La lettre des Grésillons #18

Page 1

La lettre des Grésillons #18 Grésdito

avril 2010

Vos idées nous intéressent

D

ans cette nouvelle édition de votre journal, l’équipe de la rédaction a choisi de vous présenter la directrice des Cytises, mais aussi le nouveau restaurant indo-pakistanais Spicy village. Nous vous parlons également de l’atelier théâtre du collège, de la préparation du carnaval. Et depuis deux numéros déjà, votre journal s’est enrichi d’une nouvelle rubrique, Le saviezvous ? qui retrace l’histoire du quartier. Alors si vous aussi, vous avez des idées, des propositions, venez-vite nous rejoindre. La lettre des Grésillons est élaborée par les habitants du quartier et est ouverte à tous. * La rédaction !

union : * Procluhandinie31réma i à 18 h 30 ns

à l’antenne des Grésillo vac. 30-40, rue François Ko

les grés en têtes

Une femme de valeurs Depuis un an, Véronique Thévenot assure le poste

L

a jeune directrice de directrice de la maison de retraite les Cystises. des Cytises nous Rencontre avec une jeune femme déterminée. reçoit. Depuis avril 2009, Véronique Thévenot est responsable de la maison elle. Et bien que trouvant un établissement de retraite médicalisée pour personnes fonctionnant d’une manière satisfaisante, elle dépendantes ou non, inaugurée rue Jaffeux était « déterminée à travailler à l’amélioration en 2004. Cette juriste de formation, de son organisation afin de dégager du temps détentrice d’une maîtrise de droit, diplômée aux soignants pour développer des activités en management d’établissement médico- d’animation et des sorties pour les résidents ». social, n’en est pas à son premier coup d’essai. Elle dirigeait une autre maison de retraite, Il se dégage de Véronique Thévenot une dans le 13e arrondissement de Paris. Mais ne énergie communicative et une profonde se reconnaissant pas dans les objectifs de ses détermination. « C’est un métier passionnant anciens employeurs, elle décide de quitter cet surtout en étant entourée comme je le suis établissement à but essentiellement lucratif. d’équipes professionnelles à l’écoute. Chaque L’établissement les Cytises – qui accueille 82 jour, c’est un ravissement pour moi de résidents dans des chambres individuelles - fait travailler ici, où j’ai trouvé tous les ingrédients partie d’une association (l’Ehpad) à but, cette d’une vie professionnelle très épanouie ». Et la fois, non lucratif. Un « détail » de première passion est bien là, lorsqu’elle s’insurge contre importance pour Véronique Thévenot une certaine campagne de presse qui a salit et qui se retrouve en accord avec ses valeurs dévalorisé la profession et qui, estime-t-elle, morales et associatives, « valeurs impulsées « s’est appliquée à ne retenir que des situations et défendues par une direction générale très exceptionnelles alors que le milieu médicomotivée qui le prouve par un contact régulier social fourmille de personnes compétentes avec les résidents », constate la jeune femme. et dévouées, exerçant des tâches ingrates et Lorsqu’elle est nommée à ce poste, elle ne difficiles ». mesure pas totalement l’ampleur de la tâche Elle regrette de ne pas avoir encore eu le temps et les responsabilités qui l’attendent. Elle se de s’inscrire dans une dynamique de quartier. défend de toute idée préconçue. « Mais je Mais compte bien y remédier prochainement savais ce que je ne voulais pas y faire », dit-

 la tribune libre En direct avec

« Mes plus grands motifs de satisfaction ? Le sour ire des résidents. »

et nouer des liens en partenariat, notamment intergénérationnels, avec les structures existantes dans le quartier par l’intermédiaire de l’antenne des Grésillons. Ses plus grands motifs de satisfaction ? « Le sourire des résidents et de se dire qu’on est venu en aide à une personne en difficulté », répond-elle en toute humilité. ¶ Guy Leprieur et Jean Montou

la photo du mois

l’association Louis Castel

L

L’idée de se constituer en « association

des locataires du 49, rue Louis Castel »

