Le tourisme social dans le monde N°154

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LE TOURISME SOCIAL N 154 DA N S LE MO N D E o

Février 2013

Social Tourism International

Dossier : Le tourisme accessible Accessible Tourism ISTO’s 50th Anniversary and European Social Tourism Forum Social Tourism European Exchanges Platform (STEEP) Country Profile: Morocco , Revue d’information de l Organisation Internationale du Tourisme Social


Are you over 55 years old? Do you like travelling?

Come to Spain With Europe Senior Tourism, the program developped by the Spanish Government, which enables you to travel during the winter time at subsidized prices.


Sommaire Editorial ..........................................................3-4 BITAC 2012 ......................................................... 4 Dossier : Le tourisme accessible.............. 5-11 L’ANCV, 30 ans au service des vacances pour tous ................................. 12-13 A European platform promoting social tourism : The STEEP project moves forward.......................................... 14-15 Congrès mondial du tourisme social à Essaouira ................................................ 16-17 Regards croisés sur le tourisme social .......................................................... 18-19 ISTO celebrates its 50th anniversary and organises European Social Tourism Forum .................................................................19 FITS 2012 : Rencontre avec Jean-Marie Collombon .................................20 Country Profile : Morocco ..................... 21-23 On the Agenda ................................................23

Editeur responsable : Yves Godin Rédacteur en chef : Alain Brohez Coordination de la rédaction : Charles-Etienne Bélanger et Ruut Van Laer Crédits photos : Toerisme Vlaanderen – Infopunt Toegankelijk Reizen, SEGITTUR, OITS, Borsa Italiana del Turismo Cooperativo e Associativo (BITAC), European Network for Accessible Tourism (ENAT), Aïcha Nyström, Tourism for All UK, ANCV, Si Mohamed Ben Massou, J.M. Mignon, C. Bélanger

OITS Siège Social : Rue Haute, 26-28 - B 1000 Bruxelles Jean Marc Mignon, Président Yves Godin, Secrétaire général Charles-Etienne Bélanger, Directeur Jacques Rayet, Chargé de projets Ruut Van Laer, Chargée de communication Tél : +32 2 549 56 89/90 Fax : +32 2 514 16 91 info@oits-isto.org - www.oits-isto.org http://www.holidays-for-all.com

OITS Amériques 4545, Avenue Pierre de Coubertin C.P. 1000, Succursale M - Montréal (Québec) Canada H1V 3R2 Jacques Perreault, Président Veronica Gomez, Directrice Tél : +1 514 252 3208 Fax : +1 514 252 3024

E

ditorial Par Jean Marc Mignon, Président de l'OITS

Une année dense se termine pour l’OITS, marquée à la fois par la tenue de notre congrès mondial au Maroc, à Essaouira, et par le travail engagé autour de la constitution d’une plate-forme européenne du tourisme social – le projet STEEP.

moins affectés, ce sont souvent les dispositions sociales qui sont les premières victimes de politiques de rigueur drastiques ; le risque existe donc bel et bien que les politiques sociales d’aides au départ en vacances soient progressivement rognées …

Suivant un avis largement partagé, notre congrès, le premier que nous n’ayons jamais organisé sur le continent africain, et plus spécifiquement au Maghreb, a été une réussite ; le défi était pourtant réel, puisque nous n’avions pas de membre pour nous appuyer sur place. Mais, grâce à un très gros investissement de notre directeur et de notre équipe – un grand merci à eux -, grâce aussi au soutien très précieux du ministère marocain du tourisme, des autorités de la Province d’Essaouira et de l’Agence de développement social, grâce à l’aide de membres importants et fidèles de l’OITS (les régions françaises Provence Alpes Côte d’Azur et Aquitaine et l’Agence Nationale pour le Chèque Vacances), grâce enfin à l’appui technique d’agences et de personnalités locales, nous avons pu surmonter les difficultés et proposer un congrès où ne manquèrent ni le contenu ni une indéniable chaleur humaine, dans ce si beau site d’Essaouira.

Sans méconnaître que 2 + 2 font toujours 4, nous sommes profondément convaincus que cette prédominance absolue donnée à l’Economie (et aux économies) produit l’effet inverse à celui recherché et aggrave la situation, creuse l’austérité et les souffrances de segments croissants des populations et renvoie à plus tard le redémarrage pourtant indispensable de la croissance; l’accès aux vacances n’y échappe hélas pas.

Ce fut notamment l’occasion de revenir longuement sur le rôle du tourisme social dans le développement des tourismes « domestiques », avec le représentant de l’OMT, qui s’investit dorénavant sur cette dernière thématique. Ce fut aussi l’occasion d’examiner les différentes formes de l’apport du tourisme social à la solidarité, qu’elle soit nationale ou internationale, et de voir la réalité de ce que nous faisons en faveur des publics prioritairement visés par le projet européen Calypso, en présence de la Commission européenne. Je n’omettrai pas non plus de rappeler un vrai moment d’émotion lorsque, pendant la session consacrée à l’Afrique, nos amis maliens rappelèrent les épreuves endurées par leur pays et nous demandèrent de ne pas les oublier. Mais notre congrès ne fit pas non plus … et c’est heureux ainsi, l’économie des difficultés auxquelles nous sommes confrontés, qui sont autant de défis à relever dans cette année 2013 qui débute. Plusieurs des grands pays de tourisme social sont en effet parmi les plus touchés par la crise qui frappe nombre de nos économies, et, dans d’autres pays

Il n’en est que plus important pour nous de constater l’implication de la Commission européenne dans le tourisme social, au travers notamment de la création de la plate-forme déjà citée, et qui a été confiée, comme vous le savez, au consortium mis en place par l’OITS. Le travail est considérable, parfois complexe car l’objectif partagé est bien de créer un outil utile et pérenne, répondant, bien sûr, à la commande. Le premier semestre 2013 nous verra y consacrer encore beaucoup de temps et l’OITS plaide pour que la Commission s’implique durablement dans ce dossier, d’autant plus que nous sommes dans cette période de crise. Mais je ne saurai non plus oublier que cette année qui commence est celle qui nous verra aussi célébrer le premier cinquantenaire de la création du BITS, en 1963, et, à l’invitation de nos membres belges, nous nous retrouverons donc début octobre pour mesurer le chemin parcouru mais plus encore voir le rôle que nous pouvons et devons jouer dans notre société d’aujourd’hui, dans les trois continents où nous sommes présents : l’Europe bien sûr (nous aurons la 7e édition du Forum européen du tourisme social à Blankenberge, en Flandre), les Amériques (où nous avons décidé de tenir au Brésil notre congrès de 2014), en Afrique enfin, où tant est à faire. Pour conclure, je dirai que le travail, une fois de plus, ne va pas manquer, et que le soutien des membres de l’OITS comme de ceux qui croient au tourisme social, à un tourisme social lui-même renouvelé, sera nécessaire et constituera un grand atout supplémentaire pour le mener à bien. ■

Photo de couverture : Toerisme Vlaanderen – Infopunt Toegankelijk Reizen

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EDITORIAL

By Jean Marc Mignon, ISTO President

An intense year comes to an end for ISTO, marked both by the organisation of our world conference in Essaouira, Morocco, and by the work realised on the formation of a Social Tourism European Platform – the STEEP project. In accordance with a widespread opinion, our world conference, the first one we ever organised on the African continent, and more specifically in the Maghreb, was a success; it was however quite challenging, since we did not have any member to support us on location. But, thanks to the hard work and dedication of our director and our team - a heartfelt thanks to them -, to the invaluable support of the Moroccan ministry of tourism, of the officials of the Essaouira province and of the Social Development Agency, to the help of important and faithful members of ISTO (French regions Provence Alpes Côte d'Azur and Aquitaine, and the French Agence Nationale pour les Chèques Vacances [National Agency for Holiday Vouchers]), and, last but not least, thanks to the technical support of local agencies and individuals, we were able to overcome all difficulties and offer a world conference with great content and human warmth, in the magnificent site of Essaouira. We notably discussed in details the role of social tourism in the development of "domestic" forms of tourism, with the attendance of the UNWTO, which is currently involved in this field. We also looked into the different forms of benefits of social tourism to solidarity, whether

BITAC 2012 The fifth edition of the BITAC (Borsa Italiana del Turismo Cooperativo, Italian Cooperative Tourism Exchange) was held in Florence on 10th and 11th November 2012. Jean Marc Mignon, President of ISTO, officially opened the Exchange. In his speech Mignon stressed the collaboration between ISTO and the newly established organization ACI Turismo (Italian Cooperative Alliance, Tourism) that organized the event; the collaboration concerns not only the BITAC (that aims to become international) but also the STEEP project, the internal activity within ISTO, and the European Route of Cooperative Heritage. Over 60 tourism cooperatives participated as sellers in the BITAC and met the same amount of buyers, mostly tour operators and representatives of associations. The day before the Exchange, a conference was held on the European Route of Cooperative Heritage.

national or international, and had the opportunity to see the actual impact of our actions on the priority groups targeted by the European project Calypso, with the attendance of the European Commission. Let's not forget either the true emotional moment of the conference, during the session dedicated to Africa, when our Malian friends reminded us of the ordeal of their country and asked us not to forget them. But our conference did not avoid – and thankfully so – to address the difficulties we are facing. All of them are challenges that have to be overcome during the year 2013 that just started. Several major social tourism countries stand among the most severely affected by the crisis that impacts many of our economies, and in other less affected countries, social measures are often the first victims of drastic rigour policies. As a consequence, there is an actual risk to see holiday-related social policies reduced gradually ... Even though we do not deny that 2 + 2 always equal 4, we are absolutely convinced that giving an absolute predominance to the Economy (and economies) has an impact that is the opposite of the intended one. It worsens the situation, increases austerity and sufferings of more and more population groups, and delays the vital economic rebound; access to holidays is unfortunately not spared. It is all the more important to us to observe the involvement of the The Chairman of Legacoop Turismo Maurizio Davolio presented the project and its progress. Among the speakers, the representatives of the Council of Europe Alberto D’Alessandro, the Representative of the European Commission Cinzia De Marzo, the general Director of CECOP Bruno Roelants. Eighteen partners from 11 countries are

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European Commission in social tourism, notably through the creation of the above mentioned platform, which has been assigned, as you must know, to the consortium established by ISTO. The amount of work is considerable, sometimes complex, because the common goal is indeed to create a useful and sustainable tool that complies, of course, with its mission. During the first semester of 2013, we will still be dedicating a lot of time to this task, and ISTO pleads for the Commission to get involved in the long run in this action, especially since we are in times of crisis. I shall also remind you that this year that just started will see us celebrate the fiftieth anniversary of the creation of ISTO, in 1963, and upon invitation of our Belgian members, we will meet at the beginning of October to assess the progress made, but most importantly to see the role that we can and must play in our current society, on the three continents where we are active: Europe, of course, (the 7th European Forum of Social Tourism will be held in Blankenberge, Flanders), the Americas (where we decided to organise our world conference in 2014), and in Africa, where so much has yet to be done. To conclude, I would say that we will have, once again, plenty of work to do, and that the support of ISTO members as well as of all those who believe in social tourism, in a renewed social tourism, will be much needed and will be a great additional asset to realise it. ■ participating in the project, but others are interested to join it. In 2013, ISTO will be deeply involved in the BITAC that will become the ISTO’s main commercial event. BITAC will be duly prepared, and information on it will be provided on time to all ISTO members. ■ From left to right : Maurizio Davolio (Chairman Legacoop Turismo), Lanfranco Massari (President Federcultura Turismo Sport Confcooperative), Cinzia De Marzo (National Expert, Tourism Policy Unit European Commission), Jean Marc Mignon (ISTO President), Carlo Scarzanella (President of Culturalia, AGCI) and Valerio Pellirossi (Confcooperative)


Le Dossier

Le tourisme accessible Accessible Tourism

Aujourd’hui, plus d’un milliard1 de personnes dans le monde ont un handicap. Puisque les personnes handicapées sont souvent confrontées à plus de difficultés et d’obstacles en termes de service, il est important de surmonter ces barrières, y compris en tourisme où l’accessibilité est une question très importante. C’est pourquoi les organismes de tourisme devraient fournir des informations claires et adapter leurs services à ce groupe cible. L’OITS croit que les personnes handicapées ont droit à des vacances de qualité, adaptées à leurs besoins, ce qui implique la mise en œuvre de mesures adéquates. Ce dossier présente tout d’abord une contribution d' Ivor Ambrose, directeur général du Réseau Européen du Tourisme Accessible (ENAT), sur la question globale de l’accessibilité en tourisme. Il apporte ensuite quelques exemples concrets de pratiques d’organisations actives dans le domaine du tourisme accessible dans différentes parties du monde.

