CENTRE SOCIAL DE CHAMPVERT | Projet Social 2015 > 2019

CENTRE SOCIAL & CULTUREL DE CHAMPVERT

Projet Social2015 > 2019

«Cultivons le lien social»

Sans cesse sur le métier remettre notre ouvrage.....................................................3 À l'échelle du 5ème arrondissement...........................................................................4

1 Des ressources au service du projet social et du projet familles.......................5 1.1 Une Vie Associative dynamique..............................................................................6 1.2 Des adhérents participants....................................................................................6 1.3 Des moyens financiers & humains..........................................................................8 1.4 Retour à une situation financière stabilisée.......................................................12 1.5 Une forte présence hors les murs, une structure repérée...............................12 1.6 un partenariat actif outil de développement social local................................12 2 Enjeu du renouvellement du projet social pour le CSC Champvert...................16 2.1 Un enjeu interne fort................................................................................................16 2.2 La démarche de renouvellement de projet "nos idées c'est vous"................17 2.3 La formation aux méthodes actives & conscientisantes.................................18 3 Évaluation du précédent projet social & diagnostic de territoire.....................20 3.1 Évaluation participative du projet 2011 > 2015.................................................20 3.2 Le territoire d'intervention du CSC......................................................................25 3.2.1 Champvert, à la fois sur le 5ème & le 9ème....................................................25 4 Projet Social 2015 > 2019.........................................................................................31 4.1 Les améliorations attendues par les habitants................................................31 4.2 Les axes du projet social 2015 > 2019................................................................34 4.3 L'évaluation du projet 2015 > 2019....................................................................45 Conclusion...........................................................................................................................46 Annexes...............................................................................................................................47 CENTRE SOCIAL DE CHAMPVERT | Projet Social 2015 > 2019 | «Cultivons le lien social» Page 2

Sans cesse sur le métier remettre notre ouvrage…

Tous les 4 ans les centres sociaux se livrent à l’exercice de revisiter leur projet associatif, l’évaluer, le mettre en discussion avec les habitants, les adhérents, les partenaires. Cet exercice, auquel peu d’organisations sont soumises à un tel rythme, est contraignant et vivifiant.

Il est contraignant car il met les équipes professionnelles et bénévoles sous la pression du « temps court » alors que la plupart des leurs actions se déploient dans le « temps long ». Education, intégration, tissage de liens sociaux, accompagnement de l’émancipation des personnes et des groupes etc. requièrent d’être inscrits dans la durée, loin du résultat immédiat et de l’évaluation à court terme. Accompagner des mutations sociales profondes, tout en étant au contact des réalités quotidiennes, demande aux centres sociaux de savoir conjuguer réactivité et prospective. Cependant, la Ville de Lyon en leur proposant une convention d’une durée de six ans, leur donne une assise qui leur permet de dérouler leurs projets de façon sereine.

Il est vivifiant car il permet des rencontres, débats, interrogations, ajustements, et qu’il offre à chaque centre social l’occasion de se faire bousculer et de s’ancrer dans « la vie vraie des habitants ». Il ouvre, aux équipes professionnelles et bénévoles, un espace

propice pour s’accorder sur les valeurs qui guident leurs actions et fixer des objectifs à ces dernières, de revoir leurs façons d’agir. C’est également un moment intense de discussions avec leurs partenaires politiques et d’actions. …Et contribuer à relever le défi du « vivre et faire ensemble » Cette aspiration que portent les centres sociaux depuis toujours a été violemment remise en cause par les évènements de janvier 2015. Déjà en 2011, ils s’alarmaient, dans le texte introductif à leurs projets, de la difficulté à « faire société », à répondre quotidiennement aux aspirations des personnes et des groupes. Ils restent convaincus comme le disait JP Delevoy « que la reconstruction du « vivre ensemble » ne pourra se faire sans offrir à chacun une place au sein du collectif, indépendamment de sa valeur sur le marché du travail, une place où son utilité d’être social soit affirmée et sa dignité d’être humain respectée ». Les centres sociaux offrent aux personnes qui le désirent des espaces d’écoute de leurs aspirations, leurs besoins. Ils contribuent en cela à leur épanouissement individuel. Cependant, et dans la ligne tracée lors du Congrès de juin 2013, ils visent avec les habitants à développer collectivement leur « pouvoir d’agir ». A leur permettre de sortir du sentiment d’impuissance

devant certaines situations, à chercher ensemble les chemins possibles de résolution des problèmes rencontrés. L’action des centres sociaux se déploie également à partir des envies et aspirations des personnes. Monter avec d’autres un projet, y prendre du plaisir, vivre une expérience positive et collective est assurément un puissant levier de cohésion sociale.

C’est ainsi, que la charte de partenariat signée en décembre 2013, par le Grand Lyon, la Caf du Rhône, la Fédération des centres sociaux et 20 communes de l’agglomération, reconnaît la vocation des centres sociaux à révéler l’expression des habitants et à mobiliser leur capacité d’action.

Pour garder cette capacité d’écoute et de mobilisation, il est nécessaire que les équipes des centres sociaux disposent de TEMPS et de la DISPONIBILITE nécessaire. Pour cela, il est souhaitable que leurs projets laissent de la place à l’imprévu, que tout ne soit pas « ficelé » pour les 4 années à venir, qu’ils se donnent les moyens d’accueillir et d’accompagner des émergences citoyennes et collectives. C’est à cette condition qu’ils contribueront à une réelle transformation sociale.

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A l’échelle du 5ème Arrondissement Un arrondissement à la géographie particulière, entre plateau et collines, à l’habitat à la fois disperséet concentré à l’ouest lyonnais.

L’enjeu commun : vivre ensemble Les trois centres sociaux de Champvert, du Point du Jour et de Saint Just poursuivent le travail engagé depuis plus de dix ans pour la promotion des valeurs telles que la dignité, de solidarité, et la démocratie, sur le 5ème arrondissement de Lyon.

Cette collaboration ancienne est devenue si naturelle qu’au même titre que la prise en compte de nos quartiers de référence respectifs, il n’y a pas de barrières pour cette entente naturelle vers la construction de l’enjeu du « vivre ensemble ».

La cohérence associative est faite autour d’objectifs communs et toujours en direction des habitants dans une démarche de développement social local et de prise en compte de tous les publics.