a germé dans l’esprit de tous les locataires lorsqu’après nos emménagements respectifs, nous nous sommes aperçus des malfaçons de chacun de nos appartements ainsi que des manquements graves dans les parties communes (trottoir non fait, parking avec gravas, portes faciles à forcer). Chacun avait fait des démarches individuelles, mais ne voyant pas celles-ci entendues, il nous a semblé nécessaire de nous regrouper en association – née en décembre dernier - pour tenter de constituer une force plus importante et mieux prise en considération. L’association s’est donnée comme but de préserver et défendre les intérêts matériels et moraux des locataires et de les représenter auprès du bailleur. Elle est aussi le reflet de l’entente très particulière qui règne entre les locataires, soucieux de pouvoir se réunir souvent pour partager des projets communs et des moments de forte convivialité. Dans cet esprit, nous envisageons de créer ce printemps un potager dans le jardin commun de l’immeuble. Nous souhaiterions aussi faire venir des artistes de « culture à domicile », un soir de mai, toujours dans ce jardin. Dans la même logique, il a été proposé de se tenir informé des spectacles à voir. Un autre rendez-vous sera aussi la fête des voisins. Il est aussi pro-

grammé de s’ouvrir sur le reste du quartier pour prendre parts aux activités festives comme la fête du muguet, la brocante de juin… Ainsi que de prendre contact avec les autres amicales afin de se coordonner et mener des actions communes. Aujourd’hui, la création de l’association a eu des retombées sur l’amélioration de notre quotidien, puisque depuis sa création, plusieurs de nos demandes ont été prises en compte : le trottoir a finalement été goudronné, des portes sans soucis ont été posées, le parking nettoyé et plusieurs demandes concernant des cas individuels ont abouties. Mais tout n’est pas encore réglé et nous devons donc être très souvent en contact avec l’office. ¶ Association Louis Castel 49, rue Louis Castel, appartement 42 (dans l’attente d’un local)

Dans notre édition no14, en juin dernier, un article abordait la déformation du trottoir au niveau de l’ancien no7 de la rue Jaffeux. Cette détérioration était (et est toujours) provoquée par la prolifération de plusieurs arbres parasites (au demeurant toxiques, et inhibant le développement des autres espèces) appelés « Ailante » ou « faux vernis du Japon ».

Couleur tropique en gala. L’association Couleur tropique présentera le 29 mai un panel de danses traditionnelles des Caraïbes (gwoka, meringue, biguine, mazurka…) travaillées tout au long de l’année. Une exposition d’artisanat afro-caribéen sera également présentée. Samedi 29 mai de 18 h à 23 h en salle polyvalente de l’Antenne des Grésillons.

Ces arbres parasites Qui sait comment ce parasite est parvenu à cet endroit ! Toujours est-il que le problème a été pris en compte et que ces arbres ont été en partie coupés. Certes, la gêne et le risque ne sont pas supprimés mais nous sommes sur la bonne voie ! G.L.


 Le saviez-vous ?

C

...

ombien de passants qui empruntent régulièrement la place Jaffeux savent ce que foulent leurs pieds ?

Beaucoup seront surpris d’apprendre que 285 mètres d’abris bétonnés dorment là en chicane depuis la Seconde Guerre mondiale. En effet, dès 1937, en prévision des menaces qui pesaient sur la France, la municipalité de Gennevilliers entreprit la construction d’abris anti-aériens dans différentes zones à risques, et notamment place Jaffeux, dans le quartier des Grésillons, étant donné son tissu industriel. Ces abris pouvaient abriter 1 880 personnes.

A cet ouvrage fût associé un vaste plan de défense « passive » établi selon un organigramme bien hiérarchisé où chaque acteur (coordinateurs, responsables de secteurs, médecins, pompiers) savait ce qu’il devait faire. Dix bombardements affectèrent le quartier, provoquant de nombreux dégâts sur les usines mais aussi sur 69 maisons individuelles et immeubles, jetant ainsi 3 000 sinistrés à la rue.

