3 minute read

Éric Raffin,

Next Article
RESTAURATIONS

RESTAURATIONS

le destin d’un jockey-driver hors normes

Jockey et driver de génie, le Challandais Éric Raffin est comme qui dirait bien né. Non pas qu’il ait eu une enfance dorée, sa maman Catherine était secrétaire à l’hôpital de Challans, et son papa, Jean, driver puis entraîneur de trotteurs, mais dès sa venue au monde en novembre 1981, il a baigné dans l’univers des chevaux, présents dans la famille Raffin depuis déjà deux générations. Si aujourd’hui il est un professionnel du trot reconnu, il n’y est pas arrivé sans effort et un mental à toute épreuve. « J’ai tout de suite voulu monter sur les trotteurs chez mon père. J’ai toujours été à l’aise à cheval. L’attelage est venu après », confie-t ’il. Le sportif dans l’âme, ne nourrit alors qu’une seule ambition : « devenir jockey professionnel ».

Advertisement

Un premier titre à 16 ans

Il dispute sa première course à tout juste 16 ans sur l’hippodrome de Chartres où il finit 6e sur Enzo del Mar. Une semaine plus tard, il remporte sa première course de trot monté à Vincennes en catégorie Apprenti sur le dos de Déesse du Plessis. À 23 ans il quitte sa Vendée natale pour voler de ses propres ailes. Il s’émancipe et décide de se consacrer à la compétition uniquement. C’est le début de sa carrière professionnelle en « freelance ». Un statut qu’il a choisit pour garder sa liberté. « Je peux faire ce que je veux, quand je veux et être un homme libre », se réjouit-il. Compétiteur dans l’âme, mais surtout gagneur, il n’est jamais rassasié. « On n’oublie jamais sa première victoire. Mais très vite on en veut d’autres. Gagner une course, c’est une drogue. Je ne vais pas dire que gagner une grosse ou une petite course c’est pareil, mais moi ce que j’aime, c’est gagner avant tout »

Un champion bien entouré

Jockey complet, il est aussi doué à monter qu’à driver un cheval. Il n’affiche toutefois pas de préférence mais souligne une différence : « pour monter, il faut être sportif. L’attelage, tout le monde peut le faire. Et franchement, monter un bon cheval, c’est le top » Dans son métier, ce qu’il préfère c’est sans aucune hésitation, « la relation qu’on construit avec le cheval. Pour être un bon jockey, il faut être un peu psy, il faut essayer de lui donner l’envie. Il faut ressentir son cheval ». C’est cette empathie pour l’animal, mais aussi son talent qui l’ont mené à ce niveau de performance. « J’ai aussi eu de la chance car être le fils d’un entraîneur a été un véritable tremplin, même si quand j’ai commencé ma carrière de cash driver mon père a pris sa retraite et que j’ai dû faire mes preuves seul, sans l'aide des chevaux de l'écurie familiale », reconnaît Éric Raffin. Entouré de sa femme Marie et de ses deux enfants de 14 et 12 ans, Arthur et Louise, il a également su trouver le bon équilibre entre son sport passion et sa vie de famille. « Ma famille, c’est la base de tout et je remercie Marie qui gère notre petite tribu au quotidien ». Une épouse qui s’avère être multi-casquettes, puisqu’elle assure également l’intendance de son mari à plein temps, pour que le champion se consacre pleinement à ses objectifs sportifs.

Un palmarès exceptionnel

Depuis ses débuts en 1997, Éric Raffin a disputé plus de 24 000 courses en trot monté ou attelé et a engrangé plus de 4 400 victoires ! Étrier d’or en 2006, 2007, 2011, 2015 et 2016, il a remporté le prix de Cornulier en 2003 avec Joyau d’amour et en 2014 et 2015 avec Roxane Griff. En 2019, il remporte son premier Sulky d’or avec 345 victoires (285 au trot attelé et 60 au trot monté). Le 31 décembre 2021, le jockey-driver Challandais réussit l’exploit en gagnant 351 courses en une seule année. Il devance ainsi le

Un compétiteur dans l’âme, un gagneur né !

Sarthois Jean-Michel Bazire qui détenait le record avec 345 victoires sur une année. Sacré sulky d’or pour la deuxième fois en 2020, puis une troisième fois en 2021 et une 4e fois en 2022, il court sur tous les hippodromes de France, surtout Vincennes, pouvant disputer parfois de cinq à neuf courses dans la même journée. Son prochain objectif, gagner le Prix d’Amérique qu’il n’a encore jamais remporté. En attendant, il ne manque pas une occasion de revenir monter sur ses terres challandaises, à l’hippodrome des Noues qui porte désormais son nom.

Lingerie, bijoux, parfum, tenues sexy, objets coquins... Charm & Fun vous dévoile un éventail sensuel entièrement dédié à la séduction et aux plaisirs... à votre plaisir cuir ou dentelle ? Rose, noir ou rouge ? Matières, couleurs, parfums ? Laissez s’exprimer vos goûts et vos rêves...

Dans cet univers intime et feutré, Anabela, Sabrina & Thomas vous conseillent en toute discrétion et sans tabou. Ouvrez l’horizon de vos plaisirs et découvrez, près de chez vous, zone Bell, ce Love Shop pas comme les autres.

Ouvert du lundi au samedi de 10 h à 20 h non-stop.

This article is from: