bord du Graf-Zeppelin Conférences à Rio

Fondation de l’ASCORAL (Assemblée de Constructeurs pour une Rénovation Architecturale) - Mission officielle à Alger - Réouverture de l’Atelier 35 rue de Sèvres. Publication de “La Maison des Hommes” avec F. de Pierrefeu et des “Constructions Murondins”.

1937

1943

Publication de “Quand les Cathédrales étaient blanches” - Construction du Pavillon des Temps Nouveaux - Étude du Plan de Paris et de l’immeuble Cartésien.

Début de collaboration avec Joseph Savina

1936

1938 Exposition de peinture au Kunsthaus de Zürich et à la Galerie L. Carré (Paris) - Opération à l’Hôpital de Saint Tropez suite à un grave accident provoqué par l’hélice d’un bateau au cours d’une baignade. Réalisation de 8 peintures murales dans la villa d’Eileen Gray (E1027) à Roquebrune Cap Martin. Publication de “Des canons, des munitions ? Merci ! Des logis s.v.p.” et de “l’Ilôt insalubre nº6”.

biographie

1928

1945 Fondation de l’ATBAT (ateliers des bâtisseurs) - Mise au point des premières études sur le Modulor avec Hanning. Publication des “Trois Etablissements Humains”.

1947 Expert auprès de la Commission U.H. Headquarters pour la construction du Palais des Nations Unies. Publication de “Propos d’urbanisme” - “Manière de penser l’urbanisme” et “U.N. Headquarters” - Construction de l’usine Claude et Duval (Saint Dié) et pose de la première pierre de l’Unité d’Habitation (Marseille).

13


biographie

1948-1949

1955

Début de la collaboration avec Pierre Baudouin pour la réalisation de tapisseries. Construction de la Villa Curutchet (La Plata).

Inauguration de la Haute Cour de justice par Nehru - Publication du “Poème de l’Angle Droit”, du “Modulor 2”, et de “l’Architecture du bonheur - L’urbanisme est une clef”

1950 Premières esquisses pour la Chapelle de Ronchamp Désignation comme Conseiller du Gouvernement du Punjab pour la réalisation de sa nouvelle capitale, avec P. Jeanneret, M. Fry et J. Drew. Publication du “Modulor 1”, de “Poésie sur Alger” et de “l’Unité d’Habitation de Marseille” - Construction du Cabanon à Cap Martin.

1951 Construction de la Chapelle Notre Dame du Haut (Ronchamp), des villas Shodan et Sarabhaï (Ahmedabad), du Musée (Ahmedabad), du Palais des Filateurs (Ahmedabad) et début des études pour les projets de Chandigarh : Assemblée, Haute Cour, Palais du Gouverneur, Secrétariat, Musée.

1952 Construction des maisons Jaoul (Neuilly sur Seine) et de l’Unité d’Habitation (Rezé les Nantes).

1953 Expositions sur l’œuvre plastique au Musée d’Art Moderne à Paris. Construction du Couvent Sainte Marie de la Tourette (Eveux), de la Maison du Brésil, et de la Cité Universitaire (Paris) avec Lucio Costa.

1957 Mort d’Yvonne Le Corbusier (le 5 octobre). Construction de l’ Unité d’habitation (Berlin), de la Maison du Brésil de la Cité Universitaire (Paris) avec Lucio Costa, de l’Unité d’habitation (Briey en Forêt) et du Musée d’art occidental (Tokyo).

1958

l’Assemblée de Chandigarh et construction de l’ Unité d’Habitation (Firminy).

1963 Médaille d’or de la Cité de Florence - Grand officier de la Légion d’Honneur. Construction du Centre Le Corbusier (Zurich).

1965 Le 27 août 1965 : mort de Le Corbusier à Cap Martin au cours d’une baignade dans la Méditerranée. Le 1er septembre, obsèques officielles dans la Cour Carrée du Louvre - Inhumation au cimetière de Cap Martin.