Today, more than a billion people1 in the world experience disability. Because people with disabilities often face more difficulties and obstacles in terms of service, it is important to overcome those barriers, also in tourism where accessibility is a very important topic. This is why tourism organisations should provide clear information and adapt their service to this target group. ISTO believes that people with disabilities deserve a good holiday, adjusted to their needs, which makes a proper development and implementation of accessibility inevitable. This dossier starts with a contribution on the global issue of accessibility in tourism by Ivor Ambrose, the Managing Director of The European Network for Accessible Tourism (ENAT) and highlights several concrete examples, geographically widespread, of initiatives of organisations that are active in the field of accessible tourism.

Accessible Tourism – Essential for Some, Good for All By Ivor Ambrose, Managing Director, European Network for Accessible Tourism

The Social Tourism sector rightly deserves recognition and respect for its role in enabling hundreds of thousands of persons with disabilities to enjoy the pleasures of travelling and having holidays over the past decades. Without the dedicated work of many private, public and third-sector organisations to make holidays accessible and affordable for these persons, people 1

with both mild and severe disabilities and their families could quite easily have been left behind by a tourism industry which, in some quarters, seems to revolve around self-indulgence, exclusivity and excess. Everyone enjoys a holiday but it is unfortunately still the case that not all disabled people have the opportunity to be a tourist. For the disabled traveller the

vast majority of tourism destinations and venues in Europe and around the world are simply not accessible. Travel is made difficult – or even impossible – firstly, by a lack of information about the accessibility one can expect at the destination and by the many barriers in transport, in the physical environment, at hotels and in attractions and services. In addition, people with disabilities are more likely to be poor, out of work and with less disposable income for travel and leisure activities. Social Tourism organisations are fulfilling a vital need by connecting disabled people (and their organisations) with those hoteliers, campsite and holiday village owners and other tourism providers who make it their business to offer accessible facilities and services of the necessary standard. ENAT, the European Network for Accessible Tourism, is now working with OITS-ISTO to bring more social tourism organisations into the pool of tourism providers who are able to offer a high standard of accessibility, comfort and safety to disabled visitors. In general, most of the European tourism industry is not familiar with the needs of

http://www.who.int/disabilities/world_report/2011/en/index.html

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Le Dossier Le tourisme accessible customers who make up the accessible tourism market. Research studies have estimated this market at over 134 million people (or 27 % of the European population) when family and friends are included. Often their needs and requirements are unknown or misunderstood; investment costs are accordingly exaggerated. And with a dominating focus on “compliance” with laws and regulations, accessibility is seen mainly as a problem for businesses, rather than a golden opportunity. Mainstream tourism businesses are hesitant about this market and most of them do not have the knowledge and confidence to serve customers with access needs. ENAT is therefore offering training and guidance to overcome the gaps in knowledge and awareness about accessibility among tourism businesses, their managers and staff. Tourist destinations can – and must play a key role in binding together the accessibility efforts of individual tourism enterprises, including social tourism providers. The access improvements made by small businesses will be of little use if the destination does not help them to reach the regional, national and global markets. In addition, destinations can help

to design itineraries and create accessible routes for disabled and elderly customers, pointing out the various attractions, shops, food and drink outlets and accommodation that can support them throughout their stay. Also, it is essential that public spaces, pavements and local transport meet access requirements, enabling freedom of movement at the destination for all visitors. Fundamentally, there needs to be a change of attitude in the tourism industry, recognising that guests of all ages and abilities are part of every tourism segment. The social tourism sector has an important role to play in demonstrating the “best practices” that have been developed to serve a diverse range of tourists. Here, ENAT will also play its part in disseminating good examples and promoting these social enterprises and organisations through its networks, conferences and online channels. Essentially, Accessible Tourism must not be regarded as a new kind of tourism, offering segregated travel which is only for people with disabilities. Rather, accessibility must be integrated in every kind of tourism venue and activity, allowing all people to

take part in cultural -, rural -, gastronomy, adventure tourism, or whatever other experience may be on offer. It must be remembered that, while accessibility is an essential requirement for those with a disability, it also gives added value and quality to all visitors as they experience the joys of tourism and cultural exchange on a trip away from home. ■ ENAT website: www.accessibletourism.org

Working to Improve Access in Tourism, Travel, and Hospitality in New Zealand By Sandra Rhodda, Director, Access Tourism New Zealand Access Tourism New Zealand (ATNZ) was founded in 2006 after Director Sandra Rhodda carried out a tourism research project for a regional polytechnic. The research showed that while over 90 % of tourism business owners or operators in the region said their businesses were accessible to wheelchair-users, only about 34 % actually were. Wheelchair-access was chosen as a benchmark for the study, but of course, if access for people with other disabilities - such as hearing or sight loss - had also been assessed, the number of tourism businesses that had good access would have been even fewer. This result is not good because New Zealand is, comparatively speaking, a fairly accessible country. Of course, some tourism businesses in New Zealand have good access, but few advertise this fact because few realize the huge potential of the accessible tourism (AT) market. Certainly, the national ministry responsible for tourism, local governments, and tourism organizations in general are also unaware of this potential and do not focus on advocating for improved access. ATNZ hopes to change that through the work it does.

Some progress is being made. The central government recently undertook to fund a disabilities NGO to (amongst other things) create and administer access assessments of businesses. So far, about 20 accommodation providers, 100 places of entertainment, and 50 hospitality businesses have been assessed and have earned an access rating which they can use in their advertising. As part of this initiative, ATNZ created an Access Toolkit which has since evolved to include ten easily-achievable steps businesses – including tourism businesses - can take to welcome customers with disabilities. The ten steps cover such aspects as simple changes to improve physical access to businesses, ensuring the business website, debit and credit card machines, and

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any print material is accessible (and in the case of print material, provided in Braille), improving techniques for communicating with disabled customers, stating on the business website how accessible the business is, and having at hand information about other services in the area for people with disabilities. ATNZ also provided information about the large and growing access sector as many (perhaps most) New Zealand tourism businesses are still unaware of the need to adapt to serve this market. The aim was to show how catering for people with disabilities and others needing improved access makes good business sense. As the main activity of ATNZ is to advocate for the development of AT in this country, it has a website with information designed to educate the industry and encourage that development. The website carries mainly positive stories about the development of AT globally in an attempt to encourage the industry in New Zealand to change. ■ Website : www.accesstourismnz.org.nz/


Accessible Tourism EUREWELCOME

Par Helmut Heinen, administrateur-directeur de l’Office pour personnes handicapées en Communauté Germanophone de Belgique

Soyez les bienvenus ! C’est en même temps un slogan et un label de qualité qui a été créé par les responsables pour les politiques en faveur des personnes handicapées en Eurégio Meuse-Rhin et dans une partie de la Grande Région. Une vaste région transfrontalière comptant 4,5 Mio d’habitants sur quatre pays et sept régions. Depuis que bon nombre de pays ont ratifié la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées qui se base sur l’inclusion des personnes handicapées dans tous les domaines de la vie en ce compris le tourisme et les loisirs. En adoptant les dispositions de cette convention, les états s’engagent à rendre accessibles aux personnes handicapées les bâtiments, l’environnement, les équipements, l’information et les offres en prenant en considération les besoins individuels de tous les clients. Le Label EUREWELCOME s’inscrit dans cette optique. Il est destiné au secteur culturel, sportif, de loisirs et de tourisme. Des indications précises et fiables sur les conditions d’accessibilité doivent être relevées pour que les personnes concernées puissent planifier leur séjour, leur activité ou leur voyage en connaissance de cause. Pour obtenir le label Eurewelcome, les promoteurs

doivent souscrire une charte assurant des aménagements raisonnables - en vue d’une amélioration de l’accessibilité par l’élimination proactive d’obstacles, - par une information à la portée de tous, privilégeant par exemple le langage « facile à lire » et les pictogrammes. Ils sont tenus en outre, de garantir un accueil chaleureux, une attitude respectueuse, obligeante et serviable envers tous leurs clients avec ou sans adaptations ou besoins spécifiques. Ce label est affiché à l’entrée des installations et signale aux personnes handicapées qu’elles sont les bienvenues. Pour les promoteurs il signifie une valeur ajoutée sociale reconnue par un label officiel. ■ Site web : www.eurecard.org

Accessible Travel Info Point By Pieter Ghijsels, Policy advisor in Accessible Tourism, Tourism Flanders To enable every Flemish citizen to participate in tourism is an overall objective for the Tourism Board of Flanders. In this context, ‘Tourism for All’ is the ambitious goal of the organisation. An accessibility action plan (2001) was developed, based on the recommendations of the disability movement. The action plan resolutely opts for an inclusive and integrated approach. Accessibility has become a standard condition for grants by Tourism Flanders and ‘Design for all’ has become the golden rule when building, renovating or designing for better accessibility. Trainings deal with the “accessibility” of the personnel’s mentality, an aspect that, in conjunction with the material adaptations, ensures that a tourist infrastructure is perceived as accessible. Furthermore, the need for reliable information is met by the Accessible Travel Info Point – a dedicated service within Tourism Flanders – and the objective measurement data of an extensive databank with a wide range of buildings and premises. A label that is linked to the databank reduces the abundance of information to its essence and allows a better promotion for those enterprises that meet the highest standards. The Flemish label for accessible tourism distinguishes three levels, although the “empty” logo (objectively examined, but does not meet the standards) is not actually promoted as an accessibility label. The results of the evaluation are presented to a committee with repre-

Toegankelijke vakantieverblijven in Vlaanderen en Brussel 2013

sentatives from the disability movement and the tourism sector. It is this committee that decides which label a building will be awarded or what conditions must first be fulfilled. The label was originally only available for holiday accommodation, but will be extended towards tourist information offices and recreational premises.

