les gens de l'oubli n°32

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maison de la solidarité AGRÉÉE PAR LA FONDATION ABBÉ PIERRE

29 rue Ed 9 2 23 0 G m o n d d a r ∫ ois e n n e v il lie r s T 0 1 47 9 0 49 0 3 F 0 1 47 m s o lg e n 3 3 6 0 9 3 n @ fr e e. fr

N°32 /

IRE SIAO ? A M M O S e le s t- c e q u 2011 / p. 1

Qu’e

l'été a ge s d e n g i o m Té p. 2 /3 ? re à la u théât la Solidarité… D 4 / 3 e p. d n Maiso e nt s e rc i e m m e r , s e H o ra i r s t i t re s v ue de e r été e r t de cet n e …et no i s i r d u Pa

Comment

avez-vous

passé

l'été ?

UN ÉTÉ COMME LES AUTRES ? PAS SÛR… Comme tous les ans cet été, la Maison de la Solidarité a fermé ses portes pendant quatre semaines. En effet, il faut permettre aux membres salariés, mais aussi aux bénévoles, de bénéficier d’un temps d’arrêt, dont les dates leur sont d’ailleurs imposées, pour souffler, se détendre, voyager, se passionner pour d’autres activités. On voit bien à la lecture des interviews repris dans ce numéro que la fermeture est vécue de façons diverses, parfois sans trop de dommages par certains, probablement mieux armés, mais aussi plus dramatiquement par d’autres, plus isolés, avec, en plus, le handicap de la langue. Les dates de fermeture sont décidées et décalées, dans la mesure du possible, pour tenir compte des fermetures des autres centres d’accueil. Des listes d’adresses, avec les numéros de téléphone, sont distribuées, précisant les lieux restant ouverts et les services proposés. Mais les possibilités restent très insuffisantes. Alors, comment ne pas regretter qu’en cette période d’été, les aides aux plus démunis soient remises en question, rognées, ou supprimées.

Qu’est-ce que le SIAO ? par Anne Cosquer En 2010, l’Etat a amorcé une refondation du dispositif de l’accueil, de l’hébergement et de l’insertion. Parmi les différentes réformes qu’implique cette refondation, la création du Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO), dans chaque département français, vise à mieux accueillir et orienter les personnes sans abri

A titre d’exemples : Le logement d’abord. C’est, pour les sans-abri, la logique gouvernementale actuelle ! Pourquoi pas mais la première des conséquences depuis quelques mois a été la suppression de places d’hébergement d’urgence (chambres d’hôtel notamment), à priori 4 500 en Ile-de France, avant même de pouvoir « loger » les personnes concernées par ce projet. Ainsi, ces places ont manqué cet été. Cet été encore, la démission de Xavier Emmanuelli, 72 ans, fondateur du Samu Social, intervenue le 19 juillet, montre à quel point les coupes budgétaires rendent la situation des intervenants ingérable et celle des plus démunis pire encore. Certes, après les expressions de mauvaises humeurs manifestées par les associations de lutte contre le mal-logement, une rallonge de 75 millions d’euros a été accordée mais le budget global de base reste amputé pour la deuxième année consécutive ! Toujours cet été, passée inaperçue, la loi de finances rectificative du 29 juillet 2011 a créé une nouvelle taxe de 35 euros au titre de la contribution pour l'aide juridique. Cette taxe s'applique désormais aux recours en matière sociale. Il s'agit réellement d'un obstacle supplémentaire pour l'accès au droit pour les plus pauvres, après l’ instauration l’année dernière de la ou mal logées et de mettre en adéquation les besoins et les offres... Le SIAO se charge donc, au niveau départemental, de centraliser les possibilités d’hébergement et de logement. Toute demande d’hébergement/logement devra être adressée au SIAO par l’intermédiaire d’un rapport social établi par le (la) référent(e) (en général, assistant(e) de service social) de la personne en demande. Pour les Hauts-de-Seine, le SIAO est basé à Asnières.

taxe de 30 euros pour la demande de l'Aide Médicale de l'Etat (A.M.E.). Au niveau européen, comme si cela n’était pas suffisant, certains pays voudraient désormais que l’aide alimentaire européenne ne soit plus imputée au budget de la Politique Agricole Commune, estimant que l’agriculture européenne n’a pas vocation à intervenir dans l’aide aux plus démunis, et qu’il appartient à chaque état de la prendre en charge dans le cadre de sa politique d’aide sociale ! Aujourd’hui, cette aide concerne quelque 13 millions de personnes en Europe. Et pourtant, les demandes, les attentes, les besoins sont immenses. Ils ne cessent d’augmenter ! Il est donc important que des maisons comme la nôtre, maillon indispensable dans la chaîne de solidarité, puissent continuer de proposer une écoute, un café, un peu de chaleur humaine, de la dignité, à toutes ces personnes. Alors : Un été comme les autres ? Pas sûr ! Solidarité, solidarité, où es-tu ? Régis Toulemonde, président

Pour la Maison de la Solidarité, comme pour nombre d'autres structures du même type, le SIAO est un dispositif exempt de souplesse et qui ne nous permet plus, entre autres, de chercher des possibilités d'hébergement directement auprès de nos partenaires. Cela implique de repenser nos partenariats du secteur " hébergement ". Par ailleurs, bien que hautement louable dans sa finalité, le SIAO a-t-il les moyens de ses ambitions ?


avez-vous passé

Comment La Maison de la Solidarité a ferm é ses portes au mois d’août. Cela vous a-t-il gên é ? Comment avezvous passé cette période ? Je ne suis pas dans la solitude car j’ai de la famille en France qui m’a accueilli et que je vois de temps à autre dans le courant de l’année. Ainsi, je n’ai pas été gêné par fermeture la de la Maison. Cependant, je me sens très bien à la Maison, j’y ai des amis, je m’entends bien avec les pers onnes accueillantes. Je préfère donc que la Maison soit ouverte. J’y suis même mieux en comparaison aux séjours passés dans ma famille. Je viens ici depuis neuf ans, depuis 2002. Ma situation administrative n’est pas encore régl ée. J’espère qu’elle le sera un jour, le fait d’avoir de la fam ille déf initivement installée en France, peut peut-être y aider.

ABDELA ZIZ

e ma la Maison. Oh c’est comm Trois ans que je connais plais, y m' je n familiale, j’y suis, maison, c’est la maiso nt dre ca en i qu Je parle de ceux les gens sont gentils. lis. eil cu ac s des couacs avec de parce que des fois on a t ? a fermé au mois d’aoû Alors quand la maison nné une e. A la MS, ils m’ont do Je me suis bien occupé le mois t tou colis alimentaires carte pour avoir des e. is fois par semain d’aôut. Alors j’y allais tro ement is, c’est cher et l’environn Je dors à l’hôtel à Levallo is. J’ai su j’y e Ça fait 17 ans qu est très désagréable. fois, le seu e Un LM il y a 15 ans. déposé un dossier d’H tais j’é et nt me iter un apparte ils m’ont proposé de vis de fin en it éta Madagascar, qui partie voir ma mère à dû i J’a e. us j’aurais été heure vie. Ça tombait mal, . ivé arr pas près d’être refaire un dossier. C’est a fait Secours catholique. On Cet été, j’allais aussi au is on ma , au be s ps n’était pas trè une belle sortie, le tem des, ali Inv x au e t un pique-niqu n s’est bien amusé, on a fai d’u s ille éra cérémonie des fun e et on a assisté à la ell qu s sai ne a participé à je général français qui guerre !. tchs de a assisté à des vrais ma Et puis, formidable ! on a duré Ça é. rit ca sont dans la pré gens comme nous, qui midable. une semaine, c’était for rtout les é, j 'aime lire. J'aime su Moi, je n'ai pas de tél que et ysi ph la iques. J’ai fait de documentaires scientif é, pas rch ma au chète les livres de la chimie à l’école. J’a illiers ev nn Ge de à la Croix Rouge cher. Et parfois je vais de res liv les res. J’aime aussi . et je trouve des liv lus jà dé i j’a e relis les livres qu Maupassant. Parfois je ns, j’ai . J’ai rencontré des ge C’était un très bel été . res contres passagè discuté. C’était des ren

LU CIE

La Maison de la Solidarité a fermé ses portes au mois d’août. Cela vous a-t-il gêné ? Comment avez-vous passé cette période ?

c je suis hébergé au Je viens depuis le mois de janvier, rt. C’est un centre foyer ADOMA por te de Clignancou d’hébergement. faire des recherches Cet été, j’ai passé mes journées à ou une formation en internet pour trouver un boulot d’ac tivité. J’ai déjà informatique. C’est mon domaine dant deux ans. Je travaillé dans l’infographie pen travaille sur « Photoshop ». ngé beaucoup, j’ai Pendant la fermeture, ça a pas cha t. Sinon, je fais mes continué mes recherches interne exemple au pôle démarches administratives, par Je suis arrivé il y a un emploi. En fait, je viens de Tahiti. an et demi.

é La Maison de la Solidarité a ferm u as-t t men Qu’en penses-tu ? Com cette période ?

cont Je suis resté à Gennevilliers et j’ai sui je ps, par tiellement. Le reste du tem dou de pas Dans ma maison, il n’y a vo près de la gare St-Lazare pour pou li sibi pos la Pour le petit-déjeuner, j’ai chez moi.

Vous connaissiez quelqu’un ici ? J’ai mal préparé ma Non. Toute ma famille est là-bas. à la rue et puis après venue en France. Au début j’étais té. j’ai connu la Maison de la Solidari

ca J’ai eu un ennui cet été car des ont t, men rentrés dans mon apparte on por tables et un peu d’argent et m z che désordre. J’avais ramené son ent importants, qui habituellem e Maison de la Solidarité, heureusem r aup nte ont pas touché. J’ai por té plai

hab J’aurais pu aller voir ma sœur qui qu t nan nte même aller au Maroc, mai qu man e, mais cela n’a pas été possibl

et plusieurs fois à la Cet été, je suis allé à Paris Plage orra » sur la Maf ia Villette, au cinéma. J’ai vu « Gom s mes recherches, je italienne. Quand je ne suis pas dan regarde la télé sur l‘ordinateur. lis très peu. Je suis Je regarde surtout les séries et je je peux tout faire, plus sur l’image. Avec Photoshop, des mises en page, des affiches.

RA BA H

SA MY

Comme vous vous en êtes aperçu, la Maiso n de la Solidarité a fermé ses portes au mois d’août, cela vous a-t-il gêné ? Oui, beaucoup. En pa rticulier, j’ai été privé du petit déjeuner, de la possibil ité de faire régulièreme nt ma toilet te, de me raser. Cela a été très dif ficile , parfois impossible, de trouver des lieux de remplacem ent, d’autant plus que be aucoup de maisons d’accueil ferment pour la plupa rt au mois d’août. Je ne connais personn e qui puisse m’accueil lir. Je n’ai pas de moyens finan ciers. Ma seule distra ction, lorsqu’il fait beau, est d’aller au parc des Chan tereines. Si je comprends bien, la période d’été est pour vous présentement le mome nt le plus difficile à viv re ? Effec tivement, c’est le vide tout autour de so i, si on a un vrai problème, il est ex trêmement dif ficile de trouver un travailleur social pour vous aider. La privation des ser vic es rendus par la Maiso n de la Solidarité est dure à supporter. On a le sen timent d’avoir perdu ses repère s.

Comment se pass

aie

dans J'allais le matin ici, l’a à passer le matin ram og Ça a changé le pr sm ai avec quelqu’un m e qu hier, c’est pour ça vé ou Stéphane et il a tr urn Parfois, dans la jo is lla levais à 5 h 30, j'a eu je gagne 25 ou 30 elle MS mais quand ba emporter dans un Vous avez des ch

o

ée J’espère que l’ann n tio d’autres associa is congés mais je su tio les autres associa panne...

