Backstage
N°08 / Juillet-Août 2012
MAG
Dans les coulisses du monde de la photo et de la vidéo
EMÉLIA PRAT MAKE UP
INTERVIEW MUA / MODÈLE
LA THAïLANDE
KÉALOHA FERRAND
REPORTAGE EXCLUSIF MICHAEL BAUSWEIN
INTERVIEW MODÈLE
SUR LE VIF !
SPÉCIAL ROLAND GARROS
RUSSELL JAMES
PHILIP CONRAD
RETOUCHE PHOTO
QUAND LE NU DEVIENT UN ART
LE PRÉ TRAITEMENT DESMARC RAW RICHET
FABRICE BEST Photographe Mode et beauté / Retoucheur
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BackstageMag201
BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO
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Dans les coulisses du monde de la photo et de la vidéo
Photographes, modèles, maquilleuses, stylistes, ...
Vous souhaitez être dans le prochain Backstage Mag ? L’équipe de Backstage Mag ouvre ses rubriques à la découverte de nouveaux talents : interview modèle, photographe, mua ou styliste, retouche photos, photos de voyage, nu artistique ou sur le vif, backstage shooting photo ou vidéo, et... N’hésitez pas à nous envoyer votre candidature sur notre e-mail :
Modèle : Typhanie B - Photo : Olivier Merzoug
info@oliviermerzoug.com avec : Vos coordonnées Lien de votre site ou book en ligne Une présentation rapide de vous et votre travail Une sélection de photos Toutes les informations sur la page Facebook du mag
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Dans les coulisses du monde de la photo et de la vidéo
Sur votre gauche, vous pourrez découvrir le talent du Photographe /Retoucheur Fabrice Best. A quelques mètres, une modèle venue des îles dont la beauté vous fera chavirer : Kéaloha Ferrand. C’est une magicienne du maquillage (défilé, book, plateau télé, etc...) Emélia Prat vous fera découvrir l’étendue de son travail.
N°08 / Juillet-Août 2012 Concepteur, Rédacteur en chef, direction artistique du magazine et responsable de la rubrique «Backstage» et interview des invités Olivier Merzoug www.oliviermerzoug.com Responsable de la rubrique «Quand le Nu devient un Art..» Carole Caramelle http://nu-artistic.blogspot.com Responsable de la rubrique «Autour du Monde» Philip Conrad www.philipconrad.com
Première escale avec un reportage exclusif de Michael Bauswein sur la Thaïlande. Nous ferons un tour du côté de Roland Garros avec des images inédites de Philip Conrad. Pour la suite du programme, tournez les pages de ce magazine et évadez-vous... Vous souhaitez être publié dans BackStage Mag ? Nous vous invitons à vous manifester auprès de la rédaction (email : info@oliviermerzoug.com) ou sur la page facebook du Mag (https://www.facebook.com/backstagelemag) pour participer à l'aventure. Assez discuté, place à l’image avec BackStage Mag n°08, bonne lecture et passez de bonnes vacances... Olivier Merzoug Concepteur & Rédacteur en chef de BackStage
Responsable de la rubrique «Les Popotins d’Emy» Emy Bacha-doll www.facebook.com/profile.php? id=591690914
Sommaire
Responsable de la rubrique «Le PhotoGraphiste» Marc Richet http://ogz.free.fr Responsable de la rubrique «Sur le Vif» Nani Neco www.naniphotographer.com Responsable de la rubrique «Conseils Beauté» Elose www.elodiesevaux.com
Retrouvez toutes les informations sur : https://www.facebook.com/ backstagelemag Toute reproduction des textes, photos, graphismes publiés dans ce magazine est interdite. Les documents transmis impliquent l'accord de l'auteur pour publication. Nous ne sommes pas tenus responsables du contenu des informations publiées dans ce numéro.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, ici votre commandant de bord qui vous parle, nous n’allons pas tarder à embarquer à bord du Backstage n°08 pour une destination paradisiaque. La température extérieure est de 30°, veuillez attacher vos ceintures, décollage immédiat.
