PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE
Les incertitudes liées aux échanges freinent la croissance mondiale 21 mai 2019
http://www.oecd.org/economy/economic-outlook/ Blog ECOSCOPE : oecdecoscope.wordpress.com
Principaux messages La croissance économique mondiale se stabilise à un niveau modeste • La croissance des échanges a chuté et l'investissement a ralenti du fait du niveau élevé des incertitudes • Le secteur manufacturier donne des signes de faiblesse, mais la vigueur des marchés du travail et des services soutient la consommation • Un redressement léger d’ici à 2020 ne suffira pas à relancer la progression des niveaux de vie
Principaux risques : Tensions commerciales, ralentissement en Chine, endettement élevé • Une poursuite de l'intensification des restrictions commerciales nuirait à l'investissement, aux travailleurs et aux consommateurs • Un ralentissement brutal en Chine serait préjudiciable à l'activité partout dans le monde • La dette privée, souvent risquée, est élevée
Les gouvernements doivent agir de toute urgence pour redynamiser une croissance profitant à tous • Investir dans les infrastructures, la transformation numérique et les compétences pour relever les défis de demain • Dans la zone euro, conjuguer les mesures structurelles et les mesures budgétaires pour stimuler l'activité • Résoudre les différends commerciaux en intensifiant la coopération internationale tout en réactivant le système international fondé sur des règles
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La croissance économique a ralenti parallèlement à celle des échanges Croissance du commerce mondial en volume
Croissance du PIB mondial % 4,5
Glissement trimestriel, taux annualisé
Glissement annuel
Biens et services %
Glissement trimestriel, taux annualisé
Glissement annuel
8,0 4,0 6,0
4,0
3,5
2,0 3,0 0,0 2,5
2016
2017
2019Q1
2016
2017
2019Q1
-2,0
Note : Les chiffres du premier trimestre de 2019 ont été calculés à partir des données disponibles le cas échéant, ou sinon des projections. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE.
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Prévisions des Perspectives économiques de l'OCDE Croissance du PIB réel Glissement annuel en % Monde Australie Canada Corée États-Unis Japon Royaume-Uni Zone euro Allemagne France Italie
2018 3.5
2019 3.2
2020 3.4
2.7 1.8 2.7 2.9 0.8 1.4 1.8 1.5 1.6 0.7
2.3 1.3 2.4 2.8 0.7 1.2 1.2 0.7 1.3 0.0
2.5 2.0 2.5 2.3 0.6 1.0 1.4 1.2 1.3 0.6
G20 Afrique du Sud Arabie Saoudite Argentine Brésil Chine Inde 1 Indonésie Mexique Russie Turquie
2018 3.8
2019 3.4
2020 3.6
0.8 2.2 -2.5 1.1 6.6 7.0 5.2 2.0 2.3 2.6
1.2 2.5 -1.8 1.4 6.2 7.2 5.1 1.6 1.4 -2.6
1.7 1.9 2.1 2.3 6.0 7.4 5.1 2.0 2.1 1.6
Note : L’Union européenne est membre à part entière du G20, mais l’agrégat G20 comprend uniquement les pays qui en sont membres à titre individuel. 1. Exercices démarrant en avril
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Prévisions des Perspectives économiques de l'OCDE Croissance du PIB réel Glissement annuel en % Autriche Belgique Chili Colombie Costa Rica Danemark Espagne Estonie Finlande Grèce Hongrie Irlande Islande Israël
2018 2.7 1.4 4.0 2.7 2.7 1.4 2.6 3.9 2.3 1.9 5.0 6.8 4.6 3.3
2019 1.4 1.2 3.4 3.4 2.7 2.1 2.2 3.2 1.5 2.1 3.9 3.9 1.0 3.1
2020 1.6 1.3 3.3 3.6 3.0 1.7 1.9 2.8 1.4 2.0 3.0 3.3 2.4 3.2
Lettonie Lithuanie Luxembourg Norvège Nouvelle-Zélande Pays-Bas Pologne Portugal République Tchèque Slovaquie Slovénie Suède Suisse
2018 4.8 3.5 2.6 1.4 2.8 2.6 5.1 2.1 2.9 4.1 4.5 2.4 2.5
2019 2.7 2.9 2.0 1.8 2.6 1.6 4.2 1.8 2.6 3.5 3.4 1.6 1.0
2020 2.7 2.5 2.5 2.1 2.5 1.5 3.5 1.9 2.5 3.4 3.1 1.6 1.5
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La croissance du PIB et celle des échanges vont rester peu vigoureuses, malgré un redressement modeste en 2020 Croissance du PIB mondial
Hausse des échanges mondiaux
Glissement annuel en %
Glissement annuel en %
Prévisions de novembre Prévisions de mars Prévisions de mai Prévisions de mai hors Turquie et Argentine
4,0
Prévisions de novembre 6,0
3,9
5,5
3,8
5,0
3,7
4,5
3,6
4,0
3,5
3,5
3,4
3,0
3,3
2,5
3,2
2,0
3,1
1,5
3,0
2017
2018
2019
2020
Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE.
Prévisions de mai
1,0
2017
2018
2019
2020 6
Le soutien monétaire s’est traduit par des conditions financières plus accommodantes Évolutions des valeurs moyennes entre novembre 2018 et mai 2019 Rendement des obligations d’État à 10 ans
Cours des actions CHN ITA ZAF AUS FRA CAN IND EA BRA RUS DEU USA IDN GBR KOR MEX JPN TUR -10
CHN ITA ZAF AUS FRA CAN IND EA BRA RUS DEU USA IDN GBR KOR MEX JPN TUR 0
10
20
30 %
Note: mai 2019 correspond à la période allant du 18 avril au 17 mai. Source : Refinitiv ; et calculs de l’OCDE.
-1,5
-0,5
0,5
1,5
2,5 % pts 7
La politique budgétaire a également servi d'amortisseur, à juste titre Orientation de la politique budgétaire Pts de % du PIB potentiel
2018
2019 (prévisions)
2020 (prévisions)
1,0 0,5 0,0 -0,5
Assouplissement budgétaire
-1,0 -1,5
Note : L'orientation de la politique budgétaire correspond à la variation du solde primaire sous-jacent des administrations publiques. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE.
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Le secteur manufacturier a connu une dégradation brutale, mais les services résistent Indice mondial des directeurs d'achat (PMI) Carnet de commandes à l’export, secteur manufacturier
Secteur manufacturier
Services
56 55 54 53 52 51 50 49 48
2015
Source : Markit ; et calculs de l’OCDE.
2016
2017
2018
2019 9
Grâce à la vigueur des marchés du travail et des services, la consommation résiste Croissance des salaires
Part dans l'emploi, par secteur
Croissance annuelle moyenne des salaires réels %
2008-2017
2018-2020 (prévisions)
2,0
% 100
1,8
90
1,6
80
1,4
70
1,2
60
1,0
50
0,8
40 30
0,6
20
0,4
10
0,2
0
1995-2007
États-Unis
Allemagne
Japon
0,0
États-Unis
Zone euro
Japon
Note : Partie gauche : Données de 2018 pour les États-Unis et de 2017 pour l'Allemagne et le Japon. Pour les États-Unis, le Secteur public et social comprend l'éducation, la santé et l'administration publique. La catégorie Commerce et hôtellerie comprend le commerce de gros et de détail, les loisirs et l'hôtellerie, et les autres services. La catégorie Transport, finance et services aux entreprises comprend le transport et les services d'utilité publique, l'information, les activités financières et les services professionnels et services aux entreprises. Pour l'Allemagne et le Japon, les catégories correspondent respectivement à celles de la CITI Rév. 4. Partie droite : Les taux de croissance sont annualisés. Source : Bureau of Labor Statistics ; base de données des Perspectives de l'emploi de l'OCDE ; et base de données des Perspectives économiques de l'OCDE.
