Oiza#4 avril mai14

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EDITO Avril a découvert plus d'un film avec le festival de cinéma de Beauvais du 1 2 au 1 6 avril. Avec le printemps, les festivals prolifèrent et vont se répandre jusqu'à juillet-août. Le mois de mai en sera particulièrement riche : le festival Divers et d'été de Clermont a ouvert le bal, suivi du Festi'mots d'Amblainville, puis Le Festival des Clochers, le Festival de Théâtre de Coye-laForêt. L'Oise en guinguette, les Zicophonies, Le festival 60 cordes, le Rock'nRoller festival et enfin l'Imaginarium festival sont programmés en mai. > + d'infos : http://www.oiza-mag.com/auxsuivants-les-evenements-festivals-qui-se-profilent-dans-oise/ Oiza mag d'Avril/Mai consacre son portrait à l' illustratrice Sophie Lebot, qui illustre de beaux livres pour enfants (Le ventre de Maman, Blanche-neige, Hansel & Gretel...). Nous irons aussi à Pont Sainte-Maxence pour mettre en lumière La Manekine, lieu culturel. Côté photos, Oiza a invité le photographe isarien Sébastien Auboy à exposer ses photos d'architecture de nuit en pages centrales. La rubrique P'tit creux mettra en avant le Kiosque à Burgers, food truck qui s'arrête à Compiègne. Côté Escapades , nous irons à Verberie pour voir du Slide Nautic. Nous reviendrons également en images sur quelques évènements du mois d'avril (avec la suite sur le site), nous mettrons en lumière des manifestations à ne pas manquer, et nous irons voir ailleurs si l’herbe culturelle est aussi verte que celle de l'Oise. Bonne lecture

L'OURS

Oizaaaaa!

Conception et réalisattion : Michel Le Meur Conseil image & Logo : Guillaume Huet > http://www.guillaumehuet.com/ Image Une : Sophie Lebot Oiza 2014. Droits réservés.

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FIGURES DE L'OISE Pages 8 à 12

Son faire-part de naissance est devenu livre, elle était une fois, Sophie Lebot, illustratrice de livres pour enfants.

LIEU CULTUREL Pages 13 à 16

Visite à la Manekine de Pont Sainte-Maxence, pour découvrir son nouveau visage d'après travaux.

Pages 18 à 20

Carte blanche à Sébastien Auboy, jeune photographe isarien avec ses "Paysages des routes de l'Oise".

LE P'TIT CREUX Pages 21 à 24

Depuis 2 ans, le Kiosque à Burgers de Julie Fournamm confectionne des hamburgers avec des produits frais dans son food truck.

Escapades

Pages 28 à 30

Sur un des étangs de Verberie est installé un petit havre de paix et de sport, Slide Nautic. Pour se détendre ou pratiquer du ski nautique.

SOMMAIRE

PHOTOise

RETOUR SUR SCÈNES / SUIVRE DE PRÈS / AILLEURS SI J'Y SUIS

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SUR SCÈNES

RETOUR


RETOUR SUR SCÈNES

MESPARROW

Vendredi 1 8 avril, la Manekine de Pont Sainte-Maxence accueillait la chanteuse Mesparrow pour un spectacle élégant marqué par sa présence vocale. « Mlle Moineau » a laissé flotter derrière elle une belle impression de volutes vocales et de fragrances musicales qui dépose un beau souvenir dans l’air.

WE ARE THE ROBOTS Dans le cadre du festival Les Composites à l' espace Jean Legendre de Compiègne, l'exposition Robots ofrait plus d'une aperçu de petits robots mais aussi une critique de l'implacation de ceux-ci dans notre vie quotidien (moteur de recherche de google...)

BLACK UHURU

Le légendaire groupe de reggae Black Uhuru a plus qu'honorer de sa présence la Grange à Musique de Creil . Il a montré sa vivacité scènique et son dynamisme musical au moment où le groupe doit sortir un nouvel opus. (c)photo Sébastien Auboy

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BAPTISTE LECAPLAIN Le jeune humoriste Baptiste Lecaplain était en spectacle mercredi 30 avril à la Manekine de Pont Sainte-Maxence pour un

show époustouflant de 2 heures. Il a prouvé qu'il n'était uniquement là pour amuser la galerie mais un véritable performeur de grand talent.

CASCADEUR

Cascadeur était à l’ Ouvre-boîte de Beauvais samedi

1 9 avril. Le chanteur casqué et son groupe masqué ont produit un concert dense, une pop exaltante ponctuée de bribes d’humour.

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DE L'OISE

FIGURES


FIGURES DE L'OISE

SOPHIE LEBOT : ELLE ÉTAIT UNE FOIS... Depuis 2004, Sophie Lebot s’est fait une place dans le monde de l’illustration pour enfants. C’est avec “Le Ventre de maman” qu’elle conçoit de A à Z (auteur et illustratrice) que se dessine ses premiers pas. Depuis "Blanche-neige", "Hansel & Gretel" et bien d’autres personnages de papier, passés par l’ordinateur, ont vu le jour. Récit et portrait Il était une fois une jeune femme qui s’appelait Sophie. Depuis toute petite, elle dessine, dessine et dessine encore. C’est sa passion. En 1 998, alors qu’elle a déjà bien grandi, elle créé une histoire qui s’appelle « Le ventre de maman », l’histoire d’un petit garçon qui est persuadé que sa maman a mangé un ballon. Elle l’envoie à plusieurs éditeurs. C’est le refus partout. Elle range alors l’histoire dans ses cartons. Le temps passe, elle devient maman une première, puis une deuxième fois. Durant sa 2ème grossesse, elle décide de mettre de l’ordre dans son « book », celui où

elle range tous ses dessins et elle retombe sur son histoire du « ventre de maman ». Elle décide alors d’en faire un beau faire-part de naissance pour l’arrivée du deuxième enfant. En septembre 2004, elle postule pour une agence d’hôtesse d’accueil. Elle obtient même un cdi au siège commercial d’Air France à la porte de Montreuil en tant qu’employé de l’agence. En même temps, elle rencontre les éditions Lito par l’intermédiaire de son amie illustratrice Vanessa Hié. Ils regardent son book mais ne semblent pas vraiment conquis par ses croquis. Le directeur artistique

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regarde néanmoins le faire-part qu’elle a glissé dans une pochette à l’intérieur de son book. Il le parcourt, le lit et demande à Sophie si elle a un éditeur. Elle lui raconte que personne n’en a voulu. « Eh bien, j’adore votre histoire, je la prends »X « Le ventre de maman » fut son premier livre en tant qu’auteur et illustratrice. Elle fut heureuse et eu de nombreux contrats.

Renaissance

En 2004, Sophie Lebot commence véritablement son métier d’illustratrice avec son premier livre « Le ventre de maman ».

le thème de la danse et on ne trouve pas notre bonheur. Si vous pouvez faire quelques dessins». Je prend deux à trois jours pour le faire. Le téléphone sonne : «C’est excellent, cela n’a rien à voir avec ce que j’ai vu dans votre book ! C’est exactement ce que l’on cherche. Il y aurait quelques modifications». Trois semaines plus tard, je décroche le contrat. Après j’ai fait beaucoup de choses avec eux (« Dansez les filles, calendrier de la danse). Puis, j’ai réalisé une collection «J’explore la nature» avec des photos et des illustrations de couverture et dans les pages. "

Blanche-neige

En un rien de temps, alors qu'elle allait passer à autre chose, Sophie enchaîne les projets comme celui de Blanche-neige. " Les éditions

Lito m’ont appelé pour faire une collection qui s’appelle Mini-contes, format carré carton souple, un concentré des contes, collection dans laquelle j’avais déjà illustré « La Belle et la bête ». Il existait déjà un projet sur Blanchenaige mais il ne se vendait pas. Ils m’ont demandé de travailler dessus. Je leur ai donc " Nous en sommes à la troisième réédition. La envoyé une ébauche et au vu des illustrations prochaine aura lieu en juin 2014. Après, j’ai eu qui étaient bien abouties, ils se sont dits que le des commandes comme un livre pédagogique projet ne pouvait en rester à un mini-conte. Ce doit être un vrai album. Blanche-neige est sur « le pot » ". À la même époque, Sophie décide également "Blanche-neige est passé passé de 16 pages à 24 pages et en d’envoyer un dossier de 16 pages à 24 pages et format cartonné. Finalement, c’est d’illustrations aux éditions en format cartonné. devenu mon premier vrai album en 2012. Et à partir de là, les gens de Milan. « En 2005, la finalement, c’est directrice littéraire, Justine devenu mon premier la profession se sont intéressés à de Lagausie, me vrai album en 2012. " mon travail. " demande de passer sur le Des petits boulots à l'illustration stand du Salon de Montreuil pour que je lui Sophie travaille aujourd’hui en tant que montre plus d’éléments que mon dossier. J’y freelance. « On ne compte pas les heures de vais, je lui montre mon book. Elle ne semble travail, on n’a pas de tarif horaire. Le travail pas convaincue. Dans mon book, il y a aussi d’illustration commence déjà avec l’idée de des éléments scénographiques de décor que l’illustration, la gestation. Pour certains j’avais réalisés avant l’illustration. Des petits dessins, je peux passer une semaine, rien que personnages habillés dans un décor soigné pour la mise en couleur. Pour d’autres projets, entre l’univers du cirque, du cabaret et des ça va plus vite ». Mais avant de devenir chanteuses. Et dans ces personnages, il existe une ballerine. «Vous aimez la danse ?» illustratrice, Sophie est passé par plusieurs petits boulots et plusieurs métiers. « J’ai un me demande-t-elle. C’est vrai qu’il y a trois peu travaillé dans la conception de stand mais choses que j’aime beaucoup dans la vie, la musique, la danse et le dessin. «Écoutez cela rapidement cela ne m’a pas plu. Ce qui fait plusieurs mois que l’on cherche à illustrer m’intéressait, c’était la scénographie.

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pas quelqu’un de réseaux, un peu timide, pas convaincue de mes capacités. Il est difficile pour moi de frapper aux portes. Peut-être qu’il me faut aussi du temps pour faire murir les choses. De 1998 à 2004, cela a été ma traversé du désert ».

Illustration musicale

"J e fais des trucs mignons, avec des fées, des

Je voulais mettre en scène une histoire et un décor pour illustrer un stand. Finalement, les clients sont beaucoup plus basiques : ils veulent des écrans plasma partout, des néons fluo, trois plantes vertes, un sofa et voilà, le tour est joué. En plus, les budgets sont devenus de plus en plus restreints. Et puis, la boîte a coulé. Je me suis alors retrouvée maquettiste-volumiste, car quand on travaille à la conception de stand, on est aussi dans la PLV (Publicité sur Lieu de Vente). J’ai trouvé une place de maquettiste dans une boîte de conception de PLV. Au départ pour un replacement puis en CDI. Il y avait 5 ou 6 commerciaux, deux créatifs et une maquettiste. J’ai été rapidement surchargée de travaux. La patronne étant en plus un peu hystérique et moi assez émotive, j’avais du mal. À cette époque-là, j’avais une amie de BTS qui est devenu illustratrice qui faisait de belles choses. Elle m’a donné envie de suivre ce chemin. Quand j’étais petite, je voulais être styliste. Quand on habille une histoire, on joue à la poupée, on crée des décors. Cela me permettait de jouer avec les matières, les tissus, les costumes, les ambiances, des atmosphères, raconter des histoires. C’était en 1998. Mon mari m’a dit de quitter cette boîte de fous. On habitait Paris à l’époque. Je me suis donc inscrite à la Maison des artistes pour devenir illustratrice. J’ai commencé à décrocher quelques travaux, une affiche par ci, une autre par là. J’ai travaillé pour la ville de Chatenay –Malabry, quelques illustrations pour le Pèlerin magazine chez Bayard. Cela me faisait 3 ou 4 choses à faire dans l’année donc je faisais des petits boulots en plus (Médiamétrie, gardienne de muséeS ). Je ne suis

fleursS et dans les oreilles, j'écoute très fort, du Motorhead par exemple. La musique est très importante pour la création. Elle guide mon énergie. Agnès Obel, Nick Cave (le dernier surtout), Mesparrow me font une belle musique d’ambiance, d’atmosphère agréable quand je dessine. Ça remplit mon silence. Si je suis fatigué, si j’ai besoin d’énergie, je vais mettre du Cypress Hill, du Marylin Manson , des Beastie Boys. Cela fait trois jours que je travaille avec Santigold. J’ai beaucoup travaillé avec Matthieu Boogaerts l'an dernier et dernièrement avec Sarah Olivier. Je rêve de faire ma carte de vœux, d’offrir une compilation avec une jaquette. "

Le passage au dessin adulte

« J’ai une formation de dessin. J’ai toujours fait du dessin toute petite, j’ai fais les beaux-arts en cours de périscolaire, j’ai fait un bac avec un cursus littéraire et option arts plastiques, histoire de l’art. J’ai fait une prépa à l’école Estienne et ensuite j’ai fait un BTS à Olivier de Serres à Paris, deux écoles publiques d’art appliqué. J’aimerai faire des choses plus rock’n’roll mais pour cela il faudrait que je m’extrais de mon univers actuel, je n’ai pas la disponibilité d’esprit. De même, il faudrait que j’emploie d’autres techniques. Ce serait des projets plus expérimentaux. Je garde encore

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dans l’illustration un côté « bisounour ». Je n’ai pas encore intellectualisé le processus. C’est vrai que les éditeurs nous cloisonnent dans des cases, nous sommes catalogués. Chez Milan, j’ai été étiqueté plutôt « documentaire » ou illustratrice « d’animaux rigolos », le style classique, la ligne claire, très basique. Chez Lito, ils m’ont laissé grandir, de l’illustration papier à l’impression ordinateur avec des choses plus subtiles. Je suis passé du dessin papier à l’illustration via Photoshop. Malgré tout çà, on ne me propose pas des albums, malgré mes appels du pied, on est vite répertorié par l’universnos dessins que dégage Lieux nos dessins et ce qu’on déjà fait. Tant que tu > St Jean aux bois n’as pas dessiner un chien, on ne t’appellera > Les ruines gallo-romaines de Chanlieu pour pas pour faire un projet d’illustration de chiens. les pique-niques et les ballades

Les bonheurs de Sophie > La librairie des Signes de Compiègne > La fête de Feigneux

Musique :

Toujours en ébullition créative, Sophie continue de façonner ses illustrations avec la sortie en mars de "Hanson et Gretel", les réédition du "Ventre de maman" et de "ça s'appelle un pot" en Juin 201 4 et fourmille de pleins d'autres projets. "J’ai une histoire qui me trotte dans la tête depuis environ 6 mois et j’ai envie de faire autre chose avec l’illustration ».

> Sarah Olivier > Vampire week-end > Juliette > Doctor Flake > Fauve > Arthur H > Anaïs > Tricky

 Références de l'article

Collaboration régulière avec les éditions Lito depuis 2004 (en tant qu'auteur et illustratrice). Mais aussi , Milan Flammarion, Nathan, Hachette, Atlas, Auzou et Bayard. http://sophielebot.ultra-book.com/

(c) Sophie lebot

http://www.editionslito.com/albums-et-beauxlivres/6/11 0/5063/5) http://www.editionslito.com/premiereslectures/6/51 7/41 31 /1 5) http://www.editionslito.com

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LIEUX


LIEUX CULTURELS

Le nouveau visage de La Manekine

Longtemps, malgré les affiches de spectacles collées sur les murs et une programmation intéressante, La Manekine de Pont Sainte-Maxence fut dans l’ombre, difficile à trouver, pas évidente à situer géographiquement. Le lieu culturel a fait peau neuve en avril 2013 après 2 ans de travaux et présente un nouveau visage vivifiant, tonique et une façade visible qui éclaire son identité. État des lieux. Avant avril 201 3, la Manekine était cachée par le bâtiment en lui-même. En 201 0, les travaux ont permis d'accroître la visibilité du bâtiment, de voir la façade, tout simplement. Le logo, un grand M, s’y dessine désormais, M comme Maison intercommunale des cultures. « C’est un grand pas en avant » souligne Élisabeth Coutarel, directrice de la Manekine et programmatrice de la scène théâtrale.

La Manekine (re)prend vie

« Le bâtiment date de 1977. Ça a d’abord été un foyer socio-éducatif, une sorte de mjc associative, un lieu culture et jeunesse. En 1990, le bâtiment est devenu un lieu municipal. Il y avait des cours, une bibliothèque, un cinéma et une salle de répétition. Puis en l’an 2000, il y a eu une première rénovation. J’ai proposé alors de lui donner le nom de « Manekine », du nom d’un conte de Philippe de Rémy, sire de Beaumanoir intitulé « La Manekine », que j’ai

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musique qui a donné un premier rayonnement à la Manekine. Comme la Grange à musique de Creil était en travaux à l’époque, cela a facilité la fréquentation. C’est à ce moment là que la fresque qui est visible sur la façade du bâtiment a été réalisée. "

Aller vers le jeune public.

Depuis avril 201 0, les artistes associés à la Manekine ont effectué un gros travail de relationnel avec les écoles et les structures r associatives : désormais, il existe des etrouvé dans le livre de René Charon sur les parcours jeune et très jeune spectateur pour noms de rue de Pont Sainte-maxence. C’est sensibiliser à la pratique artistique. On montre un conte à la fois écrit et oral, à la fois savant les coulisses, on explique le parcours et populaire, mais aussi nom féminin, à artistique, ils assistent aux répétitionsXTout ce consonance nordique. On pense au travail a permis une première visibilité à la «Manneken pis » de Bruxelles, comme "man Manekine. Puis un poste de médiateur-culturel kine", petit homme. C’est On s’est rendu compte est crée. Il est occupé par Karim aussi l’histoire d’une main que les jeunes ne Bouchekhchoukh, en charge coupée, celle qui permet passaient pas la porte, également de la programmation d'échapper au mariage musicale et humour du lieu. « On d’autres ne

"

forcé, celle qui permet connaissaient pas le s’est rendu compte que les jeunes d'accéder à la liberté. Le lieu. Donc nous avons ne passaient pas la porte, d’autres conseil municipal a accepté. mis en place un projet ne connaissaient pas le lieu. Donc Le but alors fut de créer un socio-culturel avec nous avons mis en place un projet lieu culturel. Cela s’est fait des ateliers avec des socio-culturel avec des ateliers en régie municipale de 1997 professionnels avec des professionnels (théâtre, à 2006, avec une (théâtre, musique, musique, danse) et un travail sur programmation qui s’est fait danse) et un travail l’année». petit à petit, vers le tout sur l’année Enfin, la mise en place d’un "club" public et le jeune public. Il a permis à un petit groupe d’aller fallait dans un premier temps habituer les gens au Printemps de Bourges pour faire des à un lieu culturel de diffusion. " articles qui paraitront dans le journal

"

Rayonnement musical

En 2006, la gestion du lieu a été transférée à l’inter-communalité. " Au début, il y existait

deux programmations, deux directeurs et une programmation globale assez grand public, voire commerciale" poursuit Élisabeth

Intercommunal (avec des reportages et une interview de Fauve notamment).

De même, le festival Les Émergences, prévu en juin, est aujourd’hui une réussite.

Coutarel. Puis, un nouveau directeur, Mokhtar Bahnas, venu de Cergy-Pontoise, créateur du furia festival, a apporté en 2007 sa graine musicale en faisant venir des groupes comme The Ex, Les Têtes Raides, Rachid Taha, Hocus Pocus, No One Is Innocent, Nosfell, Idir, Boubacar Traoré, Les Ogres de Barback, Guerilla Poubelle, Fancy.... " Il a réalisé une

programmation très intéressante centrée sur la

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« Ce festival est né dans un brouillon

d’activités. Puis il y a eu une volonté de faire un vrai festival de cultures urbaines, au départ pour rendre compte de ce qui avait été fait durant l’année puis finalement un festival avec des i ntervenants professionnels et de véritables manifestations. La 1ère année, 800 personnes sont venues, la 2ème 2000 personnes se sont déplacées et cette année ça se profile bien. L'édition 2014 est axée sur la danse, les graffeurs et le Bmx avec la présence de Karim Barouche, un des pionniers du mouvement hip hop en France, qui a eu un vrai coup de cœur depuis le début."

la maison ». « Le principe est d’offrir le spectacle et les boissons en échange d’un plat pour le partager avec tout le monde. C’est comme une soirée cabaret avec partage entre les spectateurs et les artistes. Tout le monde mange et discute ensemble après le spectacle

Artistes en résidence

" L’année prochaine, il y aura une création-

danse en résidence pendant un mois et demi et une création en spectacle jeune public avec une metteuse en scène du coin. On poursuit également notre travail avec le conservatoire. Il aura aussi un peu de de jazz. Le directeur de la compagnie théâtrale de Verneuil-en-halatte, véritable connaisseur de jazz, poursuit les « soirées de léo » au foyer Léo Lagrange de Verneuil. Donc chaque trimestre en collaboration-partenariat avec la compagnie , on propose cette soirée. »

Le groupe féminin rock « The Buns » sera également en résidence 3 jours dans le cadre du festival Picardie Mouv’ et « Le grand voyage », création de l’an dernier par les artistes associés à la Manekine, est programmé au Théâtre de BoulogneBillancourt.

».

Comité de pilotage

Aujourd’hui pour mener à bien les différents projets et satisfaire une exigence artistique de qualité, La Manekine s’est dotée un comité de politage. Il comprend Karim Bouchekhchoukh, chargé de la musique et de humour, Elisabeth Coutarel, directrice et chargée de la programmation théâtrale, Laurence Clermont, chargée de la programmation Jeune public, de Pascal et Vincent Reverte, artistes associés à la Manekine, de Patrick Charpentier du conservatoire ainsi que du directeur des services Christophe Lamy, du service communication et de la vice-présidente délégué à la culture, Kristine Foyart, de la CCPOH (Communauté de Commune des pays d’Oise et d’Halatte).

2 salles, le club et le théâtre

La Manekine semble désormais avoir trouvé sa place et établi son identité dans le paysage deux salles ne sont pas totalement équipées culturel isarien. Ce lieu culturel saura rayonner techniquement. On prévoit des aménagements comme la nouvelle programmation qui sera dans le club pour l’améliorer (Faire un mur annoncée en juin, Oiza en met sa main à plein là où il y a des vitres, faire un vrai couper. « Il nous reste encore du chemin à faire. Les

passage pour les coulissesS). Mais cela fonctionne bien néanmoins. » Le club est né

en 2007 avec l’arrivée de Moktar, c’est une plus petite salle avec 80 à 1 00 personnes assises pour des concerts intimes ou acoustiques (formule show-case), des pièces de théâtre mais aussi « les soirées comme à

LA MANEKINE 4, ALLÉE DES LOISIRS 60700 PONT SAINTE-MAXENCE 03 44 72 03 38 lamanekine@ccpoh.fr www.facebook.com/EspaceLaManekine

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PHOTO

ISE


"Paysage nocturne de Saint Crépin-Hibouvillier à Villeuneuve les Sablo n" de

Sébastien Auboy

PHOTOISE

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"Paysage nocturne de Saint Crépin-Hibouvillier à Villeuneuve les Sablo n" de

Sébastien Auboy

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PT'IT CREU X


P'TIT CREUX

LE KIOSQUE À BURGER : FRAIS ET DISPO

Lancé il y a deux ans, « Le kiosque à burgers » s’est fait une place à Compiègne. Stationné rue Saint-Corneille chaque jour (sauf me mercredi), le « food truck » fournit des hamburgers frais et fait maison aux travailleurs du centre-ville et aux passants attirés par la bonne odeur. Avec des hamburgers réalisés à partir de produits frais venus des commerçants de la ville, Julie Fourmann a réussi à fidéliser une clientèle et a attiré ceux qui n’en mangeaient pas. Portrait En remontant vers l’hôtel de ville de Compiègne, une bonne odeur d’oignons grillés, caramélisés se dégage. D’où provientelle ? En avançant, on se rend compte qu’une camionnette noire est installée près du cloître de la rue St-Corneille. L’odeur vient de la cuisson des oignons sur la plaque. C’est en fait un food truck appelé « Le kiosque à burgers ». Un habitué passe en coup de vent. « Tu me mets un Joséphine de côté, je repasse tout à l’heure. - Un Joséphine, tu es sur ? Tu ne prends pas

un Victoria d’habitude ? " Il s’arrête, s’interroge. " Non, c’est bien un Joséphine. »

Joséphine et Victoria ne sont pas des noms de code mais le nom donnés aux deux principaux hamburgers du Kiosque. « Le nom des burgers est adapté à la ville : Joséphine, Victoria. Ce sont les classiques, ceux qui ne changent pas. Les deux autres changent tous les deux à trois mois environ. Le Bonaparte n’est pas forcément définif et le Falafel est un végétarien fait avec un steak de pois chiches»

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(il y a le marché le samedi matin rue st corneille). Julie communique via sa page Facebook s’il y a du changement. « On est là depuis un an et demi, on des

clients, des fidèles. On apprécie ce que l’on fait et on est heureux d’être là. »

Bon, beau et relation commerçante

Le cadeau d’anniversaire

« Notre fer de lance est de faire travailler les artisans. Aujourd’hui nous sommes à Compiègne, rue St Corneille, on fait travailler le boucher de l’abbaye, de la rue d’à côté, la boulangerie Neveu qui est derrière et le fromager. Tous nos produits sont frais, archifrais, il n’y a pas de congélateur. Les frites ne sont pas congelées. Toutes nos sauces sont préparées le matin. Le soir, c’est jeté. Seuls les mayonnaise et ketchup à emporter ne sont pas faits maison. On travaille également avec des primeurs (Ribeprim /Ribecourt). Et tous les emballages sont biodégradables . Je collabore aussi avec les bars-cafés environnants, je ne fais pas de cafés. J’envoie les clients qui en veulent vers les bistrots d’à côté.»

Ancienne responsable administrative dans le textile, Julie Fourmann s’occupe de ses enfants pendants trois ans. Puis se dit qu’elle se mettrait bien à son on a loué compte. « L’idée est

«

une née lors de l’orgabaraque à frites que nisation de mon annil’on a mis dans le versaire, pour mes 35 jardin et fait venir du ans. On devait faire venir un traiteur pour 50 Nord de la France. Ça personnes mais on s’est m’a fait tilt mais après vite rendu compte que je me suis dit qu’il cela reviendrait à trop fallait que je fasse du cher. Donc on a loué une baraque à frites bon dans du beau. » que l’on a mis dans le jardin et fait venir du Nord de la France. Ça m’a fait tilt mais après je me suis dit qu’il fallait que je fasse du bon dans du beau. Le food truck est sombre, noir avec des écritures blanc-beige. ». La première implantation du

food truck a lieu en décembre 201 2. Pour ne pas défigurer la rue St-Corneille et l’architecture des Bâtiments de France de la ville, Julie décide alors de confectionner une remorque et de la transformer en kiosque au style victorien, sobre, discret et classe. Loin de la baraque à frites du film « Les Tuche » qui avait fait germer l’idée de la baraque à frites dans le jardin lors de son anniversaire. Elle emploie aujourd’hui deux salariés : Audrey à plein temps qui aide au service et à la confection des sauces tous les jours et Angélique qui effectue les services du soir. Le « kiosque à burger » est présent tous les jours sauf le mercredi, avec vendredi soir et samedi soir, samedi midi sur la place de l’hôtel de ville

Bonne humeur et convivialité

« Les produits sont bons. Ce sont de vrais, bons hamburgers avec de bons produits. Je suis un bon vivant qui aime la bouffe et le bon vin. Presque un épicurien. Parfois je viens ici prendre un burger et une bonne bouteille plus loin à la Cavavin. J’ai testé les 3 burgers et les 3 sont bons Je viens 2 à 3 fois par moisSquand ça fonctionneS » plaisante

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Patrice, responsable d’un atelier de mécanique, avec Julie, qui a le contact facile et fait vivre son entreprise dans la convivialité et la bonne ambiance. Aux abords du « food truck », la bonne humeur règne. « Je fais des

menus étudiants à 9€50 au lieu de 10€50 sur présentations de la carte ou avec celle du Cos (Comité des Œuvres Sociales). - Il n’y a rien pour les retraités ? » suggère

ces heures-là, à 4 heures du matin. " Avec

deux ans d'ancienneté, Julie Commence à réfléchir à la suite. « J’aimerai développer mon

concept sur Senlis et Chantilly en travaillant comme ici avec les artisans. Le plus difficile est de convaincre les mairies et l’union des commerçants avant de s’installer. Mais on va d’abord s’asseoir, se poser, laisser passer les deux premières années et on verra ensuite s’il y a assez de trésorerie pour se développer. »

LE KIOSQUE À BURGERS 06 28 92 37 36

Facebook : https://www.facebook.com/LeKiosqueaBurg ers/ Courriel : lekiosqueaburgers@gmail.com Daniel, un retraité, en rigolant . « Je suis de

Monchy Saint-Éloi et je viens garder mon petit fils le vendredi donc je viens manger ici. Je ne mange jamais de hamburger d’habitude. Je viens ici car j’ai été attiré par l’amabilité, la gentillesse et la propreté. » - J’ai pas mal de client qui sont au retraite » explique Julie « et monsieur est représentatif car quand les gens ont goûté, ils disent que c’est pas mal et ils reviennent». - Au niveau de la viande, vous avez une qualité qui n’a rien à voir avec les autres hamburgers » Et Daniel s’y connait. C’est un ancien boucher. « On n’a pas faim pendant au moins 4 à 5 heures. Les hamburgers d’ici remplissent bien le ventre. Contrairement à d’autres hamburgers connus. » précise aussi

Guillaume, jeune apprenti. Le bouche à oreille fonctionne bien. « Quand c’est pas bon, on a beau le mettre sur les murs, on revient pas »

conclut Daniel.

Développer la formule

« Le kioque à burgers » peut être également privatisé pour des soirées . « On a fait la sorties des discothèques au début. On a essayé pendant trois mois. On a arrêté, c’est compliqué. La clientèle ne reconnaît pas vraiment le goût, la fraîcheur des produits à

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À SUIVRE

DE PRÈS


À SUIVRE DE PRÈS FESTIVAL DIVERS ET D'ÉTÉ Dès le 1 er mai, le festival divers et d’été ouvre ses portes avec des spectacles de rue qui auront lieu jusqu’au 1 5 juin . Au programme :

ateliers, arts du cirque, spectacles X > diversetdete.fr

L'OISE EN GUINGUETTE L’Oise en guinguette se promène sur les bords de l’Oise les 1 0 et 11 mai pour sa 1 2ème édition. Au programme : Musique et théâtre de rue sous le chapiteau, dans les rues, sous les saules , dans la cour de l’école, sur les quaisX > loiseenguinguette.e-monsite.com

LES ZICOPHONIES Du 23 au 24 mai , Clermont accueille le festival des Zicophonies avec en tête d’affiche Renan Luce et Saule ainsi que Broussaï. De nombreux groupes du

département seront également à découvrir. > asso-claj.net

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IMAGINARIUM FESTIVAL Pour sa première édition, l’ Imaginarium festival a fait fort : réunir sur 2 jours, les 30 et 31 mai au Tigre de Margny-les-compiègne, quelques figures montantes de la scène électro (Breakbot, Surkin, Elephanz, Faul X) et des noms marquants de la scène pop (Kaiser chiefs, Fauve, The Lanskies, Cats on trees X). > imaginariumfestival.com

60 CORDES - AMERICAN BLUES FESTIVAL Le Festival 60 cordes célèbre sa 4ème édition les 24 et 25 mai avec le regard tourné vers l’Amérique et son blues. Au programme : MJS Project (gagnant du Tremplin 201 3),

Boney Fields & the Bone’s project, Shanna Waterstown, Neal Black & The Healers. > 60cordes.com FESTIVAL THÉÂTRAL DE COYE-LA-FORÊT Le Festival théâtral de Coye-la-forêt fête sa 33ème édition du 5 au 27 mai . Un programme riche et varié vous attend. > festivaltheatraldecoye.com

ROCK'N ROLLER FESTIVAL Samedi 24 mai , l’association Roller Méru organise le 1 er Rock’n Roller Festival avec

de 1 3h à minuit une rando roller, initiation, démonstrations, village asso et concerts de rock avec Union Jack, Our Théory, Deaf

Preacher, Home most days, We fall as one et Somerset. > page facebook du festival

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Oiza partenaire de l'Imaginarium festival 30 et 31 mai au Tigre de Margny-les-Compiègne imaginariumfestival.com


S CAPAD E S


ESCAPADES

SLIDE NAUTIC DE VERBERIE : DE PASSION ET D'EAU FRAÎCHE

Venu de Seine-Saint-Denis, Bruno Giacuzzo, a décidé, il y a dix ans de venir s’installer à Verberie et de faire vivre une passion très peu développée dans la région : le ski nautique. Dans le domaine, il n’est pas, il est vrai, un inconnu : 11 champions d’Europe et 6 ème mondial. En 2010, il implante un système de ski nautique pour novices et amateurs de sensations de glisse sur un étang de Verberie. Le Slide Nautic était né. À l’abri du vent, situé Nord-Ouest, le soleil darde ses rayons sur le ponton. Coupé de la circulation, des bruits de la ville, le plan d’eau de verberie est un petit havre de paix où l’élément liquide rend l’endroit paisible et attrayant. Anthony vient de Clermont avec des amis et son cousin. Il s'y rend 3 fois par semaine, a pris un abonnement à l’année, a acheté son propre matos. « Je suis venu une fois et j’ai pris tout de suite goût ».

De l’asso au Slide Nautic.

Bruno Giacuzzo, gérant du Slide Nautic de Verberie se souvient de ses débuts. «J’ai

acheté un appart à Verberie, il y a 7 ans. Avec ma famille, on habitait dans le 93 à l’époque. Ça a commencé comme çà. De fil en aiguille, j’ai arrêté mon travail alors que je gagnais bien ma vie, pour me consacrer au téléski. Cela faisait 20 ans que je travaillais de nuit donc je saturais et la passion a pris le dessus au bout d’un moment. On a monté tout d'abord une association sur Verberie il y a dix ans. Puis on

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a un lac, sur l’étang du Gatz, de l'autre côté de là où on situé aujourd'hui. J’ai passé des diplomes, des brevets d’état pour pouvoir enseigner et initier au ski nautique. Je travaillais alors de nuit et j’ouvrais l’association l’après-midi pour pouvoir m’entrainer car je suis un ancien sportif. C’est de la passion, cela quinze que je fais du ski nautique du barefoot, j’ai été en équipe de France, 11 champions d’Europe et 6 ème mondial. On a loué le plan d’eau et monté petit à petit le téléski nautique. On a réussi à l’améliorer, puis à amener du monde sur la zone de Verberie. On a acheté la partie inférieure des 16 hectares. On a mis un an et demi pour tout construire. Les banques nous ont fait confiance au départ puis on été réticentes. Donc ça a un peu trainé. C’était pour eux une entreprise à risque, au vu de la météo. On a ouvert en 2010.

au ski nautique sur un petit parcours avec une vitesse réglable et ajustable. Le grand téléski, le 6.0 fonctionne avec une vitesse régulière de 30km/h. Avec les deux téléski, le but de faire aimer ce sport.

Ski Nautique, mini-golf et Pirates

Aujourd’hui, ça va, ça commence à porter ses fruits mais s’il n’y avait pas eu l’association avant, cela aurait été difficile en terme de gestion et compétences. On a deux à trois salariés. Comme le nouveau maire de Verberie, Michel Arnould, veut développer le tourisme à Verberie,ça ira encore mieux."

L'objectif de cette saison est de pouvoir augmenter le nombre de personnes qui viennent sur le site et de les garder. On fait aussi des locations de vélo et il y a un coin barbeuc à réserver, un snack avec terrasse. Et comme il y a beaucoup d’enfants, on a ouvert un mini-club avec un bel environnement et un côté familial. L’inauguration officielle aura lieu prochainement car il manque encore des éléments. Le thème, c’est les pirates avec un Bateau Pirates de 10m de long sur 2m50 de large et un mat de 9 m un peu comme celui d’Eurodisney qui fera office de snack. Tout est fait sur mesure. Tout au long du parcours, il y aura des repères, un avec le parchemin, l’autre avec la boussole et un rebus (et un trésor !) à trouver pour les enfants. Le 1er juin Moi je trouve que l’Oise est une belle région, entre la culture, les loisirs et l’autoroute qui est normalement on devrait faire l’inauguration. à côté. J’ai pris le risque d’ouvrir ici même en sachant les contraintes qu’il y avait.

Ouvert à toutes et à tous

Aujourd’hui on accueille entre 6 à 8000 personnes par an (de mars à novembre, tous les jours à partir de mai). On a des groupes scolaires, des comités d’entreprises de toutes les régions, des centres aérés, on est agréé jeunesse et sport bien entendu et des brevets d’été avec des opérateurs compétents. "

Durant l'année, Bruno forme aussi des brevets d'état pour la pratique du ski nautique à travers toute la France et forme également les opérateurs pour bien faire fonctionner les deux téléski. " Le petit, le 2.0, c'est pour l’initiation

Slide Nautic Route de Rivecourt Verberie http://www.slidenautic.fr

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SI J 'Y SU I S

AILLEURS


AILLEURS SI J'Y SUIS

LE FESTIVAL DE CANNES Comme chaque année, Cannes va connaître l'effervescence, l'affluence des grands soirs, les stars et les people pour le 67ème festival du cinéma du 1 4 au 25 mai . L'affiche est à l'image de la sélection cannoise, celle de Marcello Mastroianni, acteur de Fellini, chantre de la liberté de création > http://www.festival-cannes.fr

GREAT BLACK MUSIC L'exposition de toutes les musiques noires poursuit son chemin jusqu'au 24 août à la cité de la musique. De Salif Keita à Gregory Porter, entre Afrique, Caraïbes et Amérique, musiques traditionnelles, jazz et soul, la Cité de la musique revient sur près d’une vingtaine de concerts qui ont marqué sa programmation depuis la fin des années 1 990.

EXPO : HENRI CARTIER BRESSON Jusqu'au 9 juin 201 4, plus de 500 photos, dessins,

films et peintures du photographe-artiste Henri Cartierbresson sont exposés au Centre Georges Pompidou > http://www.centrepompidou.fr

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