Photo Couv : Fabrice Best Modèle : Anne Sophie PETIT MUA : Adeline Dejeante DA : Vilay Liemmaitry, PARIS AGENCY
04-05
46-49
Les Popotins d’Emy Emy Bacha-Doll
Peau rousse et asiatique... Les conseils beauté d’Elose
06-15
50-57
Interview Photographe
Fabrice Best
Traitement Photo : RAW Marc Richet
16-25
58-69
Interview Modèle Kéaloha Ferrand
Escale avec Russell James Carole Caramelle
26-35
70-77
La Thaïlande Michael Bauswein
Interview Maquilleuse Emélia Prat
36-45
78-85
Backstage Shooting «En Studio avec Efram» Olivier Merzoug
Sur le Vif Spécial Roland Garros Philip Conrad
LES POPOTINS D’EMY
Toute l’actualité photo, les expositions, les évènements et les indiscrétions...
e dans Backstage. nu ve en bi et r ou nj Bo rs sieu plait: Mesdames et Mes us vo il s' n io ation de ses popotins. nt in te st at e de tr à t vo . es ng 'il di qu ng s di on ppel Ding l est Emy. Nous vous ra us le rendre agréable. vo de in Votre capitaine sur ce vo af ge ya vo du s ent. i au cour aitons un agréable mom uh Un menu vous sera serv so us vo et ie gn pa m d'avoir choisi cette co Nous vous remercions
LE POINT EXPO: VOYAGE DANS L'ESPACE-TEMPS 1900-1968 : les néerlandais à Paris
Post 1968 : Direction le JAPON
Quand les néerlandais viennent rendre visite aux parisiens, ils se sentent inspirés et la «Gare du Nord» semble être leur muse puisque cette exposition porte cet intitulé. Elle réunit les épreuves d’une cinquantaine de photographes, parmi lesquels Ed van der Elsken, Johan van der Keuken ou encore Maria Austriaet propose aussi bien leur vision de la vie quotidienne des Parisiens, que des portraits de célébrités comme Orson Welles, Juliette Gréco, Christian Dior ou encore la très jeune Brigitte Bardot… Un voyage dans le temps, à Paris, à bord d'un vaisseau néerlandais du 24/05/2012 – 29/07/2012 à l'Institut néerlandais, 121 rue de Lille, 7e, Paris.
1930 : à travers le regard d'Eva La compagnie le Jeu de Paume vous souhaite la bienvenue. Après Lee Miller, Diane Arbus et Berenice Abbott, nous consacrons une magnifique exposition à une autre grande photographe du XXe siècle, moins connue : Eva Besnyö (1910-2003). Place aux paysages urbains des années 1930 et au noir et blanc rétro épicé d'un doux parfum d'avant-garde. Une Femme piquante et magnétique qui saura vous faire redécouvrir la photo à travers son regard.
1969, nous sommes au Japon: un pays devenu inérrable, déraciné par les bouleversements de l’après-guerre et défiguré par l’émergence galopante de la société de consommation. C'est du moins ce qu'en perçoivent les fondateurs de Provoke, mouvement de photographie initié par Koji Taki, Daido Moriyama et autre Takuma Nakahira. Vaisseau à la Fondation Henri CartierBresson, 2 impasse Lebouis,14e,Paris Jusqu'au Dimanche 29 Juillet. Avis aux amateurs.
Embarquement avant le Dimanche 23 septembre porte salle du Jeu de Paume, 1 place de la Concorde, 8e, Paris. BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO
1970-1990 : cap sur la Grande Bretagne Votre attention s'il vous plaît, nous venons d'atterrir en Angleterre. La période desservie est celle des années 1970 à 1980. Votre hôte sera Monsieur Chris Killip. Vous découvrirez un documentaire brut et subjectif, dans les pas d'un Weegee ou d'un Walker Evans.
Les popotins express... SORTEZ LE MATOS !!!!
Grâce à son oeil avisé, vous saisirez le climat du nord britannique, alors en proie à de graves bouleversements économiques et culturels. Une région déchirée par la désindustrialisation et l'austérité, où le tissu social, à l'aube du thatchérisme, s’effrite aussi rapidement que les paysages. Nous vous remercions d'avoir choisi le Bal, 6 impasse de la Défense, 18e et vous souhaitons un agréable séjour.