M OH A M ED EUROMILLION 5 septembre 2011 126 millions en je : u ce mardi soir

ment de Je viens régulière endre le Solidarité pour pr ent si j’a pour l’hébergem pier… j besoin pour un pa e je vi ici, c’est pour ça qu mal pas Cet été, ça s’est u deh j’ai souf fert un pe t, y a p café avec l’argen il fau alors c’est loin et boire un café

21 août 2011

13 août 2011

Les refuges d’animaux saturés

Paris-Plage bat tous ses records de fréquentation

Séa bou en


31 août 2011

31 août 2011

?   é t é t ce

au mois d’août. u vécu pendant

tinué à travailler is resté chez moi. uche, j’ai du aller oir en bénéficier. ité de le prendre

51 % des français ne sont pas partis en vacances cet été Comment s’est passé l’été pou r vous. Vous connaissez la Maison depuis longte mps ? Depuis un an, j’ai trouvé une cha leur qui est très bien. Ils m’ont beaucoup aidé. Pour le mo is d’aout, ils m’ont trouvé un endroit chez Emmaüs. Mais à par tir du 8, je me suis trouvé sans rien. Je pen sais qu’il allait faire beau, mais non il a fait beaucoup d’orages et j’étais dehors. Le 115 était impossible à joindre. J’ai traîné comme ça, dehors. Il y a trop de gens dehors dans la rue. Je m’abritais avec un paraplu ie. Je prenais une bouteille d’eau et je me lavais la figure. Personne savait… tout le monde croyait que j’avais une maison. On a quand même sa dignité. J’ét ais comme vous me voyez. Vous m’autorisez à prendre une pho

ambrioleurs sont t volé mes deux nt créé un grand oi mes papiers nt gardés par la nt les voleurs n’y rès de la police.

bite St-Etienne et ue j’ai des papiers, ue d’argent.

Mais moi je me laisse pas aller. Je combats. J’en vois beaucoup qui se négligent. Il y a toujours une lumière, une por te qui s’ouvre. En ce mo ment, je dors à la péniche, ça va être la dernière semaine. Il faut que j’attende au moins deux à trois sem aines, après ça va être bon. Pour trouver un endroit où dormir, où met tre mon linge. On peut pas traîner tou te la journée avec des sacs. Et puis il faut être pro pre, soigné. Heureusement qu’ils sont là, à la Maison de la Solidarité, pour laver le linge, je me le repasse.

Alors cet été, comment se passait la journée au mois d’août ?

Maison de la epuis un an à la ils m’aident e petit-déjeuner, uche, si j’ai ai pas, pour la do up de choses je trouve beauco iens toujours ici. vé comme ici, ssé, j’ai pas trou -déjeuner, le hors, pour le petit comme ici ou pas d’association or t pour aller ut payer le transp

ent vos journées

?

j’étais habitué un parc. Avant programmé. après-midi j’étais dans un squatt mme. Je dormais nt fermé avantmaintenant ils l’o ébergement à e j’ai demandé l’h é, j’ai bien dormi. du travail, je me née, je cherchais qu’un a besoin, au marché. Si quel pas, je viens à la uros. Si je trouve ends un café à est fermée, je pr rc. ar et je viens au pa

oses à raconter su

r cet été ?

us enverront dans e prochaine ils no s qu’ils prennent de ns. C’est normal s pa s ai nn co et je nouveau à Paris, en s pa it ra tombe ons, comme ça on

H A FID

ance catastrophique à la urse de Paris, les banques 18 août 2011 première ligne

Il y a une association qui était ouv erte, pour prendre la douche, se raser, prendre un café . Dans la journée, par fois il a fait beau mais la nuit il pleuvait. Alors va dormir dans l’eau ! J’ai plein d’am is en France mais ils sont un peu par tout et je ne peux pas y aller. Alors dites-moi, quel est le dernier métier que vous avez exercé ? Tenez vous bien… Les produits cosmestiques, ensuite j’étais chef caviste au pub St-Germain, et puis pât issier à la Coupole à Montparnasse. Ensuite, dans une boîte de déménagement. Et puis je suis resté 10 ans à la Compagnie bancaire mais quand ils ont fusionné ça s’est arrêté.

JÉRÉ MIE L a f erm eture de la moi car je loge d Maison n’a pa s ans un a ppar tem été très grave Je viens pour e nt avec ic mes s œ être aid i pour rencont urs. r er d e s é pour remplir a papiers des form mis et sur tou , le cour t pour a rier, les besoins lités nécessair Je n’arriv e d s : les e soins… e des pe pas à trouver u tits bo n travail ulo ré r en co n t re à la M ts, grâce aux gulier mais pa r fois aison. personn es que je Pe n d a n t ailleurs le mois d’ao , p a r ex ût, po uviez-v emple c ou s pa hez d es rtir amis ? Non, je ne conn ais pers je n’ai p on as du to ut d’arg ne qui puisse m’accue en t . illir et

U N A NO N

YME

liards Crise : plus de 900 mil ée en d’euros partis en fum 10 août 2011 deux jours 15 août 2011

Le succès fou de « L’amour est dans le pré »

to ?

