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DOSSIER DE PRESSE


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LA CULTURE PARTOUT ET POUR TOUS AVEC LE FESTIVAL CULTURISSIMO SAINT-AMAND LES EAUX

initié par Michel-Édouard Leclerc et les adhérents du SAINT-ÉTIENNE DU ROUVRAY

BAYEUX GRANVILLE MORLAIX

CAEN / IFS

théâtres, salles de spectacle ou de cinéma. PARIS

Dans le prolongement de leur mobilisation pour l’accès à la

MARGON

LA FERTÉ MACÉ VENDÔME

NANTES

France autant de rendez-vous culturels gratuits dans des

LISIEUX LOUVIERS

RENNES

Mouvement E. Leclerc, propose dans près de 50 villes de

VERNON

LANDERNEAU PONTIVY

ANCENIS

culture tout au long de l’année, les Espaces Culturels E.Leclerc

ORLÉANS

SENS

offrent un programme de qualité (lectures, rencontres, CERNAY

AUXERRE REZÉ ATOUT SUD

concerts privés) servi par une « troupe » de comédiens

« Je défends depuis de longues années l’idée d’une culture accessible à tous qui est à l’origine de la création de nos Espaces Culturels E.Leclerc. Ce festival est l’aboutissement de cette démarche en permettant à nos enseignes de se muer en acteur culturel de leur territoire, de donner au grand public l’occasion d’assister à des rendez-vous inédits et de qualité, et d’aller à la rencontre des artistes. Et je suis tout aussi heureux de constater le plaisir que prennent les artistes de notre programmation à rencontrer le public de nos villes. » souligne Michel-Édouard Leclerc, président des Centres E.Leclerc.

prestigieux (Dominique Blanc, Michel Vuillermoz et Didier

BLOIS

Sandre de la Comédie Française ; Jacques Weber, Nicole

OLONNE-SUR-MER

Garcia, Clotilde Courau, Stéphane Freiss, Judith Henry,

NIORT

Hippolyte Girardot…), d’artistes de la nouvelle scène

MONTCEAU-LES-MINES

LA ROCHEFOUCAULD SAINTES

Édition après édition, le festival Culturissimo ne cesse de se développer. De 26 événements l’an dernier, il se déploie cette année sur près de 50 dates sur l’ensemble du territoire métropolitain et même à La Réunion pour la seconde année. Les rendez-vous sont entièrement gratuits et financés à 100 % par les Espaces Culturels E.Leclerc. À travers cette offre culturelle de premier plan, l’enseigne E. Leclerc démontre une nouvelle fois un engagement citoyen, fort et concret pour l’accès à la culture.

Pour sa 5e édition, du 16 mai au 27 juin, le festival Culturissimo,

CHERBOURG

LIMOGES

musicale française comme Tim Dup ou Chaton, et reconnus comme Barbara Carlotti…

PARAY-LE-MONIAL MONTLUCON

Au cœur de cette programmation, les lectures à voix haute

PÉRIGUEUX

mettent en valeur les romans les plus en vue de ces derniers mois : L’art de perdre d’Alice Zeniter, lauréat du Prix

LA RÉUNION

Landerneau des lecteurs 2017, les derniers romans des prix

PITON SAINT-LEU

Nobel français J.M.G. Le Clézio et Patrick Modiano, les AUBENAS

GAP

Renaudot (La disparition de Josef Mengele de Olivier Guez),

SAINT-JEAN DE LUZ VALRÉAS PAU

VENCE

CLERMONT-L’HÉRAULT GRASSE CARCASSONNE

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Chacun de ces 50 rendez-vous est préparé avec le concours d’un Espace Culturel E.Leclerc et marque l’engagement de nombreux adhérents du Mouvement E. Leclerc pour la lecture et la culture, dans le sillage de Michel-Édouard Leclerc. Par ce festival mettant la culture en scène, les Espaces Culturels E.Leclerc prolongent ensemble leurs actions en région et développent encore le goût de la musique, des livres et de la lecture.

lauréats des prix Goncourt (L’ordre du jour d’Éric Vuillard), Femina (La serpe de Philippe Jaenada) et du Prix du livre Inter étranger (4321 de Paul Auster), les best-sellers La tresse de Laetitia Colombani, Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson, L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante, Les loyautés de Delphine de Vigan.

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SOIRÉE DE LANCEMENT À PARIS LA GAÎTÉ-LYRIQUE LE JEUDI 3 MAI 2018 Dominique Blanc, de la Comédie-Française, lit L’Art de perdre d’Alice Zeniter (Flammarion) Prix Landerneau des lecteurs 2017 Concert de TIM DUP

AU PROGRAMME

Après Nicole Garcia, Clotilde Courau et Fishbach en 2017, Dominique Blanc et TIM DUP lanceront le 5e festival Culturissimo à la Gaîté-Lyrique en proposant un aperçu des rendez-vous qui seront proposés dans toute la France à partir du 16 mai.

DOMINIQUE BLANC

Dominique Blanc, la comédienne aux quatre César et trois Molière, désormais pensionnaire de la Comédie Française donnera une lecture de L’Art de perdre d’Alice Zeniter (Flammarion), roman lauréat du Prix Landerneau des lecteurs, tandis qu’entre deux dates d’une tournée à succès, TIM DUP, la révélation chanson française de ce printemps, interprétera les titres de son album Mélancolie heureuse.

SOIRÉE SUR INVITATION À DEMANDER AU SERVICE DE PRESSE TIM DUP

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50 ÉVÉNEMENTS PROPOSÉS PAR LES ESPACES CULTURELS E.LECLERC DANS 50 VILLES DE FRANCE ENTRE LE 16 MAI ET LE 27 JUIN 2018

NIORT

LISIEUX

OLONNE-SUR-MER

LA FERTÉ MACÉ

16 MAI, 20H00

18 MAI, 20H30

24 MAI, 20H00

25 MAI, 20H00

LE MOULIN DU ROC (SCÈNE NATIONALE)

THÉÂTRE DE LISIEUX

THÉÂTRE DE LA LICORNE

Camille et Julie Berthollet (concert privé)

Nicole Garcia lit L’art de perdre d’Alice Zeniter

CASINO DE BAGNOLES DE L’ORNE

Nicole Garcia lit Souvenirs dormants de Patrick Modiano

R E Z É AT O U T S U D

SAINTES

C E R N AY

CAEN / IFS

28 MAI, 20H30

31 MAI, 20H00

4 JUIN, 19H30

5 JUIN, 20H00

L'AUDITORIUM

ABBAYE AUX DAMES

ESPACE GRÜN

BBC

Barbara Carlotti (concert privé)

Fanny Cottençon lit Les loyautés de Delphine de Vigan

Didier Sandre lit Souvenirs dormants de Patrick Modiano

Tim Dup (concert privé)

29 MAI, 20H00

VERNON

CARCASSONNE

AUDITORIUM

1er JUIN, 20H00

5 JUIN, 20H00

ABBAYE SAINT-GERMAIN

Hippolyte Girardot lit Ils vont tuer Robert Kennedy de Marc Dugain

MUSÉE DES IMPRESSIONNISMES

CHAPELLE DES JÉSUITES

Pierre Santini lit Et moi je vis toujours de Jean d’Ormesson

Olivier Saladin lit Et vous avez eu beau temps ? de Philippe Delerm

B AY E U X

CHERBOURG

5 JUIN, 20H00

8 JUIN, 20H00

AUDITORIUM

CITÉ DE LA MER

Barbara Carlotti (concert privé)

Clotilde Courau lit Il était un piano noir de Barbara accompagnée par Lionel Suarez

Marie-Christine Barrault lit La tresse de Laetitia Colombani

B AY E U X PERIGUEUX 17 MAI, 19H00 MÉDIATHÈQUE PIERRE FANLAC -

Fanny Cottençon lit Trois baisers de Katherine Pancol

PA U 18 MAI, 18H30 LE PARVIS, ESPACE CULTUREL

Jacques Bonnaffé lit L’ordre du jour d’Éric Vuillard

NANTES

VENDOME

22 MAI, 20H00

24 MAI, 20H00

CIE DU CAFÉ THÉÂTRE

LE MINOTAURE

Philippe Besson et Solal Forte lisent «Arrête avec tes mensonges»

