Bainville Jacques - Petite Histoire de France CLAN9 bibliothèque dissidence nationaliste nationalism

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PETITE

HISTOIRE

DE

FRANGE


FABLES

DANS

PARUS

ALBUMS

DE LA FONTAINE.

GARGANTUA. Adaptation SELLES.80 illustrations.

LA

par R. DE LA NÉZIÈRE.

i3o gravures, de Gilles

DE DON QUICHOTTE. tions par Albert URIET.

HISTOIRE

COLLECTION

MÊME

ROBERTET. Imagé

Par la comtesse

française.

Par Louis BERTRAND, de YAcadémie URIET.

PETITE HISTOIRE 80 illustrations.

DE FRANCE.

COUR-

Par Jacques

76 illus-

DE SÉGUR. 66 illustrations

de Mmo la LES MILLE ET UNE NUITS. Adaptation DE CHENON.80 illustrations par R. DE LA NÉZIÈRE. NAPOLEON. par Albert

Pierre

de J. GROUSSIN.80 illustra-

Adaptation

D'ARC. Par Georges GOYAU, de YAcadémie JEANNE trations par R. DE LA NÉZIÈRE. DE SOPHIE. LES MALHEURS de Mme FRANC-NOHAIN.

par

comtesse

française.

DESMIERS

89 illustrations

BAINVILLE. Imagée

par JOB.

CRUSOÉ. ROBINSON Albert URIET.

Adaptation

de

J.

GROUSSIN. 76 illustrations

par

SUISSE. ROBINSON Albert URIET.

Adaptation

de

J.

Groussin.

par

Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation

76

illustrations

réservés pour tous pays.



PETITE

HISTOIRE

DE

< ; . --. '-^

/.':; \

'''''

FRANCE

PAR

!

TÏ^QUES

BAINVILLE

IMAGÉE

PAR

JOB

TOURS MAISON

ALFRED MAME ET AGENCEA PARIS,G,RUEMADAME, VR 1930

FILS


BU MÊME AUTEUR: (Pour les grandes personnes) HISTOIRE

DE FRANCE

(Collection

des grandes

Arthème FAYARD, Paris.

42866.—1930.—Tours,impr.Marne.

études

historiques)


II

Tr Vercmgetorix et Jules

un

César

a

y

si

temPs

n'ont

pays

lage

couvert

tenait

qui Ses

habitants,

Ils

qu'une

tains.

Ils prirent

s'enfuirent leurs

si naïfs,

j mais

qu'ils

le ciel

que

allaient

le

notre

connaître,

s'ils

tombe

petit

vil-

: « Nous

ne craignons

sur

têtes.

nos

de Rome,

donner

l'exemple

ces vieillards

entrer

des

étaient

restés

du pour

air guer-

disaient

ville vu

un

taille

discours

guerroyer

avaient

de haute

de beaux

parfois

sénateurs

prirent

qu'un

donnaient

à entendre

les vieux

pour

n'était

étaient

leur

qui

qu'ils

la grande

même

comme

chaises,

tout

si braves,

ils

pourquoi

Paris

Gaulois,

moustaches

par-dessus

c'est

Et

les

s'appelaient

Ils étaient

épouvantés

arrière-grands-

île de la Seine.

de longues

chose,

C'est

une qui

aimaient

se battre.

forêts.

d'immenses

dans

et ils portaient rier.

arrière"

la Gaule.

s'appelait Il était

nos pu

pas

les

^ue

de

dans

longtemps,

lointain

grands-parents parents

bien

bien,

•»

dans

les

des statues.

sauvages. chez Les

furent

Beaucoup

eux, Gaulois

L'un

loin-

pays

et les Romains

courage.

et à

d'eux,

assis

sur

étaient afin de


— 8 — s'en

tira

assurer,

bâton.

les Gaulois

Alors

Les

la barbe

Gaulois

d'or

Brennus

gaulois

les Gaulois

Mais

qui n'avaient ce monde,

De longues

soucis,

Les

nos

leur

tard

plus

encore bien

et s'écria

vaincus Ce

ils

le chef

: « Malheur

par les Romains, que,

qui prouve

prêtres

pendant

dans

les Gaulois

toujours

les maîtres

les grands

fêtes,

les

s'appelaient

en grande

lesquelles

seraient

qu'ils

les

beaucoup

v~end encore

cérémonie.

du gui dans

Ils cueillaient

druides. C'est

les rues

la poésie

repas,

des

en souvenir

et que

nous

en met-

maisons. n'auraient

cessé

jamais

Malheureusement

et même

reller

être

croyant

Leurs

Gaulois

été unis.

la balance

et

balance

son tour.

les arbres,

qu'on

dans

tons

une

une

payer

se plaignaient,

les Romains

passèrent

Ils aimaient

dans

druides

dans

le mot de Brennus.

à chacun

et les chansons. le gui

devaient

années

sans

eux.

à leur

Romains

peser

dans

épée

oublié

pas c'est

vécurent

les

devait

Comme

son

jeta

de

coup

»

aux vaincus!

chez

l'on

que

un

lui donna

qui

tous.

obligèrent

de faux poids.

apportèrent

sénateur,

les tuèrent

vainqueurs

somme

grosse

d'un

pour

de se battre

d'être

ils avaient

eux,

entre

les plus forts

eux.

Et c'est

s'ils avaient

l'habitude

de se queils perdirent

pourquoi

liberté. Ils avaient,

très

méchants,

lons

les

putes

qui

C'était

côté

s'appelaient

Allemands.

des

dirent-ils

de l'autre

Les

Gaulois

pour

le moment

alors

barbares

voisins

les Germains de Germanie

les Romains

Nous

des

très

batailleurs

et que

nous des

profitèrent

et

appedis-

la Gaule.

envahir que

aux Gaulois.

du Rhin,

allons

attendaient.

vous

aider

« Nous à chasser

arrivons, vos

enne-

»

mis.

Les Romains

firent,

en effet, comme

ils furent

entrés

en Gaule,

quand prirent

de conquérir

tout

lejpays.

ils l'avaient

ils n'en

sortirent

promis.

Seulement,

plus.

Et ils entre-


— 9— C'est avec

ses

la terre toute

ce que

fît un grand

soldats

bien

leur

de Jules

et

alors

en esclavage seul

roi

^-""^

\A

qui

s'ils

qui

savaient de

venaient

de

Jules

César.

creuser loin

tribus

des

leurs

se briser

leurs

\\ \N\

ou

Il avança trous

dans

javelots.

contre

Avec

les

légions

se

provinces

[

TO ^f7^é^M^^yT>^'/S

infailliblement

marcha

avait

Mais la

conquis

à la rencontre battu

après

il était moitié

de

faisait

une

/y^

lutte

acharnée

la

à un tard.

trop Gaule.

Il

qui

fut

et dut

cher-

cner un re^uge dans Ia Vllle d'Alésia,

^—\

/^^kè^

d'obéir déjà

de

et réduits

Vercingétorix,

^^#?^.

L^

battus

et ils décidèrent

divisés,

Vercingétorix.

çfv t^i

J

restaient

César / ?

seraient

qu'ils

s'appelait

Jules

11! fel,.

s'appelait

lançaient

Gaulois

chacune

qui

séparément.

Ils s'aperçurent

ï

et qui les

bravoure, César,

écraser

disciplinés,

s'abriter

pour

chef

.

//

Combat sous Alésia.


— 10 — devant

les Romains

laquelle

Gaulois

était inutile,

jeter

ses armes

Il emmena années, heur

de Jules

ne fut pas

généreux

plus

il le fit étrangler. » aux vaincus!

C'était

au tour

et alla

cheval

se rendait.

qu'il

ne l'avait

que

le mit

beau

montrer

pour

la résis-

que

Comprenant

sur son plus

César

à Rome,

Vercingétorix

chef.

monta

Vercingétorix

aux pieds

César

Jules

leur

En vain les autres

le siège.

mettre

de délivrer

essayèrent-ils

tance

vinrent

été Brennus.

en prison,

et, au bout

des Romains

de dire

de six : « Mal-

II

la suite,

Dans Attila.

recommencer

voulut

!

fut

pas

il vécut

Éponine

et ses enfants.

les

Gaulois

Leur

davantage.

pays Les

malheureux.

pas

choses

qu'ils

à se couvrir et dont En

était

à Rome,

pas,

colonie

à rien

toutes

appris

beaux

de résister

où l'on n'était

Et la Gaule

aussi

sa femme

lui.

en bois.

que

sortes

de

de belles commença

ceux

de Rome

aujourd'hui.

oublièrent est sorti

d'où

au bout

de quelques

les appela

avec

romaine

avaient

en

le condam-

découvert,

exécutée

Il ne mise

avec

ne servirait

le latin,

qu'on

souterrain

de

Sabinus

été

ayant

à construire

encore

Gaulois

certain

par exemple

presque

les

Et,

leur

de cabanes

même

aujourd'hui.

à être

une

Un

armée

un

fois

plusieurs

fait Vercingétorix.

l'ayant

qu'il

vainqueurs

existent

lons

Romains,

devenu

quelques-uns

des vainqueurs,

dans

comprirent

au lieu

temps,

Son

demanda

de monuments

celle

habitués

Les

ne connaissaient

de pierre

maisons

ce qu'avait

caché

et Éponine

à mort,

Alors

ans

tentèrent

inutilement.

heureux.

plus

neuf

déroute,

nèrent

ce fut

mais

se révolter,

.

les Gaulois

leur

langue

le français années,

les Gallo»Romains.

pour

parler

que nous

ils furent

par-

si bien


11 —

Ils adoraient

humains. Mais,

c'était

humble

des

Elle

fut

livrée

avec

ses cornes

Christ.

Ces

firent

derrière

Vandales,

de bonnes

foule

de pillage

alla bien

tant

de la Gaule

en place,

de

tous

passage

du

Rhin.

côtés,

invasions jusqu'au

coeur

furent

reconduits

chez

creva

de tous

partout. une

les

nuée côtés

Gallo-Romains gouvernait autour

la jeta

en l'air

renié

jamais

son

à peu,

il y avait toujours

ces

insupportables

dans

cette

de leurs

vivait

se

une

grande

muraille,

forte.

les Barbares

n'eut

assez

de

des

les

romain,

les dans avait

les

avides

s'efforçaient

de

sur de

sur Mais,

les

place

d'entrer. romain,

défendre

Barbares, leur

le

ayant passage,

à la fin,

la

succomba. notre

pays. de

Incapables

villes.

plus

les

reins.

sur

races.

pour

tout

débordé,

s'abattit

tours

empêcher

fois,

les

élevé

et où l'Empire

dévastant dans

l'épée

il n'y

avec

soldats

Plusieurs

toutes

avait

et pour

de la Gaule,

qui

ces

Austro-

pas moins

Elle

se relâcha

plus

de Barbares

évêques,

où il y

Derrière

Wisigoths,

qui n'étaient

fut

et de

l'abondance. Goths,

Rome

eux

Gaule

et de butin.

L'Empire

comme

dans

encore,

s'enfermaient plus,

d'entrer

commencèrent.

pénétré

Alors

qui

et sa foi.

peu

où la surveillance

vint

attaqué

digue

une

qui,

que

surveiller

pour

un jour

Les

furieux avoir

Il y eut

Blandine,

courage

de peuplades,

d'autres

Huns,

terres,

frontières

Mais

ardeur.

Gallo-Romains,

rêvaient

et où l'on

une

s'agitait

Tout

qui

de richesses

Germains goths,

le Rhin,

ou Allemands,

tant

les

de suite

baptiser.

Cependant,

avait

émurent

tout

par son

sans

mourût,

sacrifices

et les Grecs.

sainte

A Lyon,

à un taureau

ce qu'elle

jusqu'à

avec

le monde

tout

des

reconnurent

beaucoup

martyrs.

le cirque

exemples

tous

Aîamans

et des

cruel

que les Romains

et l'embrassèrent

émerveilla dans

et l'usage

dieux

parut,

religion

saints

servante,

druides

les mêmes

la vraie

eux

parmi

leurs

le christianisme

quand

que

abandonné

avaient

Ils

Et comme chefs,

Il en venait résister,

les

personne

ne

ils se groupaient

de les protéger.

Ce fut une


— 12 — époque

sombre

et désolée

maison

ni de garder

De ces invasions, du fond

de l'Asie

noire

et

diables

ou à des

*"-

la plus terrible montés

leurs

sur

grandes

.^JjÉlJiÉk

ogres. leur

| f "^Z-

leurs

^

^W

"

n'était

sûr

de retrouver

sa

la vie sauve.

.^ J

où personne

-A

|

fut celle des

chevaux.

petits oreilles, Ils

Avec

leur

même

et la mangeaient

l'avoir

écrasée

Attila,

leur roi, le « fléau

peau à des

ils ressemblaient

ne faisaient

viande

qui venaient

Huns,

pas

cuire

crue

après

sous leur selle. On appelait de Dieu

». Et


— 13 —

l'on

disait

sait plus

l'herbe

que

où il avait

Cette laisser

aller

eurent

l'énergie

du

un bon

général,

les

Francs,

qui,

leurs

Enfin Huns,

Attila

au galop

Ils avaient de

de

les

Aétius.

Et ils furent

aidés

et

Il y eut

vaincu de leurs eux

brûlé,

aussi,

beaucoup

Geneviève,

avait

veillé

sur

Geneviève

temps,

sa fête

Parisiens est est

été la ville

ne devenue

célébrée

fussent

et passé pas

la patronne chaque

d'autres

par

les

que

ce

année.

Une de

lui

longs

massacrés. de

Paris.

cata-

y périrent. restait

et laissé

pieuse

étaient

Champs

hommes qu'il

Barbares,

autres,

aux

de maisons

épargné.

^V

^\

mille

avec

! ^v

bataille

soixante

chevaux.

avait

sainte

immense

petits

Paris

les

une

civilisés

il s'enfuit

Mais

que

plus

Cent et

! ^^V I

\s

à leur

meilleurs

1

Gallo-Romains Ils mirent

ruines.

pour

se

Champagne. fut

M^T'Wl llïl n\% J / Js||k <XJ^^^^^^%

désespoir.

amis.

en

launiques,

lieu

à l'épouvante,

tête

devenus

pous-

passé.

au

fois,

ne

de

beaucoup

femme, jours C'est Et,

ses

sainte

en prières pourquoi depuis

ce


— 14 —

III ~ Glovis t 7P«Ï P

_ Romains

n

pour

diables

1

Ils habitaient romaine,

l'envie

moins

guerriers

très

braves.

croyaient

et c'est

ainsi

tout Une

qu'il

le bon

Clovis

le nom

fois qu'il s'était beaucoup

Clovis

des

dans

pris

Mérovingiens

la qui

Clovis,

s'appelait

de France. le dieu

allait

guerrier

l'éternité

dans

Odin

un

de l'amitié

chrétiens,

avoir

après

de

et à faire

les

pour

et ils

endroit

à se battre

le roi de la Gaule

avancé saint

pillé,

enlevé

voulut

fût mis

d'une

lui faire

en commun

de lui donner

qui brisa

Rémi,

été celui

de Reims,

évêque

eux et qu'ils

plaisir.

Et, l'usage

et tiré

au sort, sa part.

de hache,

coup

Clovis

ne

n'obéissaient dit

rien,

ses Francs

lui réclama

un

église.

le vase pour

le vase d'un

et comme

Soissons,

jusqu'à

que mais

des

Francs

Clovis

Tous

demanda

à Clovis ce

que

étaient

que le

étant

à ses solsauf un,

y consentirent,

en disant

ras pas plus que les autres, mais seulement dera. » Car les Francs prétendaient qu'ils '

de

de Mérovée

avait déjà

devenir

put

C'étaient

à fait.

petit, canton.

vase précieux

dats

Mais

repas.

tout

de la Gaule

près

Ils adoraient

païens.

mais

Barbares,

que les autres.

de vivre

royaume

où il passait

Walhalla,

appelé

d'où

Le petit-fils

encore

des

un roi qui était toujours

Mérovée,

la mort

qu'après

de bons

butin

installer

le premier

étaient

Les Francs

avaient

de

lui qui fonda

délices

de s'y

à ses successeurs.

fut donné et c'est

à force

Ils avaient

celle

famille,

d'un

vint

aussi

méchants

et,

la Belgique, leur

étaient

noirs,

beaucoup

même

qui venaient de s'allier aux Gallo. ., , \ chasser Attila et ses horribles

Les Francs,

T

: « Tu

le sort tous

n'au-

t'accor-

égaux

entre

librement. il n'oublia

pas

l'affront

qu'il

avait

reçu.


Le

Vase

de

Soissons


L'an

d'après,

cassé

le vase.

en

a Personne En comme d'un

le soldat

se baissait

préférée » du vase de Soissons!

a Souviens-toi Et, après

cet exemple, Clovis

Cependant et qui s'appelait

bientôt mans.

il rendit

Rouen

livrait une grande un moment

un grand

à cette

aussi

fut-il

et enfin service que

des

princesse

bien Paris

accueilli

lui fendit

lui-même

qui

était

la tête :

chrétienne

des Gallo-Romains.

une

leurs invasion

se fit chrétien.

dans un lieu appelé

et, regardant

Et

en s'écriant

Francs,

lui ouvrirent

en repoussant

aux Germains,

reculer,

Clovis

à terre.

lui désobéir.

plus une

épousé

occasion

bataille

ses soldats

nul n'osa

avait

Clotilde,

Beauvais,

C'est

l'arme

» lui dit-il.

et les jeta

armes

avait

qui

que les tiennes,

les ramasser,

pour

de sa francisque,

coup

ses

il lui arracha

temps,

le soldat

il reconnut

revue,

n'a des armes aussi mal tenues

même

Amiens,

une

passant

portes.

des AlaComme

Tolbiac,

le ciel, il prononça

Et

il il vit

ces mots :


« Dieu

de Clotilde!

Il fut exaucé.

Les

donne-moi Alamans

»

la victoire.

furent

mis

en fuite.

avec

et,

tint

Clovis trois

parole

mille

ses compagnons, le baptême saint

il reçut

des mains

Rémi.

farouche

On

devant

de

vit

guerrier

nouiller

de

ce

s'age-

l'évêque,

qui lui dit : « Courbe

la tête, fier

tu as brûlé

et brûle

Ensuite

il fut

roi avec l'huile sainte

Reims,

sur

de

qui, depuis,

a été

de

du

en fut le premier,

et c'est

de la nation

Francs

des

pays prit alors

nom. Devenu eut

Clovis

roi.

En

Pyrénées.

peu

ainsi

qu'elle

de temps,

Et il choisit

Si Clovis

était

obéi

s'appellera

il fut pour

le seul capitale

en France,

voulut

désormais) maître,

depuis

catholique, si bonne que

putation, (c'est

les

de tous

Clovis

son

France

sacre,

France.

que notre

Baptême de Clovis.

de

ampoule

le front

rois

sacré

bénite

le jour

mise,

ce

»

tu as adoré.

que

la

ce que

adore

Sicambre;

toute

l'avoir

le Rhin

réla pour

jusqu'aux

Paris. il ne l'était

pas

encore

de tous

les


— 19 —

un à un ces petits

détrôna Plus

fils de

déric,

des

messagers

bert

cachait

les

avait

tué plusieurs.

main,

roi

Sigebert,

ses pièces

On

d'or.

avait

et de

lui envoya

le coffre

ouvert

ayant

en

à Chîo-

son père Clovis

de lui montrer

qu'il

conseilla

écouté,

»

au sien.

et même

d'assassiner

Et Chlodéric

son roi. Il

domaines

dit qu'il

l'ayant

lui demandèrent

qui

leurs fait périr

de Cologne,

Chlodéric

tribu

chaque

et réunit

qu'il

de ses trésors.

s'emparer

et dont

princes

on a raconté

tard,

de sa propre

avait,

où Sige-

le coffre,

ils lui

t

dirent

a Plonge

ta main jusqu'au

comme

Et, la tête. tué

la Belgique

qui habitaient

Francs

il se penchait

Clovis

dit alors

et volé

son

père.

Il n'est

pas

certain

de Clovis,

raconte

il était

ligent,

fond

soit

tout

les pièces

sur

que Chlodéric

cette

que vraie.

de même

voir

pour

resté

ils lui fracassèrent

d'or,

été justement

puni

ni toutes

les

autres

qu'on

s'il fut un grand

roi,

et très

intel-

avait

histoire,

Mais

il y en a. »

combien

d'avoir

un peu barbare.

IV

Les

des

Rois j. . r fameanis

autres

I

A sa mort, ses fils se partagèrent son royaume. . . « ,. _,, , , jr C était une mauvaise habitude nqu avaient gardée &

I

les Francs,

car un pays

un champ.

De plus,

,

et se battaient

cendants

de Clovis

On

raconta

Une

nuit

le réveilla

cette

Childéric,

ils étaient

entre

l'héritage

eux. qu'il

C'est leur

très

pas comme

jaloux

pourquoi

les uns les des-

avait laissé.

légende. père

de Clovis,

dormait,

la reine

Basine

et lui dit :

« O roi, tu viendras

perdirent

alors que

souvent

ne se partage

lève-toi, le dire

et ce que

à ta servante.

tu verras » '

dans

la cour

de la maison,


— 20 — s'étant

Childéric, des tigres « et

mon

ce que

tu auras

qui se battaient

Notre

des

lions

qui lui dit : tourne

dans la cour,

*e raconteras

|CSî*®j

à ta

1®^?, \

que

vit fois

la troisième

« Ce

Il vit passer

re

vu, tu

fois, Childéric

Et

la cour.

vers Basine,

»

Cette ours.

maître

alla dans et revint

et des léopards,

O

servante.

levé,

ip^Jl^L.^ ^2Mw'ïî3'o^

et qui se mordaient tu as vu,

fils Clovis

sera

des

dit alors un lion.

il

Ses

vit

des

et

des

chiens

sang.

jusqu'au la reine

loups

Basine,

fils seront

des

arrivera tigres

en vérité. et des

léo-


— 21 —

pards. que

fils de ses fils seront

Les

En

ruineront

le royaume.

Mérovingiens,

descendant

de voir

tu viens

les

effet,

*,//^ wJ^? <Jkf h'^^^\fê • t^~ -O Tfk^— r^f4',:,J'v'''''\vV '" ' C < ~Jf^-^P\ /,, i//,/^>^//%%, ^s»"''^!;:f s" x>'^,„ /,'/'' ^V^^KÀTN ^^Bd'Austrasie,

fait

nehaut,

reine

de

nehaut,

ayant

été vaincue,

Tant

de

portèrent

eut pourtant

un bon

Clovis,

eurent

entre

eux

rirent

sa rivale une

fut attachée

crimes

de

malheur

de

san8lantes tous

et presque

querelles,

il y eut

Neustrie,

chiens

»

de

temmes A,, mêlèrent,

assassiner

Et les

"'*""

Les rois fainéants.

ayant

ours.

et des

des loups

violente.

mort

Les s en

elles-mêmes 1 r , ,, bredegonde, soeur

Galswinthe, guerre

d'un

à cette

famille

reme de

Bru-

A la fin, Bru-

atroce.

à la queue

pé-

cheval divisée

emporté. contre

elle-même. Elle

qui s'appelait 3

Dagobert.

roi dont

Celui-là

était

le souvenir juste.

ne s'est

Il ne fit tuer

pas perdu

et

personne

et


— 22 — de crainte

n'inspirait

méchants.

qu'aux

j

Son ministre

On a fait sur eux une chanson

qui se chante

furent

avant de devenir

Saint

populaires.

Éloi,

de son métier,

orfèvre à mettre

dans

Mais

qu'on

par des

de

ceux

devinrent rurent.

boeufs.

comme

Alors,

On

leur avoir

les maires

il arrive ne

coupé

plus

des

que

la charge

du

en est resté ceux

toujours,

rois.

C'est

les derniers

les cheveux

en signe

à leurs

qu'eux-mêmes des chars

de rois

du

la

palais dispa-

des couvents

étaient

qu'ils

con-

prirent

les Mérovingiens

eux dans

[

fainéants.

maires

Les

ainsi que

d'entre

du pouvoir

travaillaient

qui

faire

rien

précieuses. mous,

dans

le nom

était

princes

tandis

palais,

et à se promener

voulaient

véritables

enferma

eut

j

l'aidait

choses,

de pierres

j

qu'ils

de Noyon,

évêque

enrichies

il n'y

Il leur

qui

les

croix

à s'amuser

ce qui prouve

encore,

qui aimait les belles

Ils abandonnaient

appelait

leur temps

passaient

place

roi

et incapables.

ministres,

des

églises

ce bon

après

paresseux

duits

les

et Dagobert,

saint Éloi.

s'appelait

après

déchus.

V ~

~

~

Charles et

Martel

Pévin

le

, ,

I

II fallait qu un

Bref

I

1 France un

du

duquel

d'entre

eux,

Charlemagne,

empereur.

Du reste,

si les ducs

des Francs

avaient L'un

des rois, rendus d'eux,

presque

aussi

la mer

Rouge,

les

ce fut, comme

de

palais,

Clovis,

quel; de la

l'Austrasie,

il y avait

et

de

obéi rois

nouveaux

(c'est

même

que . la Partie

Et> dans

se nommait

qui

maire

sortir

tout

commandaL

famille

devinrent

allaient

bien

et

réputé, le

la

illustre

plus

le titre

qu'ils

avaient

à cause

des services

pris) qu'ils

à la France. qui s'appelait terrible

Charles,

la sauva d'une

que celle des Huns.

arrivaient,

à travers

nouvelle

invasion

De bien loin, plus loin que

l'Espagne,

qu'ils

avaient

conquise,


— 23 — ou

[es Arabes les

disaient laient

tous

que

les

déjà

semant

l'effroi

et rompant

La de

près mis

en

de

bataille,

qui

têtes

en

avec

marcha

^^

épouvantable,

fin,

les

des

France,

leur

musulmans

wllM^V

lieu

fjff}

furent de

comme

/fMrMÊ\ I nM

véri-

qu'il

Jf/lf

/^\^

V

v|W

( Ê\\\w^%\

morts.

un

^\

^^^^^S

ren-

eut

monceaux

/^^l^^^.

cime-

à leur

fut

et si dur,

si bien

Martel.

Charles

un rude

la

se

et ils vou-

prophète,

comme

haut

surnom

le

garda

les

laissant

marteau,

très

Charles

A

déroute, frappa

table

duc

Poitiers.

Charles

en

le

lorsque

Ils

rapides.

^W^^^

remontés

étaient

contre.

son

se convertissent

vaincus

Ils

terre,

chevaux

musulmane.

à la religion

eux

leurs

et de Mahomet

d'Allah

envoyés

sur

montés

Sarrasins,

^X pà

l^flnlX

4É^8ll\

TLI

jUf^\

^wlm^Êk

l3P~

*^4

"'"' ""** ^"*~"

sol-

dat. Un jour, tandis mauvais disant être

était

qu'il

voisins en

un

et

France

chef.

Étant

rentré

en présence

un taureau

furieux

et l'ayant

« Allez

homme

qu'un

jeté

et délivrez

pas

lion

à terre,

haut

plus

Pépin

Allemands,

beaucoup que

victorieux

qui s'étaient

féroce.

le taureau

les

que

de la guerre, de ceux

et un

à combattre

il apprit

pillards,

il ordonna,

le cou

au loin

occupé

dit alors ou bien

ayant à ceux

tuez

gens

allaient

ça ne pouvait comme

moqués

Le lion

de

toujours

pas

d'habitude,

de lui, d'amener saisi le taureau qui

le lion.

l'entouraient »

par :


— 24 — Et comme

tous

se regardaient

une chose impossible,

en déclarant

effrayés

que c'était

Pépin tira son épée, et, d'un seul coup, trancha

la tête du lion et celle du taureau. Alors, remettant

son glaive au four-

reau, il leur dit : « Vous semble-t-il N'avez-vous

donc

maintenant entendu

jamais

être votre seigneur?

que je puisse raconter

comment

vainquit le géant Goliath et comment Alexandre,

David

qu'on appela le Grand,

bien qu'il fût aussi court que moi, traita ses généraux saient tous de la tête? » A ces mots, les moqueurs « A moins

d'être

tombèrent

qui le dépas-

à genoux en s'écriant

qui se refuserait êtes seul digne de nous commander tous? » fou,

à reconnaître

fut tellement

être dits descendants

de Charles

cette

et, pour

Mais lui les domine

Carolingiens. le Grand,

que tous ceux de sa famille

glorieux,

tous. C'est

raison,

pourquoi

:

que vous

C'est ainsi que Pépin devint roi. Et il eut un fils, Charles, règne

enfant

dont le

j

voulurent

!

s'appelèrent il fut Charles

Charlemagne.

j ,

~

,, 1 empereur ,

~

:

;

Charlemagne - 7 i, 7 a la barbe

.M. fleurie .

'

-

VI "

j-

i

Quand Charles parut, tous

1

les barbares

et tous les enne-

mis de la France tremblèrent.

I

Il battit les Avars, qui étaient des sortes

de Huns,

et il enleva la couronne

bards qui s'était emparé Et comme ils s'obstinaient fois violent ceux

qui

tranchée.

et dur comme ne voudraient

de fer au roi des Lom-

de l'Italie. En Allemagne, à adorer

il écrasa les Saxons.

leur dieu Odin, Charlemagne,

on l'était de son temps, pas

recevoir

Alors ils se convertirent

le baptême

presque

i

ordonna auraient

par-

que tous la tête

tous à la religion du Christ.

j


Charles-Martel

Ă

Poitiers


— 27 — Charlemagne d'une

moitié

l'avait

été l'Empire

de l'Europe.

ne vous

je Mais

apprenez dans

Noël,

sur

couronne

sera

qu'à

respecté

prise

par

se la dis l'empe A

et des Alpes, aussi

presque

le titre

pourquoi

beaucoup

Saint-Pierre du

de tous.

C'est

pas

la tête

Charlemagne,

était

royaume

qui est facile

celle-ci,

nos jours,

du Rhin

sur

près

grand

que

de roi ne lui suffit

d'empereur.

donnerai

l'église

impériale

au delà

Son

romain. celui

et il reçut

plus,

bien

régnait,

de

de

dates

à retenir.

dans

En l'an 800, le pape

Rome, fils

de

des princes

^Bfi^\

puteronî

â^ïj^Sv /^^^J^^Pws,

Plus

de

tard

cette

qui, jus-

eux.

a *a barbe

sa cour

le jour

allemands,

entre

histoire.

la couronne

posa

Pépin.