Création du Poème Electronique en collaboration avec Edgar Varèse - Construction du Secrétariat de Chandigarh et du Pavillon Philips (Bruxelles).

1959 Docteur Honoris Causa de l’Université de Cambridge

1960 Mort de Marie Charlotte Amélie Jeanneret-Perret, mère de Le Corbusier, le 15 février, dans sa 100ème année. Publication de “l’Atelier de la Recherche Patiente”

1961-1962 Construction, en collaboration avec J-L. Sert, du Carpenter Visual Arts Center (Cambridge). Exposition rétrospective au Musée d’Art Moderne à Paris. - Inauguration du bâtiment de Ci-contre : Couvent SainteMarie de la Tourette (030), Eveux-sur-l’Arbresle Photo : Olivier MartinGambier © Fondation Le Corbusier, Paris

14



oeuvres exposées

Peintures

Sculptures

27,1cm/24,2

Carton pour tapisserie (Marie Cuttoli), 1936, huile sur carton, 1,14m/1,46m

Petit homme, 1944, bois naturel, H0,40/L0,10/ L0,10m

Étude pour composition avec la lune, crayon de couleur sur papier ligné, 1928, 35/22cm

Ozon, 1943, huile sur contreplaqué, 0,30m/0,17m La main et la boîte d’allumettes, 1932, huile (Salubra) sur papier collé sur carton, 0,74m/0,59m

Ozon, Opus I, 1947, bois polychrome, Aulne, H0,74/0,47/0,38

Nature morte au hachoir, 1928, huile sur toile, 1,00m/0,81m

Sans titre, 1948, bois polychrome, H0,42/0,48/0,48m

Nature morte à la racine et au cordage jaune, 1930, huile sur toile, 0,89m/1,30m

Nature morte, 1957, bois polychrome, H0,97/0,72/0,40m

La cheminée, 1918, huile sur toile, 0,60m/0,73m

Ozon II, 1962, bois polychrome, 0,80m/ L0,80/L0,35

Le bol rouge, 1919, huile sur toile, 0,81m/0,65m Nature morte au violon rouge, 1920, huile sur toile, 1,00/0,81m Nature morte au siphon, 1921, huile sur toile, 0,73m/0,60m La bouteille de vin orange, 1922, huile sur toile, 0,60m/0,73m Nature morte du Pavillon de l’Esprit Nouveau, 1924, huile sur toile, 0,81m/1,00

Ozon III, 1962, bois naturel, acajou et peinture blanche, H0,83/0,80m Icône, 1963, bois naturel, acajou, H0,53m/ L0,35/0,20m La cathédrale, 1964, bois naturel, iroko & acajou H0,65m/0,48/0,25m Tapisseries

La table mise, 1927, mine d’argent sur papier collé sur carton, 26,8cm/21,3cm Paysage alpin, crayon graphite sur papier collé sur carton, 1918, 29,5cm/40,2cm Étude pour « Verres et bouteilles (avec vermillon) », crayon graphite, aquarelle, gouache sur papier collé sur carton, 1928, 61/49cm Étude pour sculpture Femme, 1951, encre noire, crayon de couleur sur papier vélin, 27/21cm Étude pour la sculpture « Totem », 1942, crayon graphite, encre noire, crayon de couleur sur papier vergé, 42/27cm Étude pour « Violon, verre et bouteilles », 1926, crayon graphite et aquarelle sur papier collé sur carton, 27/21cm Étude sur le thème des taureaux, ca. 1956, crayon graphite, crayon bille, aquarelle sur papier pelure, 26,8/20,7cm

Bonjour Calder, 1958, tapisserie en laine, 2,20/2,98m

Nature morte avec deux livres et bouteille, 1918, crayon graphite, gouache sur papier vergé, 47,5/62,8cm

Trois femmes sur fond blanc, 1950, tapisserie en laine, 2,20/3,00m

Taureau, ca. 1956, crayon graphite, encre de couleur sur papier, 21/27cm

Taureau IX, 1954, huile sur toile, 1,95/0,97m

Études pour tapisseries (images)

