PETITE
HISTOIRE
DE
FRANGE
FABLES
DANS
PARUS
ALBUMS
DE LA FONTAINE.
GARGANTUA. Adaptation SELLES.80 illustrations.
LA
par R. DE LA NÉZIÈRE.
i3o gravures, de Gilles
DE DON QUICHOTTE. tions par Albert URIET.
HISTOIRE
COLLECTION
MÊME
ROBERTET. Imagé
Par la comtesse
française.
Par Louis BERTRAND, de YAcadémie URIET.
PETITE HISTOIRE 80 illustrations.
DE FRANCE.
COUR-
Par Jacques
76 illus-
DE SÉGUR. 66 illustrations
de Mmo la LES MILLE ET UNE NUITS. Adaptation DE CHENON.80 illustrations par R. DE LA NÉZIÈRE. NAPOLEON. par Albert
Pierre
de J. GROUSSIN.80 illustra-
Adaptation
D'ARC. Par Georges GOYAU, de YAcadémie JEANNE trations par R. DE LA NÉZIÈRE. DE SOPHIE. LES MALHEURS de Mme FRANC-NOHAIN.
par
comtesse
française.
DESMIERS
89 illustrations
BAINVILLE. Imagée
par JOB.
CRUSOÉ. ROBINSON Albert URIET.
Adaptation
de
J.
GROUSSIN. 76 illustrations
par
SUISSE. ROBINSON Albert URIET.
Adaptation
de
J.
Groussin.
par
Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation
76
illustrations
réservés pour tous pays.
PETITE
HISTOIRE
DE
< ; . --. '-^
/.':; \
'''''
FRANCE
PAR
!
TÏ^QUES
BAINVILLE
IMAGÉE
PAR
JOB
TOURS MAISON
ALFRED MAME ET AGENCEA PARIS,G,RUEMADAME, VR 1930
FILS
BU MÊME AUTEUR: (Pour les grandes personnes) HISTOIRE
DE FRANCE
(Collection
des grandes
Arthème FAYARD, Paris.
42866.—1930.—Tours,impr.Marne.
études
historiques)
II
Tr Vercmgetorix et Jules
un
César
a
y
si
temPs
n'ont
pays
lage
couvert
tenait
qui Ses
habitants,
Ils
qu'une
tains.
Ils prirent
s'enfuirent leurs
si naïfs,
j mais
qu'ils
le ciel
que
allaient
le
notre
connaître,
s'ils
tombe
petit
vil-
: « Nous
ne craignons
sur
têtes.
nos
de Rome,
donner
l'exemple
ces vieillards
entrer
des
étaient
restés
du pour
air guer-
disaient
ville vu
un
taille
discours
guerroyer
avaient
de haute
de beaux
parfois
sénateurs
prirent
qu'un
donnaient
à entendre
les vieux
pour
n'était
étaient
leur
qui
qu'ils
la grande
même
comme
chaises,
tout
si braves,
ils
pourquoi
Paris
Gaulois,
moustaches
par-dessus
c'est
Et
les
s'appelaient
Ils étaient
épouvantés
arrière-grands-
île de la Seine.
de longues
chose,
C'est
une qui
aimaient
se battre.
forêts.
d'immenses
dans
et ils portaient rier.
arrière"
la Gaule.
s'appelait Il était
nos pu
pas
les
^ue
de
dans
longtemps,
lointain
grands-parents parents
bien
bien,
•»
dans
les
des statues.
sauvages. chez Les
furent
Beaucoup
eux, Gaulois
L'un
loin-
pays
et les Romains
courage.
et à
d'eux,
assis
sur
étaient afin de
— 8 — s'en
tira
assurer,
bâton.
les Gaulois
Alors
Les
la barbe
Gaulois
d'or
Brennus
gaulois
les Gaulois
Mais
qui n'avaient ce monde,
De longues
soucis,
Les
nos
leur
tard
plus
encore bien
et s'écria
vaincus Ce
ils
le chef
: « Malheur
par les Romains, que,
qui prouve
prêtres
pendant
dans
les Gaulois
toujours
les maîtres
les grands
fêtes,
les
s'appelaient
en grande
lesquelles
seraient
qu'ils
les
beaucoup
v~end encore
cérémonie.
du gui dans
Ils cueillaient
druides. C'est
les rues
la poésie
repas,
des
en souvenir
et que
nous
en met-
maisons. n'auraient
cessé
jamais
Malheureusement
et même
reller
être
croyant
Leurs
Gaulois
été unis.
la balance
et
balance
son tour.
les arbres,
qu'on
dans
tons
une
une
payer
se plaignaient,
les Romains
passèrent
Ils aimaient
dans
druides
dans
le mot de Brennus.
à chacun
et les chansons. le gui
devaient
années
sans
eux.
à leur
Romains
peser
dans
épée
oublié
pas c'est
vécurent
les
devait
Comme
son
jeta
de
coup
»
aux vaincus!
chez
l'on
que
un
lui donna
qui
tous.
obligèrent
de faux poids.
apportèrent
sénateur,
les tuèrent
vainqueurs
somme
grosse
d'un
pour
de se battre
d'être
ils avaient
eux,
entre
les plus forts
eux.
Et c'est
s'ils avaient
l'habitude
de se queils perdirent
pourquoi
liberté. Ils avaient,
très
méchants,
lons
les
putes
qui
C'était
côté
s'appelaient
Allemands.
des
dirent-ils
de l'autre
Les
Gaulois
pour
le moment
alors
barbares
voisins
les Germains de Germanie
les Romains
Nous
des
très
batailleurs
et que
nous des
profitèrent
et
appedis-
la Gaule.
envahir que
aux Gaulois.
du Rhin,
allons
attendaient.
vous
aider
« Nous à chasser
arrivons, vos
enne-
»
mis.
Les Romains
firent,
en effet, comme
ils furent
entrés
en Gaule,
quand prirent
de conquérir
tout
lejpays.
ils l'avaient
ils n'en
sortirent
promis.
Seulement,
plus.
Et ils entre-
— 9— C'est avec
ses
la terre toute
ce que
fît un grand
soldats
bien
leur
de Jules
et
alors
en esclavage seul
roi
^-""^
\A
qui
s'ils
qui
savaient de
venaient
de
Jules
César.
creuser loin
tribus
des
leurs
se briser
leurs
\\ \N\
ou
Il avança trous
dans
javelots.
contre
Avec
les
légions
se
provinces
[
TO ^f7^é^M^^yT>^'/S
infailliblement
marcha
avait
Mais la
conquis
à la rencontre battu
après
il était moitié
de
faisait
une
/y^
lutte
acharnée
la
à un tard.
trop Gaule.
Il
qui
fut
et dut
cher-
cner un re^uge dans Ia Vllle d'Alésia,
^—\
/^^kè^
d'obéir déjà
de
et réduits
Vercingétorix,
^^#?^.
L^
battus
et ils décidèrent
divisés,
Vercingétorix.
çfv t^i
J
restaient
César / ?
seraient
qu'ils
s'appelait
Jules
11! fel,.
s'appelait
lançaient
Gaulois
chacune
qui
séparément.
Ils s'aperçurent
ï
et qui les
bravoure, César,
écraser
disciplinés,
s'abriter
pour
chef
.
//
Combat sous Alésia.
— 10 — devant
les Romains
laquelle
Gaulois
était inutile,
jeter
ses armes
Il emmena années, heur
de Jules
ne fut pas
généreux
plus
il le fit étrangler. » aux vaincus!
C'était
au tour
et alla
cheval
se rendait.
qu'il
ne l'avait
que
le mit
beau
montrer
pour
la résis-
que
Comprenant
sur son plus
César
à Rome,
Vercingétorix
chef.
monta
Vercingétorix
aux pieds
César
Jules
leur
En vain les autres
le siège.
mettre
de délivrer
essayèrent-ils
tance
vinrent
été Brennus.
en prison,
et, au bout
des Romains
de dire
de six : « Mal-
II
la suite,
Dans Attila.
recommencer
voulut
!
fut
pas
il vécut
Éponine
et ses enfants.
les
Gaulois
Leur
davantage.
pays Les
malheureux.
pas
choses
qu'ils
à se couvrir et dont En
était
à Rome,
pas,
colonie
à rien
toutes
appris
beaux
de résister
où l'on n'était
Et la Gaule
aussi
sa femme
lui.
en bois.
que
sortes
de
de belles commença
ceux
de Rome
aujourd'hui.
oublièrent est sorti
d'où
au bout
de quelques
les appela
avec
romaine
avaient
en
le condam-
découvert,
exécutée
Il ne mise
avec
ne servirait
le latin,
qu'on
souterrain
de
Sabinus
été
ayant
à construire
encore
Gaulois
certain
par exemple
presque
les
Et,
leur
de cabanes
même
aujourd'hui.
à être
une
Un
armée
un
fois
plusieurs
fait Vercingétorix.
l'ayant
qu'il
vainqueurs
existent
lons
Romains,
devenu
quelques-uns
des vainqueurs,
dans
comprirent
au lieu
temps,
Son
demanda
de monuments
celle
habitués
Les
ne connaissaient
de pierre
maisons
ce qu'avait
caché
et Éponine
à mort,
Alors
ans
tentèrent
inutilement.
heureux.
plus
neuf
déroute,
nèrent
ce fut
mais
se révolter,
.
les Gaulois
leur
langue
le français années,
les Gallo»Romains.
pour
parler
que nous
ils furent
par-
si bien
11 —
Ils adoraient
humains. Mais,
c'était
humble
des
Elle
fut
livrée
avec
ses cornes
Christ.
Ces
firent
derrière
Vandales,
de bonnes
foule
de pillage
alla bien
tant
de la Gaule
en place,
de
tous
passage
du
Rhin.
côtés,
invasions jusqu'au
coeur
furent
reconduits
chez
creva
de tous
partout. une
les
nuée côtés
Gallo-Romains gouvernait autour
la jeta
en l'air
renié
jamais
son
à peu,
il y avait toujours
ces
insupportables
dans
cette
de leurs
vivait
se
une
grande
muraille,
forte.
les Barbares
n'eut
assez
de
des
les
romain,
les dans avait
les
avides
s'efforçaient
de
sur de
sur Mais,
les
place
d'entrer. romain,
défendre
Barbares, leur
le
ayant passage,
à la fin,
la
succomba. notre
pays. de
Incapables
villes.
plus
les
reins.
sur
races.
pour
tout
débordé,
s'abattit
tours
empêcher
fois,
les
élevé
et où l'Empire
dévastant dans
l'épée
il n'y
avec
soldats
Plusieurs
toutes
avait
et pour
de la Gaule,
qui
ces
Austro-
pas moins
Elle
se relâcha
plus
de Barbares
évêques,
où il y
Derrière
Wisigoths,
qui n'étaient
fut
et de
l'abondance. Goths,
Rome
eux
Gaule
et de butin.
L'Empire
comme
dans
encore,
s'enfermaient plus,
d'entrer
commencèrent.
pénétré
Alors
qui
et sa foi.
peu
où la surveillance
vint
attaqué
digue
une
qui,
que
surveiller
pour
un jour
Les
furieux avoir
Il y eut
Blandine,
courage
de peuplades,
d'autres
Huns,
terres,
frontières
Mais
ardeur.
Gallo-Romains,
rêvaient
et où l'on
une
s'agitait
Tout
qui
de richesses
Germains goths,
le Rhin,
ou Allemands,
tant
les
de suite
baptiser.
Cependant,
avait
émurent
tout
par son
sans
mourût,
sacrifices
et les Grecs.
sainte
A Lyon,
à un taureau
ce qu'elle
jusqu'à
avec
le monde
tout
des
reconnurent
beaucoup
martyrs.
le cirque
exemples
tous
Aîamans
et des
cruel
que les Romains
et l'embrassèrent
émerveilla dans
et l'usage
dieux
parut,
religion
saints
servante,
druides
les mêmes
la vraie
eux
parmi
leurs
le christianisme
quand
que
abandonné
avaient
Ils
Et comme chefs,
Il en venait résister,
les
personne
ne
ils se groupaient
de les protéger.
Ce fut une
— 12 — époque
sombre
et désolée
maison
ni de garder
De ces invasions, du fond
de l'Asie
noire
et
diables
ou à des
*"-
la plus terrible montés
leurs
sur
grandes
.^JjÉlJiÉk
ogres. leur
| f "^Z-
leurs
^
^W
"
n'était
sûr
de retrouver
sa
la vie sauve.
.^ J
où personne
-A
|
fut celle des
chevaux.
petits oreilles, Ils
Avec
leur
même
et la mangeaient
l'avoir
écrasée
Attila,
leur roi, le « fléau
peau à des
ils ressemblaient
ne faisaient
viande
qui venaient
Huns,
pas
cuire
crue
après
sous leur selle. On appelait de Dieu
». Et
— 13 —
l'on
disait
sait plus
l'herbe
que
où il avait
Cette laisser
aller
eurent
l'énergie
du
un bon
général,
les
Francs,
qui,
leurs
Enfin Huns,
Attila
au galop
Ils avaient de
de
les
Aétius.
Et ils furent
aidés
et
Il y eut
vaincu de leurs eux
brûlé,
aussi,
beaucoup
Geneviève,
avait
veillé
sur
Geneviève
temps,
sa fête
Parisiens est est
été la ville
ne devenue
célébrée
fussent
et passé pas
la patronne chaque
d'autres
par
les
que
ce
année.
Une de
lui
longs
massacrés. de
Paris.
cata-
y périrent. restait
et laissé
pieuse
étaient
Champs
hommes qu'il
Barbares,
autres,
aux
de maisons
épargné.
^V
^\
mille
avec
! ^v
bataille
soixante
chevaux.
avait
sainte
immense
petits
Paris
les
une
civilisés
il s'enfuit
Mais
que
plus
Cent et
! ^^V I
\s
à leur
meilleurs
1
Gallo-Romains Ils mirent
ruines.
pour
se
Champagne. fut
M^T'Wl llïl n\% J / Js||k <XJ^^^^^^%
désespoir.
amis.
en
launiques,
lieu
à l'épouvante,
tête
devenus
pous-
passé.
au
fois,
ne
de
beaucoup
femme, jours C'est Et,
ses
sainte
en prières pourquoi depuis
ce
— 14 —
III ~ Glovis t 7P«Ï P
_ Romains
n
pour
diables
1
Ils habitaient romaine,
l'envie
moins
guerriers
très
braves.
croyaient
et c'est
ainsi
tout Une
qu'il
le bon
Clovis
le nom
fois qu'il s'était beaucoup
Clovis
des
dans
pris
Mérovingiens
la qui
Clovis,
s'appelait
de France. le dieu
allait
guerrier
l'éternité
dans
Odin
un
de l'amitié
chrétiens,
avoir
après
de
et à faire
les
pour
et ils
endroit
à se battre
le roi de la Gaule
avancé saint
pillé,
enlevé
voulut
fût mis
d'une
lui faire
en commun
de lui donner
qui brisa
Rémi,
été celui
de Reims,
évêque
eux et qu'ils
plaisir.
Et, l'usage
et tiré
au sort, sa part.
de hache,
coup
Clovis
ne
n'obéissaient dit
rien,
ses Francs
lui réclama
un
église.
le vase pour
le vase d'un
et comme
Soissons,
jusqu'à
que mais
des
Francs
Clovis
Tous
demanda
à Clovis ce
que
étaient
que le
étant
à ses solsauf un,
y consentirent,
en disant
ras pas plus que les autres, mais seulement dera. » Car les Francs prétendaient qu'ils '
de
de Mérovée
avait déjà
devenir
put
C'étaient
à fait.
petit, canton.
vase précieux
dats
Mais
repas.
tout
de la Gaule
près
Ils adoraient
païens.
mais
Barbares,
que les autres.
de vivre
royaume
où il passait
Walhalla,
appelé
d'où
Le petit-fils
encore
des
un roi qui était toujours
Mérovée,
la mort
qu'après
de bons
butin
installer
le premier
étaient
Les Francs
avaient
de
lui qui fonda
délices
de s'y
à ses successeurs.
fut donné et c'est
à force
Ils avaient
celle
famille,
d'un
vint
aussi
méchants
et,
la Belgique, leur
étaient
noirs,
beaucoup
même
qui venaient de s'allier aux Gallo. ., , \ chasser Attila et ses horribles
Les Francs,
T
: « Tu
le sort tous
n'au-
t'accor-
égaux
entre
librement. il n'oublia
pas
l'affront
qu'il
avait
reçu.
Le
Vase
de
Soissons
L'an
d'après,
cassé
le vase.
en
a Personne En comme d'un
le soldat
se baissait
préférée » du vase de Soissons!
a Souviens-toi Et, après
cet exemple, Clovis
Cependant et qui s'appelait
bientôt mans.
il rendit
Rouen
livrait une grande un moment
un grand
à cette
aussi
fut-il
et enfin service que
des
princesse
bien Paris
accueilli
lui fendit
lui-même
qui
était
la tête :
chrétienne
des Gallo-Romains.
une
leurs invasion
se fit chrétien.
dans un lieu appelé
et, regardant
Et
en s'écriant
Francs,
lui ouvrirent
en repoussant
aux Germains,
reculer,
Clovis
à terre.
lui désobéir.
plus une
épousé
occasion
bataille
ses soldats
nul n'osa
avait
Clotilde,
Beauvais,
C'est
l'arme
» lui dit-il.
et les jeta
armes
avait
qui
que les tiennes,
les ramasser,
pour
de sa francisque,
coup
ses
il lui arracha
temps,
le soldat
il reconnut
revue,
n'a des armes aussi mal tenues
même
Amiens,
une
passant
portes.
des AlaComme
Tolbiac,
le ciel, il prononça
Et
il il vit
ces mots :
« Dieu
de Clotilde!
Il fut exaucé.
Les
donne-moi Alamans
»
la victoire.
furent
mis
en fuite.
avec
et,
tint
Clovis trois
parole
mille
ses compagnons, le baptême saint
il reçut
des mains
Rémi.
farouche
On
devant
de
vit
guerrier
nouiller
de
ce
s'age-
l'évêque,
qui lui dit : « Courbe
la tête, fier
tu as brûlé
et brûle
Ensuite
il fut
roi avec l'huile sainte
Reims,
sur
de
qui, depuis,
a été
de
du
en fut le premier,
et c'est
de la nation
Francs
des
pays prit alors
nom. Devenu eut
Clovis
roi.
En
Pyrénées.
peu
ainsi
qu'elle
de temps,
Et il choisit
Si Clovis
était
obéi
s'appellera
il fut pour
le seul capitale
en France,
voulut
désormais) maître,
depuis
catholique, si bonne que
putation, (c'est
les
de tous
Clovis
son
France
sacre,
France.
que notre
Baptême de Clovis.
de
ampoule
le front
rois
sacré
bénite
le jour
mise,
ce
»
tu as adoré.
que
la
ce que
adore
Sicambre;
toute
l'avoir
le Rhin
réla pour
jusqu'aux
Paris. il ne l'était
pas
encore
de tous
les
— 19 —
un à un ces petits
détrôna Plus
fils de
déric,
des
messagers
bert
cachait
les
avait
tué plusieurs.
main,
roi
Sigebert,
ses pièces
On
d'or.
avait
et de
lui envoya
le coffre
ouvert
ayant
en
à Chîo-
son père Clovis
de lui montrer
qu'il
conseilla
écouté,
»
au sien.
et même
d'assassiner
Et Chlodéric
son roi. Il
domaines
dit qu'il
l'ayant
lui demandèrent
qui
leurs fait périr
de Cologne,
Chlodéric
tribu
chaque
et réunit
qu'il
de ses trésors.
s'emparer
et dont
princes
on a raconté
tard,
de sa propre
avait,
où Sige-
le coffre,
ils lui
t
dirent
a Plonge
ta main jusqu'au
comme
Et, la tête. tué
la Belgique
qui habitaient
Francs
il se penchait
Clovis
dit alors
et volé
son
père.
Il n'est
pas
certain
de Clovis,
raconte
il était
ligent,
fond
soit
tout
les pièces
sur
que Chlodéric
cette
que vraie.
de même
voir
pour
resté
ils lui fracassèrent
d'or,
été justement
puni
ni toutes
les
autres
qu'on
s'il fut un grand
roi,
et très
intel-
avait
histoire,
Mais
il y en a. »
combien
d'avoir
un peu barbare.
IV
Les
des
Rois j. . r fameanis
autres
I
A sa mort, ses fils se partagèrent son royaume. . . « ,. _,, , , jr C était une mauvaise habitude nqu avaient gardée &
I
les Francs,
car un pays
un champ.
De plus,
,
et se battaient
cendants
de Clovis
On
raconta
Une
nuit
le réveilla
cette
Childéric,
ils étaient
entre
l'héritage
eux. qu'il
C'est leur
très
pas comme
jaloux
pourquoi
les uns les des-
avait laissé.
légende. père
de Clovis,
dormait,
la reine
Basine
et lui dit :
« O roi, tu viendras
perdirent
alors que
souvent
ne se partage
lève-toi, le dire
et ce que
à ta servante.
tu verras » '
dans
la cour
de la maison,
— 20 — s'étant
Childéric, des tigres « et
mon
ce que
tu auras
qui se battaient
Notre
des
lions
qui lui dit : tourne
dans la cour,
*e raconteras
|CSî*®j
à ta
1®^?, \
que
vit fois
la troisième
« Ce
Il vit passer
re
vu, tu
fois, Childéric
Et
la cour.
vers Basine,
»
Cette ours.
maître
alla dans et revint
et des léopards,
O
servante.
levé,
ip^Jl^L.^ ^2Mw'ïî3'o^
et qui se mordaient tu as vu,
fils Clovis
sera
des
dit alors un lion.
il
Ses
vit
des
et
des
chiens
sang.
jusqu'au la reine
loups
Basine,
fils seront
des
arrivera tigres
en vérité. et des
léo-
— 21 —
pards. que
fils de ses fils seront
Les
En
ruineront
le royaume.
Mérovingiens,
descendant
de voir
tu viens
les
effet,
*,//^ wJ^? <Jkf h'^^^\fê • t^~ -O Tfk^— r^f4',:,J'v'''''\vV '" ' C < ~Jf^-^P\ /,, i//,/^>^//%%, ^s»"''^!;:f s" x>'^,„ /,'/'' ^V^^KÀTN ^^Bd'Austrasie,
fait
nehaut,
reine
de
nehaut,
ayant
été vaincue,
Tant
de
portèrent
eut pourtant
un bon
Clovis,
eurent
entre
eux
rirent
sa rivale une
fut attachée
crimes
de
malheur
de
san8lantes tous
et presque
querelles,
il y eut
Neustrie,
chiens
»
de
temmes A,, mêlèrent,
assassiner
Et les
"'*""
Les rois fainéants.
ayant
ours.
et des
des loups
violente.
mort
Les s en
elles-mêmes 1 r , ,, bredegonde, soeur
Galswinthe, guerre
d'un
à cette
famille
reme de
Bru-
A la fin, Bru-
atroce.
à la queue
pé-
cheval divisée
emporté. contre
elle-même. Elle
qui s'appelait 3
Dagobert.
roi dont
Celui-là
était
le souvenir juste.
ne s'est
Il ne fit tuer
pas perdu
et
personne
et
— 22 — de crainte
n'inspirait
méchants.
qu'aux
j
Son ministre
On a fait sur eux une chanson
qui se chante
furent
avant de devenir
Saint
populaires.
Éloi,
de son métier,
orfèvre à mettre
dans
Mais
qu'on
par des
de
ceux
devinrent rurent.
boeufs.
comme
Alors,
On
leur avoir
les maires
il arrive ne
coupé
plus
des
que
la charge
du
en est resté ceux
toujours,
rois.
C'est
les derniers
les cheveux
en signe
à leurs
qu'eux-mêmes des chars
de rois
du
la
palais dispa-
des couvents
étaient
qu'ils
con-
prirent
les Mérovingiens
eux dans
[
fainéants.
maires
Les
ainsi que
d'entre
du pouvoir
travaillaient
qui
faire
rien
précieuses. mous,
dans
le nom
était
princes
tandis
palais,
et à se promener
voulaient
véritables
enferma
eut
j
l'aidait
choses,
de pierres
j
qu'ils
de Noyon,
évêque
enrichies
il n'y
Il leur
qui
les
croix
à s'amuser
ce qui prouve
encore,
qui aimait les belles
Ils abandonnaient
appelait
leur temps
passaient
place
roi
et incapables.
ministres,
des
églises
ce bon
après
paresseux
duits
les
et Dagobert,
saint Éloi.
s'appelait
après
déchus.
V ~
~
~
Charles et
Martel
Pévin
le
, ,
I
II fallait qu un
Bref
I
1 France un
du
duquel
d'entre
eux,
Charlemagne,
empereur.
Du reste,
si les ducs
des Francs
avaient L'un
des rois, rendus d'eux,
presque
aussi
la mer
Rouge,
les
ce fut, comme
de
palais,
Clovis,
quel; de la
l'Austrasie,
il y avait
et
de
obéi rois
nouveaux
(c'est
même
que . la Partie
Et> dans
se nommait
qui
maire
sortir
tout
commandaL
famille
devinrent
allaient
bien
et
réputé, le
la
illustre
plus
le titre
qu'ils
avaient
à cause
des services
pris) qu'ils
à la France. qui s'appelait terrible
Charles,
la sauva d'une
que celle des Huns.
arrivaient,
à travers
nouvelle
invasion
De bien loin, plus loin que
l'Espagne,
qu'ils
avaient
conquise,
— 23 — ou
[es Arabes les
disaient laient
tous
que
les
déjà
semant
l'effroi
et rompant
La de
près mis
en
de
bataille,
qui
têtes
en
avec
marcha
^^
épouvantable,
fin,
les
des
France,
leur
musulmans
wllM^V
lieu
fjff}
furent de
comme
/fMrMÊ\ I nM
véri-
qu'il
Jf/lf
/^\^
V
v|W
( Ê\\\w^%\
morts.
un
^\
^^^^^S
ren-
eut
monceaux
/^^l^^^.
cime-
à leur
fut
et si dur,
si bien
Martel.
Charles
un rude
la
se
et ils vou-
prophète,
comme
haut
surnom
le
garda
les
laissant
marteau,
très
Charles
A
déroute, frappa
table
duc
Poitiers.
Charles
en
le
lorsque
Ils
rapides.
^W^^^
remontés
étaient
contre.
son
se convertissent
vaincus
Ils
terre,
chevaux
musulmane.
à la religion
eux
leurs
et de Mahomet
d'Allah
envoyés
sur
montés
Sarrasins,
^X pà
l^flnlX
4É^8ll\
TLI
jUf^\
^wlm^Êk
l3P~
*^4
"'"' ""** ^"*~"
sol-
dat. Un jour, tandis mauvais disant être
était
qu'il
voisins en
un
et
France
chef.
Étant
rentré
en présence
un taureau
furieux
et l'ayant
« Allez
homme
qu'un
jeté
et délivrez
pas
lion
à terre,
haut
plus
Pépin
Allemands,
beaucoup que
victorieux
qui s'étaient
féroce.
le taureau
les
que
de la guerre, de ceux
et un
à combattre
il apprit
pillards,
il ordonna,
le cou
au loin
occupé
dit alors ou bien
ayant à ceux
tuez
gens
allaient
ça ne pouvait comme
moqués
Le lion
de
toujours
pas
d'habitude,
de lui, d'amener saisi le taureau qui
le lion.
l'entouraient »
par :
— 24 — Et comme
tous
se regardaient
une chose impossible,
en déclarant
effrayés
que c'était
Pépin tira son épée, et, d'un seul coup, trancha
la tête du lion et celle du taureau. Alors, remettant
son glaive au four-
reau, il leur dit : « Vous semble-t-il N'avez-vous
donc
maintenant entendu
jamais
être votre seigneur?
que je puisse raconter
comment
vainquit le géant Goliath et comment Alexandre,
David
qu'on appela le Grand,
bien qu'il fût aussi court que moi, traita ses généraux saient tous de la tête? » A ces mots, les moqueurs « A moins
d'être
tombèrent
qui le dépas-
à genoux en s'écriant
qui se refuserait êtes seul digne de nous commander tous? » fou,
à reconnaître
fut tellement
être dits descendants
de Charles
cette
et, pour
Mais lui les domine
Carolingiens. le Grand,
que tous ceux de sa famille
glorieux,
tous. C'est
raison,
pourquoi
:
que vous
C'est ainsi que Pépin devint roi. Et il eut un fils, Charles, règne
enfant
dont le
j
voulurent
!
s'appelèrent il fut Charles
Charlemagne.
j ,
~
,, 1 empereur ,
~
:
;
Charlemagne - 7 i, 7 a la barbe
.M. fleurie .
'
-
VI "
j-
i
Quand Charles parut, tous
1
les barbares
et tous les enne-
mis de la France tremblèrent.
I
Il battit les Avars, qui étaient des sortes
de Huns,
et il enleva la couronne
bards qui s'était emparé Et comme ils s'obstinaient fois violent ceux
qui
tranchée.
et dur comme ne voudraient
de fer au roi des Lom-
de l'Italie. En Allemagne, à adorer
il écrasa les Saxons.
leur dieu Odin, Charlemagne,
on l'était de son temps, pas
recevoir
Alors ils se convertirent
le baptême
presque
i
ordonna auraient
par-
que tous la tête
tous à la religion du Christ.
j
Charles-Martel
Ă
Poitiers
— 27 — Charlemagne d'une
moitié
l'avait
été l'Empire
de l'Europe.
ne vous
je Mais
apprenez dans
Noël,
sur
couronne
sera
qu'à
respecté
prise
par
se la dis l'empe A
et des Alpes, aussi
presque
le titre
pourquoi
beaucoup
Saint-Pierre du
de tous.
C'est
pas
la tête
Charlemagne,
était
royaume
qui est facile
celle-ci,
nos jours,
du Rhin
sur
près
grand
que
de roi ne lui suffit
d'empereur.
donnerai
l'église
impériale
au delà
Son
romain. celui
et il reçut
plus,
bien
régnait,
de
de
dates
à retenir.
dans
En l'an 800, le pape
Rome, fils
de
des princes
^Bfi^\
puteronî
â^ïj^Sv /^^^J^^Pws,
Plus
de
tard
cette
qui, jus-
eux.
a *a barbe
sa cour
le jour
allemands,
entre
histoire.
la couronne
posa
Pépin.
&*^q^jh
reur
cette
fleurie,
d'Aix-la-Chapelle,
était il
— 28 — recevait calife
des
Haroun-al-Rachid,
par
les
une
horloge
contes
des
ni l'ignorance
tait
avez
pas
alors
à faire
savants,
depuis
longtemps suivi
Souvent,
ils fils de grands
des bons
nous.
ni les comme
ministre
ceux
Il
ignorants
Alcuin.
