L’emploi des femmes en Norvège Zone euro : solidarité nécessaire Israël affiche des progrès Dossier spécial : Gouvernement et révolution de l’information N° 293 T4 2012
www.observateurocde.org
L’Observateur de l’OCDE a 50 ans
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SOMMAIRE N° 293 T4 2012
POINTS DE VUE 2
Responsabilité fiscale d’entreprise ; Travailleurs turcs : remède à revoir
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ÉDITORIAL 3
De la révolution de l’information à un monde fondé sur le savoir Angel Gurría
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EN BREF 4
La crise creuse les dépenses sociales… ; …Tandis que les recettes fiscales augmentent ; Verbatim ; Économie ; Pays en bref ; Les nouveaux géants; Fonds de pension à perte; Best of
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SOCIÉTÉ 6
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Emploi des femmes : l’expérience norvégienne Sigbjørn Johnsen, Ministre des Finances, Norvège Israël : rapport encourageant Entretien avec Sharon Kedmi, Directeur général au ministère de l’Industrie, du Commerce et du Travail d’Israël
DOSSIER SPÉCIAL: GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION 11-15 12 14 15 16
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L’art de gouverner et la révolution de l’information Numéro cellullaire Échanges : les faits Ken Ash Éduquer les décideurs Barbara Ischinger Gérer l’information et les communications dans un monde en mutation rapide Lester Rodriques et Jim Black Données massives : promesse ou chimère? Martine Durand La société de l’information à la croisée des chemins Andy Wyckoff
www.observateurocde.org ©OCDE Décembre 2012 ISSN 0304-3398 Tél. : +33 (0) 1 45 24 80 66 Fax : +33 (0) 1 45 24 82 10 sales@oecd.org Créé en 1962, le magazine de l’Organisation de coopération et de développement économiques Les éditions de l’OCDE, 2 rue André-Pascal 75775 Paris cedex 16, France observer@oecd.org www.ocde.org Publié en français et en anglais par l’OCDE
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Apprendre à se connaître : l’OCDE et l’Amérique latine José Antonio Ardavín Lutter contre le financement du terrorisme à l’ère de l’information Rick McDonell, Secrétaire exécutif du Groupe d’action financière Afrique.radio Roman Rollnick, Rédacteur en chef, Plaidoyer, Sensibilisation et Communication, ONU-Habitat Les preuves sont-elles probantes? Anne Glover, Conseillère scientifique principale auprès du Président de la Commission européenne Accompagner le printemps de l’information Monique Villa, PDG, Fondation Thomson Reuters La révolution de l’information en Asie John West, Directeur exécutif, Asian Century Institute L’art changeant du langage René Prioux Carrefour linguistique Le sens de la pub Entretien avec Richard Huntington, Directeur de la stratégie, Saatchi & Saatchi La conquête du world wide web Robert Cailliau, informaticien et cofondateur du World Wide Web, et James Gillies, Chef du service Communication du CERN Face à face(book) avec la société civile Phil Evans, Consultant senior, FIPRA L’Observateur de l’OCDE a 50 ans Au-delà de la « blog-économie » Henry Copeland, PDG, Blogads et Pressflex.com La voie des airs Rolf Alter
ÉCONOMIE 40 41
Dossier spécial : Gouvernement et révolution de l’information, à partir de la page 11
La gestion du savoir est-elle dans l’air du temps ? Page 37
Un appel de solidarité pour l’euro, page 44
L’action publique peut éclaircir l’horizon Pier Carlo Padoan Immigrés espagnols
RÉDACTEUR EN CHEF : Rory J. Clarke RÉDACTEUR PRINCIPAL : Ricardo Tejada RÉDACTEUR ADJOINT : Loïc Verdier JOURNALISTE : Lyndon Thompson COORDINATRICE ÉDITORIALE : Marie Francolin ASSISTANTS ÉDITORIAUX : Rose Foran, Laetitia Sieffert MISE EN PAGE : Design Factory, Irlande ILLUSTRATIONS : André Faber, David Rooney, Stik RECHERCHE PHOTOGRAPHIQUE : Rory Clarke LOGISTIQUE : Jochen Picht RESPONSABLE PUBLICITÉ : François Barnaud Les demandes de reproduction ou de traduction totales ou partielles des articles de L’Observateur de l’OCDE doivent être adressées au chef des éditions de l’OCDE, 2 rue André-Pascal, 75775 Paris, cedex 16, France.
Les articles signés expriment l’opinion de leurs auteurs et pas nécessairement celle de l’OCDE. Les articles reproduits ou traduits doivent être accompagnés de la mention « Reproduit (ou traduit) de L’Observateur de l’OCDE » et de la date du numéro. Les articles signés ne peuvent être reproduits ou traduits qu’avec leur signature. Deux exemplaires significatifs doivent être envoyés au rédacteur en chef. Toute correspondance doit être adressée au rédacteur en chef. La rédaction n’est pas tenue de rendre les manuscrits non sollicités. Les données statistiques concernant Israël sont fournies par et sous la responsabilité des autorités israéliennes compétentes. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de Jérusalem-Est et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.
Points de vue Votre avis nous intÊresse. Écrivez-nous sur observer@oecd.org ou commentez nos articles sur www.observateurocde.org et www.oecdinsights.org Le PrÊsident François Hollande à l’OCDE, page 48
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L’eďŹƒcacitĂŠ ĂŠnergĂŠtique : une vraie alternative Entretien avec Fatih Birol, Chef ĂŠconomiste et Directeur, Direction de l’Êconomie mondiale de l’Ênergie, Agence internationale de l’Ênergie (AIE) L’euro : un message de solidaritĂŠ Charles Jenkins, Auteur, commentateur et ancien Directeur du pĂ´le ÂŤ analyse Europe occidentale Âť, Economist Intelligence Unit, Londres Podium
OCDE.ORG 48
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Le PrĂŠsident François Hollande rencontre les principales organisations internationales Ă l’OCDE Le PrĂŠsident ĂŠlu du Mexique Enrique PeĂąa Nieto Ă l’OCDE : une vision commune ; Le PĂŠrou, futur candidat Ă l’adhĂŠsion ? ; DĂŠďŹ de compĂŠtitivitĂŠ Le bien-ĂŞtre en prioritĂŠ ; L’Êconomie bleue ; Produits Ă risque Discours rĂŠcents d’Angel GurrĂa ; Nouveaux ambassadeurs Calendrier ; Frankie.org
LIVRES 53
L’ère du web ; Quand la rÊforme prend forme 54-57 Nouvelles publications sur OECD iLibrary 58 Les nouveaux enjeux de l’aide BON DE COMMANDE
BANQUE DE DONNÉES 61 62 64
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Pionniers Êmergents ; Études internationales Principaux indicateurs Êconomiques Investissement hÊsitant ; L’avenir est aux piÊtons
2ESPONSABILITm šSCALE D°ENTREPRISE 3ELON UNE THmORIE JURIDIQUE ET  RmCEMMENT  POLITIQUE LES ENTREPRISES SONT ASSIMILABLES g DES CITOYENS #ELA IMPLIQUE QUE LES ENTREPRISES AUSSI ONT DES DROITS #ETTE POSITION SE REºnTE DANS LE JUGEMENT DE LA #OUR SUPRoME AMmRICAINE #ITIZENS 5NITED !VEC LES DROITS VIENNENT DES DEVOIRS DONT CELUI DE PAYER DES IMPxTS 0AR EXEMPLE UN CITOYEN AMmRICAIN TOUT COMME UN RmSIDENT mTRANGER A L°OBLIGATION DE DmCLARER L°ENSEMBLE DE SES REVENUS ET DE PAYER L°IMPxT SUR CETTE BASE AVEC CERTAINES DmDUCTIONS COMME CELLE SUR LES IMPxTS PAYmS g L°mTRANGER  CECI MoME SI VOUS VIVEZ g L°mTRANGER 5N TEL DISPOSITIF LIMITE FORTEMENT LES AVANTAGES šSCAUX OBTENUS EN LOCALISANT UNE SOURCE DE REVENU OU UN LIEU DE RmSIDENCE DANS UN PARADIS šSCAL $E PLUS LES PLUS HAUTS REVENUS SONT SOUMIS g L°)MPxT MINIMUM ALTERNATIF !LTERNATIVE -INIMUM 4AX EN GROS CEUX DONT LES REVENUS DmPASSENT UN CERTAIN SEUIL NE PEUVENT PLUS PROšTER DES NICHES šSCALES %N THmORIE LES SOCImTmS SONT SOUMISES g LA MoME šSCALITm QUE LES PARTICULIERS MAIS COMME LE MONTRE LE DmBAT PERSISTANT SUR L°mVASION šSCALE DES ENTREPRISES LA RmALITm šSCALE DE CES DERNInRES EST BIEN DIFFmRENTE DE CELLE DES PARTICULIERS 3I LES SOCImTmS SONT DES PERSONNES POURQUOI NE PAIENT ELLES PAS D°IMPxT MINIMUM SUR LEURS REVENUS Mark Feige Économiste, Washington D.C
En couverture : notre nouveau logo
4RAVAILLEURS TURCS REMnDE g REVOIR
La couverture du 50e anniversaire, composĂŠe des anciennes couvertures en arrière-plan des feux d’artiďŹ ce stylisĂŠs, inaugure le nouveau logo, plus contemporain, de L’Observateur de l’OCDE. CrĂŠĂŠ par Design Factory, notre logo adopte la police Gotham, tout comme le logo oďŹƒciel de l’OCDE. Cela renforce l’identitĂŠ du magazine, tout en gardant la continuitĂŠ avec le logo prĂŠcĂŠdent, crĂŠĂŠ en 1998. ŠL’Observateur de l’OCDE/Design Factory
6OUS BROSSEZ UN PORTRAIT POSITIF DE LA SITUATION mCONOMIQUE DE LA 4URQUIE EN TERMES DE CROISSANCE DU 0)" ET D°EMPLOI ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% N€ 4 4 -AIS VOTRE EXPERT DmCLARE QUE POUR L°AVENIR DE L°mCONOMIE TURQUE ¢ LA RmFORME DU MARCHm DU TRAVAIL EST PRIMORDIALE NOTAMMENT POUR RmORIENTER LES RESSOURCES DU SECTEUR INFORMEL
VERS L°mCONOMIE FORMELLE LES CONTRATS DE TRAVAIL DOIVENT oTRE ASSOUPLIS ET LA šXATION DU SALAIRE MINIMUM DmCENTRALISmE £ )L SEMBLE QUE L°/#$% APPELLE DE SES VªUX LES DIVERSES FORMES DE ºEXIBILITm DU MARCHm DU TRAVAIL QUELS QUE SOIENT LES PROBLnMES SPmCIšQUES DES PAYS 1UE LA PmRIODE SOIT BONNE OU MAUVAISE QUE L°INºATION SOIT FORTE OU FAIBLE QUE LES PROšTS SOIENT HAUTS OU BAS QUE LE CHxMAGE SOIT mLEVm OU NON #ELA mVOQUE UN MmDECIN SACHANT FAIRE UN DIAGNOSTIC MAIS PRESCRIVANT TOUJOURS LA MoME ORDONNANCE )L Y A BEAUCOUP DE PROBLnMES EN 4URQUIE MAIS LA PROTECTION EXCESSIVE DES DROITS DES TRAVAILLEURS N°EN A JAMAIS FAIT ET N°EN FAIT PAS PARTIE %N OUTRE INSTITUER UN TRAVAIL PLUS OU MOINS PRmCAIRE DANS LE ¢ SECTEUR FORMEL £ AšN D°Y TRANSFmRER LES RESSOURCES DU ¢ SECTEUR INFORMEL £ N°EST PAS NON PLUS UN CONSEIL AVISm EN TERMES DE DmVELOPPEMENT mCONOMIQUE SOCIAL ET DmMOCRATIQUE ,°mCONOMIE INFORMELLE PROVIENT D°ABORD D°mCHECS DE LA GOUVERNANCE NON DE LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS $ANS D°AUTRES PAYS EUROPmENS QUI DISPOSENT D°UN MEILLEUR DROIT DU TRAVAIL ET D°UN MEILLEUR RESPECT DE CE DROIT L°mCONOMIE INFORMELLE N°EST PAS PLUS IMPORTANTE MAIS AU CONTRAIRE PLUS RmDUITE ,A 4URQUIE A BESOIN DE RmFORMES MAJEURES DU DROIT DU TRAVAIL POUR ATTEINDRE LES STANDARDS DE L°/)4 )L EST EN EFFET EXTRoMEMENT DIFšCILE POUR LES TRAVAILLEURS DE FORMER DES SYNDICATS ET LE SEUIL EXIGm POUR LA NmGOCIATION COLLECTIVE DmCOURAGE CETTE PRATIQUE %NšN LES RmFORMES DEVRAIENT ENCOURAGER LES EMPLOYEURS TURCS g RESPECTER LES DROITS DE LEURS TRAVAILLEURS )L SEMBLE PEU RAISONNABLE D°ATTAQUER CE QU°IL RESTE DE LA PROTECTION DU TRAVAIL DANS LA LmGISLATION TURQUE Jim Baker Coordinateur, Council of Global Unions
,ES COMMENTAIRES POSTmS ET LES COURRIERS RElUS PEUVENT oTRE REFORMULmS POUR LES BESOINS DE LA PUBLICATION
ÉDITORIAL
De la révolution de l’information à un monde fondé sur le savoir La révolution de l’information nous donne les moyens de faire les bons choix Angel Gurría
#°EST CE TYPE DE QUESTIONS FONDAMENTALES QUE TRAITE L°/#$% %N TANT QUE PLATEFORME DE SAVOIR DONT L°INFORMATION EST LA MATInRE PREMInRE NOTRE ORGANISATION EST PARFAITEMENT ADAPTmE g CE RxLE ¦ TOUS LES NIVEAUX NOS TRAVAUX ONT BmNm¹CIm DE LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION ET DES TECHNOLOGIES QUI A TRANSFORMm LA COLLECTE LA GESTION L°ANALYSE LA PUBLICATION ET LA DIFFUSION DES DONNmES SANS OUBLIER LEUR PROTECTION 'RhCE AUX 4)# NOUS AVONS LES MOYENS D°ENTRETENIR UN DIALOGUE PLUS RmGULIER ET DE RAPPROCHER NOS PAYS MEMBRES ET NOS PAYS PARTENAIRES 'RhCE AUX 4)# L°/#$% DIFFUSE TOUJOURS PLUS DE CONNAISSANCES TOUJOURS PLUS LARGEMENT ET LES ACTUALISE CONSTAMMENT g LA LUMInRE DU BOUILLONNEMENT INTELLECTUEL DE NOTRE TEMPS VIA LES OUTILS INTERACTIFS LES WIKIS ET LES FORUMS PUBLICS PAR EXEMPLE
Secrétaire général de l’OCDE
¦ L°OCCASION DES ANS DE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% NOUS PORTONS NOTRE REGARD SUR LA MUE PROFONDE DU MONDE DE L°INFORMATION ET DE L°mCONOMIE MONDIALE DEPUIS LA CRmATION DU MAGAZINE PAR 4HORKIL +RISTENSEN PREMIER 3ECRmTAIRE GmNmRAL DE L°ORGANISATION EN NOVEMBRE %N VINGT ANS LE MONDE A CHANGm DE FAlON IRRmVERSIBLE SOUS L°EFFET D°UNE VmRITABLE RmVOLUTION DE L°INFORMATION #ELA A T IL AMmLIORm NOS VIES ET FACILITm NOTRE TRAVAIL ,A RmPONSE EST OUI MAIS¤ 0RENONS L°)NTERNET ,ES PROGRnS DmCISIFS DES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 4)# ONT FACILITm L°ACCnS AUX MARCHmS STIMULm L°INNOVATION ET OUVERT DE NOUVELLES OPPORTUNITmS AUX ENTREPRISES bNERGIE mDUCATION ALIMENTATION SANTm TOUS CES DOMAINES ONT BmNm¹CIm DES PROGRnS TECHNOLOGIQUES QUI SONT g L°ORIGINE D°UNE AMmLIORATION GmNmRALE DU BIEN oTRE g TRAVERS LE MONDE ET ONT AIDm LES mCONOMIES mMERGENTES g DEVENIR DES LOCOMOTIVES DE L°mCONOMIE MONDIALE ,A RmVOLUTION DE L°INFORMATION A TRANSFORMm LE MODE DE FONCTIONNEMENT DE NOS mCONOMIES ET POSm LES BASES D°UN MONDE FONDm SUR LE SAVOIR #E NOUVEAU MONDE DEVRAIT oTRE MIEUX APPRmHENDm PAR LES DmCIDEURS $ANS CE NOUVEAU MONDE LA RICHESSE PROVIENT DE PLUS EN PLUS DES IDmES ET INNOVATIONS INTmGRmES AUX PRODUITS ET SERVICES #°EST DANS LA RECHERCHE DmVELOPPEMENT 2 $ LES LOGICIELS LES MARQUES L°ORGANISATION LES STRUCTURES DE PRODUCTION ET TANT D°AUTRES ACTIFS ¢ IMMATmRIELS £ QUE RmSIDE LA COMPmTITIVITm DES ENTREPRISES ET DES PAYS $E PLUS DANS CETTE mCONOMIE DU SAVOIR LA PRODUCTION EST mCLATmE ENTRE DES PAYS DIFFmRENTS EN TERMES DE NIVEAUX DE REVENUS DE RmSEAUX DE 2 $ DE DESIGN ET DE MARKETING DE CHAsNES DE MONTAGE ET DE GESTION DE LA CLIENTnLE 3ANS LES 4)# IL SERAIT DIF¹CILE D°INTmGRER TOUTES CES mTAPES DE PRODUCTION POUR CRmER DES CHAsNES DE VALEUR MONDIALES ,A CRISE A CONTRAINT LES DmCIDEURS g RECHERCHER DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE DYNAMIQUES ET g RENFORCER L°mCONOMIE D°O| LEUR VOLONTm DE SE POSITIONNER SUR LES CHAsNES DE VALEUR MONDIALES 0AR AILLEURS LA CONCURRENCE POUR LES INVESTISSEMENTS TRnS EN AMONT DE LA CHAsNE DE VALEUR SOULIGNE L°IMPORTANCE DE L°mDUCATION DES COMPmTENCES ET DE LA 2 $ 4OUT CELA REMET EN CAUSE NOTRE VISION DES mCHANGES NOTRE MANInRE D°INVESTIR DANS L°mDUCATION ET LA FORMATION DE NOS CITOYENS AINSI QUE DE CONTRER L°mROSION DES RECETTES ¹SCALES LA MATInRE IMPOSABLE POUVANT VOYAGER D°UN PAYS g L°AUTRE SELON DES MODALITmS TOUJOURS PLUS COMPLEXES
,E MONDE DE L°INFORMATION mVOLUE RAPIDEMENT ,E PREMIER 3-3 A mTm ENVOYm IL Y A g PEINE ANS EN DmCEMBRE MAIS LES COMMUNICATIONS MOBILES FOISONNENT DmJg SUR TOUS LES CONTINENTS "IEN PLUS RmCENTS LES MmDIAS SOCIAUX PASSENT DmJg g L°nRE DES DONNmES MASSIVES #OMME NOUS LE SOULIGNONS DANS CE NUMmRO PLUS DE DONNmES ONT mTm PRODUITES EN QUE DANS TOUTE L°HISTOIRE DE L°HUMANITm ,°/#$% INVESTIT DANS LES OUTILS DE GESTION DES CONNAISSANCES DONT ELLE A BESOIN POUR RESTER g LA POINTE DE CES TENDANCES -AIS IL FAUT AUSSI SAVOIR PRENDRE DU RECUL SE POSER DES QUESTIONS DmBATTRE ET FAIRE PREUVE DE DISCERNEMENT $ANS SON PREMIER NUMmRO ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% S°INTERROGEAIT SUR LES FACTEURS DE LA CROISSANCE mCONOMIQUE !U REGARD DE LA PIRE CRISE DE NOTRE mPOQUE CETTE QUESTION NE TROUVE TOUJOURS PAS DE RmPONSE SATISFAISANTE *AMAIS NOUS N°AVONS DISPOSm D°AUTANT D°INFORMATIONS ET POURTANT NOUS AVONS mTm INCAPABLES SI CE N°EST D°EMPoCHER CETTE CRISE ¹NANCInRE AU MOINS DE L°ANTICIPER $°AUCUNS SOUTIENNENT QUE LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION EST L°UNE DES CAUSES DE NOTRE INSTABILITm SA RAPIDITm EST VECTEUR DE VOLATILITm « DES TRANSACTIONS g HAUTE FRmQUENCE SUR LES MARCHmS ¹NANCIERS PAR EXEMPLE « ET OCCULTE LES MmCANISMES DE CORRUPTION ET DE ¹NANCEMENT ILLICITE $E RmELLES INQUImTUDES QUANT AUX QUESTIONS DE VIE PRIVmE ACCENTUENT UN SENTIMENT DE Mm¹ANCE LARGEMENT RmPANDU ,°/#$% PREND CES PROBLnMES AU SmRIEUX %LLE EST DmTERMINmE g COMBATTRE LES ABUS ET g DmFENDRE L°IDmE QUE LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION PEUT oTRE g LA FOIS SOURCE DE CONNAISSANCE ET DE CON¹ANCE bLABORER DE MEILLEURES POLITIQUES POUR UN MONDE FONDm SUR UNE CROISSANCE DURABLE ET INCLUSIVE EST PRIMORDIAL ¦ TRAVERS NOTRE INITIATIVE ¢ .OUVELLES APPROCHES FACE AUX Dm¹S mCONOMIQUES £ LANCmE EN NOUS AVONS ENGAGm UNE RmºEXION SUR NOS MODnLES DE CROISSANCE ET COMMENCm g mTUDIER DE NOUVEAUX PARADIGMES QUI INTnGRENT PLEINEMENT L°mQUITm ET L°ENVIRONNEMENT #ETTE VASTE MOBILISATION DE CONNAISSANCES PASSE PAR LA COOPmRATION #°EST EN EXPLOITANT HABILEMENT ET DANS UN ESPRIT D°OUVERTURE LES CONNAISSANCES ET LES IDmES QUE NOUS CONSTRUIRONS UN AVENIR MEILLEUR ,A RmVOLUTION DE L°INFORMATION NOUS DONNE LES MOYENS DE FAIRE LES BONS CHOIX www.observateurocde.org/angelgurria www.oecd.org/fr/apropos/secretairegeneral
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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En bref
Shannon Stapleton/Reuters
… tandis que les recettes fiscales augmentent
La crise creuse les dépenses sociales… ,ES AUGMENTATIONS D}ES g LA CRISE DES ALLOCATIONS CHxMAGE ET DES PRESTATIONS DE GARANTIE DE REVENU ASSOCImES g UNE STAGNATION OU UNE DIMINUTION DU 0)" ONT FAIT GRIMPER LES DmPENSES SOCIALES 3ELON UN NOUVEAU RAPPORT DE L°/#$% ,ES DmPENSES SOCIALES APRnS LA CRISE DISPONIBLE EN ANGLAIS CES DmPENSES ONT ATTEINT DU 0)" EN MOYENNE DANS LA ZONE /#$% EN CONTRE EN $E FAIT LES DmPENSES SOCIALES RmELLES N°ONT AUGMENTm EN MOYENNE QUE D°ENVIRON DEPUIS SI L°ON PREND EN COMPTE LES CHANGEMENTS DE PRIX ,ES DmPENSES SOCIALES RmELLES N°ONT BAISSm QUE DANS DEUX PAYS DE EN 'RnCE ET DE EN (ONGRIE ,A #ORmE A CONNU LA PLUS FORTE PROGRESSION REºmTANT L°AUGMENTATION DES DmPENSES LImES AUX RETRAITES ET AUTRES PRESTATIONS TELLES QUE LES AIDES g LA GARDE D°ENFANTS #°EST LA &RANCE QUI CONSACRE LA PLUS GROSSE PART DE SON 0)" g LA POLITIQUE SOCIALE AVEC SUIVIE DU $ANEMARK ET DE LA 3UnDE ,E VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION ENTRAsNERA AUSSI UNE AUGMENTATION DES DmPENSES LImES AUX RETRAITES ET g LA SANTm DANS LES ANNmES g VENIR ,°ENJEU ACTUEL INDIQUE L°/#$% EST DE PRmSERVER LE DISPOSITIF DE PROTECTION SOCIALE POUR LES GmNmRATIONS FUTURES ,ES DmPENSES SOCIALES PUBLIQUES POUR LES PERSONNES hGmES REPRmSENTAIENT DU 0)" EN ,ES PERSONNES hGmES REPRmSENTENT ENVIRON DE LA POPULATION DANS LA ZONE /#$% MAIS PERlOIVENT EN MOYENNE DE L°ENSEMBLE DES DmPENSES SOCIALES PUBLIQUES !U *APON ET EN )TALIE O| LES SENIORS REPRmSENTENT ENVIRON DE LA POPULATION LEUR PART DES DmPENSES SOCIALES S°mLnVENT g WWW OECD ORG ELS SOCIAL DEPENSES 4
$ANS LA PLUPART DES PAYS DE L°/#$% LES RECETTES ¹SCALES SONT DE NOUVEAU g LA HAUSSE APRnS UNE BAISSE ENREGISTRmE AU DmBUT DE LA CRISE 3ELON LA PUBLICATION ANNUELLE DE L°/#$% 3TATISTIQUES DES RECETTES PUBLIQUES LES RECETTES ¹SCALES PERlUES PAR LES PAYS DE L°/#$% REPRmSENTENT DU 0)" EN CONTRE EN #E RATIO RESTE NmANMOINS BIEN INFmRIEUR AU RmCENT RECORD DE g ,°!LLEMAGNE LE #HILI LA &RANCE ET LA 2mPUBLIQUE TCHnQUE ONT ENREGISTRm LES HAUSSES LES PLUS FORTES EN TANDIS QUE LA (ONGRIE L°%STONIE ET LA 3UnDE ONT ACCUSm LES BAISSES LES PLUS MARQUmES ,°AUGMENTATION DU RATIO ¹SCAL EN ET S°EXPLIQUE PAR UN ENSEMBLE DE FACTEURS 3OUS L°EFFET DE LA PROGRESSIVITm DU BARnME DE L°IMPxT LA REPRISE mCONOMIQUE A ENTRAsNm UNE PROGRESSION DES RECETTES ¹SCALES PLUS RAPIDE QUE LE 0)" TANDIS QUE DE NOMBREUX PAYS RELEVAIENT LEURS TAUX D°IMPOSITION ET OU mLARGISSAIENT LEUR ASSIETTE %N ET LA BAISSE DES RATIOS REºmTAIT LA GRAVITm DE LA RmCESSION ET LE FAIT QUE CERTAINS PAYS ONT RmAGI EN RmDUISANT LEURS TAUX D°IMPOSITION WWW OECD ORG FR ¹SCALITE
Verbatim %SPOIR mTERNEL ¢ .OUS AVONS COMMENCm L°ANNmE DANS LA VALLmE DE LA RmCESSION NOUS L°AVONS TERMINmE SUR LA GRAND ROUTE DE LA REPRISE ET DE LA CROISSANCE £ *OHN & +ENNEDY DISCOURS SUR L°mTAT DE L°5NION JANVIER
,A ¹N DE LA CROISSANCE ¢ ,A CROISSANCE N°EST PAS UNIQUEMENT LE RmSULTAT D°INCITATIONS %LLE DmPEND BIEN PLUS ENCORE DES OPPORTUNITmS $ES HAUSSES RAPIDES DE PRODUCTIVITm NE SONT POSSIBLES QUE SI LES BONNES INNOVATIONS ONT LIEU £ -ARTIN 7OLF &INANCIAL 4IMES OCTOBRE
%URO OPTIMISME ¢ ,E SAUVETAGE DE L°EURO EST EN BONNE VOIE £ bDITORIAL DU -ONDE ER OCTOBRE
,°AMOUR DE L°IMPxT ¢ $E NOS JOURS PEU DE GENS SONT ENCLINS g LOUER LES MmRITES ET LES VERTUS DE L°IMPxT MAIS CETTE DmCOUVERTE ;DU "OSON DE (IGGS= N°AURAIT PAS EU LIEU SANS LES CONTRIBUABLES %N FAIT LA GRANDE MAJORITm DES CONTRIBUABLES DU MONDE AVAIENT DES INTmRoTS EN JEU DANS CETTE AFFAIRE £ 0AUL 4IPTON PROFESSEUR DE PHYSIQUE 5NIVERSITm DE 9ALE ,AS 6EGAS 3UN JUILLET
Économie ,ES ESTIMATIONS PROVISOIRES INDIQUENT QUE LE PRODUIT INTmRIEUR BRUT TRIMESTRIEL 0)" DE LA ZONE /#$% A AUGMENTm DE PENDANT LE TROISInME TRIMESTRE SOIT UN TAUX mQUIVALENT AU TRIMESTRE PRmCmDENT ,ES TENDANCES CONTINUENT CEPENDANT g DIVERGER SELON LES PAYS !UX bTATS 5NIS LA CROISSANCE DU 0)" S°EST ACCmLmRmE g CONTRE AU DEUXInME TRIMESTRE !U 2OYAUME 5NI LA CROISSANCE S°EST mGALEMENT ACCmLmRmE g CONTRE UNE CONTRACTION DE AU TRIMESTRE PRmCmDENT ,A CROISSANCE A AUSSI LmGnREMENT REBONDI EN &RANCE g ALORS QU°ELLE AVAIT DmCLINm DE AU DEUXInME TRIMESTRE ,ES INDICATEURS COMPOSITES AVANCmS DE L°/#$% QUI ANTICIPENT LES POINTS D°INºEXION DE L°ACTIVITm mCONOMIQUE CONTINUENT D°INDIQUER DES PERSPECTIVES DE CROISSANCE FAIBLE #EPENDANT DE SIGNES DE STABILISATION mMERGENT AU #ANADA EN #HINE ET AUX bTATS 5NIS ,ES INDICATEURS
AVANCmS POUR LE *APON L°!LLEMAGNE LA &RANCE ET LA ZONE EURO DANS SON ENSEMBLE RESTENT FAIBLES ,°INºATION ANNUELLE DANS LA ZONE /#$% A mTm DE ENTRE SEPTEMBRE ET SEPTEMBRE CONTRE DANS L°ANNmE PRmCmDANT AO}T #ETTE LmGnRE HAUSSE DU TAUX ANNUEL D°INºATION EST D}E g UNE HAUSSE DES PRIX DE L°mNERGIE g EN SEPTEMBRE CONTRE EN AO}T ,ES PRIX DE L°ALIMENTATION ONT QUANT g EUX RALENTI LEUR HAUSSE g EN SEPTEMBRE CONTRE EN AO}T (ORS PRIX DE L°ALIMENTAITON ET DE L°mNERGIE LE TAUX D°INºATION ANNUEL DE L°/#$% S°EST RALENTI g EN SEPTEMBRE CONTRE EN AO}T ,E TAUX DE CHxMAGE DE LA ZONE /#$% mTAIT DE EN SEPTEMBRE QUASIMENT INCHANGm DEPUIS JANVIER $ANS LA ZONE EURO LE TAUX DE CHxMAGE A AUGMENTm POUR LE SEIZInME MOIS CONSmCUTIF POINT DE POURCENTAGE EN PLUS
EN BREF
Les nouveaux géants
,E $ANEMARK DEVRAIT DmVELOPPER SON PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET mDUCATIVE A¹N DE GARANTIR QUE LES JEUNES ARRIVENT SUR LE MARCHm DU TRAVAIL AVEC LES COMPmTENCES RECHERCHmES PAR LES ENTREPRISES ET D°ATTEINDRE L°OBJECTIF NATIONAL DE DE JEUNES INSCRITS DANS L°mDUCATION SUPmRIEURE D°ICI SELON UN NOUVEAU RAPPORT DE L°/#$%
,A HImRARCHIE mCONOMIQUE INTERNATIONALE DEVRAIT SUBIR DES TRANSFORMATIONS TRnS IMPORTANTES AU COURS DU PROCHAIN DEMI SInCLE DU FAIT DU DU POIDS GRANDISSANT DES mCONOMIES DE MARCHm mMERGENTES g FORTE CROISSANCE DANS LA PRODUCTION MONDIALE SELON UNE NOUVELLE mTUDE DE L°/#$% ,A DIVERGENCE ENTRE LES PRO¹LS DE CROISSANCE g LONG TERME SE TRADUIT PAR DE PROFONDS CHANGEMENTS DANS LA TAILLE RELATIVE DES mCONOMIES ,ES bTATS 5NIS DEVRAIENT CmDER LEUR PLACE g LA #HINE QUI DEVIENDRA AINSI LA PREMInRE PUISSANCE mCONOMIQUE MONDIALE DnS BIEN QUE LE NIVEAU DE VIE MOYEN Y RESTERA ENCORE LOIN DERRInRE ¦ PLUS LONG TERME LE 0)" DE L°)NDE DEVRAIT AUSSI OUTREPASSER CELUI DES bTATS 5NIS MAIS SON REVENU PAR HABITANT NE REPRmSENTERA QUE DE CELUI DES PAYS LES PLUS AVANCmS $°AUTRES POIDS LOURDS mCONOMIQUES COMME LE *APON ET LA ZONE EURO QUI CONNAISSENT UN PHmNOMnNE DE VIEILLISSEMENT DmMOGRAPHIQUE ACCmLmRm RECULERONT EUX AUSSI PROGRESSIVEMENT DANS LE CLASSEMENT MONDIAL DES PAYS SUPPLANTmS PAR DES PAYS PLUS JEUNES COMME L°)NDONmSIE ET LE "RmSIL WWW OECD ORG FR ECONOMIE
,°%STONIE A ENREGISTRm UNE REPRISE MARQUmE APRnS LA CRISE mCONOMIQUE MONDIALE MAIS LA CROISSANCE Y A RALENTI DEPUIS SOULIGNANT LA NmCESSITm DE POURSUIVRE DES RmFORMES POUR RmDUIRE LES EXPOSITIONS AUX CHOCS EXTERNES ET EMPoCHER DE FUTURS CYCLES D°EXPANSION RmCESSION SELON LA DERNInRE bTUDE mCONOMIQUE DE L°%STONIE DE L°/#$% ,A &INLANDE NE DEVRAIT PAS REVENIR SUR SES ENGAGEMENTS EN MATInRE D°AIDE SELON L°%XAMEN DES POLITIQUES ET PROGRAMMES DE LA &INLANDE EN MATInRE DE COOPmRATION POUR LE DmVELOPPEMENT DE L°/#$% ,E PAYS DmPLOIE DES EFFORTS POUR AMmLIORER SON SYSTnME DE COOPmRATION POUR LE DmVELOPPEMENT EN RECENTRANT SON ACTION ET EN INSISTANT SUR LES DROITS DE L°HOMME 0OUR QUE CES EFFORTS SOIENT EF¹CACES LA &INLANDE DOIT HONORER SES ENGAGEMENTS D°ACCROsTRE LES ¹NANCEMENTS PRIVILmGIER LES DOMAINES ET LES PAYS O| SON IMPACT PEUT oTRE LE PLUS IMPORTANT ET AMmLIORER SA GESTION DE LA COOPmRATION POUR LE DmVELOPPEMENT )SRApL POSSnDE UNE EXCELLENTE OFFRE DE SOINS PRIMAIRES ET DEVRAIT DORmNAVANT METTRE L°ACCENT g EN SEPTEMBRE TANDIS QU°IL A BAISSm DE POINT DE POURCENTAGE EN SEPTEMBRE AUX bTATS 5NIS g ,ES CO}TS UNITAIRES DE MAIN D°OEUVRE ONT AUGMENTm DE DANS LA ZONE /#$% AU DEUXInME TRIMESTRE TIRmS g LA HAUSSE PAR DES AUGMENTATIONS CONTINUES DE LA RmMUNmRATION DU TRAVAIL PAR UNITm DE MAIN D°ªUVRE ,E COMMERCE DES MARCHANDISES A CONTINUm DE RALENTIR DANS LA PLUPART DES GRANDES mCONOMIES AU TROISInME TRIMESTRE PAR RAPPORT AU TRIMESTRE PRmCmDENT ,ES IMPORTATIONS AINSI QUE LES EXPORTATIONS ONT CHUTm AU TROISInME TRIMESTRE EN !FRIQUE DU 3UD EN !LLEMAGNE AU "RmSIL EN )TALIE AU *APON EN 2USSIE AINSI QU°AUX bTATS 5NIS
OCDE/Hervé Cortinat
Pays en bref
Le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría et le Président François Hollande à l’OCDE en novembre. Voir notre rubrique « ocde.org » page 48
SUR LES SOINS HOSPITALIERS A¹N DE LES HISSER AU PLUS HAUT NIVEAU DE QUALITm g L°mCHELLE INTERNATIONALE SELON L°%XAMEN DE L°/#$% SUR LA QUALITm DES SOINS DE SANTm EN )SRApL ,E 'HANA A SIGNm LA #ONVENTION SUR L°ASSISTANCE ADMINISTRATIVE MUTUELLE EN MATInRE ¹SCALE UN ACCORD MULTILATmRAL mLABORm CONJOINTEMENT PAR L°/#$% ET PAR LE #ONSEIL DE L°%UROPE ,E 'HANA EST LE DEUXInME PAYS AFRICAIN APRnS L°!FRIQUE DU 3UD g SIGNER LA #ONVENTION DEPUIS QU°ELLE mTm OUVERTE g LA SIGNATURE DE TOUS LES PAYS EN JUIN ,ES RECETTES ¹SCALES EN !MmRIQUE LATINE EN PROPORTION DU REVENU NATIONAL AUGMENTENT LENTEMENT BIEN QU°ELLES RESTENT INFmRIEURES g CELLES DE LA PLUPART DES PAYS DE L°/#$% ,ES 3TATISTIQUES DES RECETTES PUBLIQUES EN !MmRIQUE LATINE INDIQUENT QUE DANS LES PAYS LATINO AMmRICAINS COUVERTS PAR LE RAPPORT LE RATIO DES RECTTES ¹SCALES MOYENNES PAR RAPPORT AU 0)" EST PASSm DE EN g EN APRnS UN PIC g EN 6OIR WWW OECD ORG FR PRESSE
Hausse des prix à la consommation
Fonds de pension à perte $ANS LES PAYS DE L°/#$% LES FONDS DE PENSION PERDENT DE L°ARGENT 3I LEURS ACTIFS ONT ATTEINT UN RECORD DE MILLIARDS DE DOLLARS EN LES RENDEMENTS DES PLACEMENTS SONT PASSmS EN DESSOUS DE ZmRO AVEC UN RENDEMENT NmGATIF MOYEN DE SELON LA DERNInRE mDITION DU 0OINT SUR LES MARCHmS DES PENSIONS DE L°/#$% #ETTE SITUATION PROVIENDRAIT D°UN MANQUE DE VIGUEUR DES MARCHmS D°ACTIONS ET DE LA FAIBLESSE DES TAUX D°INTmRoT
WWW OECD ORG INSURANCE
en %, septembre 2012, glissement annuel
Best of Total OCDE 7,0 6,0
5,1
5,0 4,0 3,0
2,2
2,1 1,6
2,0 1,0 0,0 Tous produits Énergie Source : OCDE
Alimentation Tous produits hors alimentation et énergie
Personne n’a le temps de lire toutes ces publications, et personne n’est obligé de tout savoir sur chaque question particulière, mais beaucoup de gens tiennent à être renseignés sur certains des problèmes étudiés et à suivre d’une manière plus générale les travaux effectués. C’est pourquoi nous publions à partir de maintenant L’Observateur de l’OCDE, un nouveau périodique. « L’Observateur de l’OCDE », par Thorkil Kristensen, ancien Secrétaire général de l’OCDE, dans le premier numéro, novembre 1962
6OIR WWW OECD ORG FR STATISTIQUES L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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Emploi des femmes : l’expérience norvégienne
REUTERS/Scanpix Scanpix
Sigbjørn Johnsen, Ministre des Finances, Norvège
,A FmMINISATION DE LA MAIN D°ªUVRE A UN IMPACT DmCISIF SUR LES RmSULTATS D°UN PAYS COMME LE DmMONTRE LA .ORVnGE ,E PRINCIPAL ATOUT D°UN PAYS EST SA MAIN D°ªUVRE ET LA .ORVnGE RICHE DE SON PmTROLE N°mCHAPPE PAS g LA RnGLE 0RIORITm EST DONNmE AUX POLITIQUES DURABLES PERMETTANT DE RmDUIRE LE CHxMAGE ET D°mLEVER LE TAUX D°EMPLOI DES FEMMES DES HOMMES ET DES JEUNES LE ¹NANCEMENT DE L°bTAT PROVIDENCE REPOSE SUR LA POPULATION ACTIVE
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#ES CINQUANTE DERNInRES ANNmES DANS LA PLUPART DES PAYS DE L°/#$% L°ARRIVmE MASSIVE DES FEMMES SUR LE MARCHm DU TRAVAIL A mTm LA CLm DE LEUR INDmPENDANCE mCONOMIQUE %LLES ONT AINSI PU DmVELOPPER ET UTILISER LEURS COMPmTENCES PROFESSIONNELLES ,°EMPLOI DES FEMMES EST AUSSI INDISPENSABLE g LA PERFORMANCE mCONOMIQUE ET LE SERA PLUS ENCORE DANS LES ANNmES g VENIR LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION REPRmSENTANT UNE CHARGE CROISSANTE POUR LES ¹NANCES PUBLIQUES ,ES MONTANTS CONSACRmS AUX RETRAITES AINSI QUE LES DmPENSES DE L°bTAT EN SOINS DE SANTm AUGMENTERONT ,E PROBLnME
SERA AGGRAVm PAR UN TAUX DE NATALITm FAIBLE MOINS D°ACTIFS DEVANT PAYER POUR DAVANTAGE DE RETRAITmS ,A SOLUTION PASSERA PAR UNE PARTICIPATION ACCRUE AU MARCHm DU TRAVAIL ET UN ALLONGEMENT DES CARRInRES /UTRE LA RmFORME DES RmGIMES DE RETRAITE NOMBRE DE PAYS ESTIMENT DmSORMAIS NmCESSAIRE DE RECOURIR AU TRAVAIL FmMININ LARGEMENT SOUS UTILISm #ES PAYS SONT CONFRONTmS g UN DOUBLE Dm¹ ACCROsTRE g LA FOIS L°EMPLOI DES FEMMES ET LE TAUX DE NATALITm 0OUR ENCOURAGER LES MnRES g RETROUVER DU TRAVAIL LA .ORVnGE ET LES
SOCIÉTÉ
$ANS LES ANNmES ET AU DmBUT DES ANNmES EN .ORVnGE LA FEMME AU FOYER REPRmSENTAIT UN IDmAL 4OUTEFOIS DEPUIS LE DmBUT DES ANNmES NOUS SOMMES PASSmS DE g DE FEMMES ACTIVES ENTRE ET ANS %NVIRON DES FEMMES AVEC DES ENFANTS EN BAS hGE TRAVAILLENT ,E TAUX DE FERTILITm A AUGMENTm EN MoME TEMPS QUE LE NOMBRE DE FEMMES ACTIVES PASSANT DE ENFANT PAR FEMME g LA ¹N DES ANNmES g ENFANT AUJOURD°HUI « L°UN DES TAUX DE FERTILITm LES PLUS mLEVmS EN %UROPE )L Y A PLUSIEURS RAISONS g CETTE mVOLUTION $°ABORD LE NOMBRE DE FEMMES ACTIVES A AUGMENTm g UNE mPOQUE DE DEMANDE CROISSANTE DE MAIN D°ªUVRE EN MoME TEMPS QUE LEUR NIVEAU D°mTUDES CONNAISSAIT UN ESSOR REMARQUABLE $EUXInMEMENT L°EMPLOI DES FEMMES A mTm FACILITm PAR UN VASTE SYSTnME D°ALLOCATIONS PARENTALES ET DE CRnCHES SUBVENTIONNmES AU NOMBRE DE AUJOURD°HUI ACCUEILLANT PRnS DE DES ENFANTS ENTRE ET ANS ,ES CONGmS PARENTAUX POUR LES SALARImS SONT ¹NANCmS PAR DES FONDS PUBLICS ET SONT PASSmS DE SEMAINES IL Y A ANS g SEMAINES AUJOURD°HUI ,ES PARENTS ONT mGALEMENT DROIT g UN CONGm RmMUNmRm POUR GARDER UN ENFANT MALADE AINSI QU°g UN TEMPS PARTIEL JUSQU°AUX ANS DU PLUS JEUNE ENFANT ¦ MAINTS mGARDS L°bTAT PROVIDENCE A RENDU POSSIBLE L°ARRIVmE DES FEMMES SUR LE MARCHm DU TRAVAIL MAIS L°EFFORT DE TRAVAIL DES FEMMES ELLES MoMES A mTm UNE CONDITION PRmALABLE AU DmVELOPPEMENT DE L°bTAT PROVIDENCE ,ES TRAVAILLEURS SONT AUSSI DES CONTRIBUABLES ET L°AUGMENTATION DE LEUR NOMBRE ACCROsT LES RECETTES ¹SCALES QUI PEUVENT oTRE AFFECTmES EN PARTIE AU DmVELOPPEMENT DES SERVICES PUBLICS ET DONC g LA CRmATION D°EMPLOIS POUR LA PRESTATION DE CES SERVICES )LS PERMETTENT g UN PLUS GRAND NOMBRE DE FEMMES DE TRAVAILLER PAR EXEMPLE EN LIBmRANT LA FAMILLE DE LA GARDE DES ENFANTS ET DES SOINS AUX PERSONNES hGmES POUR LES CON¹ER AUX SERVICES PUBLICS *E SUIS CONVAINCU QUE LE TRAVAIL DES FEMMES A APPORTm D°IMPORTANTS BmNm¹CES mCONOMIQUES g LA .ORVnGE %N PREMIER LIEU DISPOSER D°UNE
MAIN D°ªUVRE MASCULINE ET FmMININE PLUTxT QU°EXCLUSIVEMENT MASCULINE DONC DIMINUmE DE LA MOITIm DES TALENTS POTENTIELS A PERMIS DES GAINS DE PRODUCTIVITm $EUXInMEMENT L°ACCROISSEMENT DE LA MAIN D°ªUVRE FmMININE A ENTRAsNm DES GAINS DE PRODUCTIVITm GRhCE g UNE PLUS GRANDE SPmCIALISATION %N¹N LES FEMMES ONT GONºm LA POPULATION ACTIVE g UN MOMENT O| LA DURmE MOYENNE DU TEMPS DE TRAVAIL PAR EMPLOYm BAISSAIT ,A RmDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL S°EXPLIQUE EN PARTIE PAR
Les travailleurs sont aussi des contribuables, et l’augmentation de leur nombre accroît les recettes fiscales, qui peuvent être affectées en partie au développement des services publics UNE PLUS GRANDE PROSPmRITm « LES PRIORITmS PERSONNELLES ONT CHANGm PUISQU°IL N°EST PLUS NmCESSAIRE DE TRAVAILLER AUTANT POUR GAGNER SA VIE -AIS L°ARRIVmE DES FEMMES A PERMIS DE MAINTENIR LE VOLUME DE TRAVAIL ET DONC LA CROISSANCE #ELA CONTRIBUE LARGEMENT g
mLEVER LE REVENU NATIONAL $°AILLEURS SI LA PROPORTION DE FEMMES
ACTIVES EN .ORVnGE mTAIT RAMENmE g LA MOYENNE /#$% LA RICHESSE NATIONALE NETTE DIMINUERAIT LES AUTRES PARAMnTRES RESTANT INCHANGmS DE L°mQUIVALENT DE NOS REVENUS PmTROLIERS TOTAUX COMPRENANT LES ACTIFS DU &ONDS PUBLIC POUR LES RETRAITES '0' ANCIENNEMENT FONDS PmTROLIER #E CALCUL PART DE L°HYPOTHnSE QUE LE POURCENTAGE DE FEMMES EMPLOYmES g TEMPS PARTIEL NE CHANGE PAS ,A POPULATION ACTIVE EN .ORVnGE EST L°UNE DES PLUS mLEVmES DE L°/#$% 4OUTEFOIS LA DURmE DU TEMPS DE TRAVAIL ANNUEL MOYEN POUR LES TRAVAILLEURS hGmS DE g ANS EST RELATIVEMENT FAIBLE ET BIEN INFmRIEURE g CELLE DE LA #ORmE PAR EXEMPLE -AIS IL FAUT AUSSI VOIR QUE SANS NOS HORAIRES DE TRAVAIL RELATIVEMENT RmDUITS NI LA POSSIBILITm DU TRAVAIL g TEMPS PARTIEL LES BARRInRES g L°EMPLOI DES FEMMES AURAIENT mTm BIEN PLUS IMPORTANTES ,A .ORVnGE DOIT MAINTENANT INCITER LA POPULATION g PASSER DU TEMPS PARTIEL AU PLEIN TEMPS 'RhCE
Rune Kongsro
AUTRES PAYS NORDIQUES ONT MIS EN ªUVRE DES POLITIQUES PERMETTANT DE CONCILIER TRAVAIL ET VIE DE FAMILLE
Sigbjørn Johnsen, Ministre des Finances, Norvège
AUX PRESTATIONS FAMILIALES ET AUX MODES DE GARDES MIS EN PLACE NOUS ESTIMONS QUE CET OBJECTIF EST g NOTRE PORTmE ,°EXPmRIENCE DE LA .ORVnGE N°EST PAS FORCmMENT FACILE g TRANSPOSER DANS D°AUTRES PAYS -AIS LA PLUPART DES PAYS DE L°/#$% DOIVENT RELEVER LE MoME Dm¹ g SAVOIR EXPLOITER DAVANTAGE TOUT LE POTENTIEL DE LA POPULATION ACTIVE Références Voir le site du ministère des Finances : www.regjeringen.no/en/dep/fin.html Voir aussi www.oecd.org/fr/norvege et www.oecd.org/fr/ social/egalitehomme-femmeetdeveloppement La Norvège présidera la Réunion du Conseil de l’OCDE au niveau des ministres de 2013, les 29 et 30 mai.