Nature morte avec lampe, cruche et plusieurs objets, 1918, crayon graphite, gouache sur papier vergé, 48/62, 7cm

Taureau X, 1955, huile sur toile, 1,95/0,97m

Chandigarh, tapisserie de la Haute cour, 1952, gouache de couleurs sur papier tirage, 0,18/0,28cm

Bouteille et livre rose, 1926, huile sur toile, 1,00/0,81m La pinasse, 1932, huile sur toile, 0,89m/1,30 Le grand Ubu, 1949, huile sur toile, 1,62/1,30m

Taureau XI, 1956, huile sur toile, 1,30/1,62m Taureau XIII, 1956, huile sur toile, 1,30/1,62m Guitare verticale (1ère version), 1920, 1,00/0,81m Nature morte aux nombreux objets, 1923, huile sur toile, 1,14/1,46m Nature pâle à la lanterne, 1922, huile sur toile, 0,81m/1,00m Taureau, 1963, huile sur toile, 1,62/1,30m Le déjeuner près du phare, 1928, huile sur toile, 1,00/0,81cm 16

Ozon, 1947, bois polychrome, H0,49/0,30m

Chandigarh, tapisserie de la Haute cour, 1952, gouache de couleurs sur papier tirage, 0,16/0,13m Chandigarh, tapisserie de la Haute cour, 1952, gouache de couleurs sur papier tirage, 0,51/0,58m Chandigarh, tapisserie de la Haute cour, 1952, gouache de couleurs sur papier tirage, 0,135/0,295m

Nature morte avec bouteilles, verres et livres, 1921, crayon graphite, aquarelle sur papier lithographique, 63,5/52,5cm L’atelier de la rue Jacob, ca. 1934, crayon graphite et pastel sur papier, 21,1cm/31,1cm Nature morte avec tasse et théière, ca. 1918, crayon graphite sur papier, 25,5/51,8cm Deux femmes en buste, enlacées, ca 1932, crayon graphite, pastel sur papier cartonné, 24,5/32cm

Dessins

Trois nus de music-hall, à une table de maquillage, ca. 19271932, crayon graphite et pastel sur papier, 21/31cm

Femmes en buste, mains croisées, 1939, aquarelle sur carton,

Deux femmes enlacées, l’une renversée, ca. 1928-1933, crayon


Femme couchée avec bracelet bleu, ca. 1930-1932, crayon graphite, encre noire, aquarelle sur papier, 20,9cm/30,9cm Deux femmes couchées enlacées, ca. 1932-1938, encre violette, pastel, eau sur papier, 21/31cm Deux femmes debout, enlacées, ca. 1928-1934, crayon graphite, pastel sur papier, 31,2cm/21cm Deux femmes assises enlacées, 1932-1936, crayon graphite, pastel sur papier, 31,2cm/21cm

20,8/30,7cm Nu féminin attablé au bouquet de tulipes, 1917, crayon graphite, gouache sur papier, 35,5cm/51cm Groupe de femmes et barque, au bord de la mer, 1932, crayon graphite, encre, aquarelle, encre de couleur sur papier, 74/52cm Femme aux mains croisées, ca. 1939, crayon graphite, encre, aquarelle, papier collé sur papier, 27/21cm

Femme cousant, ca 1903-1904, crayon graphite, crayon noir, gouache sur papier vergé, 15/17,3cm Vue générale de Constantinople, 1911, crayon graphite sur papier, 12,5/37,5cm Murattis, maison avec enceinte, 1911, crayon graphite, estompe sur papier, 12,7/20cm Étude stylisée de forêt, 1905, crayon graphite, aquarelle sur papier, 18,3/16,3cm

Groupe de quatre nus féminins, ca. 1928-1932, crayon graphite sur papier collé sur carton, 21,4/26,8cm

L’île de la Cité à Paris, ca 1917, crayon noir, aquarelle sur papier vergé, 31,5cm/47,8cm

Femme en buste, avec collier bleu et cigarette, 1927-1932, crayon graphite, pastel sur papier pelure, 27/21cm