&*^q^jh

reur

cette

fleurie,

d'Aix-la-Chapelle,

était il


— 28 — recevait calife

des

Haroun-al-Rachid,

par

les

une

horloge

contes

des

ni l'ignorance

tait

avez

pas

alors

à faire

savants,

depuis

longtemps suivi

Souvent,

ils fils de grands

des bons

nous.

ni les comme

ministre

ceux

Il

ignorants

Alcuin.

Et,

que les enfants il visi-

Éginhard,

avaient

qui

et les grondait

En souvenir

seigneurs.

bien

travaillé. fussent-

sévèrement,

de cela, la Saint-Charlemagne

écoliers.

de Charlemagne

fut

commença

lorsqu'il

son

à sa droite

à sa gauche

la fête

de

et

la guerre.

il voulut

délaissées,

parler

éléphant

chez

inconnue

seulement

occupé

un

le

jour,

entendu

envoya

d'hommes

Il mettait

règne

était

qui

lui

nuits,

et il s'entourait

les autres

est devenue

et une

Un

peut-être

Il n'aimait

les classes.

seulement

vous

sagement.

à l'école.

Le

dont

lointains.

plus

à gouverner

étant

Il mettait

les

chose

n'était

aussi

s'appliquait

allassent

pays

Mille

sonnante,

Charlemagne

les études

des

ambassadeurs

aussi

long

à vieillir

que

que

Et

c'est

connut

des

glorieux.

l'empereur

de tristesse.

jours

Les Sarrasins, en Espagne. frontières.

une brave

paladin.

Mais en retraite. là qu'était

voulut

le danger. tout

pierres.

ses forces

Mais

Durandal

Roland

« N'est-ce

dans

pouvait

à coup Alors

le traître

assura

on l'entendait

un

appeler

forte

que

un vérià quinze

et dut battre que c'était

parce

défilé

du haut

les

étroit,

Sar-

de la montagne

du secours, l'entendit

dans son cor. Charlemagne

Ganelon

Roland

les rochers.

tomber

pas là le cor de Roland?

nos

les mon-

Roland.

l'arrière-garde,

pour

retirés

ami Olivier,

pas assez

il traversait

Roland,

son

fendre

n'était

et firent

neveu

son cor,

commander

Comme

et il franchit

son

et, comme

de Charlemagne

parurent

d'énormes toutes

l'armée

de

s'étaient

et ils inquiétaient

chrétien

accompagné

il soufflait

Quand

à Poitiers,

de les châtier

des guerriers,

et son épée

lieues,

rasins

armée,

Martel

ce pays

résolut

Charlemagne

était le plus table

par Charles

Ils tyrannisaient

avec

tagnes

battus

souffla

de loin

et dit :

» non,

car

il était

de

secrètement


— 29 — l'ami

des

tant

que

Sarrasins.

ainsi

C'est

que

de

jours

rompirent,

de

revenir

en plus

tandis sur

et

ses

fut

Ganelon

pas

fort,

Ganelon

que pour

porter

nombreuse

assez

sur

le rivage

et qui

de la mer,

avaient

des venus

pirates

ou Normands. « Tant approcher

des

Alors que

je

de nos côtes.

souvient

tou-

du

de

versa ces

vivant,

Mais, après

et

la mort cette

Ganelon.

de

son

neveu.

fois,

une

armée

en Espagne. et sa belle

raconte

barbe

qu'un

des navires Ces

proie. et

on

quand

car il se demandait

On

Nord

se

on l'appelle

vieux,

de loin

l'empereur serai

on

car,

soucis,

de bêtes

pays

que

de

bien

il aperçut

formes

Chanson

fut envoyée

sa mort.

après

une grande

Charlemagne,

aussi,

devenait

deviendrait

empire

Sarrasins

Et il avait, de grands

blanche.

son

de

douleur

les vaincre

pour

his-

ses camarades,

grande

l'empereur

Cependant toute

une

et cette

Olivier,

Depuis

preux

qui trahit

et les

puni,

réciter.

d'Olivier,

eut

Charlemagne

ami

est devenue

entendre

un homme

veut désigner

son

avec

par un poète,

aimaient

Roland

Roland

périt

en vers

mise Français

des

se

de plus

à son neveu.

secours

les

cou

son

Charlemagne

toujours

empêchait

toire,

de

veines

les

soufflait

Roland

Cependant

qu'on

navires

portaient Northmans

et il s'écria

Nord

moi, qu'arrivera-t-il

étant

en rouge

peints

amères

du

pirates

ce que

jour,

appelait

des larmes

était

n'oseront à mes peuples?

:

pas »

VII ~~ De Robert

le

Fort

les

héritiers

Le fils de Charles le Débonnaire,

ce qui

que de

de leur

dignes pire

même

que

descendants

s'appelait

était

manière

leur

furent

et ils perdirent

ancêtre,

celui-ci

de Clovis,

ne

Charlemagne

le Grand une

les

avait

l'em-

laissé. et on le surnomma

Louis, polie

pas

de

dire

le

Faible

ou


— 3o — le Sot.

Il ne sut

et le désordre

se mit

on se moqua

tirent

encore

entre

eux.

de

l'empire

trois

manique

eut

le titre

celle

des

appela,

fut

les

leurs

droits

plus

de mille On

C'est légende,

de

ainsi

le fils d'un

morceau

long Alpes

plus

de

petite

terre

qui

Rhin

et qu'on

l'Est.

Et

jusqu'au ou Lorraine.

prétendaient

ont

se battre

Français

des

de

c'est tenir

pendant

descendaient

que

à ceux

il ne sut

les

son

que même

pas

toujours

barques

le roi qui

incapable

sur

Charles

car

malheurs,

aussi

la mer de leurs

voyant

que

était

qui

pressenti,

Français,

aux farouches

il garda

ceux

l'avait

confiance

l'aîné,

contre

était

le pays.

leur

sa part

le Ger-

provinces

au bout

piller

pour

était

qui

Louis

nos jours.

et, s'enhardissant,

les

les

de là que

ses

France,

qui sillonnaient

les fleuves

de

car c'est

Verdun.

par la suite.

comme un

se partager de

eut la France,

des

garder

pas

Charlemagne

les pirates

Alors

roi

pardon

fils se bat-

au traité

de ce traité,

donna

que

pourtant

devenu

Et comme

les

Lothaire

de

La Lotharingie

ans et jusqu'à

n'était

Chauve,

breuses

de

ils décidèrent

à Lothaire,

privée

ou

reprendre

trois

arrivées

en remontant

la

car

accompli

Mais

lui

de Lothaire,

pour

résister

l'Italie. on

France

dans

à demander

ses

le Chauve

Quant

du nom

Ainsi

donnèrent

qui sont

avec

autres,

fut

le nom

Charles

la France

découpait

ce qui

l'Allemagne.

d'empereur

Charlemagne,

on l'enferma

fois,

obligé

mort,

la bataille,

rappeler

frères,

il fut

quand

de choses

beaucoup

éclatèrent

en pénitent.

après

de vous

Des

que

Et,

l'avoir

révoltes

respectait

et, deux

après

Charlemagne,

Tâchez datent

pire

des

qu'on

le Débonnaire,

et à s'habiller

fut

de personne, Tandis

des moines,

avec

de ses fautes

obéir

partout.

de Louis

un couvent

Ce

se faire

côtes

père. arrêter nom-

et remontaient

ne venait

se mettaient

plus

le

pas

à leur

aide,

tête

pour

à leur

Northmans. Robert boucher

le Fort

se

de Dreux

rendit

célèbre.

qui s'appelait

Il était, Capet.

dit

Après

la de



— 33 — où il se

nombreux

combats

repoussant

le brigand

un peu

Cependant, des chefs

que

nait pour

avoir

centaines.

C'est

les rois

les

que

Rollon,

un

pouvant

trouver

Paris, résista

dans

province,

Au lieu d'un

il ne comptait

rois

le Fort

de France. il y avait

générale,

ou chaque

ville

se don-

il en naissait

royaume,

en

des

la féodalité.

commença

que

futurs

canton

tué

de Robert

la désolation

chaque

un protecteur. ainsi

le souvenir

les Capétiens,

partout,

il fut

valeureusement,

plus

rien.

pour

de Charlemagne!

On

n'aurait

Il était devenu

pas

aussi

cru

inutile

fainéants. le

Charles Paris,

seront

le successeur

que c'était que

chaque

au roi,

Quant

Mais

Hastings.

descendants

et ses

vivra,

conduisit

se

déshonora

tout

Northmans

étaient

venus

Gros

si grand,

géant

un

qui devait,

héroïquement

si grand

à

fait

quand

attaquer

avec

qu'il

cheval

assez

fort

pour

dans

la suite

des

siècles,

pendant

de

longs

allait

il

abandonna

leur

toujours

capitaine à pied,

ne

le porter. subir mois.

tant d'autres Du

haut

sièges, de

leurs


les Parisiens

murailles, la cire

commandés

de l'huile

bouillante

et de

Eudes,

fils de

par un vaillant,

le Fort.

Robert

le

Si Charles Mais

il préféra

siens

furent

Gros

Dès

Charles

comme

maître

chez

nous

un véritable

bien

des

mieux chef

qu'un

un

le pirate

bien

des

lui

aurait

un

donna

fini par

les

s'en

aller

Les

fut choisi

la France.

était

devenu se regar-

féodaux

derniers

lui

aimaient

Carolingiens,

s'empressèrent-ils et qu'on

au lieu

qui,

et beau

pays

appelait

qui,

de chasser

étant

devenu

la Normandie.

de Robert

la famille

avec

d'esprit.

car c'est grand

Pari-

Chacun

Débonnaire

fut désormais

il y avait

seigneur

fut mort,

Eudes du

Les le fut

sur

régner

terre.

le pauvre

surnom,

Northmans,

Heureusement la France

son

pu

comme

la race

fuite.

et Eudes

supérieur.

sa propre

quand

c'est-à-dire

le monde

chaque

à un

faibles,

de

prince

Rollon,

le domaine

roi sur

Aussi,

le Simple,

Il méritait

d'obéir

souverains

énergique.

rappeler

Charles

de le voir,

allât.

en

les Northmans.

auraient

Capétiens

lui et refusait

dait comme

et tout

contre

Rollon

s'en

de sa couronne,

la guerre

venons

mis

qu'il

pour

lâcheté,

le Gros

les

ce moment,

Mais,

de l'argent

continuer

pour

il aurait

voulu,

de cette

indignés

à sa place

avait

lui donner

car on priva

eux,

de

sur l'ennemi

jetaient

et ils étaient

fondue,

H -

en petits

le Fort,

sinon

toute

morceaux.

VIII ~ Huffues ,

Les Htés

Capet -J

Capétiens lesquelles

par

D'abord

ils

honnêtes leur

loyauté

ces qualités-là,

ne les

empêchaient

on fait

de grandes

étaient

et pas

avaient ils

trois étaient

braves.

sincères.

Enfin

d'être

adroits

choses.

grandes bien

Ensuite leur

qua-

français. ils

étaient

bravoure

et patients.

et Avec i


— 35 — Renonçant

il arriva

Et

au lieu

à eux

ils s'allièrent

ne voulurent

Français

les

combattre

une

(encore

de

duc

un

ils se

rois,

contentèrent

derniers

d'être

Carolingiens,

mariages.

987

en l'an

était

de France

de

des

par

descendant

le seul

que

Et

France.

de

ducs

à être

le moment

pour

date qui

Charlemagne

de Lorraine, pas,

pour

vassal

pût du

sur

régner

vous

que

retiendrez), au trône

prétendre

roi

de Germanie.

d'un

eux,

Les

à moitié

prince

allemand. Alors

Hugues

moment

le

jugea

que

réunit

à Senlis

sous

Et elle proclama

était

Cependant

il ne

sur

armée

pour

« Qui

t'a fait doute de

sur

propre

son

tout

en faire

tous

toutes

une

seule

nation,

uns

d'entre

qui

nous

ou Espagnols.

n'était

était

nombre

grand

et comme Périgord,

des

le

sei-

indépendants levé

ayant

une

:

les provinces nous seraient

en

de toute en pas

Orléans

en deux là que

roi

Mais,

Senlis,

à cheval de

et d'Orléans,

:

était

seigneurs.

Paris,

pourtant

lui demanda

arrogance

Capet

domaine,

juste

peu à peu

liens

les

de l'esprit,

un

de

se

et la sagesse

par

comte

assemblée

de Reims.

Paris

égaux

Une

archevêque

de

ses

et d'Eudes,

»

roi?

Hugues

le tour

C'est

avec

répondit

suzerain

prenait

Hugues » comte?

fait

Et l'autre

Sans

le

l'attaquer, t'a

« Qui

comte

d'eux,

roi.

du sang

comme

L'un

terres.

devenir

reconnu

pas

se regardaient

qui

leurs

fut

le Fort

Robert

d'Adalbéron,

de France,

duc

de la couronne.

gneurs,

de

par la noblesse

digne

plus

venu

la présidence

que,

Capet,

Hugues

de

descendant

Capet,

les

grand,

sont Sans

trente-six. d'autres

obéi

com-

puisqu'il et qu'on

que

pouvait

journées.

Capétiens

de France.

Anglais,

bien

c'est-à-dire

il n'était

réalité,

et Dreux,

ou trois

formerions

la France,

eux,

partis

pour

au lieu Ou

Allemands,

bien

réunir

de former quelques-

d'autres

Ita-


— 36 — Huges

mourut

Capet

comme

Robert

le Fort,

d'années

peu

de ses descendants

quarante

;

allaient

fils du boucher

Mais

élection.

sur la France

régner

leur ancêtre,

son

après

I

et la servir,

de Dreux.

IX ~ Nous

~Z~. Les Seigneurs .r r,

pour

comprendre

France

dans

ce

n'y avait plus des

personne de brigands

troupes

volant,

pillant,

Songez par leur

que

céder

Alors

on se tournait de

C'étaient

eux,

et l'épée,

pour

existent

l'huile

rempli qui

sur

d'où

et l'on

Au

l'on

surveillait

Dès que la trompe

milieu,

pouvait

de la sentinelle

et

et protection. manier et

forts

de grands tirer

la lance des

plus

des flèches un

se dressait

une

dont

murs

fossé

avoir abaissé

qu'après

sonnait

fini

en cas de danger.

devant,

ce qui se passait

avait

du courage

vigoureux

ces châteaux

Par

en escla-

la Normandie.

secours

Ils avaient

entrer

qu'on

et sachant

ou le canton

l'ennemi.

apparaissaient,

avaient

qui

plus

construisit

ne pouvait

pont-levis.

des

les jours,

et enfants

devint

demandait

l'on

tous

et dans la désolation.

armure

aujourd'hui.

bouillante

d'eau,

d'une

d'où

lorsqu'il

nom,

leur

ou créneaux,

être malheureux

de leur

On

l'on

depuis

si redoutables

les hommes

le village

c'est-à-dire

étaient

à la tête

cela que encore

s'appelait

donjon,

mettaient

en

femmes

vers

revêtus

qui,

défendre

pour

d'ouvertures, de

la guerre.

se

C'est tains

qui,

ce qui se passait

et quand,

perpétuelle

Northmans

en

de Northmans

parfois

une crainte

la province

l'habitude

braves

les

la police

et des bandes

emmenant

tuant,

vage. On vivait dans

faire

un peu

était mort.

les gens devaient

pour

revenir

temps-là,

Charlemagne

combien

imaginez

maintenant

arrière

que Vous

allons

grande

cer-

percés et jeter profond un pont, tour

ou

dans la plaine. l'alarme,

tout le monde

j j. ;


-37sa maison

champs

ou

fut

d'abord

les

abandonnait

et venait

se

dans

réfugier

le

fort.

château Le

seigneur

à lui.

en

Et,

obéissance.

dans

sauver

sède,

même tous

les

On

protecteur.

services on

lui

donnerait

se recommandait on

rendait,

qu'il

péril,

obéit

volontiers

lui

promettait

à celui

volontiers

leur

qu'eux.

C'était

avaient

eux-mêmes

n'étaient

seigneurs

et ils se

pas

recommandaient

à leur

dont

ils étaient

suzerain, des

vassaux

ce

qu'on

appela

comme

une

grande

C'est

un

tout

qui

peut

ce qu'on

pos-

sa liberté.

à l'ennemi,

féodal

le

et on

la vie,

vous

des

échange

Car,

Mais

donc

assez

forts

tour

à de

plus

les vassaux,

puissants

tandis

qu'ils

d'eux.

au-dessous

la féodalité.

le

Représentez-vous au haut

pyramide

résister

pour

de

laquelle

régime

il y avait

le

il aurait

roi. Seulement l'être

le

de tous

ceux

se regardaient

lier

d'être

lins

et

comme

les

bien

les

se

conduire

instinct

certains

se battaient

entre

eux.

vrais chands

bandits

et

qui

passaient

trêve

de Dieu.

force Quand

seule on

comme

sortaient sur

comptait, avait

un

de

donjon

Ils

les

à personne.

bon

au chevaet les

veuves

chrétien. Au

le

lieu

de défendre

durement.

Beaucoup comme

de

les

rançonner

pour

orpheMais

même

conduisaient

seigneurs

ne voulaient

ordonnaient

traitaient

se

leur

ni obéir

un

certains

mar-

les routes. et

elle-même on

les

des

eux.

le dessus.

souvent

souvent

Mais

comme

Enfin,

toujours

Et

chez

qui

de défendre

seigneurs

intervenait

L'Église

la leur,

que

trop

gens,

rois

faibles,

reprenait

les pauvres

La plupart

de la chevalerie

lois

avec

des

comme

respecté

le suzerain.

autorité

doux de

mauvais

il était

dont

d'autre

Il y avait

toujours

pas

eux-mêmes

reconnaître

pas

n'était

roi

avait la

procès,

n'était vécu

loi

elle

du les

à ces

imposait pas

toujours

longtemps

dans

plus deux

fort plaideurs

avait

batailleurs

la

écoutée. le désordre, fini

devaient

par

la

triompher. se battre

en


— 38 — et le perdant

duel,

lait le jugement Vous avait

d'abord

mans droits

avait

féodal,

demeure

d'un

et de tous, lui

sur

C'était

ce qu'on

avait

de bons

avait

on n'en

du

eux

au lieu

j

appe-

sentit

seigneur

barbares petites

à sembler

comme

d'apparaître

les aux

pesait

commençaient

et qu'elle

plus que les abus.

à craindre

plus

côtés

un

northLes

gens. Et

injustes.

le la

semblait

refuge,

tyran. se tournait-il

comme

vers

donnât

qu'il

affranchît

il n'y

le peuple

Aussi

Bientôt

l'autorité

autres,

qu'il

la féodalité

que

comme

château

de

donc

été utile.

effet, ou

qui était touché.

de Dieu.

voyez

En

était celui

j i

le roi,

vers

le protecteur

une

bonne

le plus

justice,

des

seigneur haut.

Et l'on

établît

qu'il

seigneurs attendait

la paix

et qu'il

les communes.

X Mais Le

pieux

Robert

le roi était

encore

bien

et ne comptait

lui, le roi n'était domaine de

Paris

des seigneurs

ne l'attaquerait ils

rendaient

déraient

comme

voyez

mencements.

pas beaucoup

de grandes

à fait le maître.

il n'était

ses

Ils

donc

égaux.

bout

eurent

des

Quelquefois

et de richesses que

que

les

que

Capétiens

beaucoup

dans

de

Même

chez

son propre

et, quand

il allait

brigand

féodal

quelque

aux seigneurs

Quant du

villes.

du tracas,

sûr

pas

de France,

était un bien petit

Il y avait

qui lui donnaient

hommage

plus de soldats

Vous

était la capitale,

pas en chemin.

lui

ayant

dont Paris

pas tout

à Orléans,

lui-

même. Nous avons vu que son duché

royaume

faible

qui étaient

lèvres,

mais

même

ils

le

ils se

loin, consi-

méprisaient,

lui. eurent

mal

de

à faire

tout de

petits la France

comun


seul

et un

pays furent

qu'ils

Ses

successeurs,

qui

faisaient

leux

comte

qu'un

jour

les très

le duc

aussi

fallut

de temps

le

passa,

Le

roi

Il ouvrait sous

Un

à la robe Robert Un

dit

prends Les

grande

s'imaginaient

que

si dévot,

était les

reine

s'en

aperçut

sans

doute

La en

avait

le

recommencé, Il faut

qu'il

France

ne

C'est

pourquoi

les

Capétiens

fleurs

de

lis,

tandis

que

dans

leurs

armes

de

On

il leur

pieux, de

approchait

la fin du

être Mais

l'an

envers

1000 on

Dieu,

la France

couvrirent

aigles, Robert

des

se

pas

des

rois

et sur

leurs

lions,

des

s'appelait

tes

Henri

dire

camarades.

»

aussi

qui pour

les

drapeaux

I".

des et des

licornes Il

naïfs.

emblème

prit

des

»

moi.

: « Ne

Mais sur

compteront

empereurs

Mais

que

lui

toujours

humbles

et

de

pendait

punir.

besoin

grand

mor-

qui

le faire

contenta

choisirent

se glissaient

d'or

ornement

pour

moine.

les meilleurs

passait

plus

à un

parfois,

et voulut

en reste

les

le comparait

un

roi

seront

défenseurs

fils

com-

très

était

jour.

alors,

et il leur couper

les

Le

vous

dit

seigneurs.

ce devait

Certains,

pauvres.

osa

des

avait

combien

Il piété.

qu'on

d'eux

toujours

carnassiers,

dit-on

l'un

de

Mais

reconnaissance

qui,

seront

mettaient

Par

l'orgueil-

leur

grands

du dernier

dînait,

tout.

ces

très

l'attente

on

et

Robert.

s'appelait une

si

peine

tous

qu'il

roi.

rois

de

étonné

partout.

de

eurent

obéir

bien

Toulouse

pendant

ayant

pas

le maître

princes

parure.

à tous

: « Il

autre

serait

encore.

Robert

jour, du

de

d'églises

sa porte

sa table

ceaux.

vivait

aurait

Et l'on

celui

dans

blanche

bon

modestes,

Capet

priaient-ils

d'une

des

se faire

beaucoup

comme

furent

où il y avait

monde

construisit

Capétiens,

rois

quelques-uns

Aussi

monde.

le monde.

France

Hugues

et

1000,

roi par tout

d'eux.

les

pour

un temps

et c'était l'an

de

parce

comme

ou

combien

de

fils

Le

Poitiers

le temps,

été reconnu

premiers

peu. parler

de

prenez

pas

avec

et justes.

patients

n'avait

Capet

Us y arrivèrent

royaume.

grand

travailleurs,

Hugues

39 -

trois autres

ils eux.

petites pays

d'animaux

images léopards. pour

femme

une


— 4o — qui descendait

Russe,

Alexandre

le Grand,

fils le nom

son

de Philippe

de Macédoine, de l'Asie.

conquérant

de Philippe,

que,

depuis,

le père

La reine

du fameux

Anne de nos

plusieurs

à

donna rois

ont

porté. Et c'est justement en Asie

sous

la Terre

délivrer

pour

Ier que les Français

Philippe Sainte

et reconquérir

s'en

allèrent

le tombeau

du

à Jérusalem.

Christ

XI Ce

j Les

Croisades

fut un

chrétienne

l'Europe

1 les Infidèles, rasins, un

moine,

Pierre

Et

aussitôt

on

drap

l'Ermite

chevalier Avoir.

se croisait,

c'est-à-dire

sur sa poitrine

rouge Pierre

demandait

l'Ermite,

prit

l'on

que

en criant

la tête

Il y avait là beaucoup

la Terre

Sainte

était

très

à tout

le monde attachait

: Dieu

peu

Il fallait avec

des

forme

guerre Leur

une

armée

fut

chevaliers

de

croix

de tous

pour

vu le tombeau

véritable.

et ils se contentaient

français en

avant d'avoir

les

Elle

très

se

forma

Beaucoup

de mettre

un doigt

qu'ils

une

partir.

croix

de

Sans

Gautier

Comme

'

et chaque

j

d'enfants. fatigant,

demandaient

: « Est-

à Jérusalem,

et tous

|

ce temps

j

du Christ.

pays.

signifier

riche,

et même

une ville, les pauvres petits apercevait » Mais ils n'arrivèrent ce là Jérusalem? jamais massacrés

de

avec un pauvre

troupes

fois qu'on

furent

France,

le veut!

il était

le voyage

contre

En

prêchée.

qu'on

de femmes

loin,

d'être

toute

et les Sar-

les Musulmans

des premières tant

appelait,

la croisade

lorsque

c'est-à-dire

commença

dans

enthousiasme

grand

venaient

pendant

ne savaient en travers prendre

pas

le

de l'autre part

à la

i [ '

sainte. chef

i

était un Lorrain,

le duc Godefroy

de Bouillon.

Il com-

J Î r


— 41 — cent

mandait

armée

immense

hâta de leur

salem.

Il fallut

villes

d'assaut,

donner était livrer

rendirent

l'âme

Quelques-uns lorsque Ils

la ville étaient

encore

six

de sanglantes des

batailles

les

sables

en

regardant

leur

récompensés

du la Ils

apparut de

mille

à pied.

l'empereur,

avant

Cette se

effrayé,

d'arriver

aux musulmans,

Souvent

croisés

sur

pénible

déserts.

de

cent

Mineure.

et

long

se découragèrent. sainte

et

en Asie

passage

Beaucoup

tombèrent

à cheval

à Constantinople,

traverser

nourriture.

Combien et

hommes

parvint

chemin

Le

de

mille

on

désert

ne plus

n'étaient

sans plus

d'eau

manquait aussi

croix

de

avoir que

des

prendre

moururent pour

à Jéru-

vu

la

et

peste.

se relever, Jérusalem!

cinquante

mille

enfin. leurs

souffrances

et

de

leurs

peines.


/^^f^ Et ce fut salem!

se

avec

un grand

Cependant

les

défendre,

et

sirent

étaient une

de bête

tour

roulante

à plusieurs

vint

Bouillon

une

du

lui

à ses D'eux

tirer

de peaux

Sur

le sommet

de cette

d'or

à Jérusalem.

leurs

efforts

dire

une

se tenait

cervelle.

lui-même

des

la

pierres

à côté

Cependant avec

son

était

aux Sarrasins

renverser

pour mais

à laquelle

croix. qu'ils

de Godefroy Godefroy

de

criait

cou-

arbalète,

compagnons. d'entre

que

approchait le mur,

et sautèrent

de

et garnie

entrer

la

construi-

croisés

afin de bien

qui

les

étages

resplendissante

chevalier

fit jaillir

les

à

résolus

Comme

Jérusalem.

flèches.

à l'atteindre;

pas un

frapper

continuant

Bouillon,

tous

bien

murs,

hautes,

Jésus,

voulaient

même

et

croix

Seigneur

firent

très

les

contre

les

prendre

et

image

Ils ne réussirent

sur

épaisses

Sarrasins

lançaient

encore

: « Jéru-

tous

»

le veut!

Dieu

très

les croisés

Les

vers

fallut

s'écrièrent

qu'ils

se tenaient

la protéger

une

pourquoi

voyant

il

ils dressèrent

attachée

rage

le veut!

Sarrasins

grande

pour

machine,

de

enthousiasme

Dieu

Jérusalem!

murailles

Combien/moururent sur les sables du désert !

-r-~S^^^^^^

eux, deux

l'ennemi

commençait

toujours

plus

et, sortant sur

les chevaliers

frères,

près

à faiblir, du

du premier

le rempart,

mettant

mur, étage,

tandis jetèrent passèrent

en fuite

et Engelbert,

Ludolphe

les

que

la tour

roulante

troncs

d'arbre

des sur

Sarrasins

le pont qui

étroit le gar-

!


-

-43 encore.

daient

Ludolfe

et Engelbert

furent

les premiers

dans

à entrer

Jérusalem. furent

Ils

les

Alors

min.

victoire dressèrent

ciel,

du

était

Sarrasins les fallut

encore

sades.

On

grands

délivré.

du

se battre

éleva

le long

des

le veut!

comme

eux

Si

^llpH ' >'.

!

~ ,JUT\.

^^^^^^^^^^t\\\-\

et

f^^^^^^^M

-r i

\

V/^l^^^^^T^^

f^^^^^'ISi'

aussi

/^

/^^""^%1^^^^É^^^^^^^L, Il

désert. avec

J^/^fèl

che-

/T\

if^L.

les

Eustache,

le même

jusqu'au

: Dieu

croi-

châteaux

et

joie

La

Cependant

sable

de

frère

et le tom-

nombreux

d'autres

envoyer

de

de

grains

par

cris

des échelles

et son

passèrent

montaient

la ville en criant

était

étaient

des

témoin,

prise,

triomphait.

la machine,

côtés

dans

Christ

croisade

un

de tous

Jérusalem beau

de

poussant

dit

et entrèrent

murs

haut

croisés,

qui,

de Bouillon

par Godefroy

du

descendant

qui,

de

suivis

r il l'M S

'.S?

P§ IVPlil 1^ $ ''i 1 I'\\ \ il

1 I I 1' I ' lu'iui il : \\\ I! ; îllijj lllï

P


I

'5

... — 44 forts

dont

se voient

les ruines

des Francs,

étaient

car les Français

Cependant, devenir

où Notre-Seigneur

Il ne voulut Défenseur Les

non

pas

une

pas porter une

avait porté de roi

du titre

plus

encore.

on lui offrit

le chef,

Mais il ne voulut

roi de Jérusalem.

les croisés,

parmi

s'en souviennent

étant

de Bouillon

Godefroy

d'or à l'endroit

les plus nombreux

ans, les musulmans

plus de huit cents

et, après

ont retrouvés

que ce sont les tours

disent

Et les Arabes

ils sont allés en Syrie.

quand

et que nos soldats

toujours

de

|

couronne

couronne

et n'accepta

j

d'épines. celui

que

de

du Saint-Sépulcre. sont

croisades

une

dans l'histoire.

Et elles ont porté

rendu

fameux

parmi

parce

qu'on

de la générosité,

le nom

les autres

a su, à partir

belles

des plus

et jusque

peuples

idées

très

français

chez

été faites elles l'ont

loin,

les infidèles,

que la France

de ce moment-là,

des grandes

qui aient

choses

était le pays

et de la foi.