De nombreux projets sont nés grâce à la connaissance et à l'échange des professionnels sur notre ar-

rondissement, dans nos structures. Il est possible de travailler autour de différents thèmes : enfance et nature, les droits de l’enfant avec un recentrage de la journée finale dans le parc de la mairie du 5e, l’accompagnement scolaire avec le collectif auquel chaque centre adhère, les pratiques culturelles, les loisirs avec les sorties familiales où les responsables de secteurs se fédèrent autour des familles., ou les manifestations communes tel le Carnaval Ces projets démontrent que le travail commun entre les trois structures peut se conduire à des échelles différentes, en restant pertinent et avoir des impacts sociaux positifs. Ce peut être de petits groupes d’habitants sur des actions courtes ou des projets à l’échelle de l’arrondissement.

Le partenariat traduit également la volonté des administrateurs des 3 centres sociaux de débattre ensemble, dans un esprit de coopération et non de compétition, avec les pouvoirs publics.

Cette année leurs volontés ont été de présenter le lancement des projets social et familles de chacun, ensemble au centre social de St Just en présence de tous les représentants de la ville et de la CAF du Rhône.

Du point de vue de l’évolution de la population du

5ème arrondissement, elle semble toujours définie par deux typologies de populations aux extrêmes, une part importante de familles aux ressources moyennes ou aisées et des poches d’habitats plus défavorisés.

D’autre part, le vieillissement de la population est une réalité. Il est souvent associé à l’isolement et à la perte de liens sociaux. Par nos actions quotidiennes, nous contribuons à apporter des réponses concrètes à ces situations. Cela posera dans un deuxième temps la question de la prise en compte de ces publics au-delà de l’action des centres sociaux, à l’échelle de la ville d’abord et plus largement par les pouvoirs publics nationaux.

Les centres sociaux de par leur culture, leurs valeurs anciennes continueront de participer, au mieux vivre ensemble des populations de leurs territoires, de façon ambitieuse avec la volonté de contribuer à la cohésion sociale.

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Des ressources au service du projet social et du projet familles : Le Centre Social et culturel de Champvert : une association stable et repérée L’association Centre social de Champvert, a été créée en 1965 à l’initiative des familles du quartier de Champvert afin de créer un lieu culturel et d’accueil des enfants sur le temps du loisir. 50 ans plus tard, l’association est un acteur central de l’animation du territoire. Pour cela elle

jouit aujourd’hui d’une large reconnaissance de la part de ses partenaires et de ses habitants. Ce qui se vérifie dans l’évaluation présentée plus loin.

De centre social, l’association devient Centre social ET culturel de Champvert le 29 avril 2015 pour mieux acter notre mission d’animation globale du territoire.

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1.1- UNE VIE ASSOCIATIVE DYNAMIQUE Un conseil d’administration : 19 membres élus, 9 membres représentant d’associations partenaires, 4 membres de droit. En moyenne, le Conseil d’administration se réunit 10 fois dans l’année avec 77% de présents en moyenne à chaque séance.

Un bureau : 5 membres élus. 10 à 15 rencontres par an.

Une commission du personnel : composée d’administrateurs et de la direction.

Un comité de pilotage du projet social : composé d’administrateurs et de deux salariés.

Des commissions de travail mixtes et thématiques : Commissions : enfance-jeunesse, adultes, animations du Patio1 .

1.2- DES ADHÉRENTSPARTICIPANTS: Du 1er Septembre 2014 au 1er Avril 2015 (année en cours) : 861 familles adhérentes soit 1193 inscrits.

Année civile 2014 : 1091 familles et 1525 participants.

En années scolaires

1 - Organisation du projet 2011>2015

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Origine géographique des adhérents 2011

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1.3 - DES MOYENS FINANCIERS & HUMAINS

Répartition des produits (1 090 669€) en 2014

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DES RESSOURCES HUMAINES UNE ÉQUIPE B ÉNÉVOLE : 70 bénévoles soit 5 715 heures par an qui développent des activités de solidarité, d’échange de savoirs, de compétences et d’animation de quartier.

UNE ÉQUIPE SALARIÉE : 53 salariés chaque mois : ETP : 22

traduit par une bonne continuité dans la mise en œuvre du projet social.

Le personnel qualifié (niveau IV à II) présente une ancienneté dans la structure de plus de 4 ans en moyenne. Ce qui se

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UNE ORGANISATION PAR PÔLE P ÔLE PETITE ENFANCE / ENFANCE : - une crèche (20 places soit 67 enfants accueillis) - un centre de loisirs 3/11 ans (90 places soit 378 enfants différents)

animateurs, les 2 directeurs responsables de l’action et des salariés de tous les secteurs. Nous croyons que cette nouvelle organisation est une occasion de faire vivre ensemble l’éducation populaire et l’éducation nationale, aussi nous faisons tout ce qui est possible pour la réussir »2

P ÔLE ANIMATION :

• Le secteur adultes familles

• L’animation de proximité6/18 ans

LAP, accueil retraités, ateliers socio linguistiques, sorties familiales, activités encadrées par des intervenants techniques (Gym, chorale, informatique), ateliers d’échanges de compétences pilotés par des bénévoles (bibliothèque, randonnées, couture, poterie, belote…)

En 2014 le poste adultes-familles qui gère un secteur important d’activités a été renforcé par l’embauche d’une salariée à temps partiel. L’animatrice famille a pu ainsi accompagner 2 nouvelles initiatives d’habitants (Voyage collectif en Familles et jardin partagé).

(dont un centre de loisirs de 48 places soit 120 enfants différents, des séjours, des projets jeunes, des Jobs d’été…)

• La gestion des Accueils de loisirs périscolaires Sur deux groupes scolaires du quartier (Berlioz et Champvert). Cette action toute nouvelle « bien que mise en place dans un

temps trop limité, s’est globalement bien passée. Cela a été possible grâce à l’engagement de tous, que ce soit les administrateurs, les 27

P ÔLE ADMINISTRATIF ET LOGISTIQUE : Il vient en appui aux deux autres pôles : accueil, secrétariat, comptabilité, gestion des ressources humaines, logistique…

En 2014, la structure a connu une croissance importante de ses effectifs au moment de la mise en route des nouveaux rythmes scolaires.

L’investissement de la totalité de l’association a facilité l’intégration de cette nouvelle activité y compris en matière de ressources humaines.

2- Extrait du rapport moral du président - A.G 29 avril 2015

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1.4 - UN RETOUR À UNE 1.5 - UNE FORTE PRÉSITUATION FINANCIÈRE SENCE HORS LES MURS : STABILISÉE UNE STRUCTURE REPÉRÉE. En 2008, après un passage financier difficile traduit par l’absence de trésorerie un plan de redressement a été appliqué. Une réorganisation des équipes en 2010 (nouvelle répartition de travail, non attribution du 1% CE), une subvention exceptionnelle en fin d’année et la rupture du cycle d’investissement ont permis à l’association de retrouver un certain équilibre financier.