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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Israël : rapport encourageant
Gouvernement d’Israël
ONT mTm APPROUVmS .°OUBLIONS PAS NON PLUS LES INITIATIVES VISANT g ACCROsTRE L°AIDE AUX TRAVAILLEURS QUI ONT DES ENFANTS EN BAS hGE -ON MINISTnRE CRmE UN GRAND NOMBRE DE PLACES DE CRnCHES PUBLIQUES POUR ACCUEILLIR LES TOUT PETITS DE ZmRO g TROIS ANS DONT LES PARENTS TRAVAILLENT .OUS NOUS RmJOUISSONS g LA PERSPECTIVE DE PRmSENTER CES MESURES ET D°AUTRES INITIATIVES AU SEIN DE L°/#$%
0LUS DE DEUX ANS APRnS QU°)SRApL A REJOINT L°/#$% 3HARON +EDMI $IRECTEUR GmNmRAL AU MINISTnRE DE L°)NDUSTRIE DU #OMMERCE ET DU 4RAVAIL A MENm UNE DmLmGATION g LA RmUNION DU COMITm DE L°%MPLOI DU 4RAVAIL ET DES !FFAIRES SOCIALES DE L°/#$% TENUE LE OCTOBRE )L A RmPONDU AUX QUESTIONS DE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% ,ORS DE L°ADHmSION D°)SRApL g L°/#$% EN IL LUI AVAIT mTm DEMANDm DE S°ATTAQUER g UN CERTAIN NOMBRE DE PROBLnMES AFFECTANT LA SOCImTm ET LE MARCHm DE L°EMPLOI 6OUS REMETTEZ AUJOURD°HUI UN RAPPORT D°AVANCEMENT DmTAILLm 1UELS SONT SELON VOUS LES mLmMENTS PRINCIPAUX DE CE RAPPORT ,°INTmGRATION DE CERTAINES POPULATIONS AYANT UN FAIBLE TAUX DE PARTICIPATION AU MARCHm DU TRAVAIL TELS QUE LES ARABES ISRAmLIENS PRINCIPALEMENT LES FEMMES ET LES (AREDIM ULTRA ORTHODOXES PRINCIPALEMENT LES HOMMES EST UNE DES GRANDES DIF¹CULTmS QU°)SRApL S°EMPLOIE ACTIVEMENT g RmSOUDRE #°EST L°UN DES PRINCIPAUX PROBLnMES QUI AVAIENT mTm SOULEVmS LORS DE NOTRE ADHmSION g L°/#$% #E RAPPORT D°AVANCEMENT RECENSE EN DmTAIL LES PRINCIPALES INITIATIVES APPROUVmES OU DmJg MISES EN ªUVRE PAR LE GOUVERNEMENT ISRAmLIEN DEPUIS #ES DIFFmRENTES MESURES ONT CONTRIBUm g ACCROsTRE LES TAUX D°EMPLOI DE CHEZ LES FEMMES ARABES ET DE CHEZ LES HOMMES (AREDIM ENTRE ET ET CETTE PROGRESSION VA SE POURSUIVRE CES PROCHAINES ANNmES ,A CRmATION D°UN RmSEAU DE CENTRES D°EMPLOI DmDImS OFFRANT UN LARGE mVENTAIL DE SERVICES POUR L°EMPLOI g LA POPULATION ARABE ILLUSTRE NOTRE DmTERMINATION ,E PREMIER CENTRE D°EMPLOI DESTINm AUX (AREDIM EST mGALEMENT EN COURS DE CRmATION ET D°AUTRES 8
,°UN DES PROBLnMES mVOQUmS DANS LE RAPPORT EST LA PAUVRETm DONT LE TAUX EST RELATIVEMENT mLEVm EN )SRApL AU REGARD DES AUTRES PAYS DE L°/#$% 1UELLE ACTION A mTm ENGAGmE g CET mGARD 0OUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETm )SRApL A MIS EN PLACE UNE STRATmGIE DE LONG TERME %LLE S°APPUIE SUR L°AMmLIORATION DE LA QUALITm DE L°mDUCATION SUR UN MEILLEUR ACCnS g L°ENSEIGNEMENT SUPmRIEUR « EN PARTICULIER POUR LES GROUPES DmFAVORISmS « SUR LE DmVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES DANS LES ZONES EXCENTRmES ET SUR L°ENCOURAGEMENT g LA PARTICIPATION AU MARCHm DU TRAVAIL ,°UNE DES MESURES PHARES A mTm L°INSTAURATION DU CRmDIT D°IMPxT SUR LE REVENU g L°mCHELLE NATIONALE AVEC UN NIVEAU REHAUSSm POUR CERTAINES POPULATIONS ,E CRmDIT D°IMPxT A D°ABORD mTm APPLIQUm DANS LE CADRE D°UN PROGRAMME PILOTE PUIS GmNmRALISm g TOUT LE PAYS EN ,°EXTENSION DE CETTE MESURE A PORTm LE NOMBRE DES BmNm¹CIAIRES POTENTIELS DE EN g EN .OUS ªUVRONS mGALEMENT g L°APPLICATION DU DROIT EN PARTICULIER DU DROIT DU TRAVAIL ,E GOUVERNEMENT A mTm PARTICULInREMENT ATTENTIF g CE POINT QUI FAIT D°AILLEURS L°OBJET DE L°UNE DES RECOMMANDATIONS DE LA #OMMISSION 4RAJTENBERG SUR LES Dm¹S SOCIO mCONOMIQUES ,E MINISTnRE S°EST ATTACHm g RENFORCER LES CAPACITmS DU SYSTnME DE CONTRxLE D°ABORD EN ADOPTANT UNE NOUVELLE LOI VISANT g AMmLIORER L°APPLICATION DU DROIT DU TRAVAIL AVEC LA PLEINE COLLABORATION DES ORGANISATIONS PATRONALES ET DU (ISTADRUT LA CENTRALE SYNDICALE ISRAmLIENNE ENSUITE EN CRmANT DANS LES DEUX PROCHAINES ANNmES POSTES D°AGENTS CHARGmS DE VEILLER g L°EXmCUTION DES LOIS #E RAPPORT D°AVANCEMENT CONSTITUE g VOS YEUX UN JALON IMPORTANT DANS LE PROCESSUS D°APPRENTISSAGE #OMMENT VOYEZ VOUS LES PROCHAINES mTAPES #E PROCESSUS D°APPRENTISSAGE A RmCEMMENT CONDUIT LE GOUVERNEMENT g CRmER LA FONCTION
DE $IRECTEUR GmNmRAL ADJOINT AU MINISTnRE DE L°)NDUSTRIE DU #OMMERCE ET DU 4RAVAIL CHARGm DE Dm¹NIR LA POLITIQUE GmNmRALE D°)SRApL EN MATInRE D°EMPLOI #ETTE PERSPECTIVE TRANSVERSALE PERMET UNE MEILLEURE MISE EN COHmRENCE DES MESURES COHmRENCE QUI EST JE CROIS L°UN DES PRINCIPES CARDINAUX PRxNmS PAR L°/#$% .OTRE COLLABORATION AVEC L°/#$% A mTm UN mLmMENT CLm POUR L°AMmLIORATION DE L°ENSEMBLE DE NOS POLITIQUES PUBLIQUES PAS SEULEMENT DANS LE DOMAINE DE L°EMPLOI -AINTENANT CE PROCESSUS DEVRAIT PRENDRE LA FORME D°UN EXAMEN PAR LES PAIRS ET D°EXERCICES COMPARATIFS PLUTxT QU°UN SIMPLE EXAMEN DU RESPECT DES NORMES !INSI L°UN DE NOS OBJECTIFS EST D°ACCROsTRE LA PARTICIPATION DE MON MINISTnRE AUX TRAVAUX EN COURS ET g DES PROJETS VOLONTAIRES DE L°ORGANISATION QUI NOUS AIDERONT g Dm¹NIR DES POLITIQUES PUBLIQUES TOUJOURS MEILLEURES *E CITERAI ICI DEUX EXEMPLES RmCENTS D°INITIATIVES VOLONTAIRES ,A PREMInRE EST UNE mTUDE NATIONALE SUR L°ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL RmALISmE DANS LE CADRE DU PROJET ¢ !PPRENDRE AU DELg DE L°mCOLE £ #ETTE mTUDE DONNERA LIEU g DES RECOMMANDATIONS POUR RENFORCER NOS SYSTnMES D°ENSEIGNEMENT ET DE FORMATION PROFESSIONNELS ,A DEUXInME EST UN ATELIER /#$% SUR L°APPLICATION DE LA RmGLEMENTATION ET SUR LES INSPECTIONS DE CONFORMITm QUI S°EST TENU g *mRUSALEM LES ET OCTOBRE g L°INVITATION DU MINISTnRE $ANS LE CADRE DE CES EFFORTS LE MINISTnRE A mGALEMENT DmSIGNm UNE CONSEILLnRE JURIDIQUE QUI REJOINT LA DmLmGATION PERMANENTE D°)SRApL AUPRnS DE L°/#$% !VEC SON mQUIPE ELLE VEILLERA g PARFAIRE LES CONTRIBUTIONS DU MINISTnRE AUX TRAVAUX DE L°/#$% DANS LES DIFFmRENTS DOMAINES DE L°ACTION PUBLIQUE *Commission formée en août 2011 par le gouvernement pour proposer des solutions aux problèmes socioéconomiques d’Israël. Elle est dirigée par Manuel Trajtenberg, qui préside la Commission de la planification et du budget de l’enseignement supérieur. Voir le site officiel du ministère de l’Industrie, du Commerce et du Travail d’Israël : www.moital.gov.il État d’Israël (2012), Progress Report on the Implementation of the OECD Recommendations: Labour Market and Social Policies. « La stratégie économique d’Israël. Entretien avec Yuval Steinitz, ministre des Finances d’Israël », L’Observateur de l’OCDE n° 284, T1 2011 www.oecd.org/fr/israel
Podium
Le Club des investisseurs de long terme : une plate-forme mondiale de grands investisseurs -ยฑJOWFTUJTTFNFOU EF MPOH UFSNF FTU VOF QSJPSJUn QPVS SnQPOESF BVY NVUBUJPOT SBQJEFT FO DPVST EBOT OPT TPDJnUnT 3FMFWFS MFT HSBOET EnยนT UFMT RVF MB USBOTJUJPO WFST VOF nDPOPNJF TPCSF FO DBSCPOF MF EnWFMPQQFNFOU VSCBJO EVSBCMF PV MB DSnBUJPO FU MยฑBNnOBHFNFOU EยฑJOGSBTUSVDUVSFT QPSUFVTFT EF DSPJTTBODF OnDFTTJUF EFT SFTTPVSDFT ยนOBODJoSFT NBTTJWFT -FT CVEHFUT OBUJPOBVY nUBOU EBOT EF OPNCSFVY QBZT DPOUSBJOUT QBS MB DSJTF ยนOBODJoSF FU nDPOPNJRVF BDUVFMMF JM FTU JOEJTQFOTBCMF EยฑBEBQUFS MFT DBESFT SnHMFNFOUBJSFT BยนO EยฑFODPVSBHFS MยฑJOWFTUJTTFNFOU h MPOH UFSNF FU MB DPPQnSBUJPO FOUSF JOWFTUJTTFVST EF MPOH UFSNF 5FMMF FTU MB NJTTJPO EV $MVC EFT JOWFTUJTTFVST EF MPOH UFSNF XXX MUJD PSH 'POEn FO MF $MVC B QPVS BNCJUJPO EF SBTTFNCMFS EF HSBOEFT JOTUJUVUJPOT ยนOBODJoSFT ยฌ GPOET TPVWFSBJOT GPOET EF QFOTJPO FU CBORVFT EF EnWFMPQQFNFOU OPUBNNFOU ยฌ QPVS QSPNPVWPJS MFVS JEFOUJUn DPNNVOF EยฑJOWFTUJTTFVST EF MPOH UFSNF FU GBDJMJUFS MFVS DPPQnSBUJPO
-F $MVC TF DPNQPTF BDUVFMMFNFOU EF HSBOEFT JOTUJUVUJPOT ยนOBODJoSFT JTTVFT FO QBSUJDVMJFS EFT QBZT EV ( FU EF Mยฑ0$%& SFQSnTFOUBOU VO UPUBM EF CJMBO EF NJMMJBSET EF EPMMBST 64 -F $MVC QBSUJDJQF BDUJWFNFOU BVY EnCBUT BV OJWFBV FVSPQnFO FU BV OJWFBV JOUFSOBUJPOBM TVS MFT DBESFT SnHMFNFOUBJSFT BQQMJDBCMFT BVY JOWFTUJTTFNFOUT EF MPOH UFSNF #iMF *** *'34 *"4# USBWBVY EF Mยฑ0$%& FUD FU FODPVSBHF MB NJTF FO ยซVWSF EF QSPKFUT QBSNJ MFTRVFMT PO DJUFSB MB DSnBUJPO EF EFVY HSBOET GPOET EยฑJOWFTUJTTFNFOU ย MF GPOET .BSHVFSJUF EFTUJOn h GJOBODFS EFT JOWFTUJTTFNFOUT TUSBUnHJRVFT EBOT MFT EPNBJOFT EF MยฑnOFSHJF EV DIBOHFNFOU DMJNBUJRVF FU EFT JOGSBTUSVDUVSFT EF USBOTQPSUT EBOT MFT cUBUT NFNCSFT EF Mยฑ6& ย MF GPOET *OGSB.FE *OGSBTUSVDUVSF EFTUJOn h ยนOBODFS EFT QSPKFUT EBOT MFT USBOTQPSUT MยฑnOFSHJF FU MFT JOGSBTUSVDUVSFT VSCBJOFT TVS MFT SJWFT TVE FU FTU EF MB .nEJUFSSBOnF $FT GPOET RVJ POU EnKh SnBMJTn MFVST QSFNJFST JOWFTUJTTFNFOUT DPOTUJUVFOU MFT QSPUPUZQFT EFT JOTUSVNFOUT ยนOBODJFST BTTPDJBOU JOWFTUJTTFVST QVCMJDT FU QSJWnT TVS EFT QSPKFUT EF MPOH UFSNF 7PJS XXX MUJD PSH
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DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE
Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2012
Commandez l’ouvrage sur www.oecd.org/librairie
Larry Downing/Reuters
L’art de gouverner et la révolution de l’information
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
Première Assemblée publique Twitter du Président Barack Obama, 6 juillet 2011
,°/BSERVATEUR DE L°/#$% FoTE SON CINQUANTENAIRE L°OCCASION IDmALE DE NOUS INTERROGER SUR LA PERTINENCE DE L°INFORMATION ELLE MoME 0OUR CETTE mDITION SPmCIALE PORTONS UN REGARD NON PAS SUR LA SOCImTm DE L°INFORMATION EN TANT QUE TELLE OU SUR LA NOUVELLE APPLICATION DERNIER CRI 0RENONS UN PEU DE RECUL ET CONSIDmRONS LES PROMESSES LES Dm¹S ET LES RISQUES QUE REPRmSENTE POUR NOUS LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION DANS NOTRE TRAVAIL ET NOTRE VIE .OUS PRODUISONS TOUJOURS PLUS D°INFORMATIONS ET DE DONNmES MAIS SOMMES NOUS POUR AUTANT MIEUX INFORMmS ET MIEUX ARMmS POUR MENER NOTRE VIE 1UE DE CHEMIN PARCOURU DEPUIS LE LANCEMENT EN NOVEMBRE DE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% PAR 4HORKIL +RISTENSEN LE PREMIER
3ECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/RGANISATION #ES VINGT DERNInRES ANNmES LE PAYSAGE MONDIAL A mTm TOTALEMENT TRANSFORMm PAR UNE AVALANCHE D°INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES DANS L°INFORMATION ET LES COMMUNICATIONS
Gouverner est-il devenu plus facile avec la révolution de l’information ? ,°ESSOR DE PAYS COMME LA #HINE ET LA #ORmE LE REGAIN D°ESPOIR DE L°!FRIQUE ET LES BOOMS mCONOMIQUES DE L°)RLANDE OU DES bTATS 5NIS DU MOINS JUSQU°g LA CRISE DE DOIVENT BEAUCOUP g LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION ET AUX POSSIBILITmS QU°ELLE A OUVERTES EN TERMES DE CONNAISSANCES DE CAPACITmS ET DE POTENTIALITmS %N L°mCRIVAIN AMmRICAIN !LVIN 4OFºER PRmDISAIT L°ARRIVmE D°UNE ¢ TROISInME VAGUE £ DE CHANGEMENTS
SOCImTAUX CETTE VAGUE AURAIT ELLE DmJg DmFERLm ET ASSISTERIONS NOUS g LA FORMATION D°AUTRES VAGUES QUI VONT RmVOLUTIONNER LA MmDECINE L°mNERGIE LES COMMUNICATION LES TRANSPORTS 1U°EN EST IL DE L°EXERCICE DU POUVOIR %ST IL FACILITm PAR LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION ,A ThCHE DES DmCIDEURS EST ELLE AU CONTRAIRE PLUS ARDUE DANS CE MONDE D°INFORMATION DmMULTIPLImE ACCmLmRmE #OMMENT SAVOIR g QUELLES SOURCES D°INFORMATION g QUELS CONSEILS SE ¹ER COMMENT COMMUNIQUER ET CONVAINCRE ,ES RnGLES VOIRE LE JEU LUI MoME ONT ILS CHANGm 2IEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL #ETTE RmVOLUTION DE L°INFORMATION N°EST NI LA PREMInRE NI LA DERNInRE DE L°HISTOIRE DE L°HUMANITm )L Y EUT LES VOLUMEN ET LES mDITS GOUVERNEMENTAUX PENDANT LA PmRIODE
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL ,A MUTATION ACTUELLE EST ELLE FONDAMENTALEMENT DIFFmRENTE /N PEUT LE PENSER ¦ L°mPOQUE DE L°!BBm 2AYNAL LA MONDIALISATION mTAIT UNE MACHINE LENTE UNE DmPoCHE METTAIT PLUSIEURS SEMAINES g TRAVERSER LES OCmANS ET LES CONTINENTS ,A NOUVELLE D°UNE NAISSANCE ROYALE OU D°UNE RmVOLUTION FAISAIT TOUT DE MoME L°EFFET D°UN SCOOP !U 88E SInCLE APPARURENT LA RADIO ET LA TmLmVISION ,E PRmSIDENT +ENNEDY SALUAIT LE POUVOIR DE LA TmLmVISION QUI SOUMET LES
Applis mobiles et données massives : le monde de l’information numérique s’accélère et se réinvente POLITIQUES AU REGARD SCRUTATEUR D°UN PUBLIC ¢ CAPABLE DE DmCELER ¤ LE MENSONGE ET ¤ RESPECTUEUX DE L°HONNoTETm POLITIQUE £ 1UAND EN &ANNIE ,OU (AMER PRONONlA SON DISCOURS HISTORIQUE ¢ %ST CE CELA L°!MmRIQUE £ g LA #ONVENTION DmMOCRATE DES FOYERS AMmRICAINS AVAIENT LA TmLmVISION CONTRE DIX ANS AUPARAVANT ,E PRmSIDENT *OHNSON EMBARASSm ESSAYA DE DmTOURNER L°ATTENTION EN ORGANISANT UNE CONFmRENCE DE PRESSE AU MoME MOMENT MAIS LE DISCOURS FUT TOUT DE MoME RETRANSMIS LE SOIR #°mTAIT LA PREMInRE FOIS QU°UNE MILITANTE NOIRE DES DROITS CIVIQUES S°EXPRIMAIT LIBREMENT DEVANT UN PUBLIC NATIONAL PAR LE CANAL DE LA TmLmVISION ,ES TmLmSPECTATEURS JUGnRENT SES SENTIMENTS SINCnRES ET LE MOUVEMENT DES DROITS CIVIQUES SE RETROUVA PROPULSm SUR LE DEVANT DE LA SCnNE POLITIQUE AMmRICAINE
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-AIS LA RADIO ET LA TmLmVISION EXCELLENTS CANAUX POUR DIFFUSER LARGEMENT L°INFORMATION N°OFFRAIENT NI INTERACTIVITm NI OUTILS PERMETTANT DE GmRER L°INFORMATION ,EURS UTILISATIONS PROFESSIONNELLES mTAIENT RARES SI L°ON EXCEPTE LA POSSIBILITm D°mCOUTER LA RADIO AU TRAVAIL
Numéro cellulaire
0LUSIEURS ASPECTS DISTINGUENT LES MUTATIONS ACTUELLES L°INSTANTANmITm ET LA COMPRESSION DE L°ESPACE TEMPS LE RECUL DU PAPIER AU PRO¹T DU NUMmRIQUE L°INFORMATION DEVENANT OMNIPRmSENTE VOIRE ENVAHISSANTE L°INTERACTIVITm LA POSSIBILITm DE STOCKER TRAITER ET GmRER L°INFORMATION ET LA CONVERGENCE DES PLATEFORMES « DmSORMAIS L°)NTERNET S°mCOUTE #E N°EST PAS TOUT )GNAZIO 6ISCO ANCIEN CHEF mCONOMISTE DE L°/#$% LE NOTAIT EN ¢ AVEC LA BAISSE DRASTIQUE DES CO}TS DE COMMUNICATION ¤ ET LES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES QUI L°ONT ACCOMPAGNmE JAMAIS DANS L°HISTOIRE DE L°HUMANITm LES IDmES LE SAVOIR FAIRE TECHNOLOGIQUE ET L°INFORMATION N°ONT CIRCULm AUSSI VITE £ 'RANDES ESPmRANCES $ANS CETTE APRnS GUERRE QUI VOYAIT NAsTRE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% LA DIFFUSION D°INFORMATIONS AU PUBLIC mTAIT UN EXERCICE DmLICAT !PRnS TOUT mTAIT IL SOULIGNm DANS LE PREMIER mDITORIAL LA PmNOMBRE DE LA CON¹DENTIALITm SIED g L°EF¹CACITm POLITIQUE ,A 'UERRE FROIDE NIMBAIT LES DmLIBmRATIONS D°UN VOILE DE PARANOtA QUE CE NOUVEAU MAGAZINE ENTENDAIT DISSIPER COMME L°mCRIVAIT ALORS 4HORKIL +RISTENSEN ¢ UN PAS ;mTAIT= FRANCHI VERS UNE PLUS LARGE DIFFUSION DU SAVOIR DE NOTRE ;ORGANISATION= £ !UJOURD°HUI VINGT ANS APRnS LA CHUTE DU -UR DE "ERLIN ET L°ESSOR DE L°)NTERNET LES ATTENTES DU PUBLIC ONT CHANGm ,°OUVERTURE ET L°INSTANTANmITm SONT LA RnGLE !VEC LES APPLICATIONS MOBILES ET LES DONNmES MASSIVES LE MONDE DE L°INFORMATION NUMmRIQUE S°ACCmLnRE ET SE RmINVENTE )L EST DmSORMAIS CRUCIAL DE GmRER LES INFORMATIONS ET LES SAVOIRS D°EXTAIRE DU SENS MALGRm LE BRUIT DE FOND DE SE DOTER DES BONNES INFRASTRUCTURES DE GAGNER L°ATTENTION DU PUBLIC ET DE FAIRE LES BONS CHOIX SANS SE LAISSER DISTRAIRE PAR LES TWEETS ET LES ¢ *°AIME £ SUR &ACEBOOK $ANS CE NUMmRO SPmCIAL CINQUANTENAIRE DE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% NOUS PROPOSONS UNE RmºEXION SUR CES Dm¹S
Hugo Philpott/REUTERS
ROMAINE LES TIPAO OU GAZETTES IMPmRIALES SOUS LA DYNASTIE (AN EN #HINE OU ENCORE LES JOURNAUX MODERNES APPARUS DANS LES ANNmES EN %UROPE "IEN D°AUTRES INVENTIONS ONT VU LE JOUR DANS LES DEUX SInCLES SUIVANTS #OMME L°mCRIVAIT %MMA 2OTHSCHILD EN DANS ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% CITANT L°!BBm 2AYNAL COMMENTATEUR POLITIQUE DU 86)))E SInCLE ¢ )L S°EST PRODUIT UNE RmVOLUTION DANS LE COMMERCE DANS LA PUISSANCE DES NATIONS DANS LES MªURS L°INDUSTRIE ET LE GOUVERNEMENT DE TOUS LES PEUPLES® ,ES CONTINENTS SONT RELImS PAR DES PONTS VOLANTS DE COMMUNICATION® £
L’ancien président d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, brandissant un téléphone portable à Londres, le 21 octobre 2003. En utilisant son ancien matricule de détenu à Robben Island comme numéro de téléphone, M. Mandela lance une campagne mondiale de sensibilisation au sida par portable et Internet. Photo publiée initialement dans L’Observateur de l’OCDE n° 240-241, décembre 2003
4ECHNOLOGIE ET POUVOIR ¢ &OUR MORE YEARS £ C°EST PAR CE TWEET LE PLUS LU DE L°HISTOIRE QUE "ARACK /BAMA ANNONlAIT LA VICTOIRE mLECTORALE QUI LUI VALAIT SON SECOND MANDAT PRmSIDENTIEL ,E PRmSIDENT /BAMA QUI AVAIT FAIT UN EXCELLENT USAGE D°)NTERNET POUR SA CAMPAGNE COMPTE g L°HEURE O| NOUS mCRIVONS MILLIONS DE LECTEURS RmGULIERS SUR 4WITTER )L EST LA SEULE PERSONNALITm POLITIQUE g ¹GURER PARMI LES PLUS GROSSES AUDIENCES 4WITTER PALMARnS DOMINm PAR LE MONDE DES SPORTS ET DU SPECTACLE -AIS L°INFORMATION EST UNE CLm DU POUVOIR ET BEAUCOUP D°AUTRES PERSONNALITmS POLITIQUES DANS LE MONDE ONT AUSSI LEUR COMPTE 4WITTER ,ES MmDIAS SOCIAUX ONT mGALEMENT COMPTm DANS L°mLECTION PRmSIDENTIELLE FRANlAISE DE ET ONT LEUR PLACE DANS LE PAYSAGE POLITIQUE DE BEAUCOUP D°AUTRES PAYS DEPUIS UN AN OU DEUX ,ES HOMMES POLITIQUES DmCOUVRENT AUSSI LES APPLICATIONS MOBILES POUR COLLECTER DES DONNmES ET CONNAsTRE LES TENDANCES
,A MAsTRISE DES NOUVELLES FORMES DE COMMUNICATION EST DEVENUE INDISPENSABLE g QUICONQUE ENTEND CONQUmRIR LE POUVOIR OU L°INºUENCER 0OLITIQUES MAIS AUSSI SYNDICATS ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES ET ORGANISMES CARITATIFS SE SONT APPROPRIm CET OUTIL ET LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES COMME L°/#$% N°ONT PAS mTm EN RESTE ,°)NTERNET A mTm UN IMPORTANT CATALYSEUR DE CETTE MUTATION &ERMENT DE LA MONDIALISATION IL A AUSSI PERMIS L°mMERGENCE DE MOUVEMENTS ANTIMONDIALISATION #E FUT L°mPISODE DE L°!CCORD MULTILATmRAL SUR L°INVESTISSEMENT !-) NmGOCIm g L°/#$% DANS LES ANNmES %N L°)NSTITUT 0OLARIS UNE /.' CANADIENNE S°EST PROCURm UN EXEMPLAIRE DU DOCUMENT QUI A CIRCULm PAR COURRIEL ET S°EST RmPANDU COMME UNE TRAsNmE DE POUDRE g TRAVERS LE WEB ,ES MOUVEMENTS ANTIMONDIALISTES mTAIENT EN PLEIN ESSOR ET CONNURENT LEUR APOGmE g LA CONFmRENCE DE L°/-# EN g 3EATTLE ,E NOMBRE DE MANIFESTANTS PLUS DE EN SURPRIT PLUS D°UN #°EST CONTRE L°/-# QU°mTAIT DIRIGmE LEUR COLnRE MAIS LA VILLE DE 3EATTLE SE PROCLAMA ZONE ¢ HORS !-) £ $EVANT LA DmTERMINATION DES OPPOSANTS RASSEMBLmS AUTOUR DE ¹GURES TELLES QUE ,ORI 7ALLACH DE 0UBLIC #ITIZEN ET LES DmSACCORDS QUI APPARAISSAIENT PARMI LES NmGOCIATEURS EUX MoMES L°!-) FUT RETIRm
#ET mPISODE FAISAIT CLAIREMENT RESSORTIR UNE ASPIRATION DES CITOYENS ET NON SEULEMENT DES /.' g PLUS D°OUVERTURE ET DE DIALOGUE DANS L°ORIENTATION DES POLITIQUES $EPUIS PLUSIEURS ORGANISATIONS ONT TISSm DES LIENS AVEC LA SOCImTm CIVILE ,E &ORUM ANNUEL DE L°/#$% CRmm EN ET DEVENU DEPUIS UN RENDEZ VOUS DANS L°AGENDA MONDIAL EN EST UN BON EXEMPLE $EPUIS LORS ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% A LARGEMENT OUVERT SES COLONNES AUX OPINIONS D°INVITmS ET BEAUCOUP DE BLOGS SONT NmS ,°ENGAGEMENT PUBLIC EST DEVENU UN MODUS OPERANDI ,A RmVOLUTION DE L°INFORMATION A AUSSI DONNm NAISSANCE g DES OUTILS INTERACTIFS PLUS SOPHISTIQUmS O| LE RxLE DE L°UTILISATEUR NE SE BORNE PAS g COMMENTER !INSI AVEC L°)NDICATEUR DU VIVRE MIEUX DE L°/#$% LE PUBLIC CONTRIBUE g Dm¹NIR LA MESURE DU BIEN oTRE POUR DEMAIN ,E PORTABLE A PERMIS DE MOBILISER DES PARTICIPANTS g UNE MULTITUDE DE CAMPAGNES ET D°ORGANISER DES ºASH MOBS POUR TOUTES SORTES DE CAUSES #ES NOUVEAUX OUTILS NUISENT ILS AUX /.' /N PEUT DOUTER COMME 0HIL %VANS DANS CE MoME NUMmRO QUE LES MANIFESTATIONS D°OPINION PAR UN SIMPLE CLIC PUISSENT REMPLACER LES CAMPAGNES ORGANISmES DE LA SOCImTm CIVILE )L EST TROP TxT POUR DRESSER LE
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
BILAN DU 0RINTEMPS ARABE OU DU MOUVEMENT /CCUPY MAIS IL S°AGIT D°UNE NOUVELLE FORME DE MANIFESTATION MOINS CENTRALISmE QUI mCHAPPE AUX ACTEURS TRADITIONNELS DE LA CONTESTATION 0ARTIS POLITIQUES SYNDICATS ET /.' SEMBLENT HmSITER SUR LA CONDUITE g TENIR .OUS ASSISTONS g L°APPARITION DE NOUVELLES FORMES DE GOUVERNANCE QUI N°ONT PEUT oTRE PAS QUE DES AVANTAGES 1UANT AUX LOBBYS ON NE S°mTONNERA PAS DE LES VOIR PRmFmRER LES FACE g FACE AUX PAGES &ACEBOOK MAIS LES CHOSES PEUVENT CHANGER ¦ 7ASHINGTON DEUX DES PRINCIPAUX LOBBYS CULTIVENT UNE LARGE AUDIENCE 4WITTER %T DE NOUVEAUX THINK TANKS SONT APPARUS NOURRISSANT LES GRANDS DmBATS DE LEURS PERSPECTIVES ET INTmRoTS PROPRES #OMME L°mCRIT !NNE 'LOVER CONSEILLnRE SCIENTI¹QUE EN CHEF DE LA #OMMISSION EUROPmENNE DANS CE NUMmRO LA VRAIE DIF¹CULTm EST DE S°ASSURER QUE LES FAITS SOIENT NON SEULEMENT ENTENDUS MAIS QU°ILS CONDUISENT AUSSI g DE MEILLEURES POLITIQUES )NDmNIABLEMENT LES DmCIDEURS DOIVENT PRENDRE AU SmRIEUX LES NOUVEAUX OUTILS DE COMMUNICATION %N LA PmNmTRATION MONDIALE DU MOBILE DEVRAIT ATTEINDRE PRATIQUEMENT UNE LIGNE PAR PERSONNE ,ORSQU°IL N°Y A QUASIMENT PLUS D°OBSTACLE g L°ACCnS ET g L°mCHANGE D°INFORMATIONS LES CITOYENS ATTENDENT DES ACTIONS CLAIRES ET IMMmDIATES DE LA PART DES INSTITUTIONS ,°ADMINISTRATION EN LIGNE QUI GAGNE DU TERRAIN DANS DE NOMBREUX PAYS PERMET AUX CITOYENS D°INTERAGIR AVEC LES POUVOIRS PUBLICS DANS UNE MULTITUDE DE DOMAINES SANTm mDUCATION SmCURITm ¹SCALITm ,ES GOUVERNEMENTS SONT D°AILLEURS DEMANDEURS D°UNE RELATION PLUS DYNAMIQUE S°INTmRESSANT g CE QUE VEULENT LES CITOYENS PLUTxT QUE DE Dm¹NIR UNILATmRALEMENT LEURS BESOINS ,°EXPLOITATION DES DONNmES MASSIVES PERMET D°APPRmHENDER g UN NIVEAU DE DmTAIL INmGALm LEURS SOUHAITS ET LEURS PROBLnMES 2OY 4EMPLE #ASSIDY QUI DIRIGE L°UNE DES PRINCIPALES SOCImTmS DE LOBBYING DE 7ASHINGTON DmCLARAIT DANS UN ENTRETIEN EN QUE LES CANDIDATS g UN MANDAT POLITIQUE DOIVENT FAIRE FACE g PLUS DE GROUPES DE PRESSION QU°IL Y A ANS ¢ LE CANDIDAT D°AUJOURD°HUI A BEAUCOUP MOINS DE MAsTRISE
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL SUR SON DISCOURS £ ,ES DmCIDEURS POLITIQUES SE PERDENT MOINS EN CONJECTURES MAIS AVEC LA SOPHISTICATION DES TECHNOLOGIES ACTUELLES ILS PEUVENT PASSER BEAUCOUP PLUS DE TEMPS g TENTER DE DmCHIFFRER LES MESSAGES ET DE DmGAGER LES TENDANCES DANS LE BROUHAHA AMBIANT
Échanges : les faits Ken Ash, Directeur, Direction des échanges et de l’agriculture de l’OCDE
,A CON¹ANCE DU PUBLIC N°EST PAS FORCmMENT mTERNELLE ,A CAPACITm DES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION g EXTRAIRE LES MOINDRES DmTAILS SUR L°INDIVIDU NOTAMMENT LORSQU°IL CONSOMME EST NOTAMMENT UNE SOURCE D°INQUImTUDES ET L°/#$% PRoTE LA PLUS GRANDE ATTENTION AUX IMPLICATIONS QUE PEUT AVOIR CETTE COLLECTE DE DONNmES TOUS AZIMUTS ,A VIE PRIVmE ET LA SmCURITm SONT D°AILLEURS DES THnMES PRIVILmGImS DE L°/#$% DEPUIS TRENTE ANS ET SES LIGNES DIRECTRICES SUR LA VIE PRIVmE ET LA SmCURITm DES SYSTnMES D°INFORMATION SONT DmSORMAIS DES RmFmRENCES POUR LES PROFESSIONNELS ET LES DmCIDEURS POLITIQUES DU MONDE ENTIER ,A LUTTE CONTRE LES ABUS RESTE UNE CIBLE MOUVANTE POUR TOUTES LES ORGANISATIONS #OMME L°EXPLIQUE DANS CE NUMmRO 2ICK -C$ONELL SECRmTAIRE EXmCUTIF DU 'ROUPE D°ACTION ¹NANCInRE QUI COMBAT LE BLANCHIMENT D°ARGENT ET LE ¹NANCEMENT D°ACTIVITmS ILLICITES oTRE SOUS LES FEUX DE LA RAMPE N°EST PAS TOUJOURS UN ATOUT ,E NUMmRIQUE A DES AVANTAGES CERTAINS MAIS IL FAUT AVOIR CONSCIENCE DES RISQUES POSmS PAR LES NOUVELLES TECHNOLOGIES 4WITTER &ACEBOOK VOIRE DE SIMPLES 3-3 PEUVENT CAUSER BIEN DES SOUCIS COMBIEN DE PERSONNALITmS POLITIQUES SE SONT TROUVmES DANS L°EMBARRAS g CAUSE D°UN TWEET DISCRET OU INDISCRET FAISANT LA UNE DES JOURNAUX #HACUN SE SENT SOMMm DE RmAGIR EN TEMPS RmEL LES POLITIQUES ET LES MARCHmS JOUANT PARFOIS AU CHAT ET g LA SOURIS ,A CRISE DE L°EURO EST UN CAS D°mCOLE LA MoME ANNONCE POLITIQUE PEUT UN JOUR RASSURER LES MARCHmS DmBOUSSOLmS PERDRE SON EFFET LE LENDEMAIN ET PROVOQUER UNE SURENCHnRE QUI DmCLENCHERA UNE NOUVELLE CASCADE D°ANNONCES
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Charles Platiau/Reuters
,ES GRANDS DmBATS DU TEMPS SE RETROUVENT SUR )NTERNET $IF¹CILE DE SAVOIR S°IL FAUT S°EN RmJOUIR OU S°EN INQUImTER
,A QUALITm DES INFORMATIONS ET LEUR COMMUNICATION ONT TOUJOURS mTm INDISPENSABLES POUR BIEN CONSEILLER LES GOUVERNANTS 3°IL EXISTE AUJOURD°HUI UNE MULTITUDE D°OUTILS POUR PRODUIRE ET DIFFUSER DES AVIS FONDmS SUR DES mLmMENTS FACTUELS IL EXISTE mGALEMENT DE TRnS NOMBREUX MESSAGES ET MESSAGERS CONCURRENTS %N VOICI DEUX EXEMPLES !VEC LA CRISE mCONOMIQUE L°ATONIE DE LA CROISSANCE ET LA HAUSSE DU CHxMAGE LA CAUSE DE LA LIBmRALISATION DES mCHANGES A PERDU DU TERRAIN DANS L°OPINION CERTAINS ALLANT JUSQU°g SOUHAITER UN RETOUR AU PROTECTIONNISME ,E DmSIR DE ¢ PROTECTION £ QUOIQUE COMPRmHENSIBLE EST INFONDm -AIS L°AF¹RMER NE SUF¹T PAS 'RhCE g UNE COLLABORATION AVEC NEUF AUTRES ORGANISATIONS INTERNATIONALES POUR RECUEILLIR LES DONNmES DISPONIBLES MONTRANT COMMENT L°OUVERTURE DU COMMERCE ASSORTIE DE MESURES D°ACCOMPAGNEMENTS DU MARCHm DU TRAVAIL
)L FAUDRA BIEN S}R DU TEMPS AVANT QUE SE FORMENT DE NOUVELLES HABITUDES ET UNE VmRITABLE CULTURE DE L°)NTERNET QUE CE SOIT DANS L°EXERCICE DU POUVOIR OU DANS LA SmCURITm INDIVIDUELLE #ERTAINS GOUVERNEMENTS VOUDRAIENT ALLER PLUS VITE ET CIRCONSCRIRE )NTERNET DANS DES RnGLES INTERNATIONALES $°AUTRES S°OPPOSENT g TOUTE TENTATIVE DE
ET DE PROTECTION SOCIALE A UN EFFET POSITIF SUR LA CROISSANCE ET L°EMPLOI IL EST POSSIBLE DE PRmSENTER UN DOSSIER COHmRENT ET CONVAINCANT SUR LA QUESTION ,ES FAITS SONT CLAIRS LES mCONOMIES OUVERTES CROISSENT DAVANTAGE QUE LES mCONOMIES FERMmES JAMAIS UN PAYS N°A PU POURSUIVRE UNE CROISSANCE DURABLE EN LIMITANT LES mCHANGES ET DES POLITIQUES ACTIVES DU MARCHm DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE PERMETTENT DE FAIRE EN SORTE QUE LES FRUITS DE LA CROISSANCE SOIENT LARGEMENT PARTAGmS 0AR AILLEURS SELON UNE OPINION RmPANDUE ¢ IL EST BON D°EXPORTER MAUVAIS D°IMPORTER £ )L N°EN EST RIEN ET CELA PEUT oTRE DmMONTRm #AR IL FAUT IMPORTER POUR POUVOIR EXPORTER 5NE DmCOMPOSITION SYSTmMATIQUE DES DONNmES DES mCHANGES PERMET DE VOIR O| SE CRmE LA VALEUR O| SONT GmNmRmS LES REVENUS O| SE CRmENT LES EMPLOIS ET O| RmSIDENT LES GRANDS DmSmQUILIBRES DES mCHANGES BILATmRAUX !UJOURD°HUI L°ESSENTIEL DES mCHANGES EST CONSTITUm D°INTRANTS INTERMmDIAIRES !VEC L°mMERGENCE DE CHAsNES DE VALEUR MONDIALE LES ENTREPRISES ONT BESOIN D°IMPORTER DES INTRANTS AUX NORMES INTERNATIONALES POUR POUVOIR AMmLIORER LEUR PRODUCTIVITm ET LEUR COMPmTITIVITm &ERMER LES MARCHmS DmTRUIRAIT EN FAIT DES EMPLOIS DONT LES PAYS ONT TANT BESOIN 0RODUIRE DES RECOMMANDATIONS FONDmES SUR DES mLmMENTS FACTUELS N°EST QU°UNE PREMInRE mTAPE POUR FAIRE ENTENDRE CES IDmES AUX BONS INTERLOCUTEURS ET AU BON MOMENT POUR BIEN INFORMER LE GRAND PUBLIC IL FAUT EXPLOITER PLEINEMENT LES OUTILS DE L°INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS www.oecd.org/fr/echanges
LIMITES GOUVERNEMENTALES AU CYBERESPACE PRmFmRANT LE MODnLE OUVERT SANS FRONTInRES ET MULTIPARTITE QUI A FAIT LE SUCCnS D°)NTERNET ,°IGNORANCE PEUT NUIRE ,ES AVANCmES DE LA SOCImTm DE L°INFORMATION ONT TOUJOURS mTm SYNONYME DE PROGRnS MAIS ELLES N°ONT PAS TOUJOURS FAIT L°UNANIMITm
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
¢ ,ES PUBLICATIONS AVEUGLENT LE MONDE £ NOTAIT ENCORE %MMA 2OTHSCHILD CITANT UN COMMENTATEUR DU 86)))E SInCLE .OUS AVONS PRODUIT EN UN AN PLUS DE DONNmES QUE DANS TOUTE L°HISTOIRE DE L°HUMANITm ALLONS NOUS ¹NIR mCRASmS PAR UNE MASSE D°INFORMATIONS
Éduquer les décideurs Barbara Ischinger, Directrice, Direction de l’éducation de l’OCDE
,A CONNAISSANCE mTANT UN BIEN PUBLIC CES SYSTnMES DOIVENT AUSSI ªUVRER POUR LES GmNmRATIONS FUTURES #OMMENT CONSTRUIRE UNE BANQUE DE CONNAISSANCES ALORS QUE LES PAGES PUBLImES SUR )NTERNET S°EFFACENT ET QUE DES INFORMATIONS STOCKmES SUR DES SUPPORTS OBSOLnTES ET DES ORDINATEURS MIS AU REBUT SONT PERDUES $EBORAH 7OODYARD DE LA "RITISH ,IBRARY NOUS LE RAPPELAIT DANS ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% EN NOUS POUVONS TOUJOURS LIRE LES CAHIERS DE ,mONARD DE 6INCI MAIS PLUS NOS PROPRES DISQUETTES 'AGEONS QUE LES CHERCHEURS DU FUTUR POURRONT ACCmDER g CE NUMmRO DE ,°/BSERVATEUR AUSSI FACILEMENT QU°g UN CAHIER DE ,mONARD DE 6INCI %T MALGRm L°IN¹NI KALmtDOSCOPE DE DONNmES ET D°ACTUALITmS ILS POURRONT AVEC UN PEU DE CHANCE TROUVER CE QU°ILS CHERCHENT AINSI QUE DU TEMPS POUR LE LIRE 2ORY #LARKE ,YNDON 4HOMPSON Références Woodyard Deborah (2003), « Comment sauvegarder le patrimoine numérique ? », L’Observateur de l’OCDE n° 240/241, décembre Fannie Lou Hamer (1917-1977), Témoignage devant le Comité de vérification des pouvoirs, Convention nationale démocrate, Atlantic City, New Jersey, 22 août, 1964. http://americanradioworks.publicradio.org/features/ sayitplain/flhamer.html OCDE/UIT (2011), M-Government: Mobile Technologies for Responsive Governments and Connected Societies
Christian Charisius
,A GESTION DES CONNAISSANCES EST DmSORMAIS UNE ThCHE IMPORTANTE POUR TOUS ORGANISATIONS POUVOIRS PUBLICS ENTREPRISES ET MmNAGES $E NOUVEAUX OUTILS NUMmRIQUES NOUS PERMETTRONT D°EXTRAIRE DU SENS DE CETTE MASSE DE DONNmES DE LA TRAITER ET DE LA FAIRE CIRCULER
Absorbée par un blog sur l’éducation ? La Chancelière allemande Angela Merkel
,°mDUCATION EST L°UN DES DOMAINES O| L°/#$% A ADOPTm LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION 0OUR COMMUNIQUER NOS IDmES AUX DmCIDEURS POLITIQUES NOUS UTILISONS ENCORE LES CANAUX TRADITIONNELS COMMUNIQUmS DE PRESSE CmRmMONIES ET VIDmOS DE LANCEMENT POUR NOS PUBLICATIONS PAR EXEMPLE -AIS IL FAUT ADMETTRE QUE L°ACCnS INDIVIDUEL g L°INFORMATION A mNORMmMENT CHANGm 'RhCE AUX MmDIAS SOCIAUX NOUS POUVONS ATTEINDRE NON SEULEMENT LES RESPONSABLES POLITIQUES MAIS AUSSI LA SOCImTm CIVILE 'RhCE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES NOUS POUVONS CRmER DAVANTAGE DE VOIES D°ACCnS VERS NOS TRnS NOMBREUSES DONNmES ET ANALYSES ,ES MmDIAS SOCIAUX FONT MAINTENANT PARTIE INTmGRANTE DE NOTRE STRATmGIE DE COMMUNICATION 0LUS QU°UN MOYEN DE DIFFUSION ET D°ACCnS g L°INFORMATION ILS NOUS PERMETTENT mGALEMENT DE RECUEILLIR DES OPINIONS EXTmRIEURES DE NOUS INFORMER SUR L°ACTUALITm DES POLITIQUES DE CRmER UN DIALOGUE ET DE RENDRE NOS INTERACTIONS PLUS TRANSPARENTES
.OUS METTONS g LA DISPOSITION DES DmCIDEURS POLITIQUES DE NOUVEAUX OUTILS POUR mCHANGER DES DONNmES COMPARER ET TRAVAILLER EN RmSEAU ,E PORTAIL INTERACTIF SKILLS OECD OFFRE DES REPRmSENTATIONS VISUELLES DE DONNmES ET DES SmQUENCES VIDmO POUR AIDER g COMPRENDRE DANS TOUTE SA COMPLEXITm LE PROBLnME DE L°ACQUISITION ET DE L°UTILISATION DES COMPmTENCES .OTRE BLOG ¢ EDUCATIONTODAY £ PRmSENTE DES PERSPECTIVES MONDIALES SUR L°mDUCATION ET L°)NDICATEUR INTERACTIF DU VIVRE MIEUX MONTRE COMMENT L°mDUCATION AMmLIORE LA VIE DES INDIVIDUS .OUS PUBLIONS AUSSI BEAUCOUP PLUS D°INFORMATIONS EN LIGNE AVEC LES )NDICATEURS DE L°mDUCATION g LA LOUPE AINSI QU°UNE LETTRE D°INFORMATION TRIMESTRIELLE %N BREF NOUS FAISONS EN SORTE QUE LES DmCIDEURS ET AUTRES ACTEURS « CHEFS D°mTABLISSEMENTS ENSEIGNANTS PARENTS mLnVES « PUISSENT FACILEMENT ACCmDER g NOTRE TRAVAIL ET NOUS L°ESPmRONS PRO¹TER DE NOTRE EXPERTISE DANS LA COLLECTE ET L°ANALYSE DES DONNmES INTERNATIONALES AINSI QUE DES IDmES SUR L°mDUCATION Voir www.oecd.org/fr/education