Hippolyte Girardot lit Couleurs de l’incendie de Pierre Lemaître

VENCE 25 MAI, 20H00 THÉÂTRE DES CADRANS SOLAIRES

Nicole Garcia lit L’art de perdre d’Alice Zeniter

AUXERRE 7 JUIN, 20H00

Dominique Pinon lit Entrez dans la danse de Jean Teulé

PITON SAINT-LEU (LA RÉUNION)

SENS

VA L R E A S

30 MAI, 20H00

24 MAI, 20H00

23 MAI, 20H00

THÉÂTRE MUNICIPAL

THÉÂTRE DU ROND POINT

Stéphane Freiss lit La promesse de l’aube de Romain Gary

Marie-Christine Barrault lit Le rêve de ma mère d’Anny Duperey

GRANVILLE 25 MAI, 20H00 SALLE DE L'ARCHIPEL

Jacques Weber lit Gustave Flaubert

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N O G E N TLE-ROTROU

MUSÉE STELLA MATUTINA

1er JUIN, 19H30

Lolita Tergemina lit Todo Mundo de Pierre-Louis Rivière, puis Stéphane Freiss lit La promesse de l’aube de Romain Gary

MELROSE CABARET

Clotilde Courau lit Il était un piano noir de Barbara accompagnée par Lionel Suarez

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RENNES

8 JUIN, 20H00

S T- É T I E N N E D U - R O U V R AY

SALLE SIMONE VEIL

12 JUIN, 20H30

UBU

Michel Vuillermoz lit La serpe de Philippe Jaenada

LE RIVE GAUCHE

Hoshi et Chaton (concert privé)

LIMOGES

PA U

12 JUIN, 20H00

Bruno Putzulu lit Vers la beauté de David Foenkinos

AUBENAS

LE PARVIS ESPACE CULTUREL

12 JUIN, 20H00

13 JUIN, 20H00

Chaton (concert privé)

CHÂTEAU DE VOGÜÉ

MUSÉE DE L’ABBAYE SAINTE-CROIX

Brigitte Fossey lit Bitna de J.M.G. Le Clézio

Stéphane Freiss lit La promesse de l’aube de Romain Gary

BLOIS

14 JUIN, 20H00

15 JUIN, 20H00

20 JUIN, 20H30

ASTROLABE

CINÉMA LE SÉLECT

ESPACE CULTUREL PORTE CÔTÉ

26 JUIN, 20H00

Conversations avec Françoise Fabian

Dominique Pinon lit Entrez dans la danse de Jean Teulé

ORLÉANS

14 JUIN, 20H30 MAISON DE LA MAGIE

Clotilde Courau lit Croire au merveilleux de Christophe Ono-dit-Biot, rencontre avec l’auteur

Hyphen Hyphen (concert privé)

MONTCEAULES-MINES

OLONNESUR-MER

8 JUIN, 20H30

URRUGNE

BLOIS

S A I N T- A M A N D LES-EAUX 14 JUIN, 20H00 THÉÂTRE MUNICIPAL

15 JUIN, 20H30 ESPACE FRANÇOIS MITTERAND DE BLANZY

LE FAMILY

Joana Preiss lit Si je meurs de Rupert Brooke, mise en espace par Olivier Martinaud

THÉÂTRE LE SILLON

GRASSE 19 JUIN, 20H00

MONTLUÇON

THÉÂTRE

Thibault Cauvin (concert privé) Isabelle Carré lit Les rêveurs

Pierre Santini lit Et moi je vis toujours de Jean d’Ormesson

Irène Jacob lit 4321 de Paul Auster

22 JUIN, 20H30

LOUVIERS

THÉÂTRE GABRIELLE ROBINNE

25 JUIN, 20H00

Irène Jacob lit 4321 de Paul Auster

Marianne Denicourt lit L’enfant perdue d’Elena Ferrante

LE MOULIN

RENNES

LANDERNEAU 9 JUIN, 16H30

Carte blanche à Sophie Avon

C L E R M O N TL’ H É R A U LT

19 JUIN, 20H00

GAP 12 JUIN, 20H00

LA ROCHEFOUCAULD

L’USINE BADIN

13 JUIN, 19H30

Marianne Denicourt lit L’enfant perdue d’Elena Ferrante

CLOITRE DES CARMES

Bruno Putzulu lit Vers la beauté de David Foenkinos

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PA R AY L E M O N I A L 14 JUIN, 20H00 THÉÂTRE SAUVAGEOT

Daniel Mesguich lit La disparition de Josef Mengele de Olivier Guez

PONTIVY

L'ÉTAGE (LE LIBERTÉ)

15 JUIN, 20H00

Theo Lawrence & The Hearts et Barbara Carlotti (concert privé)

THÉÂTRE DES HALLES

Judith Henry lit Je ne serais pas arrivée là si… d’Annick Cojean, rencontre avec l’auteur

MORLAIX 22 JUIN, 20H00

ANCENIS

THÉÂTRE DU PAYS DE MORLAIX

27 JUIN, 20H00

Daniel Mesguich lit Kong de Michel Le Bris, rencontre avec l’auteur

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DOMAINE DES LYS

Hoshi (concert privé)


MARIE-CHRISTINE BARRAULT

LES COMÉDIENS

De ses débuts dans Ma nuit chez Maud d’Éric Rohmer aux films tournés avec Woody Allen, Christophe Honoré ou Manoel de Oliveira, en passant par sa nomination pour l’Oscar de la meilleure actrice en 1976 pour son rôle dans Cousin, Cousine, MarieChristine Barrault a traversé avec brio cinquante ans de cinéma en France et à l’étranger. Sa riche carrière au théâtre l’a également amenée à jouer dans des pièces de Tennessee Williams, Marguerite Duras ou Françoise Chandernagor et sous la direction des metteurs en scène les plus en vue : Jacques Lassalle, Roger Vadim – dont elle fut l’épouse –, Jean-Luc Moreau…

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DOMINIQUE BLANC, DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE

Dominique Blanc est l’une des plus grandes actrices française. Après des premiers pas au théâtre dans Peer Gynt d'Ibsen en 1981, elle enchaîne ensuite les collaborations sur les planches et au cinéma. Sa riche carrière la conduit à remporter 4 César – pour ses rôles dans Milou en mai de Louis Malle, Indochine de Régis Wargnier, Ceux qui m’aiment prendront le train de Patrice Chéreau et Stand-by de Roch Stephanik. Accumulant également les récompenses au théâtre – pas moins de 3 Molière de la comédienne –, elle entre à la Comédie-Française en mars 2016 en tant que pensionnaire.


JACQUES BONNAFFÉ

FANNY COTTENÇON

CLOTILDE COURAU

MARIANNE DENICOURT

SOLAL FORTE

BRIGITTE FOSSEY

Depuis Prénom Carmen de Jean-Luc Godard lorsqu’il était à peine sorti du Conservatoire, Jacques Bonnaffé maintient le grand écart entre théâtre et cinéma. À l’écran, il a été dirigé par les plus grands : Philippe Garrel, Tonie Marshall, Jacques Rivette, Jacques Doillon… Amoureux de la scène, il multiplie les expériences au sein de la Compagnie faisan, sacrée par un Molière en 2009 pour L’Oral et Hardi. Performeur et jongleur de mots, il porte la littérature et la lecture avec gourmandise et originalité vers le public, notamment sur France Culture, dans son émission Jacques Bonnaffé lit la poésie.