Je vais dire au président de la Rép ublique qu’il devrait prendre exemple sur les associations . Je suis d’origine kabyle, mais ça va faire 50 ans que je suis ici. J’ai toujours travaillé. J’av ais 20 ans quand je suis arrivé. C’était le 3e mois du déc ès d’Edith Piaf.

H

Tourisme : la saison estivale en France : meilleure en 2011 qu’en 2010

Djaffar, vous conn aissez la Maison depuis longtemps ? Non, ça fait à pe u près trois mois que je suis avec Maison alors ça va la pas ! Quand la Maison

a fermé au mois

d’août ? Ef fectivement, qu and c’est là qu’o n vient rigoler, vo les gens, prendr ir e son petit-déjeu ner, et bien j’éta triste, je sais pas is les autres parce que chacun pour mais franchemen soi t j’était triste. Po urquoi je suis trist Madame ? e, Parce que j’ai du m al à comprendre en fait la France, du mal à compr j’ai endre les gens qui travaillent da l’administration, ns j’ai du mal à comprendre les assistantes socia les parce que vo us Madame, vous votre collègue, vo ou us êtes là grâce à nous, pour no aider. J’ai du mal us à comprendre et si je comprends je suis obligé de rien, vous poser la qu estion. Commen fais mes démar t je ches  ? Pourquoi ça Madame ? ça me me fait mal, fait mal parce qu e moi j’ai tous m papiers, j’ai la na es tionalité française , j’ai déjà fait le service militaire en France pour défendre le peup français, pour vo le us défendre vous , et je dors deho Ça fait honte ! Non rs. , je regret te d’avoi r pris la nationalit française. é Mon père et ma mère sont frança is. Ça fait 18 ans je suis en France. que Avant j’étais à l’Ile de la Réunion avec mes parents. Un jour j’étais à la maison et j’ai vu les militaires veni Ils m’ont dit «  r. Tu vas faire le service militaire métropole ». J’éta en is obligé de veni r. J’ai fait le serv militaire à Lorient ice . Permet tez-moi, Madame, de vous dire la vérité, je re gret te. Mes droits ils s’envolent ! Vous dormez où ? Vous voyez EDF, le quar tier du Lu th où il y a la po C’est là. Je dors da ste ? ns le transformat eur EDF où ils on mis « DANGER DE t MORT ». Mais c’e st pas possible ça non, Madame, j’a !!! i plus un matelas , j’ai plus ma valis avec mes papier e s et mes habits , on me les a volés. Heureusement j’a vais mon passep or t dans ma poch J’en ai marre, Mad e. ame, j’en ai marre . Je préfère mourir Je crève de faim . le soir. J’ai manifesté il y a pas long temps sur France 3 à la té Il paraît que le di lé. recteur du centre 11 5 il a démissionn Il paraît que les bu é. dgets sont termin és. Les journaliste sont venus, ils ét s aient contents, j’a i dit la vérité ! Comment ils vo nt faire demai n les sans-abris  Madame, j’en pe ? ux plus, j’ai des pa pi ers, j’ai même un diplôme pour la co uver ture, pour le s toîts des maiso et je dors dehors ns , dans le transfor mateur EDF.