« Il est toujours nécessaire de consolider notre trésorerie (moins de deux mois d’avance), même si la situation budgétaire de l’association continue de se consolider, nous réaffirmons pour 2015, notre vigilance quant à la maîtrise des coûts. Celle-ci associée au soutien de nos principaux partenaires que sont, la Ville de Lyon, la CAF et Lyon Métropole, nous permet d’entrevoir sereinement la mise en œuvre de notre projet social 2015-2019 »3

La nature des activités et leur implantation sur différents lieux du quartier permettent à l’association de bénéficier d’une bonne reconnaissance par les habitants. L’animation de proximité, la crèche, le Lieu accueil parents sont autant d’espaces où les salariés côtoient les habitants hors les murs. Au quotidien les professionnels développent des liens accrus, avec les habitants ce qui nous permet d’être à l’écoute et d’accompagner leurs préoccupations.

Cette présence hors les murs permet aussi de mobiliser les habitants les plus éloignés de l’association, que ce soit pour des questions géographiques ou sociologiques.

Pour beaucoup, ces actions sont le premier contact avec l’association.

1.6 - UN PARTENARIAT ACTIF, OUTIL DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL LOCAL : Le centre social et culturel de Champvert développe ou participe activement à plusieurs réseaux de partenaires dans le but de soutenir, développer ou qualifier, les actions menées auprès des familles du territoire. Ce partenariat est profitable au territoire en maillant les opérateurs qui s’y trouvent et en leur donnant des motifs, des lieux et des temps pour construire collectivement et par là revisiter leurs pratiques, leurs raisons d’être, leurs contradictions, vers plus d’efficacité et de cohérence.

Le centre social joue des rôles différents selon les partenariats >>>

3 - Extrait du rapport financier du trésorier - A.G 29 avril 2015

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COORDINATION DE RÉSEAUX PAR LE CSC CHAMPVERT : Le réseau des animateurs et responsables de secteurs jeunes des MJC et Centres sociaux du 5ème arrondissement.

Cette dynamique existe depuis 2013 elle consiste à : 1. Piloter la mise en œuvre de l’accompagnement formatif des animateurs et coordinateurs jeunesse des structures participantes.

2. Coordonner la mise en œuvre du Plan d’action décliné à la suite de l’accompagnement formatif 3. Poursuivre la démarche de diagnostic permanent des problématiques jeunesse dans les quartiers prioritaires.

4. Impulser une dynamique de travail collectif autour des questions de parentalité concernant les parents d’adolescents.

Cette compétence, reconnue par le partenaire Ville de Lyon, a été inscrite dans la convention cadre qui nous lie.

LE RÉSEAU ENFANCE : Impulsé en 2008 par le centre social, il fédère les acteurs de la petite enfance et enfance sur le quartier Champvert : les écoles primaires et maternelles de Berlioz (9ème), Champvert (5ème), les établissements d’accueil des jeunes enfants « Frère Benoit » et « Buyer » (9ème) et Le centre social Champvert (5ème/ 9ème).

GROUPE LINGUISTIQUE 5ÈME ET 9ÈME : Ce groupe a pour objectif la mutualisation des moyens des Centres Sociaux et la mise en place d’une action d’Accompagnement formatif pour les encadrants salariés et/ou bénévoles des ateliers sociolinguistiques.

Action d’accompagnement formatif portée tour à tour par un des centres sociaux.

COLLECTIF FÊTE DES LUMIÈRES DU 5ÈME : Les centres sociaux et MJC du 5ème s’associent pour organiser chaque année un évènement spectaculaire dans le cadre de la fête des lumières sur un des quartiers du 5ème. En 2012 et en 2015, le centre social et culturel de Champvert est pilote de cet évènement.

ENFANCE ET NATURE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE : Le CSC Champvert coordonne les actions d’éducation à l’environnement « Enfance et Nature » du collectif de 5 centres sociaux : Sauvegarde, Point du Jour, Pierrette Augier et Saint Just. (5ème et 9ème)

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LE CSC EST UN PARTENAIRE ACTIF : •D U COLLECTIF JANIN, Animé par le centre socioculturel du Point du Jour. Il s’agit d’une initiative des acteurs intervenants sur le quartier Janin pour coordonner au mieux leurs actions.

Progressivement, nous avons souhaité passer de l’échange d’informations à la concertation puis à la mise en œuvre de projets collectifs •D U RÉSEAU ACCOMPAGNEMENT SCO LAIRE DU 5 ÈME •D U CARNAVAL ET D ROITS DE L’ ENFANT. C ENTRES SOCIAUX DU 5 ÈME .

•D U JARDIN DES MURIERS : L IEU D ’ AC CUEIL ENFANTS - PARENTS .

Cet accueil est le fruit du partenariat de structures de l'arrondissement : Maison de l’enfance , CSC Champvert, le centre de Protection Maternelle et Infantile du 5ème, le Centre Médico psychologique du Point du Jour et l’ADIAF

Nous constatons que lorsque le CSC de Champvert est en situation de coordination, les réseaux concernés s’étendent majoritairement sur les deux arrondissements 5ème et 9ème. En revanche, les réseaux où le CSC est partenaire actifmais non pilote, concernent tout le 5ème arrondissement Nous constatons, que nous ne sommes pas sollicités par des collectifs ou réseaux du 9ème arrondissement. Nous pouvons émettre l’hypothèse que les deux autres quartiers du 9ème : La Duchère et Vaise, ont des réseaux « intramuros » dotés de suffisamment de partenaires.

LE PARTENARIAT AVEC LES ASSOCIATIONS DU QUARTIER : Il est essentiel et principalement mis en œuvre par les élus des associations dont ceux du CSC à travers les relations interpersonnelles quasi quotidiennes qu’ils développent sur le quartier, mais aussi de rencontres formelles dont les sujets concernent la vie du quartier Champvert.

(Comité d’intérêt local, comités de locataires, Antenne Logement, Secours Populaires…)

Ce partenariat contribue à tisser un réseau associatiflocal réactifaux situations vécues par les habitants du quartier. Il permet une veille sociale menée par les habitants eux-mêmes.

Certaines de ces associations siègent au conseil d’administration du CSC.

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LE PARTENARIAT INSTITUTIONNEL Nos trois principaux partenaires institutionnels sont la Ville de Lyon, la Caf du Rhône et Lyon Métropole.