Portrait d’Yvonne Le Corbusier, ca. 1921-1922, crayon graphite sur papier, 31,8/25cm

Paysage « effet de pluie », 1904, crayon graphite, crayon noir, aquarelle, 12,3/19,4cm

Femme se tenant les seins, ca. 1930-1934, crayon graphite, pastel sur papier, 31/21cm

Paysage avec lac, 1905, crayon graphite, aquarelle, encre noire sur papier, 12,2/17,3cm

Florence, Santa Maria Novella, sarcophages dans le mur d’entrée, crayon graphite, encre, aquarelle, gouache sur papier, 22/19cm

Nu à la cruche, ca. 1932, crayon graphite sur papier, 312cm/21cm

Façade du Baptisère de Sienne et détails, 1907, crayon graphite, aquarelle, encre, gouache blanche sur papier, 21/20,6cm

Femme et bougie, 1947, crayon, pastel gras incisé, crayon noir sur papier vélin, 28/21,6cm Étude pour « mains croisées sur la tête », 1939, crayon graphite, encre sur papier vélin, 27/21cm Étude sur le thème de « la pyrénéenne », 1940, encre noire, aquarelle sur papier vélin, 27/21cm Étude sur le thème de « la pyrénéenne » et nu féminin passant la porte, 1940, crayon graphite, encre de Chine, encre de couleur sur papier vélin, 21cm/27cm Étude sur le thème de « la pyrénéenne » avec nu féminin passant la porte, 1940, encre noire et crayon graphite sur papier vélin, 21,2cm/27cm Deux nus féminins, 1933, crayon graphite, encre, encre de couleur, aquarelle, gouache sur papier, 52,5cm/74cm Nu féminin lisant, 1932, crayon graphite, encre de couleur, aquarelle sur papier, 74/53cm Étude sur le thème « Léa », 1932, crayon graphite, encre de couleur, aquarelle sur papier, 49,5/38cm Trois figures de pêcheuses et chien, 1934, crayon graphite, encre, encre de couleur sur papier, collé sur carton, 21/31cm Deux musiciennes, ca. 1936, encre, aquarelle, pastel, sur papier pelure,

Vue d’Istanbul, ca. 1911, crayon graphite sur papier vergé, 26,5/18cm Sienne, l’abside San Domenico, 1907, crayon graphite, aquarelle sur papier, 14,8/10,3cm Vue du Bosphore, ca 1911, lavis d’aquarelle sur papier vergé, 40,5/31,3cm Les coupoles de Toscane, 1907, crayon graphite, aquarelle sur papier, 13,7/17,7cm Paysage de montagnes, ca. 19041905, crayon graphite, aquarelle sur papier, 7/17cm Florence, Santa Maria Novella, Fenêtre de la chapelle des Espagnols,1907, crayon graphite, aquarelle sur papier, 23,7/23,5cm Sous-bois, ca1904-1906, crayon graphite, aquarelle, sur papier collé sur papier, 25/9,4cm Florence, Orsanmichele, niche de Saint Marc, de Donatello, 1907, crayon graphite, encre brune, aquarelle sur papier, 31,3cm/15,7cm Palais de la Seigneurie à Florence, 1907, crayon graphite, encre noire sur papier, 36/25cm

oeuvres exposées

graphite, pastel sur papier, 21/31cm

Florence, Palais Vieux, détail de la tour d’Arnolfo di Cambio, 1907, crayon graphite sur papier bistre, 19/25cm Dôme de Pise, statue du roi David, 1907, crayon graphite, aquarelle sur papier, 24,8/13,6cm La cour du Bargello, à Florence, 1907, crayon graphite, encre, aquarelle sur papier, collé sur papier noir, 21,3/22cm Boutique et maisons à Schipka, 1911, crayon noir, estompe sur papier, 12,6/20cm Vue perspective de Sainte-Sophie à Constantinople, ca 1911, crayon graphite sur papier, 12/16,5cm Maquettes d’architecture Chandigarh, panneau du Palais de l’Assemblée, maquette en bois, 2,06/0,87/0,18m Chandigarh, panneau du Secrétariat, maquette en bois avec caisse, 2,06/0,87/0,175m Chandigarh, panneau de la Haute cour, 2,06/0,87/0,145m Poissy, Villa Savoye, maquette en bois, 81/75/32cm Chili, Villa Errazuriz, maquette bois, 84/54,5cm Marseille, Bouteiller, maquette en bois, 1,00/45/30cm

