Musée Juif de Berlin, Daniel Libeskind

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Daniel LIBESKIND MUSEE JUIF DE BERLIN – Entre les lignes « L’Espace doit faire éprouver quelque chose d’authentique, sinon on n’a pas besoin d’architecte, l’ingénierie suffirait » LIBESKIND


Les Différents éléments Architecturaux . Le Kollegienhaus . Sous-sol: - Axe de la Continuité  1er, 2ème et 3ème étage - Axe de l’Holocauste  Tour de l’Holocauste - Axe de l’Exil  Jardin de l’Exil . Les Tours du Vide (dont le Vide de la Mémoire avec l’installation Installation Shalechet réalisée par Menashe Kadishman



Les Vides matérialisés en noir. Le dernier et le plus grand à droite est le Vide de la Mémoire


le KOLLEGIENHAUS Edifice baroque de 1735, ancienne Cour Suprême du Royaume de Prusse Le Kollegienhaus et le Blitz sont liés par l’entrée, une tour de béton brut qui perce le bâtiment baroque Pourtant les bâtiments semblent distincts côté rue


Les AXES La première étape du musée passe donc par une descente dans un soussol où trois axes représentent les trois parcours du peuple juif Le parcours du visiteur se fait en parallèle à l’histoire du peuple juif en Allemagne. Les sols sont en pente, les murs obliques, la lumière artificielle, pour déstabiliser le spectateur et rendre l’endroit inhospitalier.

« Ce ne sont pas des espaces libres. Ils ont une forte charge idéologique » LIBESKIND


TOUR DE L’HOLOCAUSTE Puits de béton plongé dans le noir avec une fente de lumière au sommet

La tour est volontairement séparée de l’espace muséale, par l’importance de sa charge symbolique. C’est par l’expérience physique et les émotions éprouvées par le visiteur que l’architecte veut évoquer l’Holocauste et non par du texte ou des images.


JARDIN DE L’EXIL

Allusion aux Jardins suspendus de Babylone Des arbres plantés dans des piliers de béton  déracinement Plan du sol incliné à 10°  perte de repère Douve  l’exil est aussi un enfermement, c’est une illusion

« 48 colonnes remplie de terre de Berlin qui symbolisent la création de l’Etat d’Israël en 1948 et une colonne remplie de terre de Jérusalem qui symbolise la ville de Berlin ellemême. » LIBESKIND


Retour dans le musée et ascension vers les étages supérieurs.


LES VIDES Ce sont des tours de béton brut. Elles forment une ligne fantôme qui traverse tout le Blitz. Ces tours ne contiennent rien, on n’y entre pas. Elles incarnent la dernière figure du judaïsme allemand  l’Absence Ces vides sont composés de tribunes et de meurtrières.

Pour Daniel LIBESKIND, le vide « est un espace qui est très proche des salles d’expositions mais qui, en même temps, appartient encore à l’espace urbain. Car il renvoie fondamentalement à ce que l’on ne pourra jamais montrer de l’histoire des juifs de Berlin, à tout ce qui a été réduit en cendres. »


Le Vide de la Mémoire Installation Shalechet réalisée par Menashe Kadishman

Lieu inhospitalier générant des sonorités et des symboles dérangeants


CONSTITUANTS PLASTIQUES FORMES /// COULEURS /// MATERIAUX C’est la ligne brisée, oblique qui domine dans tout le bâtiment. Cela va à l’encontre de l’orthogonalité. La forme du bâtiment (blitz) et les stries sur les façades résultent d’une logique et d’une démarche conceptuelle de l’architecte.


L’architecte a traçait sur le plan de Berlin une étoile de David. Elle correspond à la liaison des adresses de berlinois juifs, inconnus ou célèbres, victimes de la déportation.


Des matériaux et des couleurs différents pour distinguer les bâtiments de l’extérieur, comme des éléments indépendants. Pourtant, le plan du sous-sol, le sens du parcours fait qu’ils sont liés par l’histoire de manière « sous-terraine ». L’utilisation de zinc monoxydé pour le Blitz, va faire évoluer sa teinte dans le temps et renforcer les démarcations des ouvertures. Ces « entailles » se feront de plus en plus présentes visuellement au fil des années.


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