LE POINT MODE: EN UN CLIQUE
LA REVOLUTION RETOUCHE Et oui il est sorti le petit dernier d'apple. Le Mac Book pro retina est parmi nous et fera la plus grande joie des retoucheurs! http://store.apple.com/fr/browse/ home/shop_mac/family/ macbook_pro
LE POINT G FAIT TOUJOURS SON EFFET
La tendance mode de l'été vous est donnée par les magazines populaires, inspirés des défilés des couturiers. En voici quelques exemples. Suivez les liens ! http://www.vogue.fr/mode/en-vogue/diaporama/les-20-tendances-mode-du-printempsete-2012/6243 http://www.cosmopolitan.fr/,le-carnet-de-mode-tendance-printempsete-2012,2178,1559279.asp http://www.marieclaire.fr/,tendances-mode-printemps-ete-2011,200085,337982.asp
Cette année, nombreux d'entre vous se sont inspirés de l'esprit pin-up. Mais savez-vous que ces fameux dessins ont été créés à partir de photos ? La boucle semble donc bouclée. Un retour vers le futur passé ou quelque chose dans ce goût là...Pour plus d'infos, cliquez ici: http://www.laboiteverte.fr/pinupsde-la-photo-a-lillustration/
INTERVIEW PHOTOGRAPHE
FABRICE BEST
Photographe Mode et beauté / Retoucheur
Modèle : Dayana MUA : Adeline Dejeante
Modèle : Laurine Daboville MUA : Adeline Dejeante BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO DA : Vilay Liemmaitry, PARIS AGENCY
Modèle : Jessica GOURDEAU - MUA : Estelle BINANT
Coucou Fabrice, ravi de te retrouver pour ce numéro de BackStage Mag, j’ai eu l'occasion de découvrir ton magnifique travail sur Facebook… De quelle région es-tu ? Salut Olivier, tout d’abord merci pour tes compliments et l’intérêt que tu portes à mon travail ! Je suis de la région Ile de France, plus précisément de Plaisir dans les Yvelines. Raconte-moi ton parcours, comment estu venu à la photographie ? Au départ, je faisais de la photographie de paysages urbains et naturels pour la vente de tirages en série limité pour l'art et la décoration dont certains hôtels de Paris étaient mes clients, mais j'ai toujours eu une passion pour la beauté de la femme et bien qu'étant satisfait de mon travail photographique concernant les paysages, j'avais toujours la
sensation qu'il manquait une présence .... Je me suis alors décidé de me tourner vers la photographie de mode et beauté, j'ai fais quelques recherches sur le net et j'ai découvert l'organisme de formation photos mode et beauté PARIS AGENCY SCHOOL, je les ai contacté j'ai effectué mon premier stage de formation et ce fut une révélation ! J'ai ensuite continué les stages au sein de l'agence, mon ancienne spécialité en photo m'a permis de progresser très vite aussi bien en terme de prise de photo qu'en retouches que je pratiquais déjà avant, j'ai du modifier mon workflow pour l'adapter à ce type de photos et tout c'est enchainé très vite, en moins d'un an j'ai intégré la staff de PARIS AGENCY SCHOOL dont je suis maintenant l'un des formateurs et le retoucheur exclusif, je donne également les cours de retouches au sein de PARIS AGENCY SCHOOL.
Aujourd'hui tu vis de la photo ou ça reste une passion ? La photographie est toujours restée une passion quoi qu'il en soit, néanmoins elle est devenue une deuxième profession, mon but dans le futur est qu'elle devienne ma profession principale.
Modèle : Jessica GOURDEAU MUA : Adeline Dejeante DA : Vilay Liemmaitry, PARIS AGENCY
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Modèle : Lucie Lanchou (Miss Finistère 2012) - MUA : Priscilla Cheftel En dehors d'être photographe, tu es également retoucheur, dis moi en plus… Pour moi, la retouche est un passage obligé pour avoir une photo aboutie et d'autant plus si cette dernière a une destination commerciale. Je prends beaucoup de plaisir à retoucher une photo, la retouche est aussi une passion car elle permet d'exprimer la vision finale que le photographe a de sa photo et aussi de lui donner son propre style, tant dans l'ambiance ou la direction donnée, mais aussi dans la technique utilisée. En revanche j'essaye le plus possible de rester dans une retouche naturelle, même ci cette dernière peut être poussée d'un point de vue technique, je ne suis pas pour un résultat de poupée de cire, figée sans vie... De mon point
de vue, même si on réalise de la retouche High End, la plus grande prouesse du retoucheur est de garder un résultat naturel, il faut savoir s’arrêter au bon moment, quitte à laisser quelques petits détails pouvant apparaitre aux yeux de certains comme des imperfections mais qui au final participent à ce résultat naturel. Cela dit, il s'agit d'un débat sans fin .... looool !!! Pour moi le fait d'être retoucheur et photographe me permet de garder mon identité de A à Z concernant mon travail, mais je peux comprendre que certains ne s’intéressent pas à la retouche au point de la pratiquer euxmêmes, ou simplement n'ont pas le temps ...