Paysage avec sapins, 1905, crayon graphite, crayon gras, gouache sur papier vergé, 8,5/13cm 17


oeuvres exposées

Objets Lunettes, 13/5/3cm, monture en corne noire Pipe en bruyère Pipe en bois

Projet de couverture pour Ronchamp, 1956, crayon graphite et aquarelle sur papier, 20,5/19,5cm

Le Parthénon à Athènes, 1911, crayon graphite, aquarelle & gouache sur papier collé sur papier vergé, 46,5/46,5/2cm

Page de couverture pour l’ouvrage Des canons, des munitions ?, 193738, crayon graphite et crayon de couleur sur papier, 22,5/31cm

Sienne, la place du Palio, 1907, crayon et aquarelle sur papier collé sur carton, 46,5/46,5/2cm

Pipe en porcelaine Couvertures d’ouvrages Le Corbusier, Le poème de l’angle droit, éd. Verve, Paris, 1955, 42,5/33/3,5cm Le Corbusier, Revue L’Esprit Nouveau n°17, 1922, 25/15/1cm Le Corbusier, L’atelier de la recherche patiente, éd. Vincent Fréal, Paris, 1960, 28,5/22/2,5cm Le Corbusier, La peinture moderne, éd. Crès, Paris, 1925, 25/16,5cm

Page de couverture pour Vers une architecture, 1923, crayon graphite, encre et collage sur papier, 25/16cm

Couvent de style baroque, Gabrovo, 1911, aquarelle sur papier collé sur carton, 46,5/46,5/2cm

Page de couverture pour Vers une architecture, 1923, encre sur papier, 25/16cm

Eyoub, cimetière, 1911, crayon graphite et aquarelle sur papier collé sur montage carton, 46,5/46,5/2cm

Page de couverture pour Une petite maison, 1954, crayon graphite, encre et collage sur papier, 17/13cm

Vue de Francfort – Main au premier plan, 1911, crayon et aquarelle sur papier collé sur carton, 46,5/46,5/2cm

Page de couverture pour Une petite maison, 1954, crayon graphite, encre & collage sur papier, 16,5/12cm

Vue de Fiesole, 1907, crayon et aquarelle sur papier avec montage carton, 46,5/46,5/2cm

L’Architecture aujourd’hui (France), avril 1946, numéro spécial « Art », « L’espace indicible » - Le Corbusier, 31,5/24

Fac-similé des dessins du langage des pierres

Maquettes de couvertures d’ouvrages

Acropole d’Athènes (colonnade), 1911, aquarelle sur papier collé sur carton, 46,5/46,5/2cm

Projet de couverture pour Ronchamp, 1956, crayon graphite, encre noire et aquarelle sur papier, 20/19,5cm

Acropole d’Athènes, le Parthénon, 1911, crayon graphite, aquarelle & gouache sur papier collé sur papier vergé, 46,5/46,5/2cm

Postdam, le Sans-Souci, 1910, crayon graphite, aquarelle et gouache sur papier collé sur papier vergé, 46,5/46,5/2cm Vue d’Istanbul avec barques à voiles, 1911, crayon graphite, encre et aquarelle sur papier collé sur montage carton, 46,5/46,5/2cm Le forum à Pompéi, 1911, crayon graphite, aquarelle sur papier collé sur papier vergé, 46,5/46,5/2cm