La relation avec notre partenaire principal qu’est la Ville de Lyon, est régi par une convention cadre dont le principe existe depuis 2010.

Une nouvelle convention a été signée fin 2014 pour 6 ans. L’évaluation du principe de la convention cadre a montré que : «Cette convention a permis la diminution du nombre de financements sur action par leur consolidation dans une subvention de fonctionnement globale et non affectée et

Nous reconnaissons notre mode de partenariat dans cette évaluation.

Ce partenariat s’incarne de deux façons complémentaires : Par les élus associatifs d’une part qui sont les interlocuteurs des élus d’arrondissements et de la Mairie centrale. Les échanges sont réguliers et cadrés par le principe des dialogues de gestion politiques annuels mais également par des rencontres régulières sur le suivi des projets développés par le CSC Champvert.

Par les salariés d’autre part avec les techniciens de la Ville de Lyon du département « Développement social local », « éducation ». Les échanges et collaborations sont fréquents.

permet de préserver l’autonomie décisionNotre partenariat avec la Caf du Rhône nelle et gestionnaire des associations.

Le processus d’écriture des conventions est régi notamment par la circulaire 2012

de la CNAF qui énonce les conditions requises pour que l’association CSC « obtienne » l’agrément « centre social » à travers 8 critères : • Le respect d’une démarche participative dans l’élaboration du projet social ganisationnelles et quantitatives) Le suivi de la réalisation des objectifs • Des modes de participation effective s’exerce sur un mode coopératif, dans le des habitants et les modalités de gouvernance cadre des Dialogues de gestion » 4 • La pertinence des axes et objectifs au regard des problématiques repérées lors du diagnostic 4 - Evaluation de la convention cadre - Ville de Lyon conçu sur le mode coopératifafin de respecter l’initiative associative La formalisation des objectifs dans les conventions laissent l’association libre des moyens de mise en œuvre (modalités or-

• La cohérence entre le plan d’action et les objectifs • La faisabilité technique, financière et budgétaire • L’effectivité de la fonction accueil • L’existence d’actions intergénérationnelles favorisant la mixité des publics et d’actions spécifiques pour les familles et les publics vulnérables • La présence d’un directeur à temps plein et qualifié de niveau II. Les conditions du partenariat avec ces deux institutions partenaires sont inscrites dans des conventions pluriannuelles et permettent donc d’anticiper le fonctionnement général de la structure sur au moins les 4 années à venir.

En revanche, nous n’avons pas de visibilité de principe de partenariat avec notre partenaire Lyon Métropole à partir de 2016. Il s’agit pour nous d’une interrogation forte, dans la mesure où le soutien du Conseil général (37K€/an) permet de structurer de façon stable le fonctionnement de l’équipe d’animation de proximité, enfance-jeunesse.

Association - 2014 - Cabinet Niagara

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Enjeu du renouvellement du projet social pour le CSC Champvert 2.1 - UN ENJEU INTERNE FORT :

Au-delà de l’obligation faite par la CNAF de présenter un nouveau projet, le CSC prend le temps de réinterroger sa pratique et de vérifier ses observations récoltées au quotidien. C’est un temps de réflexion qui permet de prendre du recul.

Si les salariés et les administrateurs se questionnent régulièrement sur le sens donné aux actions mises en œuvre, il n’est pas souhaitable de remettre en cause quotidiennement les fondements du projet social. Le risque est grand de se perdre en hésitation. Les équipes d’une association, ont en effet besoin de continuité pour assurer leur travail avec les habitants du quartier. Ce que leur permet le projet associatif.

Ainsi le temps de réécriture du projet permet le juste recul. Il s’agit alors de regarder le territoire, ses habitants et les actions menées pour décider de poursuivre, transformer ou arrêter certaines actions. Le but est de s’adapter aux enjeux qui traversent le quotidien des habitants du quartier.

Les professionnels sont aguerris à cette démarche car ils évaluent annuellement, à la demande des financeurs, les projets qu’ils mènent dans le cadre de politiques publiques spécifiques. Les administrateurs le sont aussi, pour réaliser chaque année un bilan de l’année écoulée lors de l’assemblée générale.

Le travail mené dans le cadre du renouvellement du projet social est un temps d’analyse long et plus approfondi avec une approche globale.

Dans la démarche choisie, il sera largement partagé au-delà des équipes salariées/bénévoles pour s’étendre aux habitants et partenaires (associations de locataires et propriétaires, centres sociaux et MJC de l’arrondissement, élus municipaux…).

C'est annimé par cet état d'esprit que le conseil d'administration a fait le choix de confier l'accompagnement de la démarcheprojet à Samuelle Longchamp, étudiante en DESJEPS 3 5 - Lettre de mission de S. Longchamp en annexe

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2.2- LA DÉMARCHE DE RENOUVELLEMENT DE PROJET : « NOS IDÉES C’EST VOUS » Le premier acte de la démarche a été posé en comité de pilotage. Les administrateurs et les salariés ont fait le choix d’une élaboration participative du nouveau projet et ce, à chacune des étapes : évaluation projet 2011-2015, diagnostic et élaboration du projet 2015-2019. Ainsi l’objectif d’associer largement les membres de l’association, qu’ils soient adhérents, bénévoles, administrateurs, salariés et habitants a été tenu. Nous le verrons dans les pages suivantes. Nous pouvons dès à présent retenir, qu’au final, nous avons réunis 507 personnes, adultes, enfants et jeunes, lors de quelques 19 rendez-vous de mai 2014 à mars 2015.

Cette démarche s’est déroulée en trois étapes qui ont permis à l’association d’analyser l’impact de son action sur les 4 dernières années,(phase d’évaluation), d’actualiser sa connaissance des enjeux sociaux du territoire, (phase de diagnostic) et à partir de là, de définir les orientations qu’elle souhaite mettre en œuvre à l’avenir (phase élaboration du nouveau projet). Le tableau suivant en présente les différents objectifs.

LES ÉTAPES

OBJECTIFS POUR L'ASSOCIATION

- Réinterroger son projet au regard des enjeux que la structure EVALUATION perçoit sur son territoire. Elle cherche ainsi à évaluer la pertinence de ses objectifs.

- Questionner l’efficacité de ses actions au regard des objectifs qu’elle s’est fixée.

