Elaboration d’un cadre régional de biosécurité Le Bénin identifie ses besoins prioritaires Le Bénin adhère à la vision 2020 prônée par les chefs d'Etat ouest-africains de voir leur sous-région être transformée en un espace sans frontière où, leurs populations pourront bénéficier d'opportunités et exploiter de manière durable, ses énormes ressources appelées à être mises en commun. Dans le cadre de l'élaboration du programme de biosécurité de ladite sous-région, il a organisé un atelier, le vendredi 4 décembre dernier à Cotonou, pour identifier et faire connaître ses besoins prioritaires. -Par Maurille GNASSOUNOU (La Nation N°4884 du 07/12/09)
L'élaboration du cadre régional de biosécurité des Etats ouest-africains passe par une coopération intense, active et cohérente des actions à entreprendre non seulement entre eux, mais également entre leurs différentes institutions sousrégionales. C'est la raison pour laquelle, les représentants de l'UEMOA, de la CEDEAO et du CILSS se sont retrouvés les 30, 31 juillet et 1er août derniers à Abuja au Nigeria, afin de créer et de renforcer une synergie d'actions pour la mise en œuvre d'une politique de biosécurité au niveau de la sous-région. Parmi les actions à entreprendre dans le cadre de l'élaboration de ce programme régional de biosécurité, ces trois institutions, a expliqué Bertrand Zida, ont particulièrement insisté sur le renforcement des besoins nationaux. Ceci, en vue d'un suivi efficace du protocole par le développement des curricula pour les différents niveaux de responsabilité dans la région et l'implication des populations à la prise des décisions. Il y a également la formation dans les domaines tels que l'évaluation et la gestion des risques biotechnologiques, la sécurité sanitaire des aliments et l'évaluation des impacts socio-économiques liés à l'utilisation des biotechnologies. L'atelier de Cotonou visait donc à identifier les besoins prioritaires du Bénin pour une mise en œuvre efficace du protocole de Cartagena, dans le cadre de l'élaboration dudit programme. A l'occasion, Bertrand Zida a invité les participants à ne pas perdre de vue, le développement des connaissances scientifiques et d'observation au niveau national, l'adoption d'une approche multisectorielle de gestion et d'étude d'impact sur les écosystèmes par la formation d'experts en la matière. Il les a enfin exhortés à avoir en esprit, le renforcement des capacités institutionnelles et législatives en ce qui concerne la préservation et la protection des ressources biologiques et le développement des plans et programmes de gestion collaboratifs des ressources naturelles. Le représentant du ministre de l'Environnement, Gaétan Agbangla, abondera également dans le même sens. Mais avant, il a d'abord loué l'initiative de L'UEMOA, de la CEDEAO et du CILSS, pour leur accord qui, selon lui, permettra de doter la sousrégion d'une unique réglementation en matière de biosécurité Il a ensuite fait la genèse des différents protocoles et autres conventions sur la diversité biologique signés et ratifiés par le Bénin, réaffirmant ainsi l'intérêt que notre pays accorde à la question de la biosécurité, la préservation de nos ressources biologiques et donc pour la survie des générations futures.
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