Depuis 1968, la Fondation, conformément à ses statuts et à ses missions consacre l’ensemble de ses moyens à la conservation, à la connaissance et à la diffusion de l’œuvre de Le Corbusier, au travers notamment des actions suivantes : Ouverture au public La maison La Roche - square du docteur Blanche à Paris 16e – et l’appartement de Le Corbusier – 24 rue Nungesser et Coli - sont ouverts toute l’année aux visiteurs. La Maison Jeanneret, mitoyenne de la maison La Roche, accueille quotidiennement les étudiants et les chercheurs. La Petite maison ou « villa Le Lac », située à Corseaux (Suisse) est également ouverte à la visite. Conservation de l’œuvre architecturale L’œuvre architecturale de Le Corbusier couvre quatre continents et onze pays. La Fondation a le devoir de veiller au respect du droit moral sur cette œuvre ; elle doit contribuer à sa conservation. Cette mission nécessite régulièrement l’envoi d’experts chargés de conseiller les propriétaires, affectataires ou habitants de bâtiments réalisés par Le Corbusier. De la même façon, tous les projets de restauration et d’aménagement, voire de construction de répliques d’œuvres architecturales de Le Corbusier sont soumis à un comité d’experts. Son rôle est à la fois de contribuer par ses observations à la prise en compte du respect de l’œuvre originelle de Le Corbusier et de formuler des avis permettant au conseil d’administration de la Fondation de prendre les décisions d’autorisation ou de faire part de ses réserves sur les demandes qui lui sont adressées. La Fondation assure la conservation des bâtiments qui lui ont été légués ; elle réalise les travaux de réhabilitation indispensables à la conservation et au respect de l’authenticité des bâtiments. Depuis l’année 2008, d’importants chantiers ont permis la restauration des intérieurs de la maison La Roche - avec notamment la reconstitution de la polychromie d’origine - puis des façades et jardins des maisons La Roche et Jeanneret. La restauration de

l’appartement de Le Corbusier à Boulogne, clos et couverts et intérieurs est actuellement en cours. Sa réouverture est prévue à l’été 2018. Toutes ces actions en faveur de la préservation de l’œuvre architecturale ont été couronnées en 2016 par l’inscription d’une série de 17 bâtiments ou sites de Le Corbusier sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Sous l’intitulé « L’œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au mouvement moderne », cette série associe sept pays sur trois continents et présente toute la diversité du travail de Le Corbusier. Les trois propriétés de la Fondation figurent dans le bien inscrit au patrimoine mondial. Expositions La Fondation organise des expositions dans la maison La Roche. Elles contribuent à la connaissance de l’homme et de son œuvre. Les œuvres exposées illustrent aussi bien le travail de plasticien que celui d’architecte ou de théoricien. Des expositions de photographies réalisées par René Burri, Lucien Hervé et Willy Rizzo ou des films d’Ernest Weissmann, ont permis de présenter toutes les facettes de l’Homme, saisi aussi bien dans l’intimité de son appartement ou dans l’atmosphère de l’atelier. Des documents provenant des archives de la Fondation permettent d’évoquer la genèse de sa création. Prêts d’œuvres pour des expositions Une grande part de l’activité de la Fondation consiste à répondre aux demandes des organisateurs d’expositions consacrées à Le Corbusier ou aux principaux courants artistiques de son temps par le prêt d’œuvres, d’objets et de documents figurant dans ses collections. Aide à la Recherche La Fondation consacre d’importants moyens destinés à encourager et faciliter le travail des chercheurs intéressés par l’œuvre de Le Corbusier : ouverture quotidienne de son centre de documentation aux amateurs et aux spécialistes ; « Prix de la recherche patiente » (d’un montant de 10 000 €) remis chaque année à de jeunes chercheurs pour récompenser leur travail sur Le Corbusier ; organisation de rencontres et de séminaires ; publications scientifiques, etc. La Fondation répond également

quotidiennement aux demandes d’étudiants et de chercheurs qui ont besoin d’informations ou qui souhaitent obtenir des reproductions de documents pour leurs travaux. Ceux-ci trouvent à leur disposition l’ensemble des ouvrages édités par Le Corbusier, les travaux qui lui ont été consacrés dans le monde et la bibliothèque personnelle de Le Corbusier. Plus de 400 000 documents numérisés concernant le travail de l’atelier d’architecte, la correspondance professionnelle et privée, la rédaction d’ouvrages et d’articles, etc... peuvent être consultés en salle de documentation. Les 35 000 plans de l’atelier de la rue de Sèvres, représentant plus de 300 projets réalisés ou non, sont également consultables sous forme numérique. Acquisitions La Fondation concentre sa politique d’acquisition sur la recherche de documents – archives, manuscrits, correspondances, dessins, etc...– qui permettent une meilleure compréhension de la vie et de l’œuvre de Le Corbusier en privilégiant notamment tous les documents qui retracent la genèse de son œuvre architecturale, théorique et éditoriale.

la Fondation Le Corbusier : missions, actions, programmes

La Fondation Le Corbusier, née de la volonté de Le Corbusier d’assurer la transmission de son œuvre artistique et intellectuelle, célèbrera au mois de juillet 2018, le 50e anniversaire de sa création.

Édition La Fondation veille à ce que les livres publiés du vivant de Le Corbusier – notamment les ouvrages de la collection « L’Esprit Nouveau » (Vers une architecture, Urbanisme, L’Art décoratif aujourd’hui, Précisions, Une Maison Un Palais, etc...) ou des titres indispensables à la connaissance de son œuvre tels que l’Œuvre complète en huit volumes publiée par Willi Boesiger et Hans Girsberger, La Petite Maison, Le Poème de l’Angle droit, etc... - soient disponibles en français et elle encourage de nombreuses éditions ou rééditions en langues étrangères. Elle a également mis en œuvre plusieurs grands chantiers consacrés à la publication de textes inédits (Correspondance familiale, en trois volumes), et la réalisation du Catalogue raisonné de l’œuvre dessiné de Le Corbusier.

photo page de gauche : Maison La Roche, Paris © Fondation Le Corbusier, Paris

19


© RCR / musée Soulages. Photo Patrice Thébault, CRT Occitanie.


Les grandes dates 24 décembre 1919 Naissance de Pierre Soulages, à Rodez. 13 septembre 2005 Signature de la donation dans la maison de l’artiste à Sète. 13 décembre 2005 Acceptation officielle de la donation par le Conseil de communauté de Rodez agglomération. 20 décembre 2005 Attribution au musée Soulages de l’appellation « musée de France » par le Haut Conseil des Musées. 20 octobre 2010 Pose de la première pierre. juin 2011 - printemps 2014 Chantier - Actions et activités de sensibilisation à l’art contemporain en général et à l’œuvre de Pierre Soulages en particulier, à destination du grand public, Musée Soulages, l’année d’avant. 30 mai 2014 Inauguration du musée en

présence du Président de la République.

Les donations et dépôts Donations de Pierre et Colette Soulages. 500 pièces au total dont 250 œuvres. Le fonds du musée constitue le plus important ensemble de Pierre Soulages au monde, représentatif des trente premières années de création. Septembre 2005 – première donation L’une des plus importantes accordées en France par un artiste vivant : - 100 peintures sur papier (gouaches, brous de noix, encre de chine) - la totalité de l’œuvre gravé (plus de 100 pièces) - 21 peintures sur toile - 3 bronzes - 2 peintures incluses dans le verre - la totalité des travaux préparatoires des vitraux de Conques - les plaques de cuivre matrices des eaux-fortes - un fonds documentaire : photos,

archives, ouvrages et films Décembre 2012 – seconde donation - 14 peintures sur toile (tableaux de 1946 à 1948) - des œuvres importantes de 1964 et 1967 - 1 Outrenoir de 1986, un polyptique de 324 x 362 cm Mai 2014 - Les dépôts Pierre et Colette Soulages vont susciter pour le musée de Rodez le dépôt de plusieurs œuvres d’envergure.