Fanny Cottençon se révèle au grand public en 1982 lorsqu’elle obtient le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation de Sylvie dans L’Étoile du Nord de Pierre Granier-Deferre. Alternant les films dramatiques et les comédies, son impressionnante filmographie (plus de 80 longs-métrages !) l’a amenée à travailler avec Jean-Pierre Mocky, Philippe de Broca, Jean-Jacques Beineix, Édouard Molinaro, Alexandre Arcady, Martin Lamotte, Jean Becker… On la retrouve récemment aux côtés de Patrick Chesnais dans Moi et le Che de Patrice Gautier. Régulièrement sur scène – et habituée du festival Culturissimo – Fanny Cottençon a été la première à interpréter seule Les Monologues du vagin en 2000.

Dès son premier rôle au cinéma dans Le Petit Criminel de Jacques Doillon, à 21 ans seulement, Clotilde Courau se voit récompensée du Prix de la meilleure actrice au Festival international du film de Berlin. Suit plus d’une quarantaine de films –  Élisa, La Môme, Mon Idole, Embrassez qui vous voudrez, L’ombre des femmes… ­– qu’elle tourne avec les plus grands et qui la font entrer dans le cercle des très grandes actrices françaises. Sur les planches, après la tournée triomphale de la pièce musicale Irma la douce, elle incarne Piaf, l’être intime accompagnée de l’accordéoniste Lionel Suarez. En 2018, Clotilde Courau est à l’affiche de La Fête des mères de MarieCastille Mention-Schaar aux côtés de Nicole Garcia, Audrey Fleurot et Vincent Dedienne.

Marianne Denicourt, passionnée de cirque et de danse, fait ses premiers pas au cinéma dans L’Argent de Robert Bresson. En 1993, elle est L’Amoureuse dans le subtil marivaudage que tourne Jacques Doillon, puis devient rapidement une égérie du cinéma d’auteur. Elle incarne ainsi la sœur de l’amant d’Emmauelle Béart dans La Belle Noiseuse de Jacques Rivette ou encore celle de Patrick dans La Vie des morts d’Arnaud Desplechin. Véritable caméléon, elle incarne des personnages divers, alternant drames et comédies : Passage à l’acte de Francis Girod, Sade de Benoît Jacquot aux côtés de Daniel Auteuil ou récemment Médecin de campagne, de Thomas Lilti.

Comédien, Solal Forte travaille à la fois pour le théâtre, la télévision ou le cinéma. On l’a ainsi vu ces dernières années dans La Baie d’Alger, téléfilm de Merzak Allouache, Tu honoreras ta mère et ta mère de Brigitte Roüan avec Nicole Garcia et Éric Caravaca ou encore Malavita de Luc Besson.

Brigitte Fossey fait ses premiers pas au cinéma à cinq ans en incarnant la jeune Paulette dans Jeux interdits de René Clément, un rôle qui lui permettra d’obtenir le Prix d’interprétation féminine au Festival de Venise. Après des études de lettres, elle fait son retour sur grand écran en 1967 dans une adaptation du Grand Meaulnes par Jean-Gabriel Albicocco. Elle enchaîne ensuite les projets à la télévision, au théâtre et au cinéma où on la croise notamment dans le film culte de Bertrand Blier, Les Valseuses, et dans La Boum de Claude Pinoteau. Parallèlement à sa carrière en France, l’actrice multiplie les expériences de tournage à l’étranger où elle côtoie, entre autres, Paul Newman dans Quintet de Robert Altman.

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STÉPHANE FREISS

NICOLE GARCIA

HIPPOLYTE GIRARDOT

JUDITH HENRY

IRÈNE JACOB

DANIEL MESGUICH

Révélé en 1988 dans Chouans ! de Philippe de Broca, Stéphane Freiss reçoit le César du meilleur espoir masculin pour son rôle d’espiègle royal amoureux de Sophie Marceau. Ancien pensionnaire de la Comédie-Française, très présent sur les planches, il obtient un Molière en 1992 pour son interprétation dans C’était bien de James Saunders et n’a jamais cessé depuis de jouer pour le théâtre, le cinéma ou la télévision. Son talent protéiforme est en effet très demandé par des cinéastes et auteurs qui lui offrent des rôles hauts en couleur et en diversité, de 5x2 de François Ozon à Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon.

Révélée en 1974 par Bertrand Tavernier dans Que la fête commence, Nicole Garcia embrasse une grande carrière de comédienne qui la conduira à tourner entre autres dans Mon oncle d’Amérique d’Alain Resnais, Les Uns et les autres de Claude Lelouch, La Petite Lili de Claude Miller… En 1978, elle obtient le César du meilleur second rôle féminin pour son interprétation de l’épouse trompée dans Le Cavaleur de Philippe de Broca aux côtés de Jean Rochefort. Également réalisatrice, on lui doit Le Fils préféré, Place Vendôme, Un beau dimanche ou encore Mal de pierres avec Marion Cotillard. Elle est, en 2018, à l’affiche de La Fête des mères de Marie-Castille Mention-Schaar.

Figure attachante du 7e art, Hippolyte Girardot se fait remarquer au début des années 80 pour son rôle de maître-chanteur dans Le Bon Plaisir de Francis Girod, pour lequel il sera nommé pour le César du meilleur espoir. On le retrouve ensuite dans de nombreux films à succès : Manon des sources de Claude Berri, Paris je t’aime d’Olivier Assayas, Lady Chatterley de Pascale Ferran, Aimer, boire, chanter, le dernier film tourné par Alain Resnais ou encore Les Fantômes d’Ismaël d’Arnaud Desplechin. Comédien prolifique, il tourne aussi régu­lièrement pour la télévision. On l’a vu récemment dans les séries Marseille et Paris etc. de Zabou Breitman.

Après avoir fait ses premiers pas au théâtre dès l’âge de 17 ans, Judith Henry se dévoile au grand public aux côtés de Fabrice Luchini dans La Discrète, film qui lui vaut le César du meilleur espoir féminin et la hissera parmi les têtes d’affiches de Germinal réalisé en 1993 par Claude Berri. Très vite rappelée par son amour pour la scène, Judith Henry écume le répertoire et les théâtres du pays, jouant dans des pièces de Bernard-Marie Koltès, Jean Genet, Michel Deutsch ou Laurent Gaudé, en 2004, avec Les Sacrifiées. Tout en continuant de tourner pour le cinéma ou la télévision, on l’a vue récemment sur les planches dans des mises en scène de Stanislas Nordey (Je suis Fassbinder), Nicolas Truong (Interview) ou encore Anne Théron (À la trace).

Irène Jacob apparaît pour la première fois au cinéma à 21 ans dans Au revoir les enfants de Louis Malle, puis l’année suivante dans La Bande des quatre de Jacques Rivette. Elle incarne ensuite le personnage principal dans La Double vie de Véronique de Krzysztof Kies’lowski, véritable tremplin qui lui permet de gagner le Prix d’interprétation féminine à Cannes. Elle poursuit ensuite une carrière internationale qui l’amène à tourner avec Michelangelo Antonioni ou Wim Wenders. Parallèlement, elle n’oublie pas sa passion pour le théâtre et s’adonne à la musique en sortant un album en 2011, Je sais nager.

Ancien directeur du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, après avoir été à la tête du théâtre de SaintDenis et du Théâtre national de Lille, Daniel Mesguich fut le professeur de nombreux acteurs parmi lesquels Richard Anconina, Sandrine Kiberlain, Philippe Torreton… Son immense carrière de comédien débute avec des pièces classiques qu’il met souvent en scène lui-même (Marivaux, Kafka, Voltaire…), puis il fait ses premières apparitions à l’écran à la fin des années 1970 en jouant pour Truffaut, CostaGavras ou Michel Deville. Daniel Mesguich enrichit ensuite sa palette avec la mise en scène d’opéras (Prokoviev, Verdi…), l’écriture d’articles sur le théâtre, d’essais et de traductions de Shakespeare et d’Euripide. Reconnu pour la justesse des lectures qu’il donne dans de nombreuses manifestations, il prête aussi sa voix de récitant à la radio.