... A ce jour, aucun des services techniques, administratifs ou culturels contactés n’a su nous dire si ces abris avaient été comblés ou non. Comme depuis, rien n’a été édifié sur place, il est permis de penser qu’ils existent toujours. Alors, appel à tout ancien Grésillonnais ou Gennevillois qui pourrait nous éclairer

sur ce qui est encore à ce jour le mystère sous la place Jaffeux !  ¶ Guy Leprieur

festival a è mômes Rendez-vous au Pl n te

Maison de l’Enfance

P

our la troisième année, le service municipal de l’enfance co-organise le festival Planète mômes avec l’association En jeu, à Gennevilliers. Ce festival se déroulera du 26 au 30 avril à la salle des fêtes. Après le thème des Droits de l’enfant et des Arts plastiques, cette année, la nouvelle édition abordera l’eau d’une manière scientifique. L’eau dans ses utilisations et dans la réalité actuelle. Durant une semaine, les enfants des accueils de loisirs de la région francilienne sont invités à venir s’amuser, découvrir, se cultiver, expérimenter ou manipuler à travers de nombreux ateliers. L’ensemble de ces ateliers, conçus pour un public âgé de 5 à 14 ans, sera tenu par les animateurs de la direction de l’enfance et de la préadolescence de la ville. A noter aussi la participation d’animateurs d’autres villes partenaires.

Ce festival, dédié aux enfants, accueillera donc les enfants des Maisons de l’enfance et des centres de loisirs maternels de Gennevilliers. Avant cela, les enfants ont participé à une grande journée à thème sur l’environnement, le 7 avril, lors d’un rallye baptisé « qui veut sauver la planète ? ». Le festival est aussi ouvert aux familles souhaitant venir passer un moment convivial avec les enfants. Vendredi 30 avril, une grande soirée casino est prévue. On vous y attend ! ¶ Isabelle Nadal

fes tiv al Pla nèt e mô me s du 26 au 30 avril de 13 h 30 à 17 h 30 pour le public à la salle des fêtes. Nocturne : vendredi 30 avril de 18 h à 20 h. Entrée libre et gratuite.

Raymond Aubrac témoigne au collège « Je suis un vieux témoin d’événements qui sont à vos programme », ainsi s’est présenté Raymond Aubrac, le 9 février, aux élèves de 3e du collège Edouard-Vaillant. L’homme résume brièvement son parcours de Résistant, son arrestation aux côtés de Jean Moulin, la torture sous les coups

du sinistre Klaus Barbie, son évasion orchestrée par sa femme Lucie… « Est-ce difficile d’entrer en Résistance ? » « Avez-vous eu peur ? ». Les questions des élèves fusent. Raymond Aubrac raconte. Gare de Nîmes. Il cache une mitraillette anglaise dans sa valise. Lorsque la gendarmerie

le contrôle, il explique qu’il s’agit de la pièce détachée d’une machine agricole. Oui, ce jour là, il a eu peur. Mais lorsqu’un projectile lui traverse la joue alors qu’il s’évade, là, non, il n’a pas eu le temps d’avoir peur. Bruno Dubief


 toi ? 

coup de chapeau

Pour qui tu votes,  Les enfants des écoles maternelles et leurs parents décerneront le prix littéraire du livre qu’ils ont préféré le 12 juin.

T

out à débuter lors des Assises de la réussite initiées par la ville. Là, l’idée d’un prix littéraire devenant un événement marquant autour de la lecture était lancée par les équipes des bibliothèques.

« Nous voulions un prix pour les enfants, bien sûr, mais aussi pour les parents, afin que parents et enfants s’intéressent aux livres, qu’ils prennent plaisir à les lire ensemble, qu’ils en discutent. Et que la lecture sorte du cadre obligatoire, purement scolaire », explique Nadine Le Gall, coresponsable du prix littéraire avec Patricia Drouot. L’initiative est orchestrée par la ville, en partenariat avec l’Education nationale. Ainsi, en début d’année scolaire, les enfants des écoles maternelles découvraient une sélection de beaux livres. « Les bibliothécaires ont sélectionné des livres, poursuit Nadine Le Gall. Nous avons privilégié les petites maisons d’édition qui sortaient de l’ordinaire. Des albums avec récit, sans texte. Nous avons