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
Gérer l’information et les communications dans un monde en mutation rapide Lester Rodriques et Jim Black, Services des technologies et réseaux de l’information de l’OCDE
Tim Wimborne/Reuters
.OS STATISTICIENS mCONOMISTES ET ANALYSTES ONT BESOIN DE SYSTnMES 4) DE BASES DE DONNmES STATISTIQUES ET D°APPLICATIONS ANALYTIQUES SOPHISTIQUmS 0LUS DE DOCUMENTS OF¹CIELS SONT mCRITS CHAQUE ANNmE AVEC L°AIDE D°UN ENVIRONNEMENT AUTEUR SPmCI¹QUE ET LES AGENTS ET PAYS DE L°/#$% PEUVENT TRAVAILLER ENSEMBLE GRhCE g DES SYSTnMES COLLABORATIFS
#E SONT LES PERSONNES QUI FONT LES POLITIQUES MAIS LEURS TRAVAUX REPOSENT SUR UNE INFRASTRUCTURE D°INFORMATION ET DE TmLmCOMMUNICATIONS PARFOIS INVISIBLE MAIS EXTENSIVE ET INTELLIGENTE QUI CONSTITUE UN FACTEUR FONDAMENTAL DE PROGRnS ,°/#$% EST PAR Dm¹NITION UNE FORME DE MmDIA SOCIAL %LLE RELIE DES PAYS ET DES PEUPLES 3ES FORUMS D°EXPERTS DE L°ACTION PUBLIQUE ET DE REPRmSENTANTS NATIONAUX PERMETTENT AUX GENS DE SE RmUNIR DE TRAVAILLER ENSEMBLE ET DE S°INºUENCER POUR RENDRE LEURS mCONOMIES ET LEURS SOCImTmS PLUS PERFORMANTES 'mRER CE MONDE DE L°INFORMATION A TOUJOURS mTm UN Dm¹ $E FAIT AU DmBUT DES ANNmES ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% PRmCONISAIT L°mLABORATION D°UNE POLITIQUE DE L°INFORMATION POUR AIDER LA SOCImTm g GmRER LE VOLUME CROISSANT D°INFORMATIONS ET g EN TIRER DES ENSEIGNEMENTS -AIS CES ENJEUX SE SONT MULTIPLImS AVEC LES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION 4) $U 4mLEX AUX SYSTnMES DE COMMUNICATIONS INFORMATISmS LA RAPIDITm EST ESSENTIELLE %T L°INFORMATION S°ACCmLnRE TANDIS QUE SON VOLUME AUGMENTE ,°/#$% A DmVELOPPm SON PREMIER SYSTnME D°INFORMATION EN LIGNE /,)3 /N ,INE )NFORMATION 3YSTEM POUR LES PAYS MEMBRES
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EN )L PERMETTAIT AUX RESPONSABLES PARTOUT DANS LE MONDE D°ACCmDER mLECTRONIQUEMENT AUX DOCUMENTS ET INFORMATIONS DE L°/#$% #ELA A CONTRIBUm g DIMINUER LE VOLUME DES DOCUMENTS SUR PAPIER ENVOYmS PAR LA POSTE ET DONC g RmDUIRE LES CO}TS ET L°IMPACT SUR L°ENVIRONNEMENT 0EU APRnS LE COURRIER mLECTRONIQUE TECHNOLOGIE DE COMMUNICATION OMNIPRmSENTE S°IMPOSAIT
$E PLUS LES EXIGENCES QUOTIDIENNES ET CROISSANTES DE L°ORGANISATION DOIVENT CONSTAMMENT oTRE SATISFAITES ,°ENSEMBLE DES BASES DE DONNmES DES ACQUIS DE L°/#$% )NSTRUMENTS !CTES 2ECOMMANDATIONS ET /RGANES EST DISPONIBLE EN LIGNE ,°/#$% EST RmPUTmE POUR LA ¹ABILITm DE SES STATISTIQUES $ANS UN MONDE RAPIDE ET COMPmTITIF IL EST
L’information s’accélère tandis que son volume augmente NmCESSAIRE D°UTILISER LA TECHNOLOGIE LA PLUS RmCENTE POUR COLLECTER GmRER ET LIRE LE ºUX MASSIF DE DONNmES PROVENANT DES BUREAUX DE STATISTIQUES ET D°AUTRES SOURCES ET POUR LES PUBLIER SOUS UNE FORME CONVIVIALE ET ATTRACTIVE ,ES RmUNIONS FONT AUSSI LARGEMENT APPEL AUX 4) POUR LEUR PRmPARATION OU LEUR DmROULEMENT 0LUS DE DmLmGUmS ET EXPERTS DU MONDE ENTIER VIENNENT CHAQUE ANNmE g L°/#$% POUR ASSISTER g RmUNIONS .OS EXPERTS PARTICIPENT mGALEMENT g DES RmUNIONS g L°mTRANGER 4OUTES CES ACTIVITmS PRODUISENT DES INFORMATIONS QUI DOIVENT oTRE RECUEILLIES TRAITmES ET GmRmES DANS DES BASES DE DONNmES CONVIVIALES MAIS AUSSI TRnS mLABORmES ,E SYSTnME DE GESTION DES mVmNEMENTS %-3 DE L°/#$% A RATIONALISm LE PROCESSUS D°ORGANISATION ET DE GESTION DES RmUNIONS ET MODI¹m LA FAlON DONT L°/#$% RESTE EN CONTACT AVEC SON RmSEAU MONDIAL 4OUS LES ACTEURS DISPOSENT AINSI D°UNE INFORMATION IMMmDIATE EXACTE ET g
JOUR QUI FACILITE L°ORGANISATION LE PLANNING ET L°INSCRIPTION AUX CONFmRENCES #ES EXIGENCES NE PEUVENT QUE S°ACCROsTRE ,ES ORDINATEURS PORTABLES TABLETTES ET SMARTPHONES FONT AUJOURD°HUI PARTIE DU QUOTIDIEN MAIS QUI SAIT CE QUE NOUS RmSERVE L°AVENIR !VEC L°mVOLUTION DE LA DmMOGRAPHIE LA CONSUMmRISATION DES 4) ET DE LA MOBILITm ET LE BROUILLAGE DES FRONTInRES ENTRE VIE PERSONNELLE ET PROFESSIONNELLE UN ENVIRONNEMENT 4) DYNAMIQUE ET mVOLUTIF EST NmCESSAIRE POUR RmPONDRE AUX EXIGENCES DE DEMAIN )L NE SUF¹T PLUS DE TmLmCHARGER UN DOCUMENT L°UTILISATEUR DOIT POUVOIR AUSSI L°ADAPTER ET LE PARTAGER AVEC DES COLLnGUES ET AMIS AVOIR PLUS DE VIDmOS ET DE SONS SOUVENT EN TEMPS RmEL ,°USAGE PROFESSIONNEL DES RmSEAUX SOCIAUX TEND g SE DmVELOPPER LES ORGANISATIONS ASSOCIANT LES DIVERS ACTEURS AU DmVELOPPEMENT DE LEURS STRATmGIES ET PRODUITS 4OUT CELA CONTRIBUE g UN PROCESSUS D°ACCUMULATION DE CONNAISSANCES DONT SE NOURRIT L°/#$% $ANS UN MONDE EN MUTATION RAPIDE O| L°ACCnS g L°INFORMATION EST DE PLUS EN PLUS IMPORTANT TOUS LES SYSTnMES DOIVENT oTRE DISPONIBLES EN PERMANENCE $ES mLmMENTS ESSENTIELS COMME L°ALIMENTATION mLECTRIQUE LA CYBERSmCURITm LA REMISE EN mTAT APRnS UN SINISTRE ET LES SAUVEGARDES DOIVENT oTRE PLANI¹mS ,A RECHERCHE D°mCONOMIES D°mNERGIE ET DE GAINS D°EF¹CIENCE DOIT ALLER DE PAIR AVEC LE DmVELOPPEMENT DE L°INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS TOUT COMME LA RmDUCTION DE L°IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES 4) ,ES PROGRnS DES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS ONT SENSIBLEMENT AMmLIORm LA QUALITm DE VIE ET DE TRAVAIL g L°/#$% COMME CELA A mTm LE CAS POUR DES MILLIONS D°ORGANISATIONS D°ENTREPRISES ET DE MmNAGES DANS LE MONDE ENTIER $ANS LES PROCHAINES ANNmES DE NOUVELLES TENDANCES APPARAsTRONT OFFRANT DE NOUVELLES POSSIBILITmS D°AMmLIORER NOS CONNAISSANCES ET LA FAlON DONT NOUS RECUEILLONS GmRONS ET DIFFUSONS NOS INFORMATIONS A¹N QUE LES PAYS MEMBRES ET PARTENAIRES PUISSENT CONCEVOIR DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE Voir www.oecd.org/general/olis
Données massives : promesse ou chimère ? Martine Durand, Directrice, Direction des statistiques, OCDE 8
6 1
4
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DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
DONNmES MASSIVES ,A COLLECTE DES STATISTIQUES ET L°mTUDE DES TENDANCES CONSTITUENT LE TRAVAIL QUOTIDIEN DE NOTRE ORGANISATION ET NOUS AVONS mLABORm DES OUTILS NOVATEURS ET INTERACTIFS PERMETTANT D°OBTENIR DES INFORMATIONS PLUS NOMBREUSES ET DE MEILLEURE QUALITm AUPRnS DU PUBLIC #ECI PERMET DE NOURRIR LES RECOMMANDATIONS FORMULmES g L°INTENTION DES POUVOIRS PUBLICS ,°)NDICATEUR DU VIVRE MIEUX EN EST UN BON EXEMPLE CETTE APPLICATION WEB CONVIVIALE LANCmE EN PERMET g CHACUN DE COMPARER LA QUALITm DE VIE ENTRE LES PAYS DE Dm¹NIR SES PROPRES INDICATEURS SELON SES GO}TS ET PRmFmRENCES ET DE LES PARTAGER AVEC TOUS Y COMPRIS L°/#$% 0AR AILLEURS DANS LE CADRE DE SES TRAVAUX SUR L°mGALITm HOMME FEMME ET LE PROGRnS DES SOCImTmS L°/#$% UTILISE DEPUIS 7IKIGENDER ET 7IKIPROGRESS PLATEFORMES DE COLLABORATION ET D°INTERFACE AVEC LES POUVOIRS PUBLICS LA SOCImTm CIVILE ET LES CITOYENS DU MONDE ENTIER ,ES OF¹CES STATISTIQUES NATIONAUX DE LA ZONE /#$% COMMENCENT EUX AUSSI g EXPLOITER LES DONNmES MASSIVES DANS UN SOUCI D°ACTUALITm ET DE RENTABILITm
3ELON 'LOBAL 0ULSE DE L°/.5 PLUS DE DONNmES ONT mTm CRmmES EN QUE DANS TOUTE L°HISTOIRE DE L°HUMANITm OU DU MOINS DEPUIS L°INVENTION DE L°mCRITURE #HAQUE JOUR LES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES ET SOCIALES GmNnRENT D°IMMENSES ºUX DE DONNmES DITES ¢ MASSIVES £ EN ANGLAIS BIG DATA DONT LA PROLIFmRATION PROMET DE BOULEVERSER LES HABITUDES DE COLLECTE ET D°UTILISATION DES INFORMATIONS DESTINmES g L°mLABORATION DES POLITIQUES ,ES NOUVELLES SOURCES DE DONNmES PERMETTENT AUX ANALYSTES ET DmCIDEURS D°ACCmDER EN TEMPS RmEL g UNE MASSE CROISSANTE DE RENSEIGNEMENTS 0AR EXEMPLE IL EST DmSORMAIS POSSIBLE AVEC UN SMARTPHONE DE RECUEILLIR LES PRIX D°UN VASTE PANIER DE BIENS ET DE SERVICES POUR CALCULER UN INDICE QUOTIDIEN $E MoME LES OFFRES D°EMPLOI EN LIGNE CONSTITUENT UNE NOUVELLE SOURCE D°INFORMATIONS POUR L°ANALYSE DES TENDANCES DU MARCHm DE LA MAIN D°ªUVRE TANDIS QUE LES DONNmES RELATIVES AUX TRANSACTIONS ¹NANCInRES ET AUX VENTES EFFECTUmES SUR )NTERNET OCCUPENT UNE PLACE
CROISSANTE DANS LES PRmVISIONS DE LA PRODUCTION MONDIALE 0AR AILLEURS LES RmSEAUX SOCIAUX COMME &ACEBOOK ET 4WITTER ONT D°ORES ET DmJg RmVOLUTIONNm LES RELATIONS ENTRE LES GOUVERNANTS ET LA SOCImTm CIVILE UN NOMBRE
Les données massives ne conduisent pas nécessairement à une amélioration quantitative et qualitative des informations CROISSANT DE PERSONNES PARTAGEANT DES RENSEIGNEMENTS D°ORDRE PRIVm SUR CES RmSEAUX LES POUVOIRS PUBLICS Y RECOURENT POUR DmLIVRER LEURS MESSAGES ET PUISER DES INFORMATIONS SUSCEPTIBLES D°INºUENCER LES PRINCIPES ET PRIORITmS DE LEURS POLITIQUES ,ES ORGANISATIONS INTERNATIONALES Y PARTICIPENT mGALEMENT COMME EN TmMOIGNE L°INITIATIVE 'LOBAL 0ULSE DE L°/.5 0OUR SA PART L°/#$% EXPLOITE DmJg LES POTENTIALITmS OFFERTES PAR LES
4OUTEFOIS LES DONNmES MASSIVES NE CONDUISENT PAS NmCESSAIREMENT g UNE AMmLIORATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE DES INFORMATIONS ,A MISSION DES OF¹CES STATISTIQUES NATIONAUX CONSISTANT g AIDER LES UTILISATEURS g FAIRE LE TRI ENTRE LES STATISTIQUES ¹ABLES ET LES DONNmES DE SOURCES VARImES SUJETTES g CAUTION EST DONC APPELmE g GAGNER EN IMPORTANCE $°AUTRES DIF¹CULTmS SE PRmSENTENT COMME PROTmGER LA VIE PRIVmE EN LIGNE MENACmE PAR LA QUoTE INCESSANTE DE RENSEIGNEMENTS TOUJOURS PLUS NOMBREUX ET DmTAILLmS OU RECHERCHER DES MOYENS NOVATEURS DE COMMUNIQUER ET D°EXPOSER LES MESSAGES QUI SE DmGAGENT DE CE FOISONNEMENT DE DONNmES ,°/#$% S°EMPLOIE g RmPONDRE g CES Dm¹S POUR QUE COMME DANS LE CAS DE L°mCRITURE L°nRE DES DONNmES MASSIVES SOIT PROPICE AUX GOUVERNANTS ET AUX CITOYENS Voir www.oecd.org/fr/statistiques www.oecdbetterlifeindex.org/fr O’Reilly, Marie, (2012), « Interview with Robert Kirkpatrick, Director of UN Global Pulse, on the Value of Big Data », 5 novembre 2012, consultable sur www.theglobalobservatory.org
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
La société de l’information à la croisée des chemins Andy Wyckoff, Directeur, Direction de la science, de la technologie et de l’industrie de l’OCDE
,°AVENIR REPOSERA SUR LA CONNAISSANCE !LLONS NOUS DANS LA BONNE DIRECTION 1UE DEVONS NOUS SAVOIR POUR PROGRESSER )L FAUT D°ABORD BIEN COMPRENDRE CE QUE RECOUVRE LA NOTIONS D°ACTIFS INTELLECTUELS !LORS QUE L°mCONOMIE SORT DE LA CRISE ¹NANCInRE ET D°UNE LONGUE PmRIODE DE FAIBLE CROISSANCE QUATRE TENDANCES SE DmGAGENT DANS LES SCIENCES LA TECHNOLOGIE ET L°INNOVATION UN RALENTISSEMENT DE L°INNOVATION LIm g UNE AVERSION ACCRUE AU RISQUE ET g UNE PmNURIE DE CAPITAL RISQUE UNE MULTIPLICATION DES CHANGEMENTS STRUCTURELS g L°HEURE O| LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION SE FAIT MOBILE ET O| LE COMMERCE mLECTRONIQUE DOMINE LES VENTES DE DmTAIL FAVORISm NOTAMMENT PAR SON ACCnS PRIVILmGIm g D°mNORMES MASSES DE DONNmES LES PROGRnS DES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET D°AUTRES FORCES IMPLIQUANT UNE SPmCIALISATION ACCRUE ET LA MONTmE EN PUISSANCE DE CHAsNES DE VALEUR MONDIALES COMPLEXES EN¹N UNE PRISE DE CONSCIENCE QUE POUR JOUIR D°UN AVANTAGE CONCURRENTIEL PmRENNE IL FAUT EXPLOITER LES ACTIFS INTELLECTUELS NOTAMMENT LA RECHERCHE ET DmVELOPPEMENT 2 $ LES COMPmTENCES LES MARQUES ET LES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES /R IL S°AGIT DE CONNAISSANCES GmNmRALEMENT TACITES DIF¹CILES g REPRODUIRE ET SITUmES DANS DES LIEUX PRmCIS )NTERDmPENDANTES ET SE RENFORlANT MUTUELLEMENT CES QUATRE TENDANCES VONT NOUS OBLIGER g REPENSER ET ACTUALISER NOTRE CONCEPTION DE L°mCONOMIE ET DES POLITIQUES g MENER DANS UN LARGE mVENTAIL DE DOMAINES EUX MoMES EN mVOLUTION ¹SCALITm MONDIALE CONCURRENCE ¹NANCE COMPmTENCES mCHANGES TECHNOLOGIE ET CERTAINS TYPES DE POLITIQUES STRUCTURELLES "IEN EXPLOITmES CES TENDANCES TECHNOLOGIQUES OUVRENT AUSSI DE NOUVELLES PERSPECTIVES ,ES ACTIVITmS SCIENTI¹QUES ET DE 2 $ ONT mTm RALENTIES PAR LA CRISE MAIS IL EXISTE CERTAINES EXCEPTIONS DANS DES SECTEURS SPmCI¹QUES COMME LES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 4)# ET EN !SIE O| L°INNOVATION RESTE FORTE $E FAIT CES SECTEURS ONT g PEINE RESSENTI LE DmCLIN DES CINQ DERNInRES ANNmES %N IMPOSANT UNE ADAPTATION DES MODnLES TECHNICO mCONOMIQUES
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L°UTILISATION CROISSANTE D°)NTERNET A ENTRAsNm D°IMPORTANTES RESTRUCTURATIONS DANS NOMBRE DE SECTEURS NOTAMMENT LES MmDIAS L°mDITION LA PUBLICITm LES TRANSPORTS LE SECTEUR BANCAIRE ET LA VENTE DE DmTAIL ,°ASSOCIATION ENTRE SMARTPHONES CONNECTIVITm SANS ¹L HAUT DmBIT ET INFORMATIQUE EN NUAGE LAISSE ENTREVOIR ENCORE PLUS DE CHANGEMENTS STRUCTURELS ,A POSSIBILITm AUJOURD°HUI D°ACCmDER g DES SOMMES D°INFORMATIONS POUR OPTIMISER LA LOGISTIQUE ET LA RELATION CLIENT ET PRENDRE DES DmCISIONS EN TEMPS RmEL POURRAIT AVOIR UN IMPACT CONSIDmRABLE NOTAMMENT SUR LES EMPLOIS DE NATURE ¢ TRANSACTIONNELLE £ ,ES 4)# ONT CONTRIBUm g L°ESSOR DES CHAsNES DE VALEUR MONDIALES #6- QUI DmPASSENT LES FRONTInRES NATIONALES TELLES QUE NOUS LES CONCEVIONS ET VONT CHANGER LES mCONOMIES LA NATURE DE LEUR PRODUCTION ET LA FAlON DONT
Les chaînes de valeur mondiales dépassent les frontières nationales telles que nous les concevions ELLES SONT DIRIGmES ET GmRmES !VEC LES CHAsNES DE VALEUR MONDIALES LES mTAPES DE PRODUCTION ET LES INTERCONNECTIONS IMPORTENT PLUS QUE LES LIEUX OU LES SECTEURS )L N°EST PLUS POSSIBLE D°mVALUER LA COMPmTITIVITm SUR LES SEULES EXPORTATIONS BRUTES LA PERFORMANCE EST AUSSI AFFAIRE D°IMPORTATIONS ,ES #6- VONT AVOIR DES RETOMBmES SUR TOUT UN mVENTAIL DE POLITIQUES PUBLIQUES NOTAMMENT LA POLITIQUE INDUSTRIELLE LES COMPmTENCES L°ACCnS AUX MARCHmS LE RxLE DU CAPITAL ET L°UTILISATION DES DROITS DE PROPRImTm INTELLECTUELLE ET LEUR PROTECTION $ANS UN MONDE O| LES PROCESSUS ET LES ThCHES PRIMENT SUR LE PRODUIT ¹NAL LES CHAsNES DE VALEUR MONDIALES REMETTENT EN CAUSE NOTRE IDmE DE LA PLACE DES mCONOMIES SUR L°mCHELLE DE LA VALEUR AJOUTmE 0OUR LES SMARTPHONES COMME POUR LES AVIONS L°ESSENTIEL DE LA VALEUR DES PRODUITS EST CRmmE SOIT EN AMONT DANS LES PROCESSUS DE CONCEPTION LA 2 $ OU LA PRODUCTION DES mLmMENTS CLmS SOIT TOUT g FAIT EN AVAL DANS LE MARKETING LA STRATmGIE DE MARQUE OU LA DISTRIBUTION )L EN VA DE MoME POUR DES SERVICES COMME LE TRAITEMENT DES DOSSIERS D°INDEMNISATION LES ESSAIS CLINIQUES DE MmDICAMENTS OU LES TRANSPORTS AmRIENS 0OUR LA PLUPART DES mCONOMIES LA
PRIORITm EST DE S°IMPOSER DANS LES ACTIVITmS ET SEGMENTS DE MARCHm g PLUS FORTE VALEUR AJOUTmE ,ES ACTIFS INTELLECTUELS LOGICIELS 2 $ MARQUES ET PROPRImTm INTELLECTUELLE SONT DES SmSAMES DE COMPmTITIVITm ET D°EMPLOI $ANS NOMBRE DE PAYS ILS SEMBLENT ATTIRER PLUS D°INVESTISSEMENTS QUE LES TRADITIONNELS SECTEURS DE LA CONSTRUCTION MmCANIQUE DES mQUIPEMENTS ET DES INFRASTRUCTURES 0OUR AUTANT LES RAPPORTS ¹NANCIERS DES ENTREPRISES ET LES COMPTES PUBLICS NE LES VALORISENT PAS ENCORE VRAIMENT
#OMME TOUTE GRANDE MUTATION STRUCTURELLE mLABORER UNE STRATmGIE FONDmE SUR LE SAVOIR ET S°INSmRER DANS LES CHAsNES DE VALEUR MONDIALES DEMANDERA DES EFFORTS ET RISQUERA AU DmBUT D°EXACERBER LES PROBLnMES D°EMPLOI ET D°INmGALITmS -AIS LES VASTES OPPORTUNITmS QUI EN DmCOULERONT EN PLUS DE DYNAMISER LA PRODUCTIVITm APPORTERONT DES SOLUTIONS g DE NOMBREUSES DIF¹CULTmS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES ACTUELLES DU VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN PASSANT PAR LE DmVELOPPEMENT Voir www.oecd.org/fr/sti
Savoir stratégique
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Apprendre à se connaître : l’OCDE et l’Amérique latine BOULEVERSm LES RELATIONS DE L°/#$% AVEC LES PAYS NON MEMBRES ET AVEC SES MEMBRES COMME LE #HILI ET LE -EXIQUE ET CES PAYS FONT AINSI L°OBJET D°UNE SURVEILLANCE ACCRUE 0LUS LES GOUVERNEMENTS CHERCHENT g COLLABORER ACTIVEMENT AVEC L°/#$% PLUS LES CITOYENS ET LES MmDIAS SONT CONCERNmS ET INFORMmS )LS VOIENT COMMENT LEUR PAYS mVOLUE AU ¹L DU TEMPS ET PEUVENT LE COMPARER g D°AUTRES )LS DmCOUVRENT LES Dm¹S AFFRONTmS ET UTILISENT LES DONNmES DE L°/#$% POUR OBTENIR QUE LEUR GOUVERNEMENT RENDE COMPTE DE SON ACTION OU DE SON INACTION DANS LES GRANDS DOMAINES DE LA POLITIQUE PUBLIQUE
Reuters/Stringer Mexico
José Antonio Ardavín, Directeur, Centre de l’OCDE à Mexico
Trois fois hourra pour une vie meilleure
)L Y A PRnS DE VINGT ANS EN MAI LE -EXIQUE EST DEVENU LE PREMIER PAYS D°!MmRIQUE LATINE g ADHmRER g L°/#$% %N LE SECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/#$% DE L°mPOQUE *EAN #LAUDE 0AYE ET LE MINISTRE MEXICAIN DES !FFAIRES mTRANGnRES D°ALORS AUJOURD°HUI SECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/#$% !NGEL 'URRqA INAUGURAIENT LE #ENTRE /#$% DE -EXICO )NITIALEMENT IL S°AGISSAIT DE PROMOUVOIR LES PUBLICATIONS DE L°/#$% AU -EXIQUE ET DANS L°ENSEMBLE DE L°!MmRIQUE LATINE $EPUIS CETTE MISSION INCLUT D°AUTRES ThCHES NOTAMMENT CELLES DE ¢ DIFFUSER ET PROMOUVOIR DE MEILLEURES POLITIQUES ET LES RENDRE ACCESSIBLES AUX GOUVERNEMENTS ET AUX ACTEURS mCONOMIQUES ET SOCIAUX D°!MmRIQUE LATINE POUR ASSURER UNE VIE MEILLEURE AUX CITOYENS DE LA RmGION £ ,°/#$% ET L°!MmRIQUE LATINE EN SONT VENUES g MIEUX SE CONNAsTRE AU COURS DE CETTE PmRIODE GRhCE EN GRANDE PARTIE g L°)NTERNET Nm g PEU PRnS g LA MoME mPOQUE 0RENONS L°INFORMATION !UPARAVANT LES TRAVAUX DE L°/#$% mTAIENT PRINCIPALEMENT DIFFUSmS SOUS FORME DE LIVRES IMPRIMmS CE QUI LIMITAIT LEUR DIFFUSION EN !MmRIQUE LATINE !UJOURD°HUI LES ABONNEMENTS EN LIGNE NOTAMMENT VIA /%#$ I,IBRARY CONTRIBUENT g mLARGIR NOTRE PUBLIC AU "RmSIL EN #OLOMBIE AU #HILI EN !RGENTINE AU 3ALVADOR AU 6ENEZUELA AU 0mROU ET AILLEURS 0ARALLnLEMENT LE #ENTRE DE -EXICO ET D°AUTRES PARTENAIRES TRADUISENT CHAQUE ANNmE DE PLUS EN PLUS DE PUBLICATIONS DE L°/#$% EN
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
ESPAGNOL ET EN PORTUGAIS ET CELLES CI SONT ACCESSIBLES VIA I,IBRARY ,E TRA¹C EN LIGNE DEPUIS L°!MmRIQUE LATINE A PROGRESSm DE EN PAR RAPPORT g %N OUTRE LE SITE WEB DU #ENTRE DE -EXICO EST DmSORMAIS POUR LES HISPANOPHONES LA PORTE D°ENTRmE SUR L°/#$% 3A FRmQUENTATION A DOUBLm EN TROIS ANS AVEC PLUS D°UN DEMI MILLION DE PERSONNES ,ES MmDIAS SOCIAUX SONT UN ATOUT MAJEUR POUR NOTRE DIALOGUE AVEC LES CITOYENS D°!MmRIQUE LATINE ,E COMPTE 4WITTER OCDEENESPANOL COMPTE MAINTENANT PRnS DE ABONNmS ET CE NOMBRE NE CESSE D°AUGMENTER #E TYPE D°INNOVATION NOUS AIDE NON SEULEMENT g COMMUNIQUER DIRECTEMENT AVEC LE GRAND PUBLIC MAIS AUSSI g PLACER L°/#$% AU CªUR DE DmBATS IMPORTANTS !U COURS DES
Avec la visibilité et le dialogue viennent la responsabilité DISCUSSIONS ET MANIFESTATIONS g PROPOS DE LA RmFORME DE L°ENSEIGNEMENT AU #HILI PAR EXEMPLE LA /#$% EN ESPAGNOL EST DEVENUE UN CENTRE DE CONNAISSANCES ET DE DONNmES DE RmFmRENCE CE QUI NOUS A PERMIS D°OPTIMISER NOTRE VISIBILITm SUR 4WITTER
#ELA PEUT METTRE LES HAUTS RESPONSABLES MAL g L°AISE AU DmBUT SURTOUT SI LES COMPARAISONS INTERNATIONALES LEUR SONT DmFAVORABLES !PRnS TOUT IL N°EST PAS AISm DE SE COMPARER AUX ¢ CHAMPIONS DU MONDE £ DANS UN AUSSI GRAND NOMBRE DE DOMAINES EN PARTICULIER POUR LES PAYS EN DmVELOPPEMENT -AIS LA VmRI¹CATION DES FAITS SERT PRmCISmMENT g CELA ENCOURAGER LA QUoTE DE MEILLEURS RmSULTATS 6OYEZ LE -EXIQUE QUI APRnS ANS DE SURVEILLANCE ET DE DmBAT PUBLIC SEMBLE ¹NALEMENT ENTRm DANS UN CERCLE VERTUEUX DE PROGRnS #°EST LA PREUVE QUE DES POLITIQUES MEILLEURES SE TRADUISENT VRAIMENT PAR UNE VIE MEILLEURE .OTRE COOPmRATION PROMETTEUSE EN !MmRIQUE LATINE NE FAIT QUE COMMENCER 4OUT COMME NOS NOMBREUSES PUBLICATIONS « LES 0ERSPECTIVES mCONOMIQUES DE L°!MmRIQUE LATINE NOTAMMENT FONT DmJg AUTORITm APRnS SIX mDITIONS « L°)NITIATIVE DE L°/#$% POUR L°!MmRIQUE LATINE ET LES #ARAtBES NOUVELLEMENT LANCmE PRODUIT DES RmSULTATS FRUCTUEUX GRhCE AU DIALOGUE PERMANENT ET g L°mCHANGE CONTINU D°INFORMATIONS SUR LA ¹SCALITm L°INNOVATION L°INVESTISSEMENT ET LES SERVICES PUBLICS ,°!MmRIQUE LATINE A CHANGm DEPUIS ET LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION CONTINUE DE JOUER SON RxLE ET D°ENRICHIR CETTE NOUVELLE SOCImTm DE LA CONNAISSANCE %N S°APPUYANT SUR CETTE DYNAMIQUE LES PROCHAINES ANNmES POURRAIENT BIEN oTRE ¢ LA DmCENNIE DE L°!MmRIQUE LATINE £ Voir le site Internet du Centre de Mexico : www.oecd.org/centrodemexico
#EPENDANT AVEC LA VISIBILITm ET LE DIALOGUE VIENNENT LA RESPONSABILITm )L EXISTE UN PARADOXE INTmRESSANT DANS TOUT CELA ,ES 4) ONT L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
Lutter contre le financement du terrorisme à l’ère de l’information Rick McDonell, Secrétaire exécutif du Groupe d’action financière
,°EXPLOSION DU MONDE DE L°INFORMATION SI ELLE A mTm BmNm¹QUE g NOTRE ORGANISATION NE VA PAS SANS POSER DE NOUVEAUX PROBLnMES ,E 'ROUPE D°ACTION ¹NANCInRE '!&) EST UN ORGANISME POLITIQUE INTERGOUVERNEMENTAL MANDATm AU NIVEAU MINISTmRIEL POUR Dm¹NIR DES NORMES INTERNATIONALES DE LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX LE ¹NANCEMENT DU TERRORISME ET LA PROLIFmRATION DES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE 3ES TRAVAUX REPOSENT SUR LA CONSTITUTION DE RmSEAUX L°ACCnS g L°INFORMATION ET LA PUBLICATION DE RAPPORTS .OUS FAISONS NOTAMMENT USAGE D°UNE ¢ LISTE NOIRE £ QUI NOUS PERMET DE FAIRE PRESSION SUR LES PAYS A¹N QU°ILS INTENSI¹ENT LEUR COMBAT CONTRE LE TERRORISME ET LE BLANCHIMENT 'RhCE g L°)NTERNET UN PUBLIC PLUS NOMBREUX PEUT ACCmDER g NOS TRAVAUX ET DAVANTAGE DE PERSONNES PEUVENT AUSSI NOUS CONSULTER $E MoME L°EXISTENCE DES MmDIAS SOCIAUX EN PARTICULIER DE 4WITTER A SANS DOUTE RENFORCm L°IMPACT DE NOS ANNONCES ET CONTRIBUm g FAIRE MIEUX CONNAsTRE LE '!&) 0OURTANT SI NOUS SALUONS CETTE TRANSPARENCE ET CETTE OUVERTURE ACCRUES POUR QUE L°ACTION DU '!&) SOIT EF¹CACE LA CON¹DENTIALITm ET LA DISCRmTION QUI SONT AUSSI LES MAsTRES MOTS DES TRAVAUX DE L°/#$% RESTENT INDISPENSABLES !RBITRER ENTRE TRANSPARENCE ET DISCRmTION COMMUNICATION ET CON¹DENTIALITm TOUT EST AFFAIRE DE JUGEMENT .OUS N°AGISSONS PAS SOUS LES FEUX DES PROJECTEURS NOTRE MmTHODE CONSISTE g EXERCER DES PRESSIONS EN DOUCEUR ET g TISSER DES RELATIONS DE CON¹ANCE 1UELQUEFOIS AGIR VmRITABLEMENT DEMANDE DE LA DISCRmTION ET DE LA PATIENCE ET LA VITESSE DES COMMUNICATIONS EN TEMPS RmEL RISQUE DE CRmER DES TENSIONS INTEMPESTIVES 5NE AUTRE DIF¹CULTm A SURGI LES PROGRnS DE L°INFORMATIQUE ONT RENDU PLUS FACILE LE ¹NANCEMENT DU TERRORISME ET CRmm DE NOUVELLES POSSIBILITmS DE COUVRIR DES ACTIVITmS DE BLANCHIMENT ,E '!&) A RECONNU LA NmCESSITm DE S°ATTAQUER AUX RISQUES LImS g L°UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES PAR LES DmLINQUANTS POUR BLANCHIR DE L°ARGENT ET
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¹NANCER LE TERRORISME 3ELON LES NORMES DU '!&) LES PAYS DOIVENT mVALUER LES RISQUES POSmS PAR LES NOUVEAUX PRODUITS ET LES NOUVELLES MmTHODES DE TRANSFERT ET NOUS AVONS MENm DES mTUDES SUR LES NOUVELLES TECHNIQUES DE BLANCHIMENT ET DE ¹NANCEMENT DU TERRORISME A¹N DE VmRI¹ER QUE NOS NORMES SONT TOUJOURS D°ACTUALITm #ES DERNInRES ANNmES ON A ASSISTm g UNE FORTE HAUSSE DU NOMBRE DE TRANSACTIONS ET DU VOLUME DE FONDS CIRCULANT GRhCE g DE NOUVEAUX MOYENS DE PAIEMENT NOVATEURS TELS QUE LES CARTES PRmPAYmES LES PAIEMENTS MOBILES OU LES SERVICES DE PAIEMENT EN LIGNE &ACE AU DmVELOPPEMENT RAPIDE ET AU CARACTnRE
Arbitrer entre transparence et discrétion, communication et confidentialité, tout est affaire de jugement DYNAMIQUE DE CES NOUVELLES MmTHODES LES PAYS ET LES INSTITUTIONS DU SECTEUR PRIVm SONT CONTRAINTS DE VmRI¹ER QUE CES PRODUITS ET SERVICES NE SONT PAS DmTOURNmS g DES ¹NS CRIMINELLES ,ES RISQUES DE BLANCHIMENT ET DE ¹NANCEMENT DU TERRORISME VARIENT EN FONCTION DES CARACTmRISTIQUES FONCTIONNELLES DES SERVICES ET DE L°EXISTENCE DE MESURES DESTINmES g EN PRmVENIR TOUTE UTILISATION CRIMINELLE ,°)NTERNET ET LES TECHNOLOGIES CONNEXES COMME 4WITTER OU &ACEBOOK ONT CONTRIBUm g RENFORCER LE RxLE ET L°IMAGE DU 2mSEAU MONDIAL DU '!&) 0LUS DE PAYS SE SONT ENGAGmS g METTRE EN ªUVRE LES 2ECOMMANDATIONS DU '!&) ET g PROTmGER LE SYSTnME ¹NANCIER DES DmLINQUANTS ET DES TERRORISTES #ES PAYS QUI APPARTIENNENT AU '!&) LUI MoME ET OU g L°UN DES ORGANISMES RmGIONAUX DE TYPE '!&) FONT AINSI PARTIE DU 2mSEAU MONDIAL DU 'ROUPE D°ACTION ¹NANCInRE #ETTE STRUCTURE SE REºnTE DANS NOTRE NOUVEAU SITE )NTERNET CONlU COMME UN PORTAIL PERMETTANT D°ACCmDER mGALEMENT g CES ORGANISMES !INSI LORSQUE VOUS oTRE SUR NOTRE SITE C°EST LE 2mSEAU MONDIAL DU '!&) QUI S°OUVRE g VOUS Voir www.fatf-gafi.org
Vaincre la face sombre de la mondialisation Téléchargez www.fatf-gafi.or
Afrique.radio Roman Rollnick, Directeur éditorial, Plaidoyer, Sensibilisation et Communication, ONU-Habitat
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
mDUCATIVE %LLE SE TIENT DmSORMAIS PRoTE g TIRER PARTI DES TABLETTES NUMmRIQUES 5NE GRANDE PARTIE DE LA POPULATION SE SERT DU SYSTnME DE PAIEMENT MOBILE - 0ESA DmVELOPPm PAR UNE SOCImTm FRANlAISE POUR TRANSFmRER DES PETITES SOMMES g DES PROCHES OU RmGLER DES FACTURES #OMME LE PRmDISAIT ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% EN L°!FRIQUE EST DIRECTEMENT PASSmE D°UN SERVICE TmLmPHONIQUE TRnS LIMITm VOIRE INEXISTANT g LA TmLmPHONIE MOBILE ET g )NTERNET -AIS LE FOSSm ENTRE LE MONDE INDUSTRIALISm ET LE MONDE EN DmVELOPPEMENT RESTE mNORME -oME SI LES GENS ONT UN TmLmPHONE LA PLUPART N°ONT QU°UN CRmDIT TRnS LIMITm 3ANS COMPTER LE PROBLnME DE L°ILLETTRISME #°EST DONC TOUJOURS LE RnGNE DE LA RADIO ET LA TmLmVISION PAS ENCORE CELUI DE L°)NTERNET
-ALGRm L°ENGOUEMENT SUSCITm PAR LA TmLmPHONIE MOBILE EN !FRIQUE LA RADIO RESTE INCONTOURNABLE !U DmBUT DU NOUVEAU MILLmNAIRE LES TmLmPHONES MOBILES mTAIENT UNE NOUVEAUTm EN !FRIQUE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% ANNONlAIT ALORS LE SAUT TECHNOLOGIQUE QU°ALLAIT CONSTITUER LE DmCOLLAGE DE LA TmLmPHONIE MOBILE $ANS LA PLUPART DES PAYS LES DmLAIS D°OBTENTION D°UNE LIGNE ¹XE SE CHIFFRAIENT EN SEMAINES OU EN MOIS %T L°INFRASTRUCTURE DE TmLmCOMMUNICATIONS mTAIT SOUVENT MmDIOCRE ET MAL ENTRETENUE !UJOURD°HUI ENCORE DANS LES VILLES D°!FRIQUE SUBSAHARIENNE DU #AP g .AIROBI OU ENCORE g !DDIS !BEBA ,UANDA +INSHASA OU ,AGOS g DE LA POPULATION VIT DANS DES BIDONVILLES PRIVmS POUR LA PLUPART DE SERVICES DE SANTm D°mDUCATION D°EAU SALUBRE ET D°INSTALLATIONS SANITAIRES 1UANT AUX ORDINATEURS ILS PASSENT BIEN APRnS UN LOGEMENT DmCENT LES DROITS DE L°HOMME ET LES DROITS CIVIQUES ,A PLUPART DU TEMPS L°mCONOMIE URBAINE AFRICAINE PROSPnRE GRhCE AU SECTEUR INFORMEL ET AUX ACTIONS MODESTES ET REMARQUABLES MENmES PAR LES INDIVIDUS POUR AMmLIORER LEUR SORT g LEUR mCHELLE ,°bTAT ET LA GRANDE ENTREPRISE FORMENT UN UNIVERS g PART QUI EN !FRIQUE APPARTIENT g L°mLITE NANTIE #ELLE CI VIT g L°AUTRE BOUT DE LA VILLE ISOLmE DE LA MULTITUDE QUI LUTTE POUR SUBSISTER
DANS LES BIDONVILLES ¦ .AIROBI PRnS D°UN MILLION D°INDIVIDUS VIVENT DANS LE BIDONVILLE DE +IBERA DONT LA SUPER¹CIE mQUIVAUT APPROXIMATIVEMENT g CELLE D°UN TERRAIN DE
Même si les gens ont un téléphone, la plupart n’ont qu’un crédit très limité GOLF « ET QUI PRmCISmMENT JOUXTE LE PRESTIGIEUX PARCOURS 2OYAL 'OLF #OURSE !U #AP LES BIDONVILLES S°mTENDENT CHAQUE JOUR DAVANTAGE ¦ L°INSTAR DE .AIROBI CETTE VILLE PRmSENTE L°UN DES COEF¹CIENTS DE 'INI LE PLUS mLEVm AU MONDE « CET INSTRUMENT DE RmFmRENCE INTERNATIONAL MESURE LE FOSSm ENTRE RICHES ET PAUVRES ,E TmLmPHONE MOBILE TOUJOURS MOINS ONmREUX ET MIEUX mQUIPm S°EST DmMOCRATISm ,A TmLmPHONIE MOBILE A PERMIS g L°!FRIQUE DE CONTOURNER LES SYSTnMES TERRESTRES CLASSIQUES OMNIPRmSENTS PARTOUT AILLEURS %T SON IMPACT EST NETTEMENT PLUS MARQUm SUR CE CONTINENT !INSI DANS UNE 3OMALIE EN PROIE g L°ANARCHIE RAVAGmE PAR LES CONºITS LES SERVICES DE TmLmPHONIE MOBILE SE RmVnLENT PLUS FACILEMENT ACCESSIBLES ET DISPONIBLES ET PLUS mCONOMIQUES QUE DANS LA PLUPART DES AUTRES RmGIONS DU MONDE EN /UGANDA LE NOMBRE DE CARTES 3)- SERAIT TROIS FOIS SUPmRIEUR AU NOMBRE D°HABITANTS -oME CONSTAT AU +ENYA !VEC LA TmLmPHONIE MOBILE L°!FRIQUE A SAUTm L°mTAPE INFORMATIQUE MALGRm LA FRACTURE NUMmRIQUE ET
3I LES !FRICAINS DEMEURENT EN GRANDE MAJORITm TRIBUTAIRES DE LA RADIO POUR LES ACTUALITmS ET L°INFORMATION EST CE LE SIGNE D°UNE FRACTURE NUMmRIQUE !U +ENYA PAR EXEMPLE COMME EN #xTE D°)VOIRE DE L°AUTRE CxTm DU CONTINENT ON PEUT mCOUTER ""# 7ORLD 3ERVICE ET 2ADIO &RANCE )NTERNATIONAL ,ES TmLmVISIONS LOCALES EN !FRIQUE REPRENNENT UN mVENTAIL ENCORE PLUS LARGE DE CHAsNES INTERNATIONALES .mANMOINS LES PERSPECTIVES DE CROISSANCE DU MARCHm DE LA TmLmPHONIE MOBILE ET DES TABLETTES EN !FRIQUE SONT SANS DOUTE LES PLUS PROMETTEUSES AU MONDE 4ROIS IMPORTANTS ChBLES SOUS MARINS DESSERVANT L°!FRIQUE ORIENTALE ONT DOTm .AIROBI D°UN DmBIT )NTERNET SUPmRIEUR g CELUI DE L°mCONOMIE LA PLUS PROSPnRE DU CONTINENT L°!FRIQUE DU 3UD #E SAUT TECHNOLOGIQUE EST DANS L°ORDRE DES CHOSES ¦ KILOMnTRES g L°OUEST DE .AIROBI LA VALLmE DU GRAND RIFT ABRITE CERTAINS DES TOUT PREMIERS VESTIGES D°INSTRUMENTS PORTATIFS QUI N°mCHAPPERONT PAS g UN ªIL AVERTI DE SUPERBES OUTILS DE PIERRE TAILLmS PAR NOTRE ANCoTRE L°(OMO ERECTUS IL Y A QUELQUE ANS Références Voir www.unhabitat.org Jütting, J., J. de Laiglesia (2009), L’emploi informel dans les pays en voie de développement : une normalité indépassable ?, Études du Centre de développement, Publication de l’OCDE James, Edwyn (2001), « Combler le fossé numérique grâce à la formation », L’Observateur de l’OCDE n°224, janvier.
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPร CIAL
Les preuves sont-elles probantes ? Anne Glover, Conseillรจre scienti๏ฌ que principale auprรจs du Prรฉsident de la Commission europรฉenne
,A SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE JOUENT UN RxLE CENTRAL DANS NOTRE SOCImTm %LLES SONT INSCRITES DANS NOS VIES ELLES NOUS AIDENT g RmPONDRE AUX GRANDS DmยนS DE LยฐHUMANITm ELLES SONT GmNmRATRICES DยฐINNOVATIONS ET DยฐEMPLOIS ET AMmLIORENT LA QUALITm DE LA VIE %LLES FONT PARTIE DE NOTRE CULTURE ET CE SONT ยนNALEMENT ELLES QUI NOUS DmยนNISSENT COMME LยฐESPnCE QUI ยข VEUT SAVOIR ยฃ ยซ CยฐEST CE QUI FAIT DE NOUS DES (OMO SAPIENS -AIS DANS LES DmCISIONS POLITIQUES APPRmCIONS NOUS LA SCIENCE g SA JUSTE VALEUR ,ES BIOTECHNOLOGIES ET LA GmNmTIQUE EN SONT DES EXEMPLES FRAPPANTS 0RENONS EN PARTICULIER LES ORGANISMES GmNmTIQUEMENT MODIยนmS /'- ,ES SCIENTIยนQUES SยฐACCORDENT g DIRE QUยฐILS NE SONT PAS PLUS DANGEREUX QUE LES ALIMENTS ISSUS DE MODES DE CULTURE CONVENTIONNELS 0OURTANT LES RmACTIONS DES bTATS MEMBRES DE Lยฐ5% AUX AVIS SCIENTIยนQUES mMIS PAR Lยฐ!UTORITm EUROPmENNE DE SmCURITm DES ALIMENTS %&3!