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En Chine, des mesures vigoureuses de relance ont été prises pour compenser le ralentissement de l'activité Hausse du crédit
Investissement dans les infrastructures
%
Variation des stocks, glissement annuel en % %
Valeur nominale, glissement annuel en %
Crédit total
Système bancaire parallèle
20
30
15
25
10
20 5 15 0 10
-5
5
0
-10
2015
2016
2017
2018
2019
-15
2015
2016
2017
2018
Note : Partie droite : Le système bancaire parallèle comprend les prêts inter-entreprises, les prêts consentis par l'intermédiaire de fonds fiduciaires et les acceptations bancaires non escomptées. Source : CEIC; BRI ; et calculs de l’OCDE.
2019 11
PRINCIPAUX RISQUES : TENSIONS COMMERCIALES, RALENTISSEMENT EN CHINE, ENDETTEMENT ÉLEVÉ
Les incertitudes pèsent sur l'investissement Investissement fixe dans le G20 Contributions aux variations en %, glissement annuel, hors Chine et Arabie saoudite États-Unis Inde Autres économies émergentes du G20
% 6
« 3 grands » zone euro Autres économies avancées du 20 G20
5 4 3 2
1 0 -1 -2
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Note : Hors Chine et Arabie saoudite pour cause de non-disponibilité de données trimestrielles de comptabilité nationale. L'agrégat Zone euro ne comprend que l'Allemagne, la France et l'Italie. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE ; et calculs de l’OCDE.
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Le relèvement des droits de douane entre les États-Unis et la Chine pourrait porter un coup supplémentaire à la croissance Impact sur le niveau du PIB et des échanges d'ici 2021-22 Différence en % par rapport au scénario de référence %
0,0
Aggravation des incertitudes Hausse des droits de douane mise en place en mai PIB des États-Unis
PIB de la Chine
Extension des droits de douane au reste des échanges USA-Chine
PIB mondial
Échanges mondiaux
Échanges hors États-Unis et Chine
-0,2 -0,4 -0,6 -0,8 -1,0 -1,2 -1,4 -1,6 -1,8 Note : Le premier scénario illustre l’impact de l’augmentation de 10 % à 25 % les droits de douane imposés par les États-Unis sur 200 millions USD d’importations en provenance de Chine à compter de mi-mai 2019 (la Chine prenant des mesures réciproques sur 60 milliards USD d’importations en provenance des États-Unis). Le deuxième scénario illustre l’impact supplémentaire que produirait l’imposition de droits de douane de 25 % sur tous les autres échanges bilatéraux hors produits de base entre la Chine et les États-Unis à compter de juillet 2019. Le dernier scénario ajoute à ces impacts celui d’une hausse mondiale de 50 points de base des primes de risque d’investissement se prolongeant pendant trois ans avant de s’atténuer lentement. Tous les chocs sur les droits de douane se poursuivent pendant six ans. Scénarios établis à partir de simulations sur le modèle NiGEM dans l’hypothèse d’anticipations rationnelles des agents. Source : Calculs de l’OCDE.
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La Chine va jouer un rôle déterminant dans un contexte de croissance économique fragile Effet d'un fléchissement de la croissance de la demande en Chine Volumes d'exportation
PIB à prix constants
Écart en % par rapport au scénario de référence, deuxième année
Écart en % par rapport au scénario de référence, deuxième année
0
-1 -2
-3
0,0 -0,2 -0,4 -0,6 -0,8 -1,0 -1,2
-4 -5 -6
-1,4 -1,6 -1,8
-2,0
Note : Simulation de l'impact d'une baisse de 2 points de pourcentage par an pendant deux ans de la croissance de la demande intérieure en Chine, et d'une hausse de 50 points de base des primes de risque d'investissement et d'une baisse de 10 % des prix des actions dans toutes les économies. Les barres bleues représentent la contribution du ralentissement direct des échanges ; les barres vertes la contribution supplémentaire de l'aggravation des incertitudes ; les barres marron la contribution de la baisse des prix des actions ; et les barres orange l'impact supplémentaire d'une inaction du côté de la politique monétaire. Les pays exportateurs de produits de base sont l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Indonésie, la Russie et d'autres économies productrices de pétrole non membres de l'OCDE. L'Asie de l'Est recouvre la Corée et les économies dynamiques d'Asie. Source : Calculs de l'OCDE fondés sur le modèle NiGEM.