ensuite présentés notre première sélection à un collectif regroupant les directeurs d’école, enseignants, inspecteurs de l’Education nationale ». Cinq albums sont réservés aux petites sections des écoles maternelles, cinq autres aux moyennes et grandes sections. Au total, 59 classes de la ville se sont inscrites dans le projet, dont les cinq classes de Louise Michel, cinq classes de l’école maternelle les Grésillons et six classes de Berthe Morizot. « Les enseignants ont invité les parents dans les écoles, présentés les livres qui ont été ensuite travaillés en classe. Les livres ont été prêtés aux enfants à la maison. Les auteurs sont

venus dans les écoles parler de leur livre… ». Enfants et parents auront jusqu’au 17 avril pour voter pour le livre qu’ils ont préféré. Des urnes et les bulletins de vote seront disposés dans les écoles. Et le 12 juin, aura lieu la très officielle remise des prix. Quatre prix seront attribués : un prix enfant et un prix parent pour les petites sections et idem pour les moyennes et grandes sections. Bien sûr, tous les livres en compétition sont présentés en bibliothèque. Ils font un tabac, dit-on ici. ¶ Nadège Dubessay

 découverte

Le collège se met en scène

E

n septembre 2009, le collège Edouard Vaillant ouvrait un atelier théâtre, tous les lundis de 13 h 30 à 15 h 30, avec une classe de 6 e et la classe d’UPI (Unité pédagogique d’intégration), soit 34 élèves répartis en deux groupes de 17. L’ensemble travaille sous la houlette de trois enseignants, d’un assistant pédagogique et d’une Assistante de vie scolaire. Le « recrutement » se fait en fin de CM2 dans les écoles primaires Grésillons A et B et Anatole France. Les élèves ne sont pas pris en fonction

de leur livret scolaire, mais sont auditionnés et retenus selon le ressenti des enseignants, leur jeu de scène et leur diction, parois même leur timidité. Sur une semaine, un groupe travaille avec ses enseignants sur l’apprentissage de textes, des exercices individuels d’articulation, des improvisations, tandis que l’autre groupe se consacre au travail du corps et des textes, à la mise en scène, car il faut s’imposer, se placer sur scène afin de faire porter la voix. La semaine suivante, les groupes changent d’activité. Les élèves interprètent les textes qu’ils ont appris sur scène. Ils sont notés

sur l’apprentissage et la mémorisation. Les textes sont proposés aux élèves en fonction de leur personnalité et ils se l’approprient très vite ! D’ailleurs, certains se sont d’ores et déjà révélés et d’autres ont su affronter leur timidité. Un spectacle se fera par groupes en fin d’année : sketches, extraits de pièces. En projet, continuer avec ces élèves l’an prochain en 5e, tout en proposant un atelier aux nouveaux 6e. Et ainsi ouvrir, à terme, une classe théâtre. ¶ Eric Chayot et Esther Serrano

l reste des places dans le parking se trouvant 29, avenue des Grésillons à côté du théâtre de Gennevilliers. Les Gennevillois bénéficient d’un tarif préférentiel : 51 euros par mois (le paiement peut se faire par prélèvement automatique ou paiement en ligne). Pour des stationnements de courte durée, les prix sont dégressifs : 1 heure coûte 1 euro, 2 heures 1,70 euros et 24 heures de stationnement reviennent à 10,20 euros. Renseignements auprès de l’accueil, à l’entrée du parking. ¶

La sélection de la ludothèque Pour les petits (3 à 8 ans) :

Monza.

Un jeu de course rapide, facile et avec des jolies voitures qui vous transportent dans une course effrénée.

Diamoniak.

La princesse qui réussira à reconstruire en premier son château sera désignée grande gagnante de ce jeu. Pour cela, il faudra piocher des cartes et prendre le risque de tomber sur une sorcière.

La sélection de la bibliothèque Robert Doisneau. ¶

Pour les touts petits :

Les chaises

de Louise-Marie Cumont, éditions MeMo, 2009. Sur chaque page de ce livre, la même chaise compose de petites scènes muettes, fortes et parlantes. De chaise en chaise, petits et grands s’aiment ou s’affrontent, jouent et se regardent.