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SONT TRnS DIVERSES !LORS QUE CERTAINS PAYS SE DmCLARENT g FAVORABLES AUX AVIS RENDUS DยฐAUTRES EXPRIMENT UN DmSACCORD TOTAL #ES COMPORTEMENTS DE VOTE LAISSENT SUPPOSER QUE LยฐOPINION PUBLIQUE INยบUE DAVANTAGE SUR LE DmBAT DANS CERTAINS PAYS QUE DANS DยฐAUTRES ET QUยฐELLE Y A PLUS DE POIDS QUE LES DONNmES SCIENTIยนQUES #ELA NE REND PAS SERVICE AUX CITOYENS QUI DEVRAIENT POUVOIR BmNmยนCIER DES AVANCmES SCIENTIยนQUES DE POINTE EN %UROPE 0EUT ON EN TIRER DES LElONS POUR LยฐINTRODUCTION DE NOUVELLES TECHNOLOGIES g LยฐAVENIR #OMMENT SUSCITER UN DmBAT SOCIAL PLUS RATIONNEL ET PLUS SAIN QUI FASSE LA PART DES CHOSES ENTRE LES RISQUES ET LES AVANTAGES %N PREMIER LIEU LES SCIENTIยนQUES DOIVENT PRmSENTER LEURS RECHERCHES ET LEURS MmTHODES DE MANInRE PLUS OUVERTE SANS COMMUNICATION LA RECHERCHE NE VAUT RIEN 3I LES CHERCHEURS NE COMMUNIQUENT PAS CORRECTEMENT LEURS RmSULTATS DยฐAUTRES GROUPES DยฐINTmRoT MOINS
SmRIEUX SยฐENGOUFFRERONT DANS LA BRnCHE ET LE DmBAT PRENDRA UNE MAUVAISE DIRECTION )L SERA ENSUITE TRnS DIFยนCILE POUR LES SCIENTIยนQUES DE SE FAIRE ENTENDRE !INSI DANS LE CAS DES BIOTECHNOLOGIES LA PRODUCTION DE CONNAISSANCES DE HAUT NIVEAU NE SUFยนT PAS ,ES SCIENTIยนQUES DOIVENT MIEUX EXPOSER LES BmNmยนCES DES BIOTECHNOLOGIES POUR AMmLIORER LES CONDITIONS DE VIE OU RmPONDRE AUX GRANDS DmยนS DE SANTm OU DE SmCURITm ALIMENTAIRE PAR EXEMPLE ,ยฐmVALUATION DES RISQUES NE DOIT PAS POUR AUTANT oTRE mVITmE OU IGNORmE AU CONTRAIRE -AIS LES RISQUES DOIVENT oTRE REMIS EN PERSPECTIVE ET SยฐAPPRmCIER AU REGARD DES BmNmยนCES POSSIBLES ,A FAlON DONT LES SCIENTIยนQUES SยฐEXPRIMENT EST mGALEMENT IMPORTANTE ILS DOIVENT POUVOIR oTRE FACILEMENT COMPRIS ET NE PAS OMETTRE DE COMMUNIQUER LEURS INCERTITUDES )LS DOIVENT AVOIR DE LยฐEMPATHIE POUR LES PRmOCCUPATIONS DU PUBLIC ET mVITER DยฐAPPARAsTRE COMME SEULS DmTENTEURS DE LA VmRITm )LS DOIVENT DIRE
DOSSIER SPร CIAL
GOUVERNEMENT ET Rร VOLUTION DE Lโ INFORMATION
HONNoTEMENT CE QUยฐILS SAVENT ET CE QUยฐILS IGNORENT ,E PUBLIC MmRITE NOTRE RESPECT )L EST mGALEMENT ESSENTIEL DยฐOFFRIR DES ALTERNATIVES ,ES SCIENTIยนQUES DOIVENT PROPOSER UN mVENTAIL DE SOLUTIONS PARMI LESQUELLES LES DmCIDEURS POURRONT CHOISIR #ES DIVERSES OPTIONS AURONT PEUT oTRE UN SEUL ET MoME OBJECTIF ET PRmSENTERONT TOUTES DES AVANTAGES MAIS LA DmMARCHE NE SERA PAS FORCmMENT LA MoME )L FAUT AUSSI AGIR AU BON MOMENT IL NยฐY A AUCUN INTmRoT g SOUMETTRE UN RAPPORT MAGISTRAL UNE SEMAINE APRnS QUE LA DmCISION A mTm PRISE ,E PROCESSUS DmCISIONNEL ET LA PRODUCTION DE CONNAISSANCES DOIVENT oTRE INTELLIGEMMENT SYNCHRONISmS ,ES SCIENTIยนQUES DOIVENT COMPRENDRE COMMENT SONT PRISES LES DmCISIONS ET g QUEL MOMENT LA SCIENCE DOIT APPORTER SA CONTRIBUTION $E LEUR CxTm LES POLITIQUES DOIVENT COMPRENDRE QUE LA SCIENCE NยฐEST PAS INSTANTANmE ET QUยฐIL FAUT DU TEMPS POUR ACCUMULER LES DONNmES ET LES VmRIยนER
,ES SCIENTIยนQUES DOIVENT SITUER LEURS TRAVAUX DANS UN CONTEXTE SOCImTAL PLUS VASTE -AIS NOUS NE DEVONS PAS POUR AUTANT PERMETTRE AUX HOMMES POLITIQUES DE NE RETENIR QUE LES ASPECTS DE LA SCIENCE CORRESPONDANT g LEUR VISION DU MONDE OU g LEURS OBJECTIFS POLITIQUES g COURT TERME ,ES DONNmES DOIVENT oTRE APPRmHENDmES DANS LEUR ENSEMBLE %T SI LES HOMMES POLITIQUES REJETTENT CES DONNmES NOUS POUVONS ESPmRER QUยฐILS SยฐEN EXPLIQUERONT AVEC HONNoTETm ET TRANSPARENCE .ATURELLEMENT
Sans communication, la recherche ne vaut rien ILS SONT LIBRES DE NE PAS EN TENIR COMPTE ILS SONT mLUS g LA DIFFmRENCE DES SCIENTIยนQUES ,A SCIENCE NยฐEST QUยฐUN mLmMENT DANS LE PROCESSUS DmCISIONNEL ET SELON LES CIRCONSTANCES DES QUESTIONS mCONOMIQUES SOCIALES mTHIQUES OU mLECTORALES PEUVENT PRmVALOIR -AIS SI LES HOMMES POLITIQUES DmCIDENT DยฐIGNORER LES DONNmES SCIENTIยนQUES IL EST IMPORTANT QUยฐILS LE DISENT ET EXPLIQUENT POURQUOI #ELA DONNERA
AU PUBLIC LES MOYENS DE SE FORGER UNE OPINION ET DE CONTESTER SES mLUS LE CAS mCHmANT #OMME LE DISAIT 3TEVEN #HU 3ECRmTAIRE g LยฐbNERGIE DES bTATS 5NIS ET PRIX .OBEL DE PHYSIQUE ยข 6OUS POUVEZ AVOIR VOTRE PROPRE OPINION MAIS LES FAITS NE DmPENDENT PAS DE VOUS ยฃ ,ES DONNmES NE SONT PAS UN PROBLnME DยฐOPINION 0EUT oTRE DEVRIONS NOUS TOUS FAIRE PREUVE DE PLUS DยฐAUDACE DANS NOTRE FAlON DE COMMUNIQUER DES SCIENTIยนQUES VERS LES HOMMES POLITIQUES ET DES HOMMES POLITIQUES VERS LE GRAND PUBLIC Pour plus dโ informations sur le professeur Anne Glover, voir ec.europa.eu/commission_2010-2014/president/ chief-scienti๏ฌ c-adviser/index_fr.htm Voir le site de lโ Autoritรฉ europรฉenne de sรฉcuritรฉ des aliments : www.efsa.europa.eu
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Lโ Observateur de lโ OCDE Nยฐ 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
Accompagner le printemps de l’information !LORS QUE LA SITUATION S°ENVENIMAIT UN GROUPE DE JOURNALISTES DU #AIRE FORMmS PAR NOS SOINS A DEMANDm L°AIDE DE LA &ONDATION POUR COMBLER LA PmNURIE CROISSANTE D°INFORMATIONS EN bGYPTE 5NE mQUIPE DE ,ONDRES EST IMMmDIATEMENT REVENUE EN bGYPTE A TROUVm DES ¹NANCEMENTS ET NOUS AVONS RAPIDEMENT CRmm LE SITE )NTERNET !SWAT -ASRIYA LA 6OIX DU PEUPLE UN SITE )NTERNET PROPOSANT UN JOURNALISME OBJECTIF ET DE QUALITm EN ARABE
Monique Villa, PDG, Fondation Thomson Reuters
,E SUCCnS A mTm IMMmDIAT AVEC MILLIONS DE VISITEURS POUR LA SEULE ANNmE DERNInRE !SWAT -ASRIYA EST DEVENU LA RmFmRENCE POUR CEUX QUI SONT g LA RECHERCHE DE FAITS ET NON DE PROPAGANDE ,E SITE EST UNE TELLE RmUSSITE « ET UNE SOURCE D°INFORMATION SI IMPORTANTE POUR LES CITOYENS mGYPTIENS « QUE CE PROJET DE LA &ONDATION 4HOMSON 2EUTERS INITIALEMENT PRmVU POUR UN AN S°EST RAPIDEMENT INSCRIT AUX AVANT POSTES DE LA DYNAMIQUE DmMOCRATIQUE g L°ªUVRE EN
Les nouveaux médias ont sans doute rapproché les bénéficiaires des décideurs
REUTERS/Amr Dalsh
bGYPTE ,A DEMANDE DE MmDIAS DE QUALITm EST TELLE QUE NOUS AVONS DmCIDm DE PROLONGER LE PROJET D°AU MOINS DEUX ANS EN RENOUVELANT SON ¹NANCEMENT
,ES MmDIAS CHANGENT MAIS DOIVENT ASSUMER UN RxLE DE PREMIER PLAN DANS UN MONDE DE L°INFORMATION EN PLEINE MUTATION .OTAMMENT EN INSTAURANT LA CON¹ANCE ET EN DONNANT TOUTE LEUR PLACE AUX NOUVELLES VOIX QUI S°EXPRIMENT ,ORSQUE LE VENT DU PRINTEMPS ARABE A BALAYm L°!FRIQUE DU .ORD JUSQU°g LA PLACE 4AHRIR AU #AIRE LE PEUPLE mGYPTIEN S°EST RASSEMBLm POUR DmTRUIRE TOUS LES SYMBOLES D°UNE DICTATURE HONNIE LE GOUVERNEMENT ET SES ORGANES
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MAIS AUSSI LES MmDIAS QUI AVAIENT PRATIQUm LA CENSURE ET L°AUTOCENSURE AU SERVICE DE -OUBARAK PENDANT ANS .mANMOINS DEVANT TOUS CES BOULEVERSEMENTS LA POPULATION AVAIT ENCORE BESOIN DE SOURCES D°INFORMATIONS PRmCISES INDmPENDANTES ET SURTOUT ¹ABLES SUR CE QUI SE PASSAIT DANS LE PAYS ,°ANNmE PRmCmDANT LA VAGUE RmVOLUTIONNAIRE LA &ONDATION 4HOMSON 2EUTERS AU TITRE DE SA MISSION D°AMmLIORATION DES NORMES DU JOURNALISME DANS LE MONDE AVAIT FOURNI UNE FORMATION COMPLnTE AUX JOURNALISTES mGYPTIENS
,E PEUPLE mGYPTIEN ASSOIFFm DE VmRITm DEPUIS TROP LONGTEMPS mTAIT DmTERMINm g FAIRE CHANGER LES CHOSES ,E MONDE A PU VOIR COMMENT DE SIMPLES CITOYENS ONT CONTRIBUm g NOUS FAIRE COMPRENDRE LES mVmNEMENTS EN COURS AVEC DES PHOTOS DES TWEETS GRhCE AUX RmSEAUX SOCIAUX OU g LA TmLmPHONIE MOBILE $ES GENS ORDINAIRES FAISAIENT ENTENDRE LEUR VOIX DANS LE MONDE ENTIER !SWAT -ASRIYA EST UNE FORMIDABLE ILLUSTRATION DE L°INFORMATION EN TANT QU°AIDE 3A MISSION EST DE RENDRE LES SIMPLES CITOYENS MAsTRES DE LEUR DESTIN EN LEUR FOURNISSANT DES INFORMATIONS FACTUELLES POUVANT mCLAIRER LEUR ACTION POLITIQUE ,ES MmDIAS SERVENT TRADITIONNELLEMENT DE TAMPON ENTRE LES GOUVERNEMENTS ET LA POPULATION EN RESPONSABILISANT LES GOUVERNEMENTS ET EN INFORMANT LES
CITOYENS DE LEURS AVANCmES COMME DE LEURS TRANSGRESSIONS ,A DmMOCRATIE ELLE MoME EXIGE QUE LES GOUVERNEMENTS SOIENT SURVEILLmS PAR DES INSTITUTIONS MmDIATIQUES 3EULEMENT IL N°EST PAS FACILE DE CRmER UN ENVIRONNEMENT PROPICE g L°INDmPENDANCE DES MmDIAS #ELA REQUIERT UNE LmGISLATION COMPLEXE UN CORPS JOURNALISTIQUE EXTRoMEMENT PROFESSIONNALISm ET UN SECTEUR PUBLICITAIRE SUF¹SAMMENT DmVELOPPm 0OUR CEUX D°ENTRE NOUS QUI TRAVAILLENT DANS LE SECTEUR INTERNATIONAL LE SEUL ENJEU QUI COMPTE EST D°APAISER LES SOUFFRANCES DES POPULATIONS
Ces évolutions ont d’importantes répercussions sur la manière dont les gens consomment l’information et laissent entrevoir un rôle sans précédent pour les médias spécialisés LES PLUS PAUVRES DE LA PLANnTE ET DE NOUS AIDER g Dm¹NIR DES POLITIQUES POUR Y PARVENIR .OUS SAVONS COMBIEN LES NOUVEAUX MmDIAS PEUVENT oTRE UTILES g UN MANIFESTANT mGYPTIEN EN COLnRE mQUIPm D°UN SMARTPHONE -AIS QU°EN EST IL DE L°ENFANT AFFAMm AU -ALI /U DE LA JEUNE "IRMANE ENLEVmE PAR UN RmSEAU DE TRA¹C D°oTRES HUMAINS POUR oTRE MARImE DE FORCE EN #HINE !LORS QUE NOUS APPROCHONS DE LE DIALOGUE INTERNATIONAL SUR LES /BJECTIFS DU MILLmNAIRE POUR LE DmVELOPPEMENT mVOLUE .OUS EXAMINONS CE QUI A FONCTIONNm ET SURTOUT PEUT oTRE POUR DES RAISONS DE TRANSPARENCE ET DE PROGRnS CE QUI N°A PAS FONCTIONNm -AIS QUI ASSOCIER g CE DmBAT 5NE SALLE DE CONFmRENCE NEW YORKAISE EST ELLE LE MEILLEUR ENDROIT POUR DmCIDER DE CE QUI EST LE MIEUX POUR LES POPULATIONS LES PLUS PAUVRES DE LA PLANnTE #OMMENT POURRONS NOUS UTILISER LES MmDIAS SOCIAUX ET mMERGENTS POUR FAIRE ENTENDRE LA VOIX DE CEUX QUI EN ONT LE PLUS BESOIN ¬ A¹N DE MESURER LES PROGRnS ACCOMPLIS MAIS AUSSI DE FAIRE COMPRENDRE AUX GENS ORDINAIRES LES mVmNEMENTS LA RAISON POUR LAQUELLE ILS SE PRODUISENT ET LE MOMENT O| ILS SE PRODUISENT ,ES NOUVEAUX MmDIAS NOUS FOURNISSENT DES CANAUX D°INFORMATION BILATmRAUX QUI DOIVENT oTRE CONSIDmRmS COMME DES OUTILS DE RESPONSABILISATION
DmVELOPPEMENT MONDIAL NOUS DEVONS VEILLER g INTmGRER AUX DmBATS POLITIQUES LES VOIX DES PAYS DU 3UD !VEC DES CITOYENS DE PLUS EN PLUS NOMBREUX g METTRE DES VIDmOS EN LIGNE OU g UTILISER 4WITTER POUR COMMENTER LE MONDE QUI LES ENTOURE LES NOUVEAUX MmDIAS ONT SANS DOUTE RAPPROCHm LES BmNm¹CIAIRES DES DmCIDEURS )LS METTENT mGALEMENT EN CAUSE L°HABITUDE DES MmDIAS TRADITIONNELS DE PLACER LES COMMENTATEURS OCCIDENTAUX AU PREMIER PLAN DES ANALYSES DE RmFmRENCE ET DE TENIR g L°mCART LES GENS DE TERRAIN LEUR LAISSANT TOUT JUSTE APPORTER UNE TOUCHE LOCALE OU PRmSENTER DES mTUDES DE CAS ,ES AGENCES DE PRESSE COMME 4HOMSON 2EUTERS ONT UN RxLE ESSENTIEL g JOUER DANS CE PROCESSUS ,E ¢ JOURNALISME CITOYEN £ GAGNE EN IMPORTANCE ET EN INºUENCE MAIS LES MmDIAS TRADITIONNELS DEMEURENT SOUVENT LES MIEUX PLACmS POUR FOURNIR DES IMAGES ET DES DmCRYPTAGES #ES mVOLUTIONS ONT D°IMPORTANTES RmPERCUSSIONS SUR LA MANInRE DONT LES GENS CONSOMMENT L°INFORMATION « EN CONTOURNANT LES MmDIAS TRADITIONNELS « ET LAISSENT ENTREVOIR UN RxLE SANS PRmCmDENT POUR LES MmDIAS SPmCIALISmS QUI RISQUENT SOUVENT DE NE PAS ADHmRER AUX VALEURS JOURNALISTIQUES FONDAMENTALES QUE NOUS TENONS POUR ACQUISES 0ARADOXALEMENT CETTE mVOLUTION CONDUIRA PEUT oTRE LES MmDIAS TRADITIONNELS g SERVIR ENCORE DAVANTAGE DE ¢ ¹LTRES £ ¹ABLES #°EST LE BUT RECHERCHm PAR LA &ONDATION 4HOMSON 2EUTERS AVEC SON PROGRAMME DE FORMATION DE JOURNALISTES EN bGYPTE APRnS LA RmVOLUTION ET AILLEURS DANS LE MONDE
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
Votre fenêtre sur l’OCDE Un magazine primé* pour mieux maîtriser les grands enjeux politiques, économiques et sociaux d’aujourd’hui. L’Observateur de l’OCDE présente une analyse claire et fiable des grands sujets d’actualité économique et sociale internationale. Il permet aux entreprises, aux ONG, aux universitaires et aux journalistes d’être toujours au-devant des grands débats publics. ã $QDO\VHV GÜH[SHUWV VXU GHV questions internationales ã 'RVVLHUV VS«FLDX[ ã ,QGLFDWHXUV «FRQRPLTXHV VRFLDX[ environnementaux et scientifiques ã /LHQV U«I«UHQFHV HW ELEOLRJUDSKLHV ã 'HVFULSWLRQV GHV QRXYHOOHV SXEOLFDWLRQV de l’OCDE, calendrier, etc. Et L’Annuel de l’OCDE, pour une vision de long terme, offert à tous nos abonnés. Abonnez-vous à L’Observateur de l’OCDE sur www.oecd.org/librairie ou, pour un abonnement à prix réduit sur deux ans, sur www.observateurocde.org/abonnement.html *Recommandé par le jury au Prix 2002 de l’« Association of Learned and Professional Society Publishers », Royaume-Uni Contactez Observer@oecd.org pour toute question de nature éditoriale.
,ES MmDIAS ONT CERTAINEMENT SUBI DES CHANGEMENTS IRRmVERSIBLES ,ES PORTES DU QUATRInME POUVOIR ONT mTm GRANDES OUVERTES .°IMPORTE QUI PEUT PmNmTRER DANS CE LIEU VmNmRABLE MAIS POUR GARANTIR LA SmRmNITm « ET L°UTILITm « DU DmBAT NOUS DEVONS CONVENIR DE QUI PEUT oTRE ENTENDU ET g QUEL MOMENT Références Voir www.trust.org, le portail de la Fondation Thomson Reuters, branche philantropique de l’agence de presse multimédias. Voir également en.aswatmasriya.com
!¹N D°EXPLOITER PLEINEMENT LA RmVOLUTION DES NOUVEAUX MmDIAS DANS L°INTmRoT D°UN VmRITABLE
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
La révolution de l’information en Asie John West, Directeur exécutif, Asian Century Institute*
,°ESSOR DE L°INFORMATIQUE ET D°)NTERNET A mTm UNE AUBAINE POUR L°!SIE MAIS TOUT LE MONDE N°EN A PAS PRO¹Tm #ERTAINS Dm¹S DEMEURENT NOTAMMENT DANS LE DOMAINE DE LA GOUVERNANCE ,A RmVOLUTION MONDIALE DE L°INFORMATION A DE PROFONDES RmPERCUSSIONS SUR LES mCONOMIES LES SOCImTmS ET LES POLITIQUES EN !SIE #E QUI N°mTONNERA PERSONNE !PRnS TOUT UN MEILLEUR ACCnS g L°INFORMATION EST FONDAMENTAL POUR LE DmVELOPPEMENT CAR IL FACILITE LA NmCESSAIRE AMmLIORATION DU SOCLE DE SAVOIRS D°UNE mCONOMIE AINSI QU°UNE GOUVERNANCE PLUS TRANSPARENTE ET RESPONSABLE 0AR AILLEURS LES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS 4)# RENFORCENT L°INTmGRATION DANS L°mCONOMIE MONDIALE -AIS POURQUOI TANT DE PAYS ASIATIQUES JADIS PAUVRES ONT ILS MIEUX TIRm AVANTAGE DES 4)# QUE D°AUTRES PAYS EN DmVELOPPEMENT ,°(ISTOIRE LA CHRONOLOGIE ET LA #HINE Y SONT POUR BEAUCOUP ,ES RmPERCUSSIONS DE LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION SONT PLUS IMPORTANTES EN !SIE QU°AILLEURS CAR CETTE RmGION EST DEPUIS TOUJOURS UN IMPORTANT
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PRODUCTEUR ET UTILISATEUR DE 4)# ,°!SIE A TOUJOURS CONSTITUm UNE TERRE PROPICE AUX ACTIVITmS LImES g L°INFORMATION ,A #HINE mTAIT AU CªUR DE LA PREMInRE RmVOLUTION DE L°INFORMATION LORSQU°ELLE INVENTA LA FABRICATION DU PAPIER ET L°IMPRIMERIE AU )8E SInCLE ET PROPAGEA AUX PAYS LIMITROPHES UNE CULTURE CONFUCmENNE PRIVILmGIANT L°mDUCATION ,A RmVOLUTION CONTEMPORAINE DE L°INFORMATION
La Chine était au cœur de la première révolution de l’information lorsqu’elle inventa l’imprimerie au IXe siècle A COtNCIDm AVEC LA RmOUVERTURE DE L°mCONOMIE CHINOISE ET POUR L°ENSEMBLE DU CONTINENT ASIATIQUE AVEC LA PHASE DE CROISSANCE mCONOMIQUE LA PLUS SPECTACULAIRE QUE L°HUMANITm AIT CONNUE ,ES RAPIDES PROGRnS DES 4)# ET LES INVESTISSEMENTS DANS L°INFRASTRUCTURE NmCESSAIRE SONT LES PRINCIPAUX MOTEURS DE CETTE RmVOLUTION EN !SIE LAQUELLE A CONTRIBUm g L°mLmVATION DES NIVEAUX DE PROSPmRITm ET D°INSTRUCTION DANS TOUTE LA RmGION
,A #ORmE LE *APON LA -ALAISIE LES 0HILIPPINES 3INGAPOUR LE 4AIPEI CHINOIS ET LA 4HAtLANDE SONT DmSORMAIS D°IMPORTANTS FABRICANTS DE MATmRIEL LE #ORmEN 3AMSUNG mTANT AUJOURD°HUI UN LEADER MONDIAL DANS DE MULTIPLES DOMAINES DE PRODUITS HIGH TECH DONT LES SMARTPHONES ,A #ORmE EST SELON L°5NION INTERNATIONALE DES TmLmCOMMUNICATIONS 5)4 UNE AGENCE DES .ATIONS UNIES g L°AVANT GARDE MONDIALE DES 4)# DmPASSANT DANS CE DOMAINE DES mCONOMIES COMME LES bTATS 5NIS LE *APON OU L°!LLEMAGNE AUX 0)" PAR HABITANT NETTEMENT SUPmRIEURS 0LUSIEURS AUTRES mCONOMIES ASIATIQUES ONT mTm CLASSmES PAR L°5)4 PARMI LES PREMInRES AU MONDE PAR LEUR ¢ INDICE DE DmVELOPPEMENT DES 4)# £ NOTAMMENT LE *APON E (ONG +ONG #HINE E ET 3INGAPOUR E $°AUTRES SE SITUENT PLUS BAS DANS LE CLASSEMENT DES PAYS LA -ALAISIE SE POSITIONNANT E LA #HINE E LES 0HILIPPINES E L°)NDONmSIE E ET L°)NDE E ,°mLmVATION DES NIVEAUX D°INSTRUCTION EST DUE
EN PARTIE g UN MEILLEUR ACCnS AUX 4)# QUI PERMET AUSSI DE RENFORCER LES CAPACITmS g ASSIMILER ET EXPLOITER L°INFORMATION 0LUSIEURS mCONOMIES D°!SIE FONT AUTORITm DANS LE DOMAINE DE L°mDUCATION ,E 0ROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES mLnVES 0)3! DE L°/#$% CLASSE 3HANGHAI #HINE LA #ORmE (ONG +ONG #HINE 3INGAPOUR ET LE *APON PARMI LES DIX PREMInRES %T LA #HINE EST EN PASSE DE DEVENIR UN CENTRE DE RECHERCHE IMPORTANT VOIR NOTRE RUBRIQUE "ANQUE DE DONNmES ,A 4HAtLANDE ET L°)NDONmSIE EN REVANCHE SONT RELmGUmES BEAUCOUP PLUS BAS DANS CE CLASSEMENT TmMOIGNANT DE LA ¢ FRACTURE mDUCATIVE £ EN !SIE ,A RmVOLUTION DES 4)# A FACILITm LA MISE EN PLACE EN !SIE DE L°%ST DE RmSEAUX DE PRODUCTION INDUSTRIELLE OU CHAsNES DE VALEUR QUI ONT ACCmLmRm LE DmVELOPPEMENT DE NOMBREUSES mCONOMIES ,°I0HONE D°!PPLE EN EST UN PARFAIT EXEMPLE 3A VALORISATION DE MARQUE SA CONCEPTION ET SON MARKETING SONT RmALISmS AUX bTATS 5NIS ,A PLUPART DE SES COMPOSANTS DE HAUTE TECHNOLOGIE SONT FABRIQUmS EN !LLEMAGNE AU *APON EN #ORmE ET AU 4AIPEI CHINOIS %T SON ASSEMBLAGE g MOINDRE VALEUR AJOUTmE EST RmALISm EN #HINE .OMBRE DE PAYS g L°AVANT GARDE ONT DmLOCALISm DES SERVICES ADMINISTRATIFS AINSI QUE DES PROCESSUS DE CRmATION ANIMATION $ DmVELOPPEMENT DE JEUX VIDmO OU INGmNIERIE MUSICALE ET SONORE DANS DES mCONOMIES MOINS AVANCmES NOTAMMENT L°)NDE ET LES 0HILIPPINES QUI ONT UNE BONNE MAsTRISE DE LA LANGUE ANGLAISE ET DE FORTES CAPACITmS INFORMATIQUES ,A JEUNESSE CONSTITUE UN FACTEUR DmTERMINANT ,ES JEUNES ASIATIQUES ¢ TECHNO FUTmS £ SONT CONSIDmRABLEMENT MIEUX INFORMmS ¢ CONNECTmS £ ET PLUS AUTONOMES QUE LEURS PARENTS ET LEURS DIRIGEANTS GRhCE AUX TECHNOLOGIES ET g UNE MEILLEURE mDUCATION ,A RmVOLUTION DE L°INFORMATION A AUSSI CONTRIBUm g MODI¹ER LES RAPPORTS ENTRE LES CITOYENS ET LES POUVOIRS PUBLICS !VEC LA VICTOIRE DE LA DmMOCRATIE DANS CERTAINS PAYS ET L°AF¹RMATION DE LA SOCImTm CIVILE DE NOMBREUX PAYS POSSnDENT AUJOURD°HUI DES LOIS PERMETTANT AU PUBLIC DE DEMANDER ET D°OBTENIR L°ACCnS g DES INFORMATIONS DmTENUES
PAR L°bTAT C°EST LE CAS AU "ANGLADESH EN )NDE EN )NDONmSIE EN -ONGOLIE AU 4AIPEI CHINOIS ET EN 4HAtLANDE %N #HINE ET DANS D°AUTRES PAYS AUX RmGIMES DE PARTI UNIQUE DOMINANT L°ACCnS g L°INFORMATION A mGALEMENT mTm DmMOCRATISm PAR )NTERNET LES DmPLACEMENTS g L°mTRANGER ET L°OUVERTURE DE L°mCONOMIE ET DE LA SOCImTm $ES mTUDES COMME CELLES DE &REEDOM (OUSE SONT PEUT oTRE RmSERVmES SUR LA LIBERTm DE L°)NTERNET ET DE LA PRESSE EN #HINE 0OURTANT LA #HINE COMPTERAIT ENVIRON MILLIONS D°INTERNAUTES « SOIT DAVANTAGE QUE LES bTATS 5NIS ET L°%UROPE RmUNIS « ET UNE BLOGOSPHnRE TRnS ACTIVE AVEC SA PROPRE VERSION DE 4WITTER ¢ 7EIBO £
,E 0ARTI #OMMUNISTE DE #HINE SUIT DE TRnS PRnS L°OPINION PUBLIQUE NOTAMMENT EN CE QUI CONCERNE LA CORRUPTION COMME EN TmMOIGNE LA RmCENTE DmMISSION DE L°ANCIEN FAVORI POLITIQUE "O 8ILAI ,E PRmSIDENT SORTANT (U *INTAO A OBSERVm QUE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LE DmSIR D°INTmGRITm POLITIQUE SONT DE RmELLES PRmOCCUPATIONS QUI FAUTE D°oTRE GmRmES CORRECTEMENT RISQUENT DE PROVOQUER L°EFFONDREMENT DU PARTI ET LA CHUTE DU RmGIME ,A #HINE N°IGNORE PAS LE RxLE JOUm PAR LES RmSEAUX SOCIAUX DANS LA MOBILISATION DE SOULnVEMENTS COMME LE 0RINTEMPS ARABE OU LA DEUXInME RmVOLTE POPULAIRE AUX 0HILIPPINES ,°!SIE EST LA SUCCESS STORY DE CES DERNInRES ANNmES UNE VAGUE DE CONNAISSANCES D°INNOVATION ET DE PROGRnS A BALAYm LE CONTINENT PARTANT DU *APON DANS LES ANNmES ET POUR INSUFºER AUJOURD°HUI g LA #HINE UNE DYNAMIQUE NOUVELLE ,ES Dm¹S DES FRACTURES mDUCATIVE ET DIGITALE DEMEURENT ET DES RmFORMES SONT NmCESSAIRES DANS PLUSIEURS PAYS POUR STIMULER LES SERVICES DES TmLmCOMMUNICATIONS ET D°mLECTRICITm .mANMOINS NUL DOUTE QUE POUR LES MmDIAS DES SInCLES g VENIR LE 88)E SERA CONSIDmRm COMME LE SInCLE DE L°!SIE * John West a travaillé 22 ans à l’OCDE, notamment au Cabinet du Secrétaire général et en tant que Chef de la Division des affaires publiques. Il a participé à la création du Forum de l’OCDE en 2000. John a travaillé au Japon et a beaucoup voyagé en Chine et en Asie.
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
Savante Corée ,°mCONOMIE CORmENNE L°UNE DES PLUS DYNAMIQUES AU MONDE EST UN ACTEUR MAJEUR DES mCHANGES ET DE L°INVESTISSEMENT 0OUR 4AE 3HIN +WON ANCIEN AMBASSADEUR AUPRnS DE L°/#$% ET AUJOURD°HUI VICE PRmSIDENT DU #ONSEIL PRmSIDENTIEL SUR LA COMPmTITIVITm NATIONALE EN #ORmE LES RAISONS DU SUCCnS DE SON PAYS SONT TRnS CLAIRES ¢ ,°mCONOMIE CORmENNE REPOSE SUR L°EXPORTATION NOS RELATIONS AVEC LES AUTRES PAYS SONT DONC UN FACTEUR PRIMORDIAL DE NOTRE RmUSSITE 'RhCE AUX TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION LA #ORmE BmNm¹CIE DE LIAISONS PLUS RAPIDES ET g MEILLEUR CO}T AVEC LES AUTRES PAYS £ CON¹E T IL g ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% -AIS POUR - +WON LA CONNAISSANCE CONSTITUE L°ATOUT ESSENTIEL D°O| LE RxLE CLm DE LA POPULATION ¢ ¦ QUOI BON INVESTIR DANS LES 4)# SI LES GENS NE SONT PAS CAPABLES DE LES UTILISER OU SI LA LmGISLATION BLOQUE L°ACCnS AUX SOURCES D°INFORMATION £ ,E DmVELOPPEMENT DES 4)# DOIT BEAUCOUP AUX POLITIQUES GOUVERNEMENTALES ET LES POUVOIRS PUBLICS ONT MIS EN PLACE UN APPAREIL JURIDIQUE ET RmGLEMENTAIRE FAVORISANT LA TRANSPARENCE DANS L°ENSEMBLE DE LA SOCImTm ,A GOUVERNANCE S°EN EST TROUVmE AMmLIORmE ¢ ,ORSQUE LES CITOYENS UTILISENT PLUS VOLONTIERS L°INFRASTRUCTURE DES 4)# IL LEUR EST PLUS FACILE DE FAIRE CONNAsTRE LEURS SOUHAITS AU GOUVERNEMENT £ NOTE - +WON ,ES 4)# ONT mGALEMENT EU UN IMPACT SUR L°mDUCATION LA #ORmE ¹GURE RmGULInREMENT AU TABLEAU D°HONNEUR DES mTUDES 0)3! DE L°/#$% ¢ ,A MAsTRISE DE L°)NTERNET ET NOTRE EXCELLENTE INFRASTRUCTURE DES 4)# ONT TOUT SIMPLEMENT PERMIS L°AVnNEMENT D°UNE VmRITABLE SOCImTm DE L°INFORMATION £ AJOUTE - +WON Voir competitiveness.go.kr
Voir www.asiancenturyinstitute.com
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
L’art changeant du langage mCRIRE g L°AIDE DE PAPIER CARBONE !U RYTHME ACTUEL DU PROGRnS LES TABLETTES TACTILES SERONT PROBABLEMENT JUGmES AUSSI ANTmDILUVIENNES DANS UNE DmCENNIE QUE LES MACHINES g mCRIRE AUJOURD°HUI
René Prioux, ancien Directeur de la Traduction, OCDE*
%N QUELQUES DmCENNIES LE MONDE DE LA TRADUCTION A RADICALEMENT CHANGm ,A MACHINE g mCRIRE REMISmE DANS LES PLACARDS A mTm REMPLACmE PAR DES ORDINATEURS DE PLUS EN PLUS PUISSANTS ,ES DICTIONNAIRES ONT CmDm LA PLACE AUX BASES DE DONNmES 0LUS RmCEMMENT LES DICTAPHONES ANALOGIQUES ONT DISPARU AU PRO¹T DE LA DICTmE NUMmRIQUE ET DE LA RECONNAISSANCE VOCALE ,A 4! SE HEURTE TOUJOURS CINQUANTE ANS PLUS TARD g DES OBSTACLES QU°ELLE SEMBLE ENCORE LOIN DE POUVOIR FRANCHIR MAIS LES OUTILS DE TRADUCTION ASSISTmE PAR ORDINATEUR 4!/ ONT PRIS LE RELAIS ET PERMETTENT DE RETROUVER RAPIDEMENT DES PHRASES OU SEGMENTS DE PHRASES DmJg TRADUITS DANS LES INNOMBRABLES TEXTES
Seul l’esprit humain est en mesure de dénouer les fils d’un discours abscons ou d’un texte à la logique complexe
,ES TRADUCTEURS SONT AUX AVANT POSTES DE LA COMMUNICATION ET DU SAVOIR MONDIAUX -AIS LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION N°A PAS TOUJOURS mTm IDmALE POUR EUX ,ORSQUE L°/#$% A mTm INSTITUmE IL Y A g PEINE PLUS D°UN DEMI SInCLE LES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 4)# EN mTAIENT g LEURS BALBUTIEMENTS ,E TERME MoME D°ORDINATEUR VENAIT D°oTRE CRmm QUELQUES ANNmES AUPARAVANT ET LE RmSEAU )NTERNET N°EXISTAIT PAS PAS PLUS QUE LES MICROPROCESSEURS ,A TmLmVISION COMMENlAIT g ENTRER DANS LES FOYERS $ANS LE DOMAINE DE LA TRADUCTION LES PRINCIPALES SOURCES D°INFORMATION mTAIENT
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LES OUVRAGES TECHNIQUES LES DICTIONNAIRES LES REVUES SPmCIALISmES ET LES EXPERTS ,A RECHERCHE DOCUMENTAIRE PRENAIT BEAUCOUP DE TEMPS PARCE QU°IL FALLAIT PUISER L°INFORMATION PRINCIPALEMENT DANS DES CENTRES DE DOCUMENTATION PUBLICS OU PRIVmS OU DANS DES OUVRAGES DISTRIBUmS PAR DES LIBRAIRES SPmCIALISmS ,E TEMPS mTAIT COMPTm COMME AUJOURD°HUI MAIS PASSER PLUSIEURS HEURES POUR TROUVER UN RENSEIGNEMENT EN ALLANT CONSULTER DES OUVRAGES DANS UNE BIBLIOTHnQUE mTAIT NORMAL PUISQU°IL N°Y AVAIT PAS D°ALTERNATIVE ,A TRADUCTION AUTOMATIQUE 4! DONT LA RECHERCHE AVAIT DmBUTm AUX bTATS 5NIS g LA ¹N DES ANNmES PENDANT LA 'UERRE FROIDE FAISAIT SES PREMIERS PAS ,ES TRADUCTEURS TAPAIENT LEURS TRADUCTIONS EN DOUBLE SUR DES MACHINES g
ORIGINAUX ET TRADUCTIONS HUMAINES STOCKmS DANS DES SERVEURS ,A GESTION DE LA DEMANDE BmNm¹CIE DE L°APPORT D°OUTILS DE GESTION DE ºUX TOUJOURS PLUS PERFORMANTS ET LES NOUVELLES TECHNOLOGIES FACILITENT LA SOUS TRAITANCE 1UANT AU RmSEAU )NTERNET QUI A RmVOLUTIONNm LA RECHERCHE D°INFORMATION IL EST UN OUTIL TRnS PRISm DES TRADUCTEURS QUI Y TROUVENT DES RmPONSES g LA PLUPART DE LEURS QUESTIONS #E BILAN FACTUEL PARAsT TRnS POSITIF MoME SI LES IMMENSES ESPOIRS SUSCITmS PAR LA 4! SE SONT mVANOUIS AU ¹L DU TEMPS EN DmPIT DES PROGRnS ACCOMPLIS ¦ Y REGARDER DE PLUS PRnS IL EST PLUS MITIGm #ERTES LES TECHNIQUES DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE ET TERMINOLOGIQUE SE SONT AMmLIORmES DE FAlON SPECTACULAIRE ET LES RmSEAUX PERMETTENT DES mCHANGES QUASI INSTANTANmS D°UN BOUT g L°AUTRE DE LA PLANnTE CE QUE LES ESPRITS LES PLUS VISIONNAIRES N°AURAIENT JAMAIS IMAGINm IL Y A UN DEMI SInCLE #ERTES IL EST POSSIBLE D°OBTENIR TRnS RAPIDEMENT UNE INFORMATION SUR UN PERSONNAGE UN mVmNEMENT UN PHmNOMnNE QUELCONQUE EN CONSULTANT )NTERNET #ERTES IL
EST POSSIBLE D°ASSURER UN SUIVI DE LA DEMANDE EN TEMPS RmEL ET DE PRODUIRE D°INNOMBRABLES TABLEAUX STATISTIQUES 4OUTEFOIS FACE g CETTE DmBAUCHE DE MOYENS TECHNOLOGIQUES ON SERAIT EN DROIT D°ATTENDRE DES GAINS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS CONSIDmRABLES /R IL N°EN EST RIEN ,ES GAINS SONT DmRISOIRES g L°AUNE DES PROGRnS RmALISmS DANS LA CRmATION L°ACCESSIBILITm ET LA GESTION DE L°INFORMATION ,A QUALITm DE LA TRADUCTION NE S°EST PAS AMmLIORmE LOIN S°EN FAUT ET LA PRODUCTIVITm N°A PAS AUTANT CR} QUE LES PLUS CHAUDS PARTISANS DES NOUVELLES TECHNOLOGIES LE PROMETTAIENT #E HIATUS ENTRE PROGRnS TECHNIQUE ET GAINS DE PERFORMANCE EST A PRIORI MYSTmRIEUX %N RmALITm IL N°Y A GUnRE DE MYSTnRE ,A TRADUCTION RESTE AVANT TOUT UNE ACTIVITm INTELLECTUELLE QUI CONSISTE g ANALYSER ET COMPRENDRE DE L°INFORMATION POUR LA RESTITUER ¹DnLEMENT DANS UNE AUTRE LANGUE 3I LES OUTILS MODERNES PERMETTENT DE TROUVER PLUS RAPIDEMENT UN mQUIVALENT TERMINOLOGIQUE OU D°mCLAIRER UN CONCEPT INCONNU C°EST L°oTRE HUMAIN QUI CONTINUE DE FAIRE CE TRAVAIL D°ANALYSE DE COMPRmHENSION ET DE RESTITUTION ,UI SEUL EST EN MESURE DE DmNOUER LES ¹LS D°UN DISCOURS ABSCONS OU D°UN TEXTE g LA LOGIQUE COMPLEXE VOIRE ERRONmE ,ES ORIGINAUX SONT EN EFFET mMAILLmS D°UN NOMBRE CROISSANT D°ERREURS DUES g LA PRESSION DES DmLAIS AUX OUVRAGES COLLECTIFS QUI NE FONT PLUS L°OBJET D°UN EDITING OU AUX MODI¹CATIONS MULTIPLES D°ORIGINE INTERNE OU EXTERNE INTRODUITES TOUT AU LONG DE LA CHAsNE DE PRODUCTION DES DOCUMENTS ET DES PUBLICATIONS $ANS CE CONTEXTE LE TRADUCTEUR DEVIENT DE PLUS EN PLUS UN ¢ ENQUoTEUR £ QUI ANALYSE ET UN ¢ mCLAIREUR £ QUI RmTABLIT SI BESOIN EST LA LOGIQUE DU TEXTE ET LA PENSmE DE SES AUTEURS EN DmJOUANT LES PInGES RmDACTIONNELS OU AUTRES RENCONTRmS AU DmTOUR DE NOMBREUSES PHRASES ,A BAISSE DE QUALITm DES ORIGINAUX AGIT COMME UN FREIN QUI FAIT CONTREPOIDS AUX APPORTS TECHNOLOGIQUES ,A QUALITm DE LA TRADUCTION EN SUBIT LE CONTRECOUP LORSQUE LES DmLAIS NE PERMETTENT NI DE MENER g BIEN CETTE ANALYSE NI DE RmVISER LE TRAVAIL DE TRADUCTION ,A SPmCIALISATION ET LA COMPLEXITm CROISSANTES DES ACTIVITmS HUMAINES LA GAMME GRANDISSANTE DES SECTEURS TRAITmS PAR L°ORGANISATION L°AUGMENTATION DU NOMBRE DE
PAYS MEMBRES SONT AUTANT DE Dm¹S COMPLmMENTAIRES g RELEVER PAR LES TRADUCTEURS QUI DOIVENT MAsTRISER UN LARGE mVENTAIL DE SECTEURS g L°INTmRIEUR DE LEUR PRINCIPAL DOMAINE DE COMPmTENCE 0AR AILLEURS IL EST BIEN CONNU QUE LE MIEUX EST L°ENNEMI DU BIEN ,°INFORMATION ABONDE NOTAMMENT SUR LE NET MAIS ELLE PEUT oTRE CONTRADICTOIRE SELON LES SITES CONSULTmS SI BIEN QUE LES TRADUCTEURS ONT PARFOIS DU MAL g SmPARER LE BON GRAIN DE L°IVRAIE CE QUI LES INCITE g MULTIPLIER LES RECHERCHES POUR LEVER LES INCERTITUDES ,°ARSENAL DES MOYENS TECHNOLOGIQUES MIS g LEUR DISPOSITION PEUT DONC SE RmVmLER PmNALISANT %N¹N AVEC LE PROGRnS TECHNIQUE LES TRADUCTEURS SONT DEVENUS TOTALEMENT DmPENDANTS DE L°INFORMATIQUE g L°INSTAR DE NOMBREUSES PROFESSIONS 3ANS LEUR ORDINATEUR ET SANS ACCnS AUX RmSEAUX ILS SONT AUSSI DmMUNIS QU°UN INGmNIEUR SANS SA CALCULATRICE ,ES PANNES ET DYSFONCTIONNEMENTS DU RmSEAU SONT DONC EXTRoMEMENT PmNALISANTS POUR LES SERVICES DE TRADUCTION PARCE QU°ILS PARALYSENT L°ACTIVITm DES TRADUCTEURS 4OUTEFOIS IL NE FAUT PAS JETER LE BmBm AVEC L°EAU DU BAIN ,ES 4)# ONT RmVOLUTIONNm LES MmTHODES DE TRAVAIL DU TRADUCTEUR QUI Y A GAGNm SUR BIEN DES PLANS !VEC LES MOYENS RUDIMENTAIRES DONT ILS DISPOSAIENT DANS LES ANNmES g LES TRADUCTEURS SERAIENT COMPLnTEMENT DmPASSmS DANS LE MONDE D°AUJOURD°HUI )LS ONT SU S°APPROPRIER LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION APPLICABLES g LEUR DOMAINE ILS CONTINUENT DE SUIVRE LES PROGRnS DE LA 4! ET ILS S°INTmRESSENT AUX NOUVEAUX MODES DE COMMUNICATION COMME LE CROWDSOURCING DONT LES POSSIBILITmS D°APPLICATION g LA TRADUCTION FONT D°ORES ET DmJg L°OBJET D°mTUDES %N CE SENS LES TRADUCTEURS RESTENT DES ACTEURS DE LEUR TEMPS APTES g APPORTER EF¹CACEMENT LEUR SAVOIR FAIRE g LA COMMUNAUTm INTERNATIONALE POUR CONTRIBUER AU PROGRnS GRhCE g UNE MEILLEURE COMMUNICATION AU SEIN DU VILLAGE PLANmTAIRE *René Prioux a travaillé 26 ans à l’OCDE et a dirigé les services de traduction de 1996 jusqu’à sa retraite en 2011.
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
Carrefour linguistique ,°ANGLAIS ET LE FRANlAIS SONT LES LANGUES OF¹CIELLES DE L°/#$% MAIS AVEC LA PORTmE ACCRUE DE L°ORGANISATION g TRAVERS LE MONDE LA DEMANDE DE TRADUCTIONS OF¹CIELLES A AUGMENTm ,E SERVICE DES TRADUCTIONS COUVRE g PRmSENT PRnS DE AUTRES LANGUES Y COMPRIS L°ARABE LE CHINOIS LE RUSSE ET L°ESPAGNOL #ERTAINES LANGUES CONNAISSENT DES PmRIODES DE POINTE PARFOIS IMPRmVISIBLES !INSI DE NOMBREUX TRAVAUX ONT mTm RmCEMMENT TRADUITS DU JAPONAIS VERS L°ANGLAIS ,°EXPLICATION L°ACCIDENT DE &UKUSHIMA EN ET SES VASTES RmPERCUSSIONS MmDIATIQUES POLITIQUES ET JURIDIQUES ,°ITALIEN A mGALEMENT mTm TRnS DEMANDm DU FAIT DE LA CRISE DE LA DETTE DANS LA PmNINSULE ,E PORTUGAIS PREND UN ESSOR REMARQUABLE PAS UNIQUEMENT EU mGARD AU 0ORTUGAL MAIS AUSSI DU FAIT DES RELATIONS ACCRUES DE L°ORGANISATION AVEC LE "RmSIL ET LE -OZAMBIQUE ,ES CHIFFRES DES TRADUCTIONS OF¹CIELLES LAISSENT RoVEUR )L Y A PLUSIEURS MILLIERS DE DEMANDE CHAQUE ANNmE 5NE PAGE STANDARD D°UN RAPPORT DE L°/#$% COMPTE MOTS ET POUR LA SEULE ANNmE QUELQUE PAGES ONT mTm TRADUITES #°EST CONSIDmRABLE L°mQUIVALENT D°UNE ANCIENNE %NCYCLOPEDIA "RITANNICA TOUS LES DEUX ANS SELON -ARK %VANS TRADUCTEUR EXPmRIMENTm DE L°/#$% $ANS LE MoME TEMPS LE SERVICE DES 0UBLICATIONS DE L°/#$% GnRE LES DROITS DE TRADUCTION DANS DE NOMBREUSES AUTRES LANGUES A¹N DE RmPONDRE AU MIEUX g LA DEMANDE LOCALE Voir www.oecd-ilibrary.org/about/copyright
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
Le sens de la pub
Saatchi & Saatchi
Entretien avec Richard Huntington, Directeur de la stratégie, Saatchi & Saatchi.