Modèle : Laurine Daboville MUA : Adeline Dejeante DA : Vilay Liemmaitry, PARIS AGENCY
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Modèle : Laurine Daboville MUA : Adeline Dejeante DA : Vilay Liemmaitry, PARIS AGENCY
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Ce n'est pas frustrant de retoucher la photo d'un autre quand on est soit même photographe ? Non pas vraiment dans la mesure où ce photographe nous donne une direction ou une idée de son résultat final, je dirais même que c'est assez plaisant, le tout est de pouvoir reproduire le style du photographe afin qu'elle soit toujours identifiée à son travail plutôt que de penser au style du retoucheur qui l'a travaillée. En revanche c'est aussi une grosse pression quand un client vous envoie des photos en vous demandant de les faire pour "hier" car il a zappé sa dead line ou qu'il s'y est pris au dernier moment pour faire ses prises de vues...
Raconte-moi une séance avec toi... J'attache une grande importance à avoir un bon échange avec mes modèles, le dialogue est primordial ainsi que la direction du modèle. J'ai eu des modèles qui étaient surprises de recevoir beaucoup d'indications de ma part pendant que je réalisais les shoots et elles appréciaient beaucoup cela dans la mesure où elles sont constamment dirigées, corrigées dans leurs poses ce qui leur permet de rester en tension et de se sentir en confiance et ainsi donner le meilleur d'ellesmêmes ! Au départ je lui explique un peu l'idée, l'ambiance et les attitudes que j'attends d'elle sur le séance à venir, au besoin je lui montre quelques photos du storyboard que j'ai réalisé au préalable afin qu'elle puisse s'en inspirer, en revanche je la laisse évoluer librement avec sa propre personnalité, son propre style et je la corrige en direct pendant le shoot et lui dit quand elle tient la bonne attitude, à ce moment elle se révèle et se lâche totalement ! D'ailleurs, comment choisis-tu tes modèles ? Pour tout te dire, en ce qui concerne mes shoots, je privilégie avant tout les modèles qui correspondent à mes critères personnels ... Je ne dirais pas que je suis dans la recherche exclusive de la fille typée très mode, très tendance qui répond en tout point aux exigences de ce milieu. Pour moi, une modèle hyper mince, 1.75M minimum avec confection 34 sans poitrine ne représente pas forcément la beauté féminine, il y a tant de superbes filles sortant de ces critères très tendance et qui sont pour moi beaucoup plus belles ! A ce sujet je rejoins l'avis d'une de mes modèles Lucie Lanchou (Miss Finistère 2012) que j'adore et qui milite pour l'insertion de filles très jolies mais qui ne correspondent pas forcément aux critères fermés de la mode, parce qu'il leur manque quelques centimètres ou qu'elles ont trop de poitrine… etc etc ...
Modèle : Anne Claire AMESLON MUA : Adeline dejeante DA : Vilay Liemmaitry, PARIS AGENCY
Modèle : Anne Sophie PETIT MUA : Adeline Dejeante DA : Vilay Liemmaitry, PARIS AGENCY As-tu une petite anecdote avec l'une d'entre elle à nous faire partager... Une anecdote pas vraiment, en revanche justement à propos de Miss Finistère, nous nous sommes connu par hasard ... Je venais de racheter du matériel d'éclairage et je l'avais amené en Bretagne pendant les vacances afin de le tester. Sur place j'ai rendu visite à un confrère photographe qui est un de mes élèves, de fil en aiguille nous avons décidé d'organiser une séance improvisée avec une modèle locale et c'est comme ça que j'ai fait la connaissance de Lucie Lanchou avec qui j'ai vraiment passé un très bon moment, c'est pas tous les jours que l'on a la chance de photographier une miss surtout sur une séance improvisée !!!! D'ailleurs nous allons refaire pas mal de shoots très bientôt !