Creating an accessible destination is a longterm project. Today, buildings, premises, public transport, streets and squares are still often insufficiently accessible to disabled persons. These inconveniences often turn a pleasant

trip into a disappointing experience. Tourism Flanders has closely involved the disability movement in the efforts to improve the situation. Meanwhile, Tourism Flanders’ accessibility policy has engaged the commercial tourism sector, and most notably the accommodation sector. Since the start of the accessibility label in 2007, more than 1000 companies have joined the programme and more than 200 obtained an A or A+ label. This success with the holiday accommodation sector now triggers a similar effect from other relevant fields in the accessible tourism value chain. With the help of the national, regional and local stakeholders, these areas can upgrade to the level of an overall accessible holiday destination. The project “The Great War Centenary: accessible to everyone” in the Westhoek region is a pilot project in which the idea of ‘accessible holiday destination’ is manifest. With the experience gained, further work on an Accessible Flanders will be carried out in the other regions. The project “The Great War Centenary : accessible to everyone” fits perfectly within the strategic goal of Tourism Flanders of improving the international reputation of Flanders as a tourist destination and developing it into a quality, exciting and sustainable destination, also for people with a disability. ■ Website : www.toegankelijkreizen.be

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Le Dossier Le tourisme accessible « Cool » : Redefining the image of traveling with disabilities By Laurent Roffé and Aïcha Nyström, co-founders and managers of Tapooz Travel When we decided to create Tapooz Travel, a tours and adventures company for travelers of all abilities, it was clear that it should be a reflection of where we live and who we are. We are very fortunate to reside in California, a region known as much for its natural beauty and rich cultural diversity, as for its can-do spirit. In addition to being avid travelers and outdoors enthusiasts, we are experienced leaders of sea-kayak and ski trips for people with disabilities and youth groups. The concept was simple to formulate: Work with dedicated and experienced team members. Combine the best elements of culture, food, nature and the outdoors to deliver the richest possible experience of a region and its people. Incorporate activities such as kayaking, sailing and cooking. Always look for unique and out-of-theordinary experiences. Make it attractive and accessible to all, with and without disabilities. Make it fun and engaging. In other words, make it “cool”. Naturally, going from concept to reality demands the rigorous application of best practices. Each element of our program is thoroughly examined, physically tested for numerous different conditions, adapted when needed, then constantly re-assessed and refined. This is true when planning a tour in San Francisco or a nature hike in Yosemite. The physical conditionsof every part of the route are meticulously tested. The location and accessibility of the accommodations are carefully identified. Together, this all forms each activity’s detailed description of its path-of-travel. Even when planning a nature hike, addressing path-of-travel’s issues is a fairly straightforward process. The challenge lies with developing activities for which there are no precedent, such as one we recently developed to explore the beauty of the San Francisco Bay at sea level, literally. Our goal was to offer an opportunity to experience this body of water, its bridges, islands and coastal features in an accessible, safe and, yes, fun manner while addressing the needs of travelers with mobility impairments. We worked closely with Captain Charles, the owner and skipper of a 28 feet-long (9 meters), 300 horsepower open-deck RIB motorboat. This is the same type of vessels used by the US Navy and Coast Guards. They are considered to be among the safest and fastest available.

We also called on Nicole, a Tapooz contributor and advisor. Nicole, who is paraplegic, is part of our new programs development team and an invaluable resource in understanding the reality of accessibility issues. Her feedback ranges from the minute details, such as slopes and terrain conditions, to the overall experience, including the intensity and length of an activity. Most importantly, Nicole is a great assessor of the “cool” factor of our new programs. Together with Captain Charles and Nicole, we spent a day examining every detail of getting from the parking lot at the marina, down the ramp to the dock, into the boat and out on the Bay. The design of this boat, with its rigid inflatable construction and open deck, is well suited for our purpose. The top of the inflated tube is only about 15 inches (about 38 centimeters) above the level of the dock. Made of sturdy, rigid but soft rubber, it offers a wide and leveled surface plane for a two-step transfer from a wheelchair on the dock and onto the boat. From there, the options are then to sit securely in one of the seats or to retransfer into a wheelchair. The wheelchair, positioned in the center aisle of the vessel, is secured with anchors to the deck. Once seated in the vessel, the unobstructed views and the exposure to the air and water make this as lively an experience as it can be. In this case, we wanted to test the option of transferring and securing a passenger to a seat. Using basic adaptive equipment, such as pillows, pads, webbing, Velcro belt and clips, we tested the best ways to transfer Nicole from her chair and secure her for the trip. We tried and dis-

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carded a number of methods. Eventually we devised a method involving a small custom-designed bench that ensures the most comfortable and safe transfer in the least amount of steps. All along, we took careful notes, measurements and pictures to document the whole process. This now serves as a detailed operation manual for this particular activity. We then went out for two hours of pure fun across the waters of the San Francisco Bay and its landmarks: the Bay Bridge, Alcatraz and Angel Island, the Golden Gate Bridge and the shorelines of San Francisco and Sausalito. At times, we zipped and took sharp turns at high-speed across the swell. Apart from the excitement, we wanted to test the reliability of the safetybelt system used to stabilize Nicole in her seat. At other times, we slowed down to drift among the curious harbor seals and explore the small coves around Treasure Island. It hardly gets cooler than that. This activity, and many others like it, is now part of our travel programs. As we develop and offer more of these, we become part of a virtuous circle of redefining the image of travelers with disabilities: active, dynamic, cool. As this image evolves and enters the mainstream, we see more and more service providers and companies competing for the business of this already significant economic force in the tourism industry. By developing new products or adapting existing ones, these companies themselves become part of the cycle. In the USA, being cool is good business. ■ Wesite : www.tapooztravel.com


Accessible Tourism Label « Tourisme et Handicap » près de 5000 sites touristiques labellisés Par Mme Annette Masson, Présidente de Tourisme et Handicaps L’association tourisme et Handicaps, crée en 2001 à l’initiative des professionnels du tourisme et des associations de personnes handicapées, regroupe près de 80 membres (associations, fédérations, syndicats) qui ont pour objectif de sensibiliser, informer, former, aider les professionnels du tourisme – tous secteurs d’activités – à rendre accessibles les lieux de loisirs, de culture, de vacances accessibles à la clientèle handicapée en prenant en compte les quatre familles de handicap (auditif, mental, moteur, visuel). L’association Tourisme et Handicaps a des correspondants Tourisme et Handicap dans tous les départements français et d’outremer qui mènent une action de terrain incluant l’objectif de faire changer les mentalités. En cette fin d’année 2012, près de 5000 sites touristiques sont labellisés Tourisme et Handicap (*) et marquent ainsi cette évolution dans le secteur touristique français. Après des actions de sensibilisation et de motivations mais aussi souvent des travaux à entreprendre, La commission nationale d’attribution du label reçoit plus de 100 dossiers par mois à étudier.

Un label, pourquoi ? Le label répond à deux objectifs : - Apporter une information fiable, descriptive et objective de l’accessibilité selon des critères nationaux applicables à tous. Aucun déclaratif accepté.

formation fiable sur l’accessibilité des lieux de loisirs et de vacances. L’offre doit couvrir tout le champ des prestations touristiques pour permette de passer des vacances agréables.

Quelques statistiques

- Développer une offre touristique adaptée et intégrée à l’offre généraliste.

Un label évolutif Un établissement peut recevoir le label pour deux pictogrammes au minimum (obligatoire depuis le 1er janvier 2012 afin de faire encore mieux progresser l’accessibilité) mais l’objectif est de l’amener à obtenir les quatre pictogrammes : 26 % des sites labellisés sont à fin décembre labellisés pour les 4 handicaps et ce taux progresse de plusieurs points chaque année.

Par pictogramme handicap : 65 % des sites sont labellisés handicap auditif, 89 % des sites sont labellisés handicap mental, 72 % des sites sont labellisés handicap moteur et 38 % des sites sont labellisés handicap visuel. Par catégorie : 57 % d’hébergements (meublés, hôtels, chambres d’hôtes, camping, centres de vacances), 7 % de restaurants et 36 % de sites culturels ou d’activités de loisirs. Pour progresser dans l’objectif d’une offre cohérente sur un territoire touristique, nous espérons le lancement prochain d’un nouveau label « Destination Pour Tous ». Ce dernier permettra de mettre en valeur des territoires touristiques accessibles qui permettent ainsi de passer des séjours de vacances en autonomie avec des activités. Le label Destination Pour tous inclura non seulement les prestations touristiques mais aussi les autorités locales, les transports, les commerçants, et tous les acteurs locaux. ■ Site web: www.tourisme-handicaps.org (*)

Un label, pour qui ? Le label est destiné à la clientèle à besoin spécifique afin qu’elle bénéficie d’une in-

Label Tourisme et Handicap – marque de l’Etat Français

New book on Accessible Tourism

Best Practice in Accessible Tourism: Inclusion, Disability, Ageing Population and Tourism Edited by Dimitrios Buhalis (Bournemouth University), Simon Darcy (University of Technology Sydney) and Ivor Ambrose (Managing Director and co-founder of ENAT) This book succeeds to integrate the work of several key players, resulting in an excellent overview of the international efforts that are made to increase accessible tourism for everyone. It presents different country reports, detailed case studies and technical guidance from leading experts. It brings together global expertise in planning, design and management to inform and stimulate providers of tourism services, to serve guests who require good accessibility. “The editors have assembled an excellent compilation of thought provoking, cutting-edge international chapters in accessible tourism. The text provides important insights into current practices and policies, but also critically reflects on what more needs to be done. It is a must read for practitioners, policy makers and academics” (David J. Telfer, Brock University, Canada). ■

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Le Dossier

Le tourisme accessible

2012 Games: boost for accessible tourism By Jennifer Littman, Chief Executive of Tourism For All UK Tourism for All UK is a national charity dedicated to standards of world class tourism which are welcoming to all. For the past 35 years they have been providing information to the public, especially to older or disabled people, on where their specific access needs can be met, so that they can fully participate in travel and leisure. They receive over 400,000 visits, 5m hits to their website www.tourismforall. org.uk and are relaunching a UK specific website, www.openbritain.net at the end of January with the support of VisitEngland. Thousands of information requests are met by their helpline each year. They also champion the cause of accessible tourism with policy-makers in the UK and Europe, and host the Accessible Tourism Stakeholders Forum with VisitEngland and the government department responsible for tourism. They state that hosting the Olympics and Paralympics in London in 2012 represented an unparalleled opportunity to change attitudes to disability and to prompt businesses to become more accessible. Immediately following the Paralympic Games, an opinion poll showed 80 % of people viewing disabled people positively, whereas prior to the Games, a different poll had shown that 64% of people were afraid of meeting disabled people. So there can be no doubt there has been an

impact. Tourism for All created a short video with some of the Paralympians visiting London following the Games, and were privileged to make use for the filming of the Queen’s Barge, The Gloriana, created for the Queen’s Diamond Jubilee earlier in the year. The athletes, who were from Nepal, Rwanda and Haiti, enjoyed an iconic view of Tower Bridge in London, and shared their views of the visit. It is clear in these that the welcome that they received, helped by the volunteer ‘Games Makers’ made a big difference. This reinforces TFA’s view that training and customer service are the most important ingredients of accessibility, along with reasonable standards of accessible provision. TFA’s concern now is to keep the momentum of change going, and to make the link between ‘world class’ and ‘accessible’ an unbreakable bond. Lets stop seeing the 'disability' and instead see 'visitor' or 'customer'.

Keep going the Extra Mile …! It pays … The UK's commitment to action against disability discrimination, and promise to deliver a fully accessible Games, were key elements in the success of its bid to host the Games. The UK has widely been perceived to have met that challenge - and

the Paralympians have inspired us all. As a result, the UK’s reputation in the world has risen. And there will be benefits to tourism for years to come. Tourism for All has also been supporting an exciting new development by VisitEngland in which they will run a first ever marketing campaign promoting accessible destinations. With government funding of £ 100,000, plus other support, the campaign, to be launched on 23 June, will feature Leicester, Brighton, Newcastle and Gateshead, Bath and Chester & Cheshire. The initiative will encourage the wider industry to take the accessible tourism market seriously, and is backed by Paralympian and tv broadcaster, Ade Adepitan. ■

Website : www.tourismforall.org.uk

Village for All – V4A® Par Roberto Vitali, Président de Village for all V4A® est la Marque de Qualité internationale pour le tourisme accessible, qui garantit que, par l’information divulguée, les personnes ayant un handicap, soit moteur ou sensoriel, les personnes ayant des allergies alimentaires ou environnementales, les personnes âgées, les patients dialysés, les personnes en surpoids et les familles avec des petits enfants, auront la possibilité de faire des choix éclairés pour savoir où passer leurs vacances. « Vacances pour tout le monde » - C’est l’idée qui a conduit à la création du projet V4A®, qui fonctionne avec un objectif : la promotion du tourisme accessible, l’inclusion sociale et le droit à des vacances pour tous. Tourisme accessible signifie un ensemble de services et d’installations pouvant permettre aux personnes ayant des besoins spécifiques de profiter de leurs vacances et de leur temps libre, sans obstacles et difficultés.

perts avant affiliation selon une méthodologie éprouvée garantissant des informations concernant les mesures, les grandeurs et les espaces, sans donner de « licences d’accessibilité », mais en offrant aux gens la possibilité de choisir leurs vacances de façon autonome dans l’établissement touristique qui satisfait leurs besoins de la meilleure façon.