Slogan du Parti travailliste britannique se référant au héros de science-fiction Flash Gordon
,ES HOMMES POLITIQUES FONT DEPUIS LONGTEMPS APPEL AUX SERVICES D°ENTREPRISES DE RELATIONS PUBLIQUES ET D°AGENCES DE PUBLICITm POUR TRANSMETTRE LEURS MESSAGES 1UEL EST L°IMPACT DE CES CONSEILLERS ET COMMENT LEUR RxLE A T IL mVOLUm .OUS AVONS INTERROGm L°UN DES PRINCIPAUX ACTEURS DU SECTEUR 3AATCHI 3AATCHI %N UNE AF¹CHE AUSTnRE ET IMPOSANTE EST APPARUE SUR LES PANNEAUX D°AF¹CHAGE DU 2OYAUME 5NI 5NE ¹LE INTERMINABLE D°INDIVIDUS Y FAISAIT LA QUEUE DEVANT UN BUREAU POUR L°EMPLOI !U DESSUS TROIS MOTS NOIRS mCRASANTS AUXQUELS UN POINT ¹NAL DONNAIT UNE IMPRESSION DE CONCLUSION ¢ ,ABOUR ISN°T WORKING £ ¢ ,E TRAVAILLISME NE MARCHE PAS £ !U BAS DE L°AF¹CHE COMME UN APARTm DISCRET EN CARACTnRES MINUSCULES ¢ "RITAIN°S BETTER OFF WITH THE #ONSERVATIVES £ ¢ ,E 2OYAUME 5NI EST MIEUX LOTI AVEC LES #ONSERVATEURS £ #ETTE AF¹CHE mTAIT LE FRUIT D°UNE TOUTE JEUNE AGENCE PUBLICITAIRE PLEINE D°AVENIR 3AATCHI 3AATCHI #°mTAIT LA PREMInRE FOIS DANS L°HISTOIRE
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DU 2OYAUME 5NI QU°UN PARTI POLITIQUE UTILISAIT LA PUBLICITm POUR L°AIDER g REMPORTER UNE mLECTION ,°AF¹CHE A SUSCITm DES REMOUS $ENIS (EALY PERSONNALITm DE PREMIER PLAN DU GOUVERNEMENT TRAVAILLISTE DES ANNmES A ACCUSm LES CONSERVATEURS DE ¢ VENDRE DE LA
La publicité politique est désormais courante dans la plupart des pays de l’OCDE POLITIQUE COMME DE LA LESSIVE £ %LLE A TOUTEFOIS CONTRIBUm g FAIRE PENCHER L°mLECTORAT BRITANNIQUE EN FAVEUR DE -ARGARET 4HATCHER %LLE A APPORTm UNE RENOMMmE MONDIALE g 3AATCHI 3AATCHI LA RICHESSE ET LA CmLmBRITm g SES FRnRES FONDATEURS -AURICE ET #HARLES ET A OUVERT UN NOUVEAU TERRAIN D°AFFRONTEMENT AUX STRATnGES DES CAMPAGNES POLITIQUES 3I 3AATCHI RESTE AUJOURD°HUI g L°AVANT GARDE MONDIALE DE LA COMMUNICATION CES PREMIERS JOURS FURENT g LA BASE DE SA RmUSSITE ¢ %N FAIT VENDRE DE LA LESSIVE NOUS A BEAUCOUP APPRIS £ EXPLIQUE 2ICHARD (UNTINGTON LE DIRECTEUR DE LA STRATmGIE DE 3AATCHI 3AATCHI
3I L°INTERVENTION D°UNE AGENCE DE PUBLICITm DANS UNE CAMPAGNE mLECTORALE mTAIT UNE PREMInRE AU 2OYAUME 5NI EN LA PRATIQUE mTAIT COURANTE EN POLITIQUE ¢ )L Y A LONGTEMPS QUE LES GOUVERNEMENTS BRITANNIQUES INVESTISSENT SUBSTANTIELLEMENT DANS LA COMMUNICATION £ EXPLIQUE - (UNTINGTON AJOUTANT QUE ¢ CETTE TRADITION REMONTE ENVIRON g LA 3ECONDE GUERRE MONDIALE AVEC LA CRmATION DU MINISTnRE DE L°)NFORMATION ET DE LA 0ROPAGANDE -AIS LA TENDANCE S°EST ACCENTUmE AU COURS DES ANNmES ET EN LE GOUVERNEMENT mTAIT DEVENU L°UN DES PREMIERS CLIENTS DES AGENCES DE PUBLICITm DU PAYS £ ,A PUBLICITm POLITIQUE EST DmSORMAIS COURANTE DANS LA PLUPART DES PAYS DE L°/#$% %LLE PEUT oTRE ASSEZ STRICTEMENT RmGLEMENTmE COMME EN &RANCE O| CHAQUE CANDIDAT DISPOSE DE SPOTS TmLmVISmS DANS LESQUELS IL NE PEUT NI DmNIGRER LES AUTRES CANDIDATS NI LANCER D°APPEL AUX DONS ,ES RnGLES INVERSES S°APPLIQUENT AUX bTATS 5NIS O| LES CAMPAGNES PUBLICITAIRES SONT VOLONTIERS COMBATIVES ET AINSI QUE L°ONT MONTRm LES SPOTS TmLmVISmS DIFFUSmS LORS DE LA DERNInRE mLECTION PRmSIDENTIELLE SEMBLENT CHERCHER DAVANTAGE g NUIRE g LA CRmDIBILITm DU
CANDIDAT ADVERSE QU°g COMMUNIQUER UN MESSAGE POLITIQUE CONVAINCANT - (UNTINGTON EST UN ¢ PLANI¹CATEUR PAR NATURE £ )L A REJOINT 3AATCHI 3AATCHI APRnS AVOIR OCCUPm LES FONCTIONS DE DIRECTEUR DE LA PLANI¹CATION g L°AGENCE 5NITED ,ONDON #ONNU POUR SON FRANC PARLER ET SA PERSONNALITm ICONOCLASTE IL EST UN DmFENSEUR ARDENT ET CONVAINCANT DE LA PUBLICITm LORSQU°ELLE SERT LE BIEN PUBLIC 3UR SON SITE )NTERNET IL SE Dm¹NIT COMME L°HOMME QUI A ¢ RENDU LE RODmO SEXY mROTISm L°ALIMENTATION AIDm LES HOMMES g VAINCRE LEUR PEUR DU TmLmPHONE ET RENDU 3KY ;"RITISH 3KY "ROADCASTING GROUPE MAJEUR DE TmLmVISION PAR SATELLITE= ATTRACTIF POUR LES PLUS RmTICENTS AU NUMmRIQUE £ ,E SUCCnS DE 3AATCHI NE S°EST JAMAIS DmMENTI DEPUIS CES ANNmES 4HATCHER O| L°AGENCE A ACCOMPAGNm LA PRIVATISATION DE NOMBREUX SECTEURS MoME SI ELLE A DEPUIS PRIS SES
Le règne des affiches austères a vécu DISTANCES AVEC LA COMMUNICATION POLITIQUE ¢ 3AATCHI mTAIT L°AGENCE DE PRmDILECTION DES ENTREPRISES ENTInREMENT NATIONALISmES QUI NmGOCIAIENT LEUR PRIVATISATION -AIS NOUS NE TRAVAILLONS PLUS DANS CE DOMAINE DEPUIS DIX ANS £ -oME SI 3AATCHI A PARTICIPm g QUELQUES GRANDES CAMPAGNES mLECTORALES ET PAS UNIQUEMENT AU CxTm DES CONSERVATEURS « L°AGENCE A CONlU POUR LES TRAVAILLISTES L°AF¹CHE ¢ .OT &LASH *UST 'ORDON £ EN PRmVISION DES mLECTIONS DE QUI ONT VU 'ORDON "ROWN SUCCmDER g 4ONY "LAIR AU POSTE DE 0REMIER MINISTRE « SON ENGAGEMENT DANS LA SPHnRE POLITIQUE A DIMINUm CES DERNInRES ANNmES ,ES PREMIERS SIGNES DU CHANGEMENT AU 2OYAUME 5NI SONT APPARUS LORS DES mLECTIONS GmNmRALES DE ,A DmSAFFECTION mLECTORALE EN mTAIT L°UN DES SYMPTxMES ¢ ,E DmCLIN DES IDmOLOGIES A EU UN EFFET DE CONTAGION SUR L°IMPLICATION DES mLECTEURS £ 0OUR 3AATCHI 3AATCHI C°EST LE CONCEPT MoME DE PUBLICITm QUI A mVOLUm ,ORSQUE +EVIN 2OBERTS EST DEVENU DIRECTEUR GmNmRAL EN APRnS QU°UNE RmVOLTE DES ACTIONNAIRES EUT
PRmCIPITm LE DmPART DE -AURICE ET #HARLES IL A RAYm LE MOT ¢ PUBLICITm £ DE LA RAISON SOCIALE DE L°AGENCE #ELLE CI DEVENUE UN ¢ LABORATOIRE D°IDmES £ A ALORS NmGOCIm UN VmRITABLE TOURNANT STRATmGIQUE ¢ .OTRE MISSION AUJOURD°HUI CONSISTE g AGIR SUR LES COMPORTEMENTS £ EXPLIQUE - (UNTINGTON ¢ .OTRE OBJECTIF mTAIT AUPARAVANT DE FAIRE mVOLUER LES ATTITUDES SUR UN SUJET PRmCIS POUR SUSCITER UN CHANGEMENT DES COMPORTEMENTS !UJOURD°HUI IL S°AGIT D°INºUER SUR LES COMPORTEMENTS POUR MODI¹ER LES ATTITUDES £ ,ES CHANGEMENTS SURVENUS DANS LA SOCImTm SONT g L°ORIGINE DE CETTE mVOLUTION 0OUR - (UNTINGTON LES CITOYENS NE FONT PLUS CON¹ANCE AUX GOUVERNANTS EN RAISON NOTAMMENT DE LA SUPmRIORITm MORALE QU°ILS ONT AF¹CHmE PAR LE PASSm )LS SE SITUENT DAVANTAGE PAR RAPPORT g UNE MARQUE OU UNE PERSONNALITm CmLnBRE ¢ ,ES MARQUES PEUVENT NOUS AIDER g MODI¹ER LES COMPORTEMENTS !INSI AU LIEU DE PARLER DU ¢ GOUVERNEMENT £ NOUS UTILISONS LE TERME DE .(3 ;.ATIONAL (EALTH 3ERVICE LE SYSTnME DE SANTm PUBLIQUE BRITANNIQUE= CAR NOUS N°AIMONS PAS LE GOUVERNEMENT MAIS NOUS AIMONS LE .(3 £ ,ES MmDIAS SOCIAUX JOUENT mGALEMENT UN RxLE PRmPONDmRANT DANS CETTE mVOLUTION ,ES CAMPAGNES CONTRE LE TABAGISME AU 2OYAUME 5NI SONT PLUS POSITIVES QU°AUPARAVANT ¢ %LLES FAVORISENT LE CHANGEMENT DES COMPORTEMENTS PAR L°USAGE DU COURRIER mLECTRONIQUE OU DES MmDIAS SOCIAUX %LLES SONT MOINS AGRESSIVES QU°IL Y A TRENTE ANS ,ES CAMPAGNES PUBLICITAIRES ACCOMPAGNENT LES INDIVIDUS QU°IL S°AGISSE DE LEUR FAIRE ACHETER UNE NOUVELLE VOITURE OU D°ADOPTER UN RmGIME ALIMENTAIRE PLUS SAIN £ ,E RnGNE DES AF¹CHES AUSTnRES A VmCU ¢ ,ES INSTRUMENTS DONT NOUS DISPOSONS AUJOURD°HUI NOUS PERMETTENT DE NOUER UN VmRITABLE DIALOGUE AVEC LES INDIVIDUS ET DE LES AMENER g PRENDRE UNE DmCISION SOUHAITABLE ,ES GENS SAVENT PARFAITEMENT g QUI ILS ONT g FAIRE ILS SONT PLUS CYNIQUES ET BEAUCOUP PLUS CONNECTmS .OTRE RxLE CONSISTE g PILOTER CE DIALOGUE £ ,YNDON 4HOMPSON
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
Joyeux anniversaire, L’Observateur de l’OCDE ! 50 ans, comme les Rolling Stones. Novembre 2012 marque le 50e anniversaire de L’Observateur de l’OCDE, un magazine primé toujours au-devant des grands défis politiques de notre temps.
Feuilleter les anciens numéros, de 1962 à nos jours, nous embarque dans un voyage à travers l’histoire contemporaine. Bénéficiez de notre offre d’abonnement spéciale 50e anniversaire sur www.oecd.org/librairie Les archives complètes de L’Observateur de l’OCDE seront disponibles en 2013.
Voir le site Internet de Saatchi & Saatchi : www.saatchi.com
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
La conquête du world wide web Robert Cailliau, informaticien et cofondateur du World Wide Web, et James Gillies, Chef du service Communication du CERN
NAISSANCE g LA ¹N DES ANNmES g UNE VERSION PLUS INTERACTIVE LE -INITEL « TERMINAL SmCURISm LARGEMENT UTILISm DANS L°(EXAGONE POUR LA CONSULTATION DE COMPTES BANCAIRES OU LA RmSERVATION DE BILLETS D°AVION %N RmALITm SI L°(ISTOIRE AVAIT PRIS UN AUTRE TOURNANT PEUT oTRE LE -INITEL AURAIT IL ENDOSSm LE RxLE DU WEB AUJOURD°HUI 4OUJOURS EST IL QUE L°OUVRAGE DE 3AM &EDIDA 4HE 6IEWDATA 2EVOLUTION EST ENCORE PERlU COMME UNE PRm¹GURATION DU WEB
Tim Berners-Lee s’est vu refuser une contribution à la conférence Hypertext ’91 au Texas au motif qu’elle ne contenait « rien de neuf »
REUTERS/Valentin Flauraud
%N 4IM "ERNERS ,EE AU #%2. AVAIT LUI AUSSI TIRm PRO¹T D°UNE AUTRE INNOVATION TECHNIQUE LA MICRO INFORMATIQUE )NVENTmE PUIS ABANDONNmE PAR 8EROX DANS LES ANNmES CELLE CI mTAIT DEVENUE UNE RmALITm GRhCE g DEUX JEUNES POUSSES NOMMmES !PPLE ET -ICROSOFT
Tim Berners-Lee et Robert Cailliau
3AVIEZ VOUS QUE L°ORGANISATION DERRInRE LA DmCOUVERTE DU BOSON DE (IGGS LA ¢ PARTICULE DE $IEU £ EST AUSSI CELLE g L°ORIGINE DU WORLD WIDE WEB 2OBERT #AILLIAU L°UN DE SES FONDATEURS ET *AMES 'ILLIES TmMOIN DE LA PREMInRE HEURE EN RETRACENT L°HISTOIRE 2oVm PAR 0AUL /TLET EN IMAGINm PAR 6ANNEVAR "USH EN ET PRm¹GURm DANS LE LABORATOIRE DE 3AM &EDIDA EN LE WORLD WIDE WEB LITTmRALEMENT ¢ TOILE D°ARAIGNmE MONDIALE £ A CONCRnTEMENT VU LE JOUR DANS LE BUREAU DE 4IM "ERNERS ,EE AU #%2. EN 4OUTE IDmE AYANT DE TELLES ORIGINES NE POUVAIT QU°oTRE MAGISTRALE ET LE WEB L°EST INCONTESTABLEMENT 0AUL /TLET IMAGINA UN ACCnS AUX BIBLIOTHnQUES VIA LE TmLmPHONE ET LA TmLmVISION ET IL CONSTITUA UN RmPERTOIRE
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BIBLIOGRAPHIQUE DE MILLIONS D°ENTRmES CRmANT UNE SORTE DE 'OOGLE SUR ¹CHES CARTONNmES 6ANNEVAR "USH DANS UN ARTICLE INTITULm ¢ !S WE MAY THINK £ PARU DANS LA REVUE !TLANTIC -ONTHLY g UNE mPOQUE O| LE MICRO¹LM REPRmSENTAIT L°AVANT GARDE DE LA TECHNOLOGIE INFORMATIQUE IMAGINA UN SYSTnME D°ORGANISATION DE L°INFORMATION TRnS SEMBLABLE AU WEB ,°ATOUT DE 3AM &EDIDA mTAIT DE DISPOSER DE TRENTE ANNmES D°INNOVATION TECHNOLOGIQUE SUR LESQUELLES S°APPUYER A¹N DE DmVELOPPER LE SYSTnME 6IEWDATA AU #ENTRE DE RECHERCHE DE -ARTLESHAM (EATH DU "RITISH 'ENERAL 0OST /F¹CE 3ON INVENTION ALLAIT RENCONTRER UN SUCCnS CONSIDmRABLE AU 2OYAUME 5NI mPHmMnRE D°ABORD AVEC LE SERVICE DE VIDmOTEX 0RESTEL PUIS PLUS SIGNI¹CATIF AVEC #EEFAX SERVICE D°INFORMATION PAR TmLmTEXTE ARRoTm EN OCTOBRE %N &RANCE 6IEWDATA DONNA
,ES RmSEAUX INFORMATIQUES APPARUS SIMULTANmMENT AUX bTATS 5NIS ET AU 2OYAUME 5NI AVAIENT DONNm NAISSANCE g L°)NTERNET !UX bTATS 5NIS 0AUL "ARAN IMAGINA UN SYSTnME DE COMMUNICATION QUI SERAIT MOINS VULNmRABLE AUX ATTAQUES D°UNE SUPERPUISSANCE ADVERSE QUE L°INFRASTRUCTURE DE TmLmCOMMUNICATION TRADITIONNELLE DONT L°ARCHITECTURE S°ARTICULAIT AUTOUR D°UN NOMBRE RESTREINT DE CENTRAUX TmLmPHONIQUES 0AUL "ARAN INVENTA LE CONCEPT DE LA ¢ COMMUTATION DE PAQUETS £ CONSISTANT g FRAGMENTER LES MESSAGES EN PETITS BLOCS D°INFORMATION ET g LES TRANSMETTRE VIA UN RmSEAU DISTRIBUm g L°EXTRoME DANS LEQUEL AUCUN CENTRAL N°OCCUPAIT UNE PLACE VITALE !U 2OYAUME 5NI $ONALD $AVIES ABOUTIT g LA MoME CONCLUSION MoME SI SES MOTIVATIONS mTAIENT TOUTES AUTRES )L INVENTA LA COMMUTATION DE PAQUETS POUR S°ADAPTER AU TRAITEMENT SEGMENTm DES INFORMATIONS PAR LES ORDINATEURS ,A DYNAMIQUE POLITIQUE ENCLENCHmE PAR LA VICTOIRE DE L°5233 SUR LES bTATS 5NIS DANS LA COURSE g L°ESPACE AVEC LA MISE EN ORBITE DE 3POUTNIK EN CONDUISIT %ISENHOWER g FONDER L°!20! !DVANCED 2ESEARCH 0ROJECTS !GENCY JAMAIS PLUS LES bTATS 5NIS NE SERAIENT AINSI PRIS DE COURT !U DmBUT DES ANNmES QUAND LA COMMUTATION DE PAQUETS EST APPARUE
L°!20! AVAIT LA VISION PROSPECTIVE ET LES MOYENS ¹NANCIERS POUR EXPLOITER CE CONCEPT ET CRmER UN RmSEAU INFORMATIQUE COUVRANT TOUT LE CONTINENT AMmRICAIN !RPANET ,A SUITE S°EST DmROULmE EN &RANCE O| LE RmSEAU #YCLADES DE ,OUIS 0OUZIN TIRA PARTI DES AVANCmES RmALISmES AVEC !RPANET #OMME CET INGmNIEUR L°A DmCLARm UN JOUR ¢ .OUS mTIONS COMME (ERTZ ET !VIS EN TANT QUE NUMmRO DEUX IL NOUS A FALLU REDOUBLER D°EFFORTS £ ,A CONTRIBUTION MAJEURE DE 0OUZIN A mTm DE FAIRE VALOIR QU°EN DmPIT DES DIFFmRENTS LANGAGES UTILISmS PAR LES RmSEAUX L°IMPORTANT mTAIT QUE DES mCHANGES D°INFORMATIONS PUISSENT S°OPmRER ENTRE EUX #OMME IL L°EXPRIMA AVEC CONCISION LORS D°UNE PRmSENTATION DANS LES ANNmES ¢ RmSEAU RmSEAU RmSEAU RmSEAU £ ,°!RPANET ALLAIT S°INSPIRER DE SES TRAVAUX POUR mLABORER EN LE PROTOCOLE Dm¹NISSANT LES RnGLES DE COMMUNICATION ENTRE ORDINATEURS SUR )NTERNET BAPTISm 4#0 )0 ,ORSQUE LA &RANCE A LAISSm LE PROJET #YCLADES PmRICLITER CERTAINS COLLnGUES DE ,OUIS 0OUZIN EN ONT EXPORTm LE CONCEPT OUTRE !TLANTIQUE O| ILS ONT TRAVAILLm AVEC 6INT #ERF CONSIDmRm PAR BEAUCOUP COMME LE PnRE DE L°)NTERNET ,E TROISInME mLmMENT CONSTITUTIF DU WEB INVENTm PAR 4IM "ERNERS ,EE mTAIT L°HYPERTEXTE SYSTnME DE NAVIGATION DOCUMENTAIRE BASm SUR LE ¢ POINTER ET CLIQUER £ ¦ LA ¹N DES ANNmES LES SYSTnMES HYPERTEXTE mTAIENT DEVENUS TRnS mLABORmS CAPABLES PAR EXEMPLE DE S°AUTOCORRIGER EN CAS DE SUPPRESSION DE DOCUMENTS POUR FAIRE DISPARAsTRE LES LIENS CASSmS ,E GmNIE DE 4IM A mTm D°ABANDONNER CE SCHmMA TROP PARFAIT POUR DmCLINER L°HYPERTEXTE SUR )NTERNET IL ALLAIT FALLOIR COMPOSER AVEC L°INCONVmNIENT DES LIENS CASSmS 4IM "ERNERS ,EE SOUHAITAIT AU DmPART FACILITER LE TRAVAIL DES CHERCHEURS %N IL A REMIS g SON SUPmRIEUR HImRARCHIQUE -IKE 3ENDALL UNE NOTE INTITULmE ¢ )NFORMATION MANAGEMENT A PROPOSAL £ ¢ 'ESTION DE L°INFORMATION UNE PROPOSITION £ EXPOSANT LES GRANDES LIGNES D°UN SYSTnME QUI PERMETTRAIT AUX SPmCIALISTES DE LA PHYSIQUE DES PARTICULES DE PARTAGER DES INFORMATIONS SUR )NTERNET ¢ 6AGUE MAIS PROMETTEUR £ GRIFFONNA -IKE EN HAUT DU DOCUMENT
#°mTAIT L°AVAL DONT 4IM "ERNERS ,EE AVAIT BESOIN POUR POURSUIVRE SES TRAVAUX %N SEPTEMBRE DE L°ANNmE SUIVANTE IL PRIT LIVRAISON D°UNE PAIRE DE .E84 CUBES DERNIER CRI DE LA MICRO INFORMATIQUE ISSU D°UNE ENTREPRISE FONDmE PAR UN CERTAIN 3TEVE *OBS APRnS SA RUPTURE PROVISOIRE AVEC !PPLE ET g .OpL IL AVAIT mLABORm LES BRIQUES DE BASE DU WEB LE PROTOCOLE HTTP LE LANGAGE (4-, (YPER4EXT -ARKUP ,ANGUAGE ET LE CONCEPT D°52, 5NIVERSAL 2ESOURCE ,OCATOR )L AVAIT mGALEMENT DmVELOPPm LES PROGRAMMES DU PREMIER NAVIGATEUR ET DU PREMIER SERVEUR WEB POUR ORDINATEURS .E84 ,E RmSULTAT mTAIT DE TOUTE BEAUTm 3EUL HIC POUR L°ADMIRER IL FALLAIT DISPOSER D°UN .E84 OU BIEN SE DmPLACER JUSQU°AU BUREAU DE 4IM "ERNERS ,EE )L N°EST GUnRE mTONNANT QUE 4IM ET SON COLLnGUE 2OBERT #AILLIAU INGmNIEUR ET CO AUTEUR DU PRmSENT ARTICLE DEVENUS PARTENAIRES SUR LE PROJET WEB AIENT RENCONTRm UN SUCCnS MITIGm EN PRoCHANT LES VERTUS DU WEB 5NE
Lorsque la France a laissé le projet Cyclades péricliter, certains collègues de Louis Pouzin en ont exporté le concept outre-Atlantique CONTRIBUTION DE 4IM A D°AILLEURS mTm REFUSmE g LA CONFmRENCE (YPERTEXT ° AU 4EXAS AU MOTIF QU°ELLE NE CONTENAIT ¢ RIEN DE NEUF £ VOIR RmFmRENCES ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% .mANMOINS LENTEMENT MAIS S}REMENT LE WEB A COMMENCm g S°AF¹RMER 5NE mVOLUTION MAJEURE EST INTERVENUE CETTE MoME ANNmE LORSQUE .ICOLA 0ELLOW mTUDIANTE EN MATHmMATIQUES EN STAGE AU #%2. mCRIVIT UN PROGRAMME DE NAVIGATEUR SIMPLE ¢ EN MODE LIGNE £ $mPOURVU DES CAPACITmS D°mDITION ET DES FONCTIONNALITmS GRAPHIQUES SOPHISTIQUmES DU NAVIGATEUR CONlU PAR 4IM CELUI CI PRmSENTAIT L°AVANTAGE DE FONCTIONNER SUR LES TERMINAUX EN MODE LIGNE OMNIPRmSENTS g L°mPOQUE DANS LES MILIEUX SCIENTI¹QUES $U JOUR AU LENDEMAIN LES PHYSICIENS POUVAIENT UTILISER LE WEB SANS AVOIR g SE RENDRE DANS LE BUREAU DE 4IM #E QUI A mVEILLm L°INTmRoT DU MONDE DE LA PHYSIQUE DES PARTICULES $EUX ANS PLUS TARD UN AUTRE mPISODE MARQUANT SE PRODUISIT SUITE g UNE DmCISION MALHEUREUSE ,E WEB N°mTAIT ALORS PAS LE SEUL ACTEUR g VOULOIR METTRE )NTERNET g LA PORTmE DU
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
PLUS GRAND NOMBRE ET UN SYSTnME BAPTISm 'OPHER MIS AU POINT PAR &ARHAD !NKLESARIA ET -ARK -C#AHILL g L°5NIVERSITm DU -INNESOTA FAISAIT ¹GURE DE FAVORI &ORTE DU SUCCnS DE 'OPHER L°5NIVERSITm INVENTA UN MODnLE mCONOMIQUE TRnS INGmNIEUX « COMMERCIALISER LE LOGICIEL SERVEUR MAIS DISTRIBUER GRATUITEMENT LE LOGICIEL CLIENT NAVIGATEUR #ONCEPT INTmRESSANT MAIS PRmMATURm CAR 'OPHER PmRICLITA )L DmCLENCHA NmANMOINS UN RmEL ENGOUEMENT POUR LE WEB ET TOUTES SORTES DE NAVIGATEURS NOUVEAUX EXPLOITABLES SUR TOUS TYPES D°ORDINATEURS ¹RENT LEUR APPARITION ,°UN D°EUX RETINT NOTAMMENT L°ATTENTION "APTISm -OSAIC DmVELOPPm PAR LE .#3! .ATIONAL #ENTER FOR 3UPERCOMPUTING !PPLICATIONS IL FUT LE PREMIER NAVIGATEUR g POUVOIR oTRE INSTALLm D°UN SIMPLE CLIC SUR -AC ET 0# -OSAIC mVOLUA ENSUITE POUR DEVENIR .ETSCAPE ET RECUEILLIR CETTE FOIS LES SUFFRAGES DU MONDE ENTIER ,E WEB AVAIT DmSORMAIS UNE EXISTENCE MAIS POUR QU°IL S°IMPOSE g L°mCHELLE INTERNATIONALE IL ALLAIT FALLOIR LE RENDRE AUSSI LIBRE ET ACCESSIBLE QUE POSSIBLE $ERNIER ACTE SCnNE LE AVRIL LE #%2. PUBLIA UN COMMUNIQUm ANNONlANT LA MISE DU WEB DANS LE DOMAINE PUBLIC mRIGEANT AINSI LES TECHNOLOGIES WEB mLmMENTAIRES EN STANDARD OUVERTS ET METTANT SA PROPRImTm INTELLECTUELLE g LA DISPOSITION DE TOUS ,E DmNOUEMENT EUT LIEU L°ANNmE SUIVANTE LORSQUE 4IM "ERNERS ,EE REJOIGNIT LE -)4 EN QUALITm DE DIRECTEUR DU 7 # 7ORLD 7IDE 7EB #ONSORTIUM INSTANCE DE NORMALISATION DIRIGmE PAR DES INSTITUTS UNIVERSITAIRES DONT LE RxLE CONSISTE g VEILLER g CE QUE LE WEB DEMEURE OUVERT )L EST DIF¹CILE DE CROIRE QU°g UNE mPOQUE RmCENTE LE WORLD WIDE WEB N°EXISTAIT PAS )L EST DEVENU TELLEMENT OMNIPRmSENT QU°IL EST DIF¹CILEMENT IMAGINABLE POUR DES MILLIONS D°ENTRE NOUS DE VIVRE SANS )L LUI RESTE NmANMOINS ENCORE BEAUCOUP DE CHEMIN g PARCOURIR %N LE WORLD WIDE WEB N°EXISTAIT PAS %N 4WITTER N°EXISTAIT PAS 1UI SAIT CE QUE NOUS RmSERVERA LE WEB DANS VINGT ANS Références Larousserie, David (2012), « Le boson de Higgs découvert avec 99,9999 % de certitude », Le Monde, 4 juillet Gillies, James (2001), « D’où vient le web ? », L’Observateur de l’OCDE n° 224, janvier
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
Face à Face(book) avec la société civile Phil Evans, Consultant senior, FIPRA*
Tomas Bravo/Reuters
!PRnS TOUT IL N°EST PLUS SURPRENANT DE VOIR DES ¢ CAMPAGNES £ POLITIQUES OU SOCIALES SE PROPAGER SUR &ACEBOOK EN QUELQUES JOURS VOIRE QUELQUES HEURES POUR DEMANDER UN CHANGEMENT DE POLITIQUE 4WITTER PEUT PRmCmDER LES MmDIAS CONVENTIONNELS DE QUELQUES MINUTES CRUCIALES ET DIFFUSER EN EXCLUSIVITm INFORMATIONS RUMEURS ET ACCUSATIONS
,A DmMOCRATIE EST UNE BONNE CHOSE 4OUT COMME LA TRANSPARENCE ET L°OUVERTURE ,E PROPOS NE SEMBLE GUnRE PRoTER g CONTROVERSE ¦ TRAVERS LE MONDE LE VOILE DE L°IGNORANCE TOMBE PEU g PEU GRhCE g DES MmDIAS ºORISSANTS g L°INNOVATION DANS LES COMMUNICATIONS MONDIALES ET AUX PRESSIONS INCITANT LES GOUVERNEMENTS g L°OUVERTURE ET AU DIALOGUE
,ES ANCIENNES CAMPAGNES POLITIQUES REPRmSENTAIENT UN GROS INVESTISSEMENT POUR LES ORGANISATEURS ET LES PARTICIPANTS %LLES DEMANDAIENT D°IMPORTANTS EFFORTS ET SACRI¹CES ET mTAIENT ESSENTIELLEMENT DIRIGmES PAR DES AVANT GARDES AGISSANT COLLECTIVEMENT POUR OBTENIR DES CHANGEMENTS 3OUVENONS NOUS NOTAMMENT DES SUFFRAGETTES DES SYNDICATS AU 8)8E SInCLE OU DU MOUVEMENT POUR LES DROITS CIVIQUES
5NE RmVOLUTION DE LA RESPONSABILITm ET DE LA TRANSPARENCE A EU LIEU $E NOMBREUX DIRIGEANTS ET STRUCTURES GOUVERNEMENTALES DANS LE MONDE ENTIER SONT PRmSENTS SUR LE WEB ET Y PUBLIENT DES DOCUMENTS BEAUCOUP RmPONDENT AUX E MAILS ET DIALOGUENT MoME SUR &ACEBOOK ET 4WITTER
!RDUE LA QUoTE DE CHANGEMENT SE DEVAIT D°oTRE ORGANISmE /.' ET PARTIS POLITIQUES SE SONT RAPPROCHmS DE CES GROUPES OU LES ONT COOPTmS DANS LEUR PROPRE INTmRoT #ES GROUPES SONT AINSI DEVENUS DES PORTE PAROLES POUVANT PENSER COLLECTIVEMENT ET SmPARER LE BON GRAIN DE L°IVRAIE ,ES ARGUMENTAIRES DE CAMPAGNE mTAIENT CIBLmS ET TRANSMISSIBLES « ET APPLIQUmS DE MANInRE DISCIPLINmE
,ES RmVOLUTIONS NE FAISANT GmNmRALEMENT PAS MARCHE ARRInRE LES CITOYENS S°ATTENDENT g JUSTE TITRE g UNE INTENSI¹CATION DE CE ºOT D°INFORMATION ET g DAVANTAGE DE TRANSPARENCE #ETTE SITUATION A MODI¹m LA MANInRE DONT DE NOMBREUX DmCIDEURS INTERAGISSENT AVEC LA SOCImTm CIVILE ET LE MONDE EN GmNmRAL 0ARALLnLEMENT LA DmMOCRATISATION DU WEB ET DES MmDIAS SOCIAUX OFFRE DE NOUVELLES OPPORTUNITmS ET DE NOUVEAUX CANAUX POUR TRANSMETTRE DES MESSAGES DIRECTEMENT AUX INDIVIDUS -AIS CE PROCESSUS A AUSSI FONDAMENTALEMENT TRANSFORMm LA FAlON DONT LES INDIVIDUS INTERAGISSENT ENTRE EUX ET AVEC TOUTES LES
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ORGANISATIONS ET COMMUNAUTmS .OUS SOMMES ENTRmS DANS UNE ¢ mCONOMIE DE LA LONGUE TRAsNE £ O| LE MARCHm MONDIAL GRhCE AUX TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION EST BEAUCOUP PLUS OUVERT PLUS DE GENS PEUVENT ACHETER PLUS DE PRODUITS ET SERVICES g PLUS DE VENDEURS DANS PLUS DE PAYS 3OMMES NOUS EN TRAIN D°ASSISTER mGALEMENT g L°mMERGENCE D°UNE ¢ POLITIQUE DE LA LONGUE TRAsNE £
¦ L°nRE DE LA LONGUE TRAsNE EN POLITIQUE LES OBSTACLES g LA FORMATION DE CE TYPE DE GROUPES N°EXISTENT PLUS #HACUN A VOIX AU CHAPITRE ET DISPOSE DE MOYENS POUR S°EXPRIMER #ETTE SITUATION N°A T ELLE QUE DES AVANTAGES %N TOUT CAS ELLE N°EST PAS SANS RISQUES ,A CAPACITm DES MmDIAS SOCIAUX g PROPAGER TRnS RAPIDEMENT DES RUMEURS MoME FAUSSES ET DANGEREUSES PEUT AVOIR DE GRAVES RmPERCUSSIONS COMME EN TmMOIGNE LE LYNCHAGE MmDIATIQUE D°UN ANCIEN HOMME POLITIQUE BRITANNIQUE ACCUSm g TORT EN NOVEMBRE ,ES DEMANDES DE SOUTIEN
¢ *°AIME £ SUR &ACEBOOK POUR TELLE OU TELLE CAUSE SEMBLENT SANS ¹N -oME DES ENJEUX STRICTEMENT NATIONAUX COMME LA RmFORME mLECTORALE OU LE MARIAGE HOMOSEXUEL RECHERCHENT UN SOUTIEN INTERNATIONAL .°IMPORTE QUELLE ¢ CAMPAGNE £ PEUT EN FAIT oTRE LANCmE SANS TROP DE RESTRICTIONS 1UELLES SONT LES IMPLICATIONS DE LA LONGUE TRAsNE POLITIQUE POUR LES POUVOIRS PUBLICS ET LA SOCImTm CIVILE ,A RmPONSE N°EST PAS FORCmMENT RmJOUISSANTE #ETTE ABSENCE DE RESTRICTION SI ELLE MONDIALISE LA COMMUNICATION ATOMISE LES CAMPAGNES ET NUIT g LA CAPACITm DES GROUPES DE LA SOCImTm CIVILE DE FORMULER ET TEMPmRER UN
Cette absence de restriction, si elle mondialise la communication, atomise les campagnes politiques et sociales MESSAGE AVANT DE LES DIFFUSER SUCCINCTEMENT OU AVEC INSISTANCE g LA CLASSE POLITIQUE ET AUX ORGANISMES PUBLICS #ETTE ATOMISATION SE PRoTE DAVANTAGE AUX ¢ LOLCATS £ DE LA POLITIQUE AUX CAMPAGNES DESTINmES g PROVOQUER UNE SYMPATHIE SIMPLISTE ET GmNmRALISmE POUR PAR EXEMPLE L°ACCUEIL DES ANIMAUX ABANDONNmS ,°IDmE QUE CLIQUER SUR ¢ *°AIME £ PARTAGER UNE PHOTO OU UN SENTIMENT POLITIQUE OU REPOSTER UN TWEET PEUT oTRE ASSIMILm DE PRnS OU DE LOIN g UNE CAMPAGNE EST APPUYmE PAR DES HISTOIRES VRAIES OU SOUVENT DOUTEUSES SUR LE POUVOIR DE PERSUASION DES MmDIAS SOCIAUX 3I LE CHANGEMENT EST LA PLUPART DU TEMPS MINEUR g L°mCHELLE POLITIQUE IL SEMBLERA TOUTEFOIS IMPORTANT SUR UN CYCLE D°INFORMATION DE H DONT LE CªUR BAT AU RYTHME DES MmDIAS SOCIAUX ,°ATOMISATION DE LA POLITIQUE A COMMENCm g LA ¹N DE LA 'UERRE FROIDE LORS DE L°EFFONDREMENT DES POLITIQUES IDmOLOGIQUES ,A ¹N DE L°HISTOIRE N°EST PAS POUR TOUT DE SUITE MAIS LA LONGUE TRAsNE POLITIQUE PERMET AUJOURD°HUI DE FmDmRER DE GIGANTESQUES COMMUNAUTmS DE PERSONNES SOUVENT SANS RmELLE SUBSTANCE OU PERTINENCE POLITIQUE ,E PRINCIPAL PROBLnME EST QUE CONVAINCUS DE JOUER UN RxLE DmTERMINANT CES INDIVIDUS ATOMISmS SE CONSIDnRENT ACTIFS ET ENGAGmS SUR LA SCnNE POLITIQUE OU SOCIALE %T CETTE CONSCIENCE
L’Observateur de l’OCDE a 50 ans PEUT EFFECTIVEMENT MARQUER UNE FORTE HAUSSE DE LEUR IMPLICATION /N A AUSSI VU AVEC LE MOUVEMENT /CCUPY ET LE 0RINTEMPS ARABE LA LONGUE TRAsNE POLITIQUE FUSIONNER AVEC DES FORMES PLUS mTABLIES DE MILITANTISME #ES TYPES DE MOUVEMENT MALGRm LEURS DmFAUTS POUSSENT AU MOINS LES UTILISATEURS DE &ACEBOOK g SORTIR DE CHEZ EUX ET ONT ASSOCIm LES MmDIAS SOCIAUX g DES FORMES DE CONTESTATIONS QUI IN ¹NE PEUVENT PROVOQUER LE CHANGEMENT 0LUS NOUS NOUS ASSUJETTISSONS AUX SEULS MmDIAS SOCIAUX PLUS NOUS RISQUONS DE TOMBER DANS DES ARGUMENTAIRES SIMPLI¹CATEURS QUI GOMMENT LA COMPLEXITm DES ENJEUX ,A DIF¹CULTm POUR LA SOCImTm CIVILE PEUT oTRE PLUS QUE POUR LES GOUVERNANTS QUI ONT AU MOINS LES RENDEZ VOUS mLECTORAUX EST DE MOBILISER UNE POPULATION mPARPILLmE ORGANISmE EN COMMUNAUTmS NOMBREUSES VARImES ET SOUVENT DISPERSmES GmOGRAPHIQUEMENT ,ES QUESTIONS QUI NE PEUVENT PAS SE RmDUIRE g UNE VIDmO RIGOLOTE OU g UN CLIC SUR ¢ *°AIME £ RISQUENT D°oTRE DmLAISSmES #EUX QUI DmTIENNENT VRAIMENT LE POUVOIR PEUVENT CmDER g LA TENDANCE SIMPLI¹CATRICE DES ARGUMENTAIRES POLITIQUES POUR DmTOURNER L°ATTENTION DES VRAIS PROBLnMES ,ES GRANDS ENJEUX PLANmTAIRES COMME LE CHANGEMENT CLIMATIQUE S°Y RETROUVERONT PEUT oTRE MAIS POUR LA PLUPART DES PROBLnMES POLITIQUES UN ¢ *°AIME *E N°AIME PAS £ OU UN RE TWEET NE REºnTERA JAMAIS LA COMPLEXITm DE LA RmALITm )L FAUDRA UNE BONNE DOSE D°IMAGINATION ET D°EFFORTS POUR DmCROCHER LES GENS DE 4WITTER ET &ACEBOOK ET LES AMENER VERS UNE RmELLE IMPLICATION UN VRAI INVESTISSEMENT 0AS QUESTION DE BOYCOTTER LES MmDIAS SOCIAUX MAIS NE NOUS LEURRONS PAS ILS NE CHANGERONT PAS LE MONDE g EUX SEULS *Fipra (Finsbury International Policy & Regulatory Advisers), l’un des plus grands réseaux européens de conseil en relations publiques, se spécialise en politiques publiques et en relations gouvernementales. Voir www.Fipra.com Evans, Phil (2003), « Libre-échange, mondialisation et concurrence : faire marcher le commerce », L’Observateur de l’OCDE n° 240-241, décembre
,E MOIS DE NOVEMBRE MARQUE LE CINQUANTENAIRE DE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% LE MAGAZINE PHARE DE L°ORGANISATION #Rmm PAR 4HORKIL +RISTENSEN PREMIER SECRmTAIRE GmNmRAL DE L°ORGANISATION ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% A VU LE JOUR g L°OCCASION DE LA DEUXInME RmUNION MINISTmRIELLE ANNUELLE
L’ensemble des archives de L’Observateur de l’OCDE depuis 1962 seront consultables en ligne en 2013 LES ET NOVEMBRE - +RISTENSEN NOMMA g LA BARRE DU NAVIRE UN JOURNALISTE POLITIQUE DANOIS ET ANCIEN RmSISTANT !NKER 2ANDSHOLT ,E LECTORAT $ES RESPONSABLES POLITIQUES TROP OCCUPmS POUR LIRE PLUS ¢ QU°UNE TRnS PETITE PARTIE £ DES TRAVAUX DmJg CONSIDmRABLES ET QUELQUE PEU TECHNIQUES DE L°/#$% $E FAIT ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% DEVINT L°UNE DES PRINCIPALES VITRINES DES TRAVAUX DE L°ORGANISATION )L ALLAIT PAR LA SUITE REMPLIR D°AUTRES FONCTIONS UN PODIUM POUR CONCEVOIR ET DISCUTER DES MESSAGES POLITIQUES ET POUR CLARI¹ER DES IDmES COMPLEXES UNE RmFmRENCE INTELLECTUELLE EN¹N UNE ARCHIVE RICHE ET INCONTESTABLE &EUILLETER LES ANCIENS NUMmROS DU MAGAZINE NOUS EMBARQUE DANS UN VmRITABLE VOYAGE AU ¹L DE L°HISTOIRE CONTEMPORAINE $EPUIS UNE NmCROLOGIE INSPIRmE DE *OHN & +ENNEDY mCRITE PAR - +RISTENSEN EN DmCEMBRE JUSQU°g LA CONQUoTE DE LA LUNE EN DE LA CRISE PmTROLInRE DU DmBUT DES ANNmES g LA CRISE mCONOMIQUE ACTUELLE EN PASSANT PAR LES PRIVATISATIONS DES ANNmES LA RmVOLUTION DE L°INFORMATION ET LA MONDIALISATION DES ANNmES ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% EST UN TmMOIN DE NOTRE mPOQUE
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
)L OFFRE UNE GALERIE DE PORTRAITS DE PERSONNALITmS POLITIQUES AU SOMMET DE LEUR CARRInRE VENUS RENCONTRER LEURS HOMOLOGUES POUR D°INTENSES SESSIONS DE TRAVAIL 'RO (ARLEM "RUNDTLAND !LAN 'REENSPAN 'ARRET &ITZGERALD ET UN SmMILLANT *ACQUES #HIRAC POUR N°EN NOMMER QUE QUELQUES UNS $E NOMBREUX ARTICLES TmMOIGNENT DE L°ACTUALITm PERSISTANTE D°UN GRAND NOMBRE DE Dm¹S POLITIQUES COMME L°ENVIRONNEMENT LA ¹SCALITm DES BmNm¹CES DES ENTREPRISES OU ENCORE LE DmVELOPPEMENT ,E TOUT PREMIER ARTICLE DU TOUT PREMIER NUMmRO EN NOVEMBRE S°INTERROGE SUR ¢ ,ES FACTEURS DE LA CROISSANCE mCONOMIQUE £ ET UN ARTICLE DE JUIN AF¹RME QUE LE PRINCIPAL OBSTACLE g L°EF¹CACITm DES MARCHmS ¹NANCIERS EST LE DmFAUT D°INFORMATION .OUS AURIONS mTm BIEN INSPIRmS DE RELIRE CET ARTICLE AVANT LA CRISE ACTUELLE #ERTAINS ARTICLES SONT DEVENUS DE SOLIDES RmFmRENCES ET DES PAPIERS TELS QUE ¢ ,°/CCIDENT ET LE RESTE DU MONDE £ D°UN !NGUS -ADDISON AU SOUFºE mPIQUE PARU DANS LE NUMmRO DU E ANNIVERSAIRE ¢ )MPxTS SUR LE REVENU CE QUE PAYENT RmELLEMENT LES CONTRIBUABLES £ DE &LIP DE #AM ET #HIARA "RONCHI OU ENCORE UN ARTICLE DE SUR LES RmVOLTES mTUDIANTES DE 'EORGE 0APADOPOULOS SONT TOUJOURS DEMANDmS AUJOURD°HUI ,°UN DES ARTICLES LES PLUS LUS PORTE SUR LE HARCnLEMENT g L°mCOLE bCRIT EN PAR L°UNIVERSITAIRE NORVmGIEN $AN /LWEUS IL RElOIT ENCORE DES COMMENTAIRES EN LIGNE mCRITS PARFOIS HmLAS PAR DES VICTIMES DE HARCnLEMENT $ANS UN SECTEUR O| DES TITRES TELS QUE .EWSWEEK ONT D} MIGRER VERS LA 4OILE ET PARFOIS VERS LA SORTIE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% S°EST MAINTENU EN INNOVANT CONSTAMMENT $E FAIT DnS LE DmBUT DE LA NOUVELLE ANNmE VOUS POURREZ BIENTxT ACCmDER EN LIGNE g L°ENSEMBLE DE NOS ARCHIVES SUR ANS .OUS ESPmRONS QUE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% SUSCITERA AUTANT D°INTmRoT DANS LES ANNmES g VENIR
2ORY #LARKE 2mDACTEUR EN CHEF DEPUIS Les articles cités sont disponibles en ligne, essentiellement sur www.observateurocde.org, sauf : Papadopoulos, George (1968), « Le malaise étudiant : ses répercussions sur les systèmes d’enseignement, l’économie et la société en général », L’Observateur de l’OCDE, n° 37, décembre, disponible sur demande à observer@oecd.org Svennilson, Ingvar (1962), « Les facteurs de la croissance économique », L’Observateur de l’OCDE n° 1, novembre
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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DOSSIER SPÉCIAL
Au-delà de la « blog-économie »
Blogads
Henry Copeland, PDG, Blogads et Pressflex.com
%N (ENRY #OPELAND DIRECTEUR DE "LOGADS ET 0RESSºEX COM mCRIVAIT QUE LES BLOGS LARGEMENT MmCONNUS g L°mPOQUE MmTAMORPHOSERAIENT L°mCRITURE ET L°mDITION WEB )L AVAIT RAISON %N DANS CES MoMES COLONNES IL NOUS CONSEILLAIT DE PARIER SUR 4WITTER PLUSIEURS MOIS AVANT L°EXPLOSION DU PHmNOMnNE L°/#$% A OUVERT SES PREMIERS COMPTES EN AVRIL 1UELLES SERONT LES PROCHAINES mVOLUTIONS NUMmRIQUES (ENRY #OPELAND NOUS LIVRE SES RmºEXIONS ,ES TENDANCES ACTUELLES VONT S°ACCmLmRER ,ES ANCIENS GARDIENS DE L°INFORMATION IMPRIMmE OU RADIODIFFUSmE SONT PRIS ENTRE DEUX FEUX !UJOURD°HUI LE CITOYEN LAMBDA CRmE BEAUCOUP PLUS DE CONTENUS « SUR DES BLOGS #RAIGSLIST )NSTAGRAM 2APGENIUS 7IKIPEDIA OU 9OUTUBE « QUE LES mDITEURS TRADITIONNELS ,ES CONSOMMATEURS SE ¹ENT DAVANTAGE AUX RECOMMANDATIONS DE LEURS PAIRS TROUVmES SUR &ACEBOOK 4WITTER 2EDDIT 'OOGLE « QU°g LA PROMOTION DES PRODUITS PAR LES MmDIAS TRADITIONNELS ,ES mDITEURS S°APERlOIVENT QUE L°ACTION SE JOUE DmSORMAIS DANS UN ESPACE BEAUCOUP PLUS LARGE QUI mCHAPPE g LEUR PRm CARRm ,ES LECTEURS VEULENT POUVOIR UTILISER LA PLATEFORME ET LES FONCTIONNALITmS DE LEUR CHOIX ¦ L°HEURE
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O| L°INFORMATION SE ¢ TWEETE £ L°UTILISATEUR SE FAIT EN ¢ RETWITTANT £ RmDACTEUR EN CHEF 1UID DU PAPIER *°ENTENDAIS RmCEMMENT UN CONSULTANT EN MANAGEMENT EXPLIQUER TRnS SmRIEUSEMENT QUE ¢ L°IMPRIMm A DE L°AVENIR IL FAUT BIEN AVOIR QUELQUE CHOSE g LIRE QUAND L°AVION DmCOLLE £ 5NE NICHE POUR LE MOINS EXIG~E ,ES IMPRIMERIES NE SERONT HmLAS PAS LES SEULES VICTIMES DE CETTE VRAISEMBLABLE EXTINCTION « SELON PLUSIEURS mTUDES NOTRE MmMOIRE ¹XE MOINS BIEN CE QUE NOUS LISONS g L°mCRAN QUE SUR PAPIER ,ES OBJETS IMPRIMmS ONT PEUT oTRE UN AVENIR COMME RELIQUES VINTAGE POUR COLLECTIONNEURS COMME LES DISQUES VINYLE -AIS JE NE PARIERAIS PAS SUR UN BOOM DES SERVICES D°IMPRESSION g LA DEMANDE¤ 1UI A ENVIE DE S°ACHETER DES CARTOUCHES D°IMPRIMANTE 0OUR CE QUI EST DES MmDIAS DANS CINQ ANS J°ADOPTE UNE ANALYSE MARXISTE LES MOYENS DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION CONTINUERONT g DmTERMINER NOS CONNAISSANCES ET LA FORME
Un nouvel univers d’interactivité échappe aux robots indexeurs de Google DE NOS INTERACTIONS ,ES PRINCIPAUX FACTEURS DE PRODUCTION SERONT LE TRAVAIL « D°O| UNE MULTIPLICATION DES EMPLOIS DANS LA CRmATION DE CONTENUS POUR DES PUBLICS DE PLUS EN PLUS RESTREINTS « ET LES TECHNOLOGIES DE PLUS EN PLUS ¹NES DONT LES FONCTIONNALITmS ULTRA SPmCI¹QUES DEVRONT RmPONDRE g DES BESOINS TRnS INDIVIDUALISmS PAR EXEMPLE UN OUTIL PERMETTANT DE GLANER ET DE PARTAGER INSTANTANmMENT LES POSTS QUI NOUS PARAISSENT INTmRESSANTS « L°IDmAL POUR UNE REVUE COMME ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% 6OYONS COMMENT S°EST DmVELOPPm CE MODnLE DANS L°UNIVERS NUMmRIQUE g TRAVERS LE TEMPS ,E BLOG APPARU IL Y A PLUS DE DIX ANS A FAIT MOUCHE PARCE QUE C°mTAIT LE PREMIER FORMAT ALLIANT TOUTES LES QUALITmS DISTINGUANT LE WEB DU PAPIER FACILITm DE PUBLICATION LIENS VERS UNE MULTITUDE D°AUTRES CONTENUS WEB LONGUEUR ILLIMITmE DES PAGES ET ARRIVmE D°INFORMATIONS EN CONTINU POUR SATISFAIRE L°APPmTIT DES LECTEURS LES PLUS EXIGEANTS TOUT AU LONG DE LA JOURNmE AINSI QUE LEUR DmSIR D°INTERACTIVITm
0LUS RmCEMMENT 4WITTER ET )NSTAGRAM CONNAISSENT UN SUCCnS mCLATANT CAR ILS SONT PARFAITEMENT CON¹GURmS POUR PRODUIRE PARTAGER ET CONSOMMER DES MINI CONTENUS SUR SMARTPHONE -oME 'OOGLE EST PRIS DE COURS NON PAR LE VOLUME DES CONTENUS MAIS PAR LA MULTIPLICITm DES MODES D°INTERACTIVITm « ¢ *°AIME £ SUR &ACEBOOK ¢ RETWEETS £ PARTAGES « CRmANT UN UNIVERS D°mCHANGES EN LIGNE QUI mCHAPPE g SES ROBOTS INDEXEURS .OUVEL INCONTOURNABLE LA TABLETTE NUMmRIQUE 0ENDANT LA PROCHAINE DmCENNIE GRhCE g SON CONFORT SA PORTABILITm SON FORMAT QUI L°INVITE JUSQUE SUR NOS TABLES DE CHEVET ELLE OUVRIRA LA VOIE g DE NOUVEAUX OUTILS ET FORMATS POUR VmHICULER LE SAVOIR #E NOUVEL OUTIL DE PARTAGE DES POSTS VERS UN PUBLIC TRnS RESTREINT SERA PARTICULInREMENT APPRmCIm DES JOURNALISTES ET DES CHERCHEURS PAR EXEMPLE %T JE GAGERAIS QU°UN JEU COMME $OODLE OR $IE mQUIVALENT DESSINm DES CADAVRES EXQUIS EST PROMIS g UN BEL AVENIR ,°HISTOIRE NE S°ARRoTERA PAS AVEC LA TABLETTE $ANS DIX ANS SMARTPHONES ET TABLETTES AURONT FAIT PLACE g DES COMBINAISONS INmDITES DE FORMES FONCTIONS ET SUPPORTS QUI DONNERONT g LEUR TOUR NAISSANCE g DES PRATIQUES ET DES LANGAGES MmDIAS NOUVEAUX Voir www.blogads.com Copeland, Henry (2012), « Blogonomics, ten years on », sur Blogads.com, 28 mai. L’Observateur de l’OCDE (2008), « Le temps d’Internet », entretien avec Henry Copeland, n° 268, juin
S’informer, c’est agir LO En 2013, les ´ bservateur archives de 3»tJVUVTPL 0U[LYUL[ L’Observateur de l’OCDE seront disponibles en ligne.
ocde
Nº 268 Juillet 2008
SPÉCIAL RÉUNION MINISTÉRIELLE,
+L WS\Z WYuZ
Contactez observer@oecd.org ecd org
www.observateurocde.org
SÉOUL, CORÉE, 17-18 JUIN
2008
Une infrastructure critique Développer le haut débit Les prochains milliards d’internautes Logiciels malveillants Convergence télévisuelle Donnez votre PC à la science Un monde rétréci ?