Les chiffres clés Superficie du musée : 6 000 m2 - Espaces muséographiques pour les collections : 1 700 m2 - Salle d’expositions temporaires : 505 m2 Jardin : 3 hectares Financement des travaux : 21 460 000 € HT dont Rodez agglomération (9,5 M€), Etat (4M€), Région Midi-Pyrénées (4M€) et conseil départemental de l’Aveyron (2M€).

le musée Soulages et ses partenaires

Réalisation de Rodez agglomération, le musée Soulages a bénéficié du soutien de l’Etat, ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Occitanie, du conseil départemental de l’Aveyron et de la Ville de Rodez.

LES PARTENAIRES PRIVÉS DU MUSEE SOULAGES RODEZ AGGLOMÉRATION remercie chaleureusement les mécènes et partenaires privés qui participent au rayonnement du musée Soulages. En 2017 : - Groupe LA DÉPÊCHE - EASTERN AIRWAYS - FONDATION BNP PARIBAS - CATHERINE ANDRÉ - lunettes claire méravilles

Les partenaires de l’exposition - ARTE FRANCE - CRÉDIT AGRICOLE NORD MIDI-PYRÉNÉES - LA MAISON DE LA PEINTURE

CERCLE ENTREPRISES MUSÉE SOULAGES En 2017, le musée lance un cercle d’entreprises dont la vocation est de réunir des entreprises autour d’un projet fédérateur de soutien aux expositions temporaires d’envergure internationale. Ont déjà rejoint le CERCLE ENTREPRISES MUSÉE SOULAGES : - C12 AUTOMOBILE - CRÉDIT AGRICOLE NORD MIDI-PYRÉNÉES - GRDF - GROUPE INFORSUD - GROUPE FABRE - MAUREL AVEYRON - ORANGE - ROBERT BOSCH France 21


informations pratiques

Les tarifs PASS 3 MUSEES Normal 11 € / Réduit 7 € Billet unique (valable 28 jours), donnant accès aux trois musées : Soulages, Fenaille et Denys- Puech et aux expositions temporaires Gratuit pour les moins de 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, allocataires du RSA, titulaires du minimum vieillesse, accompagnateur groupe, titulaires d’une carte de presse, de la carte Ambassadeur de l’Aveyron, de la carte Icom, Icomos, personnel des musées de France, artistes membres de la Maison des artistes, donateurs Abonnement annuel 20 € (accès illimité aux 3 musées)

Les horaires d’ouverture avril, mai, juin et septembre mardi au dimanche de 11h à 19h juillet et août lundi de 14h à 19h mardi au dimanche de 10h à 19h octobre à mars mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h samedi et dimanche de 11h à 18h

Billeterie et réservations en ligne : musee-soulages.rodezagglo.fr

Réservation en ligne exposition temporaire : + 1 €

Catalogue Le Corbusier. L’atelier de la recherche patiente, un métier Catalogue 112 pages Editions musée Soulages ISBN 782954 225050

Accès : Dans le département de l’Aveyron en Occitanie, Rodez est situé au cœur du triangle Clermont-Ferrand, Toulouse et Montpellier. Voiture : A75 puis RN88. Train : Paris-Rodez ou Paris-Toulouse

22

Avion : Aéroport de Rodez-Aveyron, à 20 minutes du musée Soulages. Liaison aérienne Paris-Rodez assurée par la compagnie Eastern Airways. Jusqu’à trois départs quotidiens en semaine de Paris Orly Sud vers Rodez ainsi qu’un départ le samedi et deux le dimanche. Horaires de vols permettant de voyager aller-retour dans la journée. www.easternairways.fr


Contacts presse :

RODEZ AGGLOMÉRATION Valérie Campo directrice de la communication Nadia Galibert responsable des relations presse + 33 (0)5 65 73 83 26 nadia.galibert@agglo-grandrodez.fr communication@agglo-grandrodez.fr

Textes ou visuels presse à télécharger http://musee-soulages.rodezagglo.fr/presse mot de passe : colette


Une exposition rĂŠalisĂŠe en partenariat avec la Fondation Le Corbusier

DEPUIS 1970


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.