La création d’un outil novateur

V4A® est également le premier réseau international de centres touristiques accessibles aux personnes handicapées qui propose actuellement 40 établissements en Italie et en Croatie (il atteindra 200 endroits cette année). Il assure des informations fiables et précises : chaque centre est vérifié par nos ex-

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Nous avons créé le « V4AInside », une application professionnelle, une innovation technologique et organisationnelle dans le processus de collecte et de traitement de l’information relative à l’accessibilité des équipements touristiques à travers l’utilisation de technologies de pointe. Elle garantit une information objective accessible à tous, car elle n’est pas liée à des normes nationales. La vocation de V4A® est de gérer un réseau de structures touristiques de


Accessible Tourism qualité qui offre des vacances et des services pour tous les clients, indépendamment de leur nationalité d’origine. V4A® est parrainé par le Ministère du Tourisme, ENIT (Office National Italien du Tourisme), FAITA (Federcamping), FISH (Fédération Italienne pour Surmonter les Handicaps) et SìPuò (National Laboratoire du Tourisme Accessible). Depuis 2011, V4A® est également un membre d’ENAT et depuis 2012 un membre de l’OMT.

Pour la cinquième année, V4A® agit aussi à titre de consultant de la « Vicenza Fair » pour l’organisation de Gitando.all, l’unique exposition sur le tourisme pour tous en Italie, qui se tiendra du 21 au 24 mars 2013. Parmi les événements les plus importants il y a la réunion internationale sur le tourisme accessible (MITA), un temps de discussion et de débat avec les principaux acteurs, sur l’état de les situation et les meilleures pratiques du tourisme accessible, ainsi que

l’Atelier BIFA – « Acheter l’Italie pour tous » – la seule occasion annuelle pour les exploitants d’entreprises touristiques accessibles (vendeurs italiens) pour rencontrer des tour-opérateurs, agences de voyages et associations intéressées à acheter le produit italien de tourisme accessible (acheteurs italiens et internationaux). ■

Site web : www.villageforall.net

Le tourisme accessible au Mexique et l’action de l’OITS Amériques Par Veronica Gomez, Directrice de l’OITS Amériques L’accès au tourisme et aux loisirs pour les personnes handicapées est à l’agenda du Mexique qui compte plus de 5,7 millions de personnes handicapées, soit 5,1 % de la population totale qui se chiffre à 112 millions d’habitants. Les droits des personnes handicapées sont pris en compte dans la Constitution du pays et, depuis 2011, la loi générale pour l’inclusion des personnes handicapées qui est en vigueur prévoit dans son article 27, que le Secrétariat du Tourisme (SECTUR) fasse la promotion du droit des personnes handicapées à l’accès aux services touristiques, récréatifs ou de loisirs. Un guide de conception universelle avec des recommandations générales pour le secteur touristique, conçu par SECTUR et le Conseil national pour le développement et l’inclusion des personnes handicapées, a été distribué à tous les Secrétariats de Tourisme des États mexicains. De plus, une campagne de sensibilisation sur le tourisme accessible à laquelle l’OITS Amériques a participé, fut organisée dans 10 États mexicains en 2012. Concrètement, des séminaires de sensibilisation sur le tourisme accessible furent proposés aux autorités locales et municipales, aux opérateurs touristiques et aux organisations de la société civile afin qu’ils découvrent les opportunités et les exigences opérationnelles pour travailler avec des personnes handicapées. C’est ainsi que l’OITS Amériques a participé à des actions

San Luis Potosi, Sentir para ver

de sensibilisation dans cinq États mexicains, à savoir Puebla, Tlaxcala, Quintana Roo, Chiapas et Chihuahua. Parmi les différentes initiatives mises de l’avant dans certains États, il est intéressant de souligner le cas de San Luis Potosi qui a créé le « Programme pour l’intégration des personnes ayant un handicap à l’activité touristique » qui comporte deux grands axes : l’inclusion des personnes handicapées au sein du secteur touristique et le développement d’une offre adaptée à cette

clientèle. L’intégration des personnes handicapées au sein de l’industrie touristique est atteinte par une sensibilisation faite auprès des restaurateurs et des hôteliers qui débouche dans la plupart des cas par l’embauche de ces personnes. Les personnes ayant un handicap intègrent ainsi un marché du travail qui leur était exclu auparavant. De plus, la création du parcours touristique « SENTIR PARA VER » (toucher pour voir), permet aux visiteurs de découvrir à pied le centre historique de San Luis Potosi. L’originalité de cette visite est que le visiteur a les yeux bandés et qu’il est accompagné en tout temps par un guide touristique aveugle. Concernant le développement de produits touristiques, le Secrétariat du Tourisme a notamment décidé de former des prestataires touristiques aux rudiments de la langue de signes mexicaine (LSM) afin qu’ils puissent améliorer leurs service pour les personnes sourdes que ce soit à la réception à l’hôtel, dans les parcours et visites touristiques ou pour l’accompagnement dans des activités de tourisme d’aventure. Le Secrétariat du Tourisme a parallèlement développé le produit « TURISOR », qui compte plus de 20 forfaits touristiques spécialement conçus pour les personnes sourdes. Chaque forfait, d’une durée d’un à deux jours, comprend un dépliant explicatif et un guide accompagnateur formé en LSM pendant tout le séjour. ■

Montréal 2014

Sommet Mondial Destinations pour Tous Le Sommet Mondial Destinations pour Tous 2014 ayant pour thème « Tourisme, Culture et Transports : une stratégie commune à l’international » se tiendra du 19 au 22 octobre 2014. En fait, les principales associations sectorielles internationales actives dans les domaines du tourisme, de la culture et des transports seront invitées à dévoiler les engagements qu’elles prendront pour améliorer sensiblement les conditions de voyages et de tourisme pour les personnes handicapées. Le Sommet Mondial devrait également engager tous les partenaires à se joindre à un effort pour faire des tests d’accessibilité et avoir des normes uniformes dans les établissements et des lieux touristiques, les attractions et les services de transport. ■ Plus d’infos : http://www.keroul.qc.ca/

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L’ANCV, 30 ans au service des vacances pour tous Par Julien Nessi, Direction Marketing et Communication à l’ANCV

Un modèle proche de l’économie sociale et solidaire

L’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances vient de franchir le cap symbolique des trente ans. Pour fêter cet événement, le principal opérateur des politiques sociales du tourisme en France a organisé, en 2012, un tour de France des régions durant l’automne et un colloque national à la Bibliothèque Nationale de France le 15 novembre dernier à Paris. Le colloque parisien a rassemblé plus de 320 personnes impliquées dans le tourisme social en France. Un moment fort d’échanges, de partage d’expériences et de réflexions prospectives sur les pistes de développement du Chèque-Vacances et des actions de solidarité, en présence de Sylvia Pinel, la ministre française en charge du Tourisme, et André Henry, l’ancien ministre du temps libre et fondateur de l’ANCV et du Chèque-Vacances. « Le Chèque-Vacances est devenu en trente ans un symbole du tourisme à la française. Sa réussite est exemplaire. Le Chèque-Vacances est désormais incontournable et fait partie de notre paysage touristique français », a précisé Sylvia Pinel, lors de son discours de clôture. Aujourd’hui, un peu plus d’un Français sur trois ne part pas en vacances, en majorité pour des motifs économiques, mais aussi pour d’autres types de raisons, notamment liées aux habitudes vacances et aux sentiments de sécurité du départ. La réduction des inégalités dans l’accès aux loisirs et aux vacances par l’aide au départ des personnes à faibles revenus constitue une priorité sociale de premier plan. L’expertise de l’Agence sur toute la chaine d’émission et de diffusion des Chèques-Vacances, lui a permis de s’imposer depuis 30 ans comme l’un des principaux outils de l’État pour l’aide au départ en vacances des Français. Aujourd’hui, près de 9 millions de personnes bénéficiaires avec leurs familles sont concernées par le Chèque-Vacances.

Une mission solidaire trentenaire Créée en mars 1982, l’ANCV est un établissement public original, sous la tutelle des

ministères en charge de l’Economie, des Finances et du Tourisme. Sa mission est de favoriser l’accès aux vacances pour tous. Pour mener à bien cette mission d’intérêt général, l’Agence s’appuie sur deux activités complémentaires : le Chèque-Vacances destiné aux salariés du secteur public et privé (3,7 millions de bénéficiaires) et des actions de solidarité. Destiné dès le départ aux salariés aux revenus modestes et distribué par les comités d’entreprise sous conditions de critères sociaux, le ChèqueVacances constitue une aide au départ en vacances d’autant plus appréciée dans un contexte de crise économique et de pouvoir d’achat en berne. Parallèlement à son activité de diffusion des Chèques-Vacances, l’Agence développe également ses actions de solidarité en direction de différents publics : salariés des petites entreprises très nombreuses sur les territoires, personnes âgées isolées qui partent plus régulièrement en dehors de la saison touristique jeunes adultes exclus ou en rupture, familles monoparentales ou encore personnes en situation de handicap … Ces programmes d’action sociale, mis en œuvre par l’ANCV, bénéficient à plus de 201.000 personnes en situation de fragilité, avec l’appui de ses 3.500 partenaires (associations, collectivités territoriales, organismes sociaux).

S’appuyant sur un modèle qui conjugue efficacité économique et valeurs sociales, l’ANCV occupe une place originale parmi les établissements publics industriels et commerciaux. Dès sa création en 1982, l’ANCV a eu pour objectif d’autofinancer son développement, sans percevoir aucune subvention de l’État ou des collectivités territoriales. Le dispositif Chèque-Vacances, qui repose d’abord sur un particularisme français, fondé sur l’action des comités d’entreprise, des comités des œuvres sociales (COS) et des comités d’action sociale (CAS), constitue un outil de redistribution et de politique sociale particulièrement efficace, dont les excédents de gestion sont intégralement redistribués au profit de l’aide au départ en vacances des publics défavorisés (familles monoparentales, personnes âgées ou handicapées, jeunes en situation précaire). Ce modèle est au cœur du développement de l’Agence, qui s’inscrit aujourd’hui dans la mouvance de l’économie sociale et solidaire.

Quatre axes de développement Aujourd’hui, l’Agence est engagée dans un contrat d’objectifs et de performance pour la période 2013-2016. Signé à l’occasion du colloque anniversaire, le 15 novembre dernier, ce contrat conforte la mission solidaire et sociale de l’Agence. Il traduit la volonté réaffirmée des pouvoirs publics de faire de l’ANCV un acteur essentiel de la politique de départ en vacances pour tous en France. Il fixe quatre grandes orientations stratégiques pour la période 2013-2016 : - le développement de l’accès aux vacances pour le plus grand nombre, avec deux objectifs chiffrés à l’horizon 2016 : aug-

Les chiffres clefs de l’ANCV (fin 2011) • 3,7 millions de bénéficiaires des Chèques-Vacances (9,1 millions de personnes avec leur famille). • 23.600 clients comités d’entreprise, organismes sociaux et petites entreprises. • 170.000 professionnels du tourisme et des loisirs. • 1,327 milliard d’euros de volume d’émission (soit un doublement en 10 ans). • 224 collaborateurs au siège et dans 6 directions régionales. • 201.000 bénéficiaires des programmes d’action sociale. • Près de 19 millions d’euros de crédits d’intervention pour les aides à la personne et le financement du patrimoine du tourisme social. • 3.500 partenaires de l’action sociale.