La voie des airs Rolf Alter, Directeur, Direction de la gouvernance publique et du développement territorial de l’OCDE
DOSSIER SPÉCIAL
GOUVERNEMENT ET RÉVOLUTION DE L’INFORMATION
COMPORTEMENTS QUI A DmBUTm AVEC LA DmFAITE Dm¹NITIVE DES DmFENSEURS DU PAPIER ,°UNIVERS NUMmRIQUE EST TELLEMENT PLUS PRATIQUE !DIEU LOURDS OUVRAGES ET RAPPORTS ENCOMBRANTS 5N I0AD EST TOUT CE QU°IL VOUS FAUT POUR VOUS CONNECTER AU MONDE MERVEILLEUX DE L°INFORMATION ET DE LA CONNAISSANCE
REUTERS/Felipe Caicedo
3I LAISSER UNE EMPREINTE CARBONE NE VOUS FAIT PAS PEUR SUIVEZ MON CONSEIL PRENEZ DES VOLS INTERCONTINENTAUX LE PLUS SOUVENT POSSIBLE A¹N DE POUVOIR LIRE LES DOCUMENTS ET VISIONNER LES DISCOURS DES CONFmRENCES g CxTm DESQUELLES VOUS oTES PASSm TROP ACCAPARmS g RmPONDRE AUX COURRIERS mLECTRONIQUES ENVOYmS PAR VOTRE SInGE ,ES AVIONS NE SONT PLUS UNIQUEMENT UN LIEU DE REPOS ILS SONT VOTRE NOUVEAU BUREAU
$ES SOUCIS DE GESTION DE L°INFORMATION 0RENEZ DES VOLS LONGS COURRIERS
RAISON DE SOUHAITER L°ABOLITION DE CES ¢ TEMPS MORTS £
,A PRATIQUE RmCENTE DE L°EXTERNALISATION OUVERTE SOUMET LES INDIVIDUS g DES DmPLACEMENTS FRmQUENTS AU COURS DESQUELS ILS SE RETROUVENT CONFRONTmS g DES SITUATIONS STRESSANTES TELLES QUE DES LONGS TRAJETS EN AVION OU DES ESCALES DANS DES AmROPORTS SATURmS 6OUS RECONNAISSEZ VOUS DANS LE SORT DE CES MALHEUREUX 3I TEL EST LE CAS ENVISAGEZ LA SITUATION AUTREMENT ET APPRENEZ g APPRmCIER CES LONGS COURRIERS 0OUR QUELLES RAISONS
!PRnS TOUT COMBIEN D°ENTRE VOUS ONT ILS ENCORE LA CHANCE D°AVOIR DES RmUNIONS EN FACE g FACE *°AI FAIT PARTIE DE CES PRIVILmGImS
0ARCE QU°ILS VOUS OFFRENT LE RARE PRIVILnGE DE VOUS SOUSTRAIRE g LA TYRANNIE DES COURRIERS mLECTRONIQUES 3-3 BLOGS APPLICATIONS &ACEBOOK 4WITTER ET AUTRES )L N°Y A PLUS QUE VOUS VOTRE CRmATIVITm ET DU TEMPS POUR PENSER ET mVENTUELLEMENT PARCOURIR LE MAGAZINE MIS g VOTRE DISPOSITION 6OUS POUVEZ mGALEMENT EN PRO¹TER POUR PRmPARER LES PROCHAINS COURRIERS mLECTRONIQUES DONT VOUS BOMBARDEREZ VOS COLLABORATEURS DnS L°ATTERRISSAGE 0OURQUOI NE PAS LES EXPmDIER DE VOTRE HxTEL AU BEAU MILIEU DE LA NUIT OU AVANT VOTRE JOGGING MATINAL 6OUS N°AVEZ AUCUNE
Combien d’entre vous ont-ils encore la chance d’avoir des réunions en face-à-face ? IL Y A LONGTEMPS DmJg g UNE mPOQUE O| CELA mTAIT CONSIDmRm COMME UN PRIVILnGE !UJOURD°HUI LA PLUPART DES PARTICIPANTS AUX CONFmRENCES SEMBLENT DAVANTAGE PRmOCCUPmS PAR CE QUI SE PASSE g L°EXTmRIEUR 4ROP ACCAPARmS PAR LEURS "LACKBERRIES LEURS SMARTPHONES LEURS TABLETTES ET LEURS PORTABLES ILS EN OUBLIENT COMPLnTEMENT LA RmUNION /N PEUT ALORS SE DEMANDER CE QUI LES A POUSSmS g S°Y INSCRIRE OU CE QU°ILS COMPTENT EN RETIRER 3OUFFRENT ILS D°UNE DmPENDANCE QUELCONQUE DE MASOCHISME .I L°UN NI L°AUTRE )L FAUT METTRE LEUR ATTITUDE SUR LE COMPTE D°UNE mVOLUTION DES
4ENTEZ L°EXPmRIENCE ET RENDEZ SERVICE g CEUX QUI COMME VOUS HANTENT LES AmROPORTS )MAGINEZ UN INSTANT QUE VOUS AYEZ UNE IDmE RmVOLUTIONNAIRE SUR L°ADMINISTRATION MOBILE ET QUE VOUS SOUHAITIEZ LA PARTAGER 6OUS ORGANISEZ ALORS UN SmMINAIRE SUR LA FAlON D°AMmLIORER LA COMMUNICATION EN CONTINU ENTRE LES CITOYENS ET LEURS ADMINISTRATIONS #E CONCEPT INCONTESTABLEMENT NOVATEUR DEVRAIT ATTIRER DES SPmCIALISTES PASSIONNANTS ET g L°AVANT GARDE DE LEUR DOMAINE ,ES PARTICIPANTS VIENDRONT DONC EN NOMBRE -AIS J°EN REVIENS g LA STATISTIQUE MENTIONNmE AU DmBUT DE MA DmMONSTRATION L°AURIEZ VOUS OUBLImE DISTRAIT PAR LES SONNERIES INCESSANTES DE VOTRE SMARTPHONE g SAVOIR QUE DES PARTICIPANTS g VOTRE RmUNION SERONT PLUS OCCUPmS g CONSULTER LEURS "LACKBERRIES « ET LES MESSAGES mMANANT VRAISEMBLABLEMENT DE QUELQUE RESPONSABLE OF¹CIEL NATIONAL EN PLEIN VOL « QU°g S°ENGAGER DANS UN VmRITABLE DmBAT D°IDmES 6OYEZ LE BON CxTm DES CHOSES 6OS HxTES VOUS SERONT RECONNAISSANTS DE LEUR AVOIR DONNm UNE AUTRE OCCASION EN OR DE RATTRAPER EN PLEIN CIEL LEUR RETARD SUR LA RmUNION PRmCmDENTE QU°ILS AVAIENT mGALEMENT ¢ RATmE £ 5NE FOIS DE RETOUR ILS BRANCHERONT LA CLm 53" QUE VOUS LEUR AUREZ DONNmE LORS DE LA CONFmRENCE RmDIGERONT LEURS COMMENTAIRES SUR VOTRE PRmSENTATION ET VOUS LES ENVERRONT Lg ENCORE AVANT LEUR JOGGING MATINAL 4OUT LE MONDE Y TROUVE SON COMPTE g CONDITION DE REDESCENDRE PARFOIS SUR TERRE Voir www.oecd.org/fr/gov
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9OUR "ETTER ,IFE )NDEX 4HERE IS MORE TO LIFE THAN THE COLD NUMBERS OF '$0 AND ECONOMIC GROWTH 9OUR "ETTER ,IFE )NDEX ALLOWS YOU TO COMPARE WELL BEING ACROSS DIFFERENT COUNTRIES BASED ON TOPICS THE /%#$ HAS IDENTI½ED AS ESSENTIAL IN THE AREAS OF MATERIAL LIVING CONDITIONS AND QUALITY OF LIFE %ACH PETAL OF THE ¾OWER REPRESENTS ONE TOPIC AND THE SIZE OF THE PETAL THE COUNTRY´S RATING FOR THAT TOPIC 4HE HEIGHT OF THE ¾OWER SHOWS THE COUNTRY´S OVERALL RATING
9OUR "ETTER ,IFE )NDEX ENABLES YOU TO RATE COUNTRIES ACCORDING TO THE IMPORTANCE YOU GIVE TO THE TOPICS 9OU CAN COMPARE YOUR WELL BEING PRIORITIES WITH THOSE OF OTHER USERS BY COUNTRY AGE AND GENDER AND SHARE YOUR RESULTS #REATE 9OUR "ETTER ,IFE )NDEX AT
WWW OECDBETTERLIFEINDEX ORG
#OMPARE YOUR QUALITY OF LIFE WITH OTHER COUNTRIES
&IND OUT MORE ABOUT HOW LIFE COMPARES IN /%#$ COUNTRIES BY ORDERING THE BOOK (OW´S ,IFE -EASURING 7ELL "EING !VAILABLE NOW ON THE /%#$ /NLINE "OOKSHOP HTTP WWW OECD ORG BOOKSHOP
L’action publique peut éclaircir l’horizon Pier Carlo Padoan, Économiste en chef et Secrétaire général adjoint de l’OCDE
!PRnS CINQ ANNmES DE CRISE L°mCONOMIE MONDIALE ºmCHIT g NOUVEAU %N SOI LE PHmNOMnNE N°A RIEN DE NOUVEAU #ES DERNInRES ANNmES DES SIGNES DE REPRISE ONT PLUS D°UNE FOIS CmDm LE PAS g UN NOUVEAU RALENTISSEMENT VOIRE g UNE RmCESSION DANS CERTAINS PAYS ,E RISQUE D°UNE NOUVELLE CONTRACTION MAJEURE NE PEUT oTRE mCARTm 5NE RmCESSION EST EN COURS DANS LA ZONE EURO L°mCONOMIE DES bTATS 5NIS EST EN EXPANSION MAIS g UN RYTHME PLUS LENT QUE CELUI ENVISAGm EN DmBUT D°ANNmE ET UN RALENTISSEMENT APPARAsT DANS DE NOMBREUSES mCONOMIES mMERGENTES #ETTE DmGRADATION DES PERSPECTIVES A PLUSIEURS CAUSES 5NE BAISSE SIGNI¹CATIVE DE LA CON¹ANCE EN EST UN FACTEUR CLm ,ES EFFORTS DE RmDUCTION DES DETTES PUBLIQUES ET PRIVmES ET DE MAsTRISE DES BUDGETS PUBLICS ONT EU UN IMPACT
Notre défi commun est de guider l’économie mondiale vers une nouvelle trajectoire de long terme PARTICULInREMENT MARQUm SUR NOS mCONOMIES TANDIS QUE LE RALENTISSEMENT DES mCHANGES MONDIAUX ASSOMBRIT ENCORE LE TABLEAU ,°AMPLEUR DU CHxMAGE PnSE mGALEMENT SUR LA CON¹ANCE ET LES DmPENSES ,A LENTEUR ET L°INEF¹CACITm DES MESURES PUBLIQUES N°ONT PAS AMmLIORm LA SITUATION .mANMOINS UNE RmACTION mNERGIQUE FAISANT APPEL g TOUS LES INSTRUMENTS D°ACTION DISPONIBLES PEUT INVERSER CE SCmNARIO DmFAVORABLE ET ASSURER UNE CROISSANCE PLUS DURABLE 4OUTEFOIS L°ABSENCE DE TELLES MESURES POURRAIT REPLONGER L°mCONOMIE MONDIALE DANS LA RmCESSION 1UE PEUT ON FAIRE 0OUR COMMENCER LA POLITIQUE MONmTAIRE DEVRAIT oTRE ENCORE ASSOUPLIE DANS PLUSIEURS mCONOMIES EN PARTICULIER DANS LA ZONE EURO AU *APON ET DANS CERTAINES mCONOMIES mMERGENTES NOTAMMENT EN #HINE ET EN )NDE !UX bTATS 5NIS CETTE POLITIQUE QUI A DmJg mTm ASSOUPLIE EST MAINTENANT ADAPTmE ET DEVRAIT oTRE MAINTENUE COMPTE TENU DES PERSPECTIVES D°INºATION MODmRmE ET DE LA CROISSANCE LENTE DE L°EMPLOI
40
Cette fois, c’est différent Demande intérieure dans l’ensemble de la zone OCDE avant et après les récessions, trimestres ; pic du PIB à l’instant t Indice de demande intérieure (instant t)
Années 1970, pic à t=1974 T3 Années 1980, pic à t=1980 T1 Années 2000, pic à t=2008 T1
1,20
1,20
1,15
1,15
1,10
1,10
1,05
1,05
1,00
1,00
0,95
0,95
0,90
t-4
t-2
t
t+2
t+4
t+6
Source : Perspectives économiques de l’OCDE, Volume 2012/2
3UR LE FRONT BUDGmTAIRE LES PAYS DEVRAIENT mVITER D°ALLER TROP LOIN TROP VITE CAR LES mVENTUELLES RmPERCUSSIONS MACROmCONOMIQUES SERONT PROBABLEMENT CONSIDmRABLES ,E RESSERREMENT BUDGmTAIRE AMmRICAIN DEVRAIT SE DmROULER g UN RYTHME PLUS MESURm A¹N D°mVITER LE ¢ MUR BUDGmTAIRE £ LIm g LA LmGISLATION EN VIGUEUR $ANS LA ZONE EURO L°AJUSTEMENT DU SOLDE BUDGmTAIRE STRUCTUREL DEVRAIT SE LIMITER AUX ENGAGEMENTS ACTUELS EN MATInRE DE ¹NANCES PUBLIQUES ET LES STABILISATEURS AUTOMATIQUES DEVRAIENT POUVOIR JOUER LIBREMENT 0OUR RESTER CRmDIBLES LES GOUVERNEMENTS EUROPmENS DEVRAIENT ANNONCER CET ENGAGEMENT DE MANInRE CONCERTmE ,A SITUATION BUDGmTAIRE SOUS JACENTE S°AMmLIORE DmJg DANS DE NOMBREUX PAYS DE LA ZONE EURO ET LES RATIOS DETTE 0)" COMMENCERONT g DIMINUER DANS LES ANNmES g VENIR CE QUI AURA mGALEMENT UN EFFET POSITIF SUR LA CON¹ANCE !U *APON UN PROGRAMME D°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE g MOYEN TERME PRmCIS ET CRmDIBLE DOIT oTRE mLABORm ,°ENDETTEMENT mLEVm LIMITE LES MARGES DE MANªUVRE DU PAYS ET POURRAIT EMPoCHER LES STABILISATEURS AUTOMATIQUES DE FONCTIONNER CORRECTEMENT EN CAS DE CHOC %T SI DES RISQUES g LA BAISSE SE MATmRIALISAIENT 0REMInREMENT LES BANQUES CENTRALES DEVRAIENT ACCROsTRE LEURS APPORTS DE LIQUIDITmS ACQUmRIR DES ACTIFS ¹NANCIERS DU SECTEUR PRIVm ET mVENTUELLEMENT RENFORCER L°ASSOUPLISSEMENT
t+8
t+10
t+12
t+14
t+16
t+18
0,90
http://dx.doi.org/10.1787/888932745572
QUANTITATIF TOUT EN VEILLANT g DmMANTELER LES DISPOSITIONS NON CONVENTIONNELLES ADOPTmES DnS QUE LE PIRE SERA PASSm $ES MESURES TEMPORAIRES DE RELANCE BUDGmTAIRE DEVRAIENT oTRE PRISES DANS LES PAYS O| LES ¹NANCES PUBLIQUES SONT SOLIDES NOTAMMENT EN !LLEMAGNE ET EN #HINE $°AUTRES mCONOMIES DEVRONT PEUT oTRE RmVISER LEURS PROJETS D°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE g LA BAISSE 1UANT AUX RmFORMES STRUCTURELLES ELLES DEVRAIENT oTRE INTmGRALEMENT MISES EN ªUVRE CAR ELLES POURRAIENT COMMENCER g PORTER LEURS FRUITS PLUS TxT QUE PRmVU EN TERMES DE RENFORCEMENT DE LA CROISSANCE D°AMmLIORATION DE L°EMPLOI ET DE RmmQUILIBRAGE DES COMPTES COURANTS ,A MISE EN PLACE D°INSTITUTIONS FORTES TELLES QUE DES CONSEILS BUDGmTAIRES INDmPENDANTS OU DE RnGLES BUDGmTAIRES CRmDIBLES PEUT RASSURER LES MARCHmS ET APPORTER SA PIERRE g L°mDI¹CE %N OUTRE IL EST ESSENTIEL DE PROGRESSER VERS L°INSTAURATION D°UNE UNION BANCAIRE g PART ENTInRE DANS LA ZONE EURO ,A DIMENSION MONDIALE DU RALENTISSEMENT ACTUEL NOUS RAPPELLE g QUEL POINT NOTRE MONDE EST DEVENU INTERDmPENDANT ,ES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT PRENDRE PLUS SmRIEUSEMENT EN CONSIDmRATION LES EFFETS D°ENTRAsNEMENT ET LES CANAUX DE TRANSMISSION NOTAMMENT AU SEIN DU ' S°AGISSANT DES DmSmQUILIBRES MONDIAUX ET DE L°IMPACT DES POLITIQUES MONmTAIRES SUR LES ºUX DE CAPITAUX ET LES TAUX DE CHANGE
ÉCONOMIE
.OTRE Dmš COMMUN EST DE GUIDER L°mCONOMIE MONDIALE VERS UNE NOUVELLE TRAJECTOIRE DE LONG TERME #ELA PASSE PAR UNE RUPTURE AVEC LE STATU QUO D°AVANT LA CRISE )L NOUS FAUDRA NON SEULEMENT REMETTRE EN mTAT LE SYSTnME šNANCIER MAIS AUSSI TROUVER DES MOYENS D°ASSURER LA VIABILITm ENVIRONNEMENTALE ET DE COMBATTRE LA MONTmE DES INmGALITmS -oME SI LES ARBITRAGES mVENTUELS DEVRONT oTRE MIEUX
mVALUmS DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE COMME LES mNERGIES VERTES ET L°INNOVATION IMMATmRIELLE DEVRONT JOUER UN RxLE PLUS CENTRAL g L°AVENIR Pour en savoir plus sur les Perspectives Êconomiques de l’OCDE n° 92, voir www.oecd.org/fr/eco/ perspectiveseconomiquesdelocde.htm Commandez l’ouvrage sur www.oecd.org/librairie
ImmigrÊs espagnols )L Y A VINGT ANS LES mCONOMISTES APPLAUDISSAIENT L°%SPAGNE NOUVELLE mTOILE MONTANTE #EPENDANT EN TERMES DE PRODUCTIVITm CE PAYS N°A JAMAIS VRAIMENT RmALISm SON POTENTIEL 0OURQUOI 5N ARTICLE PLUTxT TECHNIQUE MAIS TOUT g FAIT LISIBLE D°!NDRmS &UENTES DE L°/#$% ET DE *UAN 3 -ORA 3ANGUINETTI DE LA "ANQUE D°%SPAGNE DONNE DES PISTES )L EXAMINE DES QUESTIONS COMME LA FAIBLE CROISSANCE DE LA PRODUCTIVITm TOTALE DES FACTEURS QUI REºnTE LA TECHNOLOGIE ET LES COMPmTENCES ET L°INTERDmPENDANCE ENTRE LE TRAVAIL ET LE CAPITAL
5NE AUTRE QUESTION CONCERNE L°IMMIGRATION COMMENT EN TIRER MEILLEUR PARTI ,A PROPORTION D°mTRANGERS EN %SPAGNE A FORTEMENT AUGMENTm CES DIX DERNInRES ANNmES PASSANT DE EN g EN $E PLUS LES mTRANGERS SONT RELATIVEMENT BIEN FORMmS 0OURTANT CETTE IMMIGRATION N°A PAS STIMULm LA PRODUCTIVITm EN PARTIE PARCE QUE DE NOMBREUX IMMIGRmS PARFOIS SURQUALIšmS šNISSENT PAR TRAVAILLER DANS DES SECTEURS g FORTE INTENSITm DE MAIN D°ªUVRE AYANT UNE PRODUCTIVITm PLUS FAIBLE QUE LA MOYENNE 3ELON LES AUTEURS LA LIBmRALISATION DU MARCHm DU TRAVAIL CONTRIBUERAIT g RmSOUDRE CES PROBLnMES
Joyeux anniversaire, L’Observateur de l’OCDE ! Novembre 2012 marque le 50e anniversaire de L’Observateur de l’OCDE, un magazine primĂŠ toujours au-devant des grands dĂŠďŹ s politiques de notre temps.
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Actifs ĂŠtrangers Niveau dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudes, citoyens espagnols et immigrĂŠs, Espagne, T1 2011
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Citoyens Ă&#x2030;trangers espagnols T1 2011 T1 2011 Enseignement primaire
12,1
19,9
Enseignement secondaire (primera etapa y formaciĂłn e inserciĂłn laboral correspondiente)
29,7
21,8
Enseignement secondaire (segunda etapa y formaciĂłn e inserciĂłn laboral correspondiente)
21,7
34,8
Enseignement supĂŠrieur (hors doctorat)
35,4
21,3
Source : Documents de travail du DĂŠpartement des aďŹ&#x20AC;aires ĂŠconomiques n° 973
nĂŠďŹ ciez de notre oďŹ&#x20AC;re BĂŠnĂŠďŹ ciez dâ&#x20AC;&#x2122;abonnement spĂŠciale 50e anniversaire sur www.oecd.org/librairie Les archives complètes de Lâ&#x20AC;&#x2122;Observateur de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE seront disponibles en 2013.
Mora Sanguinetti, J.S. et A. Fuentes (2012), ÂŤ An Analysis of Productivity Performance in Spain Before and During the Crisis: Exploring the Role of Institutions Âť, Documents de travail du DĂŠpartement des aďŹ&#x20AC;aires ĂŠconomiques de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE n° 973, ĂŠditions de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE. Disponible sur www.oecd-ilibrary.org
Lâ&#x20AC;&#x2122;Observateur de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE N° 293 T4 2012
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L’efficacité énergétique : une vraie alternative Entretien avec Fatih Birol, Chef économiste et Directeur, Direction de l’économie mondiale de l’énergie, Agence internationale de l’énergie (AIE)
QUE LA HAUSSE SE POURSUIVRA CAR LE NOMBRE DE VOITURES PARTICULInRES VA DOUBLER ET ATTEINDRE MILLIARD EN DERNInRE ANNmE DE LA PmRIODE CONSIDmRmE $EUXInMEMENT METTRE DU PmTROLE SUR LE MARCHm CO}TE DE PLUS EN PLUS CHER CAR LES COMPAGNIES DOIVENT SE TOURNER VERS DES SOURCES PLUS DIF¹CILES g EXPLOITER TELS LES SABLES BITUMINEUX LES HUILES DE RmSERVOIR COMPACT EN !MmRIQUE DU .ORD ET LES FORAGES EN MER PROFONDE AU "RmSIL ,ES GOUVERNEMENTS POURRAIENT ILS ET DEVRAIENT ILS FAIRE PLUS POUR ABAISSER LES PRIX PmTROLIERS ,ES GOUVERNEMENTS N°ONT MALHEUREUSEMENT PAS BEAUCOUP DE POSSIBILITmS DE MODI¹ER CES FONDAMENTAUX DU MARCHm !U MIEUX POUR mVITER QUE L°AUGMENTATION CONTINUE ET CONTRECARRER LES EFFETS NmFASTES DES PRIX
OCDE/AIE 2008
S’il fallait parier, je miserais sur l’efficacité énergétique
,ES PERSPECTIVES MONDIALES DE L°mNERGIE 7ORLD %NERGY /UTLOOK DE L°!)% SONT PARUES EN NOVEMBRE -ALGRm DES PRIX PmTROLIERS PLUS mLEVmS QUE JAMAIS L°AVENIR DE L°mNERGIE EST PROMETTEUR g CONDITION QUE LES POLITIQUES APPROPRImES SOIENT MISES EN PLACE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% ¦ COMBIEN S°mLnVENT LES COURS DU PmTROLE g L°APPROCHE DE &ATIH "IROL ,ES COURS PmTROLIERS mLEVmS FREINENT LA CROISSANCE mCONOMIQUE CE QUI EST PARTICULInREMENT PRmOCCUPANT ALORS QUE L°ACTIVITm EST ATONE 2APPELONS QU°EN PLEINE CRISE ¹NANCInRE ¹N ILS SONT TOMBmS g UN NIVEAU g PEINE SUPmRIEUR g DOLLARS LE BARIL $EPUIS ILS SE CHIFFRENT EN MOYENNE g PLUS DE DOLLARS SOIT LE TRIPLE DE LEUR MOYENNE DES DEUX DmCENNIES PRmCmDENTES ET ACTUELLEMENT LE BARIL DmPASSE LES DOLLARS ,A PERSISTANCE DES PRIX mLEVmS RENFORCE LE MESSAGE SUR LEQUEL J°INSISTE DEPUIS PLUSIEURS ANNmES ET QUI RESSORT g NOUVEAU DE L°ANALYSE DU 7ORLD %NERGY /UTLOOK L°nRE DU PmTROLE BON MARCHm EST RmVOLUE 5NE DOUBLE TENDANCE mTAYE CE CONSTAT 0REMInREMENT L°ESSOR D°mCONOMIES mMERGENTES COMME LA #HINE ET L°)NDE FAIT AUGMENTER LA DEMANDE DE MOBILITm ET DE PmTROLE QUE CELLE CI NmCESSITE .OUS PRmVOYONS
42
mLEVmS DU PmTROLE LES PAYS CONSOMMATEURS PEUVENT INCITER g L°mCONOMISER #ELA PEUT PARAsTRE mVIDENT MAIS RmDUIRE DE MOITIm LA CONSOMMATION DE CARBURANT DE VOTRE VmHICULE EST UN MOYEN CERTAIN DE DIVISER VOTRE FACTURE D°ESSENCE PAR DEUX .OUS ESTIMONS QUE LE POTENTIEL DE RmDUCTION DE CETTE CONSOMMATION D°ICI g EST CONSIDmRABLE IL POURRAIT ATTEINDRE LES DEUX TIERS DE CE QUE CONSOMME UN VmHICULE MOYEN ACTUEL #ET OBJECTIF PEUT oTRE RmALISm g UN CO}T ABORDABLE AVEC LES TECHNOLOGIES EXISTANTES MAIS IL EST ESSENTIEL POUR ACCmLmRER LEUR UTILISATION DE METTRE EN PLACE LES MESURES PROPICES g SAVOIR DES NORMES DE CONSOMMATION DE CARBURANT ET UN mTIQUETAGE DES VmHICULES PLUS AMBITIEUX ,ES GOUVERNEMENTS DEVRAIENT AUSSI mLIMINER LES SUBVENTIONS AUX PRODUITS PmTROLIERS QU°ILS PEUVENT oTRE TENTmS D°APPLIQUER POUR PROTmGER LES CONSOMMATEURS DES EFFETS DES PRIX mLEVmS MAIS QUI ENCOURAGENT LE GASPILLAGE DE RESSOURCES ET EMPoCHENT L°ADOPTION DE COMPORTEMENTS ET TECHNOLOGIES PLUS SOBRES .OUS ESTIMONS g MILLIARDS DE DOLLARS EN LE CO}T DU SUBVENTIONNEMENT DES COMBUSTIBLES FOSSILES EN MAJEURE PARTIE DES PRODUITS PmTROLIERS #ETTE ESTIMATION EST LE FRUIT DES TRAVAUX COMPLmMENTAIRES SUR LES SUBVENTIONS AUX mNERGIES FOSSILES ENTREPRIS IL Y A PLUSIEURS ANNmES PAR L°!)% ET L°/#$% NOUS AVONS ANALYSm LES SUBVENTIONS g LA CONSOMMATION ET L°/#$% A mTUDIm CELLES VERSmES AUX PRODUCTEURS
"EAUCOUP DE DmCIDEURS PRxNENT DES MIX mNERGmTIQUES PLUS VERTS ET PLUS INTELLIGENTS 1UELLES LACUNES FAUT IL COMBLER DANS L°INFORMATION ET LE SAVOIR POUR S°ASSURER QUE CETTE VOIE EST VRAIMENT MEILLEURE ,ES mNERGIES RENOUVELABLES SONT UNE COMPOSANTE VITALE DE NOTRE MIX mNERGmTIQUE FUTUR MAIS LEUR CO}T DEMEURE L°UN DES PRINCIPAUX OBSTACLES g UN PLUS VASTE DmPLOIEMENT $ANS LE 7ORLD %NERGY /UTLOOK 0ERSPECTIVES MONDIALES DE L°mNERGIE NOUS PRmVOYONS UNE VmRITABLE INSERTION DES mNERGIES RENOUVELABLES DANS LE PARC mLECTRIQUE g HAUTEUR DE LA MOITIm DE L°ACCROISSEMENT MONDIAL DE LA PUISSANCE INSTALLmE #ETTE PRmVISION DmPEND D°UN SOUTIEN PUBLIC SUF¹SANT g CES SOURCES MoME SI LEUR COMPmTITIVITm CROsTRA AVEC LE TEMPS « NOS 0ERSPECTIVES VOIENT L°mOLIEN TERRESTRE DEVENIR CONCURRENTIEL DANS CERTAINS RmGIONS PAR EXEMPLE ,ES PROGRAMMES DE SOUTIEN AUX mNERGIES RENOUVELABLES DOIVENT oTRE BIEN CONlUS POUR RmUSSIR SURTOUT EN PmRIODE D°AUSTmRITm BUDGmTAIRE ,ES SUBVENTIONS ACCORDmES EN g CES mNERGIES ONT ATTEINT MILLIARDS DE DOLLARS CHIFFRE QUI PARAsT DmRISOIRE AU REGARD DU MONTANT ALLOUm AUX COMBUSTIBLES FOSSILES 0OUR FAVORISER LES mNERGIES RENOUVELABLES LES GOUVERNEMENTS DEVRAIENT AVANT TOUT CRmER UN CADRE PRmVISIBLE ET TRANSPARENT ,A POLITIQUE LES CONCERNANT DEVRAIT S°INSCRIRE DANS UNE STRATmGIE mNERGmTIQUE GLOBALE ET LES DmCIDEURS DEVRAIENT PRIVILmGIER LE PORTEFEUILLE D°mNERGIES RENOUVELABLES QUI CONVIENT LE MIEUX g LEUR PAYS #ETTE STRATmGIE DEVRAIT VISER DES OBJECTIFS AMBITIEUX MAIS CRmDIBLES DE MoME QU°IL FAUDRAIT DIFFmRENCIER LES SUBVENTIONS EN FONCTION DE LA MATURITm DES TECHNOLOGIES AVEC UNE SOUPLESSE SUF¹SANTE POUR LES ADAPTER AU FUR ET g MESURE QUE LEURS CO}TS mVOLUENT )L EST IMPmRATIF AUSSI DE S°ATTAQUER g LA QUESTION CONNEXE DE L°INTmGRATION DES SYSTnMES ¦ VOTRE AVIS QUELLE EST LA SOURCE D°mNERGIE ALTERNATIVE LA PLUS INTmRESSANTE )L FAUT ADMETTRE QUE NOUS AURONS BESOIN DE TOUT UN ENSEMBLE DE SOURCES D°mNERGIE C°EST GmNmRALEMENT AINSI QUE L°ON CONlOIT LE MIEUX UN SYSTnME mNERGmTIQUE ¹ABLE ET NON EN EN SmLECTIONNANT UNE OU DEUX #EPENDANT S°IL FALLAIT PARIER JE MISERAIS SUR L°EF¹CACITm mNERGmTIQUE
ÉCONOMIE
UTILISmE POUR LA PRODUCTION D°mLECTRICITm DANS LES PAYS DE L°/#$% AVANT LE PREMIER CHOC PmTROLIER DANS LES ANNmES !UJOURD°HUI SA PART A mTm RAMENmE g ET SON RECUL SE POURSUIT ,A DmPENDANCE g L°mGARD DU PmTROLE A mGALEMENT DmJg mTm RADICALEMENT RmDUITE AUSSI DANS L°INDUSTRIE ET LE BhTIMENT ET DEVRAIT CONTINUER g DIMINUER
Alternatives énergétiques Variation de la demande mondiale de pétrole selon le scénario « efficacité » et le scénario « nouvelles politiques », millions de barils/jour mb/j
100
Scénario « nouvelles politiques » 98 96 94 92 90 88
Scénario « efficacité »
86 84
2010 Bâtiment Industrie
2015 Production électrique et chauffage
2020
2025
2030
2035
Transport Autres secteurs
"IEN QU°IL NE S°AGISSE PAS D°UN COMBUSTIBLE g PROPREMENT PARLER L°AMmLIORATION DE L°EF¹CACITm mNERGmTIQUE PEUT CONTRIBUER AUSSI CONCRnTEMENT QUE DES APPROVISIONNEMENTS mNERGmTIQUES g SATISFAIRE UNE DEMANDE CROISSANTE « ET SURTOUT DE FAlON RENTABLE SANS SACRI¹ER POUR AUTANT LA PORTmE DES SERVICES NI LEUR QUALITm #°EST UNE FORMIDABLE CHANCE g SAISIR MAIS LES POLITIQUES RETENUES DANS NOTRE SCmNARIO CENTRAL NOUS CONDUIRAIENT g N°EXPLOITER QU°UN TIERS DE CE POTENTIEL EN 0OUR MESURER TOUTE L°IMPORTANCE DE CET ENJEU NOUS AVONS CONSTRUIT UN SCmNARIO SPmCIAL RmVmLANT LES AVANTAGES POUR LA SmCURITm mNERGmTIQUE L°mCONOMIE ET L°ENVIRONNEMENT QUE POURRAIT PROCURER L°ADOPTION SYSTmMATIQUE DANS LE MONDE ENTIER DES MEILLEURES TECHNOLOGIES ET PRATIQUES CONNUES D°AMmLIORATION DE L°EF¹CACITm mNERGmTIQUE $ANS CE ¢ 3CmNARIO POUR UN MONDE PLUS EF¹CACE £ LA DEMANDE MONDIALE D°mNERGIE DIMINUE DE MOITIm PAR RAPPORT g NOTRE SCmNARIO CENTRAL LE SCmNARIO ¢ NOUVELLES POLITIQUES £ %N PARTICULIER UNE BAISSE CONSIDmRABLE DE LA DEMANDE DE COMBUSTIBLES FOSSILES SERAIT POSSIBLE LES mCONOMIES DE PmTROLE DE -B J EN SERAIENT mQUIVALENTES g LA PRODUCTION ACTUELLE DE LA 2USSIE ET DE LA .ORVnGE VOIR LE GRAPHIQUE ET CELLES DE GAZ NATUREL g LA DEMANDE DE GAZ DES bTATS 5NIS EN
Source : AIE
,°AMmLIORATION DE L°EF¹CACITm mNERGmTIQUE SERAIT TRnS BmNm¹QUE POUR L°ENVIRONNEMENT CAR ELLE REPOUSSERAIT DE CINQ ANS g L°mCHmANCE g LAQUELLE NOUS AURONS ATTEINT LA LIMITE DES mMISSIONS DE #/ ADMISSIBLES POUR QUE LA HAUSSE DE LA TEMPmRATURE MOYENNE MONDIALE SOIT DE DEGRmS #ELSIUS DmLAI QUI PEUT oTRE PRmCIEUX POUR QUE LES GOUVERNEMENTS PRENNENT DES MESURES D°ATTmNUATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE $E PLUS ET C°EST CRUCIAL L°INVESTISSEMENT SUPPLmMENTAIRE NmCESSAIRE POUR RmALISER CES mCONOMIES D°mNERGIE SERAIT PLUS QUE COMPENSm PAR LES mCONOMIES DES MmNAGES ET DES ENTREPRISES SUR LEUR FACTURE mNERGmTIQUE QUE NOUS ESTIMONS g DANS CE SCmNARIO ENTRE AUTRES AVANTAGES mCONOMIQUES 3E POURRAIT IL QUE NOS PAYS SOIENT ENCORE TRIBUTAIRES DU PmTROLE DANS ANS 1UE NOUS AYONS CESSm DE CONSOMMER DU PmTROLE DANS ANS ME SURPRENDRAIT BEAUCOUP #ELA DIT JE PENSE QUE NOUS L°UTILISERONS DE MANInRE BIEN PLUS EF¹CIENTE ET PRESQUE EXCLUSIVEMENT DANS LES TRANSPORTS $E NOMBREUSES mCONOMIES ONT DmJg LARGEMENT FAIT BAISSER LEUR INTENSITm PmTROLInRE « LA DEMANDE DE PmTROLE PAR UNITm DE 0)" PRODUITE « ET RmDUISENT LEUR CONSOMMATION QUAND IL EXISTE DES SOLUTIONS DE RECHANGE ,E PmTROLE REPRmSENTAIT UN PEU PLUS DU QUART DE L°mNERGIE
-AIS DANS LES TRANSPORTS LE Dm¹ EST IMMENSE .OUS NE DISPOSONS PAS COMME DANS D°AUTRES SECTEURS D°ALTERNATIVES AU PmTROLE ET AU MOTEUR g COMBUSTION INTERNE MOINS CO}TEUSES ET APPLICABLES g LA MoME mCHELLE $E PAR SA FORTE DENSITm mNERGmTIQUE LE PmTROLE NOUS PERMET ENCORE D°¢ EN AVOIR VRAIMENT POUR NOTRE ARGENT £ ,A HAUSSE DES PRIX PmTROLIERS ENVERRA TOUTEFOIS UN SIGNAL mCONOMIQUE PUISSANT AUX CONSOMMATEURS LES INCITANT g EN CONSOMMER MOINS )LS DEVRONT CHOISIR ENTRE LA SOBRImTm PmTROLInRE ET LE RECOURS g UN AUTRE CARBURANT SUBSTITUABLE AU PmTROLE BIOCARBURANT OU GAZ NATUREL PAR EXEMPLE QUOIQUE GmNmRALEMENT g PETITE mCHELLE *E SUIS CONVAINCU QUE L°AMmLIORATION DU RENDEMENT DES VmHICULES EST LE MOYEN LE PLUS EF¹CACE DE RmDUIRE LA CONSOMMATION PmTROLInRE DANS LES TRANSPORTS "IEN S}R IL POURRAIT SE PRODUIRE DES PERCmES TECHNOLOGIQUES « DANS LE DOMAINE DES BATTERIES ET DES VmHICULES mLECTRIQUES NOTAMMENT « QUI NOUS PROPULSERAIENT VERS UN AVENIR SANS PmTROLE MAIS ELLES SONT TRnS DIF¹CILES g ANTICIPER Pour plus d’informations sur le World Energy Outlook 2012, dont le résumé, des fiches d’information et d’autres documents multilingues, voir www. worldenergyoutlook.org/publications/weo-2012 Voir aussi www.iea.org et www.oecd.org/fr/croissanceverte
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L’Observateur de l’OCDE CDE N° 293 T4 2012
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L’euro : un message de solidarité Charles Jenkins, Auteur, Commentateur et ancien Directeur du pôle « analyse Europe occidentale », Economist Intelligence Unit, Londres*
ANNmE Lg L°)RLANDE « AUJOURD°HUI ENLISmE DANS LA CRISE « ASSURAIT LA PRmSIDENCE DE L°5NION ET *OHN 2OWAN L°AMBASSADEUR IRLANDAIS AUPRnS DE L°/#$% CmLmBRAIT ALORS DANS L°/BSERVATEUR DE L°/#$% UNE ¢ *OURNmE DE BIENVENUE £ SANS PRmCmDENT -AIS TANDIS QUE L°mCONOMIE PROSPmRAIT LES EFFORTS DE CONSTRUCTION D°UNE %UROPE PLUS FORTE ONT CONNU UN REVERS CONSIDmRABLE AVEC LE REJET PAR RmFmRENDUM DU 4RAITm CONSTITUTIONNEL EN EN &RANCE ET AU 0AYS "AS ,E 4RAITm ¹NAL CELUI DE ,ISBONNE NE S°EST PAS ATTAQUm AUX FAIBLESSES DE L°5% ET DEPUIS LA CRISE NOUS A BRUTALEMENT OUVERT LES YEUX 0OURTANT LES ANNmES ET AVAIENT mTm UNE PmRIODE D°ACTION ET DE RmALISATIONS POUR L°5% UNION DOUANInRE ALORS HmRISSmE DE BARRInRES NON TARIFAIRES DONNANT NAISSANCE DE g g UN MARCHm INTmRIEUR AUTHENTIQUE QUOIQU°ENCORE INACHEVm
,A CRISE DE L°5% EST AUTANT UNE QUESTION DE LEADERSHIP ET DE SOLIDARITm QUE DE BUDGETS ET DE DETTES PUBLIQUES )L EST TEMPS D°EN ¹NIR AVEC LES CARICATURES ET D°mCRIRE LE PROCHAIN CHAPITRE DE L°HISTOIRE DE L°5NION 0OUR CELA NOUS AURONS BESOIN DE DONNmES PRmCISES ET TRANSPARENTES ¢ ,°%UROPE NE SE FERA PAS D°UN COUP NI DANS UNE CONSTRUCTION D°ENSEMBLE ELLE SE FERA PAR DES RmALISATIONS CONCRnTES CRmANT D°ABORD UNE SOLIDARITm DE FAIT £ DmCLARAIT EN 2OBERT 3CHUMAN L°UN DES PnRES FONDATEURS DE L°5NION EUROPmENNE "hTIE PENDANT LES DERNInRES ANNmES CETTE SOLIDARITm EST AUJOURD°HUI MISE g RUDE mPREUVE #E QUI SE PASSE ACTUELLEMENT EN 'RnCE ET RISQUE DE SE PROPAGER AILLEURS « CES SCnNES DE VIOLENTES MANIFESTATIONS CE NOMBRE CROISSANT DE DmMUNIS TRIBUTAIRES DES BANQUES ALIMENTAIRES CES POLITIQUES EXTRmMISTES SOURCES DE DISSENSIONS « EST AUX ANTIPODES DE LA VISION DE 3CHUMAN ET SAPE LES FONDEMENTS QU°IL AVAIT mRIGmS AVEC *EAN -ONNET DANS
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LES ANNmES !U VU CHAQUE SEMAINE OU PRESQUE DE NOUVEAUX SIGNES DE CRISE OU D°EFFRITEMENT DE LA CON¹ANCE L°%UROPE A RAREMENT PARU AUSSI VULNmRABLE #OMMENT EN EST ON ARRIVm Lg #OMMENT REMETTRE L°%UROPE SUR LES RAILS ,A CRISE SONNE T ELLE LE GLAS DE L°EURO OU REPRmSENTE T ELLE UNE PREMInRE VmRITABLE mPREUVE DE NATURE g INCITER LES DIRIGEANTS EUROPmENS g mCRIRE LE PROCHAIN CHAPITRE ESSENTIEL DE L°HISTOIRE D°UNE INTmGRATION EUROPmENNE TOUJOURS PLUS GRANDE #ONSTRUIRE L°5% N°A JAMAIS mTm UNE ThCHE AISmE ,A PmRIODE D°EXPANSION D°AVANT NOUS A DmTOURNm DE CERTAINES SOMBRES RmALITmS SUR UN PROJET ENCORE LARGEMENT INACHEVm 4OUT AUTANT QUE LA 'RnCE OU LA &RANCE CET AVEUGLEMENT A FRAPPm L°!LLEMAGNE QUI A DmPASSm LE SEUIL INITIAL DE DU Dm¹CIT BUDGmTAIRE SUR LEQUEL ELLE SE VOULAIT POURTANT INºEXIBLE LAISSANT SES BANQUES RmALISER DES INVESTISSEMENTS IRRmºmCHIS AUX bTATS 5NIS COMME DANS LA ZONE EURO ,°5% SEMBLAIT ALORS N°AVOIR QU°UNE CHOSE g FAIRE ADMETTRE DE NOUVEAUX MEMBRES EN MAI S°mLARGISSANT AINSI DE g PAYS #ETTE
3OUVENONS NOUS AUSSI QU°UNE FOIS SOLDmE LA PARTITION DE L°%UROPE HmRITAGE DE LA 3ECONDE GUERRE MONDIALE L°!LLEMAGNE FUT RmUNI¹mE AVEC L°INTmGRATION DE L°EX 2$! DANS LA 2&! EN #E TOURNANT FUT CONSIDmRABLE ,°5% A mGALEMENT SOUTENU LA TRANSITION D°AUTRES ANCIENNES mCONOMIES COMMUNISTES LANlANT UN PROCESSUS D°ADHmSION VISANT g LES TRANSFORMER EN DmMOCRATIES g PART ENTInRE %N LE 4RAITm DE -AASTRICHT A OUVERT LA VOIE g LA MONNAIE UNIQUE L°EURO INTRODUITE ENTRE « ANNmE O| IL EST DEVENU LA MONNAIE OF¹CIELLE DE PAYS « ET ,A CONSTRUCTION EUROPmENNE EST AUSSI LE FRUIT D°AUTRES INITIATIVES !U DmBUT DES ANNmES ONT mTm Dm¹NIS DE NOUVEAUX OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX RmDUCTION DE DES GAZ g EFFET DE SERRE HAUSSE DE DU RENDEMENT mNERGmTIQUE ET PART DE D°mNERGIES RENOUVELABLES SOCIAUX TAUX D°EMPLOI DE RmDUCTION DE LA PAUVRETm ET DE COMPmTITIVITm OBJECTIF DE DU 0)" CONSACRmS g LA 2 $ #ES INITIATIVES ONT MOINS MARQUm LES ESPRITS QUE LA CRmATION DU MARCHm ET DE LA MONNAIE UNIQUES MAIS ELLES mTAIENT L°EXPRESSION D°AMBITIONS COMMUNES ET D°UN SOUCI DE SOLIDARITm FACE AUX PROBLnMES COMMUNS /R C°EST PRmCISmMENT CETTE SOLIDARITm QUI SEMBLE AVOIR mTm LE PLUS MISE g MAL DURANT LA CRISE 5NE IMPRESSION DE MANQUE D°ORIENTATION DOMINAIT DmJg ¹N QUAND LA CRISE DES
ร CONOMIE
SUBPRIMES AUX bTATS 5NIS A PROVOQUm DES FAILLITES BANCAIRES DANS Lยฐ5% LA PLONGEANT DANS UNE PROFONDE RmCESSION SUIVIE g SON TOUR DES CRISES DE LA DETTE SOUVERAINE g LA PmRIPHmRIE DE LA ZONE EURO $EPUIS LE PROJET EUROPmEN A mTm SECOUm PAR UNE SmRIE DE CRISES BALLOTm DE LยฐUNE g LยฐAUTRE ET SANS CESSE ACCUSm DE MANQUER DยฐOBJECTIFS CLAIRS OU DE CAP ยซ COMME SI CELUI DE SURVIVRE g LA CRISE NยฐmTAIT PAS SUFยนSANT EN SOI %T EN EFFET SELON LES SONDAGES TOUS LES PAYS DE LA ZONE EURO PRmFmRERAIENT EN RESTER MEMBRES
Selon les sondages, tous les pays de la zone euro prรฉfรฉreraient en rester membres pour ne pas subir les retombรฉes dรฉlรฉtรจres dโ un รฉclatement de la zone POUR NE PAS SUBIR LES RETOMBmES DmLmTnRES DยฐUN mCLATEMENT DE LA ZONE EXPRESSION IRONIQUE DE LA SOLIDARITm AU SEIN DE Lยฐ5% -AIS POUR QUE Lยฐ5% ET SES CITOYENS CONTINUENT DยฐALLER DE LยฐAVANT FORCE EST MAINTENANT DยฐmCRIRE UN SCmNARIO DยฐAVENIR PLUS OPTIMISTE 2ESTONS GROUPmS 0OUR SE FORGER UNE VISION NOUVELLE ET PLUS POSITIVE DE LA ZONE EURO ET PLUS LARGEMENT DE Lยฐ5% TOUS LES ACTEURS DOIVENT oTRE CAPABLES DE RECONNAsTRE PUBLIQUEMENT LEURS ERREURS ADMETTRE QUยฐILS ONT TOUS INTmRoT g TROUVER UNE VOIE DE SORTIE DE LA CRISE ET SENTIR DE CE FAIT QUE LA QUALITm DE MEMBRE DE Lยฐ5% ET PLUS ENCORE DE LA ZONE EURO LEUR IMPOSE DยฐoTRE SOLIDAIRES POUR SURMONTER LES PmRIODES DIFยนCILES ,A SOLIDARITm NE DOIT NULLEMENT SIGNIยนER QUE LES PAYS PLUS RICHES ET PLUS SOLIDES ASSURENT SUR LE LONG TERME DES TRANSFERTS ยนNANCIERS AU BmNmยนCE DES PAYS EN DIFยนCULTm FORMANT UNE ยข UNION DES TRANSFERTS ยฃ DANS LAQUELLE LES PAYS LES PLUS PUISSANTS REDOUTENT DE SE VOIR ATTIRER ,E BUDGET DE Lยฐ5% QUI NE REPRmSENTE QUE DE SON 0)" CONSACRE DmJg ENVIRON UN TIERS DE SES FONDS g LA POLITIQUE RmGIONALE QUI AIDE LES PAYS ET RmGIONS PLUS PAUVRES 5NE AUGMENTATION IMPORTANTE DE CETTE ENVELOPPE NยฐEST GUnRE PROBABLE %N FAIT LES ยบUX ยนNANCIERS DES BANQUES DES PAYS SOLIDES VERS LES PAYS PLUS FAIBLES DURANT UNE GRANDE PARTIE DES ANNmES ONT mTm LยฐUNE DES CAUSES DU PROBLnME EN PERMETTANT g CES DERNIERS DE STIMULER LA DEMANDE
PLUS RAPIDEMENT QUยฐILS NE LยฐAURAIENT D} EN ACCUMULANT DES DmยนCITS COURANTS EXTmRIEURS ET DE LA DETTE EXTmRIEURE ,ยฐAMPLEUR DE CES ยบUX EST LE RmSULTAT DยฐERREURS COMMISES PAR LES BANQUES DES PAYS SOLIDES ET LEURS AUTORITmS DE TUTELLE AUTANT QUE PAR CELLES DES PAYS FAIBLES ,ES BANQUES QUI ONT PRIS DES DmCISIONS DยฐEMPRUNT DmRAISONNABLES ET CELLES QUI ONT PRIS DES DmCISIONS DE PRoT DmRAISONNABLES ONT AGI EN COMPLmMENTARITm 2ESTE g ESPmRER QUE LA CRmATION DยฐUNE UNION BANCAIRE PERMETTRA DE RmSOUDRE CET IMBROGLIO ,E PROBLnME EST QUE CE SONT ESSENTIELLEMENT LES PAYS LES PLUS FAIBLES QUI ONT FAIT LES FRAIS DE CES ERREURS 0OUR EXERCER LE PRINCIPE DE SOLIDARITm LES PAYS PLUS SOLIDES DOIVENT oTRE PRoTS g ASSUMER CERTAINES DES PERTES ยนNANCInRES SUBIES ยซ ILS DOIVENT EN EFFET ASSUMER EUX AUSSI UNE PART DE LA SOUFFRANCE ET DES CO}TS RmSULTANT DES DmSmQUILIBRES QUยฐILS ONT CONTRIBUm g CRmER )L EST DANS LEUR INTmRoT DยฐAGIR DE MANInRE CONSTRUCTIVE POUR PERMETTRE AUX PAYS EN DIFยนCULTm DE SE REDRESSER ET NON DE LEUR IMPOSER UNE AUSTmRITm SI SmVnRE ET SI DOULOUREUSE QUยฐELLE LEUR INTERDIRA TOUT RmTABLISSEMENT !USSI Lยฐ!LLEMAGNE LES 0AYS "AS ET LA &INLANDE NE DEVRAIENT PAS TENTER COMME ILS LยฐONT FAIT DE REVENIR SUR LยฐACCORD CONCLU EN JUIN PAR LE #ONSEIL EUROPmEN EN VERTU DUQUEL LยฐbTAT ESPAGNOL NยฐAURA PLUS g SE PORTER GARANT DES PRoTS CONSENTIS AUX BANQUES ESPAGNOLES #ETTE DmCISION EST VITALE POUR DONNER g Lยฐ%SPAGNE UNE CHANCE DยฐmCHAPPER g LยฐINTERACTION FATALE DE LA CRISE BANCAIRE ET DE CELLE DE LA DETTE SOUVERAINE ,ES POLITICIENS DES PAYS PLUS SOLIDES DEVRAIENT FAIRE COMPRENDRE g LEURS mLECTEURS SCEPTIQUES QUยฐILS ONT TOUT INTmRoT g VOIR SE RmTABLIR LES PAYS ACTUELLEMENT EN DIFยนCULTm CAR CยฐEST SEULEMENT AINSI QUE LEURS CRmANCIERS POURRONT ESPmRER RmCUPmRER LEUR MISE
JOUR EXCESSIVEMENT FAVORABLE ยซ UNE OPACITm QUI A FRAGILISm LE PROJET EUROPmEN DANS SES FONDEMENTS MoMES ,A COMMUNICATION DยฐINFORMATIONS TRANSPARENTES ET PRmCISES EST INDISPENSABLE ,E STATUT Dยฐ%UROSTAT LยฐOFยนCE STATISTIQUE DE Lยฐ5% DEVRAIT oTRE RENFORCm ET SES LOCAUX TRANSFmRmS DU ,UXEMBOURG AU SInGE DE LA #OMMISSION EUROPmENNE g "RUXELLES PUISQUE SES ACTIVITmS CONSTITUENT UNE PART ESSENTIELLE DES TRAVAUX DE LA $IRECTION GmNmRALE DES AFFAIRES mCONOMIQUES ET ยนNANCInRES DE LA #OMMISSION AVEC LAQUELLE IL DEVRAIT DAVANTAGE COOPmRER %UROSTAT DOIT POUVOIR DEMANDER DES COMPTES AUX bTATS MEMBRES LORSQUยฐIL EST PERMIS DE DOUTER DE LA ยนABILITm DES INFORMATIONS QUยฐILS FOURNISSENT ยฆ LยฐHEURE O| IL SยฐAGIT DE REMETTRE SUR PIED DES mCONOMIES AFFAIBLIES LยฐACCnS g DES STATISTIQUES ยนABLES EST PRIMORDIAL ,A SOLIDARITm NE SIGNIยนE PAS NON PLUS LAISSER LES PAYS SยฐEXONmRER DE LEUR RESPONSABILITm DE PRENDRE DES MESURES DOULOUREUSES POUR RmSORBER LEUR DmยนCIT BUDGmTAIRE ยซ CE QUE LยฐON NE SAURAIT DยฐAILLEURS REPROCHER g AUCUN PAYS
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3OLIDARITm ET BONNE GOUVERNANCE DmPENDENT DE MANInRE DmCISIVE DE LA QUALITm DE LยฐINFORMATION NOTAMMENT DE LA ยนABILITm DE LA PERTINENCE ET DE LA PRmSENTATION APPROPRImE DES DONNmES STATISTIQUES $E FAIT CERTAINES DES LACUNES QUI ONT FAIT LE LIT DE LA CRISE ACTUELLE DANS LA ZONE EURO PEUVENT oTRE ATTRIBUmES g LA PInTRE QUALITm DES STATISTIQUES MAIS AUSSI ET SURTOUT g LA PRmSENTATION DES ยนNANCES PUBLIQUES SOUS UN
Lโ Observateur de lโ OCDE Nยฐ 293 T4 2012
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Podium
,E MESSAGE RAPPELANT QU°IL EXISTE UNE COMMUNAUTm DE DESTIN CONJUGUm g DES DONNmES ¹ABLES EST LE SEUL MOYEN DE BATTRE EN BRnCHE LES CARICATURES ET LES MYTHES PROPAGmS DANS CERTAINS PAYS SUR D°AUTRES mCONOMIES DE LA ZONE EURO QUI RISQUENT DE PROVOQUER L°mCLATEMENT DE LA ZONE ET DE SABORDER LE PROJET EUROPmEN DANS SON ENSEMBLE *Charles Jenkins a dirigé le pôle Europe de l’Economist Intelligence Unit (EIU) de 1976 à sa retraite en 2012. Commentateur des affaires européennes, il est à l’origine de plusieurs rapports très influents sur l’UE. Ardent défenseur de l’unité européenne, il a écrit de nombreux ouvrages et donné de nombreuses conférences. Son père, Roy Jenkins, a été Président de la Commission européenne de 1977 à 1981. Les opinions exprimées ici sont exclusivement celles de l’auteur. Références Pour mieux connaître les idées de Charles Jenkins, voir www.insighteu.com Rowan, John (2004), « L’UE élargie et l’OCDE », L’Observateur de l’OCDE, n° 243, mai 2004 Schuman, Robert (1950), La déclaration Schuman, 9 mai
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« Nous assumons notre responsabilité dans cette crise, mais nous faisons aussi partie de la solution » Frédéric Oudéa MONDE mCONOMIQUE C°EST UNE FONCTION TRnS SPmCI¹QUE ET D°UNE IMPORTANCE CAPITALE ET NOUS AVONS BESOIN POUR CELA D°UN SYSTnME BANCAIRE STABLE ET EF¹CACE ,A CRISE A MIS EN LUMInRE EN PARTICULIER L°IMPORTANCE DE LA LIQUIDITm POUR IRRIGUER LE SYSTnME « CE QUI A CONDUIT LA "ANQUE CENTRALE EUROPmENNE g PRoTER MILLIARDS D°EUROS AUX BANQUES EN DEUX MOIS !U BOUT DU COMPTE LA LElON DE LA CRISE A CO}Tm TRnS CHER MAIS NOUS AVONS BEAUCOUP APPRIS COLLECTIVEMENT
Societe Generale
VULNmRABLE DE L°5% ET CERTAINEMENT PAS g LA 'RnCE O| LE SALAIRE NET DES FONCTIONNAIRES A mTm RmDUIT DE MOITIm DEPUIS ,A SOLIDARITm SIGNI¹E LA PRISE EN COMPTE DE LA SITUATION DES mCONOMIES SOUMISES g DES CURES D°AUSTmRITm BUDGmTAIRE %UROSTAT ET LA "ANQUE CENTRALE EUROPmENNE DEVRAIENT AUSSI DIFFUSER TRnS LARGEMENT DES STATISTIQUES PRmCISES SUR LE NIVEAU DE LA DETTE PRIVmE MmNAGES ET ENTREPRISES ET PUBLIQUE ,°/#$% QUI FOURNIT DEPUIS LONGTEMPS DES DONNmES COMPARATIVES ¹ABLES POURRAIT EXERCER UN RxLE D°OBSERVATEUR g CET mGARD )L N°EST DmSORMAIS PLUS POSSIBLE DE SOUTENIR QUE LA DETTE PUBLIQUE NE COMPTE PAS TANT QU°ELLE EST CONTREBALANCmE PAR L°mPARGNE PRIVmE CE QUE LES mCONOMISTES ONT AVANCm DES ANNmES DURANT CONCERNANT L°)TALIE /R L°mPARGNE PRIVmE VOLATILE PEUT AUSSI QUITTER LE PAYS /N NE SAURAIT NON PLUS CONSIDmRER QUE TANT QUE LA DETTE PUBLIQUE EST PEU mLEVmE L°AUGMENTATION DE LA DETTE PRIVmE NE COMPTE PAS #OMME ON L°A VU EN %SPAGNE ET EN )RLANDE LE CREUSEMENT DE LA DETTE PRIVmE PEUT ENTRAsNER UNE HAUSSE RAPIDE DE LA DETTE PUBLIQUE ET UN EFFONDREMENT DE L°mCONOMIE
$mBUT &RmDmRIC /UDmA 0RmSIDENT DIRECTEUR GmNmRAL DU 'ROUPE 3OCImTm GmNmRALE A RENCONTRm LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/#$% !NGEL 'URRqA POUR DISCUTER DE L°mCONOMIE MONDIALE DE L°ENTREPRISE ET DE LA CRISE ¹NANCInRE %XTRAIT DE LEUR CONVERSATION 1UELLE EST VOTRE ANALYSE DE LA DERNInRE CRISE !NGEL 'URRqA 6OUS PARLEZ DE LA DERNInRE CRISE MAIS NOUS NE SOMMES PAS SORTIS EN RmALITm DE CELLE QUI A COMMENCm IL Y A CINQ ANS AVEC LES SUBPRIMES ET QUI S°EST mTENDUE ENSUITE AUX MARCHmS PUIS g L°mCONOMIE AVEC SES CONSmQUENCES SUR LA CROISSANCE ET SUR LE CHxMAGE EN PARTICULIER LE CHxMAGE DES
« La leçon de la crise a coûté très cher, mais nous avons beaucoup appris, collectivement » Angel Gurría JEUNES QUI EST UNE TRAGmDIE ,A RESPONSABILITm DE CETTE CRISE QUE PERSONNE OU PRESQUE N°AVAIT VU VENIR EST COLLECTIVE %T ELLE A AU MOINS UNE CONSmQUENCE POSITIVE C°EST D°INCITER TOUT LE MONDE g LA SAGESSE %LLE INCITE LES bTATS g oTRE TRnS ATTENTIFS g LEURS ¹NANCES PUBLIQUES LES RmGULATEURS g PRENDRE LEUR RxLE TRnS AU SmRIEUX LES ACTEURS PRIVmS g MOINS S°ENDETTER 1UANT AUX BANQUES MoME SI ELLES ONT mTm PRISES COMMODmMENT POUR CIBLE CHACUN SAIT AUJOURD°HUI QUE SANS ELLES AUCUNE RELANCE N°EST POSSIBLE .OUS AVONS BESOIN DE DRAINER LES ºUX D°mPARGNE VERS LE
&RmDmRIC /UDmA .OUS VIVONS EFFECTIVEMENT UNE CRISE CONTINUE DEPUIS CINQ ANS ET LA SECOUSSE DE L°mTm N°mTAIT QU°UNE RmPLIQUE D°UN MoME TREMBLEMENT DE TERRE *E PARTAGE g LA FOIS LA LUCIDITm ET L°OPTIMISME D°!NGEL 'URRqA .OUS SOMMES DANS UNE CRISE GRAVE DES mCONOMIES DmVELOPPmES QUI SE SONT REPOSmES SUR UN ENDETTEMENT BIEN TROP mLEVm %T LES BANQUES FOURNISSEURS DE LA DETTE SONT EN QUELQUE SORTE LE SYMPTxME DES DmSmQUILIBRES QUI APPARAISSENT AUJOURD°HUI AU GRAND JOUR .OUS ASSUMONS NOTRE RESPONSABILITm DANS CETTE CRISE MAIS NOUS FAISONS AUSSI PARTIE DE LA SOLUTION 2AISONNONS g L°mCHELLE DE L°mCONOMIE MONDIALE ,°UNE DES QUESTIONS CLEFS POUR L°AVENIR DE LA CROISSANCE MONDIALE C°EST L°ACHEMINEMENT DES RmSERVES D°mPARGNE VERS LES BESOINS DE ¹NANCEMENT $ES PAYS COMME LA #HINE L°)NDE LE "RmSIL LA 2USSIE VONT DEVOIR INVESTIR CHAQUE ANNmE DES CENTAINES DE MILLIARDS DE DOLLARS DANS LEURS INFRASTRUCTURES ET ILS NE POURRONT PAS LE FAIRE SEULS *E NE VOIS PAS QUI MIEUX QUE LES BANQUES ET LES MARCHmS ¹NANCIERS POURRONT LES Y AIDER 4ROUVER COMMENT ¹NANCER EF¹CACEMENT LA CROISSANCE DE MANInRE S}RE POUR CEUX QUI mPARGNENT ET EN AIDANT LES mCONOMIES g CRmER DE LA RICHESSE TEL EST LE VRAI ENJEU QUI NOUS PROJETTE BIEN AU DELg DE LA CRISE DE LA ZONE EURO ©Société Générale. Pour l’intégralité de cet entretien, voir « Conjoncture et stratégie : Regards croisés », Rapport d’activité et de dévelooppement durable 20112012, Société générale, France.
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OCDE.ORG
Julien Daniel/OCDE
Le Président François Hollande rencontre les principales organisations internationales à l’OCDE
François Hollande, Président de la République française, le Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy (au centre) et le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría
,E 0RmSIDENT DE LA 2mPUBLIQUE FRANlAISE &RANlOIS (OLLANDE A RENCONTRm LES CHEFS DES CINQ GRANDES ORGANISATIONS INTERNATIONALES g L°/#$% LE OCTOBRE !NGEL 'URRqA LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/#$% A ACCUEILLI UNE RmUNION DES DIRIGEANTS DU &ONDS MONmTAIRE INTERNATIONAL DE LA "ANQUE MONDIALE DE L°/RGANISATION MONDIALE DU COMMERCE ET DE L°/RGANISATION MONDIALE DU TRAVAIL QUI ONT RENCONTRm &RANlOIS (OLLANDE ACCOMPAGNm DE SES MINISTRES DES AFFAIRES mTRANGnRES DE L°mCONOMIE ET DES ¹NANCES ET DE L°EMPLOI $ANS SON INTRODUCTION LE 0RmSIDENT (OLLANDE A NOTm QUE C°mTAIT ¢ LA PREMInRE 48
FOIS QUE LE 0RmSIDENT DE LA 2mPUBLIQUE EN &RANCE A RENDEZ VOUS AVEC LES CINQ GRANDES ORGANISATIONS INTERNATIONALES £ )L A ENSUITE DmCLARm VOULOIR INSTITUTIONNALISER CE RENDEZ VOUS POUR ¢ QUE CHAQUE ANNmE NOUS PUISSIONS NOUS RETROUVER LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ET MOI MoME AVEC LES CINQ GRANDES ORGANISATIONS POUR FAIRE LE POINT SUR L°mCONOMIE MONDIALE POUR SAVOIR O| NOUS EN SOMMES EN %UROPE ET POUR TIRER TOUTES LES CONCLUSIONS DE CE QUE NOUS AVONS g FAIRE AU PLAN DE LA POLITIQUE mCONOMIQUE DE LA &RANCE £ ,E 0RmSIDENT A NOTm QUE TOUS LES PARTICIPANTS mTAIENT D°ACCORD SUR L°IMPORTANCE DES Dm¹S g VENIR ET LE BESOIN
DE PLACER LA COMPmTITIVITm AU CªUR DES EFFORTS POUR RESTAURER LA CROISSANCE ET LA CON¹ANCE !U COURS D°UNE RmUNION DE TROIS HEURES LES ORATEURS ONT PRmSENTm LEURS PERSPECTIVES SUR L°mCONOMIE MONDIALE EUROPmENNE ET FRANlAISE ET mVOQUm LES MESURES g PRENDRE POUR RENOUER AVEC LA CROISSANCE ET ENCOURAGER L°EMPLOI AMmLIORER LA COMPmTITIVITm ET RELEVER LES Dm¹S DU COMMERCE DU DmVELOPPEMENT 3UITE g CETTE SESSION DE TRAVAIL - (OLLANDE ET LES CHEFS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ONT TENU UNE CONFmRENCE DE PRESSE g L°/#$% Voir www.oecd.org/fr/france
OCDE.ORG
,E 0RmSIDENT mLU DU -EXIQUE - %NRIQUE 0EuA .IETO A ACHEVm SA TOURNmE EUROPmENNE PAR UNE VISITE AU SInGE DE L°/#$% LE OCTOBRE g 0ARIS - 0EuA .IETO A RENCONTRm LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL !NGEL 'URRqA TENU UNE CONFmRENCE DE PRESSE ET PARTICIPm g UN SmMINAIRE AVEC DES EXPERTS DE L°/#$% SUR L°mCONOMIE L°mDUCATION ET L°ENVIRONNEMENT )L A mGALEMENT PRONONCm UN DISCOURS SUR LES NOUVEAUX Dm¹S POUR LE -EXIQUE ET SUR SON RxLE DANS UN ENVIRONNEMENT MONDIAL EN MUTATION $ANS SON DISCOURS - 0EuA .IETO A AF¹RMm QUE ¢ LE -EXIQUE A BhTI UN
Julien Daniel/OCDE
Le Président élu du Mexique Enrique Peña Nieto à l’OCDE : une vision commune
Enrique Peña Nieto, Président élu du Mexique
ENVIRONNEMENT ET DES CONDITIONS FAVORABLES QU°IL DOIT AUJOURD°HUI EXPLOITER POUR STIMULER LA CROISSANCE mCONOMIQUE £ )L A CONCLU ¢ *E SUIS CONVAINCU QUE LE -EXIQUE VA ENTRER DANS UNE NOUVELLE PHASE
DE SON HISTOIRE ET SERA CONSIDmRm COMME UN EXEMPLE DE RmUSSITE AU 88)E SInCLE £ Voir les travaux de l’OCDE sur le Mexique : www.oecd.org/fr/mexique
Ollanta Humala, Président du Pérou, à l’OCDE le 15 novembre 2012
Le Pérou, futur candidat à l’adhésion ? ,E 0RmSIDENT DU 0mROU /LLANTA (UMALA A RENDU VISITE g L°/#$% LE NOVEMBRE ACCOMPAGNm DU MINISTRE DES !FFAIRES mTRANGnRES ,UIS -IGUEL #ASTILLA 2UBIO ET DE L°AMBASSADEUR DU 0mROU EN &RANCE #RISTINA 6ELITA DE ,ABOUREIX !U COURS DE LA RmUNION LE 0RmSIDENT (UMALA A DmTAILLm LA SITUATION mCONOMIQUE DU 0mROU AINSI QUE SES PRIORITmS POLITIQUES L°INCLUSION SOCIALE ET LA RmDUCTION DES INmGALITmS DANS SON PAYS ,E 0RmSIDENT PmRUVIEN A mGALEMENT EXPRIMm L°INTmRoT DE SON PAYS D°ADHmRER g L°/#$% Voir les travaux de l’OCDE sur le Pérou : www.oecd.org/countries/peru
2ESTAURER LA COMPmTITIVITm EST L°UN DES Dm¹S MAJEURS POUR REMETTRE LES mCONOMIES EUROPmENNES SUR LA VOIE D°UNE CROISSANCE FORTE DURABLE ET mQUILIBRmE SELON L°/#$% ,°%UROPE POURRAIT AMmLIORER SES PERSPECTIVES DE CROISSANCE EN METTANT EN ªUVRE UN PROGRAMME DE RmFORMES VASTE ET STRATmGIQUE CIBLANT LA PRODUCTIVITm LE DYNAMISME mCONOMIQUE ET L°EMPLOI #°EST LE MESSAGE PRINCIPAL D°UN RAPPORT INTITULm !DDRESSING THE #OMPETITIVENESS #HALLENGES IN 'ERMANY AND THE %URO !REA QUE LE 3ECRmTAIRE GENERAL DE L°/#$% !NGEL 'URRqA A PRmSENTm g LA #HANCELInRE FmDmRALE ALLEMANDE !NGELA -ERKEL LORS DE SA RmUNION ANNUELLE AVEC LES DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS mCONOMIQUES INTERNATIONALES g "ERLIN LE OCTOBRE 4ITRE DE LA SmRIE 0OLITIQUES MEILLEURES DE L°/#$% LE RAPPORT EXPLIQUE COMMENT LA ZONE EURO DOIT RELEVER UN DOUBLE Dm¹ HARMONISER DES MODnLES DE COMPmTITIVITm DIVERGENTS ENTRE PAYS EUROPmENS TOUT EN RENFORlANT LA COMPmTITIVITm DE L°%UROPE g L°mGARD DU RESTE DU MONDE
Bundesregierung/Guido Bergmann
OCDE/Andrew Wheeler
Défi de compétitivité
La Chancelière allemande Angela Merkel et le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría à Berlin, le 30 octobre 2012
#ES DEUX FRONTS NmCESSITENT DES MESURES DmCISIVES POUR RENFORCER LA COMPmTITIVITm DANS TOUS LES PAYS EUROPmENS ET LA CRmATION DE MmCANISMES PERMETTANT DE LIER DAVANTAGE LES GAINS DE PRODUCTIVITm ET LES SALAIRES )L S°AGIT mGALEMENT DE POURSUIVRE LES RmFORMES DES MARCHmS DU TRAVAIL ET DE PRODUITS DE STIMULER L°INNOVATION DE LIBmRALISER LES SERVICES ET D°INVESTIR DANS LES COMPmTENCES ET L°mDUCATION MESURES mGALEMENT INDISPENSABLES POUR REMmDIER AUX CONSmQUENCES SOCIALES DE LA CRISE Voir www.oecd.org/about/secretary-general/ nyandtheeuroareaaddressingthecompetitiveness challenge.htm
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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Joseph Stiglitz
Le bien-être en priorité -ETTRE LA MESURE DU BIEN oTRE AU CªUR DES POLITIQUES PUBLIQUES TEL mTAIT L°OBJECTIF DU &ORUM MONDIAL DE L°/#$% SUR LA MESURE DU BIEN oTRE AU SERVICE DE L°mLABORATION DES POLITIQUES ET DU DmVELOPPEMENT UNE CONFmRENCE INTERNATIONALE DE QUATRE JOURS TENUE g .EW $ELHI EN OCTOBRE $ES EXPERTS ET DES DmCIDEURS PUBLICS DE DOMAINES AUSSI DIVERS QUE L°ENVIRONNEMENT
LE DmVELOPPEMENT LA SANTm ET L°mDUCATION ONT EXAMINm LES PROGRnS ACCOMPLIS ET LES AMmLIORATIONS g APPORTER AU SUIVI ET g L°ANALYSE DE NOS SOCImTmS EN MUTATION
DE RESSOURCES NATURELLES LIMITmES #ES PROBLnMES SONT AUJOURD°HUI D°UNE AMPLEUR TELLE QU°ILS NE PEUVENT oTRE PASSmS SOUS SILENCE £
-ARTINE $URAND #HEF STATISTICIENNE g L°/#$% A INDIQUm QUE L°mTABLISSEMENT DE NOUVEAUX INDICATEURS EST BIEN AVANCm DANS UN CERTAIN NOMBRE DE DOMAINES TELS QUE LES CONDITIONS DE VIE MATmRIELLES DES MmNAGES PLUSIEURS DOMAINES DE LA QUALITm DE LA VIE ET AINSI QU°EN MATInRE DE COMPTABILITm ENVIRONNEMENTALE $°IMPORTANTS PROBLnMES DE MESURE SUBSISTENT NmANMOINS A T ELLE PRmCISm
5NE DmCLARATION PUBLImE g L°ISSUE DE LA CONFmRENCE PRmCISE QUE LE RENFORCEMENT DU LIEN ENTRE LES STATISTIQUES LA CONNAISSANCE ET L°ACTION PUBLIQUE REQUIERT LA PARTICIPATION DE LA SOCImTm CIVILE DES ENTREPRISES DES STATISTICIENS DES UNIVERSITAIRES ET DES RESPONSABLES POLITIQUES
.OTANT QUE LE 0)" PAR HABITANT DE L°)NDE REPRmSENTE UN DIXInME DE LA MOYENNE /#$% -ONTEK 3INGH !HLUWALIA VICE PRmSIDENT DE LA #OMMISSION DE PLANI¹CATION DE L°)NDE A SOULIGNm LE PROBLnME PARTICULIER DES PAYS EN DmVELOPPEMENT ¢ !U NIVEAU DE REVENU DE L°)NDE IL SERAIT IMPOSSIBLE DE FAIRE TOTALEMENT ABSTRACTION DU 0)" -AIS CET INDICATEUR MESURE SIMPLEMENT LES BIENS PRODUITS )L NE MESURE PAS CERTAINES EXTERNALITmS TELLES QUE LA DmGRADATION DE L°ENVIRONNEMENT ET DE LA BIODIVERSITm LA POLLUTION ET LA SUREXPLOITATION
UN DIXInME DES PLUS GRANDES AGGLOMmRATIONS MONDIALES SONT DES PORTS ,A MER JOUE DONC UN RxLE CLm DANS LA MONDIALISATION mCONOMIQUE ET LA DURABILITm DE LA PROSPmRITm MONDIALE
Shutterstock/voyager624
$ANS UN MONDE EN RAPIDE MUTATION LA GOUVERNANCE DES ZONES MARITIMES INTERNATIONALES L°INNOVATION DANS LA PRODUCTION D°mNERGIE DURABLE ET LA CONSERVATION DES PoCHERIES SONT CRUCIALES
L’économie bleue 3I L°HEURE EST g LA PROTECTION DE L°ENVIRONNEMENT ET AUX STRATmGIES DE CROISSANCE ¢ VERTE £ LES DmCIDEURS PUBLICS SERAIENT BIEN INSPIRmS DE METTRE AUSSI LE CAP SUR L°mCONOMIE BLEUE ,ES OCmANS COUVRENT DEUX TIERS DE LA SURFACE DU GLOBE UN TIERS DE LA POPULATION VIT DANS LES ZONES LITTORALES ET
$E PLUS DU TOURISME MONDIAL SE CONCENTRE SUR LES CxTES RENDANT PLUS PRESSANTE ENCORE LA NmCESSITm D°UNE BONNE GESTION PUBLIQUE DE CES ZONES ,A MER OFFRE mGALEMENT DE NOUVELLES SOURCES D°mNERGIE ,°mOLIEN MARITIME SE DmVELOPPE RAPIDEMENT ET POURRAIT REPRmSENTER JUSQU°g UN TIERS DE LA PRODUCTION D°mNERGIE mOLIENNE D°ICI ,ES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ACCENTUENT LEURS EFFORTS POUR Dm¹NIR LE POTENTIEL DE ¢ L°mCONOMIE BLEUE £ Voir « The Blue economy » et d’autres vidéos sur www.oecd.org/fr/presse/photosetvideos/
*OSEPH 3TIGLITZ PRIX .OBEL D°mCONOMIE AUTEUR D°UN ARTICLE PARU DANS NOS PAGES A DmCLARm ¢ .OS INSTRUMENTS DE MESURE SONT IMPORTANTS NON SEULEMENT PARCE QU°ILS NOUS RENSEIGNENT SUR NOTRE SITUATION ACTUELLE MAIS AUSSI PARCE QU°ILS SONT UTILES g L°mLABORATION DES POLITIQUES £ Pour plus d’informations sur le Forum mondial de l’OCDE sur la mesure du bien-être au service de l’élaboration des politiques et du développement, voir www.oecd.org/ site/worldforumindia Voir aussi www.oecdbetterlifeindex.org/fr/
Marcos Brindicci/Reuters
Reuters/Mike Segar
OCDE.ORG
Produits à risque 6OUS ALLEZ ACHETER UN BIBERON UN VmLO UNE VOITURE ET VOUS AVEZ DES DOUTES SUR SA CONCEPTION 3ELON L°/#$% LES PRODUITS MAL CONlUS PARFOIS SOURCES DE DmCnS ET DE BLESSURES GRAVES CO}TENT g L°mCHELLE MONDIALE PLUS D°UN BILLION DE DOLLARS CHAQUE ANNmE ,°ORGANISATION A DONC LANCm UN NOUVEAU PORTAIL D°INFORMATIONS FACILE D°ACCnS SUR LES PRODUITS AYANT mTm RAPPELmS APRnS COMMERCIALISATION EN !USTRALIE AU #ANADA EN %UROPE ET AUX bTATS 5NIS ,ES CONSOMMATEURS PEUVENT VmRI¹ER PAR EXEMPLE SI UN PRODUIT DONNm A mTm RETIRm DES VENTES DANS D°AUTRES PAYS #E PORTAIL POURRA PERMETTRE AUX ENTREPRISES IMPORTATEURS OU DISTRIBUTEURS DE RmAGIR RAPIDEMENT ET LE CAS mCHmANT DE RETIRER DES PRODUITS ET D°mVITER DES DOMMAGES PARFOIS DRAMATIQUES Voir globalrecalls.oecd.org
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OCDE.ORG
Osman Orsal/Reuters
Discours récents d’Angel Gurría
Pour la liste complète des discours et allocutions en français, anglais et autres langues, voir www.oecd.org/discours
4HE EMERGENCE OF GLOBAL VALUE CHAINS 7HAT DO THEY MEAN FOR BUSINESS NOVEMBRE 2EMARQUES PRONONCmES AU 3OMMET DU ' SUR LE COMMERCE ET LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS -EXICO -EXIQUE &INANCIAL REGULATION AND INNOVATION IN EMERGING MARKETS AND DEVELOPING ECONOMIES NOVEMBRE 2EMARQUES PRONONCmES g -EXICO -EXIQUE ! NEW AGENDA FOR TRADE OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES AU DmJE}NER SUR LA POLITIQUE COMMERCIALE LORS DE LA DISCUSSION ¢ 3TANDSTILL IN THE $OHA 2OUND !RE BILATERAL FREE TRADE AGREEMENTS A WAY OUT OF THE DEAD END £ "ERLIN !LLEMAGNE ,ATIN !MERICA ON THE GLOBAL STAGE OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES g LA #ONFmRENCE DE #ANNING INTITULmE ¢ ,ATIN !MERICA ON THE 'LOBAL 3TAGE £ ,ONDRES 2OYAUME 5NI -EASURING WELL BEING FOR DEVELOPMENT AND POLICY MAKING OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS DU E &ORUM MONDIAL DE L°/#$% SUR LES STATISTIQUES CONNAISSANCES ET POLITIQUES PORTANT SUR LE THnME ¢ -EASURING 7ELL "EING FOR $EVELOPMENT AND 0OLICY -AKING £ .EW $ELHI )NDE
!CTION REQUIRED /%#$°S MESSAGE TO THE )NTERNATIONAL )NSTITUTE OF &INANCE
+EEPING UP THE REFORM EFFORT FOR STRONGER CLEANER AND FAIRER GROWTH IN )NDONESIA
OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES g L°)NSTITUT )NTERNATIONAL DE LA &INANCE LORS D°UNE RmUNION D°ANNIVERSAIRE DE TRENTE ANS DE PARTENARIAT 4OKYO *APON
SEPTEMBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS D°UNE 4ABLE RONDE g L°)NDONESIAN #ENTRE FOR 3TRATEGIC AND )NTERNATIONAL 3TUDIES #3)3 *AKARTA )NDONmSIE
$EAUVILLE 0ARTNERSHIP /%#$°S WORK ON ECONOMIC GOVERNANCE ACROSS THE -%.! REGION
,ET THE 'ARUDA SOAR &URTHER STEPS TO A STRONGER CLEANER AND MORE INCLUSIVE )NDONESIAN ECONOMY
OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS DE LA RmUNION DES MINISTRES DES ¹NANCES DU 0ARTENARIAT DE $EAUVILLE 4OKYO *APON /%#$ AN ACTIVE PARTNER OF THE ' AND " IN THE GLOBAL ¹GHT AGAINST CORRUPTION OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS DU DsNER " 4ASK &ORCE ON )MPROVING 4RANSPARENCY AND !NTI #ORRUPTION 0ARIS &RANCE #APITAL ºOW MANAGEMENT AND LIBERALISATION 4HE ROLE OF INTERNATIONAL CO OPERATION OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS D°UN SmMINAIRE DE HAUT NIVEAU SUR LE RxLE DE LA COOPmRATION INTERNATIONALE DANS LA GESTION ET LA LIBmRALISATION DES ºUX DE CAPITAUX 0ARIS &RANCE 2EBUILDING CON¹DENCE ! NEW AGENDA FOR INCLUSIVE GROWTH OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS D°UN SmMINAIRE PARLEMENTAIRE DE HAUT NIVEAU DE L°/#$% 0ARIS &RANCE (ARNESSING !FRICA°S RESOURCES FOR SUSTAINABLE AND INCLUSIVE GROWTH OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS DU E &ORUM mCONOMIQUE INTERNATIONAL SUR L°!FRIQUE 0ARIS &RANCE )T°S ALL ABOUT REFORM AND TRUST OCTOBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS D°UN DmBAT DE L°/#$% g L°!SSEMBLmE PARLEMENTAIRE DU #ONSEIL DE L°%UROPE 3TRASBOURG &RANCE %STONIA 'REATER ECONOMIC STABILITY AND RESILIENCE CAN BE ACHIEVED BY INVESTING IN THE %STONIAN PEOPLE ER OCTOBRE 2EMARQUES D°OUVERTURE PRONONCmES LORS DE L°INAUGURATION DE L°bTUDE mCONOMIQUE DE L°%STONIE 4ALLINN %STONIE
SEPTEMBRE 2EMARQUES PRONONCmES g *AKARTA )NDONmSIE )TALY°S STRUCTURAL REFORMS #OURAGEOUS EFFORTS AND MORE TO BE DONE SEPTEMBRE 2EMARQUES D°OUVERTURE PRONONCmES LORS DE LA #ONFmRENCE INTERNATIONALE SUR LA RmFORME STRUCTURELLE EN )TALIE 2OME )TALIE "ETTER DATA FOR BETTER ANALYSIS AND BETTER POLICIES SEPTEMBRE 2EMARQUES PRONONCmES LORS DU SmMINAIRE ¢ 'LOBAL 6ALUE #HAINS £ 0mKIN 2mPUBLIQUE POPULAIRE DE #HINE *OBS FOR %UROPE 4HE EMPLOYMENT POLICY CONFERENCE SEPTEMBRE $ISCOURS D°OUVERTURE PRONONCm LORS DE LA #ONFmRENCE SUR LA POLITIQUE DE L°%MPLOI "RUXELLES "ELGIQUE 4HE NEED FOR STRUCTURAL REFORMS SEPTEMBRE 2EMARQUES D°INTRODUCTION PRONONCmES LORS DU .ETWORK OF )DEAS "USINESS ,UNCH "LED 3LOVmNIE
Nouveaux ambassadeurs JUILLET (ANS *~RGEN (EIMSOETH A PRIS SES FONCTIONS EN TANT QUE NOUVEL AMBASSADEUR POUR L°!LLEMAGNE )L SUCCnDE g *OHANNES 7ESTERHOFF OCTOBRE 0AUL $~HR A PRIS SES FONCTIONS EN TANT QUE NOUVEL AMBASSADEUR POUR LE ,UXEMBOURG )L SUCCnDE g 'EORGES 3ANTER NOVEMBRE 0AVEL 2OZSYPAL A PRIS SES FONCTIONS EN TANT QUE NOUVEL AMBASSADEUR POUR LA 2mPUBLIQUE TCHnQUE )L SUCCnDE g +AREL $YBA
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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OCDE.ORG
Programme des conférences Veuillez noter que la plupart des réunions ne sont pas ouvertes au public ni aux médias mais sont mentionnées pour information. Sauf indication contraire, toutes les réunions se tiennent à Paris. Une liste plus complète et mise à jour chaque semaine est disponible sur www.oecd.org/media/enbref OCTOBRE 26-27
31-1/11
Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales. Le Cap, Afrique du Sud. Global value-chains and competitiveness: Latin America and Caribbean, conférence de l’initiative « Investissement Amérique latine et Caraïbes-OCDE », co-organisée par le gouvernement du Costa Rica et la Banque interaméricaine de Développement. San José, Costa Rica.
18-20
7-8
Forum mondial de l’OCDE sur la Taxe sur la valeur ajoutée, organisée par le Centre de politique et d’administration fiscales.
8-10
Les journées de l’économie. Lyon, France.
9
Ministerial conference of the South East Europe investment committee, conférence co-organisée par le Regional Cooperation Council Secretariat et le gouvernement d’Albanie. Tirana, Albanie.
12
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Réunion des Ministres des finances et Gouverneurs de banque centrale du G20. Mexico, Mexique.
Inauguration du World Energy Outlook 2012, organisée par l’Agence internationale de l’énergie.
14-16
World pension summit. Amsterdam, Pays-Bas.
14-16
Tourism Statistics, forum mondial co-organisé par le Comité du tourisme de l’OCDE, Statistics Iceland, le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et du Tourisme d’Islande et l’Office statistique des communautés européennes (EUROSTAT). Reykjavík, Islande.
15
Le secteur public, conférence organisée par Les Échos. Paris, France.
16
Sommet ibéro-américain 2012. Cadiz, Espagne.
En 2013 JANVIER 9-10
Capacity building on strengthening integrity in the public and private sector of the Middle East and North Africa (MENA), organisé en coopération avec le Fonds monétaire international. Koweït, Koweït.
OECD Mexico Forum: Public Policies for Inclusive Development, conférence organisée par l’OCDE, la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), la Banque interaméricaine de développement et la Banque mondiale.
15-17
27
Lancement des Perspectives économiques de l’OCDE.
Sommet international sur l’eau. Abu Dhabi, Émirats arabes unis.
16-18
27-28
European employment forum. Bruxelles, Belgique.
Gaidar Forum: La Russie et le monde, questions d’intégration. Moscou, Russie.
23-27
Forum économique mondial. Davos, Suisse.
19-20
Forum économie santé, organisé par Les Échos. Paris, France.
25-29
NOVEMBRE 4-5
Inauguration des Perspectives économiques en Asie du Sud-Est 2013. Phnom Penh, Cambodge.
27-7/12 Conférence des Nations unies sur le changement climatique. Doha, Qatar.
FÉVRIER
28-29
11-15
Réunions du Groupe d’Action Financière sur le Blanchiment de Capitaux (GAFI).
28
Forum européen sur la concurrence
Patent statistics for decisionmakers 2012: Knowledge assets and economic growth, conférence organisée par l’OCDE et l’Office européen des brevets (OEB). Paris, France.
DÉCEMBRE
MARS–MAI
3-7
Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Ouagadougou, Burkina Faso.
4-5
Réunion à haut niveau du Comité d’aide au développement. Londres, Royaume-Uni.
24-26/3 BioVision : enjeux scientifiques, économiques et sociétaux des sciences de la vie. Lyon, France.
6-7
Debt, Growth and Macroeconomic Policies, conférence organisée par la Banque centrale européenne. Francfort, Allemagne.
9-12
Conférence européenne sur le nucléaire, organisée par la European Nuclear Society (ENS) avec l’Agence pour l’énergie nucléaire de l’OCDE, l’International Atomic Energy Agency et le Nuclear Institute. Manchester, Royaume-Uni.
13-14
Réformer la gouvernance fiscale de l’Union européenne, conférence organisée par la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international. Francfort, Allemagne.
26-27/3 9e réunion annuelle du Forum OCDE/ LEED sur les partenariats et la gouvernance locale, organisée par le programme LEED de l’OCDE, en coopération avec le gouvernement irlandais. Dublin-Kilkenny, Irlande. 8-9/4
International Labour Organization’s European Regional meeting. Oslo, Norvège.
22-24/5 Sommet 2012 de l’International Transport Forum : financer le transport. Leipzig, Allemagne. 27-31/5 Forum annuel et réunion du Conseil de l’OCDE au niveau ministériel.
LIVRES OECD iLibrary
L’ère du web )NTERNET EST BIEN N PLUS QU°UNE BRANCHE PL DE L°mCONOMIE D PESANT PLUSIEURS P MILLIARDS DE DOLLARS M !UJOURD°HUI ! L°mCONOMIE °m MONDIALE DmPEND M PRESQUE TOUTE PR ENTInRE DE CE EN GIGANTESQUE GI NUAGE OU CLOUD )L EST LOIN LE TEMPS O| LA TOILE NUAGE OU CLOUD )L EST LOIN LE N°mTAIT QU°UN MOYEN DE CONNECTER PLUSIEURS ORDINATEURS PAR UN RmSEAU TmLmPHONIQUE ,E NOUVEL hGE DIGITAL PEUT ENCORE oTRE UN MOTEUR DmCISIF DE PROGRnS mCONOMIQUE MONDIAL MAIS SEULES DE MEILLEURES POLITIQUES PLUS INTELLIGENTES PEUVENT PERMETTRE DE RmALISER PLEINEMENT CE POTENTIEL ,E SECTEUR DE LA SANTm g LA CROISmE DE L°INNOVATION ET DE LA GOUVERNANCE EST L°UN DES SUJETS D°ANALYSE DES 0ERSPECTIVES DE L°/#$%
SUR L°bCONOMIE )NTERNET 0RENONS LA TmLmMmDECINE C°EST g DIRE LES SOINS ET CONSEILS PRODIGUmS PAR )NTERNET #ETTE INNOVATION QUI PERMET DE GAGNER DU TEMPS ET PARFOIS DE SAUVER DES VIES EST UN PROGRnS CONSIDmRABLE EN PARTICULIER DANS LES ZONES PmRIPHmRIQUES %N !USTRALIE LA TmLmMmDECINE EST UNE COMPOSANTE MAJEURE DES POLITIQUES DE SANTm NOTAMMENT g L°mGARD DES !BORIGnNES !U #ANADA LA TmLmMmDECINE EST LARGEMENT UTILISmE POUR SOIGNER LES QUELQUE DE CITOYENS PEUPLANT LES ZONES RURALES ,A SANTm EN LIGNE PEUT oTRE BmNm¹QUE g TOUS LES PAYS ,E RAPPORT ENCOURAGE PAR EXEMPLE LES GOUVERNEMENTS g mTABLIR DES BASES DE DONNmES g L°USAGE DES MmDECINS ET DES HxPITAUX -AIS CES PRATIQUES NE PEUVENT oTRE DURABLEMENT EF¹CACES QU°g TRAVERS UNE VmRITABLE COOPmRATION ET UNE ACTION GOUVERNEMENTALE VIGOUREUSE 0LUSIEURS FACTEURS ONT RALENTI L°EXPANSION DE LA TmLmMmDECINE COMME CERTAINS OBSTACLES RmGLEMENTAIRES DES REMBOURSEMENTS LIMITmS
OU ENCORE UNE MAUVAISE INFORMATION DU PUBLIC ,ES 0ERSPECTIVES DE L°/#$% SUR L°bCONOMIE )NTERNET SOULnVENT AUSSI LE PROBLnME DE LA SmCURITm DE L°INFORMATION ET CELUI DU MAINTIEN DE LA ¹ABILITm DU SYSTnME DONT NOUS SOMMES DEVENUS mMINEMMENT DmPENDANTS ,ES CONNEXIONS SANS ¹L SONT UNE SOURCE MAJEURE DE L°EXPANSION D°)NTERNET EN DmCEMBRE LES CONNEXIONS SANS ¹L HAUT DmBIT DANS LA ZONE /#$% mTAIENT DEUX FOIS PLUS NOMBREUSES QUE LES CONNEXIONS g HAUT DmBIT ¹XES ,E NOMBRE D°ABONNEMENTS AUX TmLmPHONES PORTABLES A AUSSI TRIPLm DANS LES PAYS NON MEMBRES DE L°/#$% $E FAIT DANS LES PAYS EN DmVELOPPEMENT NOMBREUX SONT CEUX QUI ACCmDERONT PLUS FACILEMENT g )NTERNET VIA LEUR TmLmPHONE PORTABLE QU°g UNE SOURCE D°EAU POTABLE -AIS EN TRANSMETTANT LA CONNAISSANCE ET EN CONNECTANT LES BONNES PERSONNES )NTERNET PEUT AUSSI INDIRECTEMENT AIDER g AMmLIORER LA QUALITm DE L°EAU )3".