Et,
que les enfants il visi-
Éginhard,
avaient
qui
et les grondait
En souvenir
seigneurs.
bien
travaillé. fussent-
sévèrement,
de cela, la Saint-Charlemagne
écoliers.
de Charlemagne
fut
commença
lorsqu'il
son
à sa droite
à sa gauche
la fête
de
et
la guerre.
il voulut
délaissées,
parler
éléphant
chez
inconnue
seulement
occupé
un
le
jour,
entendu
envoya
d'hommes
Il mettait
règne
était
qui
lui
nuits,
et il s'entourait
les autres
est devenue
et une
Un
peut-être
Il n'aimait
les classes.
seulement
vous
sagement.
à l'école.
Le
dont
lointains.
plus
à gouverner
étant
Il mettait
les
chose
n'était
aussi
s'appliquait
allassent
pays
Mille
sonnante,
Charlemagne
les études
des
ambassadeurs
aussi
long
à vieillir
que
que
Et
c'est
connut
des
glorieux.
l'empereur
de tristesse.
jours
Les Sarrasins, en Espagne. frontières.
une brave
paladin.
Mais en retraite. là qu'était
voulut
le danger. tout
pierres.
ses forces
Mais
Durandal
Roland
« N'est-ce
dans
pouvait
à coup Alors
le traître
assura
on l'entendait
un
appeler
forte
que
un vérià quinze
et dut battre que c'était
parce
défilé
du haut
les
étroit,
Sar-
de la montagne
du secours, l'entendit
dans son cor. Charlemagne
Ganelon
Roland
les rochers.
tomber
pas là le cor de Roland?
nos
les mon-
Roland.
l'arrière-garde,
pour
retirés
ami Olivier,
pas assez
il traversait
Roland,
son
fendre
n'était
et firent
neveu
son cor,
commander
Comme
et il franchit
son
et, comme
de Charlemagne
parurent
d'énormes toutes
l'armée
de
s'étaient
et ils inquiétaient
chrétien
accompagné
il soufflait
Quand
à Poitiers,
de les châtier
des guerriers,
et son épée
lieues,
rasins
armée,
Martel
ce pays
résolut
Charlemagne
était le plus table
par Charles
Ils tyrannisaient
avec
tagnes
battus
souffla
de loin
et dit :
» non,
car
il était
de
secrètement
— 29 — l'ami
des
tant
que
Sarrasins.
ainsi
C'est
que
de
jours
rompirent,
de
revenir
en plus
tandis sur
et
ses
fut
Ganelon
pas
fort,
Ganelon
que pour
porter
nombreuse
assez
sur
le rivage
et qui
de la mer,
avaient
des venus
pirates
ou Normands. « Tant approcher
des
Alors que
je
de nos côtes.
souvient
tou-
du
de
versa ces
vivant,
Mais, après
et
la mort cette
Ganelon.
de
son
neveu.
fois,
une
armée
en Espagne. et sa belle
raconte
barbe
qu'un
des navires Ces
proie. et
on
quand
car il se demandait
On
Nord
se
on l'appelle
vieux,
de loin
l'empereur serai
on
car,
soucis,
de bêtes
pays
que
de
bien
il aperçut
formes
Chanson
fut envoyée
sa mort.
après
une grande
Charlemagne,
aussi,
devenait
deviendrait
empire
Sarrasins
Et il avait, de grands
blanche.
son
de
douleur
les vaincre
pour
his-
ses camarades,
grande
l'empereur
Cependant toute
une
et cette
Olivier,
Depuis
preux
qui trahit
et les
puni,
réciter.
d'Olivier,
eut
Charlemagne
ami
est devenue
entendre
un homme
veut désigner
son
avec
par un poète,
aimaient
Roland
Roland
périt
en vers
mise Français
des
se
de plus
à son neveu.
secours
les
cou
son
Charlemagne
toujours
empêchait
toire,
de
veines
les
soufflait
Roland
Cependant
qu'on
navires
portaient Northmans
et il s'écria
Nord
moi, qu'arrivera-t-il
étant
en rouge
peints
amères
du
pirates
ce que
jour,
appelait
des larmes
était
n'oseront à mes peuples?
:
pas »
VII ~~ De Robert
le
Fort
—
les
héritiers
Le fils de Charles le Débonnaire,
ce qui
que de
de leur
dignes pire
même
que
descendants
s'appelait
était
manière
leur
furent
et ils perdirent
ancêtre,
celui-ci
de Clovis,
ne
Charlemagne
le Grand une
les
avait
l'em-
laissé. et on le surnomma
Louis, polie
pas
de
dire
le
Faible
ou
— 3o — le Sot.
Il ne sut
et le désordre
se mit
on se moqua
tirent
encore
entre
eux.
de
l'empire
trois
manique
eut
le titre
celle
des
appela,
fut
les
leurs
droits
plus
de mille On
C'est légende,
de
ainsi
le fils d'un
morceau
long Alpes
plus
de
petite
terre
qui
Rhin
et qu'on
l'Est.
Et
jusqu'au ou Lorraine.
prétendaient
ont
dû
se battre
Français
des
de
c'est tenir
pendant
descendaient
que
à ceux
il ne sut
les
son
que même
pas
toujours
barques
le roi qui
incapable
sur
Charles
car
malheurs,
aussi
la mer de leurs
voyant
que
était
qui
pressenti,
Français,
aux farouches
il garda
ceux
l'avait
confiance
l'aîné,
contre
était
le pays.
leur
sa part
le Ger-
provinces
au bout
piller
pour
était
qui
Louis
nos jours.
et, s'enhardissant,
les
les
de là que
ses
France,
qui sillonnaient
les fleuves
de
car c'est
Verdun.
par la suite.
comme un
se partager de
eut la France,
des
garder
pas
Charlemagne
les pirates
Alors
roi
pardon
fils se bat-
au traité
de ce traité,
donna
que
pourtant
devenu
Et comme
les
Lothaire
de
La Lotharingie
ans et jusqu'à
n'était
Chauve,
breuses
de
ils décidèrent
à Lothaire,
privée
ou
reprendre
trois
arrivées
en remontant
la
car
accompli
Mais
lui
de Lothaire,
pour
résister
l'Italie. on
France
dans
à demander
ses
le Chauve
Quant
du nom
Ainsi
donnèrent
qui sont
avec
autres,
fut
le nom
Charles
la France
découpait
ce qui
l'Allemagne.
d'empereur
Charlemagne,
on l'enferma
fois,
obligé
mort,
la bataille,
rappeler
frères,
il fut
quand
de choses
beaucoup
éclatèrent
en pénitent.
après
de vous
Des
que
Et,
l'avoir
révoltes
respectait
et, deux
après
Charlemagne,
Tâchez datent
pire
des
qu'on
le Débonnaire,
et à s'habiller
fut
de personne, Tandis
des moines,
avec
de ses fautes
obéir
partout.
de Louis
un couvent
Ce
se faire
côtes
père. arrêter nom-
et remontaient
ne venait
se mettaient
plus
le
pas
à leur
aide,
tête
pour
à leur
Northmans. Robert boucher
le Fort
se
de Dreux
rendit
célèbre.
qui s'appelait
Il était, Capet.
dit
Après
la de
— 33 — où il se
nombreux
combats
repoussant
le brigand
un peu
Cependant, des chefs
que
nait pour
avoir
centaines.
C'est
les rois
les
que
Rollon,
un
pouvant
trouver
Paris, résista
dans
province,
Au lieu d'un
il ne comptait
rois
le Fort
de France. il y avait
générale,
ou chaque
ville
se don-
il en naissait
royaume,
en
des
la féodalité.
commença
que
futurs
canton
tué
de Robert
la désolation
chaque
un protecteur. ainsi
le souvenir
les Capétiens,
partout,
il fut
valeureusement,
plus
rien.
pour
de Charlemagne!
On
n'aurait
Il était devenu
pas
aussi
cru
inutile
fainéants. le
Charles Paris,
seront
le successeur
que c'était que
chaque
au roi,
Quant
Mais
Hastings.
descendants
et ses
vivra,
conduisit
se
déshonora
tout
Northmans
étaient
venus
Gros
si grand,
géant
un
qui devait,
héroïquement
si grand
à
fait
quand
attaquer
avec
qu'il
cheval
assez
fort
pour
dans
la suite
des
siècles,
pendant
de
longs
allait
il
abandonna
leur
toujours
capitaine à pied,
ne
le porter. subir mois.
tant d'autres Du
haut
sièges, de
leurs
les Parisiens
murailles, la cire
commandés
de l'huile
bouillante
et de
Eudes,
fils de
par un vaillant,
le Fort.
Robert
le
Si Charles Mais
il préféra
siens
furent
Gros
Dès
Charles
comme
maître
chez
nous
un véritable
bien
des
mieux chef
qu'un
un
le pirate
bien
des
lui
aurait
un
donna
fini par
les
s'en
aller
Les
fut choisi
la France.
était
devenu se regar-
féodaux
derniers
lui
aimaient
Carolingiens,
s'empressèrent-ils et qu'on
au lieu
qui,
et beau
pays
appelait
qui,
de chasser
étant
devenu
la Normandie.
de Robert
la famille
avec
d'esprit.
car c'est grand
Pari-
Chacun
Débonnaire
fut désormais
il y avait
seigneur
fut mort,
Eudes du
Les le fut
sur
régner
terre.
le pauvre
surnom,
Northmans,
Heureusement la France
son
pu
comme
la race
fuite.
et Eudes
supérieur.
sa propre
quand
c'est-à-dire
le monde
chaque
à un
faibles,
de
prince
Rollon,
le domaine
roi sur
Aussi,
le Simple,
Il méritait
d'obéir
souverains
énergique.
rappeler
Charles
de le voir,
allât.
en
les Northmans.
auraient
Capétiens
lui et refusait
dait comme
et tout
contre
Rollon
s'en
de sa couronne,
la guerre
venons
mis
qu'il
pour
lâcheté,
le Gros
les
ce moment,
Mais,
de l'argent
continuer
pour
il aurait
voulu,
de cette
indignés
à sa place
avait
lui donner
car on priva
eux,
de
sur l'ennemi
jetaient
et ils étaient
fondue,
H -
en petits
le Fort,
sinon
toute
morceaux.
VIII ~ Huffues ,
Les Htés
Capet -J
Capétiens lesquelles
par
D'abord
ils
honnêtes leur
loyauté
ces qualités-là,
ne les
empêchaient
on fait
de grandes
étaient
et pas
avaient ils
trois étaient
braves.
sincères.
Enfin
d'être
adroits
choses.
grandes bien
Ensuite leur
qua-
français. ils
étaient
bravoure
et patients.
et Avec i
— 35 — Renonçant
il arriva
Et
au lieu
à eux
ils s'allièrent
ne voulurent
Français
les
combattre
une
(encore
de
duc
un
ils se
rois,
contentèrent
derniers
d'être
Carolingiens,
mariages.
987
en l'an
était
de France
de
des
par
descendant
le seul
que
Et
France.
de
ducs
à être
le moment
pour
date qui
Charlemagne
de Lorraine, pas,
pour
vassal
pût du
sur
régner
vous
que
retiendrez), au trône
prétendre
roi
de Germanie.
d'un
eux,
Les
à moitié
prince
allemand. Alors
Hugues
moment
le
jugea
que
réunit
à Senlis
sous
Et elle proclama
était
Cependant
il ne
sur
armée
pour
« Qui
t'a fait doute de
sur
propre
son
tout
en faire
tous
toutes
une
seule
nation,
uns
d'entre
qui
nous
ou Espagnols.
n'était
était
nombre
grand
et comme Périgord,
des
le
sei-
indépendants levé
ayant
une
:
les provinces nous seraient
en
de toute en pas
Orléans
en deux là que
roi
Mais,
Senlis,
à cheval de
et d'Orléans,
:
était
seigneurs.
Paris,
pourtant
lui demanda
arrogance
Capet
domaine,
juste
peu à peu
liens
les
de l'esprit,
un
de
se
et la sagesse
par
comte
assemblée
de Reims.
Paris
égaux
Une
archevêque
de
ses
et d'Eudes,
»
roi?
Hugues
le tour
C'est
avec
répondit
suzerain
prenait
Hugues » comte?
fait
Et l'autre
Sans
le
l'attaquer, t'a
« Qui
comte
d'eux,
roi.
du sang
comme
L'un
terres.
devenir
reconnu
pas
se regardaient
qui
leurs
fut
le Fort
Robert
d'Adalbéron,
de France,
duc
de la couronne.
gneurs,
de
par la noblesse
digne
plus
venu
la présidence
que,
Capet,
Hugues
de
descendant
Capet,
les
grand,
sont Sans
trente-six. d'autres
obéi
com-
puisqu'il et qu'on
que
pouvait
journées.
Capétiens
de France.
Anglais,
bien
c'est-à-dire
il n'était
réalité,
et Dreux,
ou trois
formerions
la France,
eux,
partis
pour
au lieu Ou
Allemands,
bien
réunir
de former quelques-
d'autres
Ita-
— 36 — Huges
mourut
Capet
comme
Robert
le Fort,
d'années
peu
de ses descendants
quarante
;
allaient
fils du boucher
Mais
élection.
sur la France
régner
leur ancêtre,
son
après
I
et la servir,
de Dreux.
IX ~ Nous
~Z~. Les Seigneurs .r r,
pour
comprendre
France
dans
ce
n'y avait plus des
personne de brigands
troupes
volant,
pillant,
Songez par leur
que
céder
Alors
on se tournait de
C'étaient
eux,
et l'épée,
pour
existent
l'huile
rempli qui
sur
d'où
et l'on
Au
l'on
surveillait
Dès que la trompe
milieu,
pouvait
de la sentinelle
et
et protection. manier et
forts
de grands tirer
la lance des
plus
des flèches un
se dressait
une
dont
murs
fossé
avoir abaissé
qu'après
sonnait
fini
en cas de danger.
devant,
ce qui se passait
avait
du courage
vigoureux
ces châteaux
Par
en escla-
la Normandie.
secours
Ils avaient
entrer
qu'on
et sachant
ou le canton
l'ennemi.
apparaissaient,
avaient
qui
plus
construisit
ne pouvait
pont-levis.
des
les jours,
et enfants
devint
demandait
l'on
tous
et dans la désolation.
armure
aujourd'hui.
bouillante
d'eau,
d'une
d'où
lorsqu'il
nom,
leur
ou créneaux,
être malheureux
de leur
On
l'on
depuis
si redoutables
les hommes
le village
c'est-à-dire
étaient
à la tête
cela que encore
s'appelait
donjon,
mettaient
en
femmes
vers
revêtus
qui,
défendre
pour
d'ouvertures, de
la guerre.
se
C'est tains
qui,
ce qui se passait
et quand,
perpétuelle
Northmans
en
de Northmans
parfois
une crainte
la province
l'habitude
braves
les
la police
et des bandes
emmenant
tuant,
vage. On vivait dans
faire
un peu
était mort.
les gens devaient
pour
revenir
temps-là,
Charlemagne
combien
imaginez
maintenant
arrière
que Vous
allons
grande
cer-
percés et jeter profond un pont, tour
ou
dans la plaine. l'alarme,
tout le monde
j j. ;
-37sa maison
champs
ou
fut
d'abord
les
abandonnait
et venait
se
dans
réfugier
le
fort.
château Le
seigneur
à lui.
en
Et,
obéissance.
dans
sauver
sède,
même tous
les
On
protecteur.
services on
lui
donnerait
se recommandait on
rendait,
qu'il
péril,
obéit
volontiers
lui
promettait
à celui
volontiers
leur
qu'eux.
C'était
avaient
eux-mêmes
n'étaient
seigneurs
et ils se
pas
recommandaient
à leur
dont
ils étaient
suzerain, des
vassaux
ce
qu'on
appela
comme
une
grande
C'est
un
tout
qui
peut
ce qu'on
pos-
sa liberté.
à l'ennemi,
féodal
le
et on
la vie,
vous
des
échange
Car,
Mais
donc
assez
forts
tour
à de
plus
les vassaux,
puissants
tandis
qu'ils
d'eux.
au-dessous
la féodalité.
le
Représentez-vous au haut
pyramide
résister
pour
de
laquelle
régime
il y avait
le
il aurait
dû
roi. Seulement l'être
le
de tous
ceux
se regardaient
lier
d'être
lins
et
comme
les
bien
les
se
conduire
instinct
certains
se battaient
entre
eux.
vrais chands
bandits
et
qui
passaient
trêve
de Dieu.
force Quand
seule on
comme
sortaient sur
comptait, avait
un
de
donjon
Ils
les
à personne.
bon
au chevaet les
veuves
chrétien. Au
le
lieu
de défendre
durement.
Beaucoup comme
de
les
rançonner
pour
orpheMais
même
conduisaient
seigneurs
ne voulaient
ordonnaient
traitaient
se
leur
ni obéir
un
certains
mar-
les routes. et
elle-même on
les
des
eux.
le dessus.
souvent
souvent
Mais
comme
Enfin,
toujours
Et
chez
qui
de défendre
seigneurs
intervenait
L'Église
la leur,
que
trop
gens,
rois
faibles,
reprenait
les pauvres
La plupart
de la chevalerie
lois
avec
des
comme
respecté
le suzerain.
autorité
doux de
mauvais
il était
dont
d'autre
Il y avait
toujours
pas
eux-mêmes
reconnaître
pas
n'était
roi
avait la
procès,
n'était vécu
loi
elle
du les
à ces
imposait pas
toujours
longtemps
dans
plus deux
fort plaideurs
avait
batailleurs
la
écoutée. le désordre, fini
devaient
par
où
la
triompher. se battre
en
— 38 — et le perdant
duel,
lait le jugement Vous avait
d'abord
mans droits
avait
féodal,
demeure
d'un
et de tous, lui
sur
C'était
ce qu'on
avait
de bons
avait
on n'en
du
eux
au lieu
j
appe-
sentit
seigneur
barbares petites
à sembler
comme
d'apparaître
les aux
pesait
commençaient
et qu'elle
plus que les abus.
à craindre
plus
côtés
un
northLes
gens. Et
injustes.
le la
semblait
refuge,
tyran. se tournait-il
comme
vers
donnât
qu'il
affranchît
il n'y
le peuple
Aussi
Bientôt
l'autorité
autres,
qu'il
la féodalité
que
comme
château
de
donc
été utile.
effet, ou
qui était touché.
de Dieu.
voyez
En
était celui
j i
le roi,
vers
le protecteur
une
bonne
le plus
justice,
des
seigneur haut.
Et l'on
établît
qu'il
seigneurs attendait
la paix
et qu'il
les communes.
X Mais Le
pieux
Robert
le roi était
encore
bien
et ne comptait
lui, le roi n'était domaine de
Paris
des seigneurs
ne l'attaquerait ils
rendaient
déraient
comme
voyez
mencements.
pas beaucoup
de grandes
à fait le maître.
il n'était
ses
Ils
donc
égaux.
bout
eurent
des
Quelquefois
et de richesses que
que
les
que
Capétiens
beaucoup
dans
de
Même
chez
son propre
et, quand
il allait
brigand
féodal
quelque
aux seigneurs
Quant du
villes.
du tracas,
sûr
pas
de France,
était un bien petit
Il y avait
qui lui donnaient
hommage
plus de soldats
Vous
était la capitale,
pas en chemin.
lui
ayant
dont Paris
pas tout
à Orléans,
lui-
même. Nous avons vu que son duché
royaume
faible
qui étaient
lèvres,
mais
même
ils
le
ils se
loin, consi-
méprisaient,
lui. eurent
mal
de
à faire
tout de
petits la France
comun
seul
et un
pays furent
qu'ils
Ses
successeurs,
qui
faisaient
leux
comte
qu'un
jour
les très
le duc
aussi
fallut
de temps
le
passa,
Le
roi
Il ouvrait sous
Un
à la robe Robert Un
dit
prends Les
grande
s'imaginaient
que
si dévot,
était les
reine
s'en
aperçut
sans
doute
La en
avait
le
recommencé, Il faut
qu'il
France
ne
C'est
pourquoi
les
Capétiens
fleurs
de
lis,
tandis
que
dans
leurs
armes
de
On
il leur
pieux, de
approchait
la fin du
être Mais
l'an
envers
1000 on
Dieu,
la France
couvrirent
aigles, Robert
des
se
pas
des
rois
et sur
leurs
lions,
des
s'appelait
tes
Henri
dire
camarades.
»
aussi
qui pour
les
drapeaux
I".
des et des
licornes Il
naïfs.
emblème
prit
des
»
moi.
: « Ne
Mais sur
compteront
empereurs
Mais
que
lui
toujours
humbles
et
de
pendait
punir.
besoin
grand
mor-
qui
le faire
contenta
choisirent
se glissaient
d'or
ornement
pour
moine.
les meilleurs
passait
plus
à un
parfois,
et voulut
en reste
les
le comparait
un
roi
seront
défenseurs
fils
com-
très
était
jour.
alors,
et il leur couper
les
Le
vous
dit
seigneurs.
ce devait
Certains,
pauvres.
osa
des
avait
combien
Il piété.
qu'on
d'eux
toujours
carnassiers,
dit-on
l'un
de
Mais
reconnaissance
qui,
seront
mettaient
Par
l'orgueil-
leur
grands
du dernier
dînait,
tout.
ces
très
l'attente
on
et
Robert.
s'appelait une
si
peine
tous
qu'il
roi.
rois
de
étonné
partout.
de
eurent
obéir
bien
Toulouse
pendant
ayant
pas
le maître
princes
parure.
à tous
: « Il
autre
serait
encore.
Robert
jour, du
de
d'églises
sa porte
sa table
ceaux.
vivait
aurait
Et l'on
celui
dans
blanche
bon
modestes,
Capet
priaient-ils
d'une
des
se faire
beaucoup
comme
furent
où il y avait
monde
construisit
Capétiens,
rois
quelques-uns
Aussi
monde.
le monde.
France
Hugues
et
1000,
roi par tout
d'eux.
les
pour
un temps
et c'était l'an
de
parce
comme
ou
combien
de
fils
Le
Poitiers
le temps,
été reconnu
premiers
peu. parler
de
prenez
pas
avec
et justes.
patients
n'avait
Capet
Us y arrivèrent
royaume.
grand
travailleurs,
Hugues
39 -
trois autres
ils eux.
petites pays
d'animaux
images léopards. pour
femme
une
— 4o — qui descendait
Russe,
Alexandre
le Grand,
fils le nom
son
de Philippe
de Macédoine, de l'Asie.
conquérant
de Philippe,
que,
depuis,
le père
La reine
du fameux
Anne de nos
plusieurs
à
donna rois
ont
porté. Et c'est justement en Asie
sous
la Terre
délivrer
pour
Ier que les Français
Philippe Sainte
et reconquérir
s'en
allèrent
le tombeau
du
à Jérusalem.
Christ
XI Ce
j Les
Croisades
fut un
chrétienne
l'Europe
1 les Infidèles, rasins, un
moine,
Pierre
Et
aussitôt
on
drap
l'Ermite
chevalier Avoir.
se croisait,
c'est-à-dire
sur sa poitrine
rouge Pierre
demandait
l'Ermite,
prit
l'on
que
en criant
la tête
Il y avait là beaucoup
la Terre
Sainte
était
très
à tout
le monde attachait
: Dieu
peu
Il fallait avec
des
forme
guerre Leur
une
armée
fut
chevaliers
de
croix
de tous
pour
vu le tombeau
véritable.
et ils se contentaient
français en
avant d'avoir
les
Elle
très
se
forma
Beaucoup
de mettre
un doigt
qu'ils
une
partir.
croix
de
Sans
Gautier
Comme
'
et chaque
j
d'enfants. fatigant,
demandaient
: « Est-
à Jérusalem,
et tous
|
ce temps
j
du Christ.
pays.
signifier
riche,
et même
une ville, les pauvres petits apercevait » Mais ils n'arrivèrent ce là Jérusalem? jamais massacrés
de
avec un pauvre
troupes
fois qu'on
furent
France,
le veut!
il était
le voyage
contre
En
prêchée.
qu'on
de femmes
loin,
d'être
toute
et les Sar-
les Musulmans
des premières tant
appelait,
la croisade
lorsque
c'est-à-dire
commença
dans
enthousiasme
grand
venaient
pendant
ne savaient en travers prendre
pas
le
de l'autre part
à la
i [ '
sainte. chef
i
était un Lorrain,
le duc Godefroy
de Bouillon.
Il com-
J Î r
— 41 — cent
mandait
armée
immense
hâta de leur
salem.
Il fallut
villes
d'assaut,
donner était livrer
rendirent
l'âme
Quelques-uns lorsque Ils
la ville étaient
encore
six
de sanglantes des
batailles
les
sables
en
regardant
leur
récompensés
du la Ils
apparut de
mille
à pied.
l'empereur,
avant
Cette se
effrayé,
d'arriver
aux musulmans,
Souvent
croisés
sur
où
pénible
déserts.
de
cent
Mineure.
et
long
se découragèrent. sainte
et
en Asie
passage
Beaucoup
tombèrent
à cheval
à Constantinople,
traverser
nourriture.
Combien et
hommes
parvint
chemin
Le
de
mille
on
désert
ne plus
n'étaient
sans plus
d'eau
manquait aussi
croix
de
avoir que
des
prendre
moururent pour
à Jéru-
vu
la
et
peste.
se relever, Jérusalem!
cinquante
mille
enfin. leurs
souffrances
et
de
leurs
peines.
/^^f^ Et ce fut salem!
se
avec
un grand
Cependant
les
défendre,
et
sirent
étaient une
de bête
tour
roulante
à plusieurs
vint
Bouillon
une
du
lui
à ses D'eux
tirer
de peaux
Sur
le sommet
de cette
d'or
à Jérusalem.
leurs
efforts
dire
une
se tenait
cervelle.
lui-même
des
la
pierres
à côté
Cependant avec
son
était
aux Sarrasins
renverser
pour mais
à laquelle
croix. qu'ils
de Godefroy Godefroy
de
criait
cou-
arbalète,
compagnons. d'entre
que
approchait le mur,
et sautèrent
de
et garnie
entrer
la
construi-
croisés
afin de bien
qui
les
étages
resplendissante
chevalier
fit jaillir
les
à
résolus
Comme
Jérusalem.
flèches.
à l'atteindre;
pas un
frapper
continuant
Bouillon,
tous
bien
murs,
hautes,
Jésus,
voulaient
même
et
croix
Seigneur
firent
très
les
contre
les
prendre
et
image
Ils ne réussirent
sur
épaisses
Sarrasins
lançaient
encore
: « Jéru-
tous
»
le veut!
Dieu
très
les croisés
Les
vers
fallut
s'écrièrent
qu'ils
se tenaient
la protéger
une
pourquoi
voyant
il
ils dressèrent
attachée
rage
le veut!
Sarrasins
grande
pour
machine,
de
enthousiasme
Dieu
Jérusalem!
murailles
Combien/moururent sur les sables du désert !
-r-~S^^^^^^
eux, deux
l'ennemi
commençait
toujours
plus
et, sortant sur
les chevaliers
frères,
près
à faiblir, du
du premier
le rempart,
mettant
mur, étage,
tandis jetèrent passèrent
en fuite
et Engelbert,
Ludolphe
les
que
la tour
roulante
troncs
d'arbre
des sur
Sarrasins
le pont qui
étroit le gar-
!
-
-43 encore.
daient
Ludolfe
et Engelbert
furent
les premiers
dans
à entrer
Jérusalem. furent
Ils
les
Alors
min.
victoire dressèrent
ciel,
du
était
Sarrasins les fallut
encore
sades.
On
grands
délivré.
du
se battre
éleva
le long
des
le veut!
comme
eux
Si
^llpH ' >'.
!
~ ,JUT\.
^^^^^^^^^^t\\\-\
et
f^^^^^^^M
-r i
\
V/^l^^^^^T^^
f^^^^^'ISi'
aussi
/^
/^^""^%1^^^^É^^^^^^^L, Il
désert. avec
J^/^fèl
che-
/T\
if^L.
les
Eustache,
le même
jusqu'au
: Dieu
croi-
châteaux
et
joie
La
Cependant
sable
de
frère
et le tom-
nombreux
d'autres
envoyer
de
de
grains
par
cris
des échelles
et son
passèrent
montaient
la ville en criant
était
étaient
des
témoin,
prise,
triomphait.
la machine,
côtés
dans
Christ
croisade
un
de tous
Jérusalem beau
de
poussant
dit
et entrèrent
murs
haut
croisés,
qui,
de Bouillon
par Godefroy
du
descendant
qui,
de
suivis
r il l'M S
'.S?
P§ IVPlil 1^ $ ''i 1 I'\\ \ il
1 I I 1' I ' lu'iui il : \\\ I! ; îllijj lllï
P
I
'5
... — 44 forts
dont
se voient
les ruines
des Francs,
étaient
car les Français
Cependant, devenir
où Notre-Seigneur
Il ne voulut Défenseur Les
non
pas
une
pas porter une
avait porté de roi
du titre
plus
encore.
on lui offrit
le chef,
Mais il ne voulut
roi de Jérusalem.
les croisés,
parmi
s'en souviennent
étant
de Bouillon
Godefroy
d'or à l'endroit
les plus nombreux
ans, les musulmans
plus de huit cents
et, après
ont retrouvés
que ce sont les tours
disent
Et les Arabes
ils sont allés en Syrie.
quand
et que nos soldats
toujours
de
|
couronne
couronne
et n'accepta
j
d'épines. celui
que
de
du Saint-Sépulcre. sont
croisades
une
dans l'histoire.
Et elles ont porté
rendu
fameux
parmi
parce
qu'on
de la générosité,
le nom
les autres
a su, à partir
belles
des plus
et jusque
peuples
idées
très
français
chez
été faites elles l'ont
loin,
les infidèles,
que la France
de ce moment-là,
des grandes
qui aient
choses
était le pays
et de la foi.
XII ~
"
~
le
\ Conquérant
~
Guillaume Les
Ier n'était roi Philippe r , , !i devait aîIe a la crolsade-
Le
~~l Pas
Communes .
en. France
I rester
produire
un très
Peut-être
contre
ou des Pyrénées et que jamais
déjà remarqué divers
peuples,
ou bien arrivés
encore
de pauvres
était
que l'Angleterre Saxons
qui
vivaient
Mais tout cela allait changer.
que,
le
de
se
venait
la France côté
de l'autre
des pays
lointains
de l'Angleterre
tant de luttes alors
jusqu'ici,
venus
par mer
il n'a été question
avec qui il y aura par la suite C'est
garder
événement.
grand
avez-vous
à se défendre
il
Car
royaume.
pour
a eu
du Rhin du Nord,
ni des'Anglais,
à soutenir.
très
peu
peuplée
tant bien
que
mal dans
et habitée leurs
par
forêts.