C'est toi qui définis les thèmes de tes séances ? En général oui, mais je réponds aussi aux projets de certains modèles si ce dernier est intéressant, autrement je profite aussi de shooter certaines de mes modèles lors des séances de formations que nous organisons au sein de PARIS AGENCY ce qui permet de faire d'une pierre deux coups et nous fait alors profiter du studio ! Tu travailles essentiellement sur quels matériels ou logiciels ? En ce qui concerne mon matériel pour la prise de photos je suis essentiellement CANON, je shoote avec un 5D Mark II en boitier principal, mais j'ai aussi mon ancien 50D au cas où... En objectifs je n'utilise que la série L Canon, j'ai un 17/40, un 24/70 et un ami me dépanne
Retrouvez toutes les photos de Fabrice B FashionBeauty sur sa page facebook https://www.facebook.com/fabriceb.fashionbeauty
Modèles : Emilie
avec son 70/200 quand j'en ai besoin ! Pour mon matériel d'éclairage, j'utilise du Profoto qui pour moi est une référence en la matière et dont la qualité de lumière est juste top ! Enfin pour la retouche, je travail sur PC, j'utilise Lighroom 3 qui me sert essentiellement de visionneuse pour mon editing, sinon la retouche s'effectue sur Photoshop CS5, Silver Efex pro et Color Efex pro.
T'es plutôt Photographe de Studio ou autres ? Personnellement j'aime la photo en studio, en extérieur ou en intérieur autre que le studio pour avoir un décor, de la texture etc... Je n'ai pas vraiment de préférence. Où puises-tu ton inspiration ? Je n'ai pas vraiment d'inspiration directe, je dirais que c'est surtout le sentiment du moment, quelques fois il m'arrive de tomber sur une ou plusieurs photos qui peuvent me donner des idées de thèmes, de looks ... Voir même cumuler plusieurs styles ! Je dirais avant tout que mon inspiration première est la modèle avec qui je vais travailler ! Cite-moi quelques photographes que tu aimes ou qui t'ont donné envie de faire ce métier... J'aime beaucoup Peter Lindbergh et surtout Annie Leibovitz elle a un rendu tellement particulier sur ses images, vraiment j'adore ! Des projets d'expositions ou de parution magazine ? Pas vraiment, mais si mon travail intéresse certains Mags ... Why not ! ;-) Quels sont tes projets à venir ? Progresser car j'estime que la photographie est un perpétuel apprentissage et qu'il ne faut pas hésiter à se remettre en question et apprendre dès que possible de nouvelles choses, nous avons tous à apprendre les uns des autres ! J'ai pas mal de futurs shoots à venir aussi, ainsi que deux campagnes sur lesquelles je vais travailler. Que peut-on te souhaiter pour la suite ? Bein je vise la couverture de BackStage (peut être auraisje une belle surprise), sinon à défaut la couverture de Vogue un jour .... looool !!!
Modèle : Laurine Daboville MUA : Adeline Dejeante DA : Vilay Liemmaitry, PARIS AGENCY
Et bien comme quoi tout peut arriver puisque tu es effectivement en couverture de ce numéro de Backstage Mag :) Merci beaucoup pour ce petit moment passé avec toi, plein de bonnes choses pour la suite et au plaisir de te retrouver sur un prochain BackStage Mag…
INTERVIEW MODÈLE
KÉALOHA FERRAND Modèle
Coucou Kéaloha, ravi de te retrouver pour ce numéro de BackStage Mag. J'ai découvert, il y a quelques mois, ton magnifique visage sur Facebook et je suis resté sous le charme. Quel âge astu et de quelle région es-tu ? J’ai 18 ans depuis le mois de Mars et j’habite dans le sud Ouest de la France tout précisément dans le Tarn 81. Comment es-tu venue à poser ? Mes débuts ont commencé dès l’âge de 14 ans sur la belle île de la Réunion, alors que je visitais la boutique de prêt à porter de Laurent Bernard. Le gérant me proposa durant une soirée de Gala de défiler pour la marque. Et c’est de là que tout est parti. Shooting photo, casting, pose pour magazine de mode, publicité télévisée… C'est une passion ou un métier ? Plutôt plus par passion, la rencontre
avec le monde de la mode me fascine. Elle me donne l’opportunité de porter des tenues à des prix inabordables et même parfois unique. Tu travailles pour des agences ou tu démarches directement les marques avec lesquelles tu veux travailler ? Je suis dans une agence sur Toulouse mais jusqu’à ce jour je n’ai rien eu de concret. Tous les castings et shooting photo me sont proposés par le réseau social Facebook ;)
Giovanni Robert, Pascal Ardouin, Willy Sauroy, Olivier Koue Chon, Damien Pierre Rivière de l’île de la Réunion… Anapa prod, Heipua prod de l’île de Tahiti, Catherine Pluchart, les photographes de la tournée de France 2011. Ceux avec qui j’aimerais poser et bien… vous déjà… et par la suite honorer toute les demandes qui m’ont été faites. Mais la majorité des photographes travaillent sur la capitale et pour moi c’est un vrai obstacle.