Quand la réforme prend forme ,O ,ORSQU°ON CHERCHE U UN PAYS MODnLE P POUR LES RmFORMES D DE LA GOUVERNANCE PU PUBLIQUE LA &RANCE N NE VIENT PAS SP SPONTANmMENT g °E L°ESPRIT #ECI EST IL EN EN PASSE DE CH CHANGER %N JUIN LA &RANCE AA LANCm UN PROGRAMME DIT DE ¢ 2mVISION LANCm UN PROGRAMME DIT D GmNmRALE DES POLITIQUES PUBLIQUES £ 2'00 -ISE EN PLACE AU NIVEAU NATIONAL LA 2'00 ADOPTE UNE NOUVELLE APPROCHE QUI POURRAIT FAIRE ¹GURE D°EXEMPLE POUR D°AUTRES PAYS DE L°/#$% ,E RAPPORT &RANCE UNE PERSPECTIVE INTERNATIONALE SUR LA 2mVISION GmNmRALE DES POLITIQUES PUBLIQUES EXAMINE CE PROGRAMME QUI VISE g AMmLIORER LES SERVICES PUBLICS POUR LES USAGERS g RATIONALISER LES DmPENSES
ET g MODERNISER LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE LA FONCTION PUBLIQUE 0ORTANT AVANT TOUT SUR L°ADMINISTRATION CENTRALE LA 2'00 COMPREND UNE SmRIE DE RmFORMES STRUCTURELLES COMME LA MUTUALISATION DES FONCTIONS SUPPORTS DES RmFORMES DE LA GOUVERNANCE INTERNE ET DE LA GESTION DES SERVICES PUBLICS AINSI QUE L°AMmLIORATION DE LA QUALITm DES SERVICES PUBLICS NOTAMMENT g TRAVERS LA GOUVERNANCE EN LIGNE ,A RmDUCTION DES DmPENSES PUBLIQUES EST mGALEMENT UNE PRIORITm ,°OUVRAGE ANALYSE LES RmSULTATS DmJg PRODUITS EN LES CONFRONTANT AUX OBJECTIFS INITIAUX DE CET AMBITIEUX CHANTIER 0RENANT ACTE DES mCONOMIES BUDGmTAIRES ET DES MESURES VISANT g INSTAURER UNE VmRITABLE CULTURE D°INNOVATION ET UNE AMmLIORATION DES SERVICES LE RAPPORT MONTRE QUE LA 2'00 A AMmLIORm L°ORGANISATION ET L°ACTION DE L°ADMINISTRATION CENTRALE $ES PROGRnS ONT mTm RmALISmS PAR EXEMPLE EN FUSIONNANT DIVERS mCHELONS ADMINISTRATIFS
OU EN TRANSFmRANT OU MODI¹ANT CERTAINES DE LEURS COMPmTENCES ,A 2mVISION GmNmRALE A AUSSI CONTRIBUm g RENFORCER L°INTERCONNEXION ET L°mCHANGE D°INFORMATIONS ENTRE MINISTnRES ET EN LEUR SEIN 4OUT N°EST PAS PARFAIT LOIN S°EN FAUT ,A MUTUALISATION DES FONCTIONS SUPPORTS PAR EXEMPLE N°A PAS mTm ASSEZ POUSSmE ,E RAPPORT FORMULE PLUSIEURS RECOMMANDATIONS POUR ALLER PLUS LOIN ,ES mTUDES DE CAS TIRmES DE L°EXPmRIENCE FRANlAISE PEUVENT oTRE UTILES g TOUS LES PAYS DE L°/#$% QUI SOUHAITENT AMmLIORER LA GOUVERNANCE ET LA PERFORMANCE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES !INSI QU°AUX AUTORITmS LOCALES DmSIREUSES D°INNOVER ET DE FOURNIR DE MEILLEURS SERVICES g MOINDRE CO}T )3".
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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LIVRES OECD iLibrary
Meilleures ventes R Regards sur lâ&#x20AC;&#x2122;lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠducation 2012 : LLes indicateurs dde lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE
Tous les ouvrages sont disponibles sur www.oecd.org/librairie et sur www.OECD-iLibrary.org/fr P Perspectives dde lâ&#x20AC;&#x2122;emploi de lâ&#x20AC;&#x2122;lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE 2012
P Politiques aagricoles : Suivi et ĂŠĂŠvaluation 2012
3 3OURCE D°INFORMATIONS D PRmCISES ET P PERTINENTES 2EGARDS P SSUR L°mDUCATION ,ES INDICATEURS DE , L°/#$% EST UNE PUBLICATION DE RmFmRENCE SUR L°mTAT DE L°mDUCATION DANS LE MONDE
$ $ANS LA E mDITION DES 0ERSPECTIVES DE D L°L°EMPLOI L°/#$% EEXAMINE LES TTENDANCES QUI ONT MARQUm LE O MARCHm DU TRAVAIL M DERNInREMENT AINSI QUE LES PERSPECTIVES g COURT TERME DANS LES PAYS MEMBRES DE L°/#$%
# #E RAPPORT CONSTITUE UNE SOURCE UNIQUE U D°ESTIMATIONS D RRmCENTES DU SOUTIEN gg L°AGRICULTURE EET EST COMPLmTm PAR DES CHAPITRES P INDIVIDUELS SUR L°mVOLUTION DES POLITIQUES AGRICOLES DANS LES PAYS DE L°/#$%
ISBN 978-92-64-17930-1, Septembre 2012, 584 pages â&#x201A;Ź75 $105 ÂŁ67 ÂĽ9 700
ISBN 978-92-64-17791-8, AoĂťt 2012, 284 pages â&#x201A;Ź80 $112 ÂŁ72 ÂĽ10 400
ISBN 978-92-64-17515-0, Septembre 2012, 200 pages â&#x201A;Ź54 $75 ÂŁ48 ÂĽ7 000
O OECD Internet EEconomy Outlook 22012 b bTAYm PAR DES SSmRIES DE DONNmES CCHRONOLOGIQUES CCET OUVRAGE DONNE UN APERlU DES U TTENDANCES ET SSOULIGNE COMMENT LE SECTEUR DE L°)NTERNET A BIEN RmSISTm g LA RmCENTE CRISE mCONOMIQUE ISBN 978-92-64-08645-6, Octobre 2012, 302 pages â&#x201A;Ź90 $126 ÂŁ81 ÂĽ11 700 bDITION FRANlAISE g PARAsTRE
M Model Tax Convention on C IIncome and on Capital 2010: Full C Version V # #ETTE VERSION CCONTIENT LE TEXTE CCOMPLET DU -ODnLE DDE #ONVENTION šSCALE TTEL QU°mTABLI AU JUILLET COMPRENANT TOUS LES ARTICLES COMMENTAIRES HISTORIQUES POSITIONS DES PAYS NON MEMBRES AINSI QUE LES RAPPORTS ANTmRIEURS ET UNE LISTE DES CONVENTIONS ENTRE PAYS MEMBRES DE L°/#$% ISBN 978-92-64-17517-4, AoĂťt 2012, 2000 pages â&#x201A;Ź325 $455 ÂŁ292 ÂĽ42 200 bDITION FRANlAISE g PARAsTRE
D compĂŠtences Des meilleures pour m ddes emplois meilleurs et une m vvie meilleure : Une approche U sstratĂŠgique des ppolitiques sur les ccompĂŠtences # #ETTE PUBLICATION PRmSENTE UN CADRE BLI I m STRATmGIQUE VISANT g AIDER LES PAYS g CONSTITUER ET UTILISER AU MIEUX UN VIVIER DE COMPmTENCES DE GRANDE QUALITm ISBN 978-92-64-17738-3, Octobre 2012, 128 pages â&#x201A;Ź39 $54 ÂŁ35 ÂĽ5 000
P Perspectives aagricoles de lâ&#x20AC;&#x2122;lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE et de la FFAO 2012-2021 # #ETTE mDITION PRmSENTE DES P PROJECTIONS g P L°L°HORIZON DES MARCHmS DES D BIOCARBURANTS B DES CmRmALES DES OLmAGINEUX DU SUCRE DE LA VIANDE DU POISSON ET DES PRODUITS LAITIERS ISBN 978-92-64-08877-1, Juillet 2012, 308 pages â&#x201A;Ź60 $84 ÂŁ54 ÂĽ7 800
O OECD Science, TTechnology and IIndustry Outlook 22012 # #ET OUVRAGE FFAIT LE POINT SUR LES PRINCIPALES LE TTENDANCES CCONCERNANT LA SCIENCE LA LA TECHNOLOGIE ET L°INNOVATION DANS LES PAYS DE L°/#$% ET DANS UN CERTAIN NOMBRE DE GRANDES mCONOMIES mMERGENTES COMME L°!FRIQUE DU 3UD LE "RmSIL LA #HINE L°)NDE ET LA 2USSIE ISBN 978-92-64-17032-2, Septembre 2012, 280 pages â&#x201A;Ź60 $84 ÂŁ54 ÂĽ7 800 bDITION FRANlAISE g PARAsTRE LLes Essentiels de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE d
D lâ&#x20AC;&#x2122;aide au De ddĂŠveloppement : LLa lutte mondiale ccontre la pauvretĂŠ . .OUS ASSISTONS g UN BASCULEMENT U DU POUVOIR D mmCONOMIQUE DES PAYS AUTREFOIS PAUVRES DEVIENNENT DE GRANDES PUISSANCES mCONOMIQUES #EPENDANT LA PAUVRETm PERSISTE g TRAVERS LE MONDE LES BESOINS FONDAMENTAUX DE MILLIARDS DE PERSONNES NE SONT PAS SATISFAITS ET LEURS PERSPECTIVES D°UNE VIE MEILLEURE SONT MAIGRES 1UE FAISONS NOUS POUR RELEVER CE Dmš ISBN 978-92-64-17788-8, Septembre 2012, 202 pages â&#x201A;Ź15 $19 ÂŁ10 ÂĽ2 000
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LIVRES OECD iLibrary
Nouvelles publications ÉCONOMIE
DÉVELOPPEMENT
ÉCHANGES
OECD Economic Surveys: Estonia 2012
Conflict and Fragility
OECD Trade Policy Studies
ISBN 978-92-64-12830-9, Octobre 2012, 122 pages €61 $86 £54 ¥7 200 Édition française à paraître
Improving International Support to Peace Processes: The Missing Piece
Illegal Trade in Environmentally Sensitive Goods
ISBN 978-92-64-17983-7, Septembre 2012, 112 pages €24 $33 £21 ¥3 100 Disponible en anglais uniquement
ISBN 978-92-64-17422-1, Octobre 2012, 112 pages €33 $46 £29 ¥4 200 Édition française à paraître
OECD Economic Surveys: Indonesia 2012
Pour une P meilleure aide au m développement d
ISBN 978-92-64-12820-0, Octobre 2012, 105 pages €61 $86 £54 ¥7 200 Édition française à paraître
ISBN 978-92-64-12798-2, Août 2012, 116 pages €61 $86 £54 ¥7 200 Édition française à paraître
L L’efficacité de l’l’aide dans le ssecteur de la ssanté : Progrès et eenseignements
OECD Economic Surveys: Turkey 2012
IS 978-92-64-17464-1, ISBN Octobre 2012, 96 pages O
OECD Economic Surveys: Portugal 2012
ISBN 978-92-64-12796-8, Août 2012, 108 pages €61 $86 £54 ¥7 200 Édition française à paraître
C Comptes nnationaux des ppays de l’OCDE, Volume 2012/2 : V TTableaux détaillés IS 978-92-64ISBN 117950-9, Août 2012, 3320 pages €75 $105 £67 ¥9 € 7700
AGRICULTURE Livestock Diseases: Prevention, Control and Compensation Schemes ISBN 978-92-64-17875-5, Août 2012, 204 pages €60 $84 £54 ¥7 800 Disponible en anglais uniquement
OECD Review of Agricultural Policies: Indonesia 2012 ISBN 978-92-64-17900-4, Octobre 2012, 292 pages €50 $70 £45 ¥6 500 Disponible en anglais uniquement
€27 $37 £24 ¥3 500
Capital Markets in the Dominican Republic: Tapping the Potential for Development
ÉDUCATION Education at a Glance 2012: Highlights ISBN 978-92-64-17956-1, Septembre 2012, 91 pages €28 $39 £25 ¥3 600 Disponible en anglais uniquement
R Regards sur l’l’éducation 2012: LLes indicateurs de l’l’OCDE IS 978-92-64ISBN 117930-1, Septembre 22012, 584 pages €75 $105 £67 ¥9 700 €
ISBN 978-92-64-17761-1, Septembre 2012, 104 pages €24 $33 £21 ¥3 100 Disponible en anglais uniquement
DÉVELOPPEMENT URBAIN, RURAL ET RÉGIONAL OECD Green Growth Studies
Linking Renewable Energy to Rural Development ISBN 978-92-64-18042-0, Octobre 2012, 347 pages €90 $126 £81 ¥11 700 Disponible en anglais uniquement
OECD Territorial Reviews: Skåne, Sweden 2012 ISBN 978-92-64-17750-5, Juillet 2012, 296 pages €60 $84 £54 ¥7 800 Disponible en anglais uniquement
OECD Territorial Reviews: The Chicago Tri-State Metropolitan Area, United States 2012 ISBN 978-92-64-17028-5, Septembre 2012, 320 pages €72 $100 £64 ¥9 300 Disponible en anglais uniquement
Strengthening Integrity and Fighting Corruption in Education: Serbia ISBN 978-92-64-17963-9, Octobre 2012, 138 pages €26 $36 £23 ¥3 300 Disponible en anglais uniquement Reviews of National Policies for Education
Higher Education in the Dominican Republic 2012 ISBN 978-92-64-17700-0, Août 2012, 180 pages €54 $75 £48 ¥7 900 Disponible en anglais uniquement Strong Performers and Successful Reformers in Education
Delivering School Transparency in Australia: National Reporting through My School ISBN 978-92-64-17563-1, Août 2012, 82 pages €30 $42 £27 ¥3 900 Disponible en anglais uniquement
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
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LIVRES OECD iLibrary
Strong Performers and Successful Reformers in Education
ÉNERGIE
Guidance from PISA for the Canary Islands, Spain
Medium-Term Renewable Energy Market Report 2012: Market Trends and Projections to 2017
D Données sur l’l’énergie nucléaire 22012
ISBN 978-92-64-17799-4, Août 2012, 100 pages €100 $140 £90 ¥13 000 Disponible en anglais uniquement
IS 978-92-64ISBN 117785-7, Octobre 2012, 1140 pages €42 $58 £37 ¥5 400 €
ISBN 978-92-64-17417-7, Août 2012, 96 pages €30 $42 £27 ¥3 900 Disponible en anglais uniquement PISA
Untapped Skills: Realising the Potential of Immigrant Students ISBN 978-92-64-17229-6, Août 2012, 204 pages €60 $84 £54 ¥7 800 Disponible en anglais uniquement
Teaching Practices and Pedagogical Innovations: Evidence from TALIS ISBN 978-92-64-12328-1, Septembre 2012, 172 pages €24 $33 £21 ¥3 100 Disponible en anglais uniquement
OECD Reviews of Evaluation and Assessment in Education: Luxembourg 2012 ISBN 978-92-64-11679-5, Octobre 2012, 160 pages €30 $42 £27 ¥3 900 Disponible en anglais uniquement
C Connected Minds: TTechnology and TToday’s Learners IS 978-92-64ISBN 07522-1, Août 2012, 0 1172 pages €24 $33 £21 ¥3 100 € Disponible en D aanglais uniquement
ISBN 978-92-64-17470-2, Septembre 2012, 566 pages €165 $231 £148 ¥21 400 Disponible en anglais uniquement
ENVIRONNEMENT Electricity Information 2012 ISBN 978-92-64-17468-9, Septembre 2012, 760 pages €150 $210 £135 ¥19 500 Disponible en anglais uniquement
Natural Gas Information 2012 ISBN 978-92-64-17473-3, Septembre 2012, 600 pages €165 $231 £148 ¥21 400 Disponible en anglais uniquement
Renewables Information 2012 ISBN 978-92-64-17388-0, Septembre 2012, 460 pages €110 $154 £99 ¥14 300 Disponible en anglais uniquement
Energy Balances of Non-OECD Countries 2012 ISBN 978-92-64-17466-5, Septembre 2012, 554 pages €120 $168 £108 ¥15 600 Disponible en anglais uniquement
Energy Statistics of Non-OECD Countries 2012
EMPLOI Closing the Gender Gap: Act Now
Energy Statistics of OECD Countries 2012
Free Movement of Workers and Labour Market Adjustment: Recent Experiences from OECD Countries and the European Union ISBN 978-92-64-17717-8, Juillet 2012, 300 pages €60 $84 £54 ¥7 800 Disponible en anglais uniquement
56
Coal Information 2012
ISBN 978-92-64-17459-7, Septembre 2012, 750 pages €120 $168 £108 ¥15 600 Disponible en anglais uniquement
ISBN 978-92-64-17936-3, Octobre 2012, 296 pages €80 $112 £72 ¥10 400 Édition française à paraître
ÉNERGIE NUCLÉAIRE
ISBN 978-92-64-08876-4, Août 2012, 420 pages €120 $168 £108 ¥15 600 Disponible en anglais uniquement
OECD Studies on Water
A Framework for Financing Water Resources Management ISBN 978-92-64-17981-3, Septembre 2012, 96 pages €24 $33 £21 ¥3 100 Édition française à paraître
Evaluation of Agri-Environmental Policies: Selected Methodological Issues and Case Studies ISBN 978-92-64-17932-5, Septembre 2012, 256 pages €69 $96 £62 ¥8 900 Disponible en anglais uniquement OECD Studies on Environmental Innovation
Energy and Climate Policy: Bending the Technological Trajectory ISBN 978-92-64-17456-6, Novembre 2012, 150 pages €48 $67 £43 ¥6 200 Disponible en anglais uniquement
FINANCE ET INVESTISSEMENT Statistiques bancaires de l’OCDE : Comptes des banques 2012 ISBN 978-92-64-18001-7, Novembre 2012, 256 pages €90 $126 £81 ¥11 700
Corporate Governance, Value Creation and Growth: The Bridge between Finance and Enterprise ISBN 978-92-64-17953-0, Septembre 2012, 88 pages €24 $33 £21 ¥3 100 Disponible en anglais uniquement
LIVRES OECD iLibrary
B Board Member Nomination and N EElection IS 978-92-64ISBN 117934-9, Octobre 2012, 1105 pages €30 $42 £27 ¥3 900 € Disponible en D aanglais uniquement Policies OECD Reviews of Risk Management Manag
Systemic Financial Risk ISBN 978-92-64-11272-8, Juillet 2012, 81 pages €25 $35 £22 ¥3 200 Disponible en anglais uniquement
Inventaire des lois, politiques et pratiques pour l’integrité dans les affaires et la lutte contre la corruption dans vingt pays africains ISBN 978-92-64-11423-4, Octobre 2012, 208 pages €45 $63 £40 ¥5 800
Examens de l’OCDE sur la gouvernance publique
France : Une perspective internationale sur la Révision générale des politiques publiques ISBN 978-92-64-16757-5, Août 2012, 280 pages €70 $98 £63 ¥9 100
SME Policy Index: Eastern Partner Countries 2012 ISBN 978-92-64-17883-0, Octobre 2012, 250 pages €50 $70 £45 ¥6 500 Disponible en anglais uniquement
R Resserrer les lliens avec les ddiasporas : Panorama des P ccompétences des migrants m
G Global Forum on TTransparency aand Exchange of IInformation for TTax Purposes Peer Reviews P
Competitive Neutrality: Maintaining a Level Playing Field between Public and Private Business ISBN 978-92-64-17894-6, Septembre 2012, 120 pages €30 $42 £27 ¥3 900 Disponible en anglais uniquement
P Piétons : Sécurité, eespace urbain eet santé IS 978-92-821ISBN 0366-1, Septembre 0 22012, 124 pages €30 $42 £27 ¥3 900 €
ISBN 978-92-64-17905-9, Septembre 2012, 134 pages €24 $33 £21 ¥3 100 Disponible en anglais uniquement
ISBN 978-92-64-18006-2, Novembre 2012, 580 pages €150 $210 £135 ¥19 500
GOUVERNANCE
ISBN 978-92-821-0373-9, Septembre 2012, 84 pages €28 $39 £25 ¥3 600
Women in Business: Policies to Support Women’s Entrepreneurship Development in the MENA Region
Les impôts sur les salaires 2011
P pour chaque Prix rapport : €36 $50 ra ££32 ¥4 600
Évolution des transports 2012
INDUSTRIE ET SERVICES
QUESTIONS SOCIALES – MIGRATIONS – SANTÉ
FISCALITÉ
TRANSPORTS
IS 978-92-64ISBN 117805-2, Octobre 2012, 4420 pages €96 $134 £86 ¥12 400 € OECD Reviews of Risk Management Policies
Social Unrest ISBN 978-92-64-17345-3, Août 2012, 104 pages €30 $42 £27 ¥3 900 Disponible en anglais uniquement
SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION OECD Reviews of Regional Innovation
Central and Southern Denmark 2012 ISBN 978-92-64-17873-1, Septembre 2012, 236 pages €45 $63 £40 ¥5 800 Disponible en anglais uniquement
À PARAÎTRE ã Coopération pour le développement 2012 ã Inégalités hommes-femmes : Il est temps d’agir ã La fiscalité et le dévelopment : Modalités de l’aide pour le renforcement des systèmes fiscaux ã OECD Integrity Review of Brazil: Managing Risks for a Cleaner Public Service En anglais uniquement ã Promoting Growth in All Regions En anglais uniquement ã Trouver ses marques : Les indicateurs de l’OCDE sur l’intégration des immigrés 2012 ã Waiting Time Policies in the Health Sector: What Works En anglais uniquement
Toutes les publications présentées sur ces pages sont disponibles sur : www.oecd.org/librairie et sur www.oecdilibrary.org/fr La liste des distributeurs des publications de l’OCDE est disponible sur : www.oecd.org/publishing/ distributors La liste des établissements abonnés à OECD iLibrary est disponible sur : www.oecd.org/publishing/ oecdilibrarysubscribers
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
57
LIVRES OECD iLibrary
Les nouveaux enjeux de lâ&#x20AC;&#x2122;aide 1 1U°EST CE QUE L°AIDE AU DmVELOPPEMENT AU %N THmORIE SON %N OBJECTIF EST SIMPLE OB AMmLIORER LA VIE DES AM PLUS PAUVRES DE LA PL PLANnTE %N PRATIQUE PL ELLE RECOUVRE DES EL ACTIVITmS MULTIPLES AC DU CREUSEMENT DU D°UN PUITS DANS D UN VILLAGE RECULm g DE VASTES STRATmGIES UN VILLAGE RECULm g DE VASTES MULTILATmRALES POUR LUTTER CONTRE LE SIDA )L EST DONC DIFšCILE D°APPRmHENDER CE SECTEUR PARTICULIER DES ÂşUX mCONOMIQUES MONDIAUX DANS SA GLOBALITm ET SURTOUT D°EN MESURER L°EFšCACITm /R DE CE SECTEUR DmPENDENT DIRECTEMENT DES MILLIONS DE VIES HUMAINES )L EST DONC VITAL D°EN CLARIšER LES ENJEUX LES mVOLUTIONS ET LES EFFETS #°EST CE g QUOI S°EMPLOIE $E L°AIDE AU DmVELOPPEMENT LA LUTTE MONDIALE CONTRE LA PAUVRETm L°UN DES DERNIERS NmS DE LA COLLECTION ¢ ,ES %SSENTIELS DE L°/#$% ÂŁ
2ICHE D°EXEMPLES CONCRETS D°EXPLICATIONS CONCISES ET DE CHIFFRES mLOQUENTS CET OUVRAGE DESTINm AU GRAND PUBLIC ADOPTE mGALEMENT UNE APPROCHE HISTORIQUE mCLAIRANTE .mE AVEC LA RECONSTRUCTION AU SORTIR DE LA 3ECONDE GUERRE MONDIALE L°AIDE PUBLIQUE AU DmVELOPPEMENT !0$ PREND UN NOUVEL ESSOR EN AVEC LA FORMULATION DES /BJECTIFS DU -ILLmNAIRE POUR LE $mVELOPPEMENT /-$
#ES PRINCIPES ONT PERMIS D°IMPORTANTS PROGRnS %N PARTICULIER LA PRIORITm ACCRUE ACCORDmE g LA COOPmRATION PLUTxT QU°g L°ASSISTANCE QUI TRADUIT UN VmRITABLE CHANGEMENT DE MENTALITm 1UANT AUX /BJECTIFS DU MILLmNAIRE SI PLUSIEURS D°ENTRE EUX SONT SANS DOUTE ENCORE LOIN D°oTRE ATTEINTS ILS ONT INDmNIABLEMENT CONTRIBUm g ACCmLmRER LES EFFORTS DE RmDUCTION DE LA PAUVRETm
!UJOURD°HUI L°UN DES PRINCIPAUX DmBATS SUR L°!0$ CONCERNE SON EFšCACITm ,°OUVRAGE RAPPELLE LES CINQ PRINCIPES DE LA $mCLARATION DE 0ARIS SUR L°EFšCACITm DE L°AIDE L°APPROPRIATION CHAQUE PAYS EN DmVELOPPEMENT DmTERMINE SES OBJECTIFS DE DmVELOPPEMENT ET COORDONNE LES ACTIVITmS L°ALIGNEMENT CLARTm DE L°AIDE ET DES MOYENS ENVERS LES GOUVERNEMENTS ET LA SOCImTm CIVILE LA PRmVISIBILITm DE L°AIDE PLANIšCATION g COURT MOYEN ET LONG TERMES L°HARMONISATION RmDUIRE LA MULTIPLICITm DES DONNEURS ET LA FRAGMENTATION DE L°AIDE LES RmSULTATS ET ENšN LA RESPONSABILITm MUTUELLE LES DEUX PARTIES mVALUENT CONJOINTEMENT LES PROGRnS
-AIS LA CRISE EST PASSmE PAR Lg ,ES bTATS DmVELOPPmS SOUMIS g DE SmVnRES CURES D°AUSTmRITm SERONT ILS CAPABLES DE SE COORDONNER DAVANTAGE POUR ACCROsTRE L°EFšCACITm DE L°AIDE #°EST L°OBJET DU 0ARTENARIAT DE "USAN SUR L°EFšCACITm DE L°AIDE LANCm šN )L S°AGIT NOTAMMENT D°ENCOURAGER LES ºUX D°AIDE 3UD 3UD EN PRENANT ACTE DU NOUVEAU RxLE DES mCONOMIES mMERGENTES #ELLES CI DmMONTRENT QU°UN PAYS PEUT SORTIR DE LA PAUVRETm SURTOUT S°IL PEUT šXER LUI MoME SES PRIORITmS )3".
ABONNEZ-VOUS Ă&#x20AC; Lâ&#x20AC;&#x2122;OBSERVATEUR DE Lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE Oui, je souhaite mâ&#x20AC;&#x2122;abonner pour 4 numĂŠros et le volume Lâ&#x20AC;&#x2122;Annuel de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE.
â&#x201A;Ź 75 US$ 99 ÂŁ 59 ÂĽ 9 500
Oui, je souhaite mâ&#x20AC;&#x2122;abonner pour 8 numĂŠros et deux numĂŠros de Lâ&#x20AC;&#x2122;Annuel de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE, rĂŠalisant ainsi 30% dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠconomies !
â&#x201A;Ź 104 US$ 142 ÂŁ 84 ÂĽ 13 900
Commandez vos publications en ligne : www.oecd-ilibrary.org/fr, ou demandez les nouvelles publications qui vous intĂŠressent dans cette section Ă lâ&#x20AC;&#x2122;une des adresses ci-dessous. Nom TĂŠlĂŠphone
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58
Signature
Règlement Chèque/Mandat postal ci-joint (Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ordre de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE) Carte de crĂŠdit VISA/MasterCard/American Express TOTAL Ă&#x20AC; PAYER NÂş de carte
Date dâ&#x20AC;&#x2122;expiration
DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE
Modèle de Convention fiscale concernant le revenu et la fortune 2010
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Semaine de lâ&#x20AC;&#x2122;OCDE 2013 28-30 mai, Paris www.oecd.org/forum
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BANQUE DE DONNÉES
Pionniers émergents
Source : Tableau de bord et perspectives de l’OCDE de la science, de la technologie et de l’industrie
http://dx.doi.org/10.1787/888932689750
NOTAMMENT ENTRE LA #HINE ET LES bTATS 5NIS OU ENCORE ENTRE LE *APON ET LE #ANADA ,A #ORmE A mGALEMENT BEAUCOUP ACCRU SES ¹NANCEMENTS DE 2 $ CES DIX DERNInRES ANNmES ET PUBLIE AUJOURD°HUI PLUS DE TRAVAUX DE RECHERCHE QUE DES PAYS COMME LA 3UnDE LA 2USSIE ET LA 4URQUIE
&ACE g LA SPmCIALISATION CROISSANTE DES DISCIPLINES SCIENTI¹QUES LES CHERCHEURS TENTENT DE PASSER g LA VITESSE SUPmRIEURE EN TRAVAILLANT AVEC LEURS HOMOLOGUES DU MONDE ENTIER 6OIR WWW OECD ORG STI FR
Proportion d’étudiants étrangers
Études internationales
Destination des étudiants étrangers dans l’enseignement tertiaire, 2000 et 2010 Part de marché (%)
Pays membres de l’OCDE
2000
2010
Autres pays du G20 et non membres de l’OCDE
2000
2010
25 20 15 10 5
Source : Regards sur l’éducation 2012
ET L°)TALIE LES mTUDIANTS D°AUTRES PAYS MEMBRES BmNm¹CIENT DU MoME TRAITEMENT QUE LES mTUDIANTS NATIONAUX POUR LES FRAIS D°INSCRIPTION RELATIVEMENT FAIBLES DANS CES PAYS ,A #ORmE O| CES FRAIS SONT GmNmRALEMENT MOINDRES POUR LES mTUDIANTS INTERNATIONAUX QUE POUR LES NATIONAUX EST DEVENUE EN QUELQUES ANNmES UNE DESTINATION PLUS PRISmE QUE LA 3UnDE
Autres G20 et non-OCDE
Autres OCDE
Suède
Suisse
Pays-Bas
Corée
Belgique
Autriche
Afrique du Sud
Italie
Nouvelle-Zélande
Chine
Japon
Espagne
Canada
Féd. de Russie
France
Allemagne
0
É-U
$E PLUS EN PLUS D°mTUDIANTS CHERCHENT g DONNER g LEUR FORMATION UN AVANTAGE CONCURRENTIEL EN TRAVERSANT LES FRONTInRES -ALGRm LA CONTRACTION DU SOUTIEN AUX BOURSES ET DES BUDGETS VOYAGE MILLIONS D°mTUDIANTS ONT POURSUIVI LEURS mTUDES SUPmRIEURES g L°mTRANGER EN 3ELON L°5.%3#/ IL Y AVAIT CETTE MoME ANNmE MILLIONS D°mTUDIANTS INSCRITS DANS DES mTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES SUPmRIEURS SOIT UNE HAUSSE DE MILLIONS DEPUIS ,ES bTATS 5NIS ONT CONNU UNE FORTE BAISSE DE LEUR PROPORTION D°mTUDIANTS mTRANGERS BIEN QUE LEUR NOMBRE TOTAL SOIT PASSm DE EN g EN ,°!USTRALIE LA .OUVELLE :mLANDE ET LE 2OYAUME 5NI ENREGISTRENT LE POURCENTAGE D°mTUDIANTS INTERNATIONAUX LE PLUS mLEVm DANS LE SUPmRIEUR ET ONT VU LEUR ATTRACTIVITm PROGRESSER FORTEMENT CES DIX DERNInRES ANNmES ,ES POLITIQUES DE FRAIS DE SCOLARITm JOUENT mGALEMENT UN RxLE IMPORTANT DANS LE CHOIX DE LA DESTINATION $ANS LA PLUPART DES PAYS DE L°5% TELS QUE L°!UTRICHE L°%SPAGNE
R-U
0RENONS LA #HINE g LA TRAsNE DU SECTEUR IL Y A SEULEMENT DIX ANS %LLE A AUJOURD°HUI DmPASSm LA &RANCE ET L°!LLEMAGNE ET POINTE DmSORMAIS g LA DEUXInME PLACE EN NOMBRE DE PUBLICATIONS RmDIGmES EN COOPmRATION AVEC LES CHERCHEURS DE PAYS PARTENAIRES #ETTE RUmE VERS L°INNOVATION S°EST ACCOMPAGNmE D°UN BOND EN AVANT DANS LA MONDIALISATION DE LA RECHERCHE ATTESTm PAR LA FORTE HAUSSE DU NOMBRE DE PUBLICATIONS CONJOINTES
Australie
,°INNOVATION SCIENTI¹QUE N°EST PLUS L°APANAGE D°UN CERCLE RESTREINT DE PAYS g REVENUS mLEVmS ,A RECHERCHE ET L°INNOVATION SE SONT CONSIDmRABLEMENT DmMOCRATISmES AINSI LES mCONOMIES mMERGENTES ASIATIQUES S°IMPOSENT DE PLUS EN PLUS COMME NOUVEAUX PxLES MONDIAUX DE LA RECHERCHE SCIENTI¹QUE 3I LES bTATS 5NIS CONSERVENT UNE AVANCE EN NOMBRE DE PUBLICATIONS ET DE COLLABORATIONS CES mCONOMIES ENTENDENT DmVELOPPER LEURS PROPRES CAPACITmS D°INNOVATION ET RENFORCER LEURS PARTENARIATS UNIVERSITAIRES ET DE RECHERCHE
Recherche et coopération Nombre d’articles scientifiques et de coopérations entre auteurs selon les pays, 1998 et 2009
http://dx.doi.org/10.1787/888932667349
O| LA SCOLARITm EST GRATUITE POUR LES mTUDIANTS INTERNATIONAUX COMME NATIONAUX OU LES 0AYS "AS $ANS LE MoME TEMPS LA #ORmE REJOINT LA #HINE ET L°)NDE EN ToTE DES PAYS QUI AF¹CHENT LE PLUS GRAND NOMBRE D°mTUDIANTS g L°mTRANGER 6OIR WWW OECD ORG EDUCATION FR
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
61
BANQUE DE DONNÉES
variation par rapport à la période précédente
62
niveau
l’année précédente
valeur même période courante année précédente
Allemagne
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,3 -0,2 0,5
1,0 -0,5 1,9
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
53,9 5,4 0,4
44,5 5,8 1,6
Australie
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,6 -1,1 1,4
3,7 0,5 2,0
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-11,9 5,3 3,6
-7,7 5,2 4,9
Autriche
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,1 2,2 0,2
0,8 2,1 2,3
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
2,5 4,5 0,4
1,3 3,9 1,6
Belgique
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T3-2012 T2-2012 T3-2012
0,0 -3,3 0,4
-0,3 -6,2 2,6
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-1,6 7,4 0,4
-2,1 7,3 1,6
Canada
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,5 0,7 -0,2
2,9 2,3 1,2
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-15,9 7,3 1,2
-16,5 7,3 1,2
Chili
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T3-2012 T3-2012
1,7 -2,1 0,2
5,5 4,3 2,6
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T2-2012
-3,1 6,2 5,1
-0,3 7,1 5,3
Corée
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T3-2012 T3-2012 T3-2012
0,2 -2,1 0,3
1,6 -0,2 1,6
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
8,4 3,1 3,2
3,3 3,2 3,6
Danemark
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-0,4 -0,3 0,2
-0,6 -4,3 2,5
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
5,8 8,2 -0,1
4,3 7,5 1,2
Espagne
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T3-2012 T2-2012 T3-2012
-0,3 -1,5 0,3
-1,6 -6,6 2,8
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-6,0 25,5 0,4
-12,1 22,0 1,6
Estonie
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,5 2,8 0,8
2,7 -0,9 3,7
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-0,1 10,0 0,4
-0,0 13,0 1,6
États-Unis
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T3-2012 T3-2012 T3-2012
0,5 -0,1 0,2
2,3 3,2 1,7
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-117,4 8,1 0,3
-119,1 9,1 0,3
Finlande
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-1,1 1,4 0,1
0,1 -1,2 2,8
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,3 7,8 0,4
-1,0 7,7 1,6
France
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,0 -0,3 -0,1
0,3 -1,9 2,0
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-16,6 10,7 0,4
-15,7 9,6 1,6
Grèce
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T1-2011 T2-2012 T3-2012
0,2 1,1 -1,5
-5,5 -1,6 1,3
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012
-2,8 23,9 0,4
-7,6 16,7 1,6
Hongrie
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-0,2 -0,4 0,1
-1,1 0,0 6,1
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,5 11,0 7,9
0,4 10,9 6,7
Irlande
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,0 -4,5 0,1
-0,5 -3,1 1,7
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
4,0 15,0 0,4
0,5 14,6 1,6
Islande
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-6,5 -6,4 -0,2
1,4 4,0 4,3
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-0,2 6,3 5,8
-0,1 7,0 4,3
Israël
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,8 2,7 0,6
3,2 4,1 1,8
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-0,1 6,7 2,1
0,2 5,6 3,0
Italie
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-0,8 -1,6 0,5
-2,6 -7,5 3,2
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-3,5 10,7 0,4
-20,0 8,5 1,6
Japon
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T3-2012 T3-2012 T3-2012
-0,9 -4,1 -0,6
0,2 -4,4 -0,4
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
18,9 4,2 0,3
23,1 4,4 0,3
Luxembourg
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,4 -2,8 0,1
0,8 -5,5 2,7
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,9 5,2 0,4
1,0 5,0 1,6
BANQUE DE DONNÉES
variation par rapport à la période précédente
niveau
l’année précédente
valeur même période courante année précédente
Mexique
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,9 1,0 1,1
4,1 ,, 4,6
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-1,1 4,8 4,8
-2,5 5,3 4,8
Norvège
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
1,2 3,2 -0,7
4,8 9,3 0,4
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T2-2012 T3-2012
15,9 3,0 2,1
18,6 3,3 3,0
NouvelleZélande
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,3 -0,1 0,3
1,9 1,7 0,8
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-2,3 7,3 2,7
-1,5 6,6 2,8
Pays-Bas
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,2 0,3 0,5
-0,5 1,3 2,5
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
15,7 5,3 0,4
19,7 4,4 1,6
Pologne
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,4 -0,1 -0,5
2,5 1,5 3,7
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-3,2 10,1 5,0
-6,3 9,7 4,7
Portugal
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-1,2 2,3 -0,2
-3,3 -3,8 2,9
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
-0,7 15,7 0,4
-5,4 12,8 1,6
République Slovaque
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,7 5,7 0,3
3,0 12,0 3,6
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,6 14,0 0,4
-0,6 13,5 1,6
République Tchèque
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-0,2 -2,9 0,0
-1,0 -1,5 3,3
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,1 6,8 1,0
-2,1 6,6 1,2
Royaume-Uni
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T3-2012 T3-2012 T3-2012
1,0 0,9 0,3
-0,1 -1,4 2,4
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-32,8 7,9 0,7
-4,9 7,9 0,9
Slovénie
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-1,0 1,0 -0,4
-2,2 0,7 2,9
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
1,8 8,4 0,4
1,7 8,1 1,6
Suède
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,7 1,6 -0,4
1,3 0,1 0,6
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
7,7 7,7 1,1
8,4 7,3 1,7
Suisse
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T4-2011 T3-2012
-0,1 1,0 -0,6
0,6 -1,4 -0,5
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T2-2012 T3-2012
20,7 3,7 0,1
16,7 3,6 0,1
Turquie
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
1,8 -2,5 -0,2
3,2 3,4 9,0
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T2-2012
-12,1 7,9 ..
-20,8 9,1 ..
Zone euro
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
-0,2 -0,4 ..
-0,4 -2,2 2,5
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012 T3-2012 T3-2012
36,5 11,5 0,4
-8,7 10,2 1,6
Afrique du Sud 2
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T3-2012
0,8 .. 0,9
2,7 .. 5,2
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T3-2012
.. .. 5,1
Brésil 2
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,4 0,8 1,1
0,5 -2,4 5,2
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012
-14,4 .. ..
-12,4 .. ..
Chine 2
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
.. .. 1,9
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T3-2011
T3-2012
.. .. 0,1
53,4 .. 3,7
101,7 .. 5,6
Fédération de Russie 1
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T3-2012 T3-2012
0,1 0,6 2,3
4,1 2,7 6,0
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2012
22,7 .. 7,3
23,4 .. 4,7
Inde 2
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T2-2012 T2-2012 T3-2012
0,8 -1,4 3,6
4,2 -0,2 9,8
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T2-2011
-14,2 .. ..
-12,5 .. ..
Indonésie 2
Produit intérieur brut Production industrielle Prix à la consommation
T3-2012
1,4 .. 1,8
6,2 .. 4,5
Balance des comptes courants Taux de chômage harmonisé Taux d’intérêt à trois mois
T4-2011
-2,3 .. 5,7
0,8 .. 6,9
Non membres
T3-2012
Produit intérieur brut : Séries en volume ; corrigées des variations saisonnières. Indicateur avancé : Indice composite basé sur différents indicateurs de l’activité économique, qui signale les mouvements cycliques de la production industrielle de six à neuf mois en avance. Indice des prix à la consommation : Mesure les variations dans le temps des prix de vente au détail d’un panier constant de biens et services, Balance courante : Milliards de dollars US ; corrigée des variations saisonnières. Taux de chômage : Pourcentage de la population active civile, taux de chômage standardisés ; définitions nationales pour l’Islande, le Mexique et la Turquie ; corrigé des variations saisonnières sauf pour la Turquie. Taux d’intérêt : 3 mois.
T3-2012
T2-2012
T3-2012
..= données non disponibles. 1
Candidat à l’adhésion à l’OCDE
.. .. 5,5
2
Programme d’engagement renforcé Source : Principaux indicateurs économiques, novembre 2012.
L’Observateur de l’OCDE N° 293 T4 2012
63
BANQUE DE DONNÉES
!LORS QUE LA CRISE DE L°EURO SE PROLONGE C°EST L°%UROPE QUI DEVRAIT CONNAsTRE LA PLUS FORTE BAISSE DE SES INVESTISSEMENTS
Tendances des fusions-acquisitions internationales $ milliards
F-AI
F-AI nettes
1800 1600 1400
,A FORTE CONTRACTION DES FUSIONS ET ACQUISITIONS INTERNATIONALES REºnTE UNE Dm¹ANCE CROISSANTE g L°mGARD DE LA SITUATION MONDIALE MARQUmE PAR LA CRAINTE D°UN ¢ MUR BUDGmTAIRE £ ¹SCAL CLIFF AUX bTATS 5NIS OU DU RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE CHINOISE 5N CONTEXTE QUI CONDUIT LES PAYS g SUCCOMBER g LA TENTATION PROTECTIONNISTE DANS LEURS mCHANGES COMMERCIAUX ET LEURS INVESTISSEMENTS
1200 1000 800 600 400 200
20 11 *20 12
09 20 10
20
07
08
20
20
05
06
20
20
03
0
04
#ETTE CHUTE S°ACCOMPAGNE D°UNE HAUSSE DES CESSIONS INTERNATIONALES #UMULmS CES mLmMENTS ONT CONDUIT g UN RECUL NET DES FUSIONS ACQUISITIONS INTERNATIONALES g MILLIARDS DE DOLLARS LE PLUS BAS NIVEAU DEPUIS
Chute des investissements internationaux
20
,ES RETOMBmES DE L°INCERTITUDE QUI CONTINUE DE MINER L°mCONOMIE MONDIALE SE REºnTENT DANS L°INVESTISSEMENT INTERNATIONAL QUI RECULE g NOUVEAU APRnS DEUX ANS DE PROGRESSION RmGULInRE %N LES FUSIONS ACQUISITIONS INTERNATIONALES & !) ONT TOUT JUSTE REPASSm LA BARRE DES MILLE MILLIARDS DE DOLLARS 4OUTEFOIS SELON LE BULLETIN )NVESTMENT .EWS DE L°/#$% L°ACTIVITm D°INVESTISSEMENT DEVRAIT PLONGER DE EN g MILLIARDS DE DOLLARS
SORTANTS AVEC UN mNORME RECUL DE ,ES INVESTISSEMENTS DE L°!FRIQUE DU -OYEN /RIENT DE L°!MmRIQUE DU .ORD ET DE L°!SIE DEVRAIENT AUSSI ºmCHIR SENSIBLEMENT ,°!MmRIQUE LATINE SEMBLAIT CONTREDIRE CETTE TENDANCE FORTE DE CONTRATS INTRARmGIONAUX DANS LES TRANSPORTS AmRIENS L°ACIER LES TmLmCOMMUNICATIONS ET LE COMMERCE DE DmTAIL MAIS LES FUSIONS ET ACQUISITIONS ENTRANTES DEVRAIENT Y RECULER DE EN
20
Investissement hésitant
*Projections linéaires basées sur des données allant jusqu’à août 2012
6OIR WWW OECD ORG FR INVESTISSEMENT
Source : OECD Investment News, septembre 2012
L’avenir est aux piétons 0OUR LA SANTm DE LEURS ADMINISTRmS LES COLLECTIVITmS URBAINES DEVRAIENT ENCOURAGER LA MARCHE g PIED !UX bTATS 5NIS O| L°mTALEMENT URBAIN ET LE VmHICULE MOTORISm PRmDOMINENT LA MARCHE NE REPRmSENTE QUE DE TOUS LES DmPLACEMENTS SOIT DE LOIN LA PART LA PLUS FAIBLE DU CLASSEMENT CI CONTRE
Marche à pied Proportion des trajets à pied et distance moyenne parcourue en kilomètres dans certains pays Marche à pied, en % 0%
Distance moyenne, en kilomètres
5%
10%
15%
20%
25%
30%
États-Unis (2001) Nouvelle-Zélande (2007)
$ANS LES PAYS DE L°/#$% COUVERTS PAR L°mTUDE 0ImTONS 3mCURITm ESPACE URBAIN ET SANTm L°!LLEMAGNE L°!UTRICHE ET L°%SPAGNE SONT CEUX O| LA POPULATION A LE PLUS RECOURS EXCLUSIVEMENT g LA MARCHE AVEC EN MOYENNE PLUS DE DES DmPLACEMENTS 0OURTANT DANS LES PAYS INDUSTRIALISmS LA DISTANCE MOYENNE DES DmPLACEMENTS g PIED EST TRnS COURTE %N 3UISSE SI DES DmPLACEMENTS ANNUELS S°EFFECTUENT g PIED D°ENTRE EUX N°EXCmDAIENT PAS KM ET SEULS DmPASSAIENT KM %N 3UnDE AVEC KM PARCOURUS LA DISTANCE MOYENNE EST g PEINE SUPmRIEURE LA MARCHE g PIED mTANT PRIVILmGImE DANS ENVIRON DES CAS 1UANT AUX !MmRICAINS S°ILS MARCHENT RAREMENT ILS PARCOURENT DE PLUS GRANDES DISTANCES QUE LES 3UISSES ,ES SOCImTmS QUI FAVORISENT LA MARCHE SONT EN MEILLEURE SANTm RmDUISENT LES 64
Pays-Bas (2007) Belgique (1999) Norvège (2005) Finlande (2004) France (2008) Suède (2006) Allemagne (2002) Autriche (2004) Suisse (2005) 0km
0,5km
1km
1,5km
2km
Source : OCDE (2012), Piétons : Sécurité, espace urbain et santé
EMBOUTEILLAGES STIMULENT L°mQUITm SOCIALE ET SONT mCONOMIQUEMENT PLUS DYNAMIQUES CAR COMME LE SOULIGNE LE RAPPORT LES PImTONS SONT LES MEILLEURS CLIENTS ,ES POLITIQUES FAVORABLES g LA MARCHE CONTRIBUENT g RENDRE LES VILLES AGRmABLES PLUS COMPACTES ET DURABLES ,A GESTION DE LA MOBILITm DEVRAIT
oTRE MIEUX PRISE EN COMPTE DANS LES PROJETS D°URBANISME NOTAMMENT AU TRANSPORT NON MOTORISm #ELA DmCONGESTIONNERAIT LES VILLES ET LES POUMONS DES CITADINS 6OIR WWW INTERNATIONALTRANSPORTFORUM ORG
Lâ&#x20AC;&#x2122;UniversitĂŠ Laval souhaite accroĂŽtre les ĂŠchanges sur tous les plans et la participation de ses membres aux dĂŠbats et Ă la production du savoir Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠchelle internationale. Les projets prennent forme dans tous les programmes dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudes des trois cycles. Lâ&#x20AC;&#x2122;UniversitĂŠ Laval a dĂŠjĂ tissĂŠ des liens ĂŠtroits avec plus de 500 partenaires de renom ĂŠtablis aux quatre coins du monde. Ensemble, partons Ă la conquĂŞte des nouveaux enjeux internationaux.
Ă&#x2030;cole des langues FacultĂŠ des lettres Paraguay
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