Vous
vous
de
ils
duc
avaient
ancienne
aventures
vie
et des
Il arriva
de
le
que
traversa
après
avoir
terre.
Et il fut désormais
de
la Manche battu
roi comme
les
nous.
pour
que
avec
les
C'est
que,
dans
s'étaient
et depuis
l'on
et même
les
artisans,
entre
eux
des
la Commune Or grands saient
le besoin
le roi
les et
révolutions était
l'égale
de France
et petits chez
des
eux
qui
et,
d'Angle-
du roi de France,
trouvait
se
dans
à la même
le bon
que
de tous
payait
d'être
où avait lieu commerçants,
ordre
était
les pirates
défendu
par cher
trop
installé
île.
leur
les
région
de batailles
époque
les artisans,
devenu
belle
et beaucoup
de rester
d'être
formèrent
revenu
et pillards.
les
seigneurs.
leurs
services
protégé.
des
les
et
des
bourgeois
communes
s'affranchir.
pour
! » ils faisaient
! Commune
les seigneurs
féodaux
villes
des émeutes en
disant
que
des seigneurs. avait
bravaient
à leur
roi
Il
commerçants
contre
grande
Angleterre
proclama
années
qu'on
besoin
plus
en
Bayeux.
à la merci
à trouver
n'avait
se
une
préparé
une
depuis
au cri de : « Commune
Parfois,
De
goût
toute
les villes,
plus
plus
commença
Alors
le
possédait et
encore
enrichis
n'était
sentit
qu'on
et
langue
la Normandie.
aborda
vassal
le parti
prennent chose
on ne
autres
le Conquérant.
longues
autre
ayant
Saxons,
Caen
passé
que
aux
seulement
barons,
Normandie,
de biens
les bourgeois
s'unirent
ses
Guillaume
de
Anglais
la croisade.
depuis
avec
Rouen,
Il faudra
Il s'était
l'on
Guillaume,
malheureux
le duc
pays
chez
Et
duc
lui. Et le roi d'Angleterre
notre
Alors
restait
les
que
leur
parlaient
aux
conquêtes.
donc
donc
même
semblables
et leur duché
il leur
pirates,
tout
usages,
les Normands,
flotte,
Voilà
en
leurs
de
Northmans,
devenus
adopté
maintenant
s'appelaient
Ces
été donnée
avait
française
province
Rollon.
étaient
Clovis,
Français;
leur
qu'une
et à leur
Northmans Francs
rappelez
45 -
guise,
justement son
autorité
affectant
adversaires
pour
et qui
même
souvent
d'ignorer
ces
féodaux
se conduiqu'il
existât.
Songez tel
que
ce temps-là
qu'en
affaire
de prendre de Paris,
près
le sire de Coucy
sacripant
Louis
VI,
son
domaine Vlï
Louis
ou
Louis
France
allait
reusement,
elle
se
nommé peau,
parce
France
de deux
était
Vlï
le
roi
le
comte
lui-même.
avec
une
roi d'Angleterre.
plus
Beaucoup
avait elle.
branche
bientôt
la Normandie,
très
Et son
fils
en
puissant
Éléonore
de
Le royaume
de
carac-
mauvais
et ainsi
Plantagenet, à son
de genêt
que
sortirent
cha-
d'Éléo-
domaines
France
guerres
Malheu-
Ils se séparèrent,
et les
l'Anjou
de terribles
C'est
seigneurs
Pyrénées!
Henri
d'Anjou,
toujours
d'Angleterre
du Midi.
elle
pas
aux
riche,
jusqu'aux
portait
avec
donc,
seul coup
orgueilleuse,
et il
et la royauté.
châteaux.
très
provinces
ne s'entendit
avec qu'il
d'un
de dormir.
commencé.
femme
belles
il y
son royaume.
guerre
de leurs
si bien
une
épousé
et qui devint
Voilà nore,
ce qu'il avait
Et tout
longtemps,
le peuple
rude
une
des communes
pour achever
beaucoup
toute
Capétiens
l'ami
fit ainsi
Éléonore
remaria
assez
la féodalité
fut
vue bien
fort
plus
son château.
les premiers
le Gros,
être agrandi
et Louis
tère,
s'est
Louis
héritière
Guyenne,
la tour
si longtemps
avait
Ce
donjon.
plus à unir pour
continua
pas toujours
et de démolir
se sentait-il
et démolit
Vil
n'était
son
qui empêchait
avec elles contre
ce qui aida encore
sur
dont
le roi de France
allait lutter
dans
posté
à Montlhéry,
avait un autre Aussi
le roi de France
féodal
brigand
46 -
le
roi
de
de là.
XIII ~
Il vint par bonheur
J-iSL DQ.tQ.lll6 j r>
un grand
car beaucoup
Auguste,
roi, Philippe-
d ennemis
menaçaient
1 la France. Il avaient
alors
de très
méchants
faisait rois
rude
guerre
et il leur
reprit
aux
Anglais
autant
qui
de pro-
— 47 — vinces
qu'il
tandis
l'empereur
d'Allemagne
en France.
Il se flattait
terre, trer
Mais
put.
il avait
Et
bouchée.
allemands
gneurs
Alors
et
fait pour
elles,
lui envoyèrent
marcha
au-devant
Et il y avait
Français,
On
les
un moment
il.fut
ils se
D'avance,
qui
lui étaient
Ils
vinrent
en
au roi
de
qu'il
manants.
ce
sans
lui
fidèles,
de discipline
donner
grand "avait
le
était
en
si l'empereur
Othon
était
victorieux.
et leurs
cheval
près
avec
l'oriflamme
communes
n'étaient
et qu'ils
de Bouvines,
était
et il aurait
chez
danger
alliés
Et la mêlée
de son
temps
et d'enthousiasme
la patrie
des
sei-
de
milices.
au combat.
gens
qu'une
que
renversé
et des
chevaliers
butin.
ceux
Philippe-Auguste,
le premier
d'en-
un morceau.
tous
l'ennemi
Allemands
s'engagea.
était
Denis,
de
beaucoup
libres
riche
chacun
leurs
comprenaient
rencontra
bataille
son
qui d'être
cesseraient
la
communes,
bonne
et beaucoup
armée
un
et
était
d'Angle-
de Philippe-Auguste
reconnaissantes
Et
d'avancer.
sur
nobles
nombre.
On
grande
convoqua
bourgeois, les
une
s'attribuant
pays,
l'occasion
que faire
le roi
avec
occupé
de ne
lui
Philippe-Auguste
chevaliers
les
pensa
comptaient
qui
notre
partageaient
avec
était
qu'il
où
de
Saint-
si furieuse,
qu'à
été tué si quelques
venus
en grande
hâte
à
secours. Il fallut
breux.
L'évêque
comme
un
de
pouvait
de
gros
bâton
tous
Allemands,
être
pris,
Flamands ne dît pas que
qu'on
Les Français failli
Beauvais
ne
sorte
seulement
tapèrent s'enfuit
Flandre,
sonnaient Ferrand,
les
lui-même pas très
ennemis
prit
le sang,
lourd,
et rompit
c'était
galop
lui qui avait
rentra
et on lui jetait de l'empereur
combat.
les
fait
les soldats
des fleurs. Othon
Et d'une
membres
de
Il demanda ce grand
d'Allemagne,
à Paris.
nom-
il s'empara
rencontra.
qu'il
avec
étaient au
part
verser
et Anglais
vainqueur,
allié
tant
si bien, que l'empereur au triple
Philippe-Auguste, les cloches
et de taille
évêque
massue, les
d'estoc
frapper
abatis.
après
avoir
qui lui restaient.
Partout
sur
sa route,
Il était suivi
du comte
et qui
été
avait
fait
de pri-
Et comme
sonnier.
Ce n'était cette
pas la première
le roi de France
fois,
eut confiance les
en lui. Car
envahisseurs A l'abri
du péril,
autres
Notre-Dame,
villes,
l'avait
que la France Plus
repoussée.
c'était
beaux
lui maintenant
subissait.
encore qui
te
Mais,
j
on
qu'avant,
contre
protégeait
la foi de nos
élevés
de Bouvines.
cathédrales
et qui, dans
entre
à Paris,
du vainqueur
ces belles
une prière
Le royaume
sagement.
furent
mit la statue
datent
que
le ciel comme
attestent
gouverna
monuments
où l'on
de ce temps-là vers
invasion
Philippe-Auguste
De
prospère.
monter
: « Ferrand,
pillards.
devint
C'est
on lui criait
était enchaîné,
»
ferré!
voilà
Ferrand
48 -
semblent
qui
toutes
nos grandes
pères.
XIV Louis Louis
SQÎnt
prit encore I
mourut onze
Ce
fils devait un grand
seulement Saint
laissant
jeune,
Mais
provinces.
il
un fils qui avait à peine
ans. une
des
belles
plus
de l'histoire,
figures
et bon roi, mais un saint.
il était
la reine
mère,
de Castille
on
vit
s'y prit
Il y avait un enfant,
encore
Blanche
fois,
première
se dirent
qui prétendaient
Louis
des
trop
petit
de Castille, une
si bien,
de méchants
et les bourgeois quand
quelques
re-
Car Louis
non
IX est devenu
Louis.
Comme
tiens
être
aux Anglais
trop
à Philippe-Auguste,
qui succéda
VIII,
les
femme qu'on
IX fut majeur,
villes
conduisit
les
affaires,
à sa place.
la France.
Pour
Et
sa la
i
Blanche
la cite en exemple. qui, voyant était venu
les commander. bonnes
diriger
gouverner
seigneurs
que le moment
pour
Mais
aidèrent
il trouva
régner
d'en
femme
et
finir avec les Capé-
d'autres la régente
le royaume
une
seigneurs
fidèles
à les punir.
en ordre.
;
Et j
Saint
IIIWIII
Louis
rendant
la
justice
— 5l — Ce
tous.
et avec
aussi
veut
aimait
qu'il
singulier.
Quant
aux voleurs
meilleure
Car
Aussi
vigueur
de
selon
à la
qu'il
en
chacun.
pas à les faire
pendre.
droit
avait
n'y
comme
en
du
eu de
jamais
il fut
avec
côté
du
déroute
les Frande
royaume
il leur
rendit
celui-ci
que
qu'on
par le bon roi sous son chêne.
fût
il
le tort
de se battre
le
l'attaquèrent,
violence,
de
de
était
qui
droit
mit
à se plaindre
aux plaideurs
il n'hésitait
Anglais
de
et lui raconter
ce
souvent
coutume
avait
avaient
qui
rappelé
le bon
à condition
fit
à Taillebourg.
deux
Mais, au
provinces
au reste
renonçât
la
sentir
roi
et le reconnût
son suzerain. saint
Cependant avec
douleur
que,
de nouveau,
que
infidèles.
Aussi,
délivrer
la Terre
Il partit, avec mille tan était
Louis,
ayant
le plus
été très
avait
fervente,
aux
du Christ
mains
était
des
tombé
appris
chrétiens
au pouvoir
fit-il voeu, s'il guérissait,
malade,
cents grand
promis,
vaisseaux
qu'il
ennemi
à la fois
par
les mameloucks
Saint-Sépulcre,
piété
plus
il l'avait
fois les
il fallut
une
et des
d'aller
Sainte.
une
valeur,
avait
n'était
le tombeau
comme huit
qui
Jérusalem
Mais
le
ceux
pas
et il les
poing
justice
résidait
qui
la forêt,
de la France
les
quand
son
d'Angleterre,
tous
toujours
que
l'amitié
préférant
de
le trouver
les ennemis
il voulait
France.
comme
s'est
car la vraie
cela,
Louis,
que celle qui était rendue
justice
Il fut avec çais.
saint
et aux assassins,
on
depuis
en tout
juste
punis.
n'ordonnait
roi
était-il
Aussi
pour
près
Il décidait
combat
Et
Là
librement
fait. Le
avait
leur
chêne.
venaient
quelqu'un
soient
de Vincennes,
un
sous
s'asseoir
faible
la simplicité,
il aimait château
la justice.
pas
les méchants
que
son
dans
il n'était
Mais
Comme
c'était
le plus,
croisés
se rendre. prisonnier
des
cette
pour conduisit
en Egypte,
croisade, dont
le sul-
chrétiens.
débarqués
en Egypte,
et par la peste. Et voilà
nouvelle
le bon
du sultan
des
ils furent
Malgré
roi,
au lieu
Égyptiens.
des
attaqués
prodiges
d'avoir
de
délivré
Il supporta
sa
— 52 — avec
captivité
tant
et le laissèrent Il était
de résignation,
de le trahir
grands
rentrât
qu'il
temps
gers eux-mêmes
lui avoir
après
partir
des pastoureaux.
Mais
comme
Il resta
encore
et faisant
en
sorte
croisade.
comme Mais
Cette
heure
le
fois
cette était
doutait
années
après
sa
nombre
des
saints.
le délivrer.
les
Et les ber-
qui fut dite
croisade,
mort,
pour gens.
eût
pape
les
et
fût
et il entreprit infidèles
sur
une
à Tunis.
de la peste.
mourir
heureux.
Sentant
A que
un lit de cendres,
à expier.
péchés dût
dû
Sainte
atteint
il voulut
venue,
qu'il
son
battre
il fut
avec sagesse
gouvernant
à la Terre
ville,
le
en France,
il voulut
eu de grands
lui seul
accusait
du roi calma ces pauvres
monde
de penser
devant
s'il eût
tout
que
dernière
sa dernière
années
quelques
il ne cessait
arrivé
Le retour
rançon.
le peuple
aller
à cette
le respectèrent
il était aimé.
Pourtant
peine
une
car
pour
se joindre
cela croisade on voit
fait payer
en France,
et se soulevait
voulaient
les musulmans
que
aller
tout
droit
mit
Louis
au ciel. roi
IX,
Et quelques
de
France,
au
XV en ce temps-là,
Cependant, Philippe
le
Bel
trouvait
—
l'empereur gleterre,
son bien Lyon
Car
royaume. petit,
puisque
et Marseille Philippe
le Bel,
de reprendre quit
si notre
la Flandre.
pays
de grandes n'en
feraient
le petit-fils
les provinces
sur
toujours
son
était villes
voulaient resté
était
Bordeaux,
ou
bien
le roi d'And'achever
l'empêcher
ce qu'il
comme
chemin
ou bien
d'Allemagne qui
le roi de France
alors,
il serait
Lille,
Nancy,
pas partie. de saint
de l'ancienne
Louis, Gaule.
se proposait C'est
ainsi
justement qu'il
con-
— 53 — les
Mais aujourd'hui
Flamands,
qui
ne parlaient
nos
les
Belges,
amis
ils étaient
Comme
très
le Bel. A Courtray, liers.
Les
armure.
des
la journée
temps,
le pape
ne les
accepta
monde,
çais
le frappa,
clefs
sentir
Boniface
voir
VIII
raux,
de chevade
défaut
victoire,
leur les
emportèrent cette
appela
journée
un son
à la main.
Un
italien
et l'aurait
disant
pape
existe
ses
la tiare
allié
tué
», le prenait
des
en
Fran-
si Guillaume son
sous
vint
à tout
chevaliers,
trône,
le roi
que
il
inspirait
de
sur
et son successeur
bientôt,
papes
le pape
que
le même
remontrances,
le pape
en
au « chétif
Dans
des
à Rome
gantelet
empêché
mourut
le Bel
Pierre
Flamands.
adressé
ayant
trouva
de son
eût
des
lui
envoya
On
de saint
le sien.
que
Philippe
nombre au
qu'on
les
le respect
le Bel
dit-on,
Philippe
sorte
sont
indépendants. contre
frappaient
punir
VIII
Et malgré
sa force
où le palais
aussitôt
Nogaret.
ne l'en
Nogaret
alla
Boniface
de
et les
faire
Bel
pas.
tête
de
français-;
Philippe
Guillaume
rester
un grand
de leur
signe
et qui
français,
Éperons.
le
Philippe
à
les
ils
comme
chevaliers
tenaient
dans le canal
autres,
Flamands,
des
éperons
le
les
Désarçonnant
tous
ils se soulevèrent
batailleurs,
ils jetèrent
pas
de
maître,
pour
sa protection.
habiter
à Avignon,
toujours.
n'admettait
pas
Et le peuple,
y eût
qu'il
réuni
en France
l'assemblée
dans
d'autre
pou-
États
géné-
des
l'approuva. Pour
faire
la guerre
de l'obéissance. en avait
qui
qui avaient dans
le
Il fallait beaucoup.
de très
royaume.
condamnèrent brûlé.
Le
reste
A
cause
aussi
le
de
fut
des
les
Templiers,
envoya
le grand dispersé
les
il fallait
ennemis, alors
Il y avait
formaient
Bel
de Molay,
de la société ces
celle
domaines,
Philippe
contre
de l'argent.
C'était
grands
Jacques
gnit beaucoup
et se défendre
et les
une
société
Templiers,
comme
un État
devant
les
maître
du
et ses biens
à part
juges,
à être
Temple, saisis.
qui
On
plai-
malheureux. cela,
on
a
accusé
Philippe
le
Bel
d'être
dur
et
-54_ méchant.
On
monnaie. n'avait
lui
a reproché
En ce temps-là,
Il mettait Ce
d'argent. comme
qui prouve
toutes
le Bel avait beaucoup ce qui
royaume,
rendait
des billets
aujourd'hui, moins
les époques
d'or
de
et moins
on se tire
moururent
l'autre,
le roi
sans avoir
de réclamer
d'Angleterre
la France,
agrandi
d'affaire
le Bel,
un
envieux.
Et, l'un
qui régnèrent
ce qui donna
d'enfant,
lui la couronne
pour
qui devenait bien
d'Angleterre
fils de Philippe
les trois
malheureusement, après
qu'à
le gouvernement
vide,
de monnaie
pièces
la fausse
on peut.
Philippe beau
les
de
fabriqué
était
comme
d'imprimer,
dans
d'avoir
la caisse
quand
pas la ressource
banque.
encore
l'idée
au roi
de France.
XVI ™
~
LQ
Depuis
Guerre dp
rpnt
sn<?
de père
femmes
ne régnaient
à la mort
Ainsi, fut
désigné
souverain
comme légitime.
que la couronne Philippe
roi.
Et les
Mais
le roi
n'avait
parce
que
pas
de ses parents.
cousin
de Valois
Philippe
comme
Edouard
d'Angleterre,
lui revenir,
le roi
le reconnurent
Français
les
que
une loi nom-
d'après
proche
son
était
sa mère
III,
leur
prétendit
était la fille de
le Bel.
A la vérité, leur,
le Bel,
pas,
Et quand
au plus
passer
de Charles
devait
en fils. La règle
la loi salique.
devait
tous nos rois s'étaient
Capet,
succédé
mée de fils, la couronne
Hugues
les Anglais s'en
et ils voulaient
trouvaient emparer.
notre
pays
De là une
beau
plus
guerre
qui
que
dura
le
cent
ans. Bientôt qui amenait
Edouard même
sait pas encore.
entra
en France
avec elle de petits
Quant
aux chevaliers
avec une canons, français,
armée chose
bien qu'on
ils avaient
équipée
et
ne connaistoujours
la
— 55 — manière
même
était
qui
de combattre
de à leur
comme
sa victoire,
Après mode
des
pour
les clefs
ville,
pieds Les
demandant s'appelait le
Eustache
la tête
leur
supplia
qu'on
leur
laissât
dit, devant
appelait
le prince
Crécy.
Il rencontra
rien
appris
hache
pouvait, petit
mais
garçon,
gardez-vous Jean
dut
que
riche
s'offrit
Et
ils
quand
Edouard, Mais
le
la reine,
qui avait
bon
coeur,
avaient
attaqué
par
le prince
le Bon
brûlait
leur
désastre.
le roi
Ils
lui-même Jean
il en venait
le
fut Bon Son
toujours.
se tenait
à côté
à droite;
père,
de
lui
il fut emmené
et les
Anglais, étant
si géné-
mais
de
les
battirent
abattait
autant
plus
prisonnier
de
n'avaient avec
tant
l'ennemi. d'Anglais fils,
jeune sans
à gauche.
fils
qu'on
la défaite
encore
par
son
Galles,
Français
entouré
malheurs
mort,
de venger
et lui criait
gardez-vous
été
accordé. les
se
en chemise cruel,
puisqu'ils
à Poitiers;
cinq
très
nouveau
Anglais
et
premier,
qui était
Valois
les
eux,
celui-ci,
de
Jean
d'entre
furent,
Philippe
à la main,
se rendre/et
le plus
finir.
Noir.
depuis
d'imprudence, La
de
exigea
en se
par
de
furent
et se regardaient
envahie
près
habitants
de la
lui fut
pas
fut
effrayés
la vie sauve,
était
com-
six bourgeois
ce qui
la France
lui était
d'Angleterre
par
Alors
fût coupée.
Bohême,
au cou.
bien
le roi
les
le roi
les
désastre,
de
qui
Lorsque
Saint-Pierre,
d'eux-mêmes,
que
le Bon
Jean
île.
volontairement.
que
n'étaient
Calais,
choisis.
de
ordonna
Voilà
assiéger
et la corde
avancèrent
effrayèrent
le roi
de la mêlée.
apportées
il était
de venir
allié
notre
lui fussent
furent
Anglais
fort
son
ils
et ce fut un grand
Mais
comme
reux
alla
seraient
suivirent
des
de se rendre.
de Calais
lesquels
de
au plus
en chemise
nus,
et
avec
de la ville
habitants
autres
nôtres
communiquer
que
canons
chose,
qu'une
de Crécy,
les rangs
Edouard
ils décidèrent
affamés,
les
dans
se fit conduire
aveugle,
qui
se mit
la bravoure
malgré
A la bataille
mais
ordinaire;
le désordre
chevaux,
qui,
l'ennemi.
charger
et ils ne savaient
qu'avant
qui
cesse
qu'il était
un
: « Père.,
» A la fin, le roi
à Londres.
_ 56 —
], La
fleur
de la chevalerie
Il n'y avait plus en
France.
fauchée.
était
de roi. Ce fut une grande
Un
méchant
3KK.
oIlL
' --f$^Jy$
r\
A—-
rJw^c^é&^-
Le dauphin depuis
Charles
^^^^
que
Donc,
: c'était
Philippe le dauphin
le titre
Charles
avait n'avait
son
père
tout
étaient
très
n'eut
pas
de peine
à les
ayant
pris
les armes,
ils entrèrent
placer
prisonnier mécontents
des
Anglais.
de la défaite exciter
contre
profiter
du dauphin
jeunesse
pour faire une révolution.
réuni que
voulut
mar-
le fils aîné du roi de France
que portait
de Valois
trouble
des
prévôt
de Paris,
de la grande
"^^^^^^^^
d'armée.
plus
et un grand
Marcel,
chands -\
avait
douleur
Etienne
homme,
; lï
Il n'y
le Dauphiné vingt
au royaume.
ans quand
Et comme
les
de Poitiers,
du dauphin,
rem-
Parisiens Etienne
le gouvernement.
dans l'hôtel
il dut
surMarcel
Un le prévôt
jour, des
à leur
marchands du
Etienne
Ensuite de Paris,
étaient
il rassembla
tandis
qu'Etienne
Le
les portes
le Mauvais. des
de Paris le dauphin
le vrai
roi,
Jean
de livres.
rétabli
Il fut aidé 11 y avait et
étant
vu
victorieux
par
parce
comment
soldats
qu'il
était savant
sa folle de les
aventuriers
quand
ils
étaient
tant les
et
pillant
en France d'habileté, plus
con-
tuant
forts,
et se. mit
armes
de leur
après
avoir
du Guesclin.
de leur
que les
Guesclin
eux
les
vaisseaux.
en
à leur
débarrasser
le
les Anglais,
si
offrir dès
plaies
« grandes
se mit
à combattre
sur
fait
que et
France
pour
se gardant tombant
s'était
tandis
: c'étaient
Espagne
en
lisait beau-
ne cherchant
Du
était
qu'il
Bertrand
qui,
en
avec
lorsque
à devenir,
et qu'il
des
le Breton
guerroyer
et
de
à ouvrir
française
de
et construit
emmena
rudement
roi
eux,
pas
parce
bonnes
chasser
tête
il revint
être
complice,
bravoure,
leurs
la terreur.
Ensuite
qu'on
où il s'apprêtait
seulement
répandaient
pays.
gens,
Et il ne tarda
» et elles
les
de braves
d'entre
non
capitaine, des
partout,
quitté
voulu
son
la chevalerie
par
des
allaient
aurait
devenu
Ayant
si méchant,
prince
compagnies et
couleurs
la grande
la leçon. y avait
aussi
le Sage,
de
un grand
un
rentra.
à cause
en ce temps-là
bosses,
sang.
mort.
entreprit-il instruit
l'ordre,
ce qu'il
au moment
et à Poitiers
Aussi
discipline.
de
les
pendant
Quelques-uns
qui
mais aussi
Il avait
étaient
yeux
le Mauvais.
Charles
effet sage et prudent,
Anglais
pas
était
le tuèrent
V fut surnommé
à Crécy
n'oublia
sa trahison.
le Bon
écraser
les
tachés
chapeau
pareilles
Celui-là
à Charles
fut
Charles
à son
avec
marchands
Maillart,
Ce
coup
s'alliait
découvrirent
par Jean
furent
à fait
de lui tout
Ptlarcel
prévôt
les Parisiens
tout
Charles
autour
Charles
France.
vêtements
sous
de 1789.
Paris,
l'appelait
ministres
et le bleu.
choses
le dauphin
Cependant
deux
à mettre
l'obligea
des
celle
ses
que
le rouge
reverrons
Révolution,
duits
de lui
Marcel
qui
Nous
et ils égorgèrent
tête,
si près
dauphin,
57 -
la bataille
qu'ils
étaient
— 58 — isolés,
qu'en Charles
Quand Bordeaux,
fait
car
administrer
faible
France. plus
que
et chétif savants
Bertrand
aux
comme
dans
son
château
mais
C'est
pas mort
des
à bien
afin qu'il
fût
et les bons
plus
rois
grands les
tôt,
trop
de par
il travaillait
de Clisson un
à
vigoureux
et prospère
Olivier
Anglais.
fussent
s'exposer
lui,
riche
Et s'il n'était
ne nous
de
de corps,
du Guesclin,
sus
au lieu
restait
père,
et à le rendre
ait eus.
qui suivirent
de
n'avait
d'Angleterre
ce temps,
son
d'hommes
couraient
la France
que
il était
que
capitaines
tout
pendant
son royaume
tandis
chassés
presque
le roi
mourut,
comme
Entouré
eut
et Calais.
prisonnier
l'esprit.
fort,
le Sage
le Sage,
Vincennes,
il les
temps
Cherbourg
Charles être
de
peu
:B
malheurs
pas arrivés.
XVII ~ „ ,. LQ folie -, r^-j
-,
-o-T!
attendant Ils
qu'il
entre
dait
une
Il venait qui
même
voulut
Mans,
un
vers
du
le Sage.
seigneur
Charles
VI
le désordre
jeune
roi
et l'on
majeur,
lorsqu'il
s'était
révolté,
puis
l'y
poursuivre. tout
du roi
habillé et le prit
encore quand
Parisiens. ans
et,
en
à sa place.
n'étant
espérait
même
le royaume,
ce qui
l'on
Cependant qu'il
d'accord
pas
atten-
serait
un
nouveau
punir
un
puissant
le fou! entreprit
enfui
Mais,
douze
que
se mit dans
ce fut Charles
les
soulevé
les Anglais.
pour
d'être
homme
le cheval
mal,
que
fils était * * • lui-même
gouvernèrent
fort
chose
Hélas!
avait
n'avait
ses oncles
d'ailleurs
bonne
beaucoup
Charles
Marcel
et, de nouveau,
eux,
n'était
Etienne
fût majeur,
gouvernèrent
son „ » 1 était
Malheureusement, , ,, plus jeune qu il ne
Charles
en Bretagne.
comme
de blanc
de
il traversait
parut
par la bride
sur
VI
lui-
la forêt
du
la route.
en s'écriant
:
Il se jeta
-5g« Arrête,
noble
VI fut frappé
Charles
lance
royale
lance,
qui VI
Charles son
croyant
comme
traîtres
roi
Le
de France Alors
longtemps
dans
La
reine
n'aimait
pas
Français
eux-mêmes
le
duc
ses neveux. Peur,
rue
fou,
France
la plus
grande
Bavière
était
ce
la
échapper bruit
comme
la
portait
d'armes,
un.furieux
l'entouraient
qui
sur
étaient
des
blanc.
de
et jamais
qui
laissa
A
et se jeta
habillé
et qui
plus
il ne
devait
pitié
qu'on
eût
sous
De l'autre
retrouver vue
du roi,
le trône
prendre
le mal
depuis
du
Guesclin. voulait
qui
le duc
de
s'étaient
les
contre
côté,
il y
l'héritage
de
Jean
sans
de Bourgogne,
qui
Et
s'unir
D'un
nuit,
qui
put.
sauver
lui. Une
pour
femme,
qu'elle
au lieu
des assassins
par
méchante
eux,
V et
il y avait
côté,
le duc d'Orléans
entre
Charles frère
d'Orléans,
une
fit tout
lui
se battaient
qui comptait
fit tuer
était
Il
voisin.
ceux
l'homme
de
comme
les Anglais,
épée
page
pays.
Isabeau la
du
dit
le
un
Cependant,
apparition.
chaud,
»
es trahi.
chevauchant.
tous
commença notre
fort
en
son
que
l'avait
la raison.
avait
tira
Tu
étrange
l'armure
sur
tressaillit,
escorte,
cette
tout
loin.
plus
il faisait
s'endormit tomba
va pas par
comme
tard,
plus
peu
Ne
roi.
sans Peur
Jean cachés
dans
une
déserte. Les
à leur
partisans tête
le duc
de lui.
Les
Et les
Armagnacs
du
duc
du
étaient
bouchers
et les
Comme
duc
étaient le
écorcheurs,
les Armagnacs
de Bourgogne
parti. qui
Ils
avaient
commirent
avec
jours
aussi
les
chevaliers téméraires,
français
allèrent
ils se lancèrent
à sa contre
avaient
que
les
Bour-
à Paris,
eux,
les
de cruautés.
pour
sans
archers
trêve, de
s'emparer
à Crécy,
rencontre. ses
à cause
Bourguignons.
se battaient
le roi était bon d'Angleterre pensa que le moment la France. Il y entra avec une armée. Et, comme Poitiers,
les
tandis
beaucoup
et les Bourguignons
Ils
les Armagnacs
étaient
de la France,
le parti
mauvais
de le venger.
jurèrent
et on les appela
d'Armagnac,
partisans
guignons
d'Orléans
comme Mais,
tou-
avec
leurs
à
— 60 — Il avait
chevaux. bèrent.
Aussi
imprudents bataille
comme
Le
désastre
chers
et
les
ils se déchirèrent
avec
plus
les
écorcheurs
avec
eux
détestés
sans
Peur
ni était
le duc
être
Charles
Retenez nous
faire
tant
le pauvre
descendants
d'être
elle pas. Henri
renié
cela
Car
V était
Si Charles
bou-
Ils
égor-
la
à travers
sacrer
à Reims.
roi
rétablit
par
miracle
s'étaient
jamais
fut
et qui
pas
continuèrent
V mourut
un enfant VII
D'abord
pas.
Et ensuite,
Henri
était
fait
passèrent
histoire. de Troyes
A la mort V devait
faillit
de Charles devenir
Charles
VI, roi
VII
de
et ses
rien.
plus
ne
et
avec la reine
notre
elle-même,
Jean
d'avoir
Bourguignons
le traité
Henri
sa mère
par
le punir
de toute
toujours.
que
aux Anglais
de Bourgogne,
Alors
d'Angleterre
disaient
la France
les
duc
1420.
ne
pour
honteux
de
n'acceptèrent
roi légitime.
Les
s'échapper
erra
qui
Au
partis.
purent
Armagnacs
Montereau
et pour
le roi
que,
Anglais
seul
la date
fou,
qui
VII,
vengeance,
le plus
ne seraient
de Français
de Par
Anglais,
Et pourtant
fait
vendre
Et le nouveau
encore
tandis
France,
qui
l'eut
Les
qui voulait
au pont
le traité
roi
deux
qu'avant.
et les Bourguignons
combattus.
un traître
tous
à la
pays.
d'Orléans.
signa
fureur
désormais,
qui, d'Arc
à fait à l'ennemi.
Isabeau,
de ces
et qui allaient
les
Ceux
où Jeanne devait
ils l'assassinèrent
massacre
aux Bourguignons.
d'Armagnacs.
les Armagnacs
Cependant
de
Paris
le dauphin,
jour
de notre
tant
livrèrent
nombre
grand
affaires
tout
du Guesclin
s'embour-
fête.
ce dauphin
mourir
un grand
dû réconcilier
jusqu'au
Car
encore
aurait
emmenèrent France
et les chevaux
d'Azincourt
un
gèrent
mouillée
pas l'habile
n'imitaient à une
était
firent-ils
les Anglais qui
contraire,
la terre
plu,
lé traité
sans
doute,
avant
roi
qu'il
de Troyes,
à regarder
Charles
la Providence
Charles
de dix mois, sacré
parce
beaucoup
qui refusèrent VII
comme
avant
le
ne le permit-
VI. Et, comme
il ne pouvait
à Reims
y eut
le fils de
pas
encore
que
le petit
régner. prince
'
— 6i — fût
anglais
celui
était sait
tout
majeur, qui
C'est
comme
avait,
le plus
donc,
alors
était
tôt
Car
autrefois
le seul
Clovis,
d'Arc
roi
vrai
de
le sacre.
reçu Charles
de conduire
possible,
Jeanne
que
sauvé.
France
Il s'agis-
à Reims.
VII
survint.
XVIII I Jeanne
II y avait
d'Arc __J
était
bonne,
pieuse
raconter
la grande
En
ce temps-là
lui restait
on pouvait
le roi
Aussi
était
Jeanne Et elle de
un
jour
entendit France
ses membres et
je
ne
Et
De
sorte
se moquer
d'Arc
pour
voix lui
au jardin, qui
rendre
et répondit saurais
pour
conduire
lui son
disait
des
fidèles
à la cour
quand
et sa plus
la ville
mois
entre
tomberait Charles
que devenir
les
VII
fût
ne
elle
vit
une
grande
: « Jeanne,
hommes
d'armes.
roi
d'An-
pas
prise.
lumière
trouver
va
» Elle suis
fuir.
d'Orléans.
ville
ne
mains.
devrait du
sujets
la
je
d'Orléans, leurs
que
royaume.
: « Messire,
quelques
le surnommaient
Anglais
la délivrance
pour
aussi
était
qu'elle une
voeux
pas
ce qui
cheval,
petit
plusieurs
Bourges
que
entendait
lui.
de la France
ne voulaient
priait
de
depuis
loin
des
les
Jeanne
à travers
fête
grande
que
fille elle
errait
un vilain
Il montait
le reste
qui
c'était
que
d'Arc
de France.
lui que
avec
un
Lorraine,
Sa
quand
VII
Charles
de Dom-
Jacques
enfants.
pleurait
plus
de
s'appelait
au royaume
Il n'avait
ils assiégeaient
ceux
elle
le pauvre
pour
plus
qui
plusieurs
y avait
qu'il
poulet.
faisaient-ils
gleterre
douce.
Bourges.
encore
tous
et
d'argent,
la prenaient,
serait
avait
royaume.
un
Cependant
Ce
qui
aussi,
de Bourges,
et, s'ils
et
si peu rôtir
ville
grande
laboureur
au village
de la frontière
près
pauvre
pitié
de son
et il possédait
tout
rémy,
en ce temps-là,
trembla
qu'une »
le de
pauvre Mais
la
et roi tous fille, voix
— 62 — dit
encore Par
lui
: « Sainte
la suite,
ne voulait
père avec
partir
Elle
des
obtint
oncles.
cesse
sans
partir
pourtant
de
un cheval. le danger
où
non,
ses
la France,
fut
autre
une
signe
Donnez-moi vous
seulement
mènerai s'en
Anglais
des
sacrer aillent
Charles
VII
en leur
hésita
réussît
échoué.
Mais
le peuple
était
affaires
du roi de Bourges ne risquerait
qu'il
Jeanne elle.
On
fit comme marcha
Tournelles, trousses
d'où
une
le bruit
qui, s'était
de déli-
mission il se tenait
parmi alla
Jeanne
ne me croyez-vous? d'Orléans
le siège de
est
Dieu
il devait
de braves
étrange avaient
capitaines
Et les
de Jeanne.
de la mission
les
»
bien
sembler
et je que
le royaume.
laissent
là où tant
avait
Orléans
monta ils
celui
le reconnaître,
pourquoi
si mal,
alla à Chi~
par
Mais
la volonté
convaincu
de garçon,
que ses conseillers
pensèrent
à essayer. elle
sur
et Jeanne
Anglais,
leurs
rien
reçue
lui
pour
elle
Comme
Je lèverai
Car
allaient
à la laisser
habits
du Ciel
reçu
et vous
beaucoup.
paysanne
d'être
on pût
car
pays
des
prit
ses
de
du bourg
gens
de brigands,
dauphin,
à Reims,
un
Ils se cotisèrent
de la voir.
soldats.
jeune
qu'une
avait
auquel
à lui et lui dit : « Gentil
droit
les
le dauphin.
que
curieux
de la voir
et le décidèrent
affaire
de Lorraine
aucun
chez
cheveux,
encore
et il fut
sans
gens,
VIL
fille
qu'une
à Vaucouleurs
infestées
Charles
n'était
sacré,
pas
répandu vrer
ce
là,
routes
Cependant
que mains.
d'armes.
ses
coupa
des
se trouvait
Arrivée n'étant
Elle
roi.
plutôt
de ses apparitions,
de six hommes
Et ses voix
propres
de Baudricourt
seigneur
du
que,
de ses
se rendre
fait le récit
les saintes.
auprès
et disait
il la noierait
au
et, malgré
se rendre
soldats,
accompagnée
acheter
de
»
t'assisteront.
Marguerite
apparaître
la croire
pas
Et là, ayant
la menèrent
et sainte
vit souvent
Jeanne
ordonnaient
son
Catherine
avec
la première
s'enfuirent sorcière
dit.
en envoyée
soldats
Les
confiance
en
on
attaqua
les
de leur
bastille
des
avaient
enthousiasme, à l'assaut
criant
désordre, par
le
diable,
qu'ils tandis
avaient que
à les
Jeanne i
d'Arc
délivre
Orléans
— 65 — la bénissaient
Français En
quelques
Jeanne VII,
d'elle.
Et
le
avec
sacre
du
et
petit
roi
de
elle
il fut fait comme
fut
dans
et
Charles
dePuis
WÊ/rr
de France
S^m* >
/ A frt*%J^g#
saint
|f§| ww$
fois,
MÊM
VII
recevaient
le
dant le sacre,
Et, Jeanne
JpliS
où, rois
chrême.
4f§f
entra
les
Clovis,
^ J
de Reims
la cathédrale,
•luK X
et de
il recevrait
une
la route
j, É|J m
elle avait dit. Après
de Patay,
ouverte,
elle
le véritable
encore
Et,
plus
à la honte
anglais,
France.
lui,
retard
où
deviendrait,
prince
la victoire
sans
à Reims,
trouver
ne doutait
devant
de la suivre
sainte.
revint
maintenant
qui
une
fut délivré.
d'Arc
s'agenouillant
le supplia venir
Orléans
jours,
Alors Charles
déjà comme
.^MÉÊM iÏÏ^^Êk ffFi '
pense
M 1 _-—-
^^ri:^-^-
— 66 — tenait
de
auprès
fût
était
Mais
parents.
Elle
ceux
les pour
les
Jeanne
d'Arc
d'être
ils la reçurent
comme
avait
conduits
Anglais
contre
une
sorcière.
à Orléans,
continua
de
lutter
hors
de
disait,
qui
était
la vendit
aux
les
n'être
victoires
un
ami
son coeur
vous
être
Dieu
veuille
de
de
ses
la supplièrent
ses
ils
de
accusaient
leurs
portes,
la jambe,
tandis
fossé.
elle ne perdit
dans
cheval
les
pour un
combat
et prise
cou-
pas
bouter, de
près
par
un seigneur
qui
lui
en voulaient
sur
eux
aux Anglais.
cruels avait
ennemis
remportées
elle
serait
morte.
d'homme,
et qui
Aussi
et condamner
juger
habits
aussi
Anglais
Mais
son
quand
des
fut
en
elle
état
nèrent
d'abord
qui
des
droit
m'y
ce fut
emmenée
à Rouen
pen-
résolurent-
comme
sorcière
rien
et
pu
trouver
par l'èvêque
Pierre
n'ayant
et perfides.
et son de
grâce?
mettre; embarrassa à rester
et jugée
Il essaya
Anglais.
difficiles
par des questions avec
chez
reprocher.
d'Arc
Jeanne
les
France.
que
portait
à lui
Cauchon,
d'Arc
le premier mais
contre
en la faisant
qu'elle
d'autre
de Jeanne
lui traversa
échec,
qu'elle
en sûreté
ils de la perdre parce
raison
de lui ouvrir
franchir
vilainement
mains
Eux
lieu
et l'une
de cet
bourguignon
saient
bien
à Domremy
à la victoire
Au
comme
elle fut renversée
toutes
retourner
la France.
de flèches
Compiègne,
de
C'était
la mission
sacré,
voulu
triste
elle
Elle
été à la peine.
bien
fut bien
Elle
rage.
eût
à coups
voulait,
Jeanne
et le roi
qu'elle
étaient
qu'elle
à la délivrance
portait
et ses voix la pressaient de chasser les Anglais de Paris. — on est honteux de le dire, — Parisiens, aujourd'hui
encore,
Mais
qu'elle
:•« Il avait
délivré
finie.
pas
rester
le drapeau
»
à l'honneur.
Orléans n'était
avec
car, disait-elle
d'Orléans, qu'il
lui
bon
Mais
elle
si j'y suis,
répondait
Dieu
ses juges. en prison
Jeanne
« Jeanne,
sens.
» Et
d'embarrasser
tout
Pour
veuille
déjouait
lui disait»on,
fille
ces ruses croyez-
: « Si je n'y suis, » A la fin m'y tenir.
se venger,
le temps
la jeune
ils la condam-
de sa vie.
67 -
Mais vèrent
les Anglais ses
lui
qu'il
habits était
ils dirent
brûlée
défendu était
devant
comme
Les
Cauchon,
elle
qu'elle
était,
pêcher
d'abord
de frémir.
brave
ne put
s'em-
une croix
serrait
son
les
les
saintes
tenir,
elle
vinrent disait
:
étaient
de Dieu,
m'ont
pas trompée. sa tête
pencha et mourut
ceux
étaient
Jeanne
d'Arc
des
remords
une
sainte. Plus
là
eut rendu et ils dirent
^
K^j^
! 1 WÊÈMÈÊÊÈÈÊfr
j^^^^^P^r^^^^^^^^P^ 5?^^^^^^^^©W^tffl^^S*-''
étaient
fait.
il
'flf^MWili
elle
»
^m^W^^K^^^^^^^ t»S^^^P^ A"\^lx^V<^
eux-
épouvantés
avaient
qu'ils
ne
: « Jésus!
Anglais
^^
I \\ W&^n \ « llf^^^B^'
f^X^^^WM
sa poitrine
qui
et les
pleuraient,
ce
sur
m
iP
|p_
I
^ÉB
voix
voix
/
^^^^^Ê^^m^^^^^s
son
» Puis
en criant
Tous
mêmes
mes
l/ÉÉT
'J^^ff^^^
^^^^m^S^^^^^K
la sou-
mes
/W0?
}^WZ^
^ '^^^^^^Êif^^^ ^^^^^^Ui^^^^^Wl^^^.
appa-
dans
« Oui,
il\"S
Jl^^tl\
f^^^^m11
supplice
et ils
bûcher
^^
^
Et
qui lui étaient
car
IÈ
^^^Mi^Ç5^
tandis
montaient.
rues à Domremy
É
j^flft
qu'elle
coeur
flammes
à être
^W^^z^^^^^^^^^^lm.
et
pleurer
on lui apporta
que
et la
péchés
| Vt^el^^^-r
à sa demande,
Mais,
contre
grand
Alors
i^v
Toute
de
revêtir.
Jeanne
quand
d Arc y rut montée.
d'homme
et idolâtre. un
préparé
ses
habits
à les
la condamna
qui
relapse
avait
le feu
y mirent
dans
ils lui enle-
nuit,
des
à la place
et l'obligèrent
retombée
hérétique,
Anglais
mirent
de porter
Une
mourût.
qu'elle
de femme,
qu'elle
ramenèrent
voulaient
de
'*
supplice de Jeanne d'Arc
Quand le dernier
soupir,
: « Nous
beaucoup
d'entre
eux eurent
sommes
perdus,
nous
avons
brûlé
détourna
avec
horreur
de
Pierre.
» tard,
tout
le
monde
se
— 68 — dont
Cauchon, celui
de Ganelon
au mois
ans,
la fête
Les
de mai,
Dans
aucun
pays
d'Arc.
Et
ni l'entendre
raconter
sans
pour
elle. Jeanne,
Tous
une histoire
honneur.
la bonne
Lor-
du monde
aussi ne
personne
belle
entier. celle
que
la
jamais
pourra
viennent
les
sa fête
en son
est connue
les larmes
d'Arc
d'Orléans,
pavoisées
histoire, que
de l'Église.
sont
on ne trouve
comme
juges
de Jeanne
procès
sainte
à Rouen,
cette
mauvais
de la délivrance
ont un culte
autre
Le
une
fenêtres
brûlèrent
aux
traîtres.
est devenue
eux-mêmes
Jeanne
aux
et les
que les Anglais
donné
anniversaire
nationale
Anglais
encore
est donné
raine,
de
est
et elle-même
fut annulé,
est
le nom
aux yeux.
XIX Les
| Louis
XI
Rouen, 1 Les
Français
les
l'avait
une à une. dauphin
nouveau
le vrai
roi
plus
que
ne gardait Charles
VII
qui lui donna Louis
venu le
avait
La guerre
bien du souci
de
puissant.
Même,
Bourgogne,
qui
le
comme
Jeanne Toutes
royaume. chez
nous
furent
Charles
de Reims,
VII,
était
de
le roi d'Angleterre
un bien
Il intriguait
sujet
un grand
prince.
et conspirait
contre
que
Louis
et
mauvais
lui-même
principal
la venger.
ans était finie.
de Cent
le futur
conduits
fut effacé.
qui trouvaient
un jour, était
du
il mourut,
avant de devenir
féodaux,
à la
au sacre
fut d'abord
de régner.
avait
occupaient
mené
Quand
un fils, qui
avec les grands
trop
duc
de France.
XI était impatient
son père
avait
pas.
Bientôt,
de Troyes
traité
que Jeanne
Calais.
qu'ils
de
se trompaient
et voulurent
hors
boutés
villes
Le honteux
le gentil
d'Arc
de fureur
furent
les
et toutes
saisis
le supplice
après ne
se réconcilièrent.
les Anglais
dit,
provinces
reprises
furent
dit,
perdus,
Jeanne
que
et Bourguignons
Armagnacs
avaient
qui étaient
qu'ils
victoire
d'Arc
Anglais
le roi était rede-
XI se réfugia
ennemi
de
son
chez père.
cette
En apprenant a reçu
chez
phète,
car c'est
Dès
Les
royaume. ne furent
XI
du
plus
de Bourgogne,
duc
les craignît,
mais
et par
calcul
par
grand
c'était
toujours
Charles XI, Il lui
leurs
Il préférait
son
comme
les
autres,
contre
lui
avec
qu'il
non
le
avec
et
patience,
le royaume
agrandit
qu'il
cher
trop
agir
du
celui
roi,
de Bourgogne.
était
qui
lui donnait
Et
ce duc
son
que
un bon
avec
la promesse
Mais
le retint était qui
à peine
qu'il
fut-il
de
conquêtes.
s'entendre
cousin
pourrait
arrivé
de
de
comme
le voir
le plus
de Bourgogne,
avide
violent,
ambitieux,
d'aller
ce
avec
pour
régler
librement
repartir
à Péronne,
Charles
que
prisonnier.
allé
se mettre
arrive
Il ne lui restait
allié
dans
coûtaient
proposa
imprudent,
loyal
qu'elles
essaya
XI
à se tirer
trouvait
en face,
le Téméraire
habiles.
maître
les batailles,
de lui résister
il voudrait.
Louis
beaucoup
au lieu
différends,
quand
pro-
à Montlhéry.
pas
ainsi
le duc
le Téméraire,
Louis lui.
C'est
obéir
se liguèrent
de hasard.
adversaire
Le* plus mal,
Ils
les battre
trop
ruse.
bon
laissé.
lui avait
père
amis.
qu'il
parce
» Il fut
le
être
devaient
qui
n'aimait
à la guerre
y avait
qu'il
ses
XI
il voulut
roi,
et il dut
Louis
Cependant
fut
tout
poules.
de Bourgogne
bientôt.
féodaux,
grands
ses
mangera
ce qui arriva
Louis
que
qui
: « Le duc
s'écria
celui-ci
nouvelle,
lui un renard
69 -
dans
la gueule
quelquefois plus
à ceux
qui
bonne
figure
faire
qu'à
de là comme
il pourrait.
du Téméraire,
attendant
du loup.
Aussi
fit-il
Il avait
veulent
être
à mauvais
semblant
d'être
l'occasion
de lui jouer
croire
effet
été trop et
jeu
le plus
un tour
de
sa façon. le Téméraire
Charles un
ami
était
sincère
que
lequel Charles
et il lui
le roi
complotait VII,
car
de
France
finit par offrit
de
lui rendre
donnât
contre
lui
on ne
donne
comme pas
en
que
Louis
sa liberté.
La
la Champagne lui-même le mauvais
à son avait exemple
XI
condition
propre
conspiré
était
frère, contre
impunément.
— 70 — Louis tout
XI, ce que
de reprendre
pressé l'autre
voulut.
sa liberté,
de céder
Mais il lui déplaisait était
qui la
/-^^^v
le marché
accepta
trop
et
Bourgogne,
la Champagne, de
près la
et signa
Paris
et
province
de qu'il
Louis XI à Péronne.
donna
à son fois
Une l'avaient
punir,
La
ce fut la Guyenne,
rentré
trahi
Bourgogne. dinal
frère,
et qui
dans son
royaume,
s'étaient
entendus
tous
C'étaient Balue,
qui
le roi le tint
lui
avait
enfermé
de
grands
conseillé
qui
était
bien
plus
Louis
XI punit
à ses
dépens
personnages, d'aller
dix ans dans
une
tous avec
de fer
ceux le duc
comme
à Péronne, cage
loin.
le
et, pour
qui de carle
où il allait
— 71 — le
voir
et
lui
rappeler
été joué,
Charles
quelquefois
pour
il
trahison
quelle
l'avait
là.
mis
Furieux
d'avoir
et qu'il
gerait
se ferait
envahir
pour devant
couronner
le royaume car
lui,
on
redoutait
se défendirent
mait
comme
combattant
sur
chercher taient
les Anglais. à signer
d'Arc,
et
cruauté.
sa Une
hache
Louis
XI
leur
tant
leur
parut
bien
mérita
bien
son
qu'il
A Beauvais, se nom-
qui le
aussi
dut reculer.
armée
se fermèrent
tout
à la main;
promit
d'une
femme
encourageait
le Téméraire
la paix,
les villes
se ven-
qu'il
à la tête
toutes
tyrannie
une
murs,
Charles
mais
héroïquement.
Jeanne
les
Hachette.
Jeanne
sa
jura
Il se mit
roi.
de France;
les bourgeois Jeanne,
le Téméraire
monde
l'appela-t-on
Et en vain
alla-t-il
s'ils consen-
d'argent
de rester
sage
plus
en
chez
eux. Charles
le
Téméraire
la Lorraine
et la Suisse.
Mais
le battirent.
Les
se révoltèrent,
retourné
à Nancy
ses
que
Lorrains
soldats
retrouva
furent
le lendemain
Louis
XI
était
détruire
et diviser
à punir
les
France,
et
corde
d'un
de bons
étaient,
gibet.
de guerre, les pauvres
son
corps
Il rabaissa
le médecin
années
enfermé
d'économies,
et coiffé gens.
d'une
et que
abandonné
sur
qui,
en
dans
son
château
garnie
était
fut tué.
de nouveau, le reste
avait failli
de son avaient au bout
sans
d'images
la
de
la
batailles,
par
Il favorisait
les
le Dain.
toujours
règne
trahi
Ses
familiers
Il vécut
de Plessis-lez-Tours,
avoir
On
la neige.
aux nobles.
et Olivier
car il aimait casquette
lui-même
à la France.
de préférence
et
avec tant de vigueur
et, toujours
provinces
Coictier
l'arrêtèrent
alla se balancer
ordre,
conquérir
le Téméraire
le trahissant,
les grands, onze
qui, Il passa
français.
son
par
suisses
ils l'attaquèrent
de l'ennemi
féodaux
Il voulut
et, comme
en déroute
il s'entourait,
dit-on,
beaucoup
mis
il réunit
dont
dernières
les châtier,
le royaume
d'un,
plus
les montagnards
débarrassé
seigneurs
traités,
bourgeois,
sant
pour
nom.
un gros
de plomb,
ses fai-
trésor comme
— 72 — Quelque muler laissait
avant
temps
ne sait régner. la royauté
plus
de
mourir,
il disait
» Il avait été fourbe forte
et la France
: « Qui
et parfois plus
grande.
ne sait
menteur.
dissiMais
il
I
Louis
XI
et
le
cardinal
La
Balue
-
75 -
XX
Charles
A père avare,
VIII
et
Louis
ne
XII
ressemblait
on aurait
besoin
lui,
comme
d'aventures. une
pour
autre
Il fut d'abord arriva
toire, tant
les
coup
jusqu'à et
de fleurs,
se révoltèrent
comme
de
une
armée
grosse
passer,
Charles
VIII,
breux,
chargea
les
bousculés
cogna
de
en
qu'il Louis
de règne, ment
à Fornoue
Comme
XII
féodaux
seigneurs
Devenu
roi de France XII
voilà
une
en vicbat-
que
tout
à
par
le
des autres
aller
rois
rapidement.
Et
empêcher
les
de
pourtant
bien
tant
Français moins
d'ardeur
étant
au
furent
qu'ils
en
château
se
France, d'Amboise,
ce fut
d'enfant,
nom-
française.
rentré
porte
pas
d'Italie.
commencé
de la furie
VIII,
il n'avait
Louis
roi,
Il les garda
Louis
s'en
avec
toujours
contre
Mais
avaient
de ses soldats
de se débarrasser
puni.
prison.
voulait
pays
son
cousin
qui lui succéda.
d'être des
italienne
si rudement
d'Orléans
à la tête
Il fallut
alla-t-il,
d'Orient,
lui à l'instigation
succès.
Charles
s'en
empereur
qui
contre
après,
mourut.
Avant
sainte.
se souvinrent
temps
la tête
la Terre
Napolitaines,
à la tête Italiens
et qu'ils
Peu
ses
comme
et, de victoire
Italiens déjà
rêvait
avaient,
du beau
Il se voyait
délivrant et les
jaloux
par les
reçu
les Napolitains
étaient
« Le
bien
Il ne
d'éclat.
majeur,
à la conquête
croisade,
Naples.
Infidèles
couvrir qui
très
fut
qu'il
VIII
et actions
de ce temps-là
dès
Aussi,
Charles
père.
chevauchées
les Français
dit que
prodigue.
à son
pas
lointaines
que Et puis,
enfant
roi,
qui
il n'en
ne venge des
voulut et dit
ce mot
rois
que
qui
qui
du
été sévère-
l'avaient
est resté
mis
en
fameux
duc d'Orléans.
la France
mis
changement
et il avait
à ceux
pas
Il s'était
à chaque
royale
pas les injures
meilleurs
remuant.
fort
essayaient,
de l'autorité
à son service
est un
été
avait
ait eus.
» Aussi
:
-
-76 était-il
le Père
appelé
heureux
et parce
les guerres
que d'autres,
à notre
que celui
Sous
son règne,
le monde
tout
fut
et le bénit.
Il continua
taller
du peuple.
d'Italie
l'empereur
parce
vous
connaissez
bien
qui,
un quart
d'heure
de beaux
avant
faits d'armes.
célèbre.
s'y rendit
sa mort,
commencées
voulaient
surtout,
d'Allemagne
place. Il y eut là encore
étaient
qu'elles
C'était
était
s'y ins-
Un général
M. de la Palice, en vie.
encore
XXI Le
Ier
François et Charles-Quint
r0> qm
Ier. Il était
çois
roi. Il avait l'amour
que la France
fût la première
Comme
nos
la chevalerie sans
allaient
coup.
Il réunit
On
bardie,
Suisses
barrèrent
Les
Suisses,
qui
avaient
terribles
soldats.
On
se battit
on ne savait
vint, sur
le champ
canon.
La
depuis,
par
nous
Il advint
peu
était
des
chemins
par
sur la Lom-
le Téméraire,
Charles eux
tout
soleil.
gagnée,
l'empereur
Tout
et François
le monde
coucha
Suisses
sur
l'affût
d'un
se replièrent.
Ier se fit armer
avec les Suisses, avec
de
la nuit
dormit Les
étaient
Quand
un jour.
la victoire.
été en guerre
que
et
peur
le passage.
cela, il fit sa paix
plus
après
du
de
sans
à l'improviste
et le roi lui-même
Après
n'avons
avec
au lever
reprit
de Marignan Bayard.
vaincu
à qui serait
de bataille,
lutte
La victoire valier
encore
Chevalier
de suite la fleur
où brillait
les montagnes, tomber
tout
il voulut
l'illustre
et il voulait dans les arts.
comme
armée
de ma-
et un gen-
et de la grandeur,
une belle
allait
noble
gentilshommes
à la guerre
Fran-
s'appelait
brave,
en Italie,
Bayard,
et l'on
les
lorsque
mal
hardiment
passa
inacessibles,
presque
avec
française
reproche.
en tout,
affaires
un grand
frapper
de la gloire
ensuite
beau,
le roi des
nières, tilhomme
vmt
che-
et jamais,
eux.
d'Allemagne
mourut.
Et les
— 77 —
les
rois
de
France.
Le
vainqueur
députés. couronne
Ils
déjà
beaucoup
que
Christophe
Colomb
longues
années.
Henri
d'Angleterre
Charles-Quint. du
camp
d'Or,
ainsi
nommé
jaloux
François
Alors eût
subies
tous
les
fut
frappé
depuis côtés.
le visage
tourné
vers
les
contre
eux,
grande
bataille
tant
tombés
de Pavie,
Impériaux,
isolé
il écrivit
au sud,
et
les
trop
nos
au
riches
VIII
et plus
fut
généreux
rendre
la France
que
il fallut
prodiges
lui,
à sa mère
sa
faire
front
de
de valeur;
mais
le dernier
soupir
envahi
et nous vite
Les
personne.
il
fut
d'abord
durent
se taire,
de la mêlée,
ses
: « Tout
se
rendre. est perdu,
soir
fors
de
peur
meilleurs
une Mais
en avant,
de
Le
Là,
favorable.
Il s'élança
de
il marcha
Italie.
jusqu'en
gagnée.
il dut
soldats
la Provence,
poursuivit
canons
au milieu de
de
ayant
à Pavie,
que
autour
Henri
attaques
et voulut
Ier, il payait
la victoire
Bientôt,
avec
fête
les
étoffes,
magnifique
fit des
Bayard
repoussa
d'impétuosité
lui
si
l'ennemi.
s'engagea,
Ier crut
teindre. étant
les
savoir
grande
Mais
terribles
plus
un combat
à François
Charles-Quint,
François
dans
de
contre
une
de
pendant
suite
belles
à profusion.
Au nord,
Le chevalier
de s'allier
les
plus
Et il fut un
de Charles-Quint.
des
longtemps.
à mort
Quant
côté
une
commença
l'Amérique,
le combattre
pas
tant
Ier se montrât du
car
et il avait
compter
il lui donna
ami,
y furent
et il se tourna
lui,
que
la
de redouter,
empereur.
tout
n'allait
VIII
festins
et devint
Il s'inquiéta
son
et les
sans
simples
enlever
le Téméraire,
Il faudra
devenir
cavalcades que
élu
Pour
Drap
de
espérant
raisons
comme
de découvrir. fut
Ier vit le danger.
François
des
en Europe,
la France.
pour
candidat,
avait
en fils,
aujourd'hui
de Charles
venait
Charles-Quint
redoutable
fut
le petit-fils
de père
pas
comme
qu'il
de royaumes
trop
ennemi
élus
de Marignan
était
Cependant
roi
étaient
à un prince
impériale
ce Charles-Quint
le
ne se succédaient
d'Allemagne
empereurs
avec l'at-
chevaliers du
désastre
l'honneur.
»
78 -
autrefois
Comme
le garda
Charles-Quint messe
de lui donner
rester
Français,
ne pouvait
était être
la France quer des
cédée
à l'abri
d'un
fêtes
aussi
il ne
pays,
qui
une
partie
Grâce
allait des
faire
arriver le
roi
France
intacte
en venir
très
plus
mettre
qu'à
Il se garda
de provo-
aimablement
et lui donna
d'Or.
Mais,
en secret,
des embarras.
Pour
du
Drap
aux Turcs
infidèles
le protestantisme, couler
tant
la France tous
Malgré Paris.
jusqu'à
Lorsque
du royaume
de sang
son
protéger et aux
il
princes
ou, comme
on disait,
en France,
avait
déjà
Allemands.
à ces alliances,
de Charles-Quint. jamais
Car
d'Allemagne.
arrachée
promesse,
ne pensa
servi,
même
de s'allier
pas
voulurent
province
redoutable.
camp
la pro-
étranger.
et lui créait
ennemis
la Réforme, gagné
qu'au
craignit
protestants
aucune
aussi
Il le reçut
belles
des
reste,
avait
ennemi
Charles-Quint.
lui suscitait
pu
la leçon
prisonnier.
contre
que
cette
que
à un souverain
était
Bourguignons
déclara du
car,
les
Mais
assemblée
nulle,
de France
et ne le relâcha
la Bourgogne.
Ier, à qui
François
le roi
longtemps
et une
la force,
par
le Bon,
Jean
put résister
leurs
mourut,
et que, malgré
les Impériaux
efforts,
Charles-Quint,
gentilhomme
à de nouvelles
sa puissance,
ne purent signa
découragé, il put
attaques
se dire
qu'il
la paix.
n'avait
allemand
l'empereur
la
laissait
à bout.
XXII Avec Henri
II
mais I
leux France. de Guise,
Mais
Henri
prince
de
point
Henri
empereur
lorrain,
vraie
ne tarda
II,
II
il pouvait
Charles-Quint,
eut
ne
auprès
paix. pas
Le
fils
y avoir de
à s'apercevoir
renonçait
pas
de lui un
bon
qui lui dit : « Sire,
n'allez
trêve, Ier,
François que
à
une
l'orgueil-
démembrer
conseiller, pas perdre
la
le duc votre
I
François
Ier
est
armĂŠ
chevalier
— 8l — et vos
temps hors qui
d'atteinte, sont
agrandissez-le de coeur
françaises
Le duc
de Guise
Toul
Metz,
été
peut-être,
que
du côté
du
vrai.
vous
Dès
Rhin.
votre
les héritiers
du roi car ces
portes,
comme
royaume
Il y a là des avec joie. »
les soldats
leurs
la France, quand
mettre
recevront
que
ouvrirent
de
par hasard,
entra
Charles-Quint de France Il jura
avait de
voulait
vers
elle quatorze
vous
vous
trois
en
villes
parurent, cités
souvenez
de Charlemagne
pas
le siège.
de la France.
d'un
mille
Et,
vieux
cette
Il abdiqua,
duc
jusqu'à
coups Metz
goutteux
fois,
le
dans
boire
Guise
la mort.
s'étaient
En vain
pour une
lui.
s'y
jeta,
le roi
lança-t-il
Charles-Quint à venir
maison
non
l'empereur
disant
de bon petite
que
ses chevaux.
En vain
héroïquement,
comme
il renonçait
se retira
de
de canon.
résista
en voyant
y faire
jusqu'à
Mais
la ville
colère
grande
le Rhin
à l'assaut.
troupes
une
Metz.
à défendre
sur
meilleures
avancé
dans
reprendre
résolu
fit tirer
lever
voulez
et qui
leur
séparées
Si vous
son empire.
partagé
ne
disait
et Verdun
n'avaient
moins
en Italie.
peines
près
ses qu'elle dut à bout d'un
— 82 — monastère assista
comme
et,
à ses propres
Son
Henri
Alors
Metz.
ouvrait
mon
une
fit dire
messe
et
repoussé. à son
action
ennemi
depuis
en mourut
on y lirait
de
le nom
qui a laissé
Il avait
sauvé
la guerre
de
tomba
entre
la place
jours
redou-
le plus
audacieuse.
qui,
huit
Marie
un roi
tour
lui. A son
que
ses
« Si l'on
douleur. »
de Calais.
la France
Cent
grande
plus
qu'il
reçue.
des
chevaliers.
à ces jeux,
capitaine
des
gardes,
au galop
l'un
le casque
les joutes
trop
Il y était
il voulut
très
adroit.
encore
rompre
deux
Les
contre
l'autre.
la lance
de
du
et entra
dans
l'oeil.
Henri
de très
jeunes
roi
une
Un
à la
jour
lance
combattants
Montgomery. Mais
et les tournois
qu'il
avec
son
s'élancèrent se brisa
Montgomery II mourut
quelques
tard.
plus Il ne
lui, il aimait
pour
anciens
amusé
laissait
que
mais
qu'allait
prospère, encore
heureux
En
disait-elle,
II est encore
manière
jours
plus
Calais,
la reine
coeur,
malheur
s'était
pas
fit une
délivrer
à l'Angleterre.
A Londres,
Par
mort,
échappé
de Guise de
mains.
ne l'avait
déjà
décidément
le duc
restait
Henri
II ne fut
avait
Il entreprit
ans,
été
II et fut encore
La France table.
eût
funérailles.
fils Philippe
il attaqua
sur
s'il
que
celle
des
fils dans une
ensanglanter
Armagnacs
et des
un royaume
guerre
civile
et
agrandi
terrible
plus
Bourguignons.
XXIII ~ ~~Z Les
I
Guerres . , 7. de reiiçfion
il n'y avait eu qu'une seule Jusqu'alors ^ „ Ce rut une grande nouveauté gion. lorsque
1 Français Calvin,
pas
grande
attention
d'abord.
devinrent d'où
le nom
Mais
bientôt,
protestants
à la
de Calvinistes. entre
catholiques
relides
suite On
n'y
de fit
et pro-
— 83 — testants
comme
ou,
si violentes
relles,
qui se firent
Le duc
de
des
et délivré était
défendu
avait
Les
Coiigny,
après
rien
auprès
de
dont
chacun
avec
autant
victoire
de l'un
souvenir
faibles,
des
Guise
celui
Marie
beauté.
Devenue son
à bord
en répétant elle
celle
devait
/My^^/I^^^^Êf^^M^m^i
autant
la
elle
de
François
Comme
il n'était
régence
et elle essaya,
pas
ÀlË
ifaj —m^^m
\ÈÊÈ
flli
M
vaisseau
II,
majeur, comme
1
'^&™m™ffi l53555^^;. ""^S^j ™"
^f^^Mj
^^^^^^=-^^^J^^^==^"' ^mÊ^ ^^ft> Henri In
resta à regarder
France!
condamnée
frère
Ifll
|B
sa
ÈfÊçè
^^^^^^P^^^^^l
Iji
pour par
^^^^^T^^i
fflÈM
d'autre
chère
d'Angleterre.
fllllf
repartant
l'Ecosse, de son
^—
de l'autre.
et
reine
'^^^^^^^^^^^^fSmfe^r-
de
eu
WîÊ™j^
^^^^^^^^^S|I-^^W^
trois
célèbre
veuve
être
^^f§B//^^^^^^^m
que
laissé
: « Adieu,
j^^Sfl^^^ÊiW^^^m^m
avaient
d'avoir
Stuart,
pays,
longtemps
Le
Ces
et
II n'a guère
que
.
la moitié
lui.
que
femme
sabeth,
hommes,
derrière
François
pour
deux
et ils redoutaient
Coiigny,
jfl^\fflft||K^
qui
presque
presque
à craindre
des
n'étaient ces
jeunes
^5^^M^^%,
II, qui régnèrent
l'autre,
camps
ff Wef
contre
Saint-Quentin
de la France
5
l'amiral
deux ^l)|
le
chef
que-
grandes
en
partagée
sauvé
Le
fils de Henri
tous
avait
qui
fut
de
des
était
Calais.
l'un
rois,
la fin la France et il coula
celui
il y eut
huguenots,
catholiques
Guise,
protestants
disait,
qu'à
la guerre,
chef
Metz
tard
on
qui
le rivage
je ne te reverrai
à mort
par
lui
succéda,
sa mère, elle put,
sa cousine,
Catherine de tenir
qui
jamais.
» Plus
la cruelle
Eli-
Charles
IX.
s'appelait de
s'éloignait
Médicis,
la balance
égale
prit
la
entre
-84les
et les protestants.
catholiques
enragés
l'un contre
de ce qu'on sans qu'il
l'autre,
accordait
fût possible
Un jour,, le duc protestant Corses
de vengeances
rival.
de dire
une
Ce
étaient
partis comme
se plaignait Ils se mirent
fut tué
crime
vendetta,
qui allumaient
deux
trop
d'une
bientôt
injure
à se battre
qui avait commencé.
de Guise
fanatique. appellent
et chacun
à son
les
Mais
d'un
coup ce
engendra
des haines
sans
les
que une
c'est-à-dire
par un
d'arquebuse
série
fin.
/
//
Charles
^#" r
IX,
devenu
majeur,
trouva
donc
embarrassé.
Il
se bien
n'avait
pas
pour les protes-
d'antipathie tants,
car sa nourrice
avait
même
été huguenote.
Il les
favorisa
et il y en
plutôt,
avait un grand cour,
ce qui
nombre irrita
catholiques,
que
dait
de
Henri
Balafré,
fils
de
avait été assassiné. midèrent
fort
à sa les
commanGuise,
le
celui
qui
Ils inti-
le roi au point
de
— 85 — à profiter
lé décider les
massacrer
de la présence
tous.
été
d'avance
fut frappé
l'un
jeté
corps
remords
aux
mourut
deux
avait
laissé
lui
que
égorgé
de protestants
la terrible
dans
plus
de deux
croix
blanche. dès
pieds
du
ans
plus
la
de tant
lieu
Il lut tué
premiers.
la fenêtre
IX
eut
qui
d'une
marquée
des
par
Charles
ce
où il en fut
Saint-Barthélémy, ayant
C'est
à Paris
nuit
duc
nuit
mille,
le toscin
de
tard,
de
la
leur
maison
de
Coiigny
L'amiral
que
pour
et son
sonna,
Guise. dit-on,
rongé,
la Saint-Barthé-
de
sanglante
le
par
lémy. Et il avait n'avait
un frère,
d'enfant
pas
serait
encore
la couronne?
Henri
de
prince
était
et ne
devait
A un
cousin
roi
Bourbon,
roi
de
une
Ligue,
de
le
Navarre, qu'un
les
catholiques
se
tant
le duc Henri
que
IV
qui,
de saint
Henri
futur
IV.
protestant
prince
chef,
et qui
se
serait
pas
converti
pas
et continua
ne
pas-
Louis, Mais
ce
devenir
pût
et
révoltèrent
fut
lui,
après
le
Guise
de
A
III
Henri
Cependant
descendant
éloigné,
A l'idée
dont
III.
en avoir.
pas
protestant.
France,
désarmer
fut Henri
qui
ils
formèrent
ne
devait
à la
pas
religion
catholique. Henri
Cependant la loi salique, son
plus
mença
une
autre
roi de France, Henri
III,
qui
voyant
de le faire
dessus
de toute
Paris
plus
son
guerre
civile,
fut
chassé le duc
tuer.
atteinte. poignards.
le royaume,
dans cousin
Henri
de
de Paris de Guise
devenait » dit
« Il n'oserait,
il tomba,
Le
roi
de
tailler,
Alors
plus
Guise,
des
fait
il
faut
comle
Barricades.
puissant
que
lui,
se croyait
qui
avait
être
contre
catholique
au château
de France
devait
Bourbon.
la Journée
après
selon
que,
héritier
son
de la Ligue
celle
Pourtant
à soutenir
de Blois,
aupercé
le « roi
tuer
de
». « Ce
alors
de
parent,
que
résolut
de coups
suivie
toujours
proche
céda
III ne
n'est
Catherine que
jamais
pas de
tout
Médicis.
ennemie
de
Et Henri
mon elle
fils,
avait III,
raison,
au point
» dit
recoudre, car
la
de vouloir
Ligue
fut
nommer
— 86 — un
autre
roi
Il
Paris. l'assaut,
à sa place.
était
moine
lui et le poignarda. En seul
la veille
à Saint-Cîoud
lorsqu'un
ligueur,
Henri
et véritable
héritier
III
roi
du
dit
Jacques
était
encore
de Navarre,
il assiégea
où
il devait
donner
Clément,
parvint
jusqu'à
jour
des Valois
Le dernier
mourant,
du
Accompagné
avait que,
disparu. ou
protestant
le roi de Navarre,
Henri
non,
son
toute
une
IV.
XXIY de Bourbon
Henri fTpYivi
T17"
—
fait hacher donc
Il fallut nécessité
que Henri
IV conquît son règne
de commencer il
Heureusement,
plutôt
avait
deux
jours
plu à la France
: le courage
C'est
ce qui l'a rendu
le plus
qu'au
commence
voulait Les
pas gens
de de
lui.
roi, mais
ne le reconnaissait
de la France
partie
était bien
que
son trône, en faisant
la guerre (,-y
et la
/""" ^
J ^
\-^^^^â*5^_ f JM%3
/à ^-r^&^mf^^% /S^^Hfflâ
roi
protestant.
et il fut dans la cruelle
qua
populaire
un
d'accepter
et se fût
pas
à des Français.
litês bonne
qui
ont
tou-
humeur.
de nos rois, ment
alors on ne
c'est ses
à peine
n'étaient
sa vaillance, rire.
Après
toi,
brave
A Ivry, mieux
Grillon.
que
comme
furieux
bientôt IV
leur
laissait
divisés
Philippe
Mais
l'entêtement
être
vraiment
que
presque
rien
des
vivres
aussi
France
tous
les
catholiques,
se décida
à faire,
fameux
; « Paris
vaut
bien
capable
Une
fois
qu'il
fut
ses
le roi!
« Alors
portes,
Il y avait civile ses
avaient pourpoints
le trône
à Henri serait
qu'il
IV
qu'il
de
horreur.
Il
comprit se ral-
civile, réformée.
C'est
alors
prononça
» S'il
messe.
la Ligue
ne pourrait
protestant.
raconte
il
un étranger,
qu'il
et l'on une
car
avec
repoussaient
la religion
cria
ne l'a pas
le mot le subtil
dit,
le penser. Paris
catholique, sur
son
dans
dévasté. étaient
ne
percés
était pauvre, au
pas
la paix!
à lui Vive
la paix.
le royaume. On
tarda
: « Vive
passage
le roi et il donna
à faire tout
sur
forcenés,
de
partisans
abjurait
il fut vraiment beaucoup
les
ligueurs
Parisiens,
s'il
devenu
et l'on
autres
les
pour
les
Compatissant,
de la guerre
bien
était
manger.
tant
je vous
des
fatigués
blanc
panache
Béarnais
ouvrir
tant
à
que
prouvait
de
comme
mettre
les
que
roi
ce qu'il
que
où
plus
de Paris
à son
disait
Paris,
résistèrent
ce
II,
lieraient
de guerre
IV.
et
ce
servira,
à Henri
et que les uns voulaient
l'Espagnol
en
encore
jamais
Il savait
pas.
ou guidons,
vous
assiéger
et
: « Gardez
reculer,
III,
passer
soldats
le voyez
Henri
»
pas.
nombreuse
plus
armet
étais
Si vous fut
n'eussent
parfois
en voulait
étaient
que ils
mon
Suivez-le.
» Et la victoire
fuir. il alla,
quoique
ne
de sang.
goutte
en
pour
: « Pends-
n'y
cornettes
enseignes,
voyez
et tu
à ses
il dit
et par
le mot
ami Grillon
de ligueurs
Alors
perdez
vous
il avait
battus
armée
le roi,
pour
il les réconfortait
à son
sommes
une
six était
circonstances,
il écrivait
la sienne.
que
plus
Henri
devant
blanc
de
étaient
Mais
nous
Et si vous
Alors
nombreuses.
les pires
Nous
rangs.
j'aurai
permets
sur
d'Arqués,
il se trouva
panache que
dans
la victoire
vos
bien
pas
et, même
équipée
bien
un Français
si, à ce moment,
troupes
87 -
coude.
De
longues
années
et le roi lui-même Henri
IV
voulut
Henri IV et Sully au marché. que
la France
riche tout
et
^W^Hk^
ne
qu'il
le monde
serait
sont les deux mamelles vint si riche,
qu'on
Il restait
aussi
du moins
d'ailleurs La
tout France
« roi
qui vaillant
de boire
vivre de
à fait content,
était
les
à Henri
Elle
a retenu
: « Ventre-saint-gris! comme
et de se battre,
des
de ruines.
des autres. deux
partis
ou
C'est
ce
n'en
fut
de se battre. IV
de lui
ses bons » Elle
le dit la chanson,
et d'être
rede-
et les protestants,
à côté
mais ils évitèrent
reconnaissante
», qui,
elle était couverte
Aucun
Il y
et pâturage
en effet, la France
catholiques
Nantes.
les dimanches.
que labourage
Et bientôt,
en paix lesr.uns
et la prospérité.
tranquillité familier,
Sully, celui qui disait
à réconcilier
fut
W
^^^^^^^M s^gl^^^z^zëzr-^ quand
au pot tous
pas dit que naguère
l'Édit
par
que
la poule
de la France.
n'eût
à les faire
obtint
qu'il
content
mettre
pourrait
avec son ministre
travailla
*'
^tf^^"
redevînt
dit
«W
^SS^^^P^Wstïtl
un vert-galant
avoir
mots
».
la
et son juron
n'a jamais eut
rendu
oublié
« le triple
ce
talent,
Henri
IV
Ă
la
bataille
d'Ivry
— 91 — Il s'apprêtait immense
voir
ronnerie avait sur
par
depuis une
pirent cendres
un
au coeur.
fut
membres
des
son
dessein
à être
chevaux,
de l'assassin.
au vent.
choses,
grandes Un
jour
carrosse
voitures.
un grand
condamné
à la place
jetées
de le
le roi
les
Sully,
embarras
et, avec
de
assassiné.
ami
longtemps
Ravaillac mettant
son
borne
il frappa
encore
il fut
malheur,
aller
pour
à faire
de
Un
écartelé. tira Son
rue
qu'il
avait
fut
du
Louvre
de
la Fer-
suivi. affilé
Et le peuple les
un
par
Ravaillac,
l'avait
lui-même corps
arrêté
fanatique,
le tuer,
couteau
sortait
qu'il fut
lorsque,
ensuite
Il monta lui-même,
de
cordes
qui
Paris, qui
brûlé,
se
romet les
— 92 —
XXV I
_ '. Louis
irril XIII
pf
Tiirhplipii
Henri IV était mort trop tôt, car son fils, . vTTT . , , Louis XIII, n avait que neur ans. ht il ny avait
1 pas
assez
dans consentît
à obéir
se
à la régente
comme
Aussi,
révoltèrent
étaient
tout
disait
alors,
retombât
un
État
était
plus
XIII
fût
France
Il envoya
pas même
du
défense
et,
temps
roi, pour
d'épée,
qui,
Deux
duellistes
famille. faire
Quant
ne
et à son petit
garçon.
Il
les
féodaux de
protestants,
leur
accordait
pas
leur assez,
de République,
ou, comme
on
s'en
peu
ne
rencontra
fallut
un
toujours
de
qu'on
auprès
le car-
ministre,
grand
de lui faire
la grandeur
que
ne consentit
de lui,
croire
les
malgré
le cardinal
que
à faire
oui,
ainsi
et Louis
et cette
mode
protestants,
eussent
pour
les
aux
nobles
en duel.
qui
que
la
conspiraient. malgré
la mode
de beaux employés
fussent
pour-
indiscipliné.
qui,
C'était
mieux
quoiqu'ils
pour
meurtrière
fût
personne
été
décapités, XIII,
de lui. Pour
on se donnait
un non,
pour
et c'est
gentilshommes
à se battre
Richelieu,
furent
que
de jeunes
persistaient un
plus la tête
couper
à l'échafaud
de la France,
à se séparer
jamais
il ne fallait
pensait
aux
monde
que le roi.
Richelieu
grâce,
l'État.
qui essayaient
grande,
n'hésita
Et
royal. Nantes
XIII
ne voulait
Louis
quoi
de Médicis
Et il le garda
puissant
Richelieu
le
tout
de religion.
Louis
et les envieux
rétabli
que
pour
une espèce
dans
était
déjà tant de fois, les seigneurs
de
les guerres
de Richelieu.
jaloux
Il
l'Édit
de former
près
Heureusement dinal
Marie
le pouvoir
que
dans
royaume
il était arrivé
contre
trouvant
côté,
le
l'ordre
que
longtemps
de très
la du
coups ailleurs. bonne
refusèrent
de leur
à l'obéissance,
il fallut
l'exemple,
cessa. ramener
-93une
vraie
recevaient
mer
par
Rochelle
et,
le port
travail.
La Rochelle du
Il était elle
auquel reur
qui
les
écraser
secours
des les
digue
forte
était
la Rochelle,
Richelieu
Anglais. navires
anglais
et les protestants
temps,
car
allait
avait
échappé
d'où
ils
alla assiéger
la il
d'approcher, de longs
qui demanda
géante
dut se rendre,
mois
fit de
se soumirent
dans
le
danger
royaume.
pays
la France
redevenait qui
nous
par trop
peine
ayant
vaincu
les princes
courir
la défaite
de
ayant
Danois
allemands
nouveau
L'empe-
Charles-Quint. il serait
battu entra
Richelieu les
de
et bientôt
puissant
entouraient,
à sa domination.
L'empereur, sans
la plus
une
par
s'opposaient
heure.
place
empêcher
germanique
de tous
du
pour
boucher
le reste
Leur
guerre.
puis
réformés,
tour dans les
le maître
à tour
ceux
la lutte
à son
Suédois, lorsque
croyait la France
— 94 — au secours
vint
de
les protestants parce
et
Charles-Quint,
Mais
senti
nos
avait
si Richelieu
pas à cause
le jour
généraux
de
sortait
le monde
tout
Richelieu
qu'entreprenait
que
de leur
combattu mais
religion,
révoltés.
d'Allemagne
L'empereur
fut bien
Preuve ce n'était
en France, s'étaient
qu'ils
ceux-ci.
était
en
une
France
comprit
lutte
grande
où les Espagnols
repoussèrent
d'Autriche
la maison
comme
nationale.
arrivèrent
Le
à peu
pas
recours
seulement
confident,
le Père
l'ennemi
danger
Picardie.
jusqu'en
peu
la lutte
que
milieu
jusqu'au
de l'Allemagne. Du mais
aussi
appelait Un
reste,
le cardinal
à l'adresse.
son
a mis dans
Aidé
Éminence
jour l'empereur
n'avait
grise, en colère
son capuchon
de son il joua
tous
finit par
six bonnets
les mauvais
s'écrier d'Électeurs!
: « Un »
à la guerre, Joseph, tours pauvre
qu'on
qu'il
put.
capucin
-95Richelieu
Quand d'être
vaincue.
Louis
XIII,
anciennes carré
Le celle
de
ai jamais
XIII
six mois
était
la promesse
ce qu'il
à ses
ait eu. On
d'Autriche
la France
et
de
la
ceux
eût dit que
près faite des
rapprocher
à son
à
« notre
pré
confesseur
qui
:
son
après
avait
rendre
répondit
que
bien
qu'il
appelait,
ennemis
eu d'autres
mourut
que la France
tenu
Richelieu
mort,
s'il pardonnait
« Je n'en Louis
avait
la Gaule,
lit de
lui demandait
maison
défendre
de
». A son
être
cardinal
limites
la
mourut,
»
de l'État.
le plus
ministre, tous
deux
grand
étaient
peut-
inséparables.
XXVI Cette
Mazarin et
la
cet enfant
Fronde
mère sous
toutes
les
Il y avait
régences,
alors
à Louis
mandé
XIII.
naissance.
Il avait
u comme
des
d'avoir
lui
Mazarin aidé
reprocher
Condé,
infanterie
espagnole.
paix
de Westphalie
à l'abri
parce des
le grand
d'Autriche
devint
gardé
des
invasions
aussi
était
l'accent des
d'avoir
ans,
Turenne
entra
l'empereur,
pendant allemandes.
qui glorieuse
cent
pays
Ce
qui
XIV.
régente.
Et,
recom-
Italien
ne
pas
l'empêchait
ans,
On
Condé
Et et
la
la paix. que
il
fut
l'autre
redoutable
jusqu'en
signer
peut
richesses.
allemand.
à Rocroy
par
de les
et la meilleure
cinquante
avait
et il prononçait
victorieusement finit
Et sa
le royaume.
et les
s'appelait
Mais
comme
de la France.
l'argent
battit
roi Louis
et il était
l'empereur
L'un
généraux.
enfant.
lui-même
au bien
contre
un
dans
de son
aimé
trop
était
cardinal
z.
et de travailler
est la plus que,
troubles Richelieu
que
à vingt-deux
et fit trembler
ait signée,
être
il y eut
la lutte
grands
Turenne.
magne
le roi
et les j comme
français
deux
Anne
Mazarin
continua
par
encore,
devait
ministre
même
ou
le coeur
seulement
un
fois
AlleCette
la France
elle a mis notre
pays
-
-96 Mais les Français chaient Et,
d'être
un jour, Cette
des
la Fronde
et des
à Mazarin.
pas compte
à faire
chansons
du nom
et l'on
ne fut
de faire
Us lui reprodes impôts.
payer
à Paris.
la Fronde,
d'alors,
sans doute
rieux
éclata
s'appela
garçons
Pourtant amusa
révolte
révolte
tinrent
Ils lui en voulaient
étranger. une
petits
n'en
dit
des mazarinades,
contre
et frondeurs.
d'enfants.
jeu
c'est-à-dire
le premier
le jeu favori
portait
frondes
depuis
à fait un
tout
pas
que
ministre
des
On écrits
s'y inju-
:
Un vent de fronde S'est levé ce matin. Je crois qu'il gronde Contre le Mazarin. Mais
cette
révolte
s'en
mêla.
Des
bruit
ayant
couru
s'assurer son
faillit
barricades
furent
la régente
que
ché
des
On
se battit
une
moment des
telle
c'étaient des
encore
grandes
Halles.
Au
trouvaient
rebelles.
Un
XIV
Louis
il se souviendra
comme sur
le
jour,
vinrent
roi les vit penchés
la paille,
des
peuple,
sur
se sou-
d'avoir
cou-
à Saint-Germain,
du
faubourg
du roi,
les bourgeois
de Beaufort
n'étaient
des
le canon joué
se lassèrent amusant.
furent
du
grands
se faisait
appeler
la Grande sur
et un
pas seulement
juges
Saint-Antoine,
on aurait
en moins
eux-mêmes
et des
princesses,
tira elle-même
comme
de moins
et des
un tel désordre
dans
et Turenne
bourgeois
duc
combat
mais
Et ces rebelles
Le
à la fronde
Bientôt
des
dames.
jouait
Parlement
rues.
des torches.
Condé
que
princes
cousine
Le
des insurgés
là. Le petit
Français,
des
selle,
les
dans
s'échapper,
et même
entre
légèreté,
du
aussi
révolution.
dut fuir Paris.
du côté
hommes
nuit-là,
troués
draps
la régente
lorsque
avec
de cette
toujours
dans
allait
à la lueur
lit et le dévisageant
viendra
élevées
son fils était toujours
que
une
devenir
l'armée
Parlement; seigneurs
et
le roi
des
Mademoiroyale.
On
au ballon.
de payer Mazarin,
les qui
frais
du jeu,
qu'ils
avait cru prudent
— 97 — de s'éclipser, travaillé
revint la
pour et
pagne
à Paris. France,
la
signé
avait
puisqu'il des
paix
il n'avait
les mazarinades,
Malgré
la guerre
terminé aussi
Pyrénées,
bonne
pas mal avec
la
que
l'Esde
paix
Westphalie. Bientôt
Mazarin
et un grand
mourut.
Louis
Alors
XIV
devint
vraiment
roi
Louis
XIV
roi.
XXVII ~ '.
Louis
ZZZZT XIV, j> Qn7P/7
,fl
très
Lorsque, , etait
rentre
,
jour
apparu
à Paris,
et,
n'a-t-il
Peut-être Mais
il avait
là,
magistrats
des
et un fouet
séances
du
entendait
qu'il
célèbre
il était un
de chasse
la salle
le mot
pas prononcé
la Fronde,
après
Par-
être
: « L'État,
c'est
obéi. »
moi.
il l'a pensé. sut
On France des
l'avenir
qu'à
en fut très
XIV
siècle,
La
Louis
a eu
le roi.
lieu
de se révolter,
Racine,
vinrent
Et Louis
ne voulait
XIV aux
riches
d'argent,
qu'il
fier
se
pour
qu'il
devise
des
parler
que
leur
pays.
en avait
plus
que
au-dessus
commander. souffert
grands ont
cour.
des
pourquoi
écrivains
de
fait son
fût plus plus
A partir
méfaits
C'est
tous
personne
n'osèrent
Et la
son
éloge.
puissant et, au
bouger,
de ce moment-
féodaux.
pas davantage
du
: « Où
plus
lui faire
les
Molière,
seigneurs
dépens
croyait
Et
pas non
plus
pour
à recommencer.
Boileau,
lui, les grands
Avec
pas
d'admirateurs.
on n'entendit
trop
tenait
ne voulait
que
quelqu'un
car elle avait beaucoup
ne
tant
Fontaine, XIV
il y aurait
contente,
et elle
frondeurs
Louis
là,
dans
aux
dit
encore,
en costume
à la main lement,
jeune
que
Il y en avait le roi du
ne monterai-je
des financiers un
lui-même.
qui
avait
devinssent tant
gagné
Et Fouquet
était
si
si orgueilleux avait pris qu'il » Un il dori&avdans pas? jour, _ "'^ \ 3i ,V"" '-..... -'s* '""',. \
roi,
i -•- \\
i"'. fr i
son
château
être
le premier
l'humilier, jours son
de Vaux
fête
en France. « qu'il
jura
la fête
après
une
98-
si magnifique,
Louis
ferait
XIV,
rendre
de Vaux,
que c'était avait invité
qu'il
comme
fut arrêté
pour
». Quelques
à ces gens-là
gorge
Fouquet
lui qui semblait
et condamné
à la pri-
perpétuelle. Ce fut une
le
monde
maître
se tint
brillant
XIV
modèles, les Français Pour
n'y
avait
,^jj|&
qu'un
jR^É^
fut à la tête
XIV
qu'ils
ont
et ce sont
encore
ceux
qu'on
palais
habité,
à lui.
à bien parler la grandeur Délaissant
il construisit
^^f|^l\ll
de celui
où,
Il n'y eut jamais
écrits
sont
restés
fait lire dans leur
en
toutes
tant d'écricomme
les classes
des et où
langue.
de son le Louvre,
le château
i^^^^^f^k
car on
comme
des nations.
livres
montrer
le plus
vu. Il y réussit,
de Louis
apprennent
fût
règne
Les
bien
son
son
que
encore
du siècle
célèbres.
avaient
qu'il
et tout
JmrmkL
eût
la France
choses,
avoir
dit
pour
voulut
qu'on
encore
vains
aux vaniteux,
en France.
Louis
parle
donnée
leçon
règne, que
de Versailles.
Louis ses
XIV
voulut
prédécesseurs Et son
ministre
Le
Roi
soleil
— 101 — Colbert,
était
qui
lui
économe,
cette
souvent
reprochait
grande
dépense. Colbert pour de
était : Au
enseigne ministres
dans
lui
et l'on
qu'on On
villes
comme
grandes
pas
ambition
pour
de la Gaule on
Quand
commença
comme
comme nade,
très la dot
et cette
Mais
laissait
soupirer.
ornements
même,
pour
l'oeuvre
de
et qu'elle
avait
les
la
le voir
et
si grande,
à laquelle l'était
Elle
était
si peu,
que
faisaient
Louis
frontières
XIV
avaient
qui
été
si longtemps. il faut
XIV,
compterait
elle
n'en
ancêtres,
depuis
de Louis
de
le Roi-Soleil.
encore
ses
perdues
la France
a été
Besançon,
Strasbourg,
conquêtes
des
la gloire
complète.
à la France
des
le
roi
la grandeur
de rendre
par
la Flandre,
qui
eussent
eu le droit
si les Espagnols
sont
qui
Lille,
l'ordre
donc
aujourd'hui
se dire plusieurs
de moins.
départements Il
encore
pas
de
pourquoi
l'appelle
dans
mettait C'est
un
dont
et qu'on que,
ces conquêtes-là,
sans
que,
parle
celui
beaucoup
finances.
d'Amérique
de
continuant
Aussi,
partie.
celles
à s'imaginer ne fût
est
comme
roi
Le
soupirs.
loin,
vivant
la France
les
Versailles
de très
son
dans
lui,
le
que
avait
la boutique
dont
un bourgeois,
Tandis
de
de
Reims
C'était
le souvenir
a peine
arrivée,
eut
vient
de
l'appela
tant
château
y retrouver
pour
vêtu.
il en mettait,
le
de
drapier
Long
arrachait
Aujourd'hui France,
d'un
de la Monarchie.
le royaume,
Versailles
de
fils
les
alors
plus
ligue
contre
loin
de
Madrid.
de sa femme belle autres
puissante
Franche-Comté
fut
qu'il
pays
et passa
lui-même
aussi
appelée 11
les
pour
avait
également
Pays-Bas,
parce
avec
revendiqua
cette
province
de conquise,
son
qu'elle
fut
une
sans
armée.
vraie
ayant
garder le Mais
est en effet
prome-
batailles.
la Hollande,
Hollandais
l'empêcher
le Rhin
et Douai,
surtout Les
qu'aujourd'hui.
Lille
presque
jaloux,
à l'Espagne,
de posséder
Ce
conquise
furent
XIV
XIV
Marie-Thérèse.
province pays
Louis
Louis
alors
appartenait
qui
était
formé
une
la Flandre roi
envahit
et la leur
la Hollande plus
basse
est que
la
— 102 — mer.
Avec
tèrent
un
héroïsme
pas à ouvrir
les Français, Alors réunit
vaincus
contre
de
prendre
aussi pour Louis
avait acquis nos ennemis,
tint tête
qui furent
franchit
le Rhin.
lorsque
en examinant
fut frappé
depuis
inondation
traités
n'hési-
fit reculer
les positions
par un boulet
Passage du Rhin.
en pleine
et défaire
l'empereur
de
qui
Elle voulait lui reprendre notre
« pré
allemand,
avide
rencontrait
On
"Westphalie.
et les Prussiens. encore
pour
généraux
Un moment,
partout.
Mais Turenne
à la veille
coalition
première
Richelieu
Il avait
vainqueurs
Il était
une
on retrouvait
à tous.
l'Alsace.
XIV
de l'Europe.
fois la Prusse
la première
envahirent
Impériaux
Louis
des
sa revanche
XIV
et Turenne,
contre
lui près de la moitié
». Parmi
et une vaste
écluses,
Hollandais
non par le fer et par le feu, mais par l'eau.
il se forma
ce que la France carré
leurs
les
d'admiration,
digne
de l'ennemi,
s'étant
//
les
si bien qu'il
une grande
et tomba
poitrine
pourtant,
les repoussa
de remporter
Condé
trop
entre
i
victoire, avancé,
les bras
il de
''-
— io3 — son
fils.
Ses
comme
soldats
la guerre
décida
de
réunir
au nom
l'Est,
Ces
table, Louis
des traités
cette
XIV
aussi il était
trop
l'avait
poussé
Ce
Français
fut
à l'étranger,
rancunes.
Lorsque
tard.
il faut
Mais
à révoquer
navale
une
rude
Nerwinden,
Deux encore
d'Anjou,
acceptait
cet
la
quitter
leurs
et
métiers
de
son
le reste
et l'en
qui
erreur,
de la France loué
avait
comme
sur
guerre
terre
et sur
mer,
l'ennemi.
Si Tourville
perdit
de
rapporta
Sur terre, grandes à
mais ses
Paris
Catinat
de
firent
aux
et le maréchal
victoires. tant
partout vaisseaux
et Duguay-Trouin
Jean-Bart
celle
que
celle
Après drapeaux,
de
qu'on
de Notre-Dame.
la France
fois
très
et industrieux
partout,
Luxembourg
une
tout
Nantes
En
préférèrent
s'aperçut
que
de Nantes.
religion.
fut attaquée
remportèrent
fois
de l'Édit
Prusse,
XIV
de corsaires.
guerre
temps,
La France
de la Hougue,
le tapissier
de
Et, en même
actions.
grande
chez
dans
Le roi d'Espagne au duc
belles
une
la guerre
Luxembourg
l'appela
l'Édit
de
redou-
actifs
en
aussi
villes
plus
leur
ils
d'hommes
dire
XIV
de l'Europe.
encore
partie.
de pratiquer
Louis
autres
coalition,
surtout
la France Louis
la jalousie
se convertir,
et
Ensuite
fut la révocation
beaucoup
d'Augsbourg.
porta
Anglais
ainsi
encore
la ligue
de
et
signés.
en faisait
le droit
que
plus
d'être
réveillèrent
Ce
faute.
plutôt
de ses
à la bataille
s'il
les
avantage,
et quelques
une nouvelle
perdaient
porter
l'une
une
perdit
leurs
venaient
qui
l'Angleterre
commit
qui
allèrent
de
fois,
nombre,
France,
elle
et
père,
Besançon.
Strasbourg
la France
protestants
grand
de
un
à notre
avec
agrandissements
contre
car,
termina
au royaume
nouveaux
Il se forma
se
la Franche-Comté
encore
y gagna
de
comme
un héros.
Cependant
Les
le pleurèrent
avait la guerre
était mort
le petit-fils héritage,
résisté
à l'Europe.
de succession sans
enfants
de Louis l'Europe
lui
XIV.
Elle
allait
lui résister
d'Espagne. et il avait laissé Celui-ci
en voudrait
sa couronne
savait
bien
beaucoup/Mais
que, si
— 104 — on le refusait,
un La
Charles-Quint.
allemand
prince France
avoir bien hésité,
Après
aurait
Louis
à Madrid,
régnerait un
ennemi
XIV accepta
comme
derrière
sous
les Pyrénées.
le testament,
et, en annon-
çant que le duc d'Anj ou devenait
V,
il dit : « Il n'y a plus
les
Bourbons
ont régné
Mais
comme
une grande
XIV
Le
s'achevait
le maréchal
d'être
qu'elle
de
chemin
encore
ennemie. à soutenir
eut tant d'adversaires
envahie
de Villars
toutes
gardait
succomberait.
Un
la défaite
d'une
après
Paris
était
ouvert.
une grande
remporta
ans
avait
Son petit-fils
ses conquêtes.
que ce fût un prince
au lieu
soixante-dix
croire
notre
,
Mais
victoire
la paix fut signée.
laquelle
l'Espagne,
et la France
purent
à Malplaquet.
à Denain,
allemand.
à la fin des
connu
heures
Ce
sur
régnait
long
de
règne
sombres.
Mais
il
dans la gloire. à son couchant,
Pourtant, venue
lui prendre
en 1715, il ne restait Louis
qu'ils
d'être
il eut
prévu,
l'Europe,
près
bientôt,
Louis
l'avait
tout
armées
était
contre
à la fois,
de nos
après
XIV
elle fut même
moment
qui a cessé
sur l'Espagne,
Louis
guerre
à combattre
roi d'Espagne sous le nom de Philippe » En effet, de Pyrénées. depuis ce temps,
XV, qui avait
le Roi-Soleil
presque plus- pour
tous
était bien triste,
ses
enfants.
lui succéder
car la mort
Lorsqu'il
mourut,
que son arrière-petit-fils,
ans.
cinq
XXVIII Le duc d'Orléans La
le jeune
Régence
'..
__J
surtout
avec
D'ailleurs,
elle, ce qu'on
majeur.
à conserver ayant
gleterre s'allia
roi fût
reprocha
il ne se serait
rien
gouverna,
été
Et le Régent
la paix. C'est notre
beaucoup passé
en attendant
s'appliqua
pourquoi,
principale
l'An-
ennemie,
à son ministre
de particulier
que
Dubois.
sous la Régence
il
— io5 — sans
un
étrange Lo),
et qui
a tellement
frappé
souvenir
n'est
pas encore
oublié.
noncer son
Comme
il est facile
soutenues
avait
avait
donné
point,
exactement
à quel
saint
Tout
sur
que
le grand
roi
et ses couverts
étaient de
très
encore
1914.
d'argent. mal
ne savait
On
lorsqu'un
en plus
banquier
arrivèrent
monde
Et rien
qu'à
vint que
chose
où
magique
Et, en effet,
énormes
à la Bourse un
prêter
le moment
de plus que
voulut
quelques-uns
les s'en
billets
Law
lui-même
dut
était
Et depuis,
quand rien
on dit : « Ils ont donc
des de
s'élevaient qui se
d'alors, bossu
petit
qui
avait
son
dos
pour
servir
de
de
ceux
qui
avaient
le
quitter parle
qu'avec oublié
louis
ce papier
d'échanger d'or,
par
n'étaient
et les
et furent
on
venu
Law
débarrasser
L'Écossais
de la richesse
était
solide,
tout
faire
recette
inscrits.
fortunes
citait
l'on
des
de banque.
merveilleux.
fiévreusement
perdirent
venu.
seraient
Des
une
par
de ce papier
tard
trop
des billets
comme
riches.
jouait
jour
alors
s'aperçut
Au lieu de frapper
écrire.
se dirent
quelque
le
avoir
énormes
un
gagné
contre
On
sommes
Cependant
billets,
à la cour,
ressources,
chiffres
Quincampoix.
et pour
pupitre
des
devinrent
jours.
rue des
peut
Un
d'imprimer
la France
voulut
qui en avaient
trouvait
il suffisait
lequel
le monde
en quelques
n'y
XIV
pauvre.
merveilleux.
un secret
d'enrichir
ce papier
Tout
des
Louis
très
finances la guerre
que
que
était
ses plats
trouver
pour
et d'argent,
il se vantait
plus
les
après
disait-il,
d'or
monnaies
l'on
comme
L'État
même
se pro-
doit
de ce temps-là,
les guerres
cher.
fondre
arriva,
se vouer
Il possédait,
gagné
les Français
telle,
de faire
le nom
(dont
se présenta.
d'Ecosse
ceux
fort
été
avait
le Régent
Lorsque
avec
coûté
l'exemple
Law
de le comprendre,
avaient
la détresse
moment
Et
l'Écossais
personnage,
exemple.
illusion.
qu'une
vendre.
Et
Et
ceux
qui
ruinés. la France
plus
des
qui
du papier
l'expérience
gens
pauvre croient
et en imprimant du système
qu'il qu'on des
de Law ! »
— 106 — Pendant lurent
les Français
longtemps être
plus
payés
ne l'oublièrent
bonnes
qu'en
d'or
espèces
et ils ne vou-
pas,
et d'argent.
XXIX I Louis
On
XV
a l'habitude
Louis
XV,
1 d'avoir
On
aimé
de
lui
dire
d'avoir
reproche
les plaisirs
et de s'être
par des favoris et des favorites. de
la plupart
ses prédécesseurs,
et il lui a laissé
France Ce
n'est
eurent
Français même
déjà
pour
commencé
de vieille
C'était
d'être
déclara
nous
une
conduire
y
comme la
d'agrandir
qui
ce temps-là
et la Prusse.
était
les
Ils avaient
par une
d'Autriche,
d'Autriche
devenu
car il faisait
donc
guerre
rassembla
fut longue, Les
bien
quelquefois
et, comme
à trahir
sorte
qui était dan-
plus
semblant
poils.
la Belgique
sous Louis
le roi de Prusse. dès qu'il
allèrent
y voyait
Le jour
Mais
contre
c'était
un
fut mêlée
loin, jusqu'en
de l'attaque,
Elle
pas.
son intérêt.
sept ans. Elle bien
serait
forma
XIV,
de
de
Bohême,
le colonel
Che-
et leur dit :
êtes tous »
de
la conquête
ne le permettait
car elle dura
la ville de Prague.
achevé
partie
l'Angleterre
Français
ses sergents
aurait
grande
allié était
prêt
« Mes amis, vous à trois
cela,
Notre
et de revers.
où ils prirent
qu'une
la guerre,
toujours
on
l'Autriche,
Mais
coalition.
allié infidèle, Cette
laissé de même,
qu'en
la maison
plus
plus perfide,
avec
française.
nous
brave
la maison
c'est-à-dire
la Flandre,
vert
combattre
le roi de Prusse,
la guerre
devenue
indolent,
ami.
notre
Par
de
été
le moyen
pense
l'Angleterre
et qui était bien
gereux
on
ennemies
Mais ce n'était
habitude.
l'adversaire.
succès
par
mal
et la Corse.
si mal quand
pas
Tout
il a trouvé
la Lorraine
de
beaucoup
braves;
mais
aujourd'hui
il me faut un
— 107 — Les « Tu —
—
vas monter
Oui,
mon
Une
sentinelle
Oui,
mon
—
il
tous,
regardant
s'adressa
au
et
Pascal
sergent
lui
:
dit
le premier.
colonel. criera
: « Qui
» Tu
va là?
ne
rien.
répondras
colo-
nel. — toi
Elle
tirera
sur
et te manquera. — Oui, mon colo-
nel. — Tu —
la tueras. colo-
mon
Oui,
nel. — crains
rien.
verons
tous.
Les
ne
cela,
Après
Nous
arri-
»
choses
se pas-
sèrent
comme
Chevert
l'avait
dit
la
fut
et
ville
prise. l'ennemi
Cependant refusait
de faire
la paix.
même
se rendit
soldat,
mais presque
en Flandre,
à cheval.
11 se faisait
regarder
les
lignes
Le maréchal dans
la plaine
mémorable. présence
On
impotent traîner ennemies
de Saxe,
de l'infanterie
« Messieurs
et si malade, une
dans
d'aussi
près
annoncé, est
gardes
anglaise,
lord
Hay,
les
s'il
que
des
tirez
Le roi lui-
de Saxe,
voiture
le régiment
les Français,
victoire.
qu'il ne pouvait
petite
le nom
dont
une
par
du maréchal
accompagné
ainsi qu'il l'avait
de Fontenoy, Comme
la lui arracha
celui
françaises saluant
en
selle.
les Anglais d'une
victoire
se trouvait
poliment, »
et il allait
été
rencontra
resté
premiers.
plus monter
d'osier avait
illustre
leur
en dit :
— 168 — Les
officiers
même
la guerre,
à lord
Hay
La vérité
oblige
les
meurtrière.
lerie
peu
en ce temps-là, d'Auteroche
tout,
répondit
guerre
et c'est
en sorte
sous
nous
soutint
ce nom
eûmes
la fusillade
et quelques
les Anglais,
boulets
impassible.
fusils
Alors
un cheval
sans
fut très
anglaise
vinrent
pas
tomber
tout
le maréchal et lança
dont
le carré
fut disloqué
XV
fut aussi
une guerre
de
la cavaet qui
panique. Louis
qu'elle
encore
leurs
même
se fit amener
véritable
que
que
n'attendirent
françaises
gardes
le roi se tenait
contre une
les
et déchargèrent
ses souffrances,
dans
L'autre
tiré
avança
où
et l'artillerie
s'enfuirent
que
vite,
L'ennemi
malgré
Alors
et le comte
poliment,
à dire
trop
de l'endroit
Saxe,
car,
»
eussent
Anglais et un
près
le salut,
: l'honneur!
ordre
ans,
se faisait
« A vous
que
rendirent
français
est restée
pour
ennemie
de sept
connue. l'Angleterre,
qui voulait
I
Le
chevalier
Dubois
sergent
d'Assas
Ă
et
Clostercamp
le
— 111 — dominer
les mers
l'Inde
et une
il y avait
grande
était
On
cette
l'autre
fut
mais
dents, cette
la guerre
s'écria
on disait
de lui qu'il
le roi de
Prusse
balles cité
Dubois
à
Ce
les
Et
de tirer
à mort.
ses
cuisi-
de cent
espions.
parfois
impru-
beaux
d'Assas.
en
de
épisodes
éclaireurs
était
battu
des
par
étaient
s'il poussait
avertir
ce qu'on
Tous
le régiment
avant,
tomba
au
un cri,
il était
un
danger
et
camarades
du
:
coups.
soldats
qui
ce fai-
d'être
suivre
en
nuit
que,
voulut
et depuis,
étonné
plus
de
en
Français,
précéder
des
mais
Si la bataille
et du chevalier
Dubois,
ce sont
de
percé
le frappa
une
retentissante
Auvergne,
tout
Français Un
lui dirent
qui
fut
Dubois
le sergent
Mais
à ses
notre
en France,
avant
se faisait
les
conduisaient
Anglais,
Il tomba
que
et d'élégance,
se faisait
du sergent
voix
Et
en Amérique
les
souvent
Soubise
fut celui
a A nous,
bien
de légèreté
trop
chevaleresques.
d'une
ordonna
Mais
arrivé
un peu
lieu
pas
allemand.
toujours
mort.
homme
fixés.
tandis
le territoire
est
lorsque
des
sur
il leur
en Allemagne,
milieu
où
le Canada,
en Europe,
mer,
n'avait-elle
et à Poitiers,
d'Auvergne,
possédions
s'étaient
Frédéric,
et sur
à Crécy
guerre
deux,
terre
en dentelles.
que
Comme
Prusse
en Allemagne.
avec
Mais
tandis
niers,
de
avec
français
fut
la guerre
à Rosbach.
colons
ce
perdue,
la guerre
a appelé
sur
Rhin,
comme
temps-là, saient
du
du Nord
nous
l'Autriche.
moins,
côté
Rosbach
le roi
partout,
Du
des
car
colonies,
de l'Amérique que
joint fois
se battit
et en Asie. de
ans
s'était
nos
prendre
partie
cent
déjà
l'Angleterre alliée
et nous
sans
»
ennemis!
le chevalier prendre
d'Assas, garde
de deux
dévouera-e-nt
le suivait,
qui
à lui. Une
de leurs
héros
toujours
sera
en exemple. Cette
guerre
beaucoup
aussi
Mais
il fallut Au
anglaise. 12
eût été gagnée dans
céder traité
les
batailles
au nombre de
si l'héroïsme
Paris,
navales et surtout
la France
eût suffi. et dans
Il en fut déployé
les
à la supériorité ne céda
pas
un
lointains.
pays
de la flotte pouce
de son
— 112 — mais
territoire,
perdit
de Dupleix,
l'énergie La
fin du
malheur.
grand
de
ministre,
il n'y
réunie
a pas
XV
se passa
beaucoup
d'un
plus
une marine. qui n'avait
toujours
pour
et demi
ce
réparer
Et la Lorraine,
siècle
et long
de
à la France
devint
que passagèrement,
malgré
de Montcalm.
à essayer
rendit
les Anglais.
malgré
l'Inde
colonies,
la vigueur
Choiseuî,
tant il a été difficile
français,
ses
malgré
Louis
fut conquise,
pu être
jamais
toutes
presque
le Canada
règne
Un
La Corse
Car
elle
française.
que
est
Nancy
la France.
de faire
XXX
Louis
XVI
de tout,
Le le
vains
du
tout
que
pièces
des
guerres,
de
théâtre.
des
On
se
plai-
et princi-
alliances,
Voltaire pas
jusqu'au
bout.
intentions
du monde.
beaucoup de bien
Il voulait des
Son
il essayait
faire, que,
sans
réaliser écri-
il était
très
caractère
était
de choses
beaucoup
le vouloir,
sur
grands
Malheureusement,
d'expérience.
ainsi
montait
XV,
à la suite
réclamait
et Rousseau.
C'est
de Louis
petit-fils
le monde
et, dans son désir
aller
XVI,
meilleures
il n'avait
irrésolu, sans
les
temps,
et
jeune
Louis
roi,
avec
les réformes
des
impôts.
nouveau
trône
et
du gouvernement,
des
palement
livres
XV
il y avait beaucoup mourut, » e -, • , et l on frondait beaucoup, mais avec
, de mécontents des
gnait
Louis
Lorsque
il prépara
la
Révolution. Pourtant
que tout
Turgot, le peuple saient lèpre? pomme
il avait beaucoup
heureux.
de manger Un
savant,
de terre
le monde
de bonté. réclamait.
Croiriez-vous des
pommes
ïl choisit
Il cherchait qu'à
de terre,
cette
d'abord
les moyens
époque-là,
croyant
qu'elles
ministre
pour
de rendre
les gens donnaient
Parmentier,
aidé par le roi
qui portait
une
à sa boutonnière,
démontra
c'était
un mets
que
refu-
fleur
la de
excel-
\
%%>^
lent
^^^^p
qu on
WW%^^
jours.
JfL_
vaccin
^^^^G^iïEnnrgij^^^^^^^^^^^
1^^S^Bftl^
sans
ne
savo^r
suffisait il
lution,
eût
^^M rf0B$
?x>W* </^^^M\À\
^""^
ïjfc
Mx
I
Iliu^'^^BI/
'^^^
I
3^1
mllP^
IV '
.
^0^"
une
re-
sur l'Angleil arriva colonies
idl
^IPflli^
Hl *-J*^
^gg^^^f-^--—
du
IflS
(H
H
se Leur
révoltèrent.
V\
cause coup
r Î7
ef-
les
que
v- 1KB>JM
v a
X I'^MWIÊÈM<0
Fl
c'était
Or
rique
VI \*ï\ %M \J1(
7
rtlwP
lii
'M
terre.
\|1
4^|«FJ? ^W*? i~~# !
en-
angiaisesderAmé-
11
/if
vanche
/
/tol^^^^w*^^ B^w 'Wgg/M
I
\\
désirait
Pre^are
Ê%Ê&^\
Louis
que
le malheureux
facer
"*% Êr^m%K\
î
^WYW i ., |L
'
core,
Mfvllf
cela
gouverner
^^
'"^T&^fe^l^
ijf
XVI
la Revo-
surtout
Ce
à^fïr
$fe ^*\
avaient
tout
éviter
^ÊÊÊ^
nrV
^^3^%,
le
fermement.
.^^
Ifiw
inventé
Mais
pour
fallu
les
: Louis
pourquoi
et,
tous
gens
le premier. pas
Sîi^bl^^ ia^^^fesrl^^^
de
beaucoup
se fit vacciner
'i
"\^%V^
dont
avait
Jenner
L'Anglais
Peur
7^'^^^^te^^^^^fc
a Versailles
mangeait
souleva
beau-
d'enthousiasme
1»
en
'"A ^
parce
Grâce à la France, la grande République des États-Unis était fondée.
c etait
que ce"e
de la liberté et
aussi
parce
était
qu'on de
Anglais.
Beaucoup
insurgés
américains
comme
leur
se trouvait
La
tête
content
jeunes
des
ennuis
gentilshommes on
Fayette.
allait
autrefois
qui
allèrent à une
arrivaient
aux
au secours
des
croisade,
et
à
— 114 — par son ministre
Conseillé
à proclamer
l'Amérique
son indépendance.
gleterre ; mais la France des navires raux
tandis
avec ses troupes, Grâce
Nous
une partie
plus
ricains
l'argent
cher que Louis
de banqueroute,
était
moments Les
Louis
après XVI
le remède difficiles
débarqué à capituler.
XVI
République
et à Vergennes,
peuvent
déployer
rancune
à La aujour-
de l'Angleterre,
au traité
de Paris.
coûté très cher, comme l'avait
raison,
XVI
ne voulut Aussi Les
prévu.
Turgot,
Elle
avait
pas réclamer les finances
ne diminuaient
impôts
avoir
plusieurs
résolut
en
vain
de convoquer
on avait
coûté
allèrent-elles
s'accrut.
essayé
qui
aux Amé-
et le mécontentement
auquel
les États
eu recours
pas.
ministres
généraux,
autrefois
dans
ce les
et troublés. furent
généraux
que commença
les ami-
battirent
La grande
perdues
plus mal qu'avant.
pourquoi,
États
Elle avait
Rochambeau,
solide
leur avait prêté.
qu'il
On
des finances,
avec une
cette
pour
encore
C'est
à Louis
d'aider
avec l'An-
du roi d'Angleterre
des colonies
en France parlait
et Guichen
les Américains
avait encore
désapprouvée
d'autant
qui
Grâce
aussi,
Mais cette guerre l'avait
décida
étoile.
y gagnâmes
de retrouver
la guerre
était libre.
l'Amérique
était fondée.
leur drapeau
d'hui
C'était
le général
les soldats
obligeait
et à Rochambeau,
Fayette
Grasse
qu'en Amérique
à la France,
des États-Unis
XVI
était cette fois de taille à la soutenir.
et des alliés. Suffren,
anglais,
Louis
Vergennes,
la grande
convoqués
en 1789.
C'est
ce jour-là
Révolution.'
XXXI
La
Révolution
Tout alla d'abord très bien. On était . „ . ., , _ 1 enthousiasme. On croyait que la France être plus heureuse
personne
n'en voulait
à Louis
XVI.
qu'elle
n'avait jamais
dans allait été, et
Exécution
de
„..,—,
XVI
Louis
II,.,,,
..IM.III
I
— 117 — Mais
voulait
Antoinette, était de
une
pour
États
était
Marie-
Marie-Antoinette
la rendait
toujours
la reine
par
généraux.
ce qui
l'Autriche
aux
trois
le
troisième
ne
pas
ordres.
marquis
de
a Allez
dire
du peuple
à beaucoup
suspecte et
l'ennemie,
nement
on
l'appelait
décidèrent,
le Serment
du
Dreux-Brézé,
nous
maître
n'en
XVI
pas
que
se mit
à voter
grande
se souleva,
indignation
un
Necker,
renvoyer
marcha
sur
des
on
piques,
la Bastille,
on
s'était
qui
vieille
lois
rendu
enleva
»
dans le
fusils
gouver-
réformes. et
Paris,
roi
voulait
Le
peuple
et des
canons,
populaire.
forteresse
la volonté
un
que
des
:
et il laissa
et des
apprit
roi
baïonnettes!
à se répandre
quand
ministre
on fabriqua
des
commença
quelques
du
par
donnerait
et qui
une
ici
qui
à la France
il y eut
sommes
baïonnettes
assemblée
d'agitation
cérémonies
des
de
répondait
des
des
une
beaucoup
Et
à se servir
devenir
formaient
éloquence,
la force
par
des
arrivât,
qu'il
Paume.
grande
nous
que
sortirons
n'aimait
de
jeu
appe-
étaient
qui
quoi
maître
grand
autres
Ceux-là,
État,
d'une
qu'on
députés, les
bourgeois.
homme
à votre
de
prêtres,
généraux
Alors
et l'on
fut
sortes des
des
tiers
Mirabeau,
Louis
États
étaient
étaient
Ce
et que
Mais
uns
ou
se séparer. tard,
de
Les
ordre
trois
généraux
enfin
plus
jours
les
États
d'autres
nobles,
d'autrefois
qui
servait
prison. La
sorte
Bastille que,
n'était
malgré
Quand
elle
eût
été
renversée.
les
ans.
Pourtant
très
les
poussé
l'Autrichienne.
les
au
le roi,
que
d'Autriche,
qui
Il y avait lait
courut
renvoyer
princesse
gens
même
le bruit
bientôt
bien.
fut
Ils
prise,
XVI
gros
les
tuèrent
apprit
fut
grande
de
prisonniers
de leurs cette
une
le 14 juillet
vainqueurs leurs
que
il ne
murs,
il y eut
C'était
au bout
promenèrent Louis
ses
défendue
guère
de
par
bien
pas joie,
1789,
que
la Bastille et
vieux difficile
comme l'on ne
d'y
fête
encore
les
têtes,
piques.
nouvelle
à son
retour
de
entrer.
si la tyrannie
se conduisirent
coupèrent
de
invalides,
la chasse.
tous pas qu'ils
— 118 — « C'est —
donc
dit-il.
sire, répondit
le duc de Liancourt.
duc
de Liancourt
avait
raison,
commettre
bien
encore
bien
du sang,
les Parisiens
Cependant XVI
conseillers. de Paris
les couleurs
rouge,
de Charles blanc,
rouge
Mais
pressé
se rendit
femmes,
le blanc,
de voir
de ce que il échappe-
eux,
choisit
était bleue
avait mises
couleur
et
au chapeau
du roi, et le bleu,
français.
dit La Fayette,
grande
à Versailles
pour
le tour
royale
rentrer
à Paris,
et,
où il y avait
beaucoup
de
foule, ramener,
du monde.
« le boulan-
disait-on,
» c'est-à-dire
mitron,
»
fera
qui
la famille
une
et le petit
la boulangère
Marcel
qu'Etienne
le drapeau
le pain manquait,
comme
que l'on
verser
persécutions.
le mal venait
La cocarde
est devenu
on était
que tout
devait
et des
s'il était parmi
y ajouta
cocarde,
des crimes
»
une révolution.
et que,
V. La Fayette
une
a Voilà
C'est
et là Révolution
croyaient
à Versailles
restait
rait à ses mauvais
ger,
révolte?
Non,
Le
Louis
une
le roi, la reine
et
le dauphin. une
Encore
de se guillotiner.
dant
y eut au Champ l'on
tout
fois,
pas
devoir
avec
il fut
reconnu
sur
à celui
fut ramené
le roi
Il fut dès lait les
même
la route
la royauté, de trahir
dans
le maître
qui était gravé
le roi présida
l'Assemblée
plus
sur les écus.
vota contre
il voulut
en voiture de poste
et d'où
ne
de chrétien,
libre,
il
et la Royauté
sa conscience
il partit
en atten-
de la Bastille,
La Révolution
se sentant nuit,
s'embrassait
des Tuileries,
Drouet, Arrêté
quitter
qui
com-
à Varennes,
à Paris.
lors
Jacobins,
par
que
Mais, bientôt,
XVI,
une
On
de la prise
de la France.
Ne
Et,
beau.
fête
grande
ensemble.
approuver.
son visage
qu'à
les parties
sa famille.
Paris
para
une
des lois que Louis
la religion
très
l'anniversaire
Mars
l'air de marcher
avaient
crut
Pour
de
vint de toutes
semblait
Les
suspect. et qui
révolutionnaires
en voulaient
commencèrent et de conspirer
autant
à demander avec
enragés, à l'Église
sa déchéance.
les émigrés,
ainsi
qu'on et aux On que
appeprêtres l'accusa
la reine,
— îig l'Autrichienne déclara leur
; car
la guerre
à ce
moment
à l'Autriche,
— la
Révolution
à qui
les
devint
Français
et
guerrière
gardaient
toujours
d'autrefois.
animosité
XXXII " La
Il ne fallut
Terreur
d'Autriche. mis
s'étant
les Français Seulement lancer son
son
un
manifeste
autorité
du
les Jacobins roi.
à
aussitôt
sa déchéance
Ce
la
naires
août
Pendant fut plus
de
traîtres.
par
Danton, de
massacres
« la Patrie
de
il lui
les
la
ne plus
appeler
les Prussiens
les
prêtres
qui
y
provinces.
la maladresse
de
à Louis
rendre
Tuileries
en
refusa
le peuple. à
réclamant
de
se
Il alla
XVI
ans,
fut
Louis
se
avec
livrer
durait
XVI
Et
que
On
les
étaient
enfermés.
massacreurs
Louis
Capet. Alors
ce ne
ne voyait
partout
la foule,
excitée
royalistes Ce
Hugues
les révolution-
la France.
de Verdun,
et égorgea
prononça
depuis
abolie.
sa
du Temple.
prison
ce fut la Terreur. de la prise
et em-
qui
à la sombre qui
l'arresta-
défendre
l'Assemblée,
envahissaient
prisons
de battre
Paris.
XVI
cents
eut
venait
Monarchie,
huit
facile
quelques
Brunswick,
c'est-à-dire
envahit
prendre
qu'il
sur
tirer
A la nouvelle
furent
et un les
grand fameux
de septembre.
Heureusement, au bout
serait
Louis
la Révolution,
seulement
des
en France,
de détruire
1792,
ce temps,
que
nombre
de
depuis
affectèrent
le désordre
et le fit enfermer
c'est-à-dire
Capet,
se dit que,
il annonçait
Convention,
10
jour-là,
Le roi de Prusse
duc
bon,
suisse
famille
l'empereur
envahirent
Toujours
sa garde
pêcha
où
seulement
et de leur
et où il menaçait
Alors tion
le
général,
combattre
pas
de
leurs est
tandis
que
les
piques,
des
volontaires
en danger
» et ils étaient
promenaient étaient
allés
accourus
rejoindre
des
têtes
au cri ce qui
de
restait
— 120 — de l'ancienne
armée
tenir
pour
tête
tèrent
aux
à une
la France
|||^^^^^^B||r '% ^-^^^"^
S
jusqu'à
i||
Il
Il
11
W^^i
de
H
PM
\
'^M^^^==^^BSL-_
à Jemmapes.
proclamée
le lendemain
commençait
du d'une
déjà
| fi'feg?
„ «ÉL'V
f$
beaucoup
Le
adieux
Çj^^^Ki^" Jf '°^^^^^^Ê m
\ ^ii*
^xlllf^^ La Carmagnole. PP--^
^iKT" t* m'~~
étaient
rible
veuille
Santerre
que
ce sang ne retombe
leva
son
roi, fils de Saint
Louis,
venus
la tête qui
et tranavait
inventée
Louis avoir enfants.
ses malheurs.
fut
fait
ses
Sa rési-
car il avait et irrésolu,
XVI
toujours
et de là lui Beaucoup
de
en le voyant passer. pleuraient personnes .• j M J? .,r t. M 1 * il fut livre au il voulut bourreau, Quand parler
« Dieu
faible
XVI
en jugement
après
et à ses
fut admirable,
été doux,
fÉraf <^^^^^^^^pSI|ip
de Louis
Guillotin.
1793'
à l'échafaud
tête
Danton.
la guillotine,
docteur
ianvier
une
instrument
servi,
à la reine
gnation
to^^^^^^^2=J%
21
conduit
~TR-
1.1 J'=S;^?*^lilE
défi
à avoir
un
par
Par un certain
w^fcfe^
Illf^iÉ^^K
||
en
Il passa
condamné
chèe
|^^c2^^r===="
^f
coalition.
grande
fut
et les
la France
menaçaient
fut résolue.
l^~^^^^rg-
victoires.
grand,
Dès lors, la mort
ff|llJE^lJ5|y"
j|jj^\\\v
toujours
^e ro*' " s'^cr*a
«*
des
par
" Jetons-leur
°
gjjjlyy :
était
dehors
'^^^^^^^^BB^
fij||p
arrivés
battus
le danger
^l^ril^^i^^^^ÉJL
étaient
Peu
furent
I^^^X^^^^Jl^^
^^3fiP^
la Pologne.
qui
Valmy,
ennemis
11
quitter
Autrichiens,
Lille,
Mais
lll
ils préférèrent
pour aller partager
La République,
S
Jil
se heur-
n'attendaient
qu'ils
à Valmy,
les
après,
Ceux-ci
résistance
pas. Arrêtés
^^^^^^^^^^>
Prussiens.
à la foule.
11 put dire
pas sur la France!
sabre,
les
tambours
tomba
dans le panier.
retentirent,
:
seulement » car le teret la tête
du
— 124 — Bientôt
Marie-Antoinette
le petit
que
livré
à
de
ses
à lui
être
Louis
XVÏI
dû
par
mourir
de ces mauvais
Le sang
du roi et de la reine
mêmes, pas
ne
qui
à s'accuser
autres.
L'ennemi
jours
était
l'Angleterre comme
autrefois,une
vaste
coalition.
Toute
de
gnée
la persécution se
religion
dut
« lutte
de
vendéens,
paysans
De
tholiques.
qu'on
imprimait
n'étaient
plus
/ v
La
billets
ou
à la façon que
du
I^T;
"^JÉ
les et caétait
\ ^ y
^^^^^^w\l,
yFî ^
iJf %
^Sr
wj^
"^^^^-.^^^ft^^^ llll
îjfiF ^
T^
f|ll^~\
Jjf
Ijl
'~~*^Êmli
de Law,
I ' •.-/
i|l%Vl
:^:^jllï»——ijg|^îfj~
#§##*
1
iiÊF
1%
1jj|lt,_
assignats,
/\^
wÈIÊirWÈ *'
""^IT^A^^^^^R -=—;::""
la misère
^^L^^^^
f =^^4
» contre
W
Mf
(ÊÊÊÊ&MÏ^ '-
yA
x
royalistes
plus,
et les
grande,
f
\
roi
--—~mf
'
\ ^^^^^^K^^^r
,,---k,
soutenir géants
A V
(
de la
soulevait.
Convention une
du
Jf
^'"'v-.,. --^tlllplF 'Mv/||^| /'" T^W^^^mv/^^^m
,-^%^
une
Jf
a^^^^^^^
M^
/'
•A
'^^"'^'^^^Sii,
,\
indi-
rrance,
l'exécution
par
et par
la
\\$^\
/" "V
main-
dirigeait,
"V^^
S filrv ^llÉj?^ If <Y\^kA <&^lllji, f $fa fm^^^^^P^
f
car
tenant
partie
eux-
tou-
redoutable^
plus
fj|||f
re-
les
uns
P1
|||J
finit
tardèrent les
ap-
traitements.
sur les révolutionnaires
tandis
tour,
M^^^'
Celui
aurait
à son
n\
Simon,
qui
tomba
était
horribles.
jurons
fut exécutée
au
parents,
et s'amusait
des
prendre
enfermé
cordonnier
l'infâme
le brutalisait
qui
resté
dauphin,
et privé
Temple
elle-même
^^^^^^^^È~^,
\^$
mauvais
La Marseillaise.
papier. Alors lement
la guillotine
des 43
nobles,
fonctionna mais
des
sans prêtres
relâche. et même
On de
y envoya pauvres
non
seu-
gens
sim-
— 122 — plement cains.
parce On
la Terreur fin, les
étaient aussi
y envoya était
fâme Marat,
d'abord,
dénoncés
de sauver
eut
de pris
qui
et, pour
les venger,
Danton,
le pouvoir.
perdaient
entre
lui
des têtes
qui,
une
Les
républi-
bataille,
Girondins
car A la y
assassina
l'in-
tous les jours.
Puis
Corday
le plus
farouche
des
au grand
scandale
des
Robespierre,
C'est
mauvais
et la Patrie.
eux.
Charlotte
réclamait
lorsque
de
la République
se guillotinèrent
qui, dans son journal,
ce fut le tour
comme
les généraux
un moyen
révolutionnaires
passèrent
Jacobins,
qu'ils
Le Dauphin et le cordonnier Simon.
— 123 — avait
croyants,
le nom
sous
Sous
de
fournées
mêle
des
savants
nier,
et
de
des
aussi
adorer
dans
des
charrette
victimes
comme
les
femme
une
églises
des
tant
de
députés
on
les
exécuta
pêle-
André
Ché-
comme
poètes
tous
menait
Alors
à la guillotine.
Lavoisier,
députés,
condamnés
allait
la Convention
que
dégarnie. les
Cependant
9
thermidor
en
essayèrent
il fut
visage, tant
on
avait
renversé vain
le
tout
conduit
si
pas
tout la
par
de
sont
à les indigner. même
changé,
Convention.
défendre.
le
Ses
Atteint
les
sang
Un
jour,
Jacobins
de
coup où
ce
calendrier),
amis
d'un
à la guillotine,
sanglant
Tout
cruels.
commençaient
quotidien
(car fut
Robespierre
ne
Français
ce massacre
répandu, le
la
Robespierre,
des
faire
Raison.
déesse
jours
être
de
inventé
feu
il avait
au
envoyé
de Français. La
était
Terreur
mais
finie,
la Révolution
ne l'était
encore.
pas
XXXIII' Le
~
r
Dans . donnée
gênerai n
la trente
Napoléon
famille
fera
plus Son
père de lui
quaient dait
tard
avec
des
riche,
pas rois
l'envoya
et des
de son « la paille
, plus
Louis XV nous avait A ., , . tôt, il était ne un enfant,
dont
la destinée le monde
remplirait
et il avait
frères
sept
serait
mer-
de son
nom.
et soeurs
dont
il
reines. où
militaire,
lorsqu'on pays
que
Bonaparte,
à l'École que,
parce
l'accent
surnommait-on jours
n'était
ans
et qui
veilleuse Sa
Corse
lui
demandait
: « Napolioné
au nez
ses
». Mais,
camarades son
se
nom,
Buonaparte. dans
les jeux,
d'artillerie
lorsqu'il
mo-
il répon» Aussi
il était
le tou-
le chef. Sous
la Révolution,
il était
capitaine
fut
envoyé
— au siège
de Toulon.
A ce moment
^^^^
grand
J§|(||ÇS§§8|É
révolutionnaire
^^^^^^^^^fi
incapable.
^^^^i:::::====|'/
qui dit ce qu'il PU ffl'
kfi —--^^^
^1
124 —
retraite.
^^^^^^^^^S
jeune
Ce
occupé
fut
fut le petit
tout,
D'abord général,
allaient
si mal,
les Anglais. le leur
capitaine
Italie,
était les
maigre,
sur
soldats jaune,
où
général était
d'artillerie
en récompense, en
Le
durent devint
l'armée
le point
de
ce
que
reprendre
fallait faire. Les Anglais
envoyé de
par
voulait
qui
et Bonaparte,
manquant
lp8llllll|S|^^
était
port
Toulon, Il
nos affaires
corse quitter général.
française, battre
accueillirent et qui ne payait
mal
en ce
pas de
— 125 — mine. ils
Mais
il sut
leur
de
victoire
volèrent
nombreux.
et
drapeau
s'élance
le
il va être
rivière,
et les
rentra
Le
voilà
lucks. à se
les
que
anciens
mot ces
pyramides Le
heur,
des
siècles
mamelucks
et s'en
alla conquérir
même,
il brava
le désert
sous
que, l'Italie
Méditerranée, passe
Lorsqu'on
et les
soldats les
devant
les
vous
qui
courages,
au
conquis
commençaient géantes
soldats,
du
de
Ne craignant
par
Il ne
vaisseaux général
allait
navire
anglais
la flotte
qui
savait
menaçait de
cherchent
était
lui-
en pis, que
traverse
léger,
pour
anglaise. Il
France. de mal
mal-
pour
coalition
et débarque
Bonaparte
de
Anglais pas
rien
le commandement
d'un
marins
de
les
s'émut
jamais
grande
qu'une
laissant
à bord
tout
le
haut
Par
course.
détruite
la Syrie.
perdue,
le
marne-
»
pas
était
escadre
du Directoire,
leurs
des
toujours
venues
entre
ïndes.
trouvait
contemplent!
en Egypte!
Alors,
des
pyramides
étaient
aux
que
au pays
Louis,
lui
échappe
sut
le chemin
il allait braver
il monte
hardiment
Napoléon
comme
nouveau
Kléber,
de les y forcer,
enfermé
nouvelles
le territoire.
d'envahir au brave
de
et les An-
et la peste,
le gouvernement
était
soif
restait
construites.
fut
était
Bonaparte
mauvaises
est
et de misère,
Bonaparte,
notre
si peu
De
la
le pont
la France
couper
Saint
arriva
relever
pour
leur
avait
général
ce temps,
pendant
à Aboukir.
dire quarante
pays
on
avaient
le
Afin
jadis
l'armée
s'écria
fallait
qu'il
un
dans
jeté
le délivrent,
la
par
saisit
est
Cependant
la paix. pour
chaud,
Égyptiens
« Soldats,
Il
plus
balayé
pont
le suivent.
lui,
bien
Bonaparte
de désordre
comme
lorsque
plaindre,
hésitent,
victorieux.
l'Egypte
bien
un
grenadiers
beaucoup
débarquant,
Il faisait
ses
pas à faire
de conquérir
proposa
traverser
Tous
à Paris
glais ne consentaient
l'ennemi
Avec
battus.
Il y avait
malheureuse.
bousculant
grenadiers
Mais
Autrichiens
Bonaparte
de
premier.
pris.
éleetrisèrent.
qui
victoire,
les
les
paroles
il s'agissait
que
Voyant
des en
A Arcole,
mitraille.
franchi
dire
l'Egypte toute
la
à. l'arrêter,
à Fréjus. de
retour,
il y eut
— 126 — en France
un grand
enthousiasme.
la victoire
et mettre
fin aux disputes,
rieure.
membres
Quelques
On
à chasser
du gouvernement
répandre
la haine
et l'anarchie.
il chassa
Saint-Cloud, Alors
il devint
Il s'efforça
avec le Pape le
encore
Premier
la journée
les Français
un accord
inté-
même
de
qui continuaient
à
du
18 brumaire,
la
envahisseurs. éclatante
le chef
et d'effacer religion
Concordat.
appelé
des
une victoire
lui demandèrent
c'est-à-dire
Consul,
il rétablira
Bientôt
à l'abri
pays
et à la désolation
les Jacobins,
Dans
ramener
à
les députés.
de réconcilier
civile.
guerre
au chaos
du Directoire
les aider
sur lui pour
comptait
les souvenirs et
persécutée
Mais surtout
Il retourna
à Marengo
de la France.
en
et obligea
de la signera
il fallait mettre Italie,
remporta à signer
l'ennemi
la paix. Ces
choses
ronnement être
se passaient
de Charlemagne.
couronné
en l'année
Le petit Corse,
par le Pape,
comme
mille
1800,
ans après
ans plus tard, allait
quatre
à la barbe
l'empereur
le cou-
fleurie.
XXXIV "
11 est malheureux Ier
Napoléon
ait souillé
;
même
fusiller
maître
plus absolu
avaient
par un crime.
sa mémoire au
pouvoir
voté
fût
des
par
la mort
de
Pour
effrayer
des Bourbons.
d'Enghien
les fossés
Il se passa n'avaient
qui
le duc
que dans
appelé
le retour
craignait
ordonna
été
qu'à ce moment-là
enlevé
par
Napoléon
Mais il avait
révolutionnaires XVI.
Louis
Lui-
les royalistes,
il
et le fit
des
dragons
que
les Français,
de Vincennes. chose
extraordinaire
alors
cette
voulu
de
roi,
acclamèrent
et qui
gouvernait
sans
un
empereur
Assemblée.
qui
Le pape
était Pie
qui le VII
— 127 — à Notre-Dame
vint
où le Pape mains
des
allait
Français
Il réunit
chir
le Pas de Calais la flotte
attendit
vers
dirigea
tous
avec
de encore
Le soleil d'Austerlitz.
au
moment
la lui
prit
grande
Longtemps, Villeneuve
Rhin.
Elle
la frap-
devait
fran-
l'Empereur ne vint
:
pas
à Trafalgar. était
A
rapidité.
qui
les
que
et voulut
armée
Mais
irrésistible.
tant du
gauche
grande
vaisseaux
contraire
Quittant Ulm,
A Austerlitz,
à Napoléon. Boulogne,
il fait
capituler
le 2 décembre,
il se les jour
il
couronnement, une
la paix
qui le comprit
la mer,
de l'Angleterre.
son
la rive
sur Londres.
sur
l'Allemagne
anniversaire
et
une
ses
toujours
alliés
rencontre
coulé
il était
Autrichiens,
Mais
Napoléon
faire
pas
Villeneuve.
la fortune,
terre,
devait
à Boulogne
de l'amiral
Décidément, sur
ne
et marcher
avaient
les Anglais
sacre.
sa tête,
sur
de Napoléon,
mortelle
au coeur.
du
lui-même.
la Belgique
occuperaient
per
Mais
la couronne
poser
l'Angleterre
l'ennemie
l'onction
donner
et se couronna
Cependant
devint
lui
armée
c:"-
_ ' '
^.._,
_.- -—JZ:^—^'
,r~
— 128 — d'Autrichiens
sur
s'engagèrent de canon.
des
étangs
Des milliers
des batailles de soleil
ennemis
contre
que celui
le
appelaient son
petit
Par toute
chamarrés.
Les
grognaient
on les appelait
Ce terre, lui.
les
furent
les
tué
dats
qui
portait Pour
devaient ses
toutes sur
si vite,
de
siffler
les
par
Napo-
et la Prusse clément
l'attaquer revers
de
sabre
secrètement
la terre
la faire
eux
». Il fut trop
et elle instruisit
contre
lança
et le prince
coup
eu qu'à
plus
l'Angle-
A ce moment,
français.
où
que
vers
d'un
elle,
Car
pourquoi
; mais ils le
Austerlitz,
à Iéna,
« n'aurait
le jour
grise,
sa garde
et c'est
marcha
écrasa
un hussard
n'existait
de
Grognards
effacer
fut
léon
avec
les uniformes
les Prussiens
Napoléon
Prusse
soldats
toujours.
pour
qu'il
l'Eu-
courir
grenadiers
quelquefois,
suivaient
ses
que
à ses généraux
à coups
lassait
et sa redingote
chapeau
car il laissait
se
la France.
caporal,
glace
d'Austerlitz
ne
petit
la
qu'ils
i
gagnée,
l'Angleterre
on vit l'Empereur,
rope,
il fit briser
manière,
s'y englo
était
napoléoniennes
Cependant
dont
gelés
d'ennemis
plus brillant
de telle
Il les manoeuvra
et de Russes.
avec ;
des sol-
par
derrière
commenceraient.
victoires
qu'il
laissaient
l'Angleterre
céder,
Napoléon
nental,
c'est-à-dire
en interdisant
vendre
des marchandises
rem-
voulut
en sécurité l'affamer
à tous
les
et de lui en acheter.
par pays
dans le blocus d'Europe
son
île.
contide
lui
surnommĂŠ
le
"Petit
Caporal"
— i3i — C'était autres peu
à peu
toute
Il fit de roi
Mais
très
de
frère
aller
à Wagram. à
Pourtant, au
puissant,
la
en
famille
et il mourra, duc
simple
de
observé des
vaincu était
Napoléon
décida
avaient
Il se mit
en
eût jamais
l'on
s'enfonça
tour,
les
les mille
couleurs
brillaient
son
fils,
ne
ses
parents
d'Autriche,
régnera
avec
une
dans
armée pour
de Russie
plaines clochers
en forme
d'automne.
à Madrid,
entra
second.
n'était
Russes,
qui,
à l'instigation
avec
la France,
leur
pas
Napoléon
pays. la plus
immense, toujours
Armée.
Et
la ville
lointaine
de
peints
de toutes
les
jusqu'à d'oignons
qui
la ville
nombreuse
la Grande
Napoléon, dans
du
Rus-
continental
alliance
les battre
de
et l'allié
le blocus les
leur
au soleil
à Berlin,
du premier
que
parce
et l'empereur
était
sainte
des
déjà
entré
Russes
et
au Kremlin.
La sibles
Et
l'Aiglon
chez
y contraindre
route
dans
dont
s'installa
pas,
vue, et qui restera
Moscou,
à Vienne,
entré
était
XVI.
fille
sa
Mais
d'Autriche
le gendre
rompu
à leur
d'aller,
qu'on
devenu
Pour
partout.
Anglais,
donnait
Louis
plus
paru
d'artillerie
de
de Rome.
l'empereur
ne cédait
L'Angleterre
pour
l'Espagne
lui
capitaine
obscurément,
ce temps,
Reichstadt.
avoir
Après sie,
un jour,
Louis
Westphalie.
jamais
d'Autriche
le roi
de
pendant
n'avait
et
frère
à recommencer.
Napoléon
petit
et à Fried-
de son
quittât
les
à conquérir
à Eylau
un roi
toujours
Marie-Antoinette
s'appellera
conduit
Russes
Napoléon
était
Le
contraindre
Autrichiens,
l'empereur
mariage. de
le fils de l'aigle,
que
Tout
que
fut
Jérôme
Les
moment-là,
point
Marie-Louise dans
ce
fallait
d'Espagne,
frère
et il fallut
la lutte,
les battre
son
se révoltaient.
les Espagnols
les
un roi
Joseph et de
il
là, Napoléon
par
Il alla battre
l'Europe. son
seulement
projet, et,
Hollande,
reprenaient
pas
beau
à l'accepter
pays
iand. un
un
Russie
était
et insaisissables,
« général
Hiver 14
envahie,
elle
attendaient
». Ils n'hésitèrent
n'était
pas
un puissant pas à brûler
battue.
Ses
renfort eux-mêmes
soldats, : la neige Moscou
inviet le pour
— 132 — en
chasser
vastes
les
que la neige
plaines
le froid
devenait
nards.
On
arriva
enfin
charriait
d'énormes
Il
en
fallut,
durent
un
se mettre
Mais
c'était
la Grande
en. face
d'une
de pont
Plus
à la hâte,
et les dans
héroïquement
une
passerelle
étroite
enlevant
traî-
et fragile
sur
qui
l'avaient du
glacée
les
la Bérésina,
Russes
pontonniers
l'eau
était long, et les
rivière,
Les
les
en plus épaisse,
Armée,
grande
à travers
Le chemin
de plus
tombait
cesse
glaçons.
jeter
à couvrir.
commençait
sans
la retraite
commencer
la neige
terrible,
harcelaient
cosaques
Il fallut
Français.
brûlé. Éblé
général
le construire.
pour
des
laquelle
milliers
j-W-'f-M-vT--.. . .-V.'..--.Vk JSW...'!Ji-
et des
milliers
de
fuyards
s'enga-
gèrent
dans • une
terrible
bouscu-
lade sous le canon des
Russes. La
campagne
de Moscou
s'était
terminéeparundésastre.
La Grande
Arméeavaitfondu. Le
« général Hiver » avait vaincu et, dès
Napoléon, rien
lors, les
pays
mière. reculer, même.
ne lui d'Europe
A Leipzig, reculer, Malgré
réussit se
plus.
soulevèrent
bataille
des
repasser
le
quatorze
L'Angleterre contre
nations, Rhin,
batailles,
dont
le tenait. lui,
douze
à un,
tous
la
pre-
l'Allemagne fut vaincu.
l'empereur défendre
Un
la furent
France,
Il fallut
puis
des victoires,
Paris les
et
>saques
les
uhlans
avoir
fait,
cam-
3-Élysées. iqua
après
i ses
;n
face
mme
1'' de
domai:
avait
coi
ue toute
Les Alliés à Paris.
\\
Il s'en
temps. core
comme
golfe
Juan,
on,
de
ramener son
il s'était il remonta
clocher dans
empereur. La
victoire
en une La
échappé
d'Egypte.
vers
Paris.
clocher.
Ney,
qui
fer,
tomba
cage
de
France,
avait
reSta
n'y
cessé
avec d'être
de
TE
lor
pas
e
échappa Débarqué
disait-
volait,
L'aigle
lui,
d'armes,
compagnons
ionnèrent
à Fon-
avait
dans
voulut son
de
juré ses
bras
encore côté.
l'arrêter
et
lorsqu'il
tenter
Napoléon,
la
de
le
revit chance.
marchant
— 134 — au-devant rude, qui
des
Anglais,
et il attendait arriva
le nombre.
avec Pour
les
les
rencontra
les renforts Prussiens. protéger
à Waterloo.
du général Alors
la garde
furent impériale
carré. rendre,
son général
« La garde meurt La partie
France était
fut
était
Blùcher
accablés
sous
se forma
Sommé
de
répondit
:
en
se
et ne se rend pas. »
était
perdue.
bataille
Ce
Grouchy.
les Français
la retraite,
La
épuisée. Pour
lever
La les
— 135 — dernières ans.
les
une
petite
côté
de
île
Et
dans
mourut
une
île
ses
y chercher de
pas
côté qui
sous
où
très
loin
quinze
des
véri-
du
côté
des
où
longse lève
le soleil Plus
on
tard
un
dans
aujourd'hui
reposent
du
l'Océan,
le tourmenta
se couche.
le soleil
dans
l'exilèrent
dans
Lodwe
île
une
la coupole
Ils
pardonné.
Hudson
né dans
du
restes,
marbre
avaient
le geôlier
était
qui
de
garçons
à la générosité
remettre
à Sainte-Hélène,
où
celui
jeunes
aux Anglais.
lui
solitaire,
l'Afrique,
temps.
beau
ne
Anglais
jusqu'aux
de s'en
: il se livra
vainqueurs
Mais
enrôlé
alors
résolut
Napoléon
tables
on avait
armées,
alla tom-
grand
Invalides.
XXXV ~
1
ITirrri XVIII
'. Louis
Charles
et
La Révolution
*a France,
sauver
pour
X
pas sauvée. les
ler Louis
XVII
frère
de
Louis
Louis son
étant
C'était
venait
l'air
d'un
pouvait
pas
monter
de
pas
Il était
soldat.
Il voulait
à cheval, Louis
que
aux
la paix
et prudent
sage
Ier. Mais
permettait
qui
à
qu'à
plus
rétablir
la
fut
régna
et pour
Son gouvernement
prince
d'avoir
France.
celui
faire
pour
prospérité. un
Napoléon
et
ne l'avait rapperoyauté.
Louis
XVIlï,
XVI.
XVIII
ancienne
Bourbons
de Napoléon F
et Napoléon
il ne restait
Alors
au Temple,
mort
eu besoin
avait
XVIII
cette
Alliés
ce qui
paix d'abuser
fut celui
il marchait un
faisait venait
pour
aussi
bonne
fût
de leur
à la France
de la Restauration.
il manquait
auquel
gros,
rendre
seulement et il ne
péniblement grand
donner que
victoire
avec
changement
ni
la
paix
possible de
à la
et il ne
lui manquer
respect. Le
d'Iéna
roi qui
de lui
Prusse rappelait
ayant
prétendu
la défaite
des
faire soldats
sauter prussiens,
à Paris Louis
le
pont XVIII
dit qu'alors
^^SLg |Ryl|à
et ^u'^
/*Êff!t\
jjllggj^' ^V^
n'osa
Louis
^^R^l .re^^^^^te^
uhlans
XVI°
W^mIw^T^^^^\, ^ r^^^fc^^i'^i^^^y^
J^ËI
Jw'llpf
fl
^
i
P®r*
Jl
Napoléon
^ue les
au bout
de très
la France,
tan^is
avait
î'échafaud
et
Que
sur
était, mort
Comme de fils,
ce
frères,
p|j||
||j|§|
j; f
céda.
Charles
Pli
lliiL
I
t01ît
^e
pas
la Grèce.
de
ses
pas du Il
et le panache. à la France
de rendre
de la Révolution du Rhin.
au bout
Mais
de peu
de
A la bataille
de
son trône.
son règne
les navires Car
pourquoi,
un
caractère.
et la rive gauche et c'est
n'avait
X n'avait
m^me
les conquêtes
Louis XVIII.
Navarin,
exil à
X, qui lui suc-
la gloire
II rêvait
^iBI
fut
Charles
aimait
"^Z'^Ê^^^m0-:^^^m^h
Pourtant
en
LouisXVIII
plÉll
il perdit
dans son XVI
fegÉi
temps,
XVIII
que Louis
I
et entêté,
peuples
ainsi que Louis
l||§if§
imprudent
tran-
riche,
pays
J|j|§§
il était
qui
Sainte-Hélène.
II !•
\J^^^f*^^B
si bien
tranquillement
r
^'l^kJ
"è^-
raourut
/puM!
-WA
au pont d'Iéna.
quittèrent
C'est
wt ®
de
respectaient.