En attendant le printemps de Martine Laffon, illustrations de Sacha Poliakova, Thierry Manier, 2008.

Cinq oiseaux se préparaient à partir loin de l’hiver. La liste des choses qu’ils ne doivent pas oublier est prétexte à l’apprentissage de chiffres : 5 miettes de pain, 2 manteaux, 4 chapeaux, 6 vélos…

Pour les plus grands :

Eviter le stationnement gênant I

Histoire de jouer

tourner la page

Bonne pêche

de Thierry Dedieu, éditions du Seuil, 2009. Un album qui aborde la question de l’environnement de manière cocasse et dans lequel chaque rabat dévoile un peu plus les travers de l’homme. Petite fable écologique qui nous réserve une chute inattendue.

Dans le monde il y a…

de Benoît Marchon, illustrations de Robin, Editions Gallimard jeunesse, 2009.

Un album qui aborde Dans le monde, il y a des millions de misères et des millions de merveilles… Cet album offre aux enfants un regard tendre et poétique sur l’humanité.

Pour les plus grands (8 à 99 ans) :

Dice Town. Dans la ville du

dé, Dice Town, vous devrez faire vos preuves aux jets de dés et mettre toutes vos compétences dans les combinaisons de dés qui apportent des gains. Aussi stratégique que malicieux.

La ludothèque :

30 – 40, rue François Kovak, 2e étage. Fermé le lundi et le dimanche. Ouvert tous les mardi, jeudi et vendredi de 16 h à 19 h, le mercredi de 13 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 13 h 30 à 18 h. Vacances scolaires : du lundi au vendredi de 13 h 30 à 18 h 30.


Spicy village, restaurant   à la gastronomie pakistanaise et indienne, a ouvert ses portes en décembre dernier. Visite dégustative. ns 97, avenue des Grésillo , 27 37 86 40 01 tél : ouvert 7j/7 19 h à 23 h. de 11 h 30 à 15 h et de es spécialités du chef ? Le curry aux gambas mijoté dans une sauce aux 24 épices… Ou encore la crème d’aubergine, sans oublier les Nans, ces pains traditionnels servis nature, au fromage ou fourrés à la viande d’agneau et fines herbes.

L

Spicy village Gastronomie pakistanaise-indienne. Egalement plats à emporter ou en livraison.

Pour accompagner ces plats aux mille Ne cherchez pas la carte des vins. Ici, on ne sert pas d’alcool mais des jus de fruits traditionnels. saveurs, ne cherchez pas la carte des vins. Ici, on ne sert pas d’alcool. Mais des jus de étude de marché. La zone industrielle, non commerçants environnants. Et nous n’avons fruits traditionnels, comme ce surprenant loin, peut lui apporter des clients. De même, eu que de bons retours ». Jusqu’en mai, le nectar de mangue. Depuis décembre, le la rue est commerçante. « Donc, ça pouvait restaurant sera ouvert tous les jours, midi restaurant Spicy village propose de découvrir marcher ! ». Les locaux, autrefois abritant un et soir. Plus tard, une journée de fermeture la gastronomie pakistanaise et indienne. Là, magasin de pièces détachées de voiture puis sera proposée. « C’est vrai que le travail est on déguste son poulet ou son saumon madras une épicerie, devaient être relookés de font difficile. On commence vers 9 heures pour ne dans un décor soigné, avec chaises indiennes en comble. Il fallait ensuite trouver un chef partir qu’à minuit. Mais j’ai toujours connu et ornements pakistanais. Le tout jeune indien. Pas une mince affaire. Car les écoles ça », explique Amir avant de partir vers une propriétaire, Amir Mushtaq, n’a que 28 ans. de cuisine indienne n’existent pas en France. autre table. Les gambas ne doivent pas se faire Mais il avoue être tombé dans la marmite Aujourd’hui, le responsable des lieux peut attendre !  ¶ quand il était petit. « Mon père avait un arborer un franc sourire. Les clients sont là. N.D. restaurant indien-pakistanais à Belleville, Et il apprécie la vie de quartier. « Beaucoup dit-il. J’ai appris le métier sur le terrain ». d’habitants sont venus nous voir, simplement Avant de se lancer dans l’aventure, il ouvre une pour faire connaissance. Nous avons invité les

((( )))

|

Et vous, qu'en pensez-vous ? Comment trouvez-vous votre journal ? Qu’aimeriez-vous y voir figurer ? Toutes vos suggestions sont les bienvenues.