Quels types de photos aimes-tu faire ? J’aime les photos de beauté, de mode enfin de toute sorte… Ah ! Sauf celle de nu. Quels sont les photographes avec qui tu as ou tu aimerais poser ? Les photographes avec qui j’ai posé : Laurent Pfeiffer, (les Fantastiques)
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Tu aimes plus la photo Studio ou en extérieur ? J’ai un petit faible pour les photos en extérieur, surtout celles dans les milieux naturels. Etant native des îles du pacifique, un décor sable blanc, cocotier plus lagon bleue m’irait parfaitement ! Je plaisante ;) Raconte-moi une anecdote lors d'une séance photo ? Anecdote lors d’un shooting photo dans la rivière Langevin à la Réunion avec Mr Giovanni Robert. Durée de la séance 1heure. Il fallait que je prenne la pose le corps à moitié immergé (photo cidessus). Lui en short et t-shirt, il avait juste la tête et ses mains hors de l’eau. Je ne comprenais pas comment il faisait pour ne pas avoir froid. Comment te prépares-tu pour une séance ?
La préparation avant une séance, alors tout dépend de l’objectif à atteindre sinon c’est trousse à maquillage, un petit paquet de friandise et le nostress.
traditionnelle de Tahiti. Mais avant tout réussir mon bac de science technique de laboratoire et pousser plus haut pour pouvoir, par la suite, papillonner dans le milieu de la cosmétique.
Tu es déjà tombée sur des demandes étranges ? Des demandes étranges ??? Non ! Jusqu’à présent je n’ai pas eu à me plaindre de sollicitations de la sorte. Vous me direz, elles sont traitées en premier par mes parents et eux prennent la décision. Je ne suis qu’ «un petit papillon qui commence juste à battre des ailes» comme me dit mon papa. En dehors du mannequinat, tu aimerais faire autres choses dans le milieu artistique? Peut être apprendre une danse étrangère à part le « Tamure » danse
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Comment se passe ta vie de modèle vis-à-vis de tes proches ? Tout le monde l’accepte du moment que ça ne perturbe pas mes études. Des projets à venir ? Pour l’instant aucun projet à venir, à part mon Bac au mois de juin… Que peut-on te souhaiter pour la suite ? De réussir mon examen, voyager grâce au mannequinat et qui sait un défilé pour un grand nom de la haute couture... Le rêve est permis…
Merci beaucoup pour ce petit moment passé avec toi, plein de bonnes choses pour la suite et au plaisir de te retrouver sur un prochain BackStage Mag
Retrouvez toutes les photos de Kéaloha Ferrand sur son facebook http://facebook.com/kealoha.ferrand
BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO
AUTOUR DU MONDE
MICHAEL BAUSWEIN
THAILANDE
AVANT D'Y ÊTRE ALLÉ, ON NE CONNAÎT SOUVENT DE LA THAÏLANDE QUE SA CARICATURE. UNE PEINTURE TOUT EN CLICHÉS, ÉVIDEMMENT TRÈS ÉLOIGNÉE DE LA RÉALITÉ. LA THAÏLANDE DES CARTES POSTALES ET SES COULEURS PÉTARADANTES, SABLE BLANC, MER TURQUOISE, FAÇON DÉPLIANTS D'AGENCE DE VOYAGE FAIT RÊVER. POURTANT, J'AI CHOISI LE NOIR ET BLANC, CHOISI DE PHOTOGRAPHIER LES GENS, QUELQUES PETITS INSTANTS DE LEUR VIE. REGARD SUR UN PAYS QUI ATTIRE PLUS 16 MILLIONS DE TOURISTES CHAQUE ANNÉE.