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Chronologie 1982-2012 26 mars 1982 : le Chèque-Vacances et l’ANCV sont créés, par une ordonnance de François Mitterrand, préparée par André Henry, ministre du temps libre. 1983 : Les premières conventions « clients » et « prestataires du tourisme » sont signées. 1984 : Le ministre des Affaires sociales, Pierre Bérégovoy, invite les comités d’entreprise à s’intéresser activement à la distribution du Chèque-Vacances. 1987 : Lancement des premiers programmes d’action sociale sous la forme d’aides à la personne. 2.000 bourses-vacances sont attribuées. La mise en place du Chèque-Vacances est généralisée dans la Fonction Publique d’Etat. 1989 : Pour la première fois, l’Agence affiche un premier résultat bénéficiaire. 1992 : Le volume d’émission de l’Agence atteint le milliard de francs. 1994 : Premières aides aux équipements touristiques à vocation sociale. L’Agence soutient la rénovation de 80 équipements à vocation sociale (20 millions de francs). 1998 : La loi relative à l’exclusion dispose que « l’égal accès pour tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objet national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté ». Elle crée aussi la Bourse Solidarité Vacances financée par l’ANCV. menter de plus de 10% le volume d’émission des Chèques-Vacances et toucher 500.000 bénéficiaires supplémentaires de Chèque-Vacances ; - le déploiement de l’action sociale et solidaire, avec l’objectif d’atteindre le seuil des 200.000 salariés bénéficiaires de Chèque-Vacances dans les petites entreprises à l’horizon 2016. Le soutien au départ en vacances par les politiques sociales de l’Agence est également réaffirmé, avec le lancement d’un nouveau dispositif à destination des jeunes adultes de 18 à 25 ans. Objectif : ouvrir le dispositif à l’ensemble d’une classe d’âge et aider 20.000 jeunes en 2016. Par ailleurs, la progression du budget de soutien aux équipements du tourisme social est réaffirmée, avec un investissement de 40 millions d’euros de 2012 à 2016. - la dématérialisation du Chèque-Vacances : l’Agence entend poursuivre la dématérialisation de la relation client en améliorant ses outils, avec pour objectif d’atteindre 90 % de taux de commande en ligne du Chèque-Vacances à l’horizon 2016. Il s’agit également pour l’Agence d’anticiper la dématérialisation du Chèque-Vacances et de lancer une réflexion concertée sur le passage du titre papier au titre numérique. Une expérimentation ciblée sur un titre dématérialisé est prévue pour début 2015 auprès des jeunes agents de la fonction publique d’État et préfigurera la dématérialisation totale ou partielle du Chèque-Vacances à terme. - l’amélioration de la performance : l’Agence va améliorer sa performance par une maitrise des ses équilibres économiques et par le placement de 100 % de sa

1999 : Lancement du Coupon Sport ancv à l’initiative du Ministère de la jeunesse et des sports. 2004 : L’Agence installe son siège à Sarcelles (200 personnes). 2005 : Le volume d’émission des Chèques-Vacances atteint 1 milliard d’euros avec 16.000 clients actifs. 2006 : La Bourse Solidarité Vacances rejoint les programmes de l’ANCV. 2007 : Reprise du programme Seniors en Vacances avec pour objectif de toucher 100.000 seniors. 2009 : La loi de modernisation et de développement des services touristiques permet aux entreprises de moins de 50 salariés dépourvues de comité d’entreprises, de véritablement accéder au Chèque-Vacances. 2011 : L’ANCV donne un nouveau cap à l’action sociale en fixant quatre nouveaux axes d’intervention pour ses aides à la personne et renforce sa politique de soutien au patrimoine immobilier du tourisme social. 2012 : L’ANCV franchit le cap symbolique des trente ans et s’engage officiellement avec l’Etat dans son premier contrat d’objectifs et de performance pour la période 2013-2016.

trésorerie en Investissement Socialement Responsable (ISR).

Le Chèque-Vacances, un levier économique pour les territoires L’Agence joue également un rôle essentiel dans le développement économique des territoires. La diffusion du Chèque-Vacances et les actions de solidarité portées par l’Agence ont des effets directs et indirects sur le maintien de l’emploi, l’équilibre économique des équipements touristiques à vocation sociale et le prolongement de la saison des opérateurs touristiques. Aujourd’hui, le Chèque-Vacances qui pèse plus de 1,3 milliard d’euros, irrigue un réseau de 170.000 professionnels du tourisme et des loisirs. Sachant que les bénéficiaires de Chèques-Vacances dépensent plus que

le montant de leur chéquier, ils contribuent à de fortes retombées économiques dans le secteur touristique. Une manne qui profite aux collectivités locales, dont l’activité touristique constitue bien souvent l’une des ressources principales. ■

Pour en savoir plus : www.ancv.com Pour revivre le colloque des 30 ans de l’ANCV, récupérer les discours, lire la synthèse des interventions et revoir le film anniversaire : http://ancv30ans.weavent.fr/ ou http://www.ancv.com/Qui-est-l-ANCV/Les30-ans-de-l-ANCV

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A European platform promoting social tourism The STEEP project moves forward By Sophie Le Rue, Project Manager of STEEP Context The STEEP project (Social Tourism European Exchanges Platform) aims to develop a social tourism web platform to stimulate and facilitate transnational European exchanges between EU Member States, especially in the low season. The project is mainly aimed at professionals: on the one hand accommodation providers, on the other hand intermediary organisations facilitating the departure on holidays of four target groups (youth, families facing difficulties, seniors and people with disabilities). The project is carried out by a consortium of seven European organisations, led by ISTO. Other members include SEGITTUR (Spain), UNAT (France), Floréal (Belgium), the European Network for Accessible Tourism (ENAT), Legacoop and Consorzio Siena Hotels Promotion (Italy). The project started in April 2012 for a 15-month duration. Its overall budget is estimated at EUR 1.014.525. It is cofunded by the European Commission, with a maximum contribution of EUR 760.894, the remaining amount being borne by the consortium. Eight working groups have been set up, including one per target group. The goal is to better understand the needs and expectations of operators active in the sector. The four other groups work on the functional analysis of the platform; an ethical charter to which operators will be invited to subscribe when joining; promotion and marketing; and the future structure to manage the platform.

What is the progress of the project? The web platform contains a public section, which is accessible to everyone, and a private section, restricted to members, with marketing and booking modules. Eventually, the platform will be developed in five languages : French, English, Spanish, Italian and German. A presentation of the beta version of the platform, available at www.ecalypso.eu, was given at the European Commission in September 2012, with the participation of representatives of EU Member States and the private tourism sector, as well

as to ISTO members during the World Congress on Social Tourism in Essaouira, Morocco, in October 2012. The homepage of this initial version offers, besides an overall presentation of the platform, an overview of organisations having recently joined the platform as members, as well as the most popular offers for each target group. Additionally, there is a “News” segment and a “Notice Board” which allows members to ask for information about package deals (intermediary organisations, for example), look for partners (for setting up consortia) and post tenders (in the framework of public procurement). The “Resources” section provides a virtual documentation center offering publications, reports and research documents, as well as audio-visual resources on social tourism in Europe. The “Directory” section lists the members of the platform. It can be consulted by typology (buyer, seller), country or target group. Similarly for the “Offer” section, which includes a range of offered services or packages. The “Calypso” section is designed to provide a platform and a privileged exchange space for projects which are supported by the European Commission, thus allowing them to continue their activities after the co-financing period. The private section is reserved for organisations joining the platform as members, either as accommodation providers or as intermediary organisations. Access will be provided through individual

access codes, following adoption of an ethical charter. The latter reflects the values and guiding principles of social tourism, as well as the compliance with legal and social standards, accessibility and sustainability.

What are the main challenges of the platform? Early 2013, the platform shall have completed its technical structure and tested its functionalities. It shall also integrate a calendar of the school holidays in the different European countries in order to highlight the low season. It could also highlight the Senior Initiative promoted by the European Commission. In Spring 2013, the platform will get promoted among the operators of social tourism in the different Member States of the European Union, to recruit new members active with the four target groups and to establish strategic partnerships with operators likely to offer a significant volume of supply and demand. Finally, a legal structure, close to a European non-profit organisation type, will be set up to manage the platform, and an economic model will be developed to ensure the sustainability of the platform after the co-financing by the European Commission. The final version of the platform will be launched in June 2013. In the meantime, social tourism operators – both on the supply and demand sides - are strongly encouraged to take part in this initiative. ■

Joining the platform www.ecalypso.eu: what are the benefits ? Accommodation providers

Intermediary organisations

• Widen your market, beyond the domestic clientele • Increase the visibility of your offers • Open up to a new, high potential clientele • Compensate for low-seasonality • Free trial without any commitment until end of June 2013

• Diversify your catalogue of destinations • Offer new destinations in Europe at affordable prices • Widen the horizons of your target groups • Strengthen the European citizenship • Free trial without any commitment until end of June 2013

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The eCalypso platform and accessibility The integration of the principle of accessibility is explicitly recognised as one of the specific objectives of the web platform. That relates to both the usability of the platform and the accessibility of accommodation venues.

Accessibility of the eCalypso web platform ENAT, the European Network for Accessible Tourism, which is the leading member of the consortium on issues related to accessibility, recommends that the web platform meets the requirements of the international standard WCAG-2.01. To evaluate the overall usability of the current website (www.ecalypso.eu), ENAT has produced in November a Usability Report, based on the five attributes of usability, the eight “golden rules” of

interface design, the EU guidelines for websites and the ten general principles of user interface design. Thus, the temporary version of the eCalypso platform has been evaluated along five criteria : navigation; functionality; user interface and layout; quality issues and integrity; and content structure and presentation. Due to the unfinished status of the eCalypso website, it was not possible to provide a full evaluation of all those criteria at that time, but a similar assessment will be carried out again at a more advanced development stage. Meanwhile, the findings and recommendations made will be useful to improve the design and accessibility of the platform.

Accessibility of the tourism accommodation venues

cessibility of accommodation venues. It is with this principle in mind that the Europe for All (www.europeforall.com) website was developed. It offers accommodation providers the possibility to promote the accessibility of their venues, through three levels of access auditing. The first level, which is a self-assessment questionnaire gathering critical basic accessibility information (about 60 questions) could be adopted by the eCalypso platform to stimulate tourism venues accessibility among its members. ■ Further information: steep@oits-isto.org Tel. +32.2.274.15.37 Mobile: +32.486.041.416

Impaired travelers, such as some seniors or people with disabilities, need to find reliable and accurate information on ac-

1 “Web Content Accessibility Guidelines (WCAG) 2.0 covers a wide range of recommendations for making Web content more accessible. Following these guidelines will make content accessible to a wider range of people with disabilities, including blindness and low vision, deafness and hearing loss, learning disabilities, cognitive limitations, limited movement, speech disabilities, photosensitivity and combinations of these. Following these guidelines will also often make your Web content more usable to users in general.” Source: http://www.w3.org/TR/WCAG/

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Congrès mondial du tourisme social à Essaouira Par Charles-Etienne Bélanger, Directeur de l’OITS cadre d’une économie sociale et solidaire. Quant aux points de distinction, il faut reconnaître que les acteurs sont différents, que le tourisme social vise prioritairement à répondre à la demande de départ en vacances, tandis que le tourisme solidaire s’occupe davantage de développer une offre locale avec l’idée d’avoir le maximum de retombées socio-économiques pour les communautés visitées.

Intervenants à la séance d’ouverture. De gauche à droite : Philippe Lemaistre (Coordinateur de programmes à l’OMT), Mohamed El Farrah (Président du Conseil Municipal d’Essaouira), Abdelouahab El Tabri (Gouverneur de la Province d’Essaouira), Nada Roudies (Secrétaire générale du Ministère du Tourisme du Maroc), Jean Marc Mignon (Président de l’OITS) et Yves Godin (Secrétaire général de l’OITS)

L’Organisation internationale du tourisme social tenait du 16 au 19 octobre dernier à Essaouira (Maroc) son congrès sur le thème « Le tourisme social : une vision au bénéfice de tous les citoyens ». Ce congrès tenu pour la première fois sur le continent africain et qui réunissait plus de 180 participants provenant de 21 pays, s’articulait autour de trois grands axes thématiques : la contribution du tourisme social au tourisme domestique, à la solidarité et au développement des segments de marché à fort potentiel.

Quels ont été les temps forts du congrès ? Le premier concerne la séance d’ouverture, tenue en présences des autorités locales, provinciales et nationales marocaines et du représentant de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui a été marquée par deux discours forts. Tout d’abord celui de la Secrétaire générale du Ministère du Tourisme, Mme Nada Roudies, qui a expliqué la politique du Maroc en matière de développement touristique fortement marquée par la dimension de durabilité. Ensuite, celui du Président de l’OITS, Jean Marc Mignon, qui a rappelé le pourquoi du tourisme social en affirmant que nous entendons à la fois « affirmer une philosophie – un tourisme qui met l’homme au cœur de son action -, décrire un secteur du tourisme où les opérateurs partagent des objectifs communs permettant au plus grand nombre d’accéder au tourisme

et aux vacances, et enfin de revendiquer la mise en place de politiques sociales du tourisme par les pouvoirs publics nationaux, régionaux et locaux qui sont nos partenaires naturels ». Le deuxième concerne les séances plénières sur la contribution du tourisme social au tourisme domestique et celles sur la contribution du tourisme social à la solidarité. Par rapport à la contribution du tourisme social au tourisme domestique, les participants ont notamment pu découvrir les efforts consentis par les autorités marocaines pour le développement du tourisme domestique avec un programme spécifique dédié aux nationaux en ayant à l’esprit le souci de diversifier les segments de marché, de mieux répartir les richesses avec une préoccupation constante pour la durabilité de l’activité. En dehors des autorités marocaines, d’autres expériences de la France, du Brésil, de la Hongrie, du Québec, de la Belgique, de l’Italie et de la Tunisie et d’Asie ont mis en exergue cette contribution. Quant à la contribution du tourisme social à la solidarité, la séance plénière sur ce thème a permis de bien mettre en évidence les importants points de convergence et les quelques points de distinctions entre les concepts de tourisme social et de tourisme solidaire. Sur le plan de la convergence, il y a une philosophie commune à savoir que le tourisme doit être au service de l’Homme avec des retombées équitables dans le

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Comme pour la contribution du tourisme social au tourisme domestique, il n’est pas toujours facile de mesurer adéquatement la contribution du tourisme social à la solidarité par manque d’outils appropriés, même si des efforts sont réalisés pour élaborer des indicateurs fiables tels qu’ils furent présentés par les conférenciers engagés dans des réseaux de tourisme solidaire au travers d’expériences de tourisme solidaire et communautaire, qu’elles soient de Colombie, du Bénin, de Mauritanie, du Mali ou du Maroc. Sans oublier que des expériences de tourisme solidaires peuvent être vécues en Europe, notamment en milieu rural, tel que l’a évoqué le Maire de Vaison-la-Romaine en France et Président du Comité régional du tourisme de la Région PACA, M. Pierre Meffre. Plusieurs de ces expériences furent d’ailleurs débattues lors du Forum international du tourisme solidaire (FITS) qui se déroulait à Tiznit au Maroc quelques jours après le congrès de l’OITS (voir article dans ce numéro). Le troisième concerne la séance de clôture avec l’adoption d’une motion sur le Mali suite à la session qui était spécialement consacrée à la situation du tourisme social et du tourisme solidaire en Afrique. En effet, après avoir écouté avec émotion le témoignage de leur membre malien, l’Association malienne de promotion du tourisme social et solidaire (AMPTS), les congressistes ont décidé d’exprimer leur solidarité envers le peuple malien dans les épreuves qu’il traverse en adoptant cette motion d’appui. En guise de conclusion, comme le soulignait le Secrétaire général de l’OITS, Yves Godin, ce congrès aura permis d’affirmer et de démontrer que le tourisme social apporte une véritable vision au bénéfice de tous les citoyens. Le Congrès fut aussi l’occasion pour l’OITS de réunir son Conseil d’administration, de tenir son Assemblée générale et d’avoir des réunions de ses sections régionales – Amériques, Europe et Afrique ainsi que du


Réseau des autorités locales et régionales et de l’Alliance pour la formation et la recherche en tourisme social et solidaire. Lors de la réunion de la section Europe, les avancées du projet de plateforme d’échanges européen en matière de tourisme social (STEEP) furent aussi présentées (voir article dans ce numéro).

Quels enseignements retenir à l’issue du congrès ? Un des principaux enseignements de ce congrès, davantage axé sur la contribution du tourisme social plutôt que ses réalisations propres, est que cette contribution n’est pas toujours bien reconnue par les pouvoirs publics et les autres acteurs du tourisme, notamment par le fait qu’elle est intrinsèquement difficile à mesurer. Cela est vrai pour la contribution au tourisme

domestique ainsi que pour celle à la solidarité. Ceci étant dit, les diverses expériences présentées, notamment sur la question du tourisme domestique, ont permis de démontrer que les mécanismes et systèmes qui facilitent l’accès aux vacances pour le plus grand nombre, que ce soit au niveau de la demande - par des programmes d’aide au départ en vacances - ou au niveau de l’offre - par des appuis à la construction ou modernisation d’équipements pouvant accueillir divers publics recherchant des tarifs accessibles avec un contenu répondant à leur besoin en matière d’animation et d’activités – contribuent au développement du tourisme interne ou domestique. Dans le contexte de crise actuelle qui souffle à l’échelle mondiale et plus particulièrement en Europe, les mesures destinées à encourager un tourisme domestique de-

vraient davantage être prises au sérieux par les gouvernements qui ont parfois trop tendance à ne voir que le tourisme international et à se retourner ver le tourisme interne qu’en temps de crise.

Quels sont les prochains rendez-vous ? Le prochain Congrès mondial du tourisme social se tiendra à l’invitation du Serviço Social do Comercio (SESC) à Sao Paulo au Brésil en octobre 2014 mais auparavant, c’est en Belgique que les membres et partenaires se sont donnés rendez-vous pour célébrer les 50 ans de l’OITS et pour la 7e édition du Forum européen du tourisme social qui se tiendra à Blankenberge, en Flandre, du 1er au 3 octobre 2013. ■ Les présentations, la liste des participants ainsi que les communiqués sont disponibles sur le site de l’OITS : www.oits-isto.org

Maria Ceciliano de Souza, Flavia Roberta Costa et Silvia Eri Hirao du Brésil

Louis Jolin et Sonia Vaillancourt du Québec aux côtés de Bassirou Diarra du Mali. Veronica Gomez de l’OITS Amériques entourée de Patricia Alvarenga Bernal du Paraguay et de Nicole Forget Bashonga du Québec Alain Clauwaert et Filip Delmotte de Belgique

Participants à la réception de bienvenue

Ponnudurai Satyamoorthy et Kandiah Paramas Varan de Malaisie

Délégation Italienne en séance plénière

Délégation française lors d’un déjeuner

Salma Chekkouri du Ministère du Tourisme du Maroc et Oskar Jimenez de Colombie

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Regards croisés sur le tourisme social Par Anya Diekmann et Louis Jolin, ils font partie du comité de coordination de l’Alliance de formation et de recherche en tourisme social et solidaire de l’OITS À quelques mois du 50e anniversaire de la création, en 1963, du Bureau international du tourisme social (dénommé maintenant Organisation internationale du tourisme social), l’Alliance de formation et de recherche en tourisme social et solidaire, en collaboration avec l’Université libre de Bruxelles (ULB), a tenu le 24 mai 2012 sa première conférence internationale après le lancement de l’Alliance en 2011 ayant pour titre « Le tourisme social dans le monde : état de la situation ». La Conférence a réuni dans les locaux de l’ULB près de 80 participants (des chercheurs universitaires, des responsables associatifs et quelques représentants d’organisations internationales) provenant de quatorze pays : une quinzaine d’entre eux ont présenté une communication à caractère scientifique. La Conférence avait pour buts de jeter un regard analytique sur la situation du tourisme social dans divers contextes nationaux, de prendre la mesure d’un certain nombre de ses impacts et de mettre de l’avant quelques-unes de ses pratiques. Elle permettait ainsi de constituer les bases pour les futurs travaux de l’Alliance qui vise à devenir une plateforme pour la recherche académique dans le domaine du tourisme social dans le monde. Dans cette perspective, plusieurs des communications seront reproduites dans un ouvrage à paraître en octobre 2013 à l’occasion des festivités du 50e anniversaire du BITS/ OITS.

Le tourisme social marqué au sceau de la diversité Si le tourisme social s’est développé et imposé dans un premier temps en Europe, il ne s’est pas limité à ce seul continent, ayant fleuri aussi dans les Amériques dès le milieu du siècle dernier et même un peu avant dans quelques pays d’Amérique du Sud. Lynn Minnaert (Université de Surrey), codirectrice avec Scott McCabe et Anya Diekmann, du livre Social Tourism in Europe. Theory and Pratice, a proposé en début de Conférence un cadre d’analyse du tourisme social en Europe sur la base de quatre concepts-clés (participation, inclusion, adaptation, stimulation) tandis que Louis Jolin (Université du Québec à Montréal) a rappelé la vitalité du tourisme social dans les Amériques, particulièrement en Amérique latine tout en rappelant les

De gauche à droite : Charles-Etienne Bélanger (Directeur de l’OITS), Anya Diekmann (Présidente du Master en Sciences et Gestion du Tourisme, Co-directrice LIToTes, IGEAT (ULB), Charlotte Hermans (Chargée de communication en 2012), Jean Marc Mignon (Président de l’OITS) et Louis Jolin (Professeur à l’école des sciences de la gestion de l’UQAM et Coordinateur de l’Alliance).

différences entre l’approche contractuelle et communautaire du phénomène dans les pays anglo-saxons (USA, Canada…) et celle caractérisée par la légalité et la justice sociale des pays latins, dont plusieurs ont inscrit le droit aux vacances dans leur loi constitutionnelle.

remplacées par des catégories de classes sociales moyennes et supérieures » ; Laurence Moisy (Université d’Angers) a fait état d’une recherche qui vise à mesurer le chemin parcouru par le tourisme associatif à vocation sociale à partir des témoignages de grands acteurs.

Après la présentation des perspectives continentales du tourisme social, les conférenciers suivants ont fait part de leur propre analyse du tourisme social dans leur pays respectif.

Ces exposés ont été suivis de deux autres portraits : celui du tourisme social en Turquie, présenté par Akan Perran (Université du Bosphore) qui a rappelé les premières initiatives gouvernementales dans ce pays à compter des années 1960 jusqu’au Plan stratégique (national) du tourisme de 2003, et celui d’Anya Diekmann et d’Isabelle Bauthier (Université libre de Bruxelles) qui ont exposé la situation en Wallonie sous l’angle des publics visés et des clients actuels des hébergements de tourisme social.