Monsieur Carnaval revient L e 19 juin, aura lieu la seconde édition du carnaval de Gennevilliers. Comme la fois précédente, les quartiers des Grésillons et Chandon Brenu Sevines auront leur propre char. Que vous soyez enfant, jeune, adulte ou senior, vous êtes tous conviés à participer à sa création collective et à défiler le jour J. Depuis le 27 mars, l’atelier de fabrication, situé au 5, rue des Collines (dans le quartier du village) est ouvert aux habitants les mercredi et vendredi à partir de 13h30. Il le sera aussi le samedi aprèsmidi à partir de la mi-avril. La Compagnie les Arroseurs et l’antenne des Grésillons sont là pour vous aider à imaginer et à créer votre char et vos costumes… Des mallettes pédagogiques permettant de créer facilement des chapeaux et des masques seront également mis à votre disposition.

en direct de l’antenne

Vous voulez créer votre propre déguisement ? Les machines à coudre de l’atelier couture des jeudis aprèsmidi (14h-17h) vous permettront de les réaliser.

Contactez-nous au : 01 40 85 60 40 antenne.gresillons@ville-gennevilliers.fr

Vous souhaitez participer à une ou plusieurs activités de cette aventure carnavalesque ? Contactez l’Antenne de quartier. Il y a tout ce qu’il faut pour faire la fête ensemble. Les ateliers débutent début avril, alors ne tardez pas à vous inscrire ! Inscriptions : Arthur Jouanaud, agent de développement local. Tél : 01 47 94 50 16 ou 06 29 26 37 43.

L’avenir L est à vous ! Makak Janbé Croco, un spectacle pour toute la famille ors du dernier comité de quartier, le 15 avril, le bureau du conseil de quartier a été formé.

L’objectif est de permettre aux habitants de s’engager et d’agir directement sur la vie de leur quartier. Ce nouveau dispositif leur attribue un droit de saisine du Conseil municipal et la gestion du budget participatif afin de mettre en œuvre des projets portant sur

La compagnie Difé Kako vous propose de venir découvrir le conte dansé Makak Janbé Croco. Un spectacle où le public devient acteur… Il est tour à tour choeur et personnage de l’histoire. © photo : Patrick Berger

l’aménagement et d’animation locale.Tous les habitants sont invités à faire des propositions. Le quartier a-t-il besoin de plus de jeux pour enfants ? Faut-il organiser une fête de quartier ? Ce sera dans le cadre du conseil de quartier que cela sera débattu. Pour plus d’informations, contactez Laïla Melaz, agent de développement local de l’antenne des Grésillons. tél : 01 40 85 60 40.

Samedi 24 avril à 15 heures dans la salle polyvalente de l’Espace des Grésillons. Inscriptions par téléphone à l’antenne des Grésillons : 01 40 85 60 40.

La Lettre des Grésillons est éditée par l’antenne de quartier des Grésillons. Responsable de la publication : Géraldine Fauvel. Conception et rédaction en chef : Nadège Dubessay. Conception graphique et direction artistique : Olaf Mühlmann · © design: http://www.olafmuehlmann.com Photos : Christophe Couffinhal. Sujets imaginés, écrits, photographiés ou illustrés par : Eric Chayot, Jean Montou, Isabelle Nadal, Esther Serrano, Sylvie Solana, Nathalie Effoudou, Guy Le Prieur. Impression : LNI (labelisé Imprim’Vert) sur du papier 100% recyclé (Cyclus print).

Un restô ô mille saveurs  la vitrine


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.