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Le retour des excès de la finance Obligations de sociétés de catégorie « Investissement »
Encours de prêts à effet de levier
En milliers de milliards USD 2,5
Prêts à fort effet de levier en Europe Prêts à fort effet de levier aux États-Unis Prêts à effet de levier en Europe Prêts à effet de levier aux États-Unis
% Fraction 100
2,0
80
1,5
60
1,0
40
0,5
20
0,0
1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018
AA A obligataires, BBB en %AAA des émissions par notation
0 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018
Note : Partie gauche : L'encours a été calculé à partir des émissions de prêts, mais ne tient pas compte des crédits renouvelables utilisés et non utilisés. On suppose que les prêts à terme et autres prêts en cours d'amortissement (prêts hypothécaires, équipement, construction, prêts commerciaux) font l'objet d'un amortissement linéaire. Pour tous les autres prêts, aucun amortissement n'est prévu puisqu'ils sont remboursables à . échéance. Un ratio de remboursement anticipé de 40 % a été retenu comme hypothèse pour tenir compte des refinancements de prêts. Source : Patalano et Roulet (2019) ; et Çelik et Isaksson (2019).
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LES GOUVERNEMENTS DOIVENT AGIR DE TOUTE URGENCE POUR REDYNAMISER UNE CROISSANCE PROFITANT À TOUS
L'insuffisance des infrastructures freine l'investissement privé % d'entreprises citant l'insuffisance des infrastructures comme un obstacle à l'investissement en Europe % 80
Infrastructures numériques
Infrastructures de transport
70 60
50 40 30 20 10 0
SVK LVA ITA DEU IRL AUT EU ESP BEL POL CZE FRA PRT GRC LTU GBRSWE LUX FIN SVN DNK NLD EST HUN 18
Source : Banque européenne d'investissement, Enquête de la BEI sur l’investissement (Investment Survey), 2018.
Des infrastructures numériques de meilleure qualité sont requises pour stimuler la compétitivité et réduire les fractures régionales Proportion de ménages ayant un accès à internet à haut débit, en % du total Économies de marché émergentes
Économies avancées Minimum
%
Moyenne du pays
Maximum
100 Gangwon Region
90
80
Hambourg Territoire de la Grand Londres capitale australienne Colombie-Britannique Madrid
Overijssel
100 Île-deFrance
Lombardie Nord-est de l’Angleterre
New Hampshire
90
Québec
Maximum
Ville fédérale de Saint-Pétersbourg Basse-Californie du Sud
80
Istanbul
60
Tasmanie
50
Galice
70
40
Calabre Corse
30 Mississippi
20 10
50
Moyenne du pays
70
Brandebourg
60
Minimum
%
Région de la capitale Flevoland
0
République d’Ingouchie
Chiapas
Anatolie orientale - est
Note .: Données en 2017 ou dernières disponibles. Les grandes régions correspondent au classement de niveau territorial 2 (TL2) de l'OCDE. Source : Base de données des Statistiques régionales de l'OCDE.
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Il faut investir dans les compétences des citoyens pour préparer l'avenir Pourcentage de travailleurs dont la profession est exposée à un risque élevé d'automatisation, par catégorie de revenu % 45 40 35 30 25 20 15
10 5
0
FIN
KOR USA DNK NLD GBR EST CZE
IRL
AUT FRA DEU OECD ISR
POL GRC ESP SVN SVK
Note : La catégorie « Revenus inférieurs » correspond aux ménages dont le revenu est inférieur à 75 % de la médiane nationale. La catégorie « Revenus moyens » correspond aux ménages dont le revenu se situe entre 75% et deux fois la médiane nationale. La catégorie « Revenus supérieurs » correspond aux ménages dont le revenu est supérieur à deux fois la médiane nationale. Le risque d'automatisation correspond à la moyenne des risques d'automatisation par profession, pondérée par le poids de chaque profession dans la catégorie de revenu. Source : Calculs effectués par le Secrétariat de l'OCDE à partir de données émanant de LIS (Luxembourg Income Study) et du Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes (PIAAC).