- Evaluer la cohérence de son organisation. En regardant les moyens qu’elle a pu et su mobiliser pour atteindre ses objectifs - Mesurer les écarts entre la situation sociale initiale (N-4) et la DIAGNOSTIC situation actuelle - Définir les nouveaux enjeux du territoire - Actualiser sa connaissance du territoire et la vérifier

NOUVEAU PROJET

- Pour les actions existantes, décider de leur maintien, de leur adaptation ou de leur arrêt (efficacité) - Redéfinir ses objectifs stratégiques (pertinence) - Proposer de nouvelles actions si nécessaires pour répondre aux enjeux repérés (efficacité) - Prévoir la mise en œuvre du projet : moyens humains, financiers - Prioriser ces différentes actions (programmation) - Renégocier les différentes conventions de financement.

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2.3- LA FORMATION AUX MÉTHODES ACTIVES ET CONSCIENTISANTES Parce que les administrateurs ont choisi d’accroître la participation des habitants, nous avons opté pour l’utilisation de méthodes actives et conscientisantes auxquelles nous nous sommes formés.

La formation des salariés et des administrateurs a été réalisée en interne L’accompagnement formatif a été la pierre angulaire du déroulement de toutes les étapes du projet: Évaluation du projet précédent, diagnostic et élaboration du nouveau projet social et du projet famille.

Il s’est agi de développer les compétences des professionnels et des administrateurs quant à l’animation de méthodes conscientisantes qui favorisent la participation active de tous.

Des duos-administrateurs/salarié ont animé les différents ateliers du renouvellement du projet social. Ils ont ainsi été des acteurs investis construisant avec les habitants les réflexions du nouveau projet. Cette participation active nous laisse penser qu’elle sera un atout majeur pour sa pérennité et à son développement.

interroger en grand groupe un Les principales techniques transmises sont ensuite sujet, une thématique : par exemple : la les suivantes : participation, le quotidien du quartier…

Permet à chacun de s’exprimer en petit LE JEU D’INCLUSION groupe et de construire une définition Présentation par carte : En se situant dans commune, un point de vue communément l’espace, chacun se présente d’après son admis. vécu et non d’après son statut social. Cela permet de « rompre la glace », et de se LE MUR D’EXPRESSION mettre en mouvement vers le sujet abordé. Facile d’accès, il permet de glaner C’est l’occasion de se présenter et de l’expression libre de chacun et de recueillir constituer un collectif pour le temps de la toutes les idées qui ne se seraient pas rencontre. exprimées en atelier. S’il est animé il est un bon support pour engager l’échange et la LES GROUPES discussion autour d’un sujet.

D’INTERVIEWS

MUTUELLES

Par groupe de 3, chacun témoigne d’une expérience vécue. Les deux autres posent des questions afin de comprendre ce qui a été en jeu dans la situation énoncée. Partir du vécu des participants, conférant une place d’expert de son expérience pour CENTRE SOCIAL DE CHAMPVERT | Projet Social 2015 > 2019 | «Cultivons le lien social» Page 18

LA GRANDE LESSIVE, LE TRÈFLE À IDÉES

L’ANIMATION PAR POSTIT (MÉTA PLAN)

Les habitants sont sollicités pour exprimer leur point de vue avec une approche décalée et non formelle (dessin, poème, petit mot). Ici cela permet à chacun d’oser dire et participer ainsi à l’évaluation et au diagnostic.

Elle permet: • D’émettre un avis personnel, d’en débattre puis d’organiser collectivement la pensée en petit puis en grand groupe.

• De visualiser de la construction de l’idée, de la réflexion menée collectivement.

• De faire s'exprimer ceux qui sont les moins à l'aise à l'oral & en groupe .

LA FRESQUE L’usage de la fresque permet de traiter un sujet à partir de l’image, du slogan. Moyen d’expression accessible au plus grand nombre, chacun peut exprimer son point de vue en l’enrichissant du témoignage des autres participants. Le dessin, le mot peint, collé, dessiné permet de poser en acte son avis et de le commenter après.

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Evaluation du précédent projet social & diagnostic de territoire Rappel des axes du précédent projet "Maintenir le lien socialsur le quartier de Champvert" VIVRE E NSEMBLE | R OMPRE L ' ISOLEMENT | L UTTER CONTRE LES FRAGILITÉS SOCIALES

3.1 - EVALUATION PARTICIPATIVE DU PROJET SOCIAL 2011-2015 Le comité de pilotage a défini 3 types de critères d’évaluation :

CRITÈRES DE PERTINENCE: Est-ce que nos objectifs sont pertinents au regard des problématiques soulevées.

CRITÈRES D’EFFICACITÉ:

L’ ÉVALUATION S’ EST DÉROULÉE DE MARS À JUIN 2014: - Avec les adhérents et habitants: 120 personnes ont évalué les axes du projet - En commission : 70 personnes (adhérents, salariés, habitants, administrateurs) ont évalué 5 actions phares - En réunion d’équipe : 15 salariés ont évalué la totalité des actions

Est-ce que les objectifs visés génèrent des résultats

CRITÈRES DE COHÉRENCE: Est-ce que les moyens mis en œuvre sont cohérents/adaptés à la réalisation de nos objectifs.

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PAR QUI

COMBIEN DE PERSONNES QUAND QUOI COMMENT SYNTHÈSE DES RÉSULTATS

ANALYSE DE LA MÉTHODE PISTES D’AMÉLIORATION

Les adhérents 120

AVEC LES

Fête du Centre Social Tout le monde dehors Dans le hall du centre social Evaluer la perception des adhérents quant à la visibilité des trois axes Sur des affiches représentant les trois axes, les adhérents ont collé des gommettes de différentes couleurs pour signifier celui qui était le plus visible et celui qui l’était moins ou pas du tout, pour eux, dans leur pratique du centre social.

Les habitants ont très largement exprimé que le Centre Social permet de « pérenniser le lien social ».C’est « un lieu de rencontre et de convivialité entre habitants et entre les différentes générations ».La qualité de travail des équipes salariées et bénévoles est largement plébiscitée.

Repéré comme un lieu de proximité, les actions délocalisées telle que le LAP ou la crèche, sont citées comme étant le premier contact avec l’association.Lieu ressource pour les familles le centre social apporte « une aide et un soutien précieux pour nos enfants ».C’est un lieu de vie citoyenne, éducative et culturelle qui permet « d’inventer un art de vivre ensemble ».

Atouts: Qualité et quantité des échanges avec les adhérents.

Mise en exergue du vécu des adhérents.

Permet d’informer de manières concrètes une large part des adhérents Mettre en place un turn over sur l’animation de cet outil Tester l’outil auprès d’une ou deux personnes avant de le mettre en œuvre pour évaluer par exemple la pertinence des mots inscrits sur les affiches.

ADHÉRENTS ET HABITANTS :

Nous avons cherché à savoir auprès des adhérents et des habitants si les trois axes du précédent projet semblaient repérés d’une part et s’ils étaient incarnés d’autre part. Nous sommes donc allés à leur rencontre avec des outils d’animations ludiques qui permettent l’échange et la rencontre.

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PAR QUI COMBIEN DE PERSONNES QUAND QUOI COMMENT SYNTHÈSE DES RÉSULTATS

ANALYSE DE LA MÉTHODE

PISTES D’AMÉLIORATION

Salariés, administrateurs, bénévoles d’activités, adhérents et habitants non adhérents 14 personnes en moyenne par séance Soit 70 personnes au total 5 commissions Évaluation partagée et approfondie de l’impact de 6 actions choisies par le comité de pilotage en début de projet - Le Lieu d’Accueil Parents, les animations du Patio, La crèche Les Vercoquins, Le projet global du secteur jeune, Les ateliers d’échanges de compétences.

Pour chaque action : Individuellement chacun note sur Mise en commun et échange.

Présentation par carte des post-it des mots ou des Puis chacun a été amené à placer Rappel du rôle d’une commission symboles, ce qu’il a vécu sur ces les post-it sur les axes du projet Brainstorming des temps forts temps forts (point positif et en fonction de leur participation des trois dernières années négatif, transformation) à ces derniers.

Synthétiquement, on retiendra ressource: « je me croyais seul, et Il y a une nécessité forte de faire de cette évaluation que : lorsque je suis venu au LAP j’ai un effort sur la communication La méthode « d’aller vers » découvert que d’autres interne et externe. permet de faire le premier partageaient les mêmes Repérage de l’écart du niveau contact entre les habitants et le préoccupations que moi » d’information entre Centre Social Un soutien fort pour les familles : professionnels et les bénévoles.

Le Centre Social est un lieu « une bouffée d’air dans une central de rencontre et de période difficile ».

Réunion dynamique et collective et partagée d’une Atouts : analyse Permet de se remémorer tout ce participative Permet de faire une analyse fine Limites : qui a été fait.

SI le groupe est grand, nécessité L’utilisation des post-it permet de l’impact des actions Permet de corriger les écarts du d’avoir prévu deux animateurs l’expression de chacun (orale, niveau d’information entre les pour scinder le groupe en deux (8 écrite, symbolique) personnes par groupe) C’est un bon outil de négociation participants Permet une construction et consensus Un horaire différent aurait permis de mobiliser plus de jeunes lors de l’évaluation des actions.

E N MARS 2014,

LE COMITÉ DE PI LOTAGE MIS SIONNE LES COMMISSIONS THÉMATIQUES POUR ÉVALUER LES 6 ACTIONS .

D ONT

3 nouvelles du projet 20112015 : Animations du Patio, repas solidaire et ateliers d’échange de compétences.

3 actions « historiques » et structurantes du CSC : la crèche, le secteur jeunes, le lieu d’accueil parent ( LAP à l’école Champvert)

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PAR QUI COMBIEN DE PERSONNES QUAND QUOI COMMENT SYNTHÈSE DES RÉSULTATS

ANALYSE DE LA MÉTHODE

PISTES D’AMÉLIORATION

Les salariés 15 3 réunions d’équipe Évaluation de la participation de chaque action à la réalisation des axes du projet.

Soit 20 actions évaluées. et nouveau vote.

Par un système de notation : trois axes du projet chacun a pu exprimer si l’action Echange et discussion si les participait à la réalisation des écarts de notes sont trop grands Les actions qui ciblent les popu- Trois actions ont été repérées Tous les axes de l’ancien projet sont couverts par les actions du lations les plus fragilisées (percomme participant peu aux axes sonnes isolées, précarité Centre Social. du projet en l’état actuel de leur socioéconomique), participent Une grande partie des actions fonctionnement (le hip-hop, les plus particulièrement à l’axe du animations du Patio, les associaparticipent simultanément aux trois axes. (les centres de loisirs, lutte contre les fragilités sociales tions hébergées). La première est (Repas solidaires, tables les ateliers d’échanges de arrêtée et les deux autres retracompétences, les temps festifs, le d’hôtes….). vaillées.

LAP, …) synthétique. projet au-delà des objectifs Atouts propres de chaque action.

Chacun participe activement en La contrainte du temps est un atout pour aller à l’ e ssentiel.

Limites exprimant son opinion (note).

Après les échanges et les apports Permet de faire un état des lieux Ne permet pas de faire des proexhaustif. positions d’amélioration. (Ceci a explicatifs chacun est au même Permet de voir quelle action ne été renvoyé à une étape ultérieure niveau d’information. répond pas au projet. pour les responsables de chaque Permet l’expression d’avis Permet aux équipes de prendre action). contradictoires. du recul sur ce qu’ils font au quo- Ne permet pas de garder une Cette méthode permet le tidien et de prendre conscience trace des raisons de l’échec de balayage d’un grand nombre certaines actions d’items rapidement et de manière aussi, que ça a du sens dans le

E NFIN, L’ ÉQUIPE DE SALARIÉS

a réalisé une évaluation exhaustive de la totalité des actions menées par le CSC au regard des axes du projet 2011-2015.

Nommer un secrétaire de séance pour garder une trace des explications fournies lors des échanges afin de poursuivre le travail dans un second temps.

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Ce que nous retenons

de l'évaluation

• Le rayonnement de l’association est repéré: 95% des personnes interrogées connaissent le CSC Champvert • Le centre social est repéré comme une association pour tous du fait de la diversité de ses actions: 100% des personnes intérrogées pensent que le CSC est pour tout le monde • Le centre social participe très largement à la dynamique de quartier, il est repéré comme: Créateur de liens (66% des personnes interrogées) Créateur de convivialité et solidarité (75% des personnes interrogées), en favorisant des temps de rencontres entre les habitants, entre enfants et parents, entre les générations.

• Le principe « d’aller vers » est plébiscité, • Les actions en direction des jeunes sont le CSC va au-devant des habitants : peu connues des adultes (20% ) mais bien animation de proximité, Lieu accueil repérées par les jeunes (75%) parents, crèche et bénévoles très présents dans la vie du quartier: le centre social va au devant des habitants.

• C’est un lieu point de repère, un lieu accueillant, un lieu central de rencontres dans le quartier.

• Les habitants qu’ils soient adhérents ou non, ont confiance dans les équipes du centre social.

• Les actions en direction des familles sont précieuses et largement mises en avant : LAP, crèche, soutien à la parentalité • La diversité des habitants du quartier se vit au sein de l’association : Diversité sociale, jeunes/anciens, diversité culturelle.

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3.2 - LE TERRITOIRE D’INTERVENTION DU CSC - DIAGNOSTIC PARTAGÉ L’élaboration du diagnostic s’est faite en trois temps de mai à septembre 2014

- Récolte des données statistiques - Avec des habitants: 50 personnes6 - Avec des adhérents/habitants: (60)

3.2.1- CHAMPVERT À LA FOIS SUR LE 5ÈME ET 9ÈME Le territoire d'intervention du CSC Champvert s'étend sur 4 Iris7

6 Questionnaire en annexe 7 Ilôts Regroupés pour l'Information Statistique

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PAR RAPPORT À LA VILLE DE LYON, CHAMPVERT CONNAÎT : UNE SUR- REPRÉSENTATION : - des mineurs (0/17 ans) et plus principalement des 6/17ans.

- des 40 et plus et plus principalement des 55/19 ans (actifs proches de la retraite et jeunes retraités L A SOUS- REPRÉSENTATION : - des 18/24 ans qui s’explique par une moindre présence d’étudiants sur notre quartier.

- des 25/39 ans (les jeunes actifs).

PAR IRIS : - La gravière est un quartier qui présente une forte population de 18/24 ans qui s’explique peut-être par la présence des écoles de Vaise. On note aussi une part plus forte d’enfants (6/10ans).

- Champvert Mairie et La Gravière ont quant à eux une part de retraités plus importante que sur la ville de Lyon.

- Champvert Sud et Champvert Nord compte la proportion la plus importante d’enfant de 0 à17 ans.

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CHAMPVERT PRÉSENTE UNE PART TRÈS IMPORTANTE DE FAMILLES MONOPARENTALES CENTRE SOCIAL DE CHAMPVERT | Projet Social 2015 > 2019 | «Cultivons le lien social» Page 27

Une répartition socioprofessionnelle équilibrée, Une part importante de retraités et employés, Les catégories socioprofessionnelles intermédiaires et supérieures sont moins représentées,

UNE FORTE PRÉSENCE DES CLASSES MOYENNES PERMET UN ÉQUILIBRE DANS LA VIE DU QUARTIER.

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EN RÉSUMÉ: Territoire de 10 000 habitants. La situation socio-économique est équilibrée.

Pas d’évolution notoire dans la composition de la population depuis le diagnostic du précédent projet.

MAIS COMME EN 2011 IL EXISTE DES SITUATIONS DE FRAGILITÉ SOCIALE

indicateurs observés pour mesurer le développement de la précarité: > L’emploi > Les types d’allocataires :Allocataires isolés, familles monoparentales, couple sans et avec enfants Des poches de pauvreté sont présentes sur les quartiers: Janin, Bellemain, la Vallonière Le taux de familles monoparentales est de 8% supérieur à la moyenne départementale (13% à 21%). Pour Janin et Bellemain, il s’agit majoritairement de «parent solo» d’ados.

Surreprésentation des 6-17 ans et + de 40 ans, par rapport à la démographie lyonnaise.

Disparité d’un iris à l’autre.

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3.2.2 - CE QU’EN DISENT LES HABITANTS 50 questionnaires utilisés aux sorties d’école et sur le marché. 8 8 Questionnaire en annexe

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Projet social 2015-2019 4.1- LES AMÉLIORATIONS ATTENDUES PAR LES HABITANTS En décembre, nous avons organisé une journée autour du projet social où habitants, adhérents, adultes, enfants et jeunes, salariés, administrateurs et partenaires étaient invités pour : Confirmer le pré-diagnostic en le partageant avec les habitants. 9 Etayer le diagnostic en partant du vécu et

des expériences positives ou négatives des habitants dans leur vie au quotidien sur le quartier.

Elaboration partagée des enjeux, dont voici la présentation 88 personnes présentes (51 adhérents, jeunes, enfants, adultes), 27 salariés et 10 représentants de nos partenaires. 10

9 - Quizz en annexe: Méthode de partage des données statistiques et résultats du questionnaire 10 - Voir déroulement journée & méthodologie en annexe

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88 PERSONNES PRÉSENTES ONT RÉPONDU À:

«Qu’est ce que vous souhaiteriez voir améliorer dans votre quartier pour vous ou votre famille au quotidien?» et ont ensuite priorisé les thématiques par gestion personnelle de "kilos virtuels" RENFORCER LES LIENS : -Du centre social avec les habitants en continuant la démarche d’Aller vers.

-Entre générations -Parents enfants -Entre les associations du quartier

119 KG

SERVICES ET LIEUX DE RENCONTRES SUR LE QUARTIER

101 KG

-Les services du quartier démantelés (poste, sécu, absence de café) -Le centre social comme lieu central de rencontre : (exp café associatif)

VIE SOCIALE DU PARENT DE FAMILLE MONOPARENTALE

100 KG

-Isolement du parent pour des questions : de budget, de réseau, d’horaires des activités qui sont habituellement proposé aux adultes CENTRE SOCIAL DE CHAMPVERT | Projet Social 2015 > 2019 | «Cultivons le lien social» Page 32

AMÉLIORER LES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS DU QUARTIER POUR CRÉER DES ESPACES DE RENCONTRES: UTILISATEURS = ACTEURS.

98 KG

Jardin partagé - Accessibilité – Circulation Espace jeunes à la Vallonière - City stade –skate Park

VIE PUBLIQUE loisirs et culture des 18-25 ans dans le quartier.

Conseil de jeunes

MANQUE DE PROPOSITIONS CULTURELLES Fêtes de quartier Ouverture culturelle

89 KG

81 KG

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4.2 - LES AXES DU PROJET SOCIAL 2015-2019 A l’issue de cette journée, le comité de pilotage a fait le choix de mettre tous ces sujets au travail à travers 3 ateliers qui ont donné lieu à 8 rendez-vous où 10 à 15 personnes étaient présentes à chaque rendez vous.

jeunes et parent de famille monoparentale) mais bien de travailler ces améliorations attendues à travers des sujets transversaux qui devront, dans leurs déclinaisons en moyens d’actions, concerner tous les publics.

ATELIER A : VIVRE ENSEMBLE :

Dans le même esprit, le projet famille sera une déclinaison du projet social, éclairé des problématiques familiales, repérées en équipe, à travers l’évaluation, le diagnostic et la journée du 13 décembre.

LIENS ET MIXITÉ

ATELIER B : ANIMATION C ULTURELLE ET FESTIVE ATELIER C : C ONSTRUIRE ENSEMBLE .