XII ~

"

~

le

\ Conquérant

~

Guillaume Les

Ier n'était roi Philippe r , , !i devait aîIe a la crolsade-

Le

~~l Pas

Communes .

en. France

I rester

produire

un très

Peut-être

contre

ou des Pyrénées et que jamais

déjà remarqué divers

peuples,

ou bien arrivés

encore

de pauvres

était

que l'Angleterre Saxons

qui

vivaient

Mais tout cela allait changer.

que,

le

de

se

venait

la France côté

de l'autre

des pays

lointains

de l'Angleterre

tant de luttes alors

jusqu'ici,

venus

par mer

il n'a été question

avec qui il y aura par la suite C'est

garder

événement.

grand

avez-vous

à se défendre

il

Car

royaume.

pour

a eu

du Rhin du Nord,

ni des'Anglais,

à soutenir.

très

peu

peuplée

tant bien

que

mal dans

et habitée leurs

par

forêts.


Vous

vous

de

ils

duc

avaient

ancienne

aventures

vie

et des

Il arriva

de

le

que

traversa

après

avoir

terre.

Et il fut désormais

de

la Manche battu

roi comme

les

nous.

pour

que

avec

les

C'est

que,

dans

s'étaient

et depuis

l'on

et même

les

artisans,

entre

eux

des

la Commune Or grands saient

le besoin

le roi

les et

révolutions était

l'égale

de France

et petits chez

des

eux

qui

et,

d'Angle-

du roi de France,

trouvait

se

dans

à la même

le bon

que

de tous

payait

d'être

où avait lieu commerçants,

ordre

était

les pirates

défendu

par cher

trop

installé

île.

leur

les

région

de batailles

époque

les artisans,

devenu

belle

et beaucoup

de rester

d'être

formèrent

revenu

et pillards.

les

seigneurs.

leurs

services

protégé.

des

les

et

des

bourgeois

communes

s'affranchir.

pour

! » ils faisaient

! Commune

les seigneurs

féodaux

villes

des émeutes en

disant

que

des seigneurs. avait

bravaient

à leur

roi

Il

commerçants

contre

grande

Angleterre

proclama

années

qu'on

besoin

plus

en

Bayeux.

à la merci

à trouver

n'avait

se

une

préparé

une

depuis

au cri de : « Commune

Parfois,

De

goût

toute

les villes,

plus

plus

commença

Alors

le

possédait et

encore

enrichis

n'était

sentit

qu'on

et

langue

la Normandie.

aborda

vassal

le parti

prennent chose

on ne

autres

le Conquérant.

longues

autre

ayant

Saxons,

Caen

passé

que

aux

seulement

barons,

Normandie,

de biens

les bourgeois

s'unirent

ses

Guillaume

de

Anglais

la croisade.

depuis

avec

Rouen,

Il faudra

Il s'était

l'on

Guillaume,

malheureux

le duc

pays

chez

Et

duc

lui. Et le roi d'Angleterre

notre

Alors

restait

les

que

leur

parlaient

aux

conquêtes.

donc

donc

même

semblables

et leur duché

il leur

pirates,

tout

usages,

les Normands,

flotte,

Voilà

en

leurs

de

Northmans,

devenus

adopté

maintenant

s'appelaient

Ces

été donnée

avait

française

province

Rollon.

étaient

Clovis,

Français;

leur

qu'une

et à leur

Northmans Francs

rappelez

45 -

guise,

justement son

autorité

affectant

adversaires

pour

et qui

même

souvent

d'ignorer

ces

féodaux

se conduiqu'il

existât.


Songez tel

que

ce temps-là

qu'en

affaire

de prendre de Paris,

près

le sire de Coucy

sacripant

Louis

VI,

son

domaine Vlï

Louis

ou

Louis

France

allait

reusement,

elle

se

nommé peau,

parce

France

de deux

était

Vlï

le

roi

le

comte

lui-même.

avec

une

roi d'Angleterre.

plus

Beaucoup

avait elle.

branche

bientôt

la Normandie,

très

Et son

fils

en

puissant

Éléonore

de

Le royaume

de

carac-

mauvais

et ainsi

Plantagenet, à son

de genêt

que

sortirent

cha-

d'Éléo-

domaines

France

guerres

Malheu-

Ils se séparèrent,

et les

l'Anjou

de terribles

C'est

seigneurs

Pyrénées!

Henri

d'Anjou,

toujours

d'Angleterre

du Midi.

elle

pas

aux

riche,

jusqu'aux

portait

avec

donc,

seul coup

orgueilleuse,

et il

et la royauté.

châteaux.

très

provinces

ne s'entendit

avec qu'il

d'un

de dormir.

commencé.

femme

belles

il y

son royaume.

guerre

de leurs

si bien

une

épousé

et qui devint

Voilà nore,

ce qu'il avait

Et tout

longtemps,

le peuple

rude

une

des communes

pour achever

beaucoup

toute

Capétiens

l'ami

fit ainsi

Éléonore

remaria

assez

la féodalité

fut

vue bien

fort

plus

son château.

les premiers

le Gros,

être agrandi

et Louis

tère,

s'est

Louis

héritière

Guyenne,

la tour

si longtemps

avait

Ce

donjon.

plus à unir pour

continua

pas toujours

et de démolir

se sentait-il

et démolit

Vil

n'était

son

qui empêchait

avec elles contre

ce qui aida encore

sur

dont

le roi de France

allait lutter

dans

posté

à Montlhéry,

avait un autre Aussi

le roi de France

féodal

brigand

46 -

le

roi

de

de là.

XIII ~

Il vint par bonheur

J-iSL DQ.tQ.lll6 j r>

un grand

car beaucoup

Auguste,

roi, Philippe-

d ennemis

menaçaient

1 la France. Il avaient

alors

de très

méchants

faisait rois

rude

guerre

et il leur

reprit

aux

Anglais

autant

qui

de pro-


— 47 — vinces

qu'il

tandis

l'empereur

d'Allemagne

en France.

Il se flattait

terre, trer

Mais

put.

il avait

Et

bouchée.

allemands

gneurs

Alors

et

fait pour

elles,

lui envoyèrent

marcha

au-devant

Et il y avait

Français,

On

les

un moment

il.fut

ils se

D'avance,

qui

lui étaient

Ils

vinrent

en

au roi

de

qu'il

manants.

ce

sans

lui

fidèles,

de discipline

donner

grand "avait

le

était

en

si l'empereur

Othon

était

victorieux.

et leurs

cheval

près

avec

l'oriflamme

communes

n'étaient

et qu'ils

de Bouvines,

était

et il aurait

chez

danger

alliés

Et la mêlée

de son

temps

et d'enthousiasme

la patrie

des

sei-

de

milices.

au combat.

gens

qu'une

que

renversé

et des

chevaliers

butin.

ceux

Philippe-Auguste,

le premier

d'en-

un morceau.

tous

l'ennemi

Allemands

s'engagea.

était

Denis,

de

beaucoup

libres

riche

chacun

leurs

comprenaient

rencontra

bataille

son

qui d'être

cesseraient

la

communes,

bonne

et beaucoup

armée

un

et

était

d'Angle-

de Philippe-Auguste

reconnaissantes

Et

d'avancer.

sur

nobles

nombre.

On

grande

convoqua

bourgeois, les

une

s'attribuant

pays,

l'occasion

que faire

le roi

avec

occupé

de ne

lui

Philippe-Auguste

chevaliers

les

pensa

comptaient

qui

notre

partageaient

avec

était

qu'il

de

Saint-

si furieuse,

qu'à

été tué si quelques

venus

en grande

hâte

à

secours. Il fallut

breux.

L'évêque

comme

un

de

pouvait

de

gros

bâton

tous

Allemands,

être

pris,

Flamands ne dît pas que

qu'on

Les Français failli

Beauvais

ne

sorte

seulement

tapèrent s'enfuit

Flandre,

sonnaient Ferrand,

les

lui-même pas très

ennemis

prit

le sang,

lourd,

et rompit

c'était

galop

lui qui avait

rentra

et on lui jetait de l'empereur

combat.

les

fait

les soldats

des fleurs. Othon

Et d'une

membres

de

Il demanda ce grand

d'Allemagne,

à Paris.

nom-

il s'empara

rencontra.

qu'il

avec

étaient au

part

verser

et Anglais

vainqueur,

allié

tant

si bien, que l'empereur au triple

Philippe-Auguste, les cloches

et de taille

évêque

massue, les

d'estoc

frapper

abatis.

après

avoir

qui lui restaient.

Partout

sur

sa route,

Il était suivi

du comte

et qui

été

avait

fait

de pri-


Et comme

sonnier.

Ce n'était cette

pas la première

le roi de France

fois,

eut confiance les

en lui. Car

envahisseurs A l'abri

du péril,

autres

Notre-Dame,

villes,

l'avait

que la France Plus

repoussée.

c'était

beaux

lui maintenant

subissait.

encore qui

te

Mais,

j

on

qu'avant,

contre

protégeait

la foi de nos

élevés

de Bouvines.

cathédrales

et qui, dans

entre

à Paris,

du vainqueur

ces belles

une prière

Le royaume

sagement.

furent

mit la statue

datent

que

le ciel comme

attestent

gouverna

monuments

où l'on

de ce temps-là vers

invasion

Philippe-Auguste

De

prospère.

monter

: « Ferrand,

pillards.

devint

C'est

on lui criait

était enchaîné,

»

ferré!

voilà

Ferrand

48 -

semblent

qui

toutes

nos grandes

pères.

XIV Louis Louis

SQÎnt

prit encore I

mourut onze

Ce

fils devait un grand

seulement Saint

laissant

jeune,

Mais

provinces.

il

un fils qui avait à peine

ans. une

des

belles

plus

de l'histoire,

figures

et bon roi, mais un saint.

il était

la reine

mère,

de Castille

on

vit

s'y prit

Il y avait un enfant,

encore

Blanche

fois,

première

se dirent

qui prétendaient

Louis

des

trop

petit

de Castille, une

si bien,

de méchants

et les bourgeois quand

quelques

re-

Car Louis

non

IX est devenu

Louis.

Comme

tiens

être

aux Anglais

trop

à Philippe-Auguste,

qui succéda

VIII,

les

femme qu'on

IX fut majeur,

villes

conduisit

les

affaires,

à sa place.

la France.

Pour

Et

sa la

i

Blanche

la cite en exemple. qui, voyant était venu

les commander. bonnes

diriger

gouverner

seigneurs

que le moment

pour

Mais

aidèrent

il trouva

régner

d'en

femme

et

finir avec les Capé-

d'autres la régente

le royaume

une

seigneurs

fidèles

à les punir.

en ordre.

;

Et j


Saint

IIIWIII

Louis

rendant

la

justice


— 5l — Ce

tous.

et avec

aussi

veut

aimait

qu'il

singulier.

Quant

aux voleurs

meilleure

Car

Aussi

vigueur

de

selon

à la

qu'il

en

chacun.

pas à les faire

pendre.

droit

avait

n'y

comme

en

du

eu de

jamais

il fut

avec

côté

du

déroute

les Frande

royaume

il leur

rendit

celui-ci

que

qu'on

par le bon roi sous son chêne.

fût

il

le tort

de se battre

le

l'attaquèrent,

violence,

de

de

était

qui

droit

mit

à se plaindre

aux plaideurs

il n'hésitait

Anglais

de

et lui raconter

ce

souvent

coutume

avait

avaient

qui

rappelé

le bon

à condition

fit

à Taillebourg.

deux

Mais, au

provinces

au reste

renonçât

la

sentir

roi

et le reconnût

son suzerain. saint

Cependant avec

douleur

que,

de nouveau,

que

infidèles.

Aussi,

délivrer

la Terre

Il partit, avec mille tan était

Louis,

ayant

le plus

été très

avait

fervente,

aux

du Christ

mains

était

des

tombé

appris

chrétiens

au pouvoir

fit-il voeu, s'il guérissait,

malade,

cents grand

promis,

vaisseaux

qu'il

ennemi

à la fois

par

les mameloucks

Saint-Sépulcre,

piété

plus

il l'avait

fois les

il fallut

une

et des

d'aller

Sainte.

une

valeur,

avait

n'était

le tombeau

comme huit

qui

Jérusalem

Mais

le

ceux

pas

et il les

poing

justice

résidait

qui

la forêt,

de la France

les

quand

son

d'Angleterre,

tous

toujours

que

l'amitié

préférant

de

le trouver

les ennemis

il voulait

France.

comme

s'est

car la vraie

cela,

Louis,

que celle qui était rendue

justice

Il fut avec çais.

saint

et aux assassins,

on

depuis

en tout

juste

punis.

n'ordonnait

roi

était-il

Aussi

pour

près

Il décidait

combat

Et

librement

fait. Le

avait

leur

chêne.

venaient

quelqu'un

soient

de Vincennes,

un

sous

s'asseoir

faible

la simplicité,

il aimait château

la justice.

pas

les méchants

que

son

dans

il n'était

Mais

Comme

c'était

le plus,

croisés

se rendre. prisonnier

des

cette

pour conduisit

en Egypte,

croisade, dont

le sul-

chrétiens.

débarqués

en Egypte,

et par la peste. Et voilà

nouvelle

le bon

du sultan

des

ils furent

Malgré

roi,

au lieu

Égyptiens.

des

attaqués

prodiges

d'avoir

de

délivré

Il supporta

sa


— 52 — avec

captivité

tant

et le laissèrent Il était

de résignation,

de le trahir

grands

rentrât

qu'il

temps

gers eux-mêmes

lui avoir

après

partir

des pastoureaux.

Mais

comme

Il resta

encore

et faisant

en

sorte

croisade.

comme Mais

Cette

heure

le

fois

cette était

doutait

années

après

sa

nombre

des

saints.

le délivrer.

les

Et les ber-

qui fut dite

croisade,

mort,

pour gens.

eût

pape

les

et

fût

et il entreprit infidèles

sur

une

à Tunis.

de la peste.

mourir

heureux.

Sentant

A que

un lit de cendres,

à expier.

péchés dût

Sainte

atteint

il voulut

venue,

qu'il

son

battre

il fut

avec sagesse

gouvernant

à la Terre

ville,

le

en France,

il voulut

eu de grands

lui seul

accusait

du roi calma ces pauvres

monde

de penser

devant

s'il eût

tout

que

dernière

sa dernière

années

quelques

il ne cessait

arrivé

Le retour

rançon.

le peuple

aller

à cette

le respectèrent

il était aimé.

Pourtant

peine

une

car

pour

se joindre

cela croisade on voit

fait payer

en France,

et se soulevait

voulaient

les musulmans

que

aller

tout

droit

mit

Louis

au ciel. roi

IX,

Et quelques

de

France,

au

XV en ce temps-là,

Cependant, Philippe

le

Bel

trouvait

l'empereur gleterre,

son bien Lyon

Car

royaume. petit,

puisque

et Marseille Philippe

le Bel,

de reprendre quit

si notre

la Flandre.

pays

de grandes n'en

feraient

le petit-fils

les provinces

sur

toujours

son

était villes

voulaient resté

était

Bordeaux,

ou

bien

le roi d'And'achever

l'empêcher

ce qu'il

comme

chemin

ou bien

d'Allemagne qui

le roi de France

alors,

il serait

Lille,

Nancy,

pas partie. de saint

de l'ancienne

Louis, Gaule.

se proposait C'est

ainsi

justement qu'il

con-


— 53 — les

Mais aujourd'hui

Flamands,

qui

ne parlaient

nos

les

Belges,

amis

ils étaient

Comme

très

le Bel. A Courtray, liers.

Les

armure.

des

la journée

temps,

le pape

ne les

accepta

monde,

çais

le frappa,

clefs

sentir

Boniface

voir

VIII

raux,

de chevade

défaut

victoire,

leur les

emportèrent cette

appela

journée

un son

à la main.

Un

italien

et l'aurait

disant

pape

existe

ses

la tiare

allié

tué

», le prenait

des

en

Fran-

si Guillaume son

sous

vint

à tout

chevaliers,

trône,

le roi

que

il

inspirait

de

sur

et son successeur

bientôt,

papes

le pape

que

le même

remontrances,

le pape

en

au « chétif

Dans

des

à Rome

gantelet

empêché

mourut

le Bel

Pierre

Flamands.

adressé

ayant

trouva

de son

eût

des

lui

envoya

On

de saint

le sien.

que

Philippe

nombre au

qu'on

les

le respect

le Bel

dit-on,

Philippe

sorte

sont

indépendants. contre

frappaient

punir

VIII

Et malgré

sa force

où le palais

aussitôt

Nogaret.

ne l'en

Nogaret

alla

Boniface

de

et les

faire

Bel

pas.

tête

de

français-;

Philippe

Guillaume

rester

un grand

de leur

signe

et qui

français,

Éperons.

le

Philippe

à

les

ils

comme

chevaliers

tenaient

dans le canal

autres,

Flamands,

des

éperons

le

les

Désarçonnant

tous

ils se soulevèrent

batailleurs,

ils jetèrent

pas

de

maître,

pour

sa protection.

habiter

à Avignon,

toujours.

n'admettait

pas

Et le peuple,

y eût

qu'il

réuni

en France

l'assemblée

dans

d'autre

pou-

États

géné-

des

l'approuva. Pour

faire

la guerre

de l'obéissance. en avait

qui

qui avaient dans

le

Il fallait beaucoup.

de très

royaume.

condamnèrent brûlé.

Le

reste

A

cause

aussi

le

de

fut

des

les

Templiers,

envoya

le grand dispersé

les

il fallait

ennemis, alors

Il y avait

formaient

Bel

de Molay,

de la société ces

celle

domaines,

Philippe

contre

de l'argent.

C'était

grands

Jacques

gnit beaucoup

et se défendre

et les

une

société

Templiers,

comme

un État

devant

les

maître

du

et ses biens

à part

juges,

à être

Temple, saisis.

qui

On

plai-

malheureux. cela,

on

a

accusé

Philippe

le

Bel

d'être

dur

et


-54_ méchant.

On

monnaie. n'avait

lui

a reproché

En ce temps-là,

Il mettait Ce

d'argent. comme

qui prouve

toutes

le Bel avait beaucoup ce qui

royaume,

rendait

des billets

aujourd'hui, moins

les époques

d'or

de

et moins

on se tire

moururent

l'autre,

le roi

sans avoir

de réclamer

d'Angleterre

la France,

agrandi

d'affaire

le Bel,

un

envieux.

Et, l'un

qui régnèrent

ce qui donna

d'enfant,

lui la couronne

pour

qui devenait bien

d'Angleterre

fils de Philippe

les trois

malheureusement, après

qu'à

le gouvernement

vide,

de monnaie

pièces

la fausse

on peut.

Philippe beau

les

de

fabriqué

était

comme

d'imprimer,

dans

d'avoir

la caisse

quand

pas la ressource

banque.

encore

l'idée

au roi

de France.

XVI ™

~

LQ

Depuis

Guerre dp

rpnt

sn<?

de père

femmes

ne régnaient

à la mort

Ainsi, fut

désigné

souverain

comme légitime.

que la couronne Philippe

roi.

Et les

Mais

le roi

n'avait

parce

que

pas

de ses parents.

cousin

de Valois

Philippe

comme

Edouard

d'Angleterre,

lui revenir,

le roi

le reconnurent

Français

les

que

une loi nom-

d'après

proche

son

était

sa mère

III,

leur

prétendit

était la fille de

le Bel.

A la vérité, leur,

le Bel,

pas,

Et quand

au plus

passer

de Charles

devait

en fils. La règle

la loi salique.

devait

tous nos rois s'étaient

Capet,

succédé

mée de fils, la couronne

Hugues

les Anglais s'en

et ils voulaient

trouvaient emparer.

notre

pays

De là une

beau

plus

guerre

qui

que

dura

le

cent

ans. Bientôt qui amenait

Edouard même

sait pas encore.

entra

en France

avec elle de petits

Quant

aux chevaliers

avec une canons, français,

armée chose

bien qu'on

ils avaient

équipée

et

ne connaistoujours

la


— 55 — manière

même

était

qui

de combattre

de à leur

comme

sa victoire,

Après mode

des

pour

les clefs

ville,

pieds Les

demandant s'appelait le

Eustache

la tête

leur

supplia

qu'on

leur

laissât

dit, devant

appelait

le prince

Crécy.

Il rencontra

rien

appris

hache

pouvait, petit

mais

garçon,

gardez-vous Jean

dut

que

riche

s'offrit

Et

ils

quand

Edouard, Mais

le

la reine,

qui avait

bon

coeur,

avaient

attaqué

par

le prince

le Bon

brûlait

leur

désastre.

le roi

Ils

lui-même Jean

il en venait

le

fut Bon Son

toujours.

se tenait

à côté

à droite;

père,

de

lui

il fut emmené

et les

Anglais, étant

si géné-

mais

de

les

battirent

abattait

autant

plus

prisonnier

de

n'avaient avec

tant

l'ennemi. d'Anglais fils,

jeune sans

à gauche.

fils

qu'on

la défaite

encore

par

son

Galles,

Français

entouré

malheurs

mort,

de venger

et lui criait

gardez-vous

été

accordé. les

se

en chemise cruel,

puisqu'ils

à Poitiers;

cinq

très

nouveau

Anglais

et

premier,

qui était

Valois

les

eux,

celui-ci,

de

Jean

d'entre

furent,

Philippe

à la main,

se rendre/et

le plus

finir.

Noir.

depuis

d'imprudence, La

de

exigea

en se

par

de

furent

et se regardaient

envahie

près

habitants

de la

lui fut

pas

fut

effrayés

la vie sauve,

était

com-

six bourgeois

ce qui

la France

lui était

d'Angleterre

par

Alors

fût coupée.

Bohême,

au cou.

bien

le roi

les

le roi

les

désastre,

de

qui

Lorsque

Saint-Pierre,

d'eux-mêmes,

que

le Bon

Jean

île.

volontairement.

que

n'étaient

Calais,

choisis.

de

ordonna

Voilà

assiéger

et la corde

avancèrent

effrayèrent

le roi

de la mêlée.

apportées

il était

de venir

allié

notre

lui fussent

furent

Anglais

fort

son

ils

et ce fut un grand

Mais

comme

reux

alla

seraient

suivirent

des

de se rendre.

de Calais

lesquels

de

au plus

en chemise

nus,

et

avec

de la ville

habitants

autres

nôtres

communiquer

que

canons

chose,

qu'une

de Crécy,

les rangs

Edouard

ils décidèrent

affamés,

les

dans

se fit conduire

aveugle,

qui

se mit

la bravoure

malgré

A la bataille

mais

ordinaire;

le désordre

chevaux,

qui,

l'ennemi.

charger

et ils ne savaient

qu'avant

qui

cesse

qu'il était

un

: « Père.,

» A la fin, le roi

à Londres.


_ 56 —

], La

fleur

de la chevalerie

Il n'y avait plus en

France.

fauchée.

était

de roi. Ce fut une grande

Un

méchant

3KK.

oIlL

' --f$^Jy$

r\

A—-

rJw^c^é&^-

Le dauphin depuis

Charles

^^^^

que

Donc,

: c'était

Philippe le dauphin

le titre

Charles

avait n'avait

son

père

tout

étaient

très

n'eut

pas

de peine

à les

ayant

pris

les armes,

ils entrèrent

placer

prisonnier mécontents

des

Anglais.

de la défaite exciter

contre

profiter

du dauphin

jeunesse

pour faire une révolution.

réuni que

voulut

mar-

le fils aîné du roi de France

que portait

de Valois

trouble

des

prévôt

de Paris,

de la grande

"^^^^^^^^

d'armée.

plus

et un grand

Marcel,

chands -\

avait

douleur

Etienne

homme,

; lï

Il n'y

le Dauphiné vingt

au royaume.

ans quand

Et comme

les

de Poitiers,

du dauphin,

rem-

Parisiens Etienne

le gouvernement.

dans l'hôtel

il dut

surMarcel

Un le prévôt

jour, des


à leur

marchands du

Etienne

Ensuite de Paris,

étaient

il rassembla

tandis

qu'Etienne

Le

les portes

le Mauvais. des

de Paris le dauphin

le vrai

roi,

Jean

de livres.

rétabli

Il fut aidé 11 y avait et

étant

vu

victorieux

par

parce

comment

soldats

qu'il

était savant

sa folle de les

aventuriers

quand

ils

étaient

tant les

et

pillant

en France d'habileté, plus

con-

tuant

forts,

et se. mit

armes

de leur

après

avoir

du Guesclin.

de leur

que les

Guesclin

eux

les

vaisseaux.

en

à leur

débarrasser

le

les Anglais,

si

offrir dès

plaies

« grandes

se mit

à combattre

sur

fait

que et

France

pour

se gardant tombant

s'était

tandis

: c'étaient

Espagne

en

lisait beau-

ne cherchant

Du

était

qu'il

Bertrand

qui,

en

avec

lorsque

à devenir,

et qu'il

des

le Breton

guerroyer

et

de

à ouvrir

française

de

et construit

emmena

rudement

roi

eux,

pas

parce

bonnes

chasser

tête

il revint

être

complice,

bravoure,

leurs

la terreur.

Ensuite

qu'on

où il s'apprêtait

seulement

répandaient

pays.

gens,

Et il ne tarda

» et elles

les

de braves

d'entre

non

capitaine, des

partout,

quitté

voulu

son

la chevalerie

par

des

allaient

aurait

devenu

Ayant

si méchant,

prince

compagnies et

couleurs

la grande

la leçon. y avait

aussi

le Sage,

de

un grand

un

rentra.

à cause

en ce temps-là

bosses,

sang.

mort.

entreprit-il instruit

l'ordre,

ce qu'il

au moment

et à Poitiers

Aussi

discipline.

de

les

pendant

Quelques-uns

qui

mais aussi

Il avait

étaient

yeux

le Mauvais.

Charles

effet sage et prudent,

Anglais

pas

était

le tuèrent

V fut surnommé

à Crécy

n'oublia

sa trahison.

le Bon

écraser

les

tachés

chapeau

pareilles

Celui-là

à Charles

fut

Charles

à son

avec

marchands

Maillart,

Ce

coup

s'alliait

découvrirent

par Jean

furent

à fait

de lui tout

Ptlarcel

prévôt

les Parisiens

tout

Charles

autour

Charles

France.

vêtements

sous

de 1789.

Paris,

l'appelait

ministres

et le bleu.

choses

le dauphin

Cependant

deux

à mettre

l'obligea

des

celle

ses

que

le rouge

reverrons

Révolution,

duits

de lui

Marcel

qui

Nous

et ils égorgèrent

tête,

si près

dauphin,

57 -

la bataille

qu'ils

étaient


— 58 — isolés,

qu'en Charles

Quand Bordeaux,

fait

car

administrer

faible

France. plus

que

et chétif savants

Bertrand

aux

comme

dans

son

château

mais

C'est

pas mort

des

à bien

afin qu'il

fût

et les bons

plus

rois

grands les

tôt,

trop

de par

il travaillait

de Clisson un

à

vigoureux

et prospère

Olivier

Anglais.

fussent

s'exposer

lui,

riche

Et s'il n'était

ne nous

de

de corps,

du Guesclin,

sus

au lieu

restait

père,

et à le rendre

ait eus.

qui suivirent

de

n'avait

d'Angleterre

ce temps,

son

d'hommes

couraient

la France

que

il était

que

capitaines

tout

pendant

son royaume

tandis

chassés

presque

le roi

mourut,

comme

Entouré

eut

et Calais.

prisonnier

l'esprit.

fort,

le Sage

le Sage,

Vincennes,

il les

temps

Cherbourg

Charles être

de

peu

:B

malheurs

pas arrivés.

XVII ~ „ ,. LQ folie -, r^-j

-,

-o-T!

attendant Ils

qu'il

entre

dait

une

Il venait qui

même

voulut

Mans,

un

vers

du

le Sage.

seigneur

Charles

VI

le désordre

jeune

roi

et l'on

majeur,

lorsqu'il

s'était

révolté,

puis

l'y

poursuivre. tout

du roi

habillé et le prit

encore quand

Parisiens. ans

et,

en

à sa place.

n'étant

espérait

même

le royaume,

ce qui

l'on

Cependant qu'il

d'accord

pas

atten-

serait

un

nouveau

punir

un

puissant

le fou! entreprit

enfui

Mais,

douze

que

se mit dans

ce fut Charles

les

soulevé

les Anglais.

pour

d'être

homme

le cheval

mal,

que

fils était * * • lui-même

gouvernèrent

fort

chose

Hélas!

avait

n'avait

ses oncles

d'ailleurs

bonne

beaucoup

Charles

Marcel

et, de nouveau,

eux,

n'était

Etienne

fût majeur,

gouvernèrent

son „ » 1 était

Malheureusement, , ,, plus jeune qu il ne

Charles

en Bretagne.

comme

de blanc

de

il traversait

parut

par la bride

sur

VI

lui-

la forêt

du

la route.

en s'écriant

:

Il se jeta


-5g« Arrête,

noble

VI fut frappé

Charles

lance

royale

lance,

qui VI

Charles son

croyant

comme

traîtres

roi

Le

de France Alors

longtemps

dans

La

reine

n'aimait

pas

Français

eux-mêmes

le

duc

ses neveux. Peur,

rue

fou,

France

la plus

grande

Bavière

était

ce

la

échapper bruit

comme

la

portait

d'armes,

un.furieux

l'entouraient

qui

sur

étaient

des

blanc.

de

et jamais

qui

laissa

A

et se jeta

habillé

et qui

plus

il ne

devait

pitié

qu'on

eût

sous

De l'autre

retrouver vue

du roi,

le trône

prendre

le mal

depuis

du

Guesclin. voulait

qui

le duc

de

s'étaient

les

contre

côté,

il y

l'héritage

de

Jean

sans

de Bourgogne,

qui

Et

s'unir

D'un

nuit,

qui

put.

sauver

lui. Une

pour

femme,

qu'elle

au lieu

des assassins

par

méchante

eux,

V et

il y avait

côté,

le duc d'Orléans

entre

Charles frère

d'Orléans,

une

fit tout

lui

se battaient

qui comptait

fit tuer

était

Il

voisin.

ceux

l'homme

de

comme

les Anglais,

épée

page

pays.

Isabeau la

du

dit

le

un

Cependant,

apparition.

chaud,

»

es trahi.

chevauchant.

tous

commença notre

fort

en

son

que

l'avait

la raison.

avait

tira

Tu

étrange

l'armure

sur

tressaillit,

escorte,

cette

tout

loin.

plus

il faisait

s'endormit tomba

va pas par

comme

tard,

plus

peu

Ne

roi.

sans Peur

Jean cachés

dans

une

déserte. Les

à leur

partisans tête

le duc

de lui.