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DOMINIQUE PINON

JOANA PREISS

BRUNO PUTZULU

OLIVIER SALADIN

DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE

PIERRE SANTINI

Dominique Pinon débute sa carrière de comédien au début des années 80 et totalise à ce jour plus de 150 films, téléfilms ou pièces de théâtre. En 1983, son rôle dans Le retour de Martin de Guerre lui vaudra une nomination pour le César du meilleur espoir. Acteur fétiche de Jean-Pierre Jeunet, il a notamment joué dans Delicatessen, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ou Un long dimanche de fiançailles. Au théâtre, il reçoit le Molière du comédien 2004 pour son interprétation dans L’Hiver sous la table, mis en scène par Zabou Breitman.

Joana Preiss, débute sa carrière d’actrice au théâtre en 1992 dans les spectacles de Pascal Rambert pendant dix ans. Parallèlement, elle collabore avec des artistes tels que Nan Goldin et Ugo Rondinone. Sa carrière cinématographique commence en 1997 dans les films d’Olivier Assayas et de Christophe Honoré. Chanteuse, elle crée des performances uniques privilégiant l’improvisation et utilisant sa voix comme instrument. Elle réalise son premier long métrage Sibérie en 2011, puis Lands close to Paterson et Silent Asylum en 2013. Elle a récemment joué au théâtre dans The Moon de MaisonDahlBonnema, au cinéma dans Grave de Julia Ducournau, dans la trilogie de Tonino de Bernardi, et dans le dernier film de Vincent Dieutre.

Depuis plus de deux décennies, Bruno Putzulu alterne les rôles au théâtre et au cinéma. Ancien pensionnaire de la ComédieFrançaise, il joue ensuite dans Caligula d’Albert Camus, Occupe-toi d’Amélie de Georges Feydeau ou L’Attentat de Yasmina Khadra. Au cinéma, c’est en 1995 que le public et la critique le remarquent dans L’Appât de Bertrand Tavernier avant qu’il n’obtienne, en 1999, le César du meilleur espoir masculin pour son rôle dans Petits désordres amoureux. Sa carrière l’amène ensuite à jouer dans plus d’une cinquantaine de films avec Jean-Luc Godard, Antoine de Caunes, Claude Berri... Il entamera prochainement une tournée avec son nouveau spectacle, Les Ritals, adapté du roman de François Cavanna.

Olivier Saladin s’est fait connaître du grand public par son rôle dans les spectacles de la compagnie Les Deschiens et leurs sketchs diffusés sur Canal Plus. Depuis, il poursuit une riche carrière de comédien qui l’a amené à jouer aussi bien pour la télévision dans Boulevard du Palais, Engrenages, ou Camping Paradis, que pour le cinéma dans Le bonheur est dans le pré, Les Poupées russes ou encore Brèves de comptoir. Au théâtre, on l’a vu ces dernières années dans Instants Critiques, spectacle écrit et mis en scène par François Morel, dans 36 nulles de salon de Daniel Cabanis, mis en scène par Jacques Bonnaffé, et dans Ancien malade des hôpitaux de Paris de Daniel Pennac, mis en scène par Benjamin Guillard.

Acteur, comédien, metteur en scène et pensionnaire de la ComédieFrançaise depuis 2013, Didier Sandre collabore notamment avec Bernard Sobel, Antoine Vitez, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Vincent, Lambert Wilson ou encore Claudia Stavisky. Il se voit décerner en 1987 le prix de meilleur comédien par le Syndicat de la critique pour Madame de Sade et Le Mariage de Figaro avant de recevoir, en 1996, le Molière du meilleur comédien pour son rôle dans Un mari idéal d’Oscar Wilde. Il apparait également régulièrement sur le petit et le grand écran. Passionné de musique, Didier Sandre a joué les récitants à plusieurs reprises, notamment aux côtés de Jean-François Zygel, Jeff Cohen ou Pascal Amoyel.

Dès 1958, Pierre Santini participe activement au développement du théâtre populaire avec de nombreux artistes et metteurs en scène, parmi lesquels Jean Vilar, Bertolt Brecht, Robert Hossein ou Jean Marais. Il fonde ensuite le Théâtre du Décaèdre et le Théâtre des Boucles de la Marne puis dirige le Théâtre Mouffetard où il produit, met en scène et interprète de nombreuses créations dramatiques. À la télévision, il acquiert une grande popularité, notamment grâce aux séries Rocambole, Clem ou Le Juge est une femme. Sa riche carrière au cinéma l’a mené à tourner sous la direction de René Clément, Claude Chabrol, Pierre Courrège, Nadine Trintignant ou Claude Lelouch.

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DIDIER SANDRE,

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LOLITA TERGEMINA

MICHEL VUILLERMOZ,

Comédienne, metteur en scène, traductrice créole, Lolita Tergemina est née à Saint-André. Première réunionnaise diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts et des Techniques du Théâtre, elle entame sa carrière de comédienne à Lyon, en Italie et à La Réunion. De retour sur son île, elle crée en 2005 la Cie Sakidi. Elle n’oublie pas pour autant que son projet artistique vise aussi à développer à La Réunion un théâtre d’expression créole. Elle traduit dans sa langue maternelle et met en scène L’ours et Une demande en mariage de Tchekhov et Couple ouvert à deux battants de F. Rame et Dario Fo. Ces trois pièces ne cessent d’être jouées dans toute l’île et voyagent dans l’Océan Indien .

Dès 1998, Michel Vuillermoz se distingue en recevant les Molière de la révélation masculine et du meilleur auteur pour André le Magnifique. Poursuivant une carrière de premier ordre, il devient l’un des piliers de la Comédie-Française où il interprète notamment un flamboyant Cyrano de Bergerac sous la direction de Denis Podalydès. Au cinéma, après avoir débuté dans La Bande des quatre de Jacques Rivette, il travaille avec de nombreux réalisateurs français parmi les plus talentueux : Arnaud Desplechin, Bertrand Blier, Jean-Paul Rappeneau, Danièle Thompson, Bertrand Tavernier… On l’a également vu ces dernières années dans Camille redouble de Noémie Lvovsky, Aimer, boire et chanter d’Alain Resnais ou dans l’adaptation d’Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre par Albert Dupontel.

LES PERFORMANCES D'AUTEURS E T É C R I VA I N S E N R E N C O N T R E S

DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE

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Marie-Christine Barrault © DR • Dominique Blanc © Gilles Vidal • Jacques Bonnaffé © Hervé Leteneur • Fanny Cottencon © Pascal Ito • Clotilde Courau © DR • Marianne Denicourt © Philippe Quaisse • Solal Forte © DR • Brigitte Fossey © Visual-cinematheque Française 2014 • Stéphane Freiss © Gilles Vidal • Nicole Garcia © Vincent Flouret • Hippolyte Girardot © Gaelle-Simon • Judith Henry © Gilles Vidal • Irène Jacob © Richard Schroedeur • Daniel Mesguich © Nathalie Mazeas • Dominique Pinon © DR • Joana Preiss © Brett Llyod • Bruno Putzulu © DR • Olivier Saladin © Jacques Legoff • Didier Sandre © DR • Pierre Santini © Gilles vidal • Lolita Tergemina © By Coco • Michel Vuillermoz © Gilles Vidal.

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SOPHIE AVON

PHILIPPE BESSON

ISABELLE CARRÉ

ANNICK COJEAN

MICHEL LE BRIS

Initialement tournée vers le théâtre, Sophie Avon se consacre très vite à l’écriture et publie en 1988 son premier ouvrage, Le Silence de Gabrielle. Suivent notamment La Bibliothécaire, Ce que dit Lili et Les Belles Années. Installée à Bordeaux, elle est également critique de cinéma pour le journal Sud Ouest, et participe régulièrement aux émissions Le Masque et la Plume sur France Inter et Le Cercle sur Canal+.