Le choix du comité de pilotage a été de prendre en compte les améliorations attendues par les habitants non par une entrée « public spécifique » (exemple :

Le résultat des ces ateliers aboutit à la déclinaison en actions de 2 axes thématiques, un projet famille et un axe méthodologique qui s'applique à toutes nos actions.

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AXE THÉMATIQUE : ANIMATION CULTURELLE ET FESTIVE DU QUARTIER. Ce sont les éléments généraux suivants qui sont à l’origine du choix de cet axe comme fédérateur pour le projet social du CSC Champvert : L’animation culturelle est repérée par les adhérents/ habitants comme étant un manque au quotidien. Nous revendiquons le fait que l’animation culturelle est un moyen de créer du lien social. C’est une formidable occasion de faire vivre des expériences sociales collectives. C’est la raison pour laquelle nous définissons clairement dans notre projet social ce que nous ne sommes pas : une structure qui propose une programmation culturelle construite par un ou plusieurs professionnels.

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AXE MÉTHODOLOGIQUE : CONSTRUIRE ENSEMBLE : ASSOCIATION ET HABITANTS Afin que cet axe, ne reste pas qu’une intention mais bien une manière concrète d’agir de la part de l’association CSC Champvert, nous avons fait le choix de déterminer, en atelier, quelles sont les conditions de réussite d’un projet CO-CONSTRUIT. Pour ce faire, nous avons choisi d’étudier la méthodologie du projet « jardin partagé », dont la conduite depuis son origine (2013) fait consensus sur l’idée de co-construction.

En utilisant la méthode du Groupe d’interviews mutuelles 11 et en se basant sur le récit des jardiniers, de l’animatrice adulte famille en charge du projet et du président de l’association, nous avons mis en évidence les conditions de réussite suivantes d’un projet COCONTRUIT. 11 - Voir Méthodesactives & conscientisentes p18

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L’élaboration de ce processus, ne signifie pas que tous les projets déjà en cours doivent vivre immédiatement selon ce «gabarit»

Nous avons repéré deux types d’écoute : - L’ ÉCOUTE PERMANENTE Celle-ci est assurée au quotidien par les salariés et les bénévoles tout au long de l’année lors des animations quotidiennes.

En revanche, il pousse l’association et tous Elle est effective et constatée. les acteurs à adopter progressivement une Elle fait partie intégrante de la fonction posture qui est déjà à l’œuvre sur certains accueil du Centre Social portée par tous. projets mais devra s’étendre à l’ensemble de nos actions.

Dans le processus précédemment cité, le premier acte à poser est celui de l’écoute de la parole des habitants.

- L’ ÉCOUTE PONCTUELLE ET PROVOQUÉE .

Comme ça a été le cas lors de l’assemblée générale (Naissance du jardin partagé) ou lors de la journée projet du 13 décembre (définition des enjeux du territoire).

Une fois le « gabarit de co-construction » identifié et le principe d’écoute permanente retenue, nous nous donnons les moyens suivants pour atteindre notre objectif méthodologique.

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4.3 - L’ÉVALUATION DU PROJET 2015-2019 > ÉVALUER POUR MAINTENIR LE CAP > ÉVALUER POUR RÉORIENTER > ÉVALUER POUR ACTUALISER LE DIAGNOSTIC Une étape importante de ce projet 20152019 a été la réalisation de l’évaluation du projet précédent.

La méthode collective utilisée ayant montré sa pertinence, nous réutiliserons ce processus pour évaluer l’impact de l’action du centre social et culturel de Champvert sur son territoire d’intervention : Le Comité de pilotage définira pour chaque année ce qui sera soumis à évaluation.

Pour autant, nous pouvons déjà prévoir que : • Chaque groupe projet sera chargé chaque année, au moins, d’évaluer l’effectivité du projet au moyen des indicateurs notés dans les arbres d’objectif. Chaque groupe étant composé

d’habitants, de bénévoles, salariés, administrateurs..., nous pouvons garantir l’évaluation participative des actions.

• La mesure de l’impact des actions sera effectuée à partir des constats qui ont donné lieu à l’élaboration de nouvelles actions ou de recherche d’amélioration des actions existantes et au moyen de la grille ci-dessous.

C E QUI NOUS PERMETTRA DE RÉPONDRE À LA PRINCIPALE QUESTION ÉVALUATIVE

« En quoi, les actions menées par le centre social et culturel permettent de modifier positivement les constats de départ ».

P OUR CE FAIRE , NOUS UTILISERONS LES MÉTHODES UTILISÉES CETTE ANNÉE À SAVOIR

• Évaluation de l’impact des actions du centre social à travers des rencontres avec les habitants (questionnaires) • Évaluation par les groupes projets ou autre collectif pour évaluer l’impact des actions choisies par le comité de pilotage • Évaluation exhaustive des activités du centre social et culturel au regard des axes du nouveau projet social.

Ce sont également les groupes projets qui procèderont à cette évaluation. La périodicité sera variable d’un groupe à l’autre.

T ITRE DE L’ ACTION O BJECTIF GÉNÉRAL & OPÉRATIONNEL

C ONSTATS DE DÉPART QUI PRÉCÈDE L’ OBJECTIF R ÉALISATIONS PRÉVUES / RÉALISATIONS ATTEINTES

Q UEL CHANGEMENT ATTENDU PAR RAPPORT AU CONSTAT DE DÉPART ? / CHANGEMENT VISIBLE ?

E CARTS CONSTATÉS : FACTEURS EXPLICATIFS

E VOLUTION PROPOSITION

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Conclusion

Pour conclure cette partie nous retiendrons que le renouvellement de projet est un support de la démarche et non pas seulement un but en soi. Il est un outil pour reconsidérer les manières dont l’association s’inscrit dans la cité.

La démarche que nous avons suivie nous a permis de passer d’un projet « objet fini » à un « projet outil ».

Elle met en valeur son volet dynamique. Ce dernier n’est plus un produit figémais un vecteur de transformation sociale. Il permet le tâtonnement, la contradiction, l’expérimentation : c’est la « fabrique des possibles » comme l’a nomméla Fédération Nationale des Centres Sociaux du Rhône. Nous passons donc d’une démarche instituée à une démarche instituante.

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Annexes 1) Evaluation de la convention cadre Ville de Lyon – 2014 – Cabinet Niagara 2) Lettre de mission Samuelle Longchamp 3) Questionnaire Habitants 4) Quizz partage du diagnostic 5) Déroulement de la journée Projet.