Les

Et les

Armagnacs

du

duc

du

étaient

bouchers

et les

Comme

duc

étaient le

écorcheurs,

les Armagnacs

de Bourgogne

parti. qui

Ils

avaient

commirent

avec

jours

aussi

les

chevaliers téméraires,

français

allèrent

ils se lancèrent

à sa contre

avaient

que

les

Bour-

à Paris,

eux,

les

de cruautés.

pour

sans

archers

trêve, de

s'emparer

à Crécy,

rencontre. ses

à cause

Bourguignons.

se battaient

le roi était bon d'Angleterre pensa que le moment la France. Il y entra avec une armée. Et, comme Poitiers,

les

tandis

beaucoup

et les Bourguignons

Ils

les Armagnacs

étaient

de la France,

le parti

mauvais

de le venger.

jurèrent

et on les appela

d'Armagnac,

partisans

guignons

d'Orléans

comme Mais,

tou-

avec

leurs

à


— 60 — Il avait

chevaux. bèrent.

Aussi

imprudents bataille

comme

Le

désastre

chers

et

les

ils se déchirèrent

avec

plus

les

écorcheurs

avec

eux

détestés

sans

Peur

ni était

le duc

être

Charles

Retenez nous

faire

tant

le pauvre

descendants

d'être

elle pas. Henri

renié

cela

Car

V était

Si Charles

bou-

Ils

égor-

la

à travers

sacrer

à Reims.

roi

rétablit

par

miracle

s'étaient

jamais

fut

et qui

pas

continuèrent

V mourut

un enfant VII

D'abord

pas.

Et ensuite,

Henri

était

fait

passèrent

histoire. de Troyes

A la mort V devait

faillit

de Charles devenir

Charles

VI, roi

VII

de

et ses

rien.

plus

ne

et

avec la reine

notre

elle-même,

Jean

d'avoir

Bourguignons

le traité

Henri

sa mère

par

le punir

de toute

toujours.

que

aux Anglais

de Bourgogne,

Alors

d'Angleterre

disaient

la France

les

duc

1420.

ne

pour

honteux

de

n'acceptèrent

roi légitime.

Les

s'échapper

erra

qui

Au

partis.

purent

Armagnacs

Montereau

et pour

le roi

que,

Anglais

seul

la date

fou,

qui

VII,

vengeance,

le plus

ne seraient

de Français

de Par

Anglais,

Et pourtant

fait

vendre

Et le nouveau

encore

tandis

France,

qui

l'eut

Les

qui voulait

au pont

le traité

roi

deux

qu'avant.

et les Bourguignons

combattus.

un traître

tous

à la

pays.

d'Orléans.

signa

fureur

désormais,

qui, d'Arc

à fait à l'ennemi.

Isabeau,

de ces

et qui allaient

les

Ceux

où Jeanne devait

ils l'assassinèrent

massacre

aux Bourguignons.

d'Armagnacs.

les Armagnacs

Cependant

de

Paris

le dauphin,

jour

de notre

tant

livrèrent

nombre

grand

affaires

tout

du Guesclin

s'embour-

fête.

ce dauphin

mourir

un grand

dû réconcilier

jusqu'au

Car

encore

aurait

emmenèrent France

et les chevaux

d'Azincourt

un

gèrent

mouillée

pas l'habile

n'imitaient à une

était

firent-ils

les Anglais qui

contraire,

la terre

plu,

lé traité

sans

doute,

avant

roi

qu'il

de Troyes,

à regarder

Charles

la Providence

Charles

de dix mois, sacré

parce

beaucoup

qui refusèrent VII

comme

avant

le

ne le permit-

VI. Et, comme

il ne pouvait

à Reims

y eut

le fils de

pas

encore

que

le petit

régner. prince


'

— 6i — fût

anglais

celui

était sait

tout

majeur, qui

C'est

comme

avait,

le plus

donc,

alors

était

tôt

Car

autrefois

le seul

Clovis,

d'Arc

roi

vrai

de

le sacre.

reçu Charles

de conduire

possible,

Jeanne

que

sauvé.

France

Il s'agis-

à Reims.

VII

survint.

XVIII I Jeanne

II y avait

d'Arc __J

était

bonne,

pieuse

raconter

la grande

En

ce temps-là

lui restait

on pouvait

le roi

Aussi

était

Jeanne Et elle de

un

jour

entendit France

ses membres et

je

ne

Et

De

sorte

se moquer

d'Arc

pour

voix lui

au jardin, qui

rendre

et répondit saurais

pour

conduire

lui son

disait

des

fidèles

à la cour

quand

et sa plus

la ville

mois

entre

tomberait Charles

que devenir

les

VII

fût

ne

elle

vit

une

grande

: « Jeanne,

hommes

d'armes.

roi

d'An-

pas

prise.

lumière

trouver

va

» Elle suis

fuir.

d'Orléans.

ville

ne

mains.

devrait du

sujets

la

je

d'Orléans, leurs

que

royaume.

: « Messire,

quelques

le surnommaient

Anglais

la délivrance

pour

aussi

était

qu'elle une

voeux

pas

ce qui

cheval,

petit

plusieurs

Bourges

que

entendait

lui.

de la France

ne voulaient

priait

de

depuis

loin

des

les

Jeanne

à travers

fête

grande

que

fille elle

errait

un vilain

Il montait

le reste

qui

c'était

que

d'Arc

de France.

lui que

avec

un

Lorraine,

Sa

quand

VII

Charles

de Dom-

Jacques

enfants.

pleurait

plus

de

s'appelait

au royaume

Il n'avait

ils assiégeaient

ceux

elle

le pauvre

pour

plus

qui

plusieurs

y avait

qu'il

poulet.

faisaient-ils

gleterre

douce.

Bourges.

encore

tous

et

d'argent,

la prenaient,

serait

avait

royaume.

un

Cependant

Ce

qui

aussi,

de Bourges,

et, s'ils

et

si peu rôtir

ville

grande

laboureur

au village

de la frontière

près

pauvre

pitié

de son

et il possédait

tout

rémy,

en ce temps-là,

trembla

qu'une »

le de

pauvre Mais

la

et roi tous fille, voix


— 62 — dit

encore Par

lui

: « Sainte

la suite,

ne voulait

père avec

partir

Elle

des

obtint

oncles.

cesse

sans

partir

pourtant

de

un cheval. le danger

non,

ses

la France,

fut

autre

une

signe

Donnez-moi vous

seulement

mènerai s'en

Anglais

des

sacrer aillent

Charles

VII

en leur

hésita

réussît

échoué.

Mais

le peuple

était

affaires

du roi de Bourges ne risquerait

qu'il

Jeanne elle.

On

fit comme marcha

Tournelles, trousses

d'où

une

le bruit

qui, s'était

de déli-

mission il se tenait

parmi alla

Jeanne

ne me croyez-vous? d'Orléans

le siège de

est

Dieu

il devait

de braves

étrange avaient

capitaines

Et les

de Jeanne.

de la mission

les

»

bien

sembler

et je que

le royaume.

laissent

là où tant

avait

Orléans

monta ils

celui

le reconnaître,

pourquoi

si mal,

alla à Chi~

par

Mais

la volonté

convaincu

de garçon,

que ses conseillers

pensèrent

à essayer. elle

sur

et Jeanne

Anglais,

leurs

rien

reçue

lui

pour

elle

Comme

Je lèverai

Car

allaient

à la laisser

habits

du Ciel

reçu

et vous

beaucoup.

paysanne

d'être

on pût

car

pays

des

prit

ses

de

du bourg

gens

de brigands,

dauphin,

à Reims,

un

Ils se cotisèrent

de la voir.

soldats.

jeune

qu'une

avait

auquel

à lui et lui dit : « Gentil

droit

les

le dauphin.

que

curieux

de la voir

et le décidèrent

affaire

de Lorraine

aucun

chez

cheveux,

encore

et il fut

sans

gens,

VIL

fille

qu'une

à Vaucouleurs

infestées

Charles

n'était

sacré,

pas

répandu vrer

ce

là,

routes

Cependant

que mains.

d'armes.

ses

coupa

des

se trouvait

Arrivée n'étant

Elle

roi.

plutôt

de ses apparitions,

de six hommes

Et ses voix

propres

de Baudricourt

seigneur

du

que,

de ses

se rendre

fait le récit

les saintes.

auprès

et disait

il la noierait

au

et, malgré

se rendre

soldats,

accompagnée

acheter

de

»

t'assisteront.

Marguerite

apparaître

la croire

pas

Et là, ayant

la menèrent

et sainte

vit souvent

Jeanne

ordonnaient

son

Catherine

avec

la première

s'enfuirent sorcière

dit.

en envoyée

soldats

Les

confiance

en

on

attaqua

les

de leur

bastille

des

avaient

enthousiasme, à l'assaut

criant

désordre, par

le

diable,

qu'ils tandis

avaient que

à les


Jeanne i

d'Arc

délivre

Orléans


— 65 — la bénissaient

Français En

quelques

Jeanne VII,

d'elle.

Et

le

avec

sacre

du

et

petit

roi

de

elle

il fut fait comme

fut

dans

et

Charles

dePuis

WÊ/rr

de France

S^m* >

/ A frt*%J^g#

saint

|f§| ww$

fois,

MÊM

VII

recevaient

le

dant le sacre,

Et, Jeanne

JpliS

où, rois

chrême.

4f§f

entra

les

Clovis,

^ J

de Reims

la cathédrale,

•luK X

et de

il recevrait

une

la route

j, É|J m

elle avait dit. Après

de Patay,

ouverte,

elle

le véritable

encore

Et,

plus

à la honte

anglais,

France.

lui,

retard

deviendrait,

prince

la victoire

sans

à Reims,

trouver

ne doutait

devant

de la suivre

sainte.

revint

maintenant

qui

une

fut délivré.

d'Arc

s'agenouillant

le supplia venir

Orléans

jours,

Alors Charles

déjà comme

.^MÉÊM iÏÏ^^Êk ffFi '

pense

M 1 _-—-

^^ri:^-^-


— 66 — tenait

de

auprès

fût

était

Mais

parents.

Elle

ceux

les pour

les

Jeanne

d'Arc

d'être

ils la reçurent

comme

avait

conduits

Anglais

contre

une

sorcière.

à Orléans,

continua

de

lutter

hors

de

disait,

qui

était

la vendit

aux

les

n'être

victoires

un

ami

son coeur

vous

être

Dieu

veuille

de

de

ses

la supplièrent

ses

ils

de

accusaient

leurs

portes,

la jambe,

tandis

fossé.

elle ne perdit

dans

cheval

les

pour un

combat

et prise

cou-

pas

bouter, de

près

par

un seigneur

qui

lui

en voulaient

sur

eux

aux Anglais.

cruels avait

ennemis

remportées

elle

serait

morte.

d'homme,

et qui

Aussi

et condamner

juger

habits

aussi

Anglais

Mais

son

quand

des

fut

en

elle

état

nèrent

d'abord

qui

des

droit

m'y

ce fut

emmenée

à Rouen

pen-

résolurent-

comme

sorcière

rien

et

pu

trouver

par l'èvêque

Pierre

n'ayant

et perfides.

et son de

grâce?

mettre; embarrassa à rester

et jugée

Il essaya

Anglais.

difficiles

par des questions avec

chez

reprocher.

d'Arc

Jeanne

les

France.

que

portait

à lui

Cauchon,

d'Arc

le premier mais

contre

en la faisant

qu'elle

d'autre

de Jeanne

lui traversa

échec,

qu'elle

en sûreté

ils de la perdre parce

raison

de lui ouvrir

franchir

vilainement

mains

Eux

lieu

et l'une

de cet

bourguignon

saient

bien

à Domremy

à la victoire

Au

comme

elle fut renversée

toutes

retourner

la France.

de flèches

Compiègne,

de

C'était

la mission

sacré,

voulu

triste

elle

Elle

été à la peine.

bien

fut bien

Elle

rage.

eût

à coups

voulait,

Jeanne

et le roi

qu'elle

étaient

qu'elle

à la délivrance

portait

et ses voix la pressaient de chasser les Anglais de Paris. — on est honteux de le dire, — Parisiens, aujourd'hui

encore,

Mais

qu'elle

:•« Il avait

délivré

finie.

pas

rester

le drapeau

»

à l'honneur.

Orléans n'était

avec

car, disait-elle

d'Orléans, qu'il

lui

bon

Mais

elle

si j'y suis,

répondait

Dieu

ses juges. en prison

Jeanne

« Jeanne,

sens.

» Et

d'embarrasser

tout

Pour

veuille

déjouait

lui disait»on,

fille

ces ruses croyez-

: « Si je n'y suis, » A la fin m'y tenir.

se venger,

le temps

la jeune

ils la condam-

de sa vie.


67 -

Mais vèrent

les Anglais ses

lui

qu'il

habits était

ils dirent

brûlée

défendu était

devant

comme

Les

Cauchon,

elle

qu'elle

était,

pêcher

d'abord

de frémir.

brave

ne put

s'em-

une croix

serrait

son

les

les

saintes

tenir,

elle

vinrent disait

:

étaient

de Dieu,

m'ont

pas trompée. sa tête

pencha et mourut

ceux

étaient

Jeanne

d'Arc

des

remords

une

sainte. Plus

eut rendu et ils dirent

^

K^j^

! 1 WÊÈMÈÊÊÈÈÊfr

j^^^^^P^r^^^^^^^^P^ 5?^^^^^^^^©W^tffl^^S*-''

étaient

fait.

il

'flf^MWili

elle

»

^m^W^^K^^^^^^^ t»S^^^P^ A"\^lx^V<^

eux-

épouvantés

avaient

qu'ils

ne

: « Jésus!

Anglais

^^

I \\ W&^n \ « llf^^^B^'

f^X^^^WM

sa poitrine

qui

et les

pleuraient,

ce

sur

m

iP

|p_

I

^ÉB

voix

voix

/

^^^^^Ê^^m^^^^^s

son

» Puis

en criant

Tous

mêmes

mes

l/ÉÉT

'J^^ff^^^

^^^^m^S^^^^^K

la sou-

mes

/W0?

}^WZ^

^ '^^^^^^Êif^^^ ^^^^^^Ui^^^^^Wl^^^.

appa-

dans

« Oui,

il\"S

Jl^^tl\

f^^^^m11

supplice

et ils

bûcher

^^

^

Et

qui lui étaient

car

^^^Mi^Ç5^

tandis

montaient.

rues à Domremy

É

j^flft

qu'elle

coeur

flammes

à être

^W^^z^^^^^^^^^^lm.

et

pleurer

on lui apporta

que

et la

péchés

| Vt^el^^^-r

à sa demande,

Mais,

contre

grand

Alors

i^v

Toute

de

revêtir.

Jeanne

quand

d Arc y rut montée.

d'homme

et idolâtre. un

préparé

ses

habits

à les

la condamna

qui

relapse

avait

le feu

y mirent

dans

ils lui enle-

nuit,

des

à la place

et l'obligèrent

retombée

hérétique,

Anglais

mirent

de porter

Une

mourût.

qu'elle

de femme,

qu'elle

ramenèrent

voulaient

de

'*

supplice de Jeanne d'Arc

Quand le dernier

soupir,

: « Nous

beaucoup

d'entre

eux eurent

sommes

perdus,

nous

avons

brûlé

détourna

avec

horreur

de

Pierre.

» tard,

tout

le

monde

se


— 68 — dont

Cauchon, celui

de Ganelon

au mois

ans,

la fête

Les

de mai,

Dans

aucun

pays

d'Arc.

Et

ni l'entendre

raconter

sans

pour

elle. Jeanne,

Tous

une histoire

honneur.

la bonne

Lor-

du monde

aussi ne

personne

belle

entier. celle

que

la

jamais

pourra

viennent

les

sa fête

en son

est connue

les larmes

d'Arc

d'Orléans,

pavoisées

histoire, que

de l'Église.

sont

on ne trouve

comme

juges

de Jeanne

procès

sainte

à Rouen,

cette

mauvais

de la délivrance

ont un culte

autre

Le

une

fenêtres

brûlèrent

aux

traîtres.

est devenue

eux-mêmes

Jeanne

aux

et les

que les Anglais

donné

anniversaire

nationale

Anglais

encore

est donné

raine,

de

est

et elle-même

fut annulé,

est

le nom

aux yeux.

XIX Les

| Louis

XI

Rouen, 1 Les

Français

les

l'avait

une à une. dauphin

nouveau

le vrai

roi

plus

que

ne gardait Charles

VII

qui lui donna Louis

venu le

avait

La guerre

bien du souci

de

puissant.

Même,

Bourgogne,

qui

le

comme

Jeanne Toutes

royaume. chez

nous

furent

Charles

de Reims,

VII,

était

de

le roi d'Angleterre

un bien

Il intriguait

sujet

un grand

prince.

et conspirait

contre

que

Louis

et

mauvais

lui-même

principal

la venger.

ans était finie.

de Cent

le futur

conduits

fut effacé.

qui trouvaient

un jour, était

du

il mourut,

avant de devenir

féodaux,

à la

au sacre

fut d'abord

de régner.

avait

occupaient

mené

Quand

un fils, qui

avec les grands

trop

duc

de France.

XI était impatient

son père

avait

pas.

Bientôt,

de Troyes

traité

que Jeanne

Calais.

qu'ils

de

se trompaient

et voulurent

hors

boutés

villes

Le honteux

le gentil

d'Arc

de fureur

furent

les

et toutes

saisis

le supplice

après ne

se réconcilièrent.

les Anglais

dit,

provinces

reprises

furent

dit,

perdus,

Jeanne

que

et Bourguignons

Armagnacs

avaient

qui étaient

qu'ils

victoire

d'Arc

Anglais

le roi était rede-

XI se réfugia

ennemi

de

son

chez père.


cette

En apprenant a reçu

chez

phète,

car c'est

Dès

Les

royaume. ne furent

XI

du

plus

de Bourgogne,

duc

les craignît,

mais

et par

calcul

par

grand

c'était

toujours

Charles XI, Il lui

leurs

Il préférait

son

comme

les

autres,

contre

lui

avec

qu'il

non

le

avec

et

patience,

le royaume

agrandit

qu'il

cher

trop

agir

du

celui

roi,

de Bourgogne.

était

qui

lui donnait

Et

ce duc

son

que

un bon

avec

la promesse

Mais

le retint était qui

à peine

qu'il

fut-il

de

conquêtes.

s'entendre

cousin

pourrait

arrivé

de

de

comme

le voir

le plus

de Bourgogne,

avide

violent,

ambitieux,

d'aller

ce

avec

pour

régler

librement

repartir

à Péronne,

Charles

que

prisonnier.

allé

se mettre

arrive

Il ne lui restait

allié

dans

coûtaient

proposa

imprudent,

loyal

qu'elles

essaya

XI

à se tirer

trouvait

en face,

le Téméraire

habiles.

maître

les batailles,

de lui résister

il voudrait.

Louis

beaucoup

au lieu

différends,

quand

pro-

à Montlhéry.

pas

ainsi

le duc

le Téméraire,

Louis lui.

C'est

obéir

se liguèrent

de hasard.

adversaire

Le* plus mal,

Ils

les battre

trop

ruse.

bon

laissé.

lui avait

père

amis.

qu'il

parce

» Il fut

le

être

devaient

qui

n'aimait

à la guerre

y avait

qu'il

ses

XI

il voulut

roi,

et il dut

Louis

Cependant

fut

tout

poules.

de Bourgogne

bientôt.

féodaux,

grands

ses

mangera

ce qui arriva

Louis

que

qui

: « Le duc

s'écria

celui-ci

nouvelle,

lui un renard

69 -

dans

la gueule

quelquefois plus

à ceux

qui

bonne

figure

faire

qu'à

de là comme

il pourrait.

du Téméraire,

attendant

du loup.

Aussi

fit-il

Il avait

veulent

être

à mauvais

semblant

d'être

l'occasion

de lui jouer

croire

effet

été trop et

jeu

le plus

un tour

de

sa façon. le Téméraire

Charles un

ami

était

sincère

que

lequel Charles

et il lui

le roi

complotait VII,

car

de

France

finit par offrit

de

lui rendre

donnât

contre

lui

on ne

donne

comme pas

en

que

Louis

sa liberté.

La

la Champagne lui-même le mauvais

à son avait exemple

XI

condition

propre

conspiré

était

frère, contre

impunément.


— 70 — Louis tout

XI, ce que

de reprendre

pressé l'autre

voulut.

sa liberté,

de céder

Mais il lui déplaisait était

qui la

/-^^^v

le marché

accepta

trop

et

Bourgogne,

la Champagne, de

près la

et signa

Paris

et

province

de qu'il

Louis XI à Péronne.

donna

à son fois

Une l'avaient

punir,

La

ce fut la Guyenne,

rentré

trahi

Bourgogne. dinal

frère,

et qui

dans son

royaume,

s'étaient

entendus

tous

C'étaient Balue,

qui

le roi le tint

lui

avait

enfermé

de

grands

conseillé

qui

était

bien

plus

Louis

XI punit

à ses

dépens

personnages, d'aller

dix ans dans

une

tous avec

de fer

ceux le duc

comme

à Péronne, cage

loin.

le

et, pour

qui de carle

où il allait


— 71 — le

voir

et

lui

rappeler

été joué,

Charles

quelquefois

pour

il

trahison

quelle

l'avait

là.

mis

Furieux

d'avoir

et qu'il

gerait

se ferait

envahir

pour devant

couronner

le royaume car

lui,

on

redoutait

se défendirent

mait

comme

combattant

sur

chercher taient

les Anglais. à signer

d'Arc,

et

cruauté.

sa Une

hache

Louis

XI

leur

tant

leur

parut

bien

mérita

bien

son

qu'il

A Beauvais, se nom-

qui le

aussi

dut reculer.

armée

se fermèrent

tout

à la main;

promit

d'une

femme

encourageait

le Téméraire

la paix,

les villes

se ven-

qu'il

à la tête

toutes

tyrannie

une

murs,

Charles

mais

héroïquement.

Jeanne

les

Hachette.

Jeanne

sa

jura

Il se mit

roi.

de France;

les bourgeois Jeanne,

le Téméraire

monde

l'appela-t-on

Et en vain

alla-t-il

s'ils consen-

d'argent

de rester

sage

plus

en

chez

eux. Charles

le

Téméraire

la Lorraine

et la Suisse.

Mais

le battirent.

Les

se révoltèrent,

retourné

à Nancy

ses

que

Lorrains

soldats

retrouva

furent

le lendemain

Louis

XI

était

détruire

et diviser

à punir

les

France,

et

corde

d'un

de bons

étaient,

gibet.

de guerre, les pauvres

son

corps

Il rabaissa

le médecin

années

enfermé

d'économies,

et coiffé gens.

d'une

et que

abandonné

sur

qui,

en

dans

son

château

garnie

était

fut tué.

de nouveau, le reste

avait failli

de son avaient au bout

sans

d'images

la

de

la

batailles,

par

Il favorisait

les

le Dain.

toujours

règne

trahi

Ses

familiers

Il vécut

de Plessis-lez-Tours,

avoir

On

la neige.

aux nobles.

et Olivier

car il aimait casquette

lui-même

à la France.

de préférence

et

avec tant de vigueur

et, toujours

provinces

Coictier

l'arrêtèrent

alla se balancer

ordre,

conquérir

le Téméraire

le trahissant,

les grands, onze

qui, Il passa

français.

son

par

suisses

ils l'attaquèrent

de l'ennemi

féodaux

Il voulut

et, comme

en déroute

il s'entourait,

dit-on,

beaucoup

mis

il réunit

dont

dernières

les châtier,

le royaume

d'un,

plus

les montagnards

débarrassé

seigneurs

traités,

bourgeois,

sant

pour

nom.

un gros

de plomb,

ses fai-

trésor comme


— 72 — Quelque muler laissait

avant

temps

ne sait régner. la royauté

plus

de

mourir,

il disait

» Il avait été fourbe forte

et la France

: « Qui

et parfois plus

grande.

ne sait

menteur.

dissiMais

il


I

Louis

XI

et

le

cardinal

La

Balue


-

75 -

XX

Charles

A père avare,

VIII

et

Louis

ne

XII

ressemblait

on aurait

besoin

lui,

comme

d'aventures. une

pour

autre

Il fut d'abord arriva

toire, tant

les

coup

jusqu'à et

de fleurs,

se révoltèrent

comme

de

une

armée

grosse

passer,

Charles

VIII,

breux,

chargea

les

bousculés

cogna

de

en

qu'il Louis

de règne, ment

à Fornoue

Comme

XII

féodaux

seigneurs

Devenu

roi de France XII

voilà

une

en vicbat-

que

tout

à

par

le

des autres

aller

rois

rapidement.

Et

empêcher

les

de

pourtant

bien

tant

Français moins

d'ardeur

étant

au

furent

qu'ils

en

château

se

France, d'Amboise,

ce fut

d'enfant,

nom-

française.

rentré

porte

pas

d'Italie.

commencé

de la furie

VIII,

il n'avait

Louis

roi,

Il les garda

Louis

s'en

avec

toujours

contre

Mais

avaient

de ses soldats

de se débarrasser

puni.

prison.

voulait

pays

son

cousin

qui lui succéda.

d'être des

italienne

si rudement

d'Orléans

à la tête

Il fallut

alla-t-il,

d'Orient,

lui à l'instigation

succès.

Charles

s'en

empereur

qui

contre

après,

mourut.

Avant

sainte.

se souvinrent

temps

la tête

la Terre

Napolitaines,

à la tête Italiens

et qu'ils

Peu

ses

comme

et, de victoire

Italiens déjà

rêvait

avaient,

du beau

Il se voyait

délivrant et les

jaloux

par les

reçu

les Napolitains

étaient

« Le

bien

Il ne

d'éclat.

majeur,

à la conquête

croisade,

Naples.

Infidèles

couvrir qui

très

fut

qu'il

VIII

et actions

de ce temps-là

dès

Aussi,

Charles

père.

chevauchées

les Français

dit que

prodigue.

à son

pas

lointaines

que Et puis,

enfant

roi,

qui

il n'en

ne venge des

voulut et dit

ce mot

rois

que

qui

qui

du

été sévère-

l'avaient

est resté

mis

en

fameux

duc d'Orléans.

la France

mis

changement

et il avait

à ceux

pas

Il s'était

à chaque

royale

pas les injures

meilleurs

remuant.

fort

essayaient,

de l'autorité

à son service

est un

été

avait

ait eus.

» Aussi

:


-

-76 était-il

le Père

appelé

heureux

et parce

les guerres

que d'autres,

à notre

que celui

Sous

son règne,

le monde

tout

fut

et le bénit.

Il continua

taller

du peuple.

d'Italie

l'empereur

parce

vous

connaissez

bien

qui,

un quart

d'heure

de beaux

avant

faits d'armes.

célèbre.

s'y rendit

sa mort,

commencées

voulaient

surtout,

d'Allemagne

place. Il y eut là encore

étaient

qu'elles

C'était

était

s'y ins-

Un général

M. de la Palice, en vie.

encore

XXI Le

Ier

François et Charles-Quint

r0> qm

Ier. Il était

çois

roi. Il avait l'amour

que la France

fût la première

Comme

nos

la chevalerie sans

allaient

coup.

Il réunit

On

bardie,

Suisses

barrèrent

Les

Suisses,

qui

avaient

terribles

soldats.

On

se battit

on ne savait

vint, sur

le champ

canon.

La

depuis,

par

nous

Il advint

peu

était

des

chemins

par

sur la Lom-

le Téméraire,

Charles eux

tout

soleil.

gagnée,

l'empereur

Tout

et François

le monde

coucha

Suisses

sur

l'affût

d'un

se replièrent.

Ier se fit armer

avec les Suisses, avec

de

la nuit

dormit Les

étaient

Quand

un jour.

la victoire.

été en guerre

que

et

peur

le passage.

cela, il fit sa paix

plus

après

du

de

sans

à l'improviste

et le roi lui-même

Après

n'avons

avec

au lever

reprit

de Marignan Bayard.

vaincu

à qui serait

de bataille,

lutte

La victoire valier

encore

Chevalier

de suite la fleur

où brillait

les montagnes, tomber

tout

il voulut

l'illustre

et il voulait dans les arts.

comme

armée

de ma-

et un gen-

et de la grandeur,

une belle

allait

noble

gentilshommes

à la guerre

Fran-

s'appelait

brave,

en Italie,

Bayard,

et l'on

les

lorsque

mal

hardiment

passa

inacessibles,

presque

avec

française

reproche.

en tout,

affaires

un grand

frapper

de la gloire

ensuite

beau,

le roi des

nières, tilhomme

vmt

che-

et jamais,

eux.

d'Allemagne

mourut.

Et les


— 77 —

les

rois

de

France.

Le

vainqueur

députés. couronne

Ils

déjà

beaucoup

que

Christophe

Colomb

longues

années.

Henri

d'Angleterre

Charles-Quint. du

camp

d'Or,

ainsi

nommé

jaloux

François

Alors eût

subies

tous

les

fut

frappé

depuis côtés.

le visage

tourné

vers

les

contre

eux,

grande

bataille

tant

tombés

de Pavie,

Impériaux,

isolé

il écrivit

au sud,

et

les

trop

nos

au

riches

VIII

et plus

fut

généreux

rendre

la France

que

il fallut

prodiges

lui,

à sa mère

sa

faire

front

de

de valeur;

mais

le dernier

soupir

envahi

et nous vite

Les

personne.

il

fut

d'abord

durent

se taire,

de la mêlée,

ses

: « Tout

se

rendre. est perdu,

soir

fors

de

peur

meilleurs

une Mais

en avant,

de

Le

Là,

favorable.

Il s'élança

de

il marcha

Italie.

jusqu'en

gagnée.

il dut

soldats

la Provence,

poursuivit

canons

au milieu de

de

ayant

à Pavie,

que

autour

Henri

attaques

et voulut

Ier, il payait

la victoire

Bientôt,

avec

fête

les

étoffes,

magnifique

fit des

Bayard

repoussa

d'impétuosité

lui

si

l'ennemi.

s'engagea,

Ier crut

teindre. étant

les

savoir

grande

Mais

terribles

plus

un combat

à François

Charles-Quint,

François

dans

de

contre

une

de

pendant

suite

belles

à profusion.