A BDIL L A H


é ? cet ét vous avez lu quoi

? ous

v et Les fruits et légumes

ENVIE DE GRAND LARGE

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Japon : l’état Italie : l’évasion fiscale des dommagprend acte dans le tourisme représente es du séisme du économiques 13.5 milliards d’euros 19 août 2011 11 mars

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31 août 2011

30 août 2011

26 août 2011

sont moins chers que 23 août 2011 19 août 2011 l’été dernier estée nt co e, ires vu nta à me e plé sup rd ces ga pla le 000 13  el du La nouv 4 septembre 2011 ce soumis à l’avis créées dans les ports de plaisan par des avocats,utionnel Ce qui attend DSK d’ici trois ans Sondage : les fran Conseil Constit sur le plan judiciaire contre un retourçais Syrie : de D SK en politique 7 tués aux premiers jours des fêtes de l’Aïd El-Fitr Hermès affiche des résultats brillants 25 août 2011 mais se veut prudent pour la suite A Londres, Hauts revenus, immobilier, tabac : la police en force au car naval es toutes les mesures du plan d’aust de Notting Hill après les émeut érité

par Stéphane Barbanchon Depuis deux ans, la Maison de la Solidarité et l'association cherbourgeoise « Voiles écarlates » proposent des voyages thématiques autour de la mer, des vieux gréements et des valeurs essentielles comme le respect de l'autre, la solidarité, la complémentarité et l’épanouissement personnel... Pour mettre en lumière et en scène, Cherbourg s'est donnée dans toute sa richesse d'espace posé entre le ciel et l'eau... Au bout de ces expériences fortes en émotions, six accueillis de la Maison de la Solidarité ont décidé de poursuivre l'aventure en s'installant dans cette ville si accueillante. En l'espace de quelques jours, nos pionniers ont trouvé logement et travail pour s'inscrire pleinement dans cet eldorado du bord de mer... Voici deux cartes postales envoyées pour conserver le lien entre ici et là-bas, entre eux et nous, et surtout pour partager les joies et les espoirs de ces nouvelles vies... Après tout, le proverbe se fait raison : « Lorsque tes yeux sont fatigués, va et regarde la mer ! »

30 août 2011

Chute des ventes de logements neufs, prix en hausse

DU THÉÂTRE À LA MAISON DE LA SOLIDARITÉ… ? par Stéphane Barbanchon

Recréer du lien social, offrir un peu de soutien aux « exclus », aux « sans... » : sans domicile, sans famille, sans travail, sans papier,… : c’est un des objectifs du projet de la Maison de la Solidarité.

REMERCIEMENTS

Mais lutter contre l’exclusion sociale, la désocialisation, c’est aussi faire retrouver à chaque personne accueillie une image valorisée d’elle-même, lui redonner le sentiment de partager avec les autres un minimum de culture commune et d’y prendre une place reconnue.

Nous tenons à remercier tous nos partenaires pour leur aide précieuse et leur dévouement envers la Maison de la Solidarité.

HORAIRES D’ACCUEIL D'HIVER

JUSQU'AU À partir du 12 décembre 2011 : lundi - vendredi : 8 h - 11 h 12 h - 14 h et 17 h 30 - 20 h

Les activités socioculturelles et particulièrement le théâtre sont des outils intéressants, reconnus dans ce travail sur soi. C’est pourquoi nous avons tenu à mener à bien ce stage de théâtre de cinq jours, qui a abouti à une représentation de 45 minutes, stage « emmené » par les membres de l’association « cette Compagnie-là », familiarisée avec les publics en très grande difficulté : « cette Compagnie-là » travaille en prison, en centres d’hébergement d’urgence,…

LES GENS DE L’OUBLI - n°32 Directeur de publication et président de l’Association Régis Toulemonde Comité de rédaction du n° 32 : Stéphane Barbanchon, Jeanine Boisard, Olaf Mühlmann, Benjamin Steinberg, Ghislaine Valadou. Notre joyeuse frappeuse de textes  : Michèle Maffre Notre fidèle correctrice  : Jeanine Boisard Pour toute remarque, contactez-nous au 01 47 90 49 03.

« Cette Compagnie-là » et la Maison de la Solidarité souhaitent pouvoir réitérer cette expérience enrichissante pour un stage d’une dizaine de jours, courant 2012. La production serait présentée lors du premier festival culturel de la Fondation Abbé Pierre, programmé en septembre 2012. © photos Olivier Pasquiers · le bar Floréal

Directrice de la Maison : Anne Cosquer Crédits photos : D.R. Maison de la Solidarité, Olaf Mühlmann, Olivier Pasquiers · le bar Floréal Conception graphique : © rübimann design http://www.rubimann.com Impression : LNI Imprimé sur papier 100% recyclé, Cyclus print 115g/m2


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