Écrivain, dramaturge, et scénariste, Philippe Besson est l’un des auteurs incontournables de sa génération. Il a été également critique littéraire et animateur de télévision. Il se fait connaître en tant qu’écrivain avec En l’absence des hommes en 2001, qui reçoit plusieurs prix. En 2018, il totalise 19 romans, dont plusieurs ont été adaptés pour le cinéma ou le théâtre. Ses derniers ouvrages publiés Arrête avec tes mensonges et Un personnage de roman ont été deux grands succès de librairie de l’année dernière. Il préside le Prix Landerneau des lecteurs 2018.

Comédienne, Isabelle Carré poursuit depuis 1987 une importante carrière théâtrale et cinématographique, alternant films grand public, films d’auteur, téléfilms et pièces. Anti-star discrète au talent toujours plus reconnu, elle a été récompensée à plusieurs reprises. Molière de la meilleure comédienne en 1999 pour Mademoiselle Else, elle a ensuite été distinguée par deux fois alors qu’elle était dirigée par Zabou Breitman : César de la meilleure actrice en 2003 pour son interprétation d’une jeune fem­me atteinte de la maladie d’Alzheimer dans Se souvenir des belles choses, et de nouveau Molière de la meilleure comédienne en 2004 pour son rôle dans la pièce de Roland Topor L’hiver sous la table. Elle entame en 2018 une carrière remarquée en tant qu’écrivain avec la parution de son premier roman Les rêveurs, lauréat du Prix RTL – Lire.

Grand reporter au Monde, directrice des collections Empreintes et Duels sur France 5 et présidente du jury du Prix Albert Londres, Annick Cojean a publié en 2012 Proies, Dans le harem de Kadhafi chez Grasset. Vendu à 85 000 exemplaires en France, ce succès a été traduit en une vingtaine de langues et a constitué un événement dans de nombreux pays, notamment dans le monde arabe. En 2018, elle publie Je ne serais pas arrivée là si…, un ouvrage reprenant 27 longs entretiens avec Patti Smith, Christiane Taubira, Virginie Despentes, Juliette Gréco, Amélie Nothomb, Joan Baez, Françoise Héritier, Dominique Blanc, Marianne Faithfull, ou Brigitte Bardot.

Proche de Jean-Paul Sartre avec qui il participa à la création de Libération, auteur en 1977 de L’homme aux semelles de vent, le premier manifeste pour une « littérature aventureuse », spécialiste de l’œuvre de Stevenson, fondateur du festival Saint-Malo Étonnants Voyageurs, essayiste à l’origine du concept de “ Littératuremonde “ avec Jean Rouaud, Michel Le Bris occupe une place singulière dans le paysage littéraire français. Il a publié Kong chez Grasset en août 2017.

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CHRISTOPHE ONO-DIT-BIOT

JACQUES WEBER

Directeur adjoint de la rédaction et rédacteur en chef du service Culture de l’hebdomadaire Le Point, Christophe Ono-dit-Biot est également romancier à succès. En 2000, son premier roman, Désagrégé(e), reçoit le Prix de la Rochefoucauld. Inspiré par son expérience de Grand Reporter, il tire de ses voyages en Birmanie la toile de fond de Birmane, Prix Interallié 2007. En 2013, Plonger sera consacré Grand Prix du roman de l’Académie française et Prix Renaudot des lycéens. Croire au merveilleux est paru chez Gallimard, dans la collection Blanche, en mars 2017. Il a présidé le prix Landerneau des lecteurs 2017.

Jacques Weber est un monstre du cinéma et du théâtre en France. Depuis 50 ans, il propose au public ses interprétations inoubliables : Cyrano de Bergerac joué plus de 500 fois sur les planches et De Guiche dans le film de Jean-Paul Rappeneau – rôle pour lequel il sera récompensé d’un César –, Bel-Ami de Guy de Maupassant dans l'adaptation de Pierre Cardinal, Le Comte de Monte-Cristo de Denys de La Patellière, Don Juan séduisant Emmanuelle Béart… Également auteur, Jacques Weber publie Des petits coins de paradis 2009, son premier récit, qui relate sa vie d'artiste et ses amitiés. En 2018 paraît Vivre en bourgeois, penser en demi-dieu, dans lequel il rend hommage à Flaubert, et se retrouve en lui.

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L E S A RT I S T E S

Sophie Avon © Thierry David • Philippe Besson © Maxime Reychman • Isabelle Carré © JF Paga • Annick Cojean © Tina Merandon • Le Bris © JF Paga • Christophe Ono-Dit-Biot © Christophe F. Mantovani Gallimard • Jacques Weber © Richard Melloul.

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CAMILLE ET JULIE BERTHOLLET Talentueuses et lumineuses, les deux sœurs ont plus d’une corde à leurs instruments et s’assoient volontiers au piano pour interpréter les grandes partitions du répertoire - comme la sixième des Danses hongroises de Brahms, La Truite de Schubert ou encore La Campanella de Paganini - mais aussi des œuvres « coup de cœur » plus récentes. Dans leur dernier album #3, les deux musiciennes nous embarquent ainsi dans les pages intimes et passionnées des bandes originales vibrantes du Red Violin et de Forrest Gump, arrangées par Mathieu Herzog, sans oublier les grandes pages du répertoire classique. De Jean-Sébastien Bach à My Way, laissez-vous embarquer par ce programme original et la complicité qui naît de cette détonante fratrie.

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BARBARA CARLOTTI

THIBAULT CAUVIN

CHATON

TIM DUP

Si la musique est une onde vivante faite de courbes abstraites qui se propagent, Barbara Carlotti, toujours multiple, en dessine les contours par le truchement chuchoté de la radio, de la chanson ou de la performance. En 2012, son quatrième album L’Amour, l’Argent, le Vent lui vaut d’être nommée aux Victoires de la Musique et récompensée par l’Académie Charles-Cros. Depuis 3 ans, elle développe sur scène les Laboratoires Oniriques où elle partage sa vision du rêve à travers des chansons et des textes littéraires avec de grands rêveurs et amis, Christophe, Philippe Katerine, Juliette Armanet ou encore l’écrivain Jonathan Coe. En 2018 sort Magnétique, son nouvel album pop, baroque et charnel, avec lequel Barbara Carlotti fait de nos rêveries une fresque épidermique et sonore qui résonne et se déploie entre les mondes.

Thibault Cauvin est né avec une guitare, celle que lui a tendue son père, lui-même musicien. De là, tout s’est enchaîné avec un parfait naturel. Aimant le jeu, il est pris de passion pour les concours internationaux, et devient, à 20 ans, le guitariste le plus titré au monde, avec 36 prix obtenus dont 13 premiers. Les concerts se multiplient alors, le monde veut entendre « le Petit Prince de la six-cordes ». Voilà maintenant 15 ans que Thibault voyage avec sa guitare, des scènes les plus prestigieuses aux théâtres les plus étonnants. Le jeu universel de Thibault et sa personnalité attachante charment et rassemblent tous les publics et son rêve d’enfant de jouer des notes capables de toucher tous les cœurs se réalise. Cities II, le dixième album de Thibault Cauvin, sortira en octobre 2018.

Chanteur, auteur, compositeur et producteur, CHATON a puisé dans sa dizaine d’années d’expérience du milieu musical pour réaliser l’album qu’il a toujours voulu faire : un mix irréel entre reggae dub délicat, électronique lascive et chanson futuriste. Une œuvre sincère, au moins 100% autobiographique, où au fil de ses textes à la fois ironiques et poignants, en forme de punchlines, on entendra l’écho des 6 vies précédentes de l’artiste. Possible nous permet d’entrer dans la passionnante histoire intime d’un artiste, où la joie jongle avec la peine, portée par la voix sensible mi-rappée, mi-chanté de celui-ci, passé maître dans l’utilisation de l’autotune, la plus maligne que l’on a entendue jusqu’ici.

Tim Dup, de son vrai nom Timothée Duperray, développe très jeune une passion pour la musique et le piano. Quelques années plus tard, on le découvre dans les bars et les salles parisiennes, notamment aux Trois Baudets, jouant ses propres compositions. Puis il est rapidement parrainé par certains grands noms de la scène française pour qui il assure les premières parties : Renaud, Miossec, Oxmo Puccino, Philippe Katerine, Lou Doillon, Christophe, Benjamin Biolay… S’ensuivent ses premières scènes parisiennes à guichets fermés, puis les festivals en France et à l’étranger. Aujourd’hui, avec Mélancolie heureuse, un premier album qui porte les paroles de cette génération intranquille qui se cherche une raison d’être, Tim Dup s’apprête à laisser sa marque sur le paysage musical français.

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FRANCOISE FABIAN

HOSHI

HYPHEN HYPHEN

Du théâtre où elle poursuivra une riche carrière aux côtés des plus grands, au cinéma où elle démarra aux côtés de Jean-Pierre Marielle et Jean-Paul Belmondo et qu’elle ne quittera plus, Françoise Fabian est devenue l’une des plus grandes actrices françaises. Pour autant, elle continue de rêver à une autre de ses passions : la musique. La musique qui devient pour elle une réalité en 2015, lorsqu’elle interprète deux titres de l’album Les gens dans l’enveloppe qui accompagne le livre éponyme d’Isabelle Monnin. Aujourd’hui Françoise Fabian présente son premier album, réalisé par Alex Beaupain, qui en a écrit quelques titres, mais qui a surtout su rassembler avec et autour d’elle de grands noms de la chanson française afin de lui construire un répertoire entièrement original.

À 21 ans, Hoshi a tout du diamant brut. Armée d’une simple guitare acoustique, elle balance tout dans Il suffit d’y croire, son premier album juste et vrai, entre chanson française rock dépouillée et pop lumineuse. Hoshi, en évoquant ses proches, son parcours chaotique ou ses amours, a l’art, rare, de nous entraîner dans son univers. Et puis il y a cette voix. Une sublime voix rauque et éraillée qu’elle pousse avec une intensité bouleversante dans les extrêmes, jusqu’à la fêlure. Car Hoshi, malgré son jeune âge, a compris d’emblée que les failles et les blessures qu’on devine à demi-notes chez certains artistes étaient bien plus belles qu’une recherche effrénée de la perfection.

En 2016, Hyphen Hyphen se révèle au grand public par son interprétation explosive du single Just Need Your Love sur la scène des Victoires de la musique. Ce sacre dans la catégorie « artiste révélation scène de l’année » apparait alors pleinement logique pour les jeunes Français de 25 ans, passés maîtres dans l’art d’embraser les foules lors de concerts ardents. Deux ans plus tard, les trois Niçois – Santa au chant, Line à la basse et Adam à la guitare – viennent de publier HH, leur deuxième opus. Composé et intégralement produit par le groupe, ce grand disque fougueux est un album en forme de claque, libre dans sa façon de puiser dans tous les genres puisqu’il emprunte aussi bien au groove du r’n’b qu’à l’instantanéité de la pop ou à la trance de la UK House.

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THEO LAWRENCE & THE HEARTS Homemade lemonade, le premier disque de Theo Lawrence & The Hearts est captivant. On ne connait pas les chansons et pourtant, elles s’imposent sans attendre, comme si elles avaient toujours été là. C’est de la soul, peut-être, du rock, peut-être, c’est surtout une jeunesse qui déchire les certitudes et édifie son propre autel à la gloire du rythme éternel. Ça vrille plus que ça ne brille. Ici, malgré le savoirfaire, la maîtrise indiscutable des instruments, malgré aussi une attitude control freak assumée, ce sont les sentiments qui l’emportent, toujours, un artisanat du cœur. Les planètes sont alignées et les époques fusionnent pour le meilleur. On sort de ce disque tout d’abord impressionné par tant de talent et d’audace. Et puis, on sourit.

LIONEL SUAREZ Issu d’une famille d’accordéo­nistes de bals, Lionel Suarez a tracé sa voie au fil de ses aventures. Musicien libre, prodigue, voyageur, il pose parfois l’accordéon et passe au bandonéon, au piano, à la basse, aux percussions. On l’a vu dans un spectacle à deux avec André Minvielle, dans des compagnonnages avec Richard Bona, Sylvain Luc, Didier Lockwood, Bumcello, Laurent Cugny ou Sixun, derrière les chansons de Claude Nougaro, Zebda, Bernard Lavilliers, Harry Connick Junior, Roberto Alagna, Charles Aznavour, Georges Moustaki, Sanseverino, Olivia Ruiz, Allain Leprest, Yael Naim, ou Véronique Sanson, derrière les mots de Clotilde Courau ou Jean Rochefort…

C & J Berthollet © Simlon Fowler • Barbara Carlotti © Élodie Daguin • Thibault Cauvin © Frank Loriou • Chaton © DR • Tim Dup © DR • Françoise Fabian © DR • Hoshi © Yann Orhan • Hyphen Hyphen © Manu Fauque • Theo Lawrence & The Hearts © Zelie Durand • Lionel Suarez © Caroline Pottier.

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4321, PAUL AUSTER

LES TEXTES

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(ACTES SUD)

Isaac Reznikoff quitta un jour à pied sa ville natale de Minsk avec cent roubles en poche. Il atteignit Hambourg, franchit l’Atlantique, puis débarqua dans le port de New York, où il fut rebaptisé Ferguson. Dès lors, en quatre variations biographiques qui se conjuguent, Paul Auster décline les parcours des quatre possibilités du petitfils de l’immigrant dans les années 1950 et 1960. Publiant des romans majeurs depuis les années 1980, Paul Auster a reçu le prix Prince des Asturies en 2006 pour l’ensemble de son œuvre et le prix du livre Inter étranger 2018 pour 4321.

IL ÉTAIT UN PIANO NOIR, BARBARA

ARRÊTE AVEC TES MENSONGES, PHILIPPE BESSON

(FAYARD)

(JULLIARD)

« Plus jamais je ne rentrerai en scène. Je ne chanterai jamais plus… Un soir de 1993, au Châtelet, mon cœur, trop lourd de tant d’émotion, a brusquement battu trop vite et trop fort, et, durant l’interminable espace de quelques secondes où personne, j’en suis sûre, ne s’est aperçu de rien, mon corps a refusé d’obéir à un cerveau qui, d’ailleurs, ne commandait plus rien. J’ai dû interrompre le spectacle pendant quelque temps, puis définitivement… » Sur cet aveu de désespoir de Barbara s’ouvrent ces Mémoires, que la mort ne lui laissa pas le temps d’achever.

« Quand j’étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : “Arrête avec tes mensonges“. J’inventais si bien les histoires, paraît-il, qu’elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J’ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier. Aujourd’hui, voilà que j’obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre. Autant prévenir d’emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de né­ vro­ se familiale. Mais un amour, quand même. Un amour immense et tenu secret. Qui a fini par me rattraper.»

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SI JE MEURS…, RUPERT BROOKE (BARTILLAT)

Rupert Brooke jouit d’une im­ m ense notoriété au Royaume-Uni. Ses poèmes et sa vie lui ont valu une gloire sans équivalent. Poète au destin foudroyé – il mourut à 27 ans pendant la Première Guerre mondiale pour laquelle il avait été mobilisé – , il concentre tous les éléments essentiels à la fondation d’un mythe littéraire : le talent, la beauté, la jeunesse, la fragilité ou encore les relations enchanteresses. Si je meurs… rassemble tous les éléments constitutifs de son œuvre : ses plus beaux poèmes, chronologie, jugements et photos.


LES RÊVEURS, ISABELLE CARRÉ (GRASSET)

Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.