Au nord,

Le chevalier

de s'allier

les

plus

Et il fut un

de Charles-Quint.

des

longtemps.

à mort

Quant

côté

une

commença

l'Amérique,

le combattre

pas

tant

Ier se montrât du

car

et il avait

compter

il lui donna

ami,

y furent

et il se tourna

lui,

que

la

de redouter,

empereur.

tout

n'allait

VIII

festins

et devint

Il s'inquiéta

son

et les

sans

simples

enlever

le Téméraire,

Il faudra

devenir

cavalcades que

élu

Pour

Drap

de

espérant

raisons

comme

de découvrir. fut

Ier vit le danger.

François

des

en Europe,

la France.

pour

candidat,

avait

en fils,

aujourd'hui

de Charles

venait

Charles-Quint

redoutable

fut

le petit-fils

de père

pas

comme

qu'il

de royaumes

trop

ennemi

élus

de Marignan

était

Cependant

roi

étaient

à un prince

impériale

ce Charles-Quint

le

ne se succédaient

d'Allemagne

empereurs

avec l'at-

chevaliers du

désastre

l'honneur.

»


78 -

autrefois

Comme

le garda

Charles-Quint messe

de lui donner

rester

Français,

ne pouvait

était être

la France quer des

cédée

à l'abri

d'un

fêtes

aussi

il ne

pays,

qui

une

partie

Grâce

allait des

faire

arriver le

roi

France

intacte

en venir

très

plus

mettre

qu'à

Il se garda

de provo-

aimablement

et lui donna

d'Or.

Mais,

en secret,

des embarras.

Pour

du

Drap

aux Turcs

infidèles

le protestantisme, couler

tant

la France tous

Malgré Paris.

jusqu'à

Lorsque

du royaume

de sang

son

protéger et aux

il

princes

ou, comme

on disait,

en France,

avait

déjà

Allemands.

à ces alliances,

de Charles-Quint. jamais

Car

d'Allemagne.

arrachée

promesse,

ne pensa

servi,

même

de s'allier

pas

voulurent

province

redoutable.

camp

la pro-

étranger.

et lui créait

ennemis

la Réforme, gagné

qu'au

craignit

protestants

aucune

aussi

Il le reçut

belles

des

reste,

avait

ennemi

Charles-Quint.

lui suscitait

pu

la leçon

prisonnier.

contre

que

cette

que

à un souverain

était

Bourguignons

déclara du

car,

les

Mais

assemblée

nulle,

de France

et ne le relâcha

la Bourgogne.

Ier, à qui

François

le roi

longtemps

et une

la force,

par

le Bon,

Jean

put résister

leurs

mourut,

et que, malgré

les Impériaux

efforts,

Charles-Quint,

gentilhomme

à de nouvelles

sa puissance,

ne purent signa

découragé, il put

attaques

se dire

qu'il

la paix.

n'avait

allemand

l'empereur

la

laissait

à bout.

XXII Avec Henri

II

mais I

leux France. de Guise,

Mais

Henri

prince

de

point

Henri

empereur

lorrain,

vraie

ne tarda

II,

II

il pouvait

Charles-Quint,

eut

ne

auprès

paix. pas

Le

fils

y avoir de

à s'apercevoir

renonçait

pas

de lui un

bon

qui lui dit : « Sire,

n'allez

trêve, Ier,

François que

à

une

l'orgueil-

démembrer

conseiller, pas perdre

la

le duc votre


I

François

Ier

est

armĂŠ

chevalier


— 8l — et vos

temps hors qui

d'atteinte, sont

agrandissez-le de coeur

françaises

Le duc

de Guise

Toul

Metz,

été

peut-être,

que

du côté

du

vrai.

vous

Dès

Rhin.

votre

les héritiers

du roi car ces

portes,

comme

royaume

Il y a là des avec joie. »

les soldats

leurs

la France, quand

mettre

recevront

que

ouvrirent

de

par hasard,

entra

Charles-Quint de France Il jura

avait de

voulait

vers

elle quatorze

vous

vous

trois

en

villes

parurent, cités

souvenez

de Charlemagne

pas

le siège.

de la France.

d'un

mille

Et,

vieux

cette

Il abdiqua,

duc

jusqu'à

coups Metz

goutteux

fois,

le

dans

boire

Guise

la mort.

s'étaient

En vain

pour une

lui.

s'y

jeta,

le roi

lança-t-il

Charles-Quint à venir

maison

non

l'empereur

disant

de bon petite

que

ses chevaux.

En vain

héroïquement,

comme

il renonçait

se retira

de

de canon.

résista

en voyant

y faire

jusqu'à

Mais

la ville

colère

grande

le Rhin

à l'assaut.

troupes

une

Metz.

à défendre

sur

meilleures

avancé

dans

reprendre

résolu

fit tirer

lever

voulez

et qui

leur

séparées

Si vous

son empire.

partagé

ne

disait

et Verdun

n'avaient

moins

en Italie.

peines

près

ses qu'elle dut à bout d'un


— 82 — monastère assista

comme

et,

à ses propres

Son

Henri

Alors

Metz.

ouvrait

mon

une

fit dire

messe

et

repoussé. à son

action

ennemi

depuis

en mourut

on y lirait

de

le nom

qui a laissé

Il avait

sauvé

la guerre

de

tomba

entre

la place

jours

redou-

le plus

audacieuse.

qui,

huit

Marie

un roi

tour

lui. A son

que

ses

« Si l'on

douleur. »

de Calais.

la France

Cent

grande

plus

qu'il

reçue.

des

chevaliers.

à ces jeux,

capitaine

des

gardes,

au galop

l'un

le casque

les joutes

trop

Il y était

il voulut

très

adroit.

encore

rompre

deux

Les

contre

l'autre.

la lance

de

du

et entra

dans

l'oeil.

Henri

de très

jeunes

roi

une

Un

à la

jour

lance

combattants

Montgomery. Mais

et les tournois

qu'il

avec

son

s'élancèrent se brisa

Montgomery II mourut

quelques

tard.

plus Il ne

lui, il aimait

pour

anciens

amusé

laissait

que

mais

qu'allait

prospère, encore

heureux

En

disait-elle,

II est encore

manière

jours

plus

Calais,

la reine

coeur,

malheur

s'était

pas

fit une

délivrer

à l'Angleterre.

A Londres,

Par

mort,

échappé

de Guise de

mains.

ne l'avait

déjà

décidément

le duc

restait

Henri

II ne fut

avait

Il entreprit

ans,

été

II et fut encore

La France table.

eût

funérailles.

fils Philippe

il attaqua

sur

s'il

que

celle

des

fils dans une

ensanglanter

Armagnacs

et des

un royaume

guerre

civile

et

agrandi

terrible

plus

Bourguignons.

XXIII ~ ~~Z Les

I

Guerres . , 7. de reiiçfion

il n'y avait eu qu'une seule Jusqu'alors ^ „ Ce rut une grande nouveauté gion. lorsque

1 Français Calvin,

pas

grande

attention

d'abord.

devinrent d'où

le nom

Mais

bientôt,

protestants

à la

de Calvinistes. entre

catholiques

relides

suite On

n'y

de fit

et pro-


— 83 — testants

comme

ou,

si violentes

relles,

qui se firent

Le duc

de

des

et délivré était

défendu

avait

Les

Coiigny,

après

rien

auprès

de

dont

chacun

avec

autant

victoire

de l'un

souvenir

faibles,

des

Guise

celui

Marie

beauté.

Devenue son

à bord

en répétant elle

celle

devait

/My^^/I^^^^Êf^^M^m^i

autant

la

elle

de

François

Comme

il n'était

régence

et elle essaya,

pas

ÀlË

ifaj —m^^m

\ÈÊÈ

flli

M

vaisseau

II,

majeur, comme

1

'^&™m™ffi l53555^^;. ""^S^j ™"

^f^^Mj

^^^^^^=-^^^J^^^==^"' ^mÊ^ ^^ft> Henri In

resta à regarder

France!

condamnée

frère

Ifll

|B

sa

ÈfÊçè

^^^^^^P^^^^^l

Iji

pour par

^^^^^T^^i

fflÈM

d'autre

chère

d'Angleterre.

fllllf

repartant

l'Ecosse, de son

^—

de l'autre.

et

reine

'^^^^^^^^^^^^fSmfe^r-

de

eu

WîÊ™j^

^^^^^^^^^S|I-^^W^

trois

célèbre

veuve

être

^^f§B//^^^^^^^m

que

laissé

: « Adieu,

j^^Sfl^^^ÊiW^^^m^m

avaient

d'avoir

Stuart,

pays,

longtemps

Le

Ces

et

II n'a guère

que

.

la moitié

lui.

que

femme

sabeth,

hommes,

derrière

François

pour

deux

et ils redoutaient

Coiigny,

jfl^\fflft||K^

qui

presque

presque

à craindre

des

n'étaient ces

jeunes

^5^^M^^%,

II, qui régnèrent

l'autre,

camps

ff Wef

contre

Saint-Quentin

de la France

5

l'amiral

deux ^l)|

le

chef

que-

grandes

en

partagée

sauvé

Le

fils de Henri

tous

avait

qui

fut

de

des

était

Calais.

l'un

rois,

la fin la France et il coula

celui

il y eut

huguenots,

catholiques

Guise,

protestants

disait,

qu'à

la guerre,

chef

Metz

tard

on

qui

le rivage

je ne te reverrai

à mort

par

lui

succéda,

sa mère, elle put,

sa cousine,

Catherine de tenir

qui

jamais.

» Plus

la cruelle

Eli-

Charles

IX.

s'appelait de

s'éloignait

Médicis,

la balance

égale

prit

la

entre


-84les

et les protestants.

catholiques

enragés

l'un contre

de ce qu'on sans qu'il

l'autre,

accordait

fût possible

Un jour,, le duc protestant Corses

de vengeances

rival.

de dire

une

Ce

étaient

partis comme

se plaignait Ils se mirent

fut tué

crime

vendetta,

qui allumaient

deux

trop

d'une

bientôt

injure

à se battre

qui avait commencé.

de Guise

fanatique. appellent

et chacun

à son

les

Mais

d'un

coup ce

engendra

des haines

sans

les

que une

c'est-à-dire

par un

d'arquebuse

série

fin.

/

//

Charles

^#" r

IX,

devenu

majeur,

trouva

donc

embarrassé.

Il

se bien

n'avait

pas

pour les protes-

d'antipathie tants,

car sa nourrice

avait

même

été huguenote.

Il les

favorisa

et il y en

plutôt,

avait un grand cour,

ce qui

nombre irrita

catholiques,

que

dait

de

Henri

Balafré,

fils

de

avait été assassiné. midèrent

fort

à sa les

commanGuise,

le

celui

qui

Ils inti-

le roi au point

de


— 85 — à profiter

lé décider les

massacrer

de la présence

tous.

été

d'avance

fut frappé

l'un

jeté

corps

remords

aux

mourut

deux

avait

laissé

lui

que

égorgé

de protestants

la terrible

dans

plus

de deux

croix

blanche. dès

pieds

du

ans

plus

la

de tant

lieu

Il lut tué

premiers.

la fenêtre

IX

eut

qui

d'une

marquée

des

par

Charles

ce

où il en fut

Saint-Barthélémy, ayant

C'est

à Paris

nuit

duc

nuit

mille,

le toscin

de

tard,

de

la

leur

maison

de

Coiigny

L'amiral

que

pour

et son

sonna,

Guise. dit-on,

rongé,

la Saint-Barthé-

de

sanglante

le

par

lémy. Et il avait n'avait

un frère,

d'enfant

pas

serait

encore

la couronne?

Henri

de

prince

était

et ne

devait

A un

cousin

roi

Bourbon,

roi

de

une

Ligue,

de

le

Navarre, qu'un

les

catholiques

se

tant

le duc Henri

que

IV

qui,

de saint

Henri

futur

IV.

protestant

prince

chef,

et qui

se

serait

pas

converti

pas

et continua

ne

pas-

Louis, Mais

ce

devenir

pût

et

révoltèrent

fut

lui,

après

le

Guise

de

A

III

Henri

Cependant

descendant

éloigné,

A l'idée

dont

III.

en avoir.

pas

protestant.

France,

désarmer

fut Henri

qui

ils

formèrent

ne

devait

à la

pas

religion

catholique. Henri

Cependant la loi salique, son

plus

mença

une

autre

roi de France, Henri

III,

qui

voyant

de le faire

dessus

de toute

Paris

plus

son

guerre

civile,

fut

chassé le duc

tuer.

atteinte. poignards.

le royaume,

dans cousin

Henri

de

de Paris de Guise

devenait » dit

« Il n'oserait,

il tomba,

Le

roi

de

tailler,

Alors

plus

Guise,

des

fait

il

faut

comle

Barricades.

puissant

que

lui,

se croyait

qui

avait

être

contre

catholique

au château

de France

devait

Bourbon.

la Journée

après

selon

que,

héritier

son

de la Ligue

celle

Pourtant

à soutenir

de Blois,

aupercé

le « roi

tuer

de

». « Ce

alors

de

parent,

que

résolut

de coups

suivie

toujours

proche

céda

III ne

n'est

Catherine que

jamais

pas de

tout

Médicis.

ennemie

de

Et Henri

mon elle

fils,

avait III,

raison,

au point

» dit

recoudre, car

la

de vouloir

Ligue

fut

nommer


— 86 — un

autre

roi

Il

Paris. l'assaut,

à sa place.

était

moine

lui et le poignarda. En seul

la veille

à Saint-Cîoud

lorsqu'un

ligueur,

Henri

et véritable

héritier

III

roi

du

dit

Jacques

était

encore

de Navarre,

il assiégea

il devait

donner

Clément,

parvint

jusqu'à

jour

des Valois

Le dernier

mourant,

du

Accompagné

avait que,

disparu. ou

protestant

le roi de Navarre,

Henri

non,

son

toute

une

IV.

XXIY de Bourbon

Henri fTpYivi

T17"

fait hacher donc

Il fallut nécessité

que Henri

IV conquît son règne

de commencer il

Heureusement,

plutôt

avait

deux

jours

plu à la France

: le courage

C'est

ce qui l'a rendu

le plus

qu'au

commence

voulait Les

pas gens

de de

lui.

roi, mais

ne le reconnaissait

de la France

partie

était bien

que

son trône, en faisant

la guerre (,-y

et la

/""" ^

J ^

\-^^^^â*5^_ f JM%3

/à ^-r^&^mf^^% /S^^Hfflâ

roi

protestant.

et il fut dans la cruelle

qua

populaire

un

d'accepter

et se fût

pas

à des Français.

litês bonne

qui

ont

tou-

humeur.

de nos rois, ment

alors on ne


c'est ses

à peine

n'étaient

sa vaillance, rire.

Après

toi,

brave

A Ivry, mieux

Grillon.

que

comme

furieux

bientôt IV

leur

laissait

divisés

Philippe

Mais

l'entêtement

être

vraiment

que

presque

rien

des

vivres

aussi

France

tous

les

catholiques,

se décida

à faire,

fameux

; « Paris

vaut

bien

capable

Une

fois

qu'il

fut

ses

le roi!

« Alors

portes,

Il y avait civile ses

avaient pourpoints

le trône

à Henri serait

qu'il

IV

qu'il

de

horreur.

Il

comprit se ral-

civile, réformée.

C'est

alors

prononça

» S'il

messe.

la Ligue

ne pourrait

protestant.

raconte

il

un étranger,

qu'il

et l'on une

car

avec

repoussaient

la religion

cria

ne l'a pas

le mot le subtil

dit,

le penser. Paris

catholique, sur

son

dans

dévasté. étaient

ne

percés

était pauvre, au

pas

la paix!

à lui Vive

la paix.

le royaume. On

tarda

: « Vive

passage

le roi et il donna

à faire tout

sur

forcenés,

de

partisans

abjurait

il fut vraiment beaucoup

les

ligueurs

Parisiens,

s'il

devenu

et l'on

autres

les

pour

les

Compatissant,

de la guerre

bien

était

manger.

tant

je vous

des

fatigués

blanc

panache

Béarnais

ouvrir

tant

à

que

prouvait

de

comme

mettre

les

que

roi

ce qu'il

que

plus

de Paris

à son

disait

Paris,

résistèrent

ce

II,

lieraient

de guerre

IV.

et

ce

servira,

à Henri

et que les uns voulaient

l'Espagnol

en

encore

jamais

Il savait

pas.

ou guidons,

vous

assiéger

et

: « Gardez

reculer,

III,

passer

soldats

le voyez

Henri

»

pas.

nombreuse

plus

armet

étais

Si vous fut

n'eussent

parfois

en voulait

étaient

que ils

mon

Suivez-le.

» Et la victoire

fuir. il alla,

quoique

ne

de sang.

goutte

en

pour

: « Pends-

n'y

cornettes

enseignes,

voyez

et tu

à ses

il dit

et par

le mot

ami Grillon

de ligueurs

Alors

perdez

vous

il avait

battus

armée

le roi,

pour

il les réconfortait

à son

sommes

une

six était

circonstances,

il écrivait

la sienne.

que

plus

Henri

devant

blanc

de

étaient

Mais

nous

Et si vous

Alors

nombreuses.

les pires

Nous

rangs.

j'aurai

permets

sur

d'Arqués,

il se trouva

panache que

dans

la victoire

vos

bien

pas

et, même

équipée

bien

un Français

si, à ce moment,

troupes

87 -

coude.

De

longues

années

et le roi lui-même Henri

IV

voulut


Henri IV et Sully au marché. que

la France

riche tout

et

^W^Hk^

ne

qu'il

le monde

serait

sont les deux mamelles vint si riche,

qu'on

Il restait

aussi

du moins

d'ailleurs La

tout France

« roi

qui vaillant

de boire

vivre de

à fait content,

était

les

à Henri

Elle

a retenu

: « Ventre-saint-gris! comme

et de se battre,

des

de ruines.

des autres. deux

partis

ou

C'est

ce

n'en

fut

de se battre. IV

de lui

ses bons » Elle

le dit la chanson,

et d'être

rede-

et les protestants,

à côté

mais ils évitèrent

reconnaissante

», qui,

elle était couverte

Aucun

Il y

et pâturage

en effet, la France

catholiques

Nantes.

les dimanches.

que labourage

Et bientôt,

en paix lesr.uns

et la prospérité.

tranquillité familier,

Sully, celui qui disait

à réconcilier

fut

W

^^^^^^^M s^gl^^^z^zëzr-^ quand

au pot tous

pas dit que naguère

l'Édit

par

que

la poule

de la France.

n'eût

à les faire

obtint

qu'il

content

mettre

pourrait

avec son ministre

travailla

*'

^tf^^"

redevînt

dit

«W

^SS^^^P^Wstïtl

un vert-galant

avoir

mots

».

la

et son juron

n'a jamais eut

rendu

oublié

« le triple

ce

talent,


Henri

IV

Ă

la

bataille

d'Ivry


— 91 — Il s'apprêtait immense

voir

ronnerie avait sur

par

depuis une

pirent cendres

un

au coeur.

fut

membres

des

son

dessein

à être

chevaux,

de l'assassin.

au vent.

choses,

grandes Un

jour

carrosse

voitures.

un grand

condamné

à la place

jetées

de le

le roi

les

Sully,

embarras

et, avec

de

assassiné.

ami

longtemps

Ravaillac mettant

son

borne

il frappa

encore

il fut

malheur,

aller

pour

à faire

de

Un

écartelé. tira Son

rue

qu'il

avait

fut

du

Louvre

de

la Fer-

suivi. affilé

Et le peuple les

un

par

Ravaillac,

l'avait

lui-même corps

arrêté

fanatique,

le tuer,

couteau

sortait

qu'il fut

lorsque,

ensuite

Il monta lui-même,

de

cordes

qui

Paris, qui

brûlé,

se

romet les


— 92 —

XXV I

_ '. Louis

irril XIII

pf

Tiirhplipii

Henri IV était mort trop tôt, car son fils, . vTTT . , , Louis XIII, n avait que neur ans. ht il ny avait

1 pas

assez

dans consentît

à obéir

se

à la régente

comme

Aussi,

révoltèrent

étaient

tout

disait

alors,

retombât

un

État

était

plus

XIII

fût

France

Il envoya

pas même

du

défense

et,

temps

roi, pour

d'épée,

qui,

Deux

duellistes

famille. faire

Quant

ne

et à son petit

garçon.

Il

les

féodaux de

protestants,

leur

accordait

pas

leur assez,

de République,

ou, comme

on

s'en

peu

ne

rencontra

fallut

un

toujours

de

qu'on

auprès

le car-

ministre,

grand

de lui faire

la grandeur

que

ne consentit

de lui,

croire

les

malgré

le cardinal

que

à faire

oui,

ainsi

et Louis

et cette

mode

protestants,

eussent

pour

les

aux

nobles

en duel.

qui

que

la

conspiraient. malgré

la mode

de beaux employés

fussent

pour-

indiscipliné.

qui,

C'était

mieux

quoiqu'ils

pour

meurtrière

fût

personne

été

décapités, XIII,

de lui. Pour

on se donnait

un non,

pour

et c'est

gentilshommes

à se battre

Richelieu,

furent

que

de jeunes

persistaient un

plus la tête

couper

à l'échafaud

de la France,

à se séparer

jamais

il ne fallait

pensait

aux

monde

que le roi.

Richelieu

grâce,

l'État.

qui essayaient

grande,

n'hésita

Et

royal. Nantes

XIII

ne voulait

Louis

quoi

de Médicis

Et il le garda

puissant

Richelieu

le

tout

de religion.

Louis

et les envieux

rétabli

que

pour

une espèce

dans

était

déjà tant de fois, les seigneurs

de

les guerres

de Richelieu.

jaloux

Il

l'Édit

de former

près

Heureusement dinal

Marie

le pouvoir

que

dans

royaume

il était arrivé

contre

trouvant

côté,

le

l'ordre

que

longtemps

de très

la du

coups ailleurs. bonne

refusèrent

de leur

à l'obéissance,

il fallut

l'exemple,

cessa. ramener


-93une

vraie

recevaient

mer

par

Rochelle

et,

le port

travail.

La Rochelle du

Il était elle

auquel reur

qui

les

écraser

secours

des les

digue

forte

était

la Rochelle,

Richelieu

Anglais. navires

anglais

et les protestants

temps,

car

allait

avait

échappé

d'où

ils

alla assiéger

la il

d'approcher, de longs

qui demanda

géante

dut se rendre,

mois

fit de

se soumirent

dans

le

danger

royaume.

pays

la France

redevenait qui

nous

par trop

peine

ayant

vaincu

les princes

courir

la défaite

de

ayant

Danois

allemands

nouveau

L'empe-

Charles-Quint. il serait

battu entra

Richelieu les

de

et bientôt

puissant

entouraient,

à sa domination.

L'empereur, sans

la plus

une

par

s'opposaient

heure.

place

empêcher

germanique

de tous

du

pour

boucher

le reste

Leur

guerre.

puis

réformés,

tour dans les

le maître

à tour

ceux

la lutte

à son

Suédois, lorsque

croyait la France


— 94 — au secours

vint

de

les protestants parce

et

Charles-Quint,

Mais

senti

nos

avait

si Richelieu

pas à cause

le jour

généraux

de

sortait

le monde

tout

Richelieu

qu'entreprenait

que

de leur

combattu mais

religion,

révoltés.

d'Allemagne

L'empereur

fut bien

Preuve ce n'était

en France, s'étaient

qu'ils

ceux-ci.

était

en

une

France

comprit

lutte

grande

où les Espagnols

repoussèrent

d'Autriche

la maison

comme

nationale.

arrivèrent

Le

à peu

pas

recours

seulement

confident,

le Père

l'ennemi

danger

Picardie.

jusqu'en

peu

la lutte

que

milieu

jusqu'au

de l'Allemagne. Du mais

aussi

appelait Un

reste,

le cardinal

à l'adresse.

son

a mis dans

Aidé

Éminence

jour l'empereur

n'avait

grise, en colère

son capuchon

de son il joua

tous

finit par

six bonnets

les mauvais

s'écrier d'Électeurs!

: « Un »

à la guerre, Joseph, tours pauvre

qu'on

qu'il

put.

capucin


-95Richelieu

Quand d'être

vaincue.

Louis

XIII,

anciennes carré

Le celle

de

ai jamais

XIII

six mois

était

la promesse

ce qu'il

à ses

ait eu. On

d'Autriche

la France

et

de

la

ceux

eût dit que

près faite des

rapprocher

à son

à

« notre

pré

confesseur

qui

:

son

après

avait

rendre

répondit

que

bien

qu'il

appelait,

ennemis

eu d'autres

mourut

que la France

tenu

Richelieu

mort,

s'il pardonnait

« Je n'en Louis

avait

la Gaule,

lit de

lui demandait

maison

défendre

de

». A son

être

cardinal

limites

la

mourut,

»

de l'État.

le plus

ministre, tous

deux

grand

étaient

peut-

inséparables.

XXVI Cette

Mazarin et

la

cet enfant

Fronde

mère sous

toutes

les

Il y avait

régences,

alors

à Louis

mandé

XIII.

naissance.

Il avait

u comme

des

d'avoir

lui

Mazarin aidé

reprocher

Condé,

infanterie

espagnole.

paix

de Westphalie

à l'abri

parce des

le grand

d'Autriche

devint

gardé

des

invasions

aussi

était

l'accent des

d'avoir

ans,

Turenne

entra

l'empereur,

pendant allemandes.

qui glorieuse

cent

pays

Ce

qui

XIV.

régente.

Et,

recom-

Italien

ne

pas

l'empêchait

ans,

On

Condé

Et et

la

la paix. que

il

fut

l'autre

redoutable

jusqu'en

signer

peut

richesses.

allemand.

à Rocroy

par

de les

et la meilleure

cinquante

avait

et il prononçait

victorieusement finit

Et sa

le royaume.

et les

s'appelait

Mais

comme

de la France.

l'argent

battit

roi Louis

et il était

l'empereur

L'un

généraux.

enfant.

lui-même

au bien

contre

un

dans

de son

aimé

trop

était

cardinal

z.

et de travailler

est la plus que,

troubles Richelieu

que

à vingt-deux

et fit trembler

ait signée,

être

il y eut

la lutte

grands

Turenne.

magne

le roi

et les j comme

français

deux

Anne

Mazarin

continua

par

encore,

devait

ministre

même

ou

le coeur

seulement

un

fois

AlleCette

la France

elle a mis notre

pays


-

-96 Mais les Français chaient Et,

d'être

un jour, Cette

des

la Fronde

et des

à Mazarin.

pas compte

à faire

chansons

du nom

et l'on

ne fut

de faire

Us lui reprodes impôts.

payer

à Paris.

la Fronde,

d'alors,

sans doute

rieux

éclata

s'appela

garçons

Pourtant amusa

révolte

révolte

tinrent

Ils lui en voulaient

étranger. une

petits

n'en

dit

des mazarinades,

contre

et frondeurs.

d'enfants.

jeu

c'est-à-dire

le premier

le jeu favori

portait

frondes

depuis

à fait un

tout

pas

que

ministre

des

On écrits

s'y inju-

:

Un vent de fronde S'est levé ce matin. Je crois qu'il gronde Contre le Mazarin. Mais

cette

révolte

s'en

mêla.

Des

bruit

ayant

couru

s'assurer son

faillit

barricades

furent

la régente

que

ché

des

On

se battit

une

moment des

telle

c'étaient des

encore

grandes

Halles.

Au

trouvaient

rebelles.

Un

XIV

Louis

il se souviendra

comme sur

le

jour,

vinrent

roi les vit penchés

la paille,

des

peuple,

sur

se sou-

d'avoir

cou-

à Saint-Germain,

du

faubourg

du roi,

les bourgeois

de Beaufort

n'étaient

des

le canon joué

se lassèrent amusant.

furent

du

grands

se faisait

appeler

la Grande sur

et un

pas seulement

juges

Saint-Antoine,

on aurait

en moins

eux-mêmes

et des

princesses,

tira elle-même

comme

de moins

et des

un tel désordre

dans

et Turenne

bourgeois

duc

combat

mais

Et ces rebelles

Le

à la fronde

Bientôt

des

dames.

jouait

Parlement

rues.

des torches.

Condé

que

princes

cousine

Le

des insurgés

là. Le petit

Français,

des

selle,

les

dans

s'échapper,

et même

entre

légèreté,

du

aussi

révolution.

dut fuir Paris.

du côté

hommes

nuit-là,

troués

draps

la régente

lorsque

avec

de cette

toujours

dans

allait

à la lueur

lit et le dévisageant

viendra

élevées

son fils était toujours

que

une

devenir

l'armée

Parlement; seigneurs

et

le roi

des

Mademoiroyale.

On

au ballon.

de payer Mazarin,

les qui

frais

du jeu,

qu'ils

avait cru prudent


— 97 — de s'éclipser, travaillé

revint la

pour et

pagne

à Paris. France,

la

signé

avait

puisqu'il des

paix

il n'avait

les mazarinades,

Malgré

la guerre

terminé aussi

Pyrénées,

bonne

pas mal avec

la

que

l'Esde

paix

Westphalie. Bientôt

Mazarin

et un grand

mourut.

Louis

Alors

XIV

devint

vraiment

roi

Louis

XIV

roi.

XXVII ~ '.

Louis

ZZZZT XIV, j> Qn7P/7

,fl

très

Lorsque, , etait

rentre

,

jour

apparu

à Paris,

et,

n'a-t-il

Peut-être Mais

il avait

là,

magistrats

des

et un fouet

séances

du

entendait

qu'il

célèbre

il était un

de chasse

la salle

le mot

pas prononcé

la Fronde,

après

Par-

être

: « L'État,

c'est

obéi. »

moi.

il l'a pensé. sut

On France des

l'avenir

qu'à

en fut très

XIV

siècle,

La

Louis

a eu

le roi.

lieu

de se révolter,

Racine,

vinrent

Et Louis

ne voulait

XIV aux

riches

d'argent,

qu'il

fier

se

pour

qu'il

devise

des

parler

que

leur

pays.

en avait

plus

que

au-dessus

commander. souffert

grands ont

cour.

des

pourquoi

écrivains

de

fait son

fût plus plus

A partir

méfaits

C'est

tous

personne

n'osèrent

Et la

son

éloge.

puissant et, au

bouger,

de ce moment-

féodaux.

pas davantage

du

: « Où

plus

lui faire

les

Molière,

seigneurs

dépens

croyait

Et

pas non

plus

pour

à recommencer.

Boileau,

lui, les grands

Avec

pas

d'admirateurs.

on n'entendit

trop

tenait

ne voulait

que

quelqu'un

car elle avait beaucoup

ne

tant

Fontaine, XIV

il y aurait

contente,

et elle

frondeurs

Louis

là,

dans

aux

dit

encore,

en costume

à la main lement,

jeune

que

Il y en avait le roi du

ne monterai-je

des financiers un

lui-même.

qui

avait

devinssent tant

gagné

Et Fouquet

était

si

si orgueilleux avait pris qu'il » Un il dori&avdans pas? jour, _ "'^ \ 3i ,V"" '-..... -'s* '""',. \

roi,

i -•- \\

i"'. fr i


son

château

être

le premier

l'humilier, jours son

de Vaux

fête

en France. « qu'il

jura

la fête

après

une

98-

si magnifique,

Louis

ferait

XIV,

rendre

de Vaux,

que c'était avait invité

qu'il

comme

fut arrêté

pour

». Quelques

à ces gens-là

gorge

Fouquet

lui qui semblait

et condamné

à la pri-

perpétuelle. Ce fut une

le

monde

maître

se tint

brillant

XIV

modèles, les Français Pour

n'y

avait

,^jj|&

qu'un

jR^É^

fut à la tête

XIV

qu'ils

ont

et ce sont

encore

ceux

qu'on

palais

habité,

à lui.

à bien parler la grandeur Délaissant

il construisit

^^f|^l\ll

de celui

où,

Il n'y eut jamais

écrits

sont

restés

fait lire dans leur

en

toutes

tant d'écricomme

les classes

des et où

langue.

de son le Louvre,

le château

i^^^^^f^k

car on

comme

des nations.

livres

montrer

le plus

vu. Il y réussit,

de Louis

apprennent

fût

règne

Les

bien

son

son

que

encore

du siècle

célèbres.

avaient

qu'il

et tout

JmrmkL

eût

la France

choses,

avoir

dit

pour

voulut

qu'on

encore

vains

aux vaniteux,

en France.

Louis

parle

donnée

leçon

règne, que

de Versailles.

Louis ses

XIV

voulut

prédécesseurs Et son

ministre


Le

Roi

soleil


— 101 — Colbert,

était

qui

lui

économe,

cette

souvent

reprochait

grande

dépense. Colbert pour de

était : Au

enseigne ministres

dans

lui

et l'on

qu'on On

villes

comme

grandes

pas

ambition

pour

de la Gaule on

Quand

commença

comme

comme nade,

très la dot

et cette

Mais

laissait

soupirer.

ornements

même,

pour

l'oeuvre

de

et qu'elle

avait

les

la

le voir

et

si grande,

à laquelle l'était

Elle

était

si peu,

que

faisaient

Louis

frontières

XIV

avaient

qui

été

si longtemps. il faut

XIV,

compterait

elle

n'en

ancêtres,

depuis

de Louis

de

le Roi-Soleil.

encore

ses

perdues

la France

a été

Besançon,

Strasbourg,

conquêtes

des

la gloire

complète.

à la France

des

le

roi

la grandeur

de rendre

par

la Flandre,

qui

eussent

eu le droit

si les Espagnols

sont

qui

Lille,

l'ordre

donc

aujourd'hui

se dire plusieurs

de moins.

départements Il

encore

pas

de

pourquoi

l'appelle

dans

mettait C'est

un

dont

et qu'on que,

ces conquêtes-là,

sans

que,

parle

celui

beaucoup

finances.

d'Amérique

de

continuant

Aussi,

partie.

celles

à s'imaginer ne fût

est

comme

roi

Le

soupirs.

loin,

vivant

la France

les

Versailles

de très

son

dans

lui,

le

que

avait

la boutique

dont

un bourgeois,

Tandis

de

de

Reims

C'était

le souvenir

a peine

arrivée,

eut

vient

de

l'appela

tant

château

y retrouver

pour

vêtu.

il en mettait,

le

de

drapier

Long

arrachait

Aujourd'hui France,

d'un

de la Monarchie.

le royaume,

Versailles

de

fils

les

alors

plus

ligue

contre

loin

de

Madrid.

de sa femme belle autres

puissante

Franche-Comté

fut

qu'il

pays

et passa

lui-même

aussi

appelée 11

les

pour

avait

également

Pays-Bas,

parce

avec

revendiqua

cette

province

de conquise,

son

qu'elle

fut

une

sans

armée.

vraie

ayant

garder le Mais

est en effet

prome-

batailles.

la Hollande,

Hollandais

l'empêcher

le Rhin

et Douai,

surtout Les

qu'aujourd'hui.

Lille

presque

jaloux,

à l'Espagne,

de posséder

Ce

conquise

furent

XIV

XIV

Marie-Thérèse.

province pays

Louis

Louis

alors

appartenait

qui

était

formé

une

la Flandre roi

envahit

et la leur

la Hollande plus

basse

est que

la


— 102 — mer.

Avec

tèrent

un

héroïsme

pas à ouvrir

les Français, Alors réunit

vaincus

contre

de

prendre

aussi pour Louis

avait acquis nos ennemis,

tint tête

qui furent

franchit

le Rhin.

lorsque

en examinant

fut frappé

depuis

inondation

traités

n'hési-

fit reculer

les positions

par un boulet

Passage du Rhin.

en pleine

et défaire

l'empereur

de

qui

Elle voulait lui reprendre notre

« pré

allemand,

avide

rencontrait

On

"Westphalie.

et les Prussiens. encore

pour

généraux

Un moment,

partout.

Mais Turenne

à la veille

coalition

première

Richelieu

Il avait

vainqueurs

Il était

une

on retrouvait

à tous.

l'Alsace.

XIV

de l'Europe.

fois la Prusse

la première

envahirent

Impériaux

Louis

des

sa revanche

XIV

et Turenne,

contre

lui près de la moitié

». Parmi

et une vaste

écluses,

Hollandais

non par le fer et par le feu, mais par l'eau.

il se forma

ce que la France carré

leurs

les

d'admiration,

digne

de l'ennemi,

s'étant

//

les

si bien qu'il

une grande

et tomba

poitrine

pourtant,

les repoussa

de remporter

Condé

trop

entre

i

victoire, avancé,

les bras

il de

''-


— io3 — son

fils.

Ses

comme

soldats

la guerre

décida

de

réunir

au nom

l'Est,

Ces

table, Louis

des traités

cette

XIV

aussi il était

trop

l'avait

poussé

Ce

Français

fut

à l'étranger,

rancunes.

Lorsque

tard.

il faut

Mais

à révoquer

navale

une

rude

Nerwinden,

Deux encore

d'Anjou,

acceptait

cet

la

quitter

leurs

et

métiers

de

son

le reste

et l'en

qui

erreur,

de la France loué

avait

comme

sur

guerre

terre

et sur

mer,

l'ennemi.

Si Tourville

perdit

de

rapporta

Sur terre, grandes à

mais ses

Paris

Catinat

de

firent

aux

et le maréchal

victoires. tant

partout vaisseaux

et Duguay-Trouin

Jean-Bart

celle

que

celle

Après drapeaux,

de

qu'on

de Notre-Dame.

la France

fois

très

et industrieux

partout,

Luxembourg

une

tout

Nantes

En

préférèrent

s'aperçut

que

de Nantes.

religion.

fut attaquée

remportèrent

fois

de l'Édit

Prusse,

XIV

de corsaires.

guerre

temps,

La France

de la Hougue,

le tapissier

de

Et, en même

actions.

grande

chez

dans

Le roi d'Espagne au duc

belles

une

la guerre

Luxembourg

l'appela

l'Édit

de

redou-

actifs

en

aussi

villes

plus

leur

ils

d'hommes

dire

XIV

de l'Europe.

encore

partie.

de pratiquer

Louis

autres

coalition,

surtout

la France Louis

la jalousie

se convertir,

et

Ensuite

fut la révocation

beaucoup

d'Augsbourg.

porta

Anglais

ainsi

encore

la ligue

de

et

signés.

en faisait

le droit

que

plus

d'être

réveillèrent

Ce

faute.

plutôt

de ses

à la bataille

s'il

les

avantage,

et quelques

une nouvelle

perdaient

porter

l'une

une

perdit

leurs

venaient

qui

l'Angleterre

commit

qui

allèrent

de

fois,

nombre,

France,

elle

et

père,

Besançon.

Strasbourg

la France

protestants

grand

de

un

à notre

avec

agrandissements

contre

car,

termina

au royaume

nouveaux

Il se forma

se

la Franche-Comté

encore

y gagna

de

comme

un héros.

Cependant

Les

le pleurèrent

avait la guerre

était mort

le petit-fils héritage,

résisté

à l'Europe.

de succession sans

enfants

de Louis l'Europe

lui

XIV.

Elle

allait

lui résister

d'Espagne. et il avait laissé Celui-ci

en voudrait

sa couronne

savait

bien

beaucoup/Mais

que, si


— 104 — on le refusait,

un La

Charles-Quint.

allemand

prince France

avoir bien hésité,

Après

aurait

Louis

à Madrid,

régnerait un

ennemi

XIV accepta

comme

derrière

sous

les Pyrénées.

le testament,

et, en annon-

çant que le duc d'Anj ou devenait

V,

il dit : « Il n'y a plus

les

Bourbons

ont régné

Mais

comme

une grande

XIV

Le

s'achevait

le maréchal

d'être

qu'elle

de

chemin

encore

ennemie. à soutenir

eut tant d'adversaires

envahie

de Villars

toutes

gardait

succomberait.

Un

la défaite

d'une

après

Paris

était

ouvert.

une grande

remporta

ans

avait

Son petit-fils

ses conquêtes.

que ce fût un prince

au lieu

soixante-dix

croire

notre

,

Mais

victoire

la paix fut signée.

laquelle

l'Espagne,

et la France

purent

à Malplaquet.

à Denain,

allemand.

à la fin des

connu

heures

Ce

sur

régnait

long

de

règne

sombres.

Mais

il

dans la gloire. à son couchant,

Pourtant, venue

lui prendre

en 1715, il ne restait Louis

qu'ils

d'être

il eut

prévu,

l'Europe,

près

bientôt,

Louis

l'avait

tout

armées

était

contre

à la fois,

de nos

après

XIV

elle fut même

moment

qui a cessé

sur l'Espagne,

Louis

guerre

à combattre

roi d'Espagne sous le nom de Philippe » En effet, de Pyrénées. depuis ce temps,

XV, qui avait

le Roi-Soleil

presque plus- pour

tous

était bien triste,

ses

enfants.

lui succéder

car la mort

Lorsqu'il

mourut,

que son arrière-petit-fils,

ans.

cinq

XXVIII Le duc d'Orléans La

le jeune

Régence

'..

__J

surtout

avec

D'ailleurs,

elle, ce qu'on

majeur.

à conserver ayant

gleterre s'allia

roi fût

reprocha

il ne se serait

rien

gouverna,

été

Et le Régent

la paix. C'est notre

beaucoup passé

en attendant

s'appliqua

pourquoi,

principale

l'An-

ennemie,

à son ministre

de particulier

que

Dubois.

sous la Régence

il


— io5 — sans

un

étrange Lo),

et qui

a tellement

frappé

souvenir

n'est

pas encore

oublié.

noncer son

Comme

il est facile

soutenues

avait

avait

donné

point,

exactement

à quel

saint

Tout

sur

que

le grand

roi

et ses couverts

étaient de

très

encore

1914.

d'argent. mal

ne savait

On

lorsqu'un

en plus

banquier

arrivèrent

monde

Et rien

qu'à

vint que

chose

magique

Et, en effet,

énormes

à la Bourse un

prêter

le moment

de plus que

voulut

quelques-uns

les s'en

billets

Law

lui-même

dut

était

Et depuis,

quand rien

on dit : « Ils ont donc

des de

s'élevaient qui se

d'alors, bossu

petit

qui

avait

son

dos

pour

servir

de

de

ceux

qui

avaient

le

quitter parle

qu'avec oublié

louis

ce papier

d'échanger d'or,

par

n'étaient

et les

et furent

on

venu

Law

débarrasser

L'Écossais

de la richesse

était

solide,

tout

faire

recette

inscrits.

fortunes

citait

l'on

des

de banque.

merveilleux.

fiévreusement

perdirent

venu.

seraient

Des

une

par

de ce papier

tard

trop

des billets

comme

riches.

jouait

jour

alors

s'aperçut

Au lieu de frapper

écrire.

se dirent

quelque

le

avoir

énormes

un

gagné

contre

On

sommes

Cependant

billets,

à la cour,

ressources,

chiffres

Quincampoix.

et pour

pupitre

des

devinrent

jours.

rue des

peut

Un

d'imprimer

la France

voulut

qui en avaient

trouvait

il suffisait

lequel

le monde

en quelques

n'y

XIV

pauvre.

merveilleux.

un secret

d'enrichir

ce papier

Tout

des

Louis

très

finances la guerre

que

que

était

ses plats

trouver

pour

et d'argent,

il se vantait

plus

les

après

disait-il,

d'or

monnaies

l'on

comme

L'État

même

se pro-

doit

de ce temps-là,

les guerres

cher.

fondre

arriva,

se vouer

Il possédait,

gagné

les Français

telle,

de faire

le nom

(dont

se présenta.

d'Ecosse

ceux

fort

été

avait

le Régent

Lorsque

avec

coûté

l'exemple

Law

de le comprendre,

avaient

la détresse

moment

Et

l'Écossais

personnage,

exemple.

illusion.

qu'une

vendre.

Et

Et

ceux

qui

ruinés. la France

plus

des

qui

du papier

l'expérience

gens

pauvre croient

et en imprimant du système

qu'il qu'on des

de Law ! »


— 106 — Pendant lurent

les Français

longtemps être

plus

payés

ne l'oublièrent

bonnes

qu'en

d'or

espèces

et ils ne vou-

pas,

et d'argent.

XXIX I Louis

On

XV

a l'habitude

Louis

XV,

1 d'avoir

On

aimé

de

lui

dire

d'avoir

reproche

les plaisirs

et de s'être

par des favoris et des favorites. de

la plupart

ses prédécesseurs,

et il lui a laissé

France Ce

n'est

eurent

Français même

déjà

pour

commencé

de vieille

C'était

d'être

déclara

nous

une

conduire

y

comme la

d'agrandir

qui

ce temps-là

et la Prusse.

était

les

Ils avaient

par une

d'Autriche,

d'Autriche

devenu

car il faisait

donc

guerre

rassembla

fut longue, Les

bien

quelquefois

et, comme

à trahir

sorte

qui était dan-

plus

semblant

poils.

la Belgique

sous Louis

le roi de Prusse. dès qu'il

allèrent

y voyait

Le jour

Mais

contre

c'était

un

fut mêlée

loin, jusqu'en

de l'attaque,

Elle

pas.

son intérêt.

sept ans. Elle bien

serait

forma

XIV,

de

de

Bohême,

le colonel

Che-

et leur dit :

êtes tous »

de

la conquête

ne le permettait

car elle dura

la ville de Prague.

achevé

partie

l'Angleterre

Français

ses sergents

aurait

grande

allié était

prêt

« Mes amis, vous à trois

cela,

Notre

et de revers.

où ils prirent

qu'une

la guerre,

toujours

on

l'Autriche,

Mais

coalition.

allié infidèle, Cette

laissé de même,

qu'en

la maison

plus

plus perfide,

avec

française.

nous

brave

la maison

c'est-à-dire

la Flandre,

vert

combattre

le roi de Prusse,

la guerre

devenue

indolent,

ami.

notre

Par

de

été

le moyen

pense

l'Angleterre

et qui était bien

gereux

on

ennemies

Mais ce n'était

habitude.

l'adversaire.

succès

par

mal

et la Corse.

si mal quand

pas

Tout

il a trouvé

la Lorraine

de

beaucoup

braves;

mais

aujourd'hui

il me faut un


— 107 — Les « Tu —

vas monter

Oui,

mon

Une

sentinelle

Oui,

mon

il

tous,

regardant

s'adressa

au

et

Pascal

sergent

lui

:

dit

le premier.

colonel. criera

: « Qui

» Tu

va là?

ne

rien.

répondras

colo-

nel. — toi

Elle

tirera

sur

et te manquera. — Oui, mon colo-

nel. — Tu —

la tueras. colo-

mon

Oui,

nel. — crains

rien.

verons

tous.

Les

ne

cela,

Après

Nous

arri-

»

choses

se pas-

sèrent

comme

Chevert

l'avait

dit

la

fut

et

ville

prise. l'ennemi

Cependant refusait

de faire

la paix.

même

se rendit

soldat,

mais presque

en Flandre,

à cheval.

11 se faisait

regarder

les

lignes

Le maréchal dans

la plaine

mémorable. présence

On

impotent traîner ennemies

de Saxe,

de l'infanterie

« Messieurs

et si malade, une

dans

d'aussi

près

annoncé, est

gardes

anglaise,

lord

Hay,

les

s'il

que

des

tirez

Le roi lui-

de Saxe,

voiture

le régiment

les Français,

victoire.

qu'il ne pouvait

petite

le nom

dont

une

par

du maréchal

accompagné

ainsi qu'il l'avait

de Fontenoy, Comme

la lui arracha

celui

françaises saluant

en

selle.

les Anglais d'une

victoire

se trouvait

poliment, »

et il allait

été

rencontra

resté

premiers.

plus monter

d'osier avait

illustre

leur

en dit :


— 168 — Les

officiers

même

la guerre,

à lord

Hay

La vérité

oblige

les

meurtrière.

lerie

peu

en ce temps-là, d'Auteroche

tout,

répondit

guerre

et c'est

en sorte

sous

nous

soutint

ce nom

eûmes

la fusillade

et quelques

les Anglais,

boulets

impassible.

fusils

Alors

un cheval

sans

fut très

anglaise

vinrent

pas

tomber

tout

le maréchal et lança

dont

le carré

fut disloqué

XV

fut aussi

une guerre

de

la cavaet qui

panique. Louis

qu'elle

encore

leurs

même

se fit amener

véritable

que

que

n'attendirent

françaises

gardes

le roi se tenait

contre une

les

et déchargèrent

ses souffrances,

dans

L'autre

tiré

avança

et l'artillerie

s'enfuirent

que

vite,

L'ennemi

malgré

Alors

et le comte

poliment,

à dire

trop

de l'endroit

Saxe,

car,

»

eussent

Anglais et un

près

le salut,

: l'honneur!

ordre

ans,

se faisait

« A vous

que

rendirent

français

est restée

pour

ennemie

de sept

connue. l'Angleterre,

qui voulait


I

Le

chevalier

Dubois

sergent

d'Assas

Ă

et

Clostercamp

le


— 111 — dominer

les mers

l'Inde

et une

il y avait

grande

était

On

cette

l'autre

fut

mais

dents, cette

la guerre

s'écria

on disait

de lui qu'il

le roi de

Prusse

balles cité

Dubois

à

Ce

les

Et

de tirer

à mort.

ses

cuisi-

de cent

espions.

parfois

impru-

beaux

d'Assas.

en

de

épisodes

éclaireurs

était

battu

des

par

étaient

s'il poussait

avertir

ce qu'on

Tous

le régiment

avant,

tomba

au

un cri,

il était

un

danger

et

camarades

du

:

coups.

soldats

qui

ce fai-

d'être

suivre

en

nuit

que,

voulut

et depuis,

étonné

plus

de

en

Français,

précéder

des

mais

Si la bataille

et du chevalier

Dubois,

ce sont

de

percé

le frappa

une

retentissante

Auvergne,

tout

Français Un

lui dirent

qui

fut

Dubois

le sergent

Mais

à ses

notre

en France,

avant

se faisait

les

conduisaient

Anglais,

Il tomba

que

et d'élégance,

se faisait

du sergent

voix

Et

en Amérique

les

souvent

Soubise

fut celui

a A nous,

bien

de légèreté

trop

chevaleresques.

d'une

ordonna

Mais

arrivé

un peu

lieu

pas

allemand.

toujours

mort.

homme

fixés.

tandis

le territoire

est

lorsque

des

sur

il leur

en Allemagne,

milieu

le Canada,

en Europe,

mer,

n'avait-elle

et à Poitiers,

d'Auvergne,

possédions

s'étaient

Frédéric,

et sur

à Crécy

guerre

deux,

terre

en dentelles.

que

Comme

Prusse

en Allemagne.

avec

Mais

tandis

niers,

de

avec

français

fut

la guerre

à Rosbach.

colons

ce

perdue,

la guerre

a appelé

sur

Rhin,

comme

temps-là, saient

du

du Nord

nous

l'Autriche.

moins,

côté

Rosbach

le roi

partout,

Du

des

car

colonies,

de l'Amérique que

joint fois

se battit

et en Asie. de

ans

s'était

nos

prendre

partie

cent

déjà

l'Angleterre alliée

et nous

sans

»

ennemis!

le chevalier prendre

d'Assas, garde

de deux

dévouera-e-nt

le suivait,

qui

à lui. Une

de leurs

héros

toujours

sera

en exemple. Cette

guerre

beaucoup

aussi

Mais

il fallut Au

anglaise. 12

eût été gagnée dans

céder traité

les

batailles

au nombre de

si l'héroïsme

Paris,

navales et surtout

la France

eût suffi. et dans

Il en fut déployé

les

à la supériorité ne céda

pas

un

lointains.

pays

de la flotte pouce

de son


— 112 — mais

territoire,

perdit

de Dupleix,

l'énergie La

fin du

malheur.

grand

de

ministre,

il n'y

réunie

a pas

XV

se passa

beaucoup

d'un

plus

une marine. qui n'avait

toujours

pour

et demi

ce

réparer

Et la Lorraine,

siècle

et long

de

à la France

devint

que passagèrement,

malgré

de Montcalm.

à essayer

rendit

les Anglais.

malgré

l'Inde

colonies,

la vigueur

Choiseuî,

tant il a été difficile

français,

ses

malgré

Louis

fut conquise,

pu être

jamais

toutes

presque

le Canada

règne

Un

La Corse

Car

elle

française.

que

est

Nancy

la France.

de faire

XXX

Louis

XVI

de tout,

Le le

vains

du

tout

que

pièces

des

guerres,

de

théâtre.

des

On

se

plai-

et princi-

alliances,

Voltaire pas

jusqu'au

bout.

intentions

du monde.

beaucoup de bien

Il voulait des

Son

il essayait

faire, que,

sans

réaliser écri-

il était

très

caractère

était

de choses

beaucoup

le vouloir,

sur

grands

Malheureusement,

d'expérience.

ainsi

montait

XV,

à la suite

réclamait

et Rousseau.

C'est

de Louis

petit-fils

le monde

et, dans son désir

aller

XVI,

meilleures

il n'avait

irrésolu, sans

les

temps,

et

jeune

Louis

roi,

avec

les réformes

des

impôts.

nouveau

trône

et

du gouvernement,

des

palement

livres

XV

il y avait beaucoup mourut, » e -, • , et l on frondait beaucoup, mais avec

, de mécontents des

gnait

Louis

Lorsque

il prépara

la

Révolution. Pourtant

que tout

Turgot, le peuple saient lèpre? pomme

il avait beaucoup

heureux.

de manger Un

savant,

de terre

le monde

de bonté. réclamait.

Croiriez-vous des

pommes

ïl choisit

Il cherchait qu'à

de terre,

cette

d'abord

les moyens

époque-là,

croyant

qu'elles

ministre

pour

de rendre

les gens donnaient

Parmentier,

aidé par le roi

qui portait

une

à sa boutonnière,

démontra

c'était

un mets

que

refu-

fleur

la de

excel-


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dont

avait

Jenner

L'Anglais

Peur

7^'^^^^te^^^^^fc

a Versailles

mangeait

souleva

beau-

d'enthousiasme

en

'"A ^

parce

Grâce à la France, la grande République des États-Unis était fondée.

c etait

que ce"e

de la liberté et

aussi

parce

était

qu'on de

Anglais.

Beaucoup

insurgés

américains

comme

leur

se trouvait

La

tête

content

jeunes

des

ennuis

gentilshommes on

Fayette.

allait

autrefois

qui

allèrent à une

arrivaient

aux

au secours

des

croisade,

et

à


— 114 — par son ministre

Conseillé

à proclamer

l'Amérique

son indépendance.

gleterre ; mais la France des navires raux

tandis

avec ses troupes, Grâce

Nous

une partie

plus

ricains

l'argent

cher que Louis

de banqueroute,

était

moments Les

Louis

après XVI

le remède difficiles

débarqué à capituler.

XVI

République

et à Vergennes,

peuvent

déployer

rancune

à La aujour-

de l'Angleterre,

au traité

de Paris.

coûté très cher, comme l'avait

raison,

XVI

ne voulut Aussi Les

prévu.

Turgot,

Elle

avait

pas réclamer les finances

ne diminuaient

impôts

avoir

plusieurs

résolut

en

vain

de convoquer

on avait

coûté

allèrent-elles

s'accrut.

essayé

qui

aux Amé-

et le mécontentement

auquel

les États

eu recours

pas.

ministres

généraux,

autrefois

dans

ce les

et troublés. furent

généraux

que commença

les ami-

battirent

La grande

perdues

plus mal qu'avant.

pourquoi,

États

Elle avait

Rochambeau,

solide

leur avait prêté.

qu'il

On

des finances,

avec une

cette

pour

encore

C'est

à Louis

d'aider

avec l'An-

du roi d'Angleterre

des colonies

en France parlait

et Guichen

les Américains

avait encore

désapprouvée

d'autant

qui

Grâce

aussi,

Mais cette guerre l'avait

décida

étoile.

y gagnâmes

de retrouver

la guerre

était libre.

l'Amérique

était fondée.

leur drapeau

d'hui

C'était

le général

les soldats

obligeait

et à Rochambeau,

Fayette

Grasse

qu'en Amérique

à la France,

des États-Unis

XVI

était cette fois de taille à la soutenir.

et des alliés. Suffren,

anglais,

Louis

Vergennes,

la grande

convoqués

en 1789.

C'est

ce jour-là

Révolution.'

XXXI

La

Révolution

Tout alla d'abord très bien. On était . „ . ., , _ 1 enthousiasme. On croyait que la France être plus heureuse

personne

n'en voulait

à Louis

XVI.

qu'elle

n'avait jamais

dans allait été, et


Exécution

de

„..,—,

XVI

Louis

II,.,,,

..IM.III

I


— 117 — Mais

voulait

Antoinette, était de

une

pour

États

était

Marie-

Marie-Antoinette

la rendait

toujours

la reine

par

généraux.

ce qui

l'Autriche

aux

trois

le

troisième

ne

pas

ordres.

marquis

de

a Allez

dire

du peuple

à beaucoup

suspecte et

l'ennemie,

nement

on

l'appelait

décidèrent,

le Serment

du

Dreux-Brézé,

nous

maître

n'en

XVI

pas

que

se mit

à voter

grande

se souleva,

indignation

un

Necker,

renvoyer

marcha

sur

des

on

piques,

la Bastille,

on

s'était

qui

vieille

lois

rendu

enleva

»

dans le

fusils

gouver-

réformes. et

Paris,

roi

voulait

Le

peuple

et des

canons,

populaire.

forteresse

la volonté

un

que

des

:

et il laissa

et des

apprit

roi

baïonnettes!

à se répandre

quand

ministre

on fabriqua

des

commença

quelques

du

par

donnerait

et qui

une

ici

qui

à la France

il y eut

sommes

baïonnettes

assemblée

d'agitation

cérémonies

des

de

répondait

des

des

une

beaucoup

Et

à se servir

devenir

formaient

éloquence,

la force

par

des

arrivât,

qu'il

Paume.

grande

nous

que

sortirons

n'aimait

de

jeu

appe-

étaient

qui

quoi

maître

grand

autres

Ceux-là,

État,

d'une

qu'on

députés, les

bourgeois.

homme

à votre

de

prêtres,

généraux

Alors

et l'on

fut

sortes des

des

tiers

Mirabeau,

Louis

États

étaient

étaient

Ce

et que

Mais

uns

ou

se séparer. tard,

de

Les

ordre

trois

généraux

enfin

plus

jours

les

États

d'autres

nobles,

d'autrefois

qui

servait

prison. La

sorte

Bastille que,

n'était

malgré

Quand

elle

eût

été

renversée.

les

ans.

Pourtant

très

les

poussé

l'Autrichienne.

les

au

le roi,

que

d'Autriche,

qui

Il y avait lait

courut

renvoyer

princesse

gens

même

le bruit

bientôt

bien.

fut

Ils

prise,

XVI

gros

les

tuèrent

apprit

fut

grande

de

prisonniers

de leurs cette

une

le 14 juillet

vainqueurs leurs

que

il ne

murs,

il y eut

C'était

au bout

promenèrent Louis

ses

défendue

guère

de

par

bien

pas joie,

1789,

que

la Bastille et

vieux difficile

comme l'on ne

d'y

fête

encore

les

têtes,

piques.

nouvelle

à son

retour

de

entrer.

si la tyrannie

se conduisirent

coupèrent

de

invalides,

la chasse.

tous pas qu'ils


— 118 — « C'est —

donc

dit-il.

sire, répondit

le duc de Liancourt.

duc

de Liancourt

avait

raison,

commettre

bien

encore

bien

du sang,

les Parisiens

Cependant XVI

conseillers. de Paris

les couleurs

rouge,

de Charles blanc,

rouge

Mais

pressé

se rendit

femmes,

le blanc,

de voir

de ce que il échappe-

eux,

choisit

était bleue

avait mises

couleur

et

au chapeau

du roi, et le bleu,

français.

dit La Fayette,

grande

à Versailles

pour

le tour

royale

rentrer

à Paris,

et,

où il y avait

beaucoup

de

foule, ramener,

du monde.

« le boulan-

disait-on,

» c'est-à-dire

mitron,

»

fera

qui

la famille

une

et le petit

la boulangère

Marcel

qu'Etienne

le drapeau

le pain manquait,

comme

que l'on

verser

persécutions.

le mal venait

La cocarde

est devenu

on était

que tout

devait

et des

s'il était parmi

y ajouta

cocarde,

des crimes

»

une révolution.

et que,

V. La Fayette

une

a Voilà

C'est

et là Révolution

croyaient

à Versailles

restait

rait à ses mauvais

ger,

révolte?