BACKSTAGE MAG - N.01 - DÉCEMBRE 2011 - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO
Le Royaume de Siam car c'est encore une royauté, démocratique certes mais où le Roi n'a pas un simple rôle d'apparat et jouit d'une grande popularité et d'un grand respect de la part de son peuple, il est vrai aidé par un culte de la personnalité omniprésent, voit surtout les "farangs" (c'est comme ça qu'ils appellent les occidentaux) débarquer dans le Sud. Pour s'installer sur ses plages, îles et stations balnéaires parmi les plus belles du monde. Des paysages paradisiaques que Danny Boyle avait choisi comme décor de son film La Plage. Mais à côté de ce flux de vacanciers en maillots de bain, il y a d'autres voyageurs plus curieux, que le farniente en mode rôtissoire sur le sable blanc n'intéressent que moyennement et ils sont de plus en plus en nombreux. Car la Thaïlande a une Histoire et une culture très riches, intimement liées au Bouddhisme, la religion numéro un et officielle en
quelque sorte : 95% de la population est bouddhiste. Les hommes thaïs ont quasiment tous étaient bonzes pendant au moins quelques semaines de leur vie. Un passage obligé pour devenir quelqu'un, quelqu'un de bien. On trouve des temples partout et en nombre, toujours très fréquentés surtout les jours chômés. Ici le principe de laïcité n'est pas la règle, les images et statues de Bouddhas, les petits autels en tout genre sont partout. Même si à l'exception des tensions de l'extrême Sud, les religions vivent en harmonie. Et le temple est un vrai lieu de vie qui peut se transformer en une kermesse géante avec spectacle de danse, attractions et manèges pour les enfants, sans que personne ne trouve à y redire.
l'atterrissage à Bangkok, concentré de Thaïlande. Un cinquième des habitants y ont élu domicile sans parler de ceux qui y travaillent mais n'y habitent pas. A Krungthep, son nom thaï, on ne perd pas un centimètre carré dans la verticalité comme dans l'horizontalité. Un temple multi-centenaire peut se retrouver imbriqué dans un carquois de maisons de béton si bien qu'on le distingue à peine. Les trottoirs sont souvent occupés par des vendeurs, des restaurants de rue, étales, marchés de jour ou de nuit, moto-taxis qui attendent les clients...
Ceux qui cherchent un peu d'authenticité, un peu de l'identité de la Thaïlande se dirigent en général vers le Nord ou le Nord-Est (l'Isan), après
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Et en hauteur, les enseignes, les câbles électriques suspendus dans un ordre tout relatif, le skytrain et les bretelles d'autoroutes. L'urbanisme bangkokien peut surprendre. Il n'est pas aussi maîtrisé que celui de nos villes occidentales. Pour ne pas dire qu'il est totalement improvisé. La Grosse Mangue, oui en Thaïlande c'est plutôt la mangue le fruit emblématique, ne dort jamais. Son trafic et les tuk-tuks qui y vrombissent et y slaloment ne s'essouffle jamais. Il y a à toute heure un 7 Eleven d'ouvert, de l'agitation, de l'activité quelque part. Et pourtant, dans cette capitale effervescente, il existe des petits endroits qui vous font oublier que vous êtes dans une des plus grandes métropoles du monde. Un côté village, un air de campagne presque. En
navigant sur les klongs, petits canaux qui parcourent la ville par exemple, vous verrez un tout autre visage de Bangkok, moins moderne, moins clinquant. Souvent, la première fois que l'on vient dans la capitale, on a envie de fuir après quelques jours seulement, saoulé par le bruit, le tumulte mais petit à petit petit, on se surprend à tomber sous le charme de la capitale du royaume, on parcourt le marché de Chinatown, on va au Golden Mountain admirer la vue sur la ville, on regarde les fidèles prier et faire des offrandes, écrire sur le battant de petites cloches dorées, un voeu, une prière, une pensée, on se balade en fin d'après midi au Wat Po et son Bouddha couché, on assiste à la prière des bonzes puis on se promène dans les allées presque vides du temple avec le
soleil qui décroit et les illuminations timides qui l'habillent... Une sérénité inattendue dans une ville si vacarmeuse, nous gagne. Et puis, on délaisse les taxis et tuktuks, on commence à se déplacer en métro aérien ou souterrain, en bateaux du Chao Praya Express. Loin des bouchons et des moteurs par milliers. La ville nous semble plus calme, plus accueillante...