^^^^c£«T^Kll
• lÊÊSÊ^WÊiïS " i^^P^^>^^'
Et le roi
s'y prit
un
sur le pont
quille, et que les autres
/
^^
pas toucher
redevint
MÊÊ^^ÊmÊ^^
l«i.
et les cosaques,
lîpl„fS"^^,
|fe
avec
de temps,
peu
^1IW^^^^\CT% /
sauterait
Prusse
f/^^mi%\
il irait se mettre
très
français
la France
était
court
avait
avaient
été glorieux.
détruit
redevenue
la flotte
assez
forte
turque pour
et délivré rendre
ser-
vice aux malheureux. C'est
aussi
à Charles
X que
nous
devons
l'Algérie.
Car
il n'y a
de
cent
pas
plus
qui
descendaient
qui
emmenaient fait
ayant
des rendit
des reproches
et
les
X
il
était
encore
un
nid
côtes
de
Corse
sur
les en
au bey résolut une
prépara fort
Anglais
13? -
Français
Charles
pirates
Alger
parfois
des
d'éventail.
ans,
-
d'Angleterre
s'étant
ministre
de
lui
cela lui était En effet, Afrique, prise.
marine
et de jour
ré
Provence
alors
de
prendre
flotte
et
une
et
du
l'envoyé
le frappa
celui-ci
d'Alger,
musulmans
d'un le
armée,
roi coup
repaire ce
qui
L'ambas|||\ II
^kv.
plaint,
le
pondit
que
égal et que la flotte
lj|\
nos
débar™
WA
oXïlll
quèrent
en
jours,
lÉN
oJ^lSL.
Al§er
fut
plus
PlV
soldats
et, en quelques Nous
Un
esclavage.
pirates
jaloux,
sadeur
la
de
n'en
sommes
Révolution de i83o.
l||jfe
J»
partirait.
Jamais
par-
— 138 — et c'est
tis, ment
en terre
maintenant,
le chef-lieu
africaine,
d'un
départe-
français. Charles
duisait
X conduisait
mal les
siennes
conquise,
en juillet
se mirent,
selon
n'avait
aux
jouait
en
que
l'émeute
Cependant
et renoncer
à élever
la fusillade une
même
avec
où
les
fut
Alger
Parisiens,
des barricades. pas croire
con-
qu'il
qui
Charles
au danger,
X et ii
commençait. révolution.
le défendre,
pour
en Afrique
le mois
Il ne voulait
devint
pas de troupes
presque
affaires
en querelle
habitude,
précaution. tandis
nos Dans
il entra
une vieille
échecs
bien
France.
1830,
aucune
pris
aussi
Comme
Charles
X dut
il
n'avait Paris
quitter
au trône.
XXXVI Il fut Jir^ , r d Orléans,
Louis-Philippe
remplacé par son cousin, • , • . , roi sous le qui devint et qui
Louis-Philippe tandis
lore,
que Louis
dont
Louis-Philippe, avait
eu une
existence
tion.
Ensuite,
ayant
seur
en
donnant
s'habillait
Ce
qui
un parapluie. ter.
Plusieurs
pensait Un
c'étaient
peu
comme
Aussi
qu'au
chemins
fois
que
et riche. alors
des un
lieu
de fer.
fit-on
le père
très dû
comme
et Charles
XVIII
été
émigré r, il avait
bourgeois n'empêchait tira
C'était
un
et qui
allait
pas les révolutionnaires
les inconvénients
du
métier
de voyager
son
il désirait règne
en diligence,
de
la Révolu-
comme très
s'en
la Terreur,
sous
se promener
il ne
sous
sous
homme
Mais
XVIII,
blanc.
sa vie
gagné
de
eu le drapeau
soldat
lui.
Louis
sur
été
nom
trico-
guillotiné
Il avait
agitée.
leçons.
on
avait
duc
le drapeau
reprit
X avaient
le
profes-
simple,
qui
à pied
avec
de le détesémouvait
pas
et
de roi.
que nombreux
la France
fût
progrès,
on eut des locomotives
calme et c'est et des
— 141 — Le premier Il ne menait
de plus
rien
des
percer auraient
vertes,
tunnels,
Et des
un joujou
D'autres parce
froid
prouve
et i5
c'était
sérieux.
trop
Cela
que
fut construit
qui
Saint-Germain.
qu'à
disaient
ligents
de fer
chemin
que
peut-être
ne un
faut jour
hommes
qui
pas
pourtant
ne pourrait
prétendaient
qu'il
les voyageurs,
et risqueraient qu'il
n'allait
bien
loin.
très
intel-
jamais
serait
en passant
à
servir
impossible
de
sous
la terre,
nouvelles
décou-
de mourir. pas
se
des
moquer
prendra-t-on
un
avion
pour
aller
en
™
Les premiers chemins de fer. aussi facilement
Amérique
on
Cependant
par
étaient
d'enfermer
les
la portière.
purent
pas
sortir
brûlés
Il trouvait
la Révolution
consentit les
furent Arabes
Constantine, croyaient l'émir
à clef
et furent
n'aimait
et à Jemmapes.
car
confortables.
peu
une voiture
avait
fait
du
les
ayant
pris
Parmi
coup.
avait
les
feu,
l'étrange
ne
voyageurs
il y avait
le tour
Les
de tomber
empêcher
eux,
fois
plusieurs
premier
Et l'on
pour
vifs.
aller à Marseille.
l'amiral
du monde
sans
accident.
Louis-Philippe
dant
bien
jour,
qui
le train pour
à la perfection
pas
voyageurs
Un
Dumont-Durville, aucun
que nous prenons
n'arrive
wagons
premiers idée
Wf ilîlsli«i«fll
la guerre,
pas
y avait
qu'il
et l'Empire. pour se
ville inaccessible.
Abd-el-Kader.
Les
achever
Il
fallut
La lutte
seules
très sur
perchée
eu assez
la conquête
défendaient
bien.
un
dura
faite
de Français
de
l'Algérie.
Il
fallut
vaincre
longtemps,
et un
Ce
prendre
que
à Valmy tués
penil
auxquelles
expéditions
rocher
aussi
l'eût
quoiqu'il
ses
guerrier
car lorsque
fut
long,
d'assaut défenseurs courageux l'émir
était
— 143 — serré
de trop
il dut
ont
descendants les
les
aussi
fussent
électeurs.
Français révolution
à garder Le
peau
nées
Lamartine,
n'a fait
finit
où
et,
comme
président
comme
son
a fait le tour
que
les
tous
une
encore Charles
X,
du
Et la France,
après
du monde,
les
ayant
le drapeau
rouge.
tandis
le dra-
de sang
deux
fut
que
de
tué
la guerre
Ier pour
aux jour-
versé
d'une
Enfin
partis.
horreur
de Napoléon
tenaient
qui
»
Mgr Affre,
Paris,
fut
:
beaucoup
réconcilier
le neveu
arboraient
Champ-de-Mars!
de
il voulait
il y en avait
s'écria
ce ne
mais
proclamée;
autres
le tour
L'archevêque
oncle
fut
gouvernait,
et il y eut
vaincue.
comme
et les
se battre,
par
de Juin.
fut
qui tricolore
drapeau
au moment tion
firent
les républicains,
tricolore,
rouge On
s'ennuyait. que
Parisiens
universel,
la République
le drapeau
« Le
les
1848,
et l'on vouloir
pas
Victor
tous,
abdiqua.
Parmi
poète
à ne
s'obstiner
les poètes
de
pacifique
Ils
Français.
rappelaient
célèbre
plus
trop
aux
pas
leur
que le
suffrage
longtemps.
pour
suffisaient
surtout
En
le
de nouveau,
Alors, pas
de
avoir
pour
Louis-Philippe
ne
Louis-Philippe
reprochait
et ses
de la France.
Napoléon
et
d'alors,
trouvait
On lui
de
Enfin
Abd-el-Kader
et, depuis,
amis
d'Afrique
du Sahara.
le désert
dans
en Syrie,
fidèles
de
les victoires
écrivains
Hugo. On
été
se réfugier
exilé
campagnes
regrettaient et
Il fut
se rendre.
Mais
il allait
près,
qu'il
balle
l'insurrecélut
civile,
rétablît
l'ordre,
le 18 Brumaire.
XXXVII
Napoleon
D'abord KT 1(" Napoléon
III
nom commença
aussi
bien
que
de le
président
_. Bonaparte
III.
Napoléon premier.
de la République, . , devint empereur
Les
Et
le
Français,,
second qui
Louissous
le
Empire aimaient
la
gloire,
furent
furent
victorieuses.
La
de Crimée,
guerre
termina
par
Mahon,
étant
Comme
on lui disait
la prise
« J'y
Il resta Après pour gèrent
monté
suis,
que
les
C'est
Autrichiens
alliés
là que
d'un
bastion,
Russes
avaient
nouvel
se
Anglais,
le maréchal
fit une miné
les
empereur
de Maccélèbre.
réponse
le bastion
qui
allait
»
reste!
l'Italie.
pour
du
:
s'écria
la guerre
guerres
avions
nous
à l'assaut
et ne sauta
délivrer les
j'y
où
de Sébastopol.
Mac-Mahon
sauter,
car les premières
contents,
pas.
de
Crimée,
Deux
ce
victoires,
à rendre
aux
fut
la guerre
à Magenta Italiens
une
contre
l'Autriche,
et à Solférino, partie
de leur
oblipays.
— 145 — Mais sonne
du Mexique
l'expédition
ne savait
tain
auquel
ne
voulaient
fusillèrent,
très
bien III
Napoléon pas.
Ils
ce que
et sa femme,
nous
par
allions
un
imposait
finirent
heureuse.
fut moins
empereur
prendre
l'impératrice
faire
Au fond,
dans dont
Charlotte,
ce pays loinles
Mexicains
Maximilien,
l'empereur devint
per-
folle
le
de dou-
leur. Pendant
que
nos troupes
Guerre de Crimée.
s'usaient
au Mexique,
/^
^>
il y avait à Berlin
\
— 146 — un
homme
Prussien.
méditait
qui
Il s'appelait
Profitant
de
d'écraser
la
France.
Cet
homme
était
un
Bismarck.
ce que
Napoléon
III
était
occupé
Bismarck
ailleurs,
Guerre de Crimée. — Aux suspensions d'armes, les Russes fraternisaient avec les soldats français.
et le roi Guillaume armée
puissante
fusil
perfectionné,
Napoléon
et redoutable, le fusil
Bismarck
Lorsque III.
la Prusse.
agrandissaient
Il arrangea
munie
de
Us organisaient nombreux
aussi
canons
une
et d'un
à aiguille.
jugea une
le
moment
dépêche,
venu, la fameuse
il tendit dépêche
un
piège
d'Ems,
à qui
— 147 — faisait
croire
le
que
Comme La
roi
d'aller
tembre
Guillaume.
Deux
1870,
le second
Empire
Eugénie
devait
I^X>v\ //\vl
Lf "jl
MPill
l$A
à"t!
M W^ m I T||
été
de
l'exil.
Quant
Prmce
impérial,
que
vu
sou-
^a*re
avaient ^'exercice
plus
grande
assiégée
histoire.
Ce
tous ville plusieurs siège-là
côtés
résista, fois, fut
terrible,
un
dans percé
Zoulou.
le
Apres
n Guerre , sionn de 1810
de Se-
désastre
'
^an,
*a France
fut
envahie.
d'Allemands
chaussés
à pointe
de casques
avancèrent
de Paris.
s'emparer
comme
Plus
d'Afrique,
par
pas
loin,
T La
espérant
Ie )ar_
YYYVTTT A. A A. V 111
et coiffés
pour
si
l'Aiglon. bien
sauvage
jÊÈ P
à son
dans
que
lance,
sep-
il ne devait
il mourut
Des légions bottes
4
L'impératrice
d'une
Le prince impérial caporal de grenadiers.
de lourdes
le
tard,
son
renversé.
un pays
1 I
rendit
était
tard,
1 1
qui
plus
liÈ^h??^
""^^Illll
La
:
jours
régner
1 / " fâ ',J& <^y ,-"
de
cria
Prussiens
vaincu
llpiiil
/# II
sji^^^^
III
^m ^es Tuileries,
^ll^tr^^
ï ff Jit \ Il (m si 1/ i1 11 M il
Paris
les
^^^S
ÊS&^ÏO
wÈ?
furent
*e Pet^
vent
j^^iSÉÉ^t M
WÈm
s'indignèrent.
tout
^es r*arisiens
â
Eiffel
et
le chemin
prendre
^s'
|illy
ambassadeur.
Français
Napoléon
llF\\ïm
lllL
ce
roi
au
les
notre
Prusse,
à Berlin,
A Sedan,
à Paris.
épée
§5**2Sf*
calculé, à la
insulté
»
lieu
vinrent
HNMW
l'avait déclarée
fut
guerre
Au
8HHP|
avait
Bismarck
A Berlin!
Éa
Guillaume
être
toujours nous
l'avons
car il dura
tout
délivrée.
Elle
dans
son ancienne
vu, un
hiver
qui
fut
avait
très
—. 148 — froid.
Et,
de chiens,
moisi,
C'est
C'est
pour
organiser
faits
d'armes,
siens
trop Paris
osèrent tèrent
en vain
le cercle aussi
à
d'envoyer
enfermés
dans
se
nourrir
par
Gambetta
quelques
Ils
n'étaient
nos
de
de
pain
eonten-
régiments
défiler
excellentes.
^~ST\ {f®% Wr
malheurs
Le siège de Paris en 1870. — Au lieu de la poule au pot, on mange du rat.
les
Prussiens se
pas finis, car les Pari-
en ballon
quelques devant
d'armes
Parisiens
et à Cham-
Paris
Malgré
Champs-Elysées. Cependant
ses murs?
les
au Bourget
succombèrent
et pourvus les
et que
s'échappa
en masse.
improvisées
mais
tentées
Prussiens
la levée
y entrer.
peine
finit
furent
disciplinés
se rendrej
On
des
que
armées
nombreux, dut
tout.
sorties
en province ces
d'habitants,
et de rats.
des
que
de rompre
pigny.
de
de chats
en vain
essayèrent
millions
à manquer
commencèrent
aux
deux
bientôt,
||)k \ il/Jll^
'J^^w^-J^^x ^^
i\|f
V\^^#
beaux Prus-
La
France
envahie
en 1870
— l5i — siens avaient et une
été exaspérés
fut proclamée. ne voulait
pas.
non
paient
On
arbora
Et
sous
loin
avaient
pris,
arrosé
les
Hôtel
de Ville
maisons
Pendant
cette
Pourtant
essayé
déclarât
la France
fusillèrent
idée
de brûler
château
des
dans
avec
camrue
les otages
qu'ils
la ville après
avoir
Tuileries
le palais
à la France
proclamer
avant
avec Strasbourg,
et
du vieil
de partir
en guerre.
notre
traité
annexées
au nou-
de cinq mil-
territoire
tant que
dernier
Francfort.
Elle
sou.
l'Allemagne
et la Lorraine
elle-même,
encore
des
a payé
elle n'a pas
perdues,
que l'Alsace
de faire
avec
que Waterloo. de
Pour
il a fallu que
Francfort,
de la Lorraine
jusqu'au
les provinces
la force.
l'intention
cher
toute
de
pas versée
plus le
de
le traité
furent
le
XIV,
empereur
payer une indemnité
ne serait encore
de Louis
une partie
occuperaient
a exécuté
par
de la France
cendres.
Et si elle a pleuré
françaises,
la guerre
Paris
imposa
coûté
de les reprendre
redevinssent
reprendre
fait
d'argent
avait
les cinq milliards.
dut
s'était
prussiennes
somme nous
qui
des
le reste
malgré leurs protestations,
et des troupes
Sedan
Prussiens,
Enfin nous devions
allemand.
grosse
des
les conditions
l'Alsace
Metz, et ces provinces, vel Empire
moqueurs
à Versailles,
toutes
La Commune
dont
Du
que
déceptions,
rouge,
l'atroce
Et Bismarck
Nous perdions
révolutionnaires.
les Communards
victorieux
et par leurs
de Versailles
de pétrole.
il avait arrêté
liards,
yeux
même
ce temps,
l'Allemagne. dont
les
il ne resta
Guillaume
les
le drapeau
battus,
et eurent
souffrances
écouta
de là, l'armée
par rue. Se voyant
roi
eux
d'entre
partie
par leurs
en 1914,
conquêtes.
XXXIX La
troisième République
Comme tombé, nouveau
avec
Henri 16
V ou la République?
il
l'Empire fallait
de
choisir
gouvernement.
Napoléon pour
Serait-ce
la
III France
était un
la monarchie
— l52 — A l'Assemblée nombreux. cains
nationale
Mais
les
1871,
ils ne surent
monarchistes
se mettre
pas
Pourtant
l'emportèrent.
voix
de
la
République
le
maréchal
étaient et les
d'accord, ne
les plus
fut
votée
républiqu'à
une
celui
qui
de majorité. Le
premier dit
avait autres
à Sébastopoî
bout
célèbre
dant
la Grande
car
de tous
ne
fut
hardis
trop
ces
batailles
Dupleix
nue
française
quatre-vingts
peau.
Le
devait
être
traversa
de l'Afrique,
un
arriva
avec
l'Angleterre
finie,
et l'on
Les de tête
de
à un
un
allés
anarchiste.
qui
a été
du Et le
président
n'ont
fidèles
ennemi
que
plus
de
pen-
Mais
la France
ajoutée
a laissé
noir,
et,
anciennes
Alger.
notre
dra-
lieutenant
qui
nom
de
Mangin,
de
parti
à Fachoda,
cette
pris
porter
le
grand
est deve-
X avait
d'un
Tonkin
un aussi
du Nord
illustre
les
des
députés,
à l'Algérie.
accompagné
que
de
fut
allaient
le Nil,
et
Le
Charles
Français
rendre
ministres des
l'Afrique
que
République,
la France.
Lyautey
Toute
renaître.
l'océan
il rencontra
coloniales
guerres vieille
et l'Angleterre
les
était
querelle avaient
plus
elle
y a trouvé
de
de se battre.
pas été
soldats,
de
Chambre
colonies
Là, sur
un moment
que
la troisième
le continent
en Egypte.
s'aperçut
la
après
et
tout
s'entendre
et
pas tous le petit-fils
par
La Tunisie
l'Inde.
général
crut
de
de
d'autres
allaient
colonies
bons
ne sont
changements
Marchand,
grand
et l'on
raisons
de
ans
audacieusement
Anglais,
Poincaré,
les
dans
commandant
Atlantique,
il y a eu huit
Depuis,
Sadi-Carnot,
assassiné
où le maréchal
que jadis
coeur
d'eux,
les Pavillons-Noirs.
nom
Au
qui
l'histoire
pas
ce fut le Maroc,
Ensuite
mais
fut
agrandissaient
sur
conquis
ans,
L'un
citer
Pendant
Français
»
Raymond
raconterai
à vous
j'aurais
reste.
Guerre.
vous
ministères.
fut
mandat.
de la Révolution,
plus
je
sept
de Mac-Manon,
j'y
suis,
pour
de leur
Carnot
grand
: « J'y élus
présidents,
jusqu'au
fut
président
inutiles cette
nombreux.
à la France.
armée
noire
Car qui
nous
aide
à tenir
— 153 — il y avait
Car qui,
non
que
la France
à côté
maintenant
annexé
d'avoir
contente
de
riche
et qu'elle
eût
abondance
du pain
blanc
et du bon
vin.
provoquer
les Allemands,
forte,
de
qu'ils
n'attendaient
Comme nous
fallait
forma çant
qu'une
occasion
de nous
envahir
encore.
40 millions
de
pouvoir
nous
défendre.
C'est
danger
allemand
devenait
franco-russe. le monde,
tout
française.
l'entente
les luttes
d'autrefois.
Pendant
provocations.
Ensuite,
cordiale
dix
années
de nous
plus
en
en France
fût possible.
Les
plus
donnée,
Anglais
et Français
qui
précédèrent
1914,
des
II disait sèche
nombreuse.
et ailleurs, Allemands
qui
». L'armée
Pourtant
si menaà s'unir
pas
de
oublièrent
Allemands
ne
adresser
des
haut
croire
à
de nous,
qui
avait
se
que
qu'il
allemande
il y
ne voulaient
se chargèrent
tout
il
inquiète
et de nous
querelles
Guillaume
ainsi
pas
les
plus sentait
se rapprocha
entre
et sa poudre
aiguisée
n'hésita
de
Français,
elle-même,
l'Angleterre s'était
chercher
L'empereur
épée
le tsar de Russie
que
que l'Allemagne
les pas
Le
évitât
et l'on
canons,
en
armée
pour
et ce fut
gens,
de
leur
alliés
flotte
de
la France
que
de rendre
et plus
donne
qui
contre
la grande
nait
Bien
fertile
millions
la République
« son
sol
était jalouse
60
l'alliance
cessèrent
fusils
de
Allemagne
ils étaient des
pour
un
ils ne cessaient
plus
fabriquer
grande
et la Lorraine,
l'Alsace
fût
une
nous
deve-
beaucoup que
tenait
de
la guerre
de les détromper.
XL ~ ~T La
~
Grande ci
A la fin du mois de juillet 1914, l'ambassadeur . \ , d Allemagne a Pans avertit le gouvernement français fidèle
chait
un
prétexte
qu'il
lui
ferait
à l'alliance
quelconque,
russe.
et c'était
la guerre
si la France
A la vérité, bien
l'Allemagne
la France
qu'elle
restait cheravait
n)u
WW^^SKK
l'intention
_*
^-^r^^P^^SH^w j*^M à
/
^"^^^^P^w
"^&X-
V
^^^^Â3^\
Jn
f?
\
^^M^^^f
fS^È / J^
jWMpÇV IIP©
j ¥'
Nâh
encore,
venta
que
venus
voler
nous
Ce
la plus
terrible
\,
Ci4
M v
V4%
4i —% 1Ç^ "f '''l'v'ELjjk L'"'" 1 P^l M,Àk
jf|J.
i
si
\\
5
Les arriver eussent
d'Amérique,
pour
venir
pecter. dit
leur
en
vite le
sauvé
voulaient
à Paris, droit,
Ils violèrent chancelier.
le monde si
la
France
leur
Ils
la
était
dangereuse
pour
autres
peuples,
nations,
y compris
que
États-
durent de
s'unir l'Empire
lutte, qui
fit
ce
fut
le
plus
de la Marne.
France, bien
: « Chiffon
parole
des
pour
que,
n'en
qu'ils
eux-mêmes
engagés
toute
l'Allemagne
la Belgique,
alors
croyaient
à
seulement
presque
à bout
cette
quatre millions
République
Dans
bien
ils s'étaient
cyniquement
de
à la bataille
ils traversèrent
car
plus
des
Unis
Allemands
pas
si
fil
avoir
plus
et
la grande
après
Non
dans
1 \w
aussi de sacrifices
temps.
dix
mais
f°rte
*r.A. — T*„„*,.,.„f «i et*• La guerre fraîche 1914. joyeuse.
les
non
Que vingt-sept
^fi^^^^^^?^J^~\
et la
périrent,
*a ^erté
%\
guerre
seulement
y
\\\\>u% m JÉit>
jf f
tous
l'Europe,
\\
déclarée.
dura
non
étaient
Nuremberg,
grande
orl se battit
\\
w
h" \
elle
II in-
français de
fut
de
d'hommes
ilJ^\\
^ #
fut
années,
JÊÈ$S£ÏL
avions
au-dessus
seulement
T '^^^^m^ 6^
des
négo-
Guillaume
lorsque
et ^a 8uerre
plus
^^T
i
ciait
On
d'attaquer.
à la
res»
de papier!
la victoire
effacerait
En
ayant
ce
parjure. Et ils se crurent à travers Vosges,
la Belgique, ils avancèrent
bien alors
près
d'être
que
à marches
victorieux.
l'armée forcées
française
effet,
les
et envahirent
attendait nos
passé sur
les
départe-
Grande
Guerre
de 1914a
1918
— 157 — ments
du
ils criaient
mêmes, Ils
étaient
toujours
d'avance.
Mais
avion, les
tandis une
que taxis
que offensive
dans
observait
von
Kluck
s'était
le généralissime générale.
de
Surpris,
Les
retranché
tous
ses
de
Aussitôt,
Il
française,
Joffre,
les Allemands
bousculés,
chef
sut,
par
réquisitionnant
le prendre
troupes
battus un
Paris,
mouvements.
les
que
étaient
l'avalanche,
l'armée
sont
s'imagina
camp
ses
d'eux-
présomptueux
Kluck
découvert.
il envoya
Paris,
Sûrs
Paris!
devant le
de Paris.
jours
von
repliés
il y avait,
de
: Nach
général
s'étant
qui
les
d'eux-mêmes.
Le
Galliéni,
énergique,
tous
sûrs
trop
français,
tous
joyeusement
imprudents.
soldats
un
se rapprochant
Nord,
de
flanc,
ordonnait reculèrent
en désordre. La bataille victoire avaient
aussi
de la Marne grande
que
mis en fuite Attila,
était celle
gagnée. des
que celle
Paris
était
Gallo-Romains de Denain
sauvé.
C'était
une
et des
Francs
qui
qui avait arrêté
l'invasion
— 158 — sous
Louis
XIV.
cette
annonça
En
effet,
réparer
leur
nous
avons
quoi
ils se sont
arriver
à d'autre
résultat
tifications
avaient
qu'ils
rible
guerre
rien
à côté
se battit
plus
seulement
avec
des
dans
l'air
avec
Allemands,
les
au loin
en
les
batailles duré
avaient
Il y avait tranchée, tout
rompre
déjà
lorsque le tout.
pour
tueux
plus
que
notre
lances sous
la mer de
n'étaient
inventer
pour
Bientôt
on
d'énormes
du
avec
et la ter-
passé
peut
jetaient
qui
gens. des for-
sol,
du
guerres
qui lançaient
ne
obus,
on
feu,
des
se battit Les
sous-marins.
allaient
qui
gaz asphyxiants
et fusillant
gros
livre
des
mois, et cette
du
bataille-là
dura
semblaient
de quatre
ans
que
« les
les
batailles
cette
guerre
ne
cent
qui
que
toutes
se
allemands
régiments
pays
fois
qui finirait
lancèrent longtemps
plus
longues
».
quand
elles
jour.
près
les Allemands, Leur
des
que
passé,
temps
d'un
crut
plus
des
« les Huns
même
énumérer
On
l'Europe.
des
disaient
pour
habitants
les
ne les appelait
qu'on
les Anglais
Alliés
von Kluck.
le front
sur
la science
canons
persécutant
de Verdun,
à l'assaut
derrière
des
et dévastés,
un
Pendant
jamais.
que
tant,
à travers
se livrèrent
ce que
de braves
.
les soldats.
envahis
faudrait
sans
réfugiés
se servirent
premiers,
mois
l'appliquèrent.
des
avions,
», Et nos
Barbares Il
des
firent
avaient
qu'ils
avec
grenades,
de longs
ils s'étaient
Les
pu une
beaucoup
hâte
jamais dans
Allemands
avec
empoisonner
Ils
les
lui
pris
rats
tuer
en grande
car tout
la vie humaine,
des
n'ont
pendant
commença.
celle-là,
détruire
Comme
de faire
élevées
de tranchées de
Allemands
furieusement
de la Marne,
la bataille
Après
les
tenté,
que
II
»
la guerre,
la Marne.
démenés
Guillaume
:
dit
aient
de
de
d'état-major
perdu
qu'ils
défaite
ratière,
chef
il lui
nouvelle,
« Majesté,
le
Quand
se sentant
généralissime Il attaqua
alliés.
Amiens
En même
l'on
se tuait
à bout,
Ludendorff
voulurent était
avec violence, temps,
des
canons,
à
de tranchée
aussi dans
le
jouer présompl'espoir
à longue
de dis-
— i5g — bombardaient
tance,
des gothas
nuit
chaque
Ludendorff
en
ordre
unique,
un grand
des
gin,
Gouraud,
mands débâcle.
se
D'autres
leurs
à reculer.
démoralisèrent.
11 novembre en
forêt
un
implorer
d'où
il dirigeait
toutes
armistice
Sept
mois
des
glaces
où, en 1871,
Allemands.
L'Allemagne
des
tout
ce qu'elle
exemple
aux
Polonais.
réparer
les
pays.
Mais,
moins
elle a cherché Un
ont
été
ou sont
devenus
mutilés,
dites-vous
qui veulent qu'elle
a. Elle
Français
n'attaque
une
tout
était
sonnèrent.
Le
devait
aussi
le moins Français
que,
sans
d'Arc, a retrouvé sont
personne
eux, nous
et elle
nos
amis,
par
milliards
laissait
le traité
et
dans de
notre
Francfort,
a pu.
été
tués
cette
pour
un bras,
perdu
rencontrez
un
nous
aurions
aurions
été
toutes
Français.
et la Lorraine
qu'elle
qu'elle
vous
la gale-
empereur
de nombreux
après
ont
dans
été proclamé
payer
ont
le wagon
vaincue.
aux peuples
nous
étaient
dans
l'Alsace
dévastations que
allemands Foch,
Ier avait
autrefois
Quand
bien
la France être
bientôt
à Versailles,
signée
rendre
D'autres
sans Jeanne
Maintenant
les Alle-
que
Paris
était
pris
à payer
aveugles.
que,
devait
de
de
maréchal
Guillaume
scrupuleuse
blessés.
du
était
et les
et demi
cloches
L'Allemagne
avait
ruines
Beaucoup
voyant
parlementaires
auprès
Elle
depuis
million
de même
les
la paix
tard,
restituer
pour
les
Compiègne,
les opérations. plus
II,
Man-
en Hollande.
1918,
de
ce furent devint
chef
la mar-
Pétain,
Fayolle,
retraite
Guillaume
un
par
qui arrêta
Foch,
et, alors,
Leur
avaient
qui, jusque-là*
français,
troupes,
par Clemen-
conduits
le maréchal
que
sur la ville.
était dirigée
d'être
généraux
tandis
enfants,
explosives
Et les alliés,
français,
et s'enfuit
venus
rie
soldat
commencèrent
abdiqua
matin,
La France
acceptèrent
entraînèrent
Ils
Le
dispersé,
Allemands.
qui
perdu,
à qui parler.
et des
des bombes
jeter
au coeur intrépide.
marché
che
femmes
des
venaient
trouva
un ministre
ceau,
tuant
Paris,
ses
demande
ou une de
ces
été
jambe, glorieux
Allemands,
Anglais. Tous
provinces.
La France
victoire.
se
contente
seulement
ceux de
que
ce
per-
â&#x20AC;&#x201D; l6o â&#x20AC;&#x201D; sonne
ne l'attaque
jamais
certain
qu'il
plus. ne
Mais
souvenons-nous
reviendra
pas
des
de notre envieux
histoire
et des
: il n'est
conquĂŠrants.