Non,

Le

Louis

une

le roi, la reine

et

le dauphin. une

Encore

de se guillotiner.

dant

y eut au Champ l'on

tout

fois,

pas

devoir

avec

il fut

reconnu

sur

à celui

fut ramené

le roi

Il fut dès lait les

même

la route

la royauté, de trahir

dans

le maître

qui était gravé

le roi présida

l'Assemblée

plus

sur les écus.

vota contre

il voulut

en voiture de poste

et d'où

ne

de chrétien,

libre,

il

et la Royauté

sa conscience

il partit

en atten-

de la Bastille,

La Révolution

se sentant nuit,

s'embrassait

des Tuileries,

Drouet, Arrêté

quitter

qui

com-

à Varennes,

à Paris.

lors

Jacobins,

par

que

Mais, bientôt,

XVI,

une

On

de la prise

de la France.

Ne

Et,

beau.

fête

grande

ensemble.

approuver.

son visage

qu'à

les parties

sa famille.

Paris

para

une

des lois que Louis

la religion

très

l'anniversaire

Mars

l'air de marcher

avaient

crut

Pour

de

vint de toutes

semblait

Les

suspect. et qui

révolutionnaires

en voulaient

commencèrent et de conspirer

autant

à demander avec

enragés, à l'Église

sa déchéance.

les émigrés,

ainsi

qu'on et aux On que

appeprêtres l'accusa

la reine,


— îig l'Autrichienne déclara leur

; car

la guerre

à ce

moment

à l'Autriche,

— la

Révolution

à qui

les

devint

Français

et

guerrière

gardaient

toujours

d'autrefois.

animosité

XXXII " La

Il ne fallut

Terreur

d'Autriche. mis

s'étant

les Français Seulement lancer son

son

un

manifeste

autorité

du

les Jacobins roi.

à

aussitôt

sa déchéance

Ce

la

naires

août

Pendant fut plus

de

traîtres.

par

Danton, de

massacres

« la Patrie

de

il lui

les

la

ne plus

appeler

les Prussiens

les

prêtres

qui

y

provinces.

la maladresse

de

à Louis

rendre

Tuileries

en

refusa

le peuple. à

réclamant

de

se

Il alla

XVI

ans,

fut

Louis

se

avec

livrer

durait

XVI

Et

que

On

les

étaient

enfermés.

massacreurs

Louis

Capet. Alors

ce ne

ne voyait

partout

la foule,

excitée

royalistes Ce

Hugues

les révolution-

la France.

de Verdun,

et égorgea

prononça

depuis

abolie.

sa

du Temple.

prison

ce fut la Terreur. de la prise

et em-

qui

à la sombre qui

l'arresta-

défendre

l'Assemblée,

envahissaient

prisons

de battre

Paris.

XVI

cents

eut

venait

Monarchie,

huit

facile

quelques

Brunswick,

c'est-à-dire

envahit

prendre

qu'il

sur

tirer

A la nouvelle

furent

et un les

grand fameux

de septembre.

Heureusement, au bout

serait

Louis

la Révolution,

seulement

des

en France,

de détruire

1792,

ce temps,

que

nombre

de

depuis

affectèrent

le désordre

et le fit enfermer

c'est-à-dire

Capet,

se dit que,

il annonçait

Convention,

10

jour-là,

Le roi de Prusse

duc

bon,

suisse

famille

l'empereur

envahirent

Toujours

sa garde

pêcha

seulement

et de leur

et où il menaçait

Alors tion

le

général,

combattre

pas

de

leurs est

tandis

que

les

piques,

des

volontaires

en danger

» et ils étaient

promenaient étaient

allés

accourus

rejoindre

des

têtes

au cri ce qui

de

restait


— 120 — de l'ancienne

armée

tenir

pour

tête

tèrent

aux

à une

la France

|||^^^^^^B||r '% ^-^^^"^

S

jusqu'à

i||

Il

Il

11

W^^i

de

H

PM

\

'^M^^^==^^BSL-_

à Jemmapes.

proclamée

le lendemain

commençait

du d'une

déjà

| fi'feg?

„ «ÉL'V

f$

beaucoup

Le

adieux

Çj^^^Ki^" Jf '°^^^^^^Ê m

\ ^ii*

^xlllf^^ La Carmagnole. PP--^

^iKT" t* m'~~

étaient

rible

veuille

Santerre

que

ce sang ne retombe

leva

son

roi, fils de Saint

Louis,

venus

la tête qui

et tranavait

inventée

Louis avoir enfants.

ses malheurs.

fut

fait

ses

Sa rési-

car il avait et irrésolu,

XVI

toujours

et de là lui Beaucoup

de

en le voyant passer. pleuraient personnes .• j M J? .,r t. M 1 * il fut livre au il voulut bourreau, Quand parler

« Dieu

faible

XVI

en jugement

après

et à ses

fut admirable,

été doux,

fÉraf <^^^^^^^^pSI|ip

de Louis

Guillotin.

1793'

à l'échafaud

tête

Danton.

la guillotine,

docteur

ianvier

une

instrument

servi,

à la reine

gnation

to^^^^^^^2=J%

21

conduit

~TR-

1.1 J'=S;^?*^lilE

défi

à avoir

un

par

Par un certain

w^fcfe^

Illf^iÉ^^K

||

en

Il passa

condamné

chèe

|^^c2^^r===="

^f

coalition.

grande

fut

et les

la France

menaçaient

fut résolue.

l^~^^^^rg-

victoires.

grand,

Dès lors, la mort

ff|llJE^lJ5|y"

j|jj^\\\v

toujours

^e ro*' " s'^cr*a

«*

des

par

" Jetons-leur

°

gjjjlyy :

était

dehors

'^^^^^^^^BB^

fij||p

arrivés

battus

le danger

^l^ril^^i^^^^ÉJL

étaient

Peu

furent

I^^^X^^^^Jl^^

^^3fiP^

la Pologne.

qui

Valmy,

ennemis

11

quitter

Autrichiens,

Lille,

Mais

lll

ils préférèrent

pour aller partager

La République,

S

Jil

se heur-

n'attendaient

qu'ils

à Valmy,

les

après,

Ceux-ci

résistance

pas. Arrêtés

^^^^^^^^^^>

Prussiens.

à la foule.

11 put dire

pas sur la France!

sabre,

les

tambours

tomba

dans le panier.

retentirent,

:

seulement » car le teret la tête

du


— 124 — Bientôt

Marie-Antoinette

le petit

que

livré

à

de

ses

à lui

être

Louis

XVÏI

par

mourir

de ces mauvais

Le sang

du roi et de la reine

mêmes, pas

ne

qui

à s'accuser

autres.

L'ennemi

jours

était

l'Angleterre comme

autrefois,une

vaste

coalition.

Toute

de

gnée

la persécution se

religion

dut

« lutte

de

vendéens,

paysans

De

tholiques.

qu'on

imprimait

n'étaient

plus

/ v

La

billets

ou

à la façon que

du

I^T;

"^JÉ

les et caétait

\ ^ y

^^^^^^w\l,

yFî ^

iJf %

^Sr

wj^

"^^^^-.^^^ft^^^ llll

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'~~*^Êmli

de Law,

I ' •.-/

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1

iiÊF

1%

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assignats,

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wÈIÊirWÈ *'

""^IT^A^^^^^R -=—;::""

la misère

^^L^^^^

f =^^4

» contre

W

Mf

(ÊÊÊÊ&MÏ^ '-

yA

x

royalistes

plus,

et les

grande,

f

\

roi

--—~mf

'

\ ^^^^^^K^^^r

,,---k,

soutenir géants

A V

(

de la

soulevait.

Convention une

du

Jf

^'"'v-.,. --^tlllplF 'Mv/||^| /'" T^W^^^mv/^^^m

,-^%^

une

Jf

a^^^^^^^

M^

/'

•A

'^^"'^'^^^Sii,

,\

indi-

rrance,

l'exécution

par

et par

la

\\$^\

/" "V

main-

dirigeait,

"V^^

S filrv ^llÉj?^ If <Y\^kA <&^lllji, f $fa fm^^^^^P^

f

car

tenant

partie

eux-

tou-

redoutable^

plus

fj|||f

re-

les

uns

P1

|||J

finit

tardèrent les

ap-

traitements.

sur les révolutionnaires

tandis

tour,

M^^^'

Celui

aurait

à son

n\

Simon,

qui

tomba

était

horribles.

jurons

fut exécutée

au

parents,

et s'amusait

des

prendre

enfermé

cordonnier

l'infâme

le brutalisait

qui

resté

dauphin,

et privé

Temple

elle-même

^^^^^^^^È~^,

\^$

mauvais

La Marseillaise.

papier. Alors lement

la guillotine

des 43

nobles,

fonctionna mais

des

sans prêtres

relâche. et même

On de

y envoya pauvres

non

seu-

gens

sim-


— 122 — plement cains.

parce On

la Terreur fin, les

étaient aussi

y envoya était

fâme Marat,

d'abord,

dénoncés

de sauver

eut

de pris

qui

et, pour

les venger,

Danton,

le pouvoir.

perdaient

entre

lui

des têtes

qui,

une

Les

républi-

bataille,

Girondins

car A la y

assassina

l'in-

tous les jours.

Puis

Corday

le plus

farouche

des

au grand

scandale

des

Robespierre,

C'est

mauvais

et la Patrie.

eux.

Charlotte

réclamait

lorsque

de

la République

se guillotinèrent

qui, dans son journal,

ce fut le tour

comme

les généraux

un moyen

révolutionnaires

passèrent

Jacobins,

qu'ils

Le Dauphin et le cordonnier Simon.


— 123 — avait

croyants,

le nom

sous

Sous

de

fournées

mêle

des

savants

nier,

et

de

des

aussi

adorer

dans

des

charrette

victimes

comme

les

femme

une

églises

des

tant

de

députés

on

les

exécuta

pêle-

André

Ché-

comme

poètes

tous

menait

Alors

à la guillotine.

Lavoisier,

députés,

condamnés

allait

la Convention

que

dégarnie. les

Cependant

9

thermidor

en

essayèrent

il fut

visage, tant

on

avait

renversé vain

le

tout

conduit

si

pas

tout la

par

de

sont

à les indigner. même

changé,

Convention.

défendre.

le

Ses

Atteint

les

sang

Un

jour,

Jacobins

de

coup où

ce

calendrier),

amis

d'un

à la guillotine,

sanglant

Tout

cruels.

commençaient

quotidien

(car fut

Robespierre

ne

Français

ce massacre

répandu, le

la

Robespierre,

des

faire

Raison.

déesse

jours

être

de

inventé

feu

il avait

au

envoyé

de Français. La

était

Terreur

mais

finie,

la Révolution

ne l'était

encore.

pas

XXXIII' Le

~

r

Dans . donnée

gênerai n

la trente

Napoléon

famille

fera

plus Son

père de lui

quaient dait

tard

avec

des

riche,

pas rois

l'envoya

et des

de son « la paille

, plus

Louis XV nous avait A ., , . tôt, il était ne un enfant,

dont

la destinée le monde

remplirait

et il avait

frères

sept

serait

mer-

de son

nom.

et soeurs

dont

il

reines. où

militaire,

lorsqu'on pays

que

Bonaparte,

à l'École que,

parce

l'accent

surnommait-on jours

n'était

ans

et qui

veilleuse Sa

Corse

lui

demandait

: « Napolioné

au nez

ses

». Mais,

camarades son

se

nom,

Buonaparte. dans

les jeux,

d'artillerie

lorsqu'il

mo-

il répon» Aussi

il était

le tou-

le chef. Sous

la Révolution,

il était

capitaine

fut

envoyé


— au siège

de Toulon.

A ce moment

^^^^

grand

J§|(||ÇS§§8|É

révolutionnaire

^^^^^^^^^fi

incapable.

^^^^i:::::====|'/

qui dit ce qu'il PU ffl'

kfi —--^^^

^1

124 —

retraite.

^^^^^^^^^S

jeune

Ce

occupé

fut

fut le petit

tout,

D'abord général,

allaient

si mal,

les Anglais. le leur

capitaine

Italie,

était les

maigre,

sur

soldats jaune,

général était

d'artillerie

en récompense, en

Le

durent devint

l'armée

le point

de

ce

que

reprendre

fallait faire. Les Anglais

envoyé de

par

voulait

qui

et Bonaparte,

manquant

lp8llllll|S|^^

était

port

Toulon, Il

nos affaires

corse quitter général.

française, battre

accueillirent et qui ne payait

mal

en ce

pas de


— 125 — mine. ils

Mais

il sut

leur

de

victoire

volèrent

nombreux.

et

drapeau

s'élance

le

il va être

rivière,

et les

rentra

Le

voilà

lucks. à se

les

que

anciens

mot ces

pyramides Le

heur,

des

siècles

mamelucks

et s'en

alla conquérir

même,

il brava

le désert

sous

que, l'Italie

Méditerranée, passe

Lorsqu'on

et les

soldats les

devant

les

vous

qui

courages,

au

conquis

commençaient géantes

soldats,

du

de

Ne craignant

par

Il ne

vaisseaux général

allait

navire

anglais

la flotte

qui

savait

menaçait de

cherchent

était

lui-

en pis, que

traverse

léger,

pour

anglaise. Il

France. de mal

mal-

pour

coalition

et débarque

Bonaparte

de

Anglais pas

rien

le commandement

d'un

marins

de

les

s'émut

jamais

grande

qu'une

laissant

à bord

tout

le

haut

Par

course.

détruite

la Syrie.

perdue,

le

marne-

»

pas

était

escadre

du Directoire,

leurs

des

toujours

venues

entre

ïndes.

trouvait

contemplent!

en Egypte!

Alors,

des

pyramides

étaient

aux

que

au pays

Louis,

lui

échappe

sut

le chemin

il allait braver

il monte

hardiment

Napoléon

comme

nouveau

Kléber,

de les y forcer,

enfermé

nouvelles

le territoire.

d'envahir au brave

de

et les An-

et la peste,

le gouvernement

était

soif

restait

construites.

fut

était

Bonaparte

mauvaises

est

et de misère,

Bonaparte,

notre

si peu

De

la

le pont

la France

couper

Saint

arriva

relever

pour

leur

avait

général

ce temps,

pendant

à Aboukir.

dire quarante

pays

on

avaient

le

Afin

jadis

l'armée

s'écria

fallait

qu'il

un

dans

jeté

le délivrent,

la

par

saisit

est

Cependant

la paix. pour

chaud,

Égyptiens

« Soldats,

Il

plus

balayé

pont

le suivent.

lui,

bien

Bonaparte

de désordre

comme

lorsque

plaindre,

hésitent,

victorieux.

l'Egypte

bien

un

grenadiers

beaucoup

débarquant,

Il faisait

ses

pas à faire

de conquérir

proposa

traverser

Tous

à Paris

glais ne consentaient

l'ennemi

Avec

battus.

Il y avait

malheureuse.

bousculant

grenadiers

Mais

Autrichiens

Bonaparte

de

premier.

pris.

éleetrisèrent.

qui

victoire,

les

les

paroles

il s'agissait

que

Voyant

des en

A Arcole,

mitraille.

franchi

dire

l'Egypte toute

la

à. l'arrêter,

à Fréjus. de

retour,

il y eut


— 126 — en France

un grand

enthousiasme.

la victoire

et mettre

fin aux disputes,

rieure.

membres

Quelques

On

à chasser

du gouvernement

répandre

la haine

et l'anarchie.

il chassa

Saint-Cloud, Alors

il devint

Il s'efforça

avec le Pape le

encore

Premier

la journée

les Français

un accord

inté-

même

de

qui continuaient

à

du

18 brumaire,

la

envahisseurs. éclatante

le chef

et d'effacer religion

Concordat.

appelé

des

une victoire

lui demandèrent

c'est-à-dire

Consul,

il rétablira

Bientôt

à l'abri

pays

et à la désolation

les Jacobins,

Dans

ramener

à

les députés.

de réconcilier

civile.

guerre

au chaos

du Directoire

les aider

sur lui pour

comptait

les souvenirs et

persécutée

Mais surtout

Il retourna

à Marengo

de la France.

en

et obligea

de la signera

il fallait mettre Italie,

remporta à signer

l'ennemi

la paix. Ces

choses

ronnement être

se passaient

de Charlemagne.

couronné

en l'année

Le petit Corse,

par le Pape,

comme

mille

1800,

ans après

ans plus tard, allait

quatre

à la barbe

l'empereur

le cou-

fleurie.

XXXIV "

11 est malheureux Ier

Napoléon

ait souillé

;

même

fusiller

maître

plus absolu

avaient

par un crime.

sa mémoire au

pouvoir

voté

fût

des

par

la mort

de

Pour

effrayer

des Bourbons.

d'Enghien

les fossés

Il se passa n'avaient

qui

le duc

que dans

appelé

le retour

craignait

ordonna

été

qu'à ce moment-là

enlevé

par

Napoléon

Mais il avait

révolutionnaires XVI.

Louis

Lui-

les royalistes,

il

et le fit

des

dragons

que

les Français,

de Vincennes. chose

extraordinaire

alors

cette

voulu

de

roi,

acclamèrent

et qui

gouvernait

sans

un

empereur

Assemblée.

qui

Le pape

était Pie

qui le VII


— 127 — à Notre-Dame

vint

où le Pape mains

des

allait

Français

Il réunit

chir

le Pas de Calais la flotte

attendit

vers

dirigea

tous

avec

de encore

Le soleil d'Austerlitz.

au

moment

la lui

prit

grande

Longtemps, Villeneuve

Rhin.

Elle

la frap-

devait

fran-

l'Empereur ne vint

:

pas

à Trafalgar. était

A

rapidité.

qui

les

que

et voulut

armée

Mais

irrésistible.

tant du

gauche

grande

vaisseaux

contraire

Quittant Ulm,

A Austerlitz,

à Napoléon. Boulogne,

il fait

capituler

le 2 décembre,

il se les jour

il

couronnement, une

la paix

qui le comprit

la mer,

de l'Angleterre.

son

la rive

sur Londres.

sur

l'Allemagne

anniversaire

et

une

ses

toujours

alliés

rencontre

coulé

il était

Autrichiens,

Mais

Napoléon

faire

pas

Villeneuve.

la fortune,

terre,

devait

à Boulogne

de l'amiral

Décidément, sur

ne

et marcher

avaient

les Anglais

sacre.

sa tête,

sur

de Napoléon,

mortelle

au coeur.

du

lui-même.

la Belgique

occuperaient

per

Mais

la couronne

poser

l'Angleterre

l'ennemie

l'onction

donner

et se couronna

Cependant

devint

lui

armée

c:"-

_ ' '

^.._,

_.- -—JZ:^—^'

,r~


— 128 — d'Autrichiens

sur

s'engagèrent de canon.

des

étangs

Des milliers

des batailles de soleil

ennemis

contre

que celui

le

appelaient son

petit

Par toute

chamarrés.

Les

grognaient

on les appelait

Ce terre, lui.

les

furent

les

tué

dats

qui

portait Pour

devaient ses

toutes sur

si vite,

de

siffler

les

par

Napo-

et la Prusse clément

l'attaquer revers

de

sabre

secrètement

la terre

la faire

eux

». Il fut trop

et elle instruisit

contre

lança

et le prince

coup

eu qu'à

plus

l'Angle-

A ce moment,

français.

que

vers

d'un

elle,

Car

pourquoi

; mais ils le

Austerlitz,

à Iéna,

« n'aurait

le jour

grise,

sa garde

et c'est

marcha

écrasa

un hussard

n'existait

de

Grognards

effacer

fut

léon

avec

les uniformes

les Prussiens

Napoléon

Prusse

soldats

toujours.

pour

qu'il

l'Eu-

courir

grenadiers

quelquefois,

suivaient

ses

que

à ses généraux

à coups

lassait

et sa redingote

chapeau

car il laissait

se

la France.

caporal,

glace

d'Austerlitz

ne

petit

la

qu'ils

i

gagnée,

l'Angleterre

on vit l'Empereur,

rope,

il fit briser

manière,

s'y englo

était

napoléoniennes

Cependant

dont

gelés

d'ennemis

plus brillant

de telle

Il les manoeuvra

et de Russes.

avec ;

des sol-

par

derrière

commenceraient.

victoires

qu'il

laissaient

l'Angleterre

céder,

Napoléon

nental,

c'est-à-dire

en interdisant

vendre

des marchandises

rem-

voulut

en sécurité l'affamer

à tous

les

et de lui en acheter.

par pays

dans le blocus d'Europe

son

île.

contide

lui


surnommĂŠ

le

"Petit

Caporal"


— i3i — C'était autres peu

à peu

toute

Il fit de roi

Mais

très

de

frère

aller

à Wagram. à

Pourtant, au

puissant,

la

en

famille

et il mourra, duc

simple

de

observé des

vaincu était

Napoléon

décida

avaient

Il se mit

en

eût jamais

l'on

s'enfonça

tour,

les

les mille

couleurs

brillaient

son

fils,

ne

ses

parents

d'Autriche,

régnera

avec

une

dans

armée pour

de Russie

plaines clochers

en forme

d'automne.

à Madrid,

entra

second.

n'était

Russes,

qui,

à l'instigation

avec

la France,

leur

pas

Napoléon

pays. la plus

immense, toujours

Armée.

Et

la ville

lointaine

de

peints

de toutes

les

jusqu'à d'oignons

qui

la ville

nombreuse

la Grande

Napoléon, dans

du

Rus-

continental

alliance

les battre

de

et l'allié

le blocus les

leur

au soleil

à Berlin,

du premier

que

parce

et l'empereur

était

sainte

des

déjà

entré

Russes

et

au Kremlin.

La sibles

Et

l'Aiglon

chez

y contraindre

route

dans

dont

s'installa

pas,

vue, et qui restera

Moscou,

à Vienne,

entré

était

XVI.

fille

sa

Mais

d'Autriche

le gendre

rompu

à leur

d'aller,

qu'on

devenu

Pour

partout.

Anglais,

donnait

Louis

plus

paru

d'artillerie

de

de Rome.

l'empereur

ne cédait

L'Angleterre

pour

l'Espagne

lui

capitaine

obscurément,

ce temps,

Reichstadt.

avoir

Après sie,

un jour,

Louis

Westphalie.

jamais

d'Autriche

le roi

de

pendant

n'avait

et

frère

à recommencer.

Napoléon

petit

et à Fried-

de son

quittât

les

à conquérir

à Eylau

un roi

toujours

Marie-Antoinette

s'appellera

conduit

Russes

Napoléon

était

Le

contraindre

Autrichiens,

l'empereur

mariage. de

le fils de l'aigle,

que

Tout

que

fut

Jérôme

Les

moment-là,

point

Marie-Louise dans

ce

fallait

d'Espagne,

frère

et il fallut

la lutte,

les battre

son

se révoltaient.

les Espagnols

les

un roi

Joseph et de

il

là, Napoléon

par

Il alla battre

l'Europe. son

seulement

projet, et,

Hollande,

reprenaient

pas

beau

à l'accepter

pays

iand. un

un

Russie

était

et insaisissables,

« général

Hiver 14

envahie,

elle

attendaient

». Ils n'hésitèrent

n'était

pas

un puissant pas à brûler

battue.

Ses

renfort eux-mêmes

soldats, : la neige Moscou

inviet le pour


— 132 — en

chasser

vastes

les

que la neige

plaines

le froid

devenait

nards.

On

arriva

enfin

charriait

d'énormes

Il

en

fallut,

durent

un

se mettre

Mais

c'était

la Grande

en. face

d'une

de pont

Plus

à la hâte,

et les dans

héroïquement

une

passerelle

étroite

enlevant

traî-

et fragile

sur

qui

l'avaient du

glacée

les

la Bérésina,

Russes

pontonniers

l'eau

était long, et les

rivière,

Les

les

en plus épaisse,

Armée,

grande

à travers

Le chemin

de plus

tombait

cesse

glaçons.

jeter

à couvrir.

commençait

sans

la retraite

commencer

la neige

terrible,

harcelaient

cosaques

Il fallut

Français.

brûlé. Éblé

général

le construire.

pour

des

laquelle

milliers

j-W-'f-M-vT--.. . .-V.'..--.Vk JSW...'!Ji-

et des

milliers

de

fuyards

s'enga-

gèrent

dans • une

terrible

bouscu-

lade sous le canon des

Russes. La

campagne

de Moscou

s'était

terminéeparundésastre.

La Grande

Arméeavaitfondu. Le

« général Hiver » avait vaincu et, dès

Napoléon, rien

lors, les

pays

mière. reculer, même.

ne lui d'Europe

A Leipzig, reculer, Malgré

réussit se

plus.

soulevèrent

bataille

des

repasser

le

quatorze

L'Angleterre contre

nations, Rhin,

batailles,

dont

le tenait. lui,

douze

à un,

tous

la

pre-

l'Allemagne fut vaincu.

l'empereur défendre

Un

la furent

France,

Il fallut

puis

des victoires,

Paris les


et

>saques

les

uhlans

avoir

fait,

cam-

3-Élysées. iqua

après

i ses

;n

face

mme

1'' de

domai:

avait

coi

ue toute

Les Alliés à Paris.

\\

Il s'en

temps. core

comme

golfe

Juan,

on,

de

ramener son

il s'était il remonta

clocher dans

empereur. La

victoire

en une La

échappé

d'Egypte.

vers

Paris.

clocher.

Ney,

qui

fer,

tomba

cage

de

France,

avait

reSta

n'y

cessé

avec d'être

de

TE

lor

pas

e

échappa Débarqué

disait-

volait,

L'aigle

lui,

d'armes,

compagnons

ionnèrent

à Fon-

avait

dans

voulut son

de

juré ses

bras

encore côté.

l'arrêter

et

lorsqu'il

tenter

Napoléon,

la

de

le

revit chance.

marchant


— 134 — au-devant rude, qui

des

Anglais,

et il attendait arriva

le nombre.

avec Pour

les

les

rencontra

les renforts Prussiens. protéger

à Waterloo.

du général Alors

la garde

furent impériale

carré. rendre,

son général

« La garde meurt La partie

France était

fut

était

Blùcher

accablés

sous

se forma

Sommé

de

répondit

:

en

se

et ne se rend pas. »

était

perdue.

bataille

Ce

Grouchy.

les Français

la retraite,

La

épuisée. Pour

lever

La les


— 135 — dernières ans.

les

une

petite

côté

de

île

Et

dans

mourut

une

île

ses

y chercher de

pas

côté qui

sous

très

loin

quinze

des

véri-

du

côté

des

longse lève

le soleil Plus

on

tard

un

dans

aujourd'hui

reposent

du

l'Océan,

le tourmenta

se couche.

le soleil

dans

l'exilèrent

dans

Lodwe

île

une

la coupole

Ils

pardonné.

Hudson

né dans

du

restes,

marbre

avaient

le geôlier

était

qui

de

garçons

à la générosité

remettre

à Sainte-Hélène,

celui

jeunes

aux Anglais.

lui

solitaire,

l'Afrique,

temps.

beau

ne

Anglais

jusqu'aux

de s'en

: il se livra

vainqueurs

Mais

enrôlé

alors

résolut

Napoléon

tables

on avait

armées,

alla tom-

grand

Invalides.

XXXV ~

1

ITirrri XVIII

'. Louis

Charles

et

La Révolution

*a France,

sauver

pour

X

pas sauvée. les

ler Louis

XVII

frère

de

Louis

Louis son

étant

C'était

venait

l'air

d'un

pouvait

pas

monter

de

pas

Il était

soldat.

Il voulait

à cheval, Louis

que

aux

la paix

et prudent

sage

Ier. Mais

permettait

qui

à

qu'à

plus

rétablir

la

fut

régna

et pour

Son gouvernement

prince

d'avoir

France.

celui

faire

pour

prospérité. un

Napoléon

et

ne l'avait rapperoyauté.

Louis

XVIlï,

XVI.

XVIII

ancienne

Bourbons

de Napoléon F

et Napoléon

il ne restait

Alors

au Temple,

mort

eu besoin

avait

XVIII

cette

Alliés

ce qui

paix d'abuser

fut celui

il marchait un

faisait venait

pour

aussi

bonne

fût

de leur

à la France

de la Restauration.

il manquait

auquel

gros,

rendre

seulement et il ne

péniblement grand

donner que

victoire

avec

changement

ni

la

paix

possible de

à la

et il ne

lui manquer

respect. Le

d'Iéna

roi qui

de lui

Prusse rappelait

ayant

prétendu

la défaite

des

faire soldats

sauter prussiens,

à Paris Louis

le

pont XVIII


dit qu'alors

^^SLg |Ryl|à

et ^u'^

/*Êff!t\

jjllggj^' ^V^

n'osa

Louis

^^R^l .re^^^^^te^

uhlans

XVI°

W^mIw^T^^^^\, ^ r^^^fc^^i'^i^^^y^

J^ËI

Jw'llpf

fl

^

i

P®r*

Jl

Napoléon

^ue les

au bout

de très

la France,

tan^is

avait

î'échafaud

et

Que

sur

était, mort

Comme de fils,

ce

frères,

p|j||

||j|§|

j; f

céda.

Charles

Pli

lliiL

I

t01ît

^e

pas

la Grèce.

de

ses

pas du Il

et le panache. à la France

de rendre

de la Révolution du Rhin.

au bout

Mais

de peu

de

A la bataille

de

son trône.

son règne

les navires Car

pourquoi,

un

caractère.

et la rive gauche et c'est

n'avait

X n'avait

m^me

les conquêtes

Louis XVIII.

Navarin,

exil à

X, qui lui suc-

la gloire

II rêvait

^iBI

fut

Charles

aimait

"^Z'^Ê^^^m0-:^^^m^h

Pourtant

en

LouisXVIII

plÉll

il perdit

dans son XVI

fegÉi

temps,

XVIII

que Louis

I

et entêté,

peuples

ainsi que Louis

l||§if§

imprudent

tran-

riche,

pays

J|j|§§

il était

qui

Sainte-Hélène.

II !•

\J^^^f*^^B

si bien

tranquillement

r

^'l^kJ

"è^-

raourut

/puM!

-WA

au pont d'Iéna.

quittèrent

C'est

wt ®

de

respectaient.

^^^^c£«T^Kll

• lÊÊSÊ^WÊiïS " i^^P^^>^^'

Et le roi

s'y prit

un

sur le pont

quille, et que les autres

/

^^

pas toucher

redevint

MÊÊ^^ÊmÊ^^

l«i.

et les cosaques,

lîpl„fS"^^,

|fe

avec

de temps,

peu

^1IW^^^^\CT% /

sauterait

Prusse

f/^^mi%\

il irait se mettre

très

français

la France

était

court

avait

avaient

été glorieux.

détruit

redevenue

la flotte

assez

forte

turque pour

et délivré rendre

ser-

vice aux malheureux. C'est

aussi

à Charles

X que

nous

devons

l'Algérie.

Car

il n'y a


de

cent

pas

plus

qui

descendaient

qui

emmenaient fait

ayant

des rendit

des reproches

et

les

X

il

était

encore

un

nid

côtes

de

Corse

sur

les en

au bey résolut une

prépara fort

Anglais

13? -

Français

Charles

pirates

Alger

parfois

des

d'éventail.

ans,

-

d'Angleterre

s'étant

ministre

de

lui

cela lui était En effet, Afrique, prise.

marine

et de jour

Provence

alors

de

prendre

flotte

et

une

et

du

l'envoyé

le frappa

celui-ci

d'Alger,

musulmans

d'un le

armée,

roi coup

repaire ce

qui

L'ambas|||\ II

^kv.

plaint,

le

pondit

que

égal et que la flotte

lj|\

nos

débar™

WA

oXïlll

quèrent

en

jours,

lÉN

oJ^lSL.

Al§er

fut

plus

PlV

soldats

et, en quelques Nous

Un

esclavage.

pirates

jaloux,

sadeur

la

de

n'en

sommes

Révolution de i83o.

l||jfe

partirait.

Jamais

par-


— 138 — et c'est

tis, ment

en terre

maintenant,

le chef-lieu

africaine,

d'un

départe-

français. Charles

duisait

X conduisait

mal les

siennes

conquise,

en juillet

se mirent,

selon

n'avait

aux

jouait

en

que

l'émeute

Cependant

et renoncer

à élever

la fusillade une

même

avec

les

fut

Alger

Parisiens,

des barricades. pas croire

con-

qu'il

qui

Charles

au danger,

X et ii

commençait. révolution.

le défendre,

pour

en Afrique

le mois

Il ne voulait

devint

pas de troupes

presque

affaires

en querelle

habitude,

précaution. tandis

nos Dans

il entra

une vieille

échecs

bien

France.

1830,

aucune

pris

aussi

Comme

Charles

X dut

il

n'avait Paris

quitter

au trône.

XXXVI Il fut Jir^ , r d Orléans,

Louis-Philippe

remplacé par son cousin, • , • . , roi sous le qui devint et qui

Louis-Philippe tandis

lore,

que Louis

dont

Louis-Philippe, avait

eu une

existence

tion.

Ensuite,

ayant

seur

en

donnant

s'habillait

Ce

qui

un parapluie. ter.

Plusieurs

pensait Un

c'étaient

peu

comme

Aussi

qu'au

chemins

fois

que

et riche. alors

des un

lieu

de fer.

fit-on

le père

très dû

comme

et Charles

XVIII

été

émigré r, il avait

bourgeois n'empêchait tira

C'était

un

et qui

allait

pas les révolutionnaires

les inconvénients

du

métier

de voyager

son

il désirait règne

en diligence,

de

la Révolu-

comme très

s'en

la Terreur,

sous

se promener

il ne

sous

sous

homme

Mais

XVIII,

blanc.

sa vie

gagné

de

eu le drapeau

soldat

lui.

Louis

sur

été

nom

trico-

guillotiné

Il avait

agitée.

leçons.

on

avait

duc

le drapeau

reprit

X avaient

le

profes-

simple,

qui

à pied

avec

de le détesémouvait

pas

et

de roi.

que nombreux

la France

fût

progrès,

on eut des locomotives

calme et c'est et des



— 141 — Le premier Il ne menait

de plus

rien

des

percer auraient

vertes,

tunnels,

Et des

un joujou

D'autres parce

froid

prouve

et i5

c'était

sérieux.

trop

Cela

que

fut construit

qui

Saint-Germain.

qu'à

disaient

ligents

de fer

chemin

que

peut-être

ne un

faut jour

hommes

qui

pas

pourtant

ne pourrait

prétendaient

qu'il

les voyageurs,

et risqueraient qu'il

n'allait

bien

loin.

très

intel-

jamais

serait

en passant

à

servir

impossible

de

sous

la terre,

nouvelles

décou-

de mourir. pas

se

des

moquer

prendra-t-on

un

avion

pour

aller

en


Les premiers chemins de fer. aussi facilement

Amérique

on

Cependant

par

étaient

d'enfermer

les

la portière.

purent

pas

sortir

brûlés

Il trouvait

la Révolution

consentit les

furent Arabes

Constantine, croyaient l'émir

à clef

et furent

n'aimait

et à Jemmapes.

car

confortables.

peu

une voiture

avait

fait

du

les

ayant

pris

Parmi

coup.

avait

les

feu,

l'étrange

ne

voyageurs

il y avait

le tour

Les

de tomber

empêcher

eux,

fois

plusieurs

premier

Et l'on

pour

vifs.

aller à Marseille.

l'amiral

du monde

sans

accident.

Louis-Philippe

dant

bien

jour,

qui

le train pour

à la perfection

pas

voyageurs

Un

Dumont-Durville, aucun

que nous prenons

n'arrive

wagons

premiers idée

Wf ilîlsli«i«fll

la guerre,

pas

y avait

qu'il

et l'Empire. pour se

ville inaccessible.

Abd-el-Kader.

Les

achever

Il

fallut

La lutte

seules

très sur

perchée

eu assez

la conquête

défendaient

bien.

un

dura

faite

de Français

de

l'Algérie.

Il

fallut

vaincre

longtemps,

et un

Ce

prendre

que

à Valmy tués

penil

auxquelles

expéditions

rocher

aussi

l'eût

quoiqu'il

ses

guerrier

car lorsque

fut

long,

d'assaut défenseurs courageux l'émir

était


— 143 — serré

de trop

il dut

ont

descendants les

les

aussi

fussent

électeurs.

Français révolution

à garder Le

peau

nées

Lamartine,

n'a fait

finit

et,

comme

président

comme

son

a fait le tour

que

les

tous

une

encore Charles

X,

du

Et la France,

après

du monde,

les

ayant

le drapeau

rouge.

tandis

le dra-

de sang

deux

fut

que

de

tué

la guerre

Ier pour

aux jour-

versé

d'une

Enfin

partis.

horreur

de Napoléon

tenaient

qui

»

Mgr Affre,

Paris,

fut

:

beaucoup

réconcilier

le neveu

arboraient

Champ-de-Mars!

de

il voulait

il y en avait

s'écria

ce ne

mais

proclamée;

autres

le tour

L'archevêque

oncle

fut

gouvernait,

et il y eut

vaincue.

comme

et les

se battre,

par

de Juin.

fut

qui tricolore

drapeau

au moment tion

firent

les républicains,

tricolore,

rouge On

s'ennuyait. que

Parisiens

universel,

la République

le drapeau

« Le

les

1848,

et l'on vouloir

pas

Victor

tous,

abdiqua.

Parmi

poète

à ne

s'obstiner

les poètes

de

pacifique

Ils

Français.

rappelaient

célèbre

plus

trop

aux

pas

leur

que le

suffrage

longtemps.

pour

suffisaient

surtout

En

le

de nouveau,

Alors, pas

de

avoir

pour

Louis-Philippe

ne

Louis-Philippe

reprochait

et ses

de la France.

Napoléon

et

d'alors,

trouvait

On lui

de

Enfin

Abd-el-Kader

et, depuis,

amis

d'Afrique

du Sahara.

le désert

dans

en Syrie,

fidèles

de

les victoires

écrivains

Hugo. On

été

se réfugier

exilé

campagnes

regrettaient et

Il fut

se rendre.

Mais

il allait

près,

qu'il

balle

l'insurrecélut

civile,

rétablît

l'ordre,

le 18 Brumaire.

XXXVII

Napoleon

D'abord KT 1(" Napoléon

III

nom commença

aussi

bien

que

de le

président

_. Bonaparte

III.

Napoléon premier.

de la République, . , devint empereur

Les

Et

le

Français,,

second qui

Louissous

le

Empire aimaient

la


gloire,

furent

furent

victorieuses.

La

de Crimée,

guerre

termina

par

Mahon,

étant

Comme

on lui disait

la prise

« J'y

Il resta Après pour gèrent

monté

suis,

que

les

C'est

Autrichiens

alliés

là que

d'un

bastion,

Russes

avaient

nouvel

se

Anglais,

le maréchal

fit une miné

les

empereur

de Maccélèbre.

réponse

le bastion

qui

allait

»

reste!

l'Italie.

pour

du

:

s'écria

la guerre

guerres

avions

nous

à l'assaut

et ne sauta

délivrer les

j'y

de Sébastopol.

Mac-Mahon

sauter,

car les premières

contents,

pas.

de

Crimée,

Deux

ce

victoires,

à rendre

aux

fut

la guerre

à Magenta Italiens

une

contre

l'Autriche,

et à Solférino, partie

de leur

oblipays.


— 145 — Mais sonne

du Mexique

l'expédition

ne savait

tain

auquel

ne

voulaient

fusillèrent,

très

bien III

Napoléon pas.

Ils

ce que

et sa femme,

nous

par

allions

un

imposait

finirent

heureuse.

fut moins

empereur

prendre

l'impératrice

faire

Au fond,

dans dont

Charlotte,

ce pays loinles

Mexicains

Maximilien,

l'empereur devint

per-

folle

le

de dou-

leur. Pendant

que

nos troupes

Guerre de Crimée.

s'usaient

au Mexique,

/^

^>

il y avait à Berlin

\


— 146 — un

homme

Prussien.

méditait

qui

Il s'appelait

Profitant

de

d'écraser

la

France.

Cet

homme

était

un

Bismarck.

ce que

Napoléon

III

était

occupé

Bismarck

ailleurs,

Guerre de Crimée. — Aux suspensions d'armes, les Russes fraternisaient avec les soldats français.

et le roi Guillaume armée

puissante

fusil

perfectionné,

Napoléon

et redoutable, le fusil

Bismarck

Lorsque III.

la Prusse.

agrandissaient

Il arrangea

munie

de

Us organisaient nombreux

aussi

canons

une

et d'un

à aiguille.

jugea une

le

moment

dépêche,

venu, la fameuse

il tendit dépêche

un

piège

d'Ems,

à qui


— 147 — faisait

croire

le

que

Comme La

roi

d'aller

tembre

Guillaume.

Deux

1870,

le second

Empire

Eugénie

devait

I^X>v\ //\vl

Lf "jl

MPill

l$A

à"t!

M W^ m I T||

été

de

l'exil.

Quant

Prmce

impérial,

que

vu

sou-

^a*re

avaient ^'exercice

plus

grande

assiégée

histoire.

Ce

tous ville plusieurs siège-là

côtés

résista, fois, fut

terrible,

un

dans percé

Zoulou.

le

Apres

n Guerre , sionn de 1810

de Se-

désastre

'

^an,

*a France

fut

envahie.

d'Allemands

chaussés

à pointe

de casques

avancèrent

de Paris.

s'emparer

comme

Plus

d'Afrique,

par

pas

loin,

T La

espérant

Ie )ar_

YYYVTTT A. A A. V 111

et coiffés

pour

si

l'Aiglon. bien

sauvage

jÊÈ P

à son

dans

que

lance,

sep-

il ne devait

il mourut

Des légions bottes

4

L'impératrice

d'une

Le prince impérial caporal de grenadiers.

de lourdes

le

tard,

son

renversé.

un pays

1 I

rendit

était

tard,

1 1

qui

plus

liÈ^h??^

""^^Illll

La

:

jours

régner

1 / " fâ ',J& <^y ,-"

de

cria

Prussiens

vaincu

llpiiil

/# II

sji^^^^

III

^m ^es Tuileries,

^ll^tr^^

ï ff Jit \ Il (m si 1/ i1 11 M il

Paris

les

^^^S

ÊS&^ÏO

wÈ?

furent

*e Pet^

vent

j^^iSÉÉ^t M

WÈm

s'indignèrent.

tout

^es r*arisiens

â

Eiffel

et

le chemin

prendre

^s'

|illy

ambassadeur.

Français

Napoléon

llF\\ïm

lllL

ce

roi

au

les

notre

Prusse,

à Berlin,

A Sedan,

à Paris.

épée

§5**2Sf*

calculé, à la

insulté

»

lieu

vinrent

HNMW

l'avait déclarée

fut

guerre

Au

8HHP|

avait

Bismarck

A Berlin!

Éa

Guillaume

être

toujours nous

l'avons

car il dura

tout

délivrée.

Elle

dans

son ancienne

vu, un

hiver

qui

fut

avait

très


—. 148 — froid.

Et,

de chiens,

moisi,

C'est

C'est

pour

organiser

faits

d'armes,

siens

trop Paris

osèrent tèrent

en vain

le cercle aussi

à

d'envoyer

enfermés

dans

se

nourrir

par

Gambetta

quelques

Ils

n'étaient

nos

de

de

pain

eonten-

régiments

défiler

excellentes.

^~ST\ {f®% Wr

malheurs

Le siège de Paris en 1870. — Au lieu de la poule au pot, on mange du rat.

les

Prussiens se

pas finis, car les Pari-

en ballon

quelques devant

d'armes

Parisiens

et à Cham-

Paris

Malgré

Champs-Elysées. Cependant

ses murs?

les

au Bourget

succombèrent

et pourvus les

et que

s'échappa

en masse.

improvisées

mais

tentées

Prussiens

la levée

y entrer.

peine

finit

furent

disciplinés

se rendrej

On

des

que

armées

nombreux, dut

tout.

sorties

en province ces

d'habitants,

et de rats.

des

que

de rompre

pigny.

de

de chats

en vain

essayèrent

millions

à manquer

commencèrent

aux

deux

bientôt,

||)k \ il/Jll^

'J^^w^-J^^x ^^

i\|f

V\^^#

beaux Prus-


La

France

envahie

en 1870


— l5i — siens avaient et une

été exaspérés

fut proclamée. ne voulait

pas.

non

paient

On

arbora

Et

sous

loin

avaient

pris,

arrosé

les

Hôtel

de Ville

maisons

Pendant

cette

Pourtant

essayé

déclarât

la France

fusillèrent

idée

de brûler

château

des

dans

avec

camrue

les otages

qu'ils

la ville après

avoir

Tuileries

le palais

à la France

proclamer

avant

avec Strasbourg,

et

du vieil

de partir

en guerre.

notre

traité

annexées

au nou-

de cinq mil-

territoire

tant que

dernier

Francfort.

Elle

sou.

l'Allemagne

et la Lorraine

elle-même,

encore

des

a payé

elle n'a pas

perdues,

que l'Alsace

de faire

avec

que Waterloo. de

Pour

il a fallu que

Francfort,

de la Lorraine

jusqu'au

les provinces

la force.

l'intention

cher

toute

de

pas versée

plus le

de

le traité

furent

le

XIV,

empereur

payer une indemnité

ne serait encore

de Louis

une partie

occuperaient

a exécuté

par

de la France

cendres.

Et si elle a pleuré

françaises,

la guerre

Paris

imposa

coûté

de les reprendre

redevinssent

reprendre

fait

d'argent

avait

les cinq milliards.

dut

s'était

prussiennes

somme nous

qui

des

le reste

malgré leurs protestations,

et des troupes

Sedan

Prussiens,

Enfin nous devions

allemand.

grosse

des

les conditions

l'Alsace

Metz, et ces provinces, vel Empire

moqueurs

à Versailles,

toutes

La Commune

dont

Du

que

déceptions,

rouge,

l'atroce

Et Bismarck

Nous perdions

révolutionnaires.

les Communards

victorieux

et par leurs

de Versailles

de pétrole.

il avait arrêté

liards,

yeux

même

ce temps,

l'Allemagne. dont

les

il ne resta

Guillaume

les

le drapeau

battus,

et eurent

souffrances

écouta

de là, l'armée

par rue. Se voyant

roi

eux

d'entre

partie

par leurs

en 1914,

conquêtes.

XXXIX La

troisième République

Comme tombé, nouveau

avec

Henri 16

V ou la République?

il

l'Empire fallait

de

choisir

gouvernement.

Napoléon pour

Serait-ce

la

III France

était un

la monarchie


— l52 — A l'Assemblée nombreux. cains

nationale

Mais

les

1871,

ils ne surent

monarchistes

se mettre

pas

Pourtant

l'emportèrent.

voix

de

la

République

le

maréchal

étaient et les

d'accord, ne

les plus

fut

votée

républiqu'à

une

celui

qui

de majorité. Le

premier dit

avait autres

à Sébastopoî

bout

célèbre

dant

la Grande

car

de tous

ne

fut

hardis

trop

ces

batailles

Dupleix

nue

française

quatre-vingts

peau.

Le

devait

être

traversa

de l'Afrique,

un

arriva

avec

l'Angleterre

finie,

et l'on

Les de tête

de

à un

un

allés

anarchiste.

qui

a été

du Et le

président

n'ont

fidèles

ennemi

que

plus

de

pen-

Mais

la France

ajoutée

a laissé

noir,

et,

anciennes

Alger.

notre

dra-

lieutenant

qui

nom

de

Mangin,

de

parti

à Fachoda,

cette

pris

porter

le

grand

est deve-

X avait

d'un

Tonkin

un aussi

du Nord

illustre

les

des

députés,

à l'Algérie.

accompagné

que

de

fut

allaient

le Nil,

et

Le

Charles

Français

rendre

ministres des

l'Afrique

que

République,

la France.

Lyautey

Toute

renaître.

l'océan

il rencontra

coloniales

guerres vieille

et l'Angleterre

les

était

querelle avaient

plus

elle

y a trouvé

de

de se battre.

pas été

soldats,

de

Chambre

colonies

Là, sur

un moment

que

la troisième

le continent

en Egypte.

s'aperçut

la

après

et

tout

s'entendre

et

pas tous le petit-fils

par

La Tunisie

l'Inde.

général

crut

de

de

d'autres

allaient

colonies

bons

ne sont

changements

Marchand,

grand

et l'on

raisons

de

ans

audacieusement

Anglais,

Poincaré,

les

dans

commandant

Atlantique,

il y a eu huit

Depuis,

Sadi-Carnot,

assassiné

où le maréchal

que jadis

coeur

d'eux,

les Pavillons-Noirs.

nom

Au

qui

l'histoire

pas

ce fut le Maroc,

Ensuite

mais

fut

agrandissaient

sur

conquis

ans,

L'un

citer

Pendant

Français

»

Raymond

raconterai

à vous

j'aurais

reste.

Guerre.

vous

ministères.

fut

mandat.

de la Révolution,

plus

je

sept

de Mac-Manon,

j'y

suis,

pour

de leur

Carnot

grand

: « J'y élus

présidents,

jusqu'au

fut

président

inutiles cette

nombreux.

à la France.

armée

noire

Car qui

nous

aide

à tenir


— 153 — il y avait

Car qui,

non

que

la France

à côté

maintenant

annexé

d'avoir

contente

de

riche

et qu'elle

eût

abondance

du pain

blanc

et du bon

vin.

provoquer

les Allemands,

forte,

de

qu'ils

n'attendaient

Comme nous

fallait

forma çant

qu'une

occasion

de nous

envahir

encore.

40 millions

de

pouvoir

nous

défendre.

C'est

danger

allemand

devenait

franco-russe. le monde,

tout

française.

l'entente

les luttes

d'autrefois.

Pendant

provocations.

Ensuite,

cordiale

dix

années

de nous

plus

en

en France

fût possible.

Les

plus

donnée,

Anglais

et Français

qui

précédèrent

1914,

des

II disait sèche

nombreuse.

et ailleurs, Allemands

qui

». L'armée

Pourtant

si menaà s'unir

pas

de

oublièrent

Allemands

ne

adresser

des

haut

croire

à

de nous,

qui

avait

se

que

qu'il

allemande

il y

ne voulaient

se chargèrent

tout

il

inquiète

et de nous

querelles

Guillaume

ainsi

pas

les

plus sentait

se rapprocha

entre

et sa poudre

aiguisée

n'hésita

de

Français,

elle-même,

l'Angleterre s'était

chercher

L'empereur

épée

le tsar de Russie

que

que l'Allemagne

les pas

Le

évitât

et l'on

canons,

en

armée

pour

et ce fut

gens,

de

leur

alliés

flotte

de

la France

que

de rendre

et plus

donne

qui

contre

la grande

nait

Bien

fertile

millions

la République

« son

sol

était jalouse

60

l'alliance

cessèrent

fusils

de

Allemagne

ils étaient des

pour

un

ils ne cessaient

plus

fabriquer

grande

et la Lorraine,

l'Alsace

fût

une

nous

deve-

beaucoup que

tenait

de

la guerre

de les détromper.

XL ~ ~T La

~

Grande ci

A la fin du mois de juillet 1914, l'ambassadeur . \ , d Allemagne a Pans avertit le gouvernement français fidèle

chait

un

prétexte

qu'il

lui

ferait

à l'alliance

quelconque,

russe.

et c'était

la guerre

si la France

A la vérité, bien

l'Allemagne

la France

qu'elle

restait cheravait


n)u

WW^^SKK

l'intention

_*

^-^r^^P^^SH^w j*^M à

/

^"^^^^P^w

"^&X-

V

^^^^Â3^\

Jn

f?

\

^^M^^^f

fS^È / J^

jWMpÇV IIP©

j ¥'

Nâh

encore,

venta

que

venus

voler

nous

Ce

la plus

terrible

\,

Ci4

M v

V4%

4i —% 1Ç^ "f '''l'v'ELjjk L'"'" 1 P^l M,Àk

jf|J.

i

si

\\

5

Les arriver eussent

d'Amérique,

pour

venir

pecter. dit

leur

en

vite le

sauvé

voulaient

à Paris, droit,

Ils violèrent chancelier.

le monde si

la

France

leur

Ils

la

était

dangereuse

pour

autres

peuples,

nations,

y compris

que

États-

durent de

s'unir l'Empire

lutte, qui

fit

ce

fut

le

plus

de la Marne.

France, bien

: « Chiffon

parole

des

pour

que,

n'en

qu'ils

eux-mêmes

engagés

toute

l'Allemagne

la Belgique,

alors

croyaient

à

seulement

presque

à bout

cette

quatre millions

République

Dans

bien

ils s'étaient

cyniquement

de

à la bataille

ils traversèrent

car

plus

des

Unis

Allemands

pas

si

fil

avoir

plus

et

la grande

après

Non

dans

1 \w

aussi de sacrifices

temps.

dix

mais

f°rte

*r.A. — T*„„*,.,.„f «i et*• La guerre fraîche 1914. joyeuse.

les

non

Que vingt-sept

^fi^^^^^^?^J^~\

et la

périrent,

*a ^erté

%\

guerre

seulement

y

\\\\>u% m JÉit>

jf f

tous

l'Europe,

\\

déclarée.

dura

non

étaient

Nuremberg,

grande

orl se battit

\\

w

h" \

elle

II in-

français de

fut

de

d'hommes

ilJ^\\

^ #

fut

années,

JÊÈ$S£ÏL

avions

au-dessus

seulement

T '^^^^m^ 6^

des

négo-

Guillaume

lorsque

et ^a 8uerre

plus

^^T

i

ciait

On

d'attaquer.

à la

res»

de papier!

la victoire

effacerait

En

ayant

ce

parjure. Et ils se crurent à travers Vosges,

la Belgique, ils avancèrent

bien alors

près

d'être

que

à marches

victorieux.

l'armée forcées

française

effet,

les

et envahirent

attendait nos

passé sur

les

départe-


Grande

Guerre

de 1914a

1918


— 157 — ments

du

ils criaient

mêmes, Ils

étaient

toujours

d'avance.

Mais

avion, les

tandis une

que taxis

que offensive

dans

observait

von

Kluck

s'était

le généralissime générale.

de

Surpris,

Les

retranché

tous

ses

de

Aussitôt,

Il

française,

Joffre,

les Allemands

bousculés,

chef

sut,

par

réquisitionnant

le prendre

troupes

battus un

Paris,

mouvements.

les

que

étaient

l'avalanche,

l'armée

sont

s'imagina

camp

ses

d'eux-

présomptueux

Kluck

découvert.

il envoya

Paris,

Sûrs

Paris!

devant le

de Paris.

jours

von

repliés

il y avait,

de

: Nach

général

s'étant

qui

les

d'eux-mêmes.

Le

Galliéni,

énergique,

tous

sûrs

trop

français,

tous

joyeusement

imprudents.

soldats

un

se rapprochant

Nord,

de

flanc,

ordonnait reculèrent

en désordre. La bataille victoire avaient

aussi

de la Marne grande

que

mis en fuite Attila,

était celle

gagnée. des

que celle

Paris

était

Gallo-Romains de Denain

sauvé.

C'était

une

et des

Francs

qui

qui avait arrêté

l'invasion


— 158 — sous

Louis

XIV.

cette

annonça

En

effet,

réparer

leur

nous

avons

quoi

ils se sont

arriver

à d'autre

résultat

tifications

avaient

qu'ils

rible

guerre

rien

à côté

se battit

plus

seulement

avec

des

dans

l'air

avec

Allemands,

les

au loin

en

les

batailles duré

avaient

Il y avait tranchée, tout

rompre

déjà

lorsque le tout.

pour

tueux

plus

que

notre

lances sous

la mer de

n'étaient

inventer

pour

Bientôt

on

d'énormes

du

avec

et la ter-

passé

peut

jetaient

qui

gens. des for-

sol,

du

guerres

qui lançaient

ne

obus,

on

feu,

des

se battit Les

sous-marins.

allaient

qui

gaz asphyxiants

et fusillant

gros

livre

des

mois, et cette

du

bataille-là

dura

semblaient

de quatre

ans

que

« les

les

batailles

cette

guerre

ne

cent

qui

que

toutes

se

allemands

régiments

pays

fois

qui finirait

lancèrent longtemps

plus

longues

».

quand

elles

jour.

près

les Allemands, Leur

des

que

passé,

temps

d'un

crut

plus

des

« les Huns

même

énumérer

On

l'Europe.

des

disaient

pour

habitants

les

ne les appelait

qu'on

les Anglais

Alliés

von Kluck.

le front

sur

la science

canons

persécutant

de Verdun,

à l'assaut

derrière

des

et dévastés,

un

Pendant

jamais.

que

tant,

à travers

se livrèrent

ce que

de braves

.

les soldats.

envahis

faudrait

sans

réfugiés

se servirent

premiers,

mois

l'appliquèrent.

des

avions,

», Et nos

Barbares Il

des

firent

avaient

qu'ils

avec

grenades,

de longs

ils s'étaient

Les

pu une

beaucoup

hâte

jamais dans

Allemands

avec

empoisonner

Ils

les

lui

pris

rats

tuer

en grande

car tout

la vie humaine,

des

n'ont

pendant

commença.

celle-là,

détruire

Comme

de faire

élevées

de tranchées de

Allemands

furieusement

de la Marne,

la bataille

Après

les

tenté,

que

II

»

la guerre,

la Marne.

démenés

Guillaume

:

dit

aient

de

de

d'état-major

perdu

qu'ils

défaite

ratière,

chef

il lui

nouvelle,

« Majesté,

le

Quand

se sentant

généralissime Il attaqua

alliés.

Amiens

En même

l'on

se tuait

à bout,

Ludendorff

voulurent était

avec violence, temps,

des

canons,

à

de tranchée

aussi dans

le

jouer présompl'espoir

à longue

de dis-


— i5g — bombardaient

tance,

des gothas

nuit

chaque

Ludendorff

en

ordre

unique,

un grand

des

gin,

Gouraud,

mands débâcle.

se

D'autres

leurs

à reculer.

démoralisèrent.

11 novembre en

forêt

un

implorer

d'où

il dirigeait

toutes

armistice

Sept

mois

des

glaces

où, en 1871,

Allemands.

L'Allemagne

des

tout

ce qu'elle

exemple

aux

Polonais.

réparer

les

pays.

Mais,

moins

elle a cherché Un

ont

été

ou sont

devenus

mutilés,

dites-vous

qui veulent qu'elle

a. Elle

Français

n'attaque

une

tout

était

sonnèrent.

Le

devait

aussi

le moins Français

que,

sans

d'Arc, a retrouvé sont

personne

eux, nous

et elle

nos

amis,

par

milliards

laissait

le traité

et

dans de

notre

Francfort,

a pu.

été

tués

cette

pour

un bras,

perdu

rencontrez

un

nous

aurions

aurions

été

toutes

Français.

et la Lorraine

qu'elle

qu'elle

vous

la gale-

empereur

de nombreux

après

ont

dans

été proclamé

payer

ont

le wagon

vaincue.

aux peuples

nous

étaient

dans

l'Alsace

dévastations que

allemands Foch,

Ier avait

autrefois

Quand

bien

la France être

bientôt

à Versailles,

signée

rendre

D'autres

sans Jeanne

Maintenant

les Alle-

que

Paris

était

pris

à payer

aveugles.

que,

devait

de

de

maréchal

Guillaume

scrupuleuse

blessés.

du

était

et les

et demi

cloches

L'Allemagne

avait

ruines

Beaucoup

voyant

parlementaires

auprès

Elle

depuis

million

de même

les

la paix

tard,

restituer

pour

les

Compiègne,

les opérations. plus

II,

Man-

en Hollande.

1918,

de

ce furent devint

chef

la mar-

Pétain,

Fayolle,

retraite

Guillaume

un

par

qui arrêta

Foch,

et, alors,

Leur

avaient

qui, jusque-là*

français,

troupes,

par Clemen-

conduits

le maréchal

que

sur la ville.

était dirigée

d'être

généraux

tandis

enfants,

explosives

Et les alliés,

français,

et s'enfuit

venus

rie

soldat

commencèrent

abdiqua

matin,

La France

acceptèrent

entraînèrent

Ils

Le

dispersé,

Allemands.

qui

perdu,

à qui parler.

et des

des bombes

jeter

au coeur intrépide.

marché

che

femmes

des

venaient

trouva

un ministre

ceau,

tuant

Paris,

ses

demande

ou une de

ces

été

jambe, glorieux

Allemands,

Anglais. Tous

provinces.

La France

victoire.

se

contente

seulement

ceux de

que

ce

per-


— l6o — sonne

ne l'attaque

jamais

certain

qu'il

plus. ne

Mais

souvenons-nous

reviendra

pas

des

de notre envieux

histoire

et des

: il n'est

conquĂŠrants.




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