JE NE SERAIS PAS ARRIVÉE LÀ SI…, ANNICK COJEAN

LA TRESSE, LAETITIA COLOMBANI

ET VOUS AVEZ EU BEAU TEMPS ? PHILIPPE DELERM

ILS VONT TUER ROBERT KENNEDY, MARC DUGAIN

LE RÊVE DE MA MÈRE, ANNY DUPEREY

(GRASSET - LE MONDE)

(GRASSET)

(LE SEUIL)

(GALLIMARD)

(LE SEUIL)

« Je ne serais pas arrivée là si… Quelques mots anodins qui posent une question vertigineuse. Qu’est-ce qui m’a faite, défaite, marquée, bouleversée et sculptée ? Quel hasard, rencontre, accident, trait de caractère, lecture, don, peut-être aussi quelle révolte, ont aiguillé ma vie ? Quelle joie m’a donné des ailes ? Ou peut-être quel drame ? À des femmes magnifiques, j’ai lancé ce petit bout de phrase. Elles se racontent avec une sincérité bouleversante. » Annick Cojean est grand reporter au Monde, directrice de collections pour France 5 et présidente du Prix AlbertLondres.

Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté traverse La Tresse, le best-seller signé Laetitia Colombani. Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est proposé et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité. Auteure de scénarios et de comédies musicales, réali­ satrice et actrice, Laetitia Colombani publie ici son premier roman, l'un des grands succès de 2017.

Est-on sûr de la bienveillance apparente qui entoure la traditionnelle question de fin d’été : « Et… vous avez eu beau temps ? » À la ville comme au village, Philippe Delerm écoute et regarde la comédie humaine, pour glaner toutes ces petites phrases faussement ordinaires, et révéler ce qu’elles cachent de perfidie ou d’hypocrisie. Inventeur d’un genre dont il est l’unique représentant, Philippe Delerm s’inscrit dans la lignée des grands auteurs classiques qui croquent le portrait de leurs contemporains.

À Vancouver, un professeur d’Histoire fait sa thèse sur l’assassinat de Robert Kennedy. Il est persuadé que le décès brutal de ses parents en 1967 et 1968 est lié à la mort du politicien américain. Son enquête l’amène à découvrir les liens tissés par son père et les services secrets britanniques durant la Résistance. La Chambre des officiers, Une exécution ordinaire, L’Emprise ou La Malédiction d’Edgar, depuis 20 ans, Marc Dugain construit une œuvre littéraire et cinématographique couronnée de succès.

« …J’attrape la corde lisse, je lâche le trapèze. Je ne sais pas que c’est la dernière fois que je risque ma vie là-haut sans sécurité. J’enroule ma jambe autour de la corde, je commence à glisser… Dans quelques semaines, je rencontrerai un homme. Je glisse le long de la corde… Nous vivrons, travaillerons ensemble, il me convaincra de faire des enfants. Je touche le sol… La somnambule a atterri. Il était temps que je descende sur terre. » Anny Duperey retrace le parcours qui l’a conduite de la perte de ses parents à son accomplissement en tant qu’artiste.

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L’ENFANT PERDUE, ELENA FERRANTE

VERS LA BEAUTÉ, DAVID FOENKINOS

(GALLIMARD)

(GALLIMARD)

À la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise d’informatique avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d’écrivain. L’histoire d’Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d’une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix. Plus que jamais, Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, à la façon des grands romanciers du XIXe siècle.

Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d’Orsay. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu’il vient d’éprouver. Pour survivre, cet homme n’a trouvé qu’un remède, se tourner vers la beauté. Derrière son secret, on comprendra qu’il y a un autre destin, celui d’une jeune femme, Camille, hantée par un drame. La Délicatesse, Les Souvenirs, Charlotte... De succès en succès, David Foenkinos s’est imposé comme l’un des roman­ ciers préférés des lecteurs.


LA PROMESSE DE L’AUBE, ROMAIN GARY (GALLIMARD)

« - Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D’Annunzio, Ambassadeur de France - tous ces voyous ne savent pas qui tu es ! Je crois que jamais un fils n’a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais alors que j’essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu’elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l’Armée de l’Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j’entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps clas­ sique dans nos rapports : Alors, tu as honte de ta vieille mère ? »

LA SERPE, PHILIPPE JAENADA

KONG, MICHEL LE BRIS

(JULLIARD)

(GRASSET)

1941. Dans un château isolé, 3 proches d'Henri Girard, sont massacrés à coups de serpe. Le jeune homme, unique héritier des victimes, est le seul survivant. Au terme d’un procès retentissant (et trouble par certains aspects), il est acquitté. Alors que l’opinion publique reste convaincue de sa culpabilité, Henri Girard s’exile au Venezuela. Il rentre en France en 1950 avec le manuscrit du Salaire de la peur, écrit sous le pseudonyme de Georges Arnaud. Philippe Janeada enfile son costume de détective pour tenter d’élucider ce qui fut l’un des faits divers les plus mystérieux du XXe siècle.

Sur un air de jazz mélancolique ou joyeux, entre années de guerre et années folles, Michel Le Bris offre une fresque inoubliable. On y croise des êtres épris d’idéal, des aventurières, des héros, des politiques, des producteurs, des actrices, et bien sûr un immense singe que l’on aime craindre et aimer, moins sauvage que l’homme… Après Martin et Osa Johnson, les amants de l’aventure, dans La Beauté du monde (finaliste du prix Goncourt en 2008), c’est aux créateurs de King Kong que Michel Le Bris consacre son dernier roman.

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BITNA, SOUS LE CIEL DE SÉOUL, J.M.G. LE CLÉZIO

LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE, OLIVIER GUEZ

COULEURS DE L’INCENDIE, PIERRE LEMAITRE

SOUVENIRS DORMANTS, PATRICK MODIANO

ET MOI, JE VIS TOUJOURS, JEAN D’ORMESSON

(STOCK)

(GRASSET)

(ALBIN MICHEL)

(GALLIMARD)

(GALLIMARD)

Parce que le conte peut faire reculer la mort, Bitna, étudiante coréenne sans un sou, invente des histoires pour Salomé, immobilisée par une maladie incurable. La première lutte contre la pauvreté, la seconde contre la douleur. Ensemble, elles se sauvent dans des récits quotidiens ou fabuleux, et bientôt la frontière entre réalité et imaginaire disparaît. Le prix Nobel de littérature J.M.G. Le Clézio nous offre un roman qui souffle ses légendes urbaines sur la rivière Han, les boulevards saturés et les ruelles louches...

1949 : ancien médecin SS à Auschwitz, coupable d’expérimentations atroces sur les déportés, Josef Mengele s’enfuit en Argentine. En 1979 : après trente ans de traque, il meurt noyé sur une plage brésilienne. Comment a-t-il pu passer entre les mailles du filet trente ans durant ? L’histoire est inouïe et dérangeante. Scénariste, journaliste et ro­ man­cier, Olivier Guez est l’au­ teur de L’Impossible retour, une histoire des juifs en Allemagne depuis 1945, American Spleen, Éloge de l’esquive et Les Révolutions de Jacques Koskas. Son dernier livre a reçu le prix Renaudot 2018.

Février 1927. Madeleine Péricourt doit reprendre l’empire dont elle est l’héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, d’un geste inattendu, va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l’adversité des hommes, à la cupidité de son époque et à la corruption, elle devra déployer des trésors d’intelligence, mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Couleurs de l’incendie est le deuxième volet de la trilogie inaugurée avec Au revoir là-haut, où l’on retrouve l’extra­ordinaire talent de Pierre Lemaitre.

Le dernier ouvrage de Patrick Modiano est une évocation du destin de six femmes rencontrées puis perdues de vue par le narrateur dans les années 1960. Roman d’apprentissage et précis sur le souvenir, ce texte offre une méditation sur la répétition dans la vie et dans l’écriture. Auteur d’une œuvre considérable, Patrick Modiano a été couronné par le Prix Nobel de Littérature en 2014. Il avait précédemment reçu le prix Goncourt et le Grand prix du roman de l’Académie française.

Il n’y a qu’un seul roman – et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages : l’Histoire. Tout le reste est imitation, copie, fragments épars, balbutiements. C’est l’Histoire que revisite ce roman-monde où, tantôt homme, tantôt femme, le narrateur vole d’époque en époque et ressuscite sous nos yeux l’aventure des hommes et leurs grandes découvertes. Cette vaste entreprise d’exploration et d’admiration finit par dessiner en creux, avec ironie et gaieté, une sorte d’autobiographie intellectuelle de son auteur.