Marcelo Viela de Almeida (Université de Sao Paulo) a analysé l’évolution du tourisme social au Brésil en s’appuyant sur les programmes nationaux du tourisme à partir de 2003. Evgeny N. Trofimov (Académie russe internationale de tourisme), tout en rappelant les réalisations du tourisme social de l’ère soviétique, a tracé un portrait de la situation actuelle en Russie. Si Mohamed Ben Massou (École supérieure de technologie d’Essaouira) a cerné les contours du tourisme social au Maroc, qui reste encore à un stade embryonnaire malgré les efforts déployés dans la dernière décennie. Deux conférenciers français ont proposé une lecture partielle de l’évolution du tourisme social en France : Gilles Caire (Université de Poitiers) , en s’appuyant sur les données de fréquentation de VVF, souligne que les catégories populaires sont moins présentes qu’auparavant dans les établissements d’hébergement et « sont

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Quelques impacts et quelques pratiques du tourisme social Pour cerner la réalité du tourisme social sur le plan mondial, il ne suffit pas d’en tracer les grands contours dans divers pays mais d’essayer d’en mesurer les effets.

Dans cette perspective, Scott McCabe (Université de Nottingham) a communiqué les résultats de deux recherches : une première, réalisée en collaboration avec Sarah Johnson (Family Holiday Association), qui explore les effets bénéfiques des vacances sur le bien-être et la qualité de


vie, une seconde avec Lilan Bos (Université de Wageningen) qui démontre que le tourisme social représente un contexte d’apprentissage éprouvé. Le « tourisme social accessible » est à la fois un concept mais aussi un outil opérationnel dans les politiques sociales du tourisme en vue d’accroître la qualité de vie sous divers aspects, sociaux et économiques. Tel fut le propos de Stephanie Carretero, Mirea Ferri et Jorge Garcès (Université de Valence). Enfin la Conférence internationale fut

l’occasion de prendre connaissance de quelques expériences pratiques originales : celle des écoles vertes en Pologne et en France grâce à une analyse comparative de Katarzyna Bogacz (Université Lyon 2), celle des vacances des familles italiennes dans un contexte résidentiel (« fait maison ») en s’appuyant sur la recherche de Tullio Romita (Université de Calabre), Francesco Favia et Lucia Groe (Apuliae) ainsi que celle des stations thermales en Finlande qui ont joué un rôle déterminant dans la réhabilitation des vétérans

de guerre, cette dernière expérience étant présentée par Seppo Aho (Université de Laponie). Bien que la Conférence se soit tenue en une journée seulement, elle fut riche en rencontres et en matière contenu, donnant ainsi lieu à de très intéressants échanges à la suite des exposés. Elle fut l’occasion de fournir un ensemble de connaissances nouvelles qui constitueront le substrat de l’ouvrage promis par l’Alliance pour souligner le 50e anniversaire du BITS/OITS. ■

ISTO celebrates its 50th anniversary and organises European Social Tourism Forum By Luc Gobin, Head of Department Tourism For All at Tourism Flanders From October 1st to October 3rd 2013 the ISTO (International Social Tourism Organisation) will host the 7th edition of the European Forum on Social Tourism. Due to the fact that ISTO (which has Brussels as its home base) also celebrates its 50th birthday in 2013, the Forum is being held at the Belgian coast, more specifically in the Floreal Holiday Centre at Blankenberge. Based on the previous edition in Malta, the organisation expects some 200 participants from about 20 different countries to attend the event. Flanders Field Museum - Ypres

The main goal of the European Forum for Social Tourism is to establish the completion of a Memorandum on Social Tourism in view of the European elections in 2014. Therefore lectures will be held by prominent speakers on the various aspects of social tourism such as philosophy or economics. A second theme will be tourism as a means of European citizenship, as a way to help ensure a peaceful society with a

visit to the various historic sites bearing witness to the First World War as an inspiration for the participants. The commemoration of World War I from 2014 till 2018 is an initiative worth the respect of the social tourism sector. The participants will be able to see for themselves not only the sometimes still very visible remnants of the First World War but also the efforts that have been made for the commemoration in building a durable infrastructure, with respect for the social, ethical and environmental aspects and which is accessible to all.

future development of social tourism throughout Europe you simply cannot afford to miss ! ■

Finally participants will be able to experience the launching of the Calypso web platform (STEEP). And last but by no means least an international event to celebrate ISTO’s 50th birthday will be hosted in Brussels on Friday October 4th.

Floréal Hotel - Blankenberge

We call upon you all to lock the dates into your calendar as the European Forum on Social Tourism will be a key-event for the

Grand Place - Brussels

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Rencontre avec Jean-Marie Collombon Voici un entretien avec Jean-Marie Collombon, Coordinateur Général du Forum International sur le Tourisme Solidaire (FITS) dont la dernière édition s’est tenue au Maroc en Octobre 2012.

1. Comment envisagez-vous l’avenir du tourisme responsable et solidaire ? Tout dépend de ce que l’on entend par tourisme responsable et solidaire. Pour nous, il s’agit d’un tourisme capable de créer des emplois pérennes bien rémunérés, de valoriser les patrimoines et les productions locales, de respecter l’environnement et les cultures. Un tourisme maîtrisé par les populations locales et à leur profit. Vu de cette manière, le tourisme responsable et solidaire a un bel avenir. Depuis 60 ans la France développe un tourisme de territoire, diffus, divers, ancré dans les « pays ». Il contribue très largement au succès du tourisme dans un pays qui accueille 75 millions de touristes internationaux chaque année. Le tourisme responsable et solidaire s’en inspire largement. Il représente une très bonne solution pour résoudre les problèmes de pays qui doivent impérativement générer des revenus pour les populations des zones fragiles, en particulier les femmes et les jeunes. Si le touriste européen amène de l’argent au douar il n’est pas nécessaire d’émigrer pour aller chercher l’argent en Europe.

2. Quel est le bilan que vous tirez du FITS Maroc 2012 ? C’est un bilan très positif malgré les problèmes logistiques que nous avons eus, dus principalement au manque de moyens financiers. Sans la mobilisation des associations et leur bénévolat et sans l’appui des collectivités (la région PACA, les collectivités de Tiznit) et des agences marocaines de développement, ce forum n’aurait pas été possible. Le FITS Maroc était le 5° FITS que nous avons organisé depuis le FITS de Marseille en 2003. Pour la première fois ce FITS a été organisé à l’initiative de la société civile et avec l’appui des collectivités locales. La mobilisation des associations, en particulier Migrations & Développement et des réseaux, comme le Réseau Marocain d’Economie Sociale et le Réseau Marocain d’Ecotourisme Solidaire, a été déterminante. L’autre motif de satisfaction a été la très large mobilisation locale à l’occasion des 14 manifestations organisées dans le pays entre le 15 et le 23 octobre : 4 Forums régionaux à Tanger, Oujda, Guelmim et Tata, 2 Caravanes solidaires qui se sont déplacées de Tanger

à Tiznit pour l’ouest et d’Oujda à Tiznit pour l’est, une Conférence nationale à Rabat, des Ateliers internationaux de terrain à Taliouine, Tafraout, Tazeroualt, ont permis de mobiliser 1.460 participants. Nous espérons que cette large mobilisation aura permis à des responsables de prendre conscience de l’intérêt de ces formes de tourisme et de l’importance de les appuyer pour que cela se traduise par des projets de terrain. Les besoins sont immenses : créer des structures d’accueil, renforcer les capacités à tous les niveaux, organiser les réseaux, réussir la promotion et la commercialisation etc. Le FITS a permis la production de différentes déclaration, dont la Déclaration de Tiznit, la formulation de Recommandations pour un Plan d’Action élaboré progressivement au cours de ces 14 manifestations et présenté lors du forum final à Tiznit. Nous espérons maintenant que ces recommandations se traduiront sur le terrain et que le Gouvernement marocain, comme d’autres gouvernements de la Méditerranée les prendront en compte et encouragerons les initiatives.

3. Quelle est votre évaluation de l’expérience marocaine en la matière ? Le Maroc est en avance sur d’autres pays dans ce domaine. C’est un très beau pays qui dispose d’atouts considérables, la beauté et la diversité de ses paysages et de ses villages, son patrimoine naturel et culturel, sa gastronomie, l’hospitalité et la gentillesse de sa population. Des initiatives nombreuses, portées par des associations locales mettent déjà en valeur ces atouts et attirent de plus en plus de touristes, en particulier pour les randonnées. Les initiatives se fédèrent. Des réseaux se constituent. Les informations circulent.

4. Quelle est la contribution que pourrait apporter ce type de tourisme pour atteindre les objectifs de développement touristique fixés par le gouvernement marocain ? La politique touristique du gouvernement marocain est orientée vers un tourisme de « plagesoleil », concentré dans de grands complexes balnéaires comme celui de Saïdia dans l’oriental, avec ses 32 000 lits. Cela amène des devises et des emplois au pays, même si ces emplois sont précaires et saisonniers. Ce tourisme enrichit essentiellement les promoteurs et les tours opérateurs qui sont surtout en Europe. Il ne contribue pas à résoudre les problèmes essentiels du pays profond, que sont l’emploi et le revenu. Ma conviction est

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que cette stratégie ne permettra pas d’atteindre l’objectif de 20 millions de touristes internationaux en 2020. Ce que l’on ne comprend pas c’est la raison pour laquelle une plus large place ne soit pas laissée au tourisme alternatif. Le gouvernement marocain, comme bien d’autres gouvernements, se prive ainsi d’un levier essentiel de développement local durable. Quand on dispose d’atouts comme ceux des zones de montagne et d’arrière-pays du Maroc, on doit tout mettre en œuvre pour les valoriser. Les propositions de la Vision 2020 sont insuffisantes. Il faut favoriser la concertation interinstitutionnelle, apporter plus d’appui financier aux projets, adapter les réglementations, mettre en place des formations, appuyer les réseaux.

5. Le tourisme classique de masse et le tourisme solidaire peuvent-ils inscrire leurs actions dans une démarche de complémentarité ? Dans les années qui viennent le tourisme de masse va stagner et le tourisme solidaire se développer. La demande en Europe évolue. De plus en plus de voyageurs souhaitent plus de nature, d’authenticité, de convivialité, d’équité. Un nombre croissant de voyageurs souhaite rencontrer et échanger avec la population. Les opérateurs nationaux et internationaux du tourisme de masse peuvent prendre en compte cette nouvelle donne, sortir leurs clients des ghettos touristiques où ils les enferment pour les amener à la rencontre des associations villageoises et des coopératives. Les touristes y achèteront du safran ou de l’huile d’argan et aideront les villageois et les organisations à accroître leurs revenus. Mais si c’est pour appliquer à ces zones les méthodes qu’ils appliquent en général, qui consistent à écraser au maximum les prix locaux, pour maximiser leur profit, il vaut mieux qu’ils laissent leurs clients dans leurs complexes touristiques. Les villageois se débrouilleront très bien sans eux. ■ Tous les documents disponibles sur le FITS Maroc 2012 se trouvent sur le site suivant : http:// www.tourisme-solidaire.org/2012/med12.asp


Country Social Tourism in Morocco Profile By Sidi Mohamed BEN MASSOU, University Professor, Head of the department of Tourism Management and Promotion, École Supérieure de Technologie Essaouira, Cadi Ayyad University

Place Jamaa Lafna

Introduction Social tourism, as defined by scholars, aims to guarantee the right to holidays and the access to tourism for all social classes, especially those with lower resources, through realisations, programmes and strategies implemented by the public and private sectors, trade unions and associations. The concept of social tourism has been completely ignored in Morocco's tourism strategy. Even though they did adopt several social-related programmes, successive governments did not show any interest in this form of tourism, that remains totally unknown by the general public. The purpose of this article is to give an account of the history of social tourism in Morocco, the programmes and future prospects for this form of tourism in the Kingdom, while addressing the challenges Morocco is facing regarding access to holidays.

Historical overview of tourism in Morocco and the emergence of social tourism The term "social tourism" remains excluded from the jargon of the ministry of tourism, of the ministry of youth and

sports, and of professionals of the tourism sector. Some associate social tourism with domestic tourism, others with mass tourism, but it remains unknown as a form of tourism that aims at allowing access to tourism for all social classes, especially those with lower income, and at ensuring the right to holidays for all. Morocco, under the protectorate, and since the creation of the central committee of tourism (Comité Central du Tourisme - CCT) in 1918, focused on developing luxury tourism for the upper class. Following the creation of the ministry of tourism in 1965, the kingdom implemented a strategy to establish priority development areas (Zones à Aménagement Prioritaire - ZAP), including mostly small seaside resorts and imperial cities, in order to develop seaside and cultural tourism. In order to respond to a growing international demand, Morocco invested in building new tourism infrastructures (accommodation establishments, amusement parks...), in developing current infrastructures and fostering quality elite tourism, that can draw significant resources for the country's GDP. The national tourism policy was long based on a growth model aiming at attracting elite and wealthy visitors, a category known to be the biggest spender.

Luxury tourism, and all its components (hotel, restaurant, transport, amusement ...), was given a significant boost. The year 2000 was a milestone in the national tourism policy. The Moroccan government adopted a new strategy named "Plan Azur 2010" with the objective of creating six seaside resorts and boosting mass tourism (domestic and external) in order to reach 10 million tourists. That is how the first forms of a Moroccan social tourism emerged, although limited to some population groups with sufficient financial means to travel. In November 2010, Morocco adopted another tourism policy named "Vision 2020", designed as a continuation of the "Plan Azur 2010 ". The new goals were to promote each region of the kingdom and initiate environment-friendly tourism.

Programmes adopted by national stakeholders Efforts made by the ministry of youth and sports only target a specific and limited population group. - State programmes : The State, through the ministries of tourism and of youth and sport, adopted programmes to stimulate domestic tourism. - Vacances pour tous (Holidays for all) :

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programme launched in 2002 by the Moroccan ministry of Youth and sports in cooperation with several networks of associations. It allows children from families with lower income to go on holiday camps. In 2010, 300,000 children benefited from this programme and the investment of the ministry amounted to 27,250,000 MAD.1 - Safar Attaalim (travels for the education sector) : travel services for the education sector, initiated by the Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales (Mohammed VI Foundation for the promotion of social welfare), in association with the travel agency "Atlas voyages " and Atlas Hospitality Hotel & Resorts, a branch of Royal Air Maroc. This programme allows teachers and their family to go on holidays in Morocco or abroad. A website is at the disposal of Moroccan teachers to make their bookings (www.safartaalim.ma). - Language study holiday : organised by host institutions that come under the delegations of the ministry of youth and sports, for young Moroccans aged 1517, during spring and summer holidays, against financial contribution. - Youth travel programme : this programme, initiated by the ministry of youth and sports, targets mainly the youths aged 13-30 that would like to go on cultural and discovery trips for a duration of 6-11 days, in Morocco or several countries, including France, Greece, Germany, Turkey, Cyprus, South Korea, Senegal, Egypt ... The financial contribution ranges from 1,000-3,000 MAD for 1

a trip in Morocco to 4,500-15,000 MAD for a trip abroad. Network of holiday camps : It includes 8-day holiday camps for teenagers aged 15-17, permanent holiday centres for teenagers for a period of 12 days in the summer season and 8 days during the spring and autumn holidays, and urban centres that welcome children aged 8-14 for 6 days. - Clubs : holiday centres for members of a ministry or a socio professional sector (teachers' club, justice club, Bank Al Maghreb club ...). In addition to accommodation, those clubs can provide their clients with catering and leisure activities. - Plan Biladi ("My country" Plan) : schedules the creation of eight new integrated areas for domestic tourism, with a capacity of 30,000 beds (11,000 beds in the form of tourism residences and holiday villages, and 19,000 beds in camp-sites). It includes Grand Casablanca (Sidi Rahal), Marrakech-Tensift-Al Haouz, Tangier-Tetouan (Assilah, Kaa Srass), SousMassa-Draâ (Agadir/Immiwadar, near Taghazout), Rabat-Salé-Gharb (Moulay Bousselham), Doukkala-Abda (Azemmour/Lalla Aïcha El Bahria), Fès-MeknèsIfrane (Ifrane), and Oriental (Lazzanane). - Kounouz Biladi (wealth of my country) : a new accommodation formula, established jointly with the national federation of the hotel industry (Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière – FNIH). This operation includes 200 hotel establishments with a capacity of 8,000 beds. Prices range from 260 MAD per room for a 2-star hotel to 60% discount for 5-star hotels. - Moussems : religious festivals and commercial fairs, moussem attract people from all regions of the kingdom to celebrate a saint. For those spiritual events, low-cost accommodation is made available to visitors. There are more than 600 moussems in Morocco throughout the national territory. - The private sector : In the framework of its contribution to the development of domestic tourism and promotion of holidays, the private Moroccan sector (banks and companies) provides its staff with holiday vouchers, during holiday periods, that can be used in Moroccan accommodation establishments to cover part of the expenses. - Trade unions :

11 MAD (Moroccan Dirham) equal approximately €1

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The representation of employees in companies and civil servants in public departments is ensured by trade unions, which role is mainly to defend their interests and labour law in general. Even though trade unions have played an important role in the development of social tourism in Europe, Moroccan trade unions have remained uninvolved in an actual social policy for holidays in Morocco. - Associations : Non-profit associations are influential stakeholders in the field of social tourism at the international level. At the national level, only 159 associations are active in the tourism and eco-tourism industries. However, few associations work for social tourism in Morocco. For reference, we can mention the association "Maroc chez l'habitant " (Home-stay in Morocco), based in Lyon, France, and founded in 2000, the association "Maroc istiqbal" (Welcome Morocco) established in 2009, the "association marocaine du tourisme familial " (Moroccan association for family tourism) created in 2011... The goal of those associations is to foster relationships between travellers and host families through short stays of 3 days. Prices range from 350 to 459 MAD per day with half-board. The host family receives a stay allowance amounting to between 50 and 60 % of the price paid by travellers.

Challenges and future prospects for social tourism in Morocco The most disadvantaged population groups have great hopes in social tourism as an indirect means to fight against poverty, precarious conditions, marginalisation, debauchery and social exclusion. Social tourism should play an active role in land-use planning, and in the


local and regional development of the country. As a stakeholder of the social economy, social tourism should create employment for those who don't have high education levels, develop the regions, foster exchanges and interactions among the population, promote travel and encourage both municipalities and local citizens to safeguard local heritage and preserve it for future generations. Nevertheless, the lack of a national strategy focusing on social tourism crushes the hopes of the local population. There are still hundreds of thousands of unemployed citizens that are deprived of the right to travel, and hundreds of thousands of families that do not or no longer have the financial means to go on holidays. Even though we note a decrease in poverty levels (9 % in 2007) and vulnerability (17.5 % in 2007), the part of the population that goes on holidays hardly exceeds 30 %. In 2011, Morocco had 2,041 graded accommodation establishments, including 78 inns, 41 tourism holiday villages (VVT) and 28 guest houses, that is to say 7.2 % of accommodation establishments dedicated to social tourism. The part of social accommodation in the total accommodation does not exceed 8 %. Public and private stakeholders, associations and trade unions should get more involved in popular tourism, for the benefits of all Moroccan citizens. The encouraging suggestions listed below can provide guidelines to revive social tourism and allow the access to travel for all : - Develop tourism accommodation for social tourism by increasing the bed capacity dedicated to this form of tourism; - Regulate non-market accommodation and help families to declare and formalise their guest house, for greater transparency; - Include the local population in the wealth creation process; - Support equipments and accommodations for people with reduced mobility; - Widen current programmes proposed by both the public and private sectors, and increase the number of citizens that can benefit from social tourism in the different regions of the kingdom; - Invite non-profit associations and trade unions to play an effective role in promoting social tourism;

- Add more flexibility to current programmes through the conclusion of bilateral or multilateral cooperation agreements between all sectors; - Develop the conditions for the creation of a social tourism platform with scope in the Maghreb and Arab region, that will allow all Arab citizens to participate in tourism exchanges on a permanent basis; - Develop a travel culture; - Help families in need to go on holidays; - Strengthen the middle class; - Promote the role of tourism cooperatives that enhance the development of local populations and improve their living conditions; - Invite accommodation establishments, especially those located in rural areas, to adopt new information and communications technologies (NICT).

Conclusion Social tourism in Morocco is still at an early stage, with economic, political and sociocultural impediments that slow down the democratization of travel and the development of this form of tourism. The low level of involvement of associations and trade unions in the field of social tourism undermines the – meagre – effort made by the public and private sectors. The development of social tourism in Morocco depends, on the one hand, on the effective involvement of all tourism stakeholders in designing clear and targeted strategies towards the most disadvantaged populations, and on the other hand, on a strong political will to include social tourism among the strategic priorities of the country, in order to guarantee the access to travel for all citizens and allow for mobility. ■

On the Agenda ! Conference: European tourism system of indicators for sustainable management at destination level, 22/02/2013, Brussels (Belgium) http://ec.europa.eu/enterprise/newsroom/cf/itemdetail.cfm?item_id=6325&lang=en ITB Fair, 6-10/03/2013, Berlin (Germany) http://www.itb-berlin.de/en/ 3rd Annual Conference of the Global Partnership, 25-27/03/2013, Bonn (Germany) http://www.globalsustainabletourism.com/ Rendez-vous UNAT, 29-30/05/2013, Stella Plage (France) http://www.unat.asso.fr/flash/2012/03/vie-de-lunat/ 7th World Day for responsible tourism, 03/06/2013, Paris (France) http://www.coalition-tourisme-responsable.org/ UNWTO General Assembly, 26-29/08/2013, Victoria Falls (Zambia/Zimbabwe) www.unwto.org World Youth & Student Travel Conference, 17-20/09/2013, Sydney (Australia) http://wystc.org/ European Social Tourism Forum, 01-03/10/2013, Blankenberge (Belgium) http://www.oits-isto.org 50th anniversary ISTO, 04/10/2013, Brussels (Belgium) http://www.oits-isto.org European Tourism Forum, 17-18/10/2013, Vilnius (Lithuania) http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/tourism/index_en.htm

New Staff at the ISTO Secretariat Since November 2012, ISTO is happy to welcome Ruut Van Laer as a new staff member. Thanks to the support of Tourism Flanders, she will be working on the organisation of our next European Social Tourism Forum, to be held in Blankenberge in October 2013. Further, she will be in charge of communication, hereby replacing Charlotte Hermans.

AVIS AUX LECTEURS L’OITS aimerait enrichir sa photothèque et fait donc appel aux brillants photographes amateurs et professionnels qui souhaiteraient voir paraître leurs photos libres de droits dans une de nos publications. Les personnes intéressées peuvent s’adresser à Ruut Van Laer, chargée de communication, à l’adresse suivante: rvanlaer@oits-isto.org

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30 ANS D’ACTION ET D’INNOVATION AU SERVICE DES VACANCES

POUR TOUS L’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances a organisé le 15 novembre 2012 à Paris, un colloque national sur les enjeux de l’accès aux vacances pour tous à l’occasion de ses 30 ans. Cette manifestation a réaffirmé avec force le rôle de l’Agence comme acteur global des politiques de soutien au départ en vacances du plus grand nombre. Pour revivre l’événement, récupérer les discours officiels, lire la synthèse des interventions et revoir le film anniversaire : http://ancv30ans.weavent.fr/


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