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Zone euro : conjuguer les mesures structurelles et l’action fiscale pour améliorer la croissance et les niveaux de vie Impact combiné des réformes structurelles et d’une relance budgétaire sur trois ans dans les pays disposant de marges de manœuvre budgétaires
% 0,9
PIB en valeur réelle
Salaires par employé, en valeur réelle
Écart par rapport au scénario de référence
Écart par rapport au scénario de référence
Relance dans les pays disposant d’une marge budgétaire Réformes structurelles uniquement
% 0,9
0,8
0,8
0,7
0,7
0,6
0,6
0,5
0,5
0,4
0,4
0,3
0,3
0,2
0,2
0,1
0,1
0,0
2019
2020
2021
2022
Long-terme
0,0
2019
2020
2021
2022
Long-terme
Note : Le niveau du progrès technique est relevé progressivement de 1 % en 5 ans dans tous les pays ; en outre, les pays disposant de marges de manœuvre budgétaires augmentent l’investissement public de 0.5 % du PIB par an pendant trois ans. Dans la zone euro, on pose l'hypothèse d'une politique monétaire prenant en compte l'amélioration à long terme de la production. Dans ce graphique, les pays disposant de marges de manœuvre budgétaires sont l'Allemagne et les Pays-Bas. Source : Calculs de l’OCDE.
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Dans certains pays, une marge de manœuvre budgétaire existe et l'investissement est insuffisant Solde des paiements courants
Taux d'intérêt moins croissance du PIB (r-g) 2016-2018
% du PIB
2
12
1
10
0
8
-1
6
-2
4
-3 -4
Marge de manœuvre budgétaire accrue
2 0
-5
-2
-6
-4
-7
-6
EST SWE LUX FIN KOR IRL LVA CAN CHE NLD DEU AUT GBR SVK JPN ESP BEL LTU PRT USA FRA GRC ITA SVN
2018
NLD CHE IRL DEU SVN LUX KOR JPN ITA AUT SWE EST LTU ESP PRT FRA LVA BEL FIN AUS USA SVK CAN GRC GBR
Pts de %
Note : La formule r-g correspond à la différence entre le taux d'intérêt effectif sur la dette nette (r) et le taux de croissance du PIB nominal en moyenne sur 2016-2018 (g). La valeur r est la différence pondérée entre le taux d'intérêt débiteur implicite sur les engagements financiers des administrations publiques et le taux d'intérêt créditeur implicite sur les actifs financiers des administrations publiques, les coefficients de pondération utilisés étant la part des engagements financiers et celle des actifs financiers dans la dette nette, respectivem ent. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE ; et calculs de l’OCDE.
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Principaux messages La croissance économique mondiale se stabilise à un niveau modeste • La croissance des échanges a chuté et l'investissement a ralenti du fait du niveau élevé des incertitudes • Le secteur manufacturier donne des signes de faiblesse, mais la vigueur des marchés du travail et des services soutient la consommation • Un redressement léger d’ici à 2020 ne suffira pas à relancer la progression des niveaux de vie
Principaux risques : Tensions commerciales, ralentissement en Chine, endettement élevé • Une poursuite de l'intensification des restrictions commerciales nuirait à l'investissement, aux travailleurs et aux consommateurs • Un ralentissement brutal en Chine serait préjudiciable à l'activité partout dans le monde • La dette privée, souvent risquée, est élevée
Les gouvernements doivent agir de toute urgence pour redynamiser une croissance profitant à tous • Investir dans les infrastructures, la transformation numérique et les compétences pour relever les défis de demain • Dans la zone euro, conjuguer les mesures structurelles et les mesures budgétaires pour stimuler l'activité • Résoudre les différends commerciaux en intensifiant la coopération internationale tout en réactivant le système international fondé sur des règles
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