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CROIRE AU MERVEILLEUX, CHRISTOPHE ONO-DIT-BIOT (GALLIMARD)

César a décidé de mourir. Mais une jeune femme sonne à sa porte et contrarie ses plans. Étudiante, grec­ que, elle se pré­ tend sa voisine, alors qu’il ne l’a jamais vue. D’un Paris meurtri aux rivages solaires de l’Italie en passant par quelques îles proches et lointaines, Croire au merveilleux est l’histoire d’un homme sauvé par son enfance et le pouvoir des mythes. Journaliste et romancier à succès, Christophe Ono-ditBiot a reçu le Grand Prix du roman de l’Académie française et prix Renaudot des lycéens pour Plonger.

TROIS BAISERS, KATHERINE PANCOL

TODO MUNDO, PIERRE-LOUIS RIVIÈRE

ENTREZ DANS LA DANSE, JEAN TEULÉ

(ORPHIE)

(JULLIARD)

Dans Todo mundo, de l’auteur réunionnais Pierre-Louis Rivière, un homme se retrouve malgré lui dans les rues de plusieurs villes du monde par la faute d’une faculté de bilocation attrapée à la volée lors d’un saut prodigieux et imprudent. Au delà du récit, la question de la « créolité » est présente en filigrane dans cette histoire. Ne sommes nous pas tous créoles, insaisissables et frappés de la même inquiétude originelle ?

Strasbourg, 1519. Une étrange épidémie a eu lieu dernièrement et s’est répandue dans la ville. Les habitants, touchés par la famine, sombrent dans la folie. Ils se mettent à danser, jour et nuit, pendant deux mois, jusqu’à tomber inconscients et souvent mourir. Dans Entrez dans la danse, Jean Teulé revient sur un épisode tragique du XVIe siècle généralement méconnu de l’histoire. C’est à partir des années 1990 que Jean Teulé se consacre à l’écriture de romans dont plusieurs sont de grands succès et ont été adaptés au cinéma et au théâtre.

(ALBIN MICHEL)

« Trois baisers, trois baisers et l’homme caracole, libre, flamboyant, crachant du feu et des étoiles. Ses sens s’affolent, il voit mille lucioles, des pains d’épices, des incendies… » De rencontres en trahisons, d’idylles en soupçons, d’amour en amitiés, Trois baisers c’est un voyage vers de folles destinées. Les histoires s’y croisent et s’entremêlent pour donner vie aux protagonistes, dont les sentiments profondément humains trouvent un écho complice chez les lecteurs. Katherine Pancol est assurément l’un des plus grands phénomènes d’édition de ces dix dernières années !

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LES LOYAUTÉS, DELPHINE DE VIGAN

L’ORDRE DU JOUR, ÉRIC VUILLARD

(J.C. LATTÈS)

(ACTES SUD)

« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d’innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? » Une exploration des loyautés qui unissent ou enchaînent les destins croisés de quatre personnages les uns aux autres. Delphine de Vigan est l’auteur de neuf romans dont D’après une histoire vraie couronné par le prix Renaudot et le prix Goncourt des lycéens.

VIVRE EN BOURGEOIS, PENSER EN DEMI-DIEU, JACQUES WEBER (FAYARD)

L’Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe paraît inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages et de vulgaires combinaisons d’intérêts ? Et si les images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne ! Lauréat du prix Goncourt 2017, L’Ordre du jour décrit la mécanique politique et psychologique portée par Hitler et l’enchaînement menant à la dictature nazie.

« Entre sa correspondance éprise d'une liberté exubérante et contradictoire, et ses romans et contes ciselant ses regrets d'autres siècles, l'ennui et la sottise de l'esprit bourgeois, Flaubert, ermite et mondain, apparaît comme l'un des colosses de son temps. Il n'aime pas le port mais la haute mer. Ses hautes vagues, ses creux et ses houles. (…) J'enquête, mes mots ricochent sur les siens, l'onde s'écarte en cercles de plus en plus grands, puis disparaît à l'horizon, lui qui recule à mesure que l'on s'avance. »

L’ART DE PERDRE, ALICE ZENITER (FLAMMARION)

L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Comme faire ressurgir un pays du silence ? L’Art de perdre a été distingué par le Goncourt des lycéens, et le prix Landerneau des lecteurs des Espaces Culturels E.Leclerc.

PRIX LANDERNEAU DES LECTEURS 2017

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UN ÉVÉNEMENT PROPOSÉ PAR LES ESPACES CULTURELS E.LECLERC Mobilisés en faveur de l’accès à la culture, les Espaces Culturels E.Leclerc proposent partout en France une offre large et variée de biens culturels. De la proximité géogra­ phique au combat pour un meilleur prix, les Espaces Culturels E.Leclerc permettent à la culture d’être partout à sa place. Plus qu’un lieu de vente, les Espaces Culturels E.Leclerc sont aussi le lieu d’échanges entre les artistes et le public au travers des rencontres, dédicaces ou des animations culturelles. Conscients des bouleversements des modes de consom­ mation culturelle (apport des nouvelles technologies et dématérialisation croissante), les Espaces Culturels E.Leclerc proposent depuis fin 2013 un nouveau concept pour leurs points de vente, avec notamment une interconnexion plus marquée entre les biens culturels physiques et biens numériques et les outils permettant d’y accéder. L’ouverture en 2013 d’un site internet marchand (www. culture.leclerc) a permis la mise en place d’une stratégie multicanale, et d’une offre complète de livres numériques avec une e-librairie de plus de 150 000 ouvrages, ainsi que deux modèles de liseuse.

220 ESPACES CULTURELS E.LECLERC EN FRANCE

LES ESPACES CULTURELS E.LECLERC EN QUELQUES DATES 1973 À Tarbes (65), E.Leclerc est la première enseigne à proposer une offre large de biens culturels dans la galerie commerciale d’une grande surface 1995 Lancement du concept Espace Culturel E.Leclerc 2005 Ouverture du 100e Espace Culturel E.Leclerc à Enval (63) 2008

Création du Prix Landerneau

2011 Ouverture du 200e Espace Culturel E.Leclerc à Surgères (17)

PITON SAINT-LEU

2013 Ouverture du site internet marchand www.culture.leclerc 2014 Lancement du nouveau concept des Espaces Culturels E.Leclerc Lancement du 1er festival Culturissimo. Les Espaces Culturels E.Leclerc proposent des rendez-vous culturels gratuits : rencontres, signatures, lectures et concerts… dans toute la France

PRIX LANDERNEAU : LES PRIX LITTÉRAIRES DES ESPACES CULTURELS E.LECLERC le jury final. L’engagement et la passion de ces libraires, la qualité de leurs lectures et de leurs recommandations ainsi que la dynamique du réseau font des Prix Landerneau des distinctions tout à fait singulières dans le panorama des prix littéraires francophones. Depuis 2016 et la création du Prix Landerneau des Lecteurs, les passionnés de littérature sont également associés au choix du lauréat de ce prix remis en pleine rentrée littéraire française.

Créés en 2008 les Prix Landerneau des Espaces Culturels E.Leclerc accompagnent l’actualité littéraire tout au long de l’année : Prix Landerneau Album Jeunesse, Prix Landerneau

Polar, Prix Landerneau des Lecteurs et Prix Landerneau BD. Par leur organisation, ces prix fédèrent l’ensemble des libraires des 220 Espaces Culturels E.Leclerc autour de Michel-Édouard Leclerc et d’une personnalité du monde littéraire présidant

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2016 Lancement du Prix Landerneau des Lecteurs

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Retrouvez les Espaces Culturels E.Leclerc sur www.culture.leclerc

#ecl

Service de presse : Faits et Gestes, Laurent Delarue et Shanaz Barday T. 01 53 34 65 84 M. shanaz.barday@faitsetgestes.com


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