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BACKSTAGE MAG - N.01 - DÉCEMBRE 2011 - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO
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A Bangkok, comme dans tout le pays, il est incroyablement facile de photographier les gens. Non seulement, ils vous laissent faire mais souvent ça les amuse, les rend fiers même parfois. J'ai retrouvé là-bas le plaisir de capter des petits instants de vie, de partage simple. Mon appareil, un EOS 5D et son booster, ne passent pas inaperçus et ça m'arrange bien. J'ai en général un 28-70 mm monté dessus, si bien que je suis toujours assez près des gens que je photographie et pas question de les immortaliser à la sauvette, planqué avec un téléobjectif. Je fais toujours en sorte qu'ils me remarquent à un moment ou un autre, qu'ils sachent que je suis là. C'est un peu ma façon d'avoir leur approbation et de partager les instants que je photographie avec eux. C'est important, ce petit jeu tacite qui consiste à me montrer tout en restant discret et qu'ils m'acceptent comme preneur d'images,
de leur image. Forcément, je reste souvent en position plusieurs minutes ou dizaines de minutes voir plus selon les situations. Le temps qu'on me remarque et qu'on m'oublie. Le temps qu'il se passe quelque chose que j'ai envie d'immortaliser. Je n'utilise jamais le flash, que je trouve trop intrusif et qui peut fausser les ambiances selon moi. Un choix qui m'empêche parfois de photographier par manque de lumière ou contre-jour trop fort mais poser son appareil de temps en temps et vivre l'instant présent c'est bien aussi. Le danger quand on voyage c'est de vivre à travers son viseur sans être vraiment présent. Quitte à rater des images intéressantes, je laisse assez régulièrement mon appareil hors de portée voir dans ma chambre.
ancienne capitale avec ses temples dont le Wat Yai Chai Mongkhon, mon préféré, tout particulièrement agréable le matin, un peu après 8 heures quand il vient d'ouvrir et que vous l'avez pour vous tout seul ou presque, Lopburi et ses hordes de singes (ils m'ont piqué mes M&M's, les sauvages ! ), Sukhothai autre ancienne capitale avec de superbes bouddhas de pierre et wat ( temples en thaï ), Phitsanulok, Chiang Mai, capitale du Nord et ses 300 temples... Pour me déplacer, je choisis le train. En 3e classe, toujours.
Après Bangkok, direction le Nord pour les curieux de Thaïlande donc. Ayutthaya
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Pour les économies, le prix des places est juste dérisoire, mais surtout parce que j'aime cette classe pleine de vie, de familles, d'enfants et de vendeurs ambulants avec leurs seaux de glaces pour les boissons, leurs barquettes de riz sauté ou pad thaï. Il y a même une vendeuse avec un tablier et un plateau de brochettes comme si elle sortait de sa cuisine. J'aime particulièrement photographier les enfants, leur joie de vivre, leurs regards émerveillés, leurs sourires. Parfois, une fois repéré mon boitier, ils jouent un peu à cache-cache avec moi. Mais souvent ils m'ignorent royalement et m'offrent des petits instants magiques à photographier. Et quand le train ne passe pas là où je veux aller, je prends le bus. C'est le mode de transport le plus utilisé en Thaïlande. Ils vont quasiment partout et vous déposent en route où bon vous semble. Il suffit de signaler au chauffeur que vous voulez descendre. Pas besoin d'attendre un arrêt. Là encore, l'essentiel des passagers est thaï. Autres lieux de vie particulièrement importants en Thaïlande, les marchés.
Qu'ils soient flottants, de jour, de nuit, seulement le week-end, éphémères, ils sont très fréquentés et appréciés et ont une ambiance si particulière, mélange de convivialité et de lieux de rencontre que j'adore. Particulièrement, les talat don yen (marchés de nuit) qui sont surtout des cantines à ciel ouvert, ciel étoilé bien sûr. La nuit arrive tôt en Thaïlande, autour de 18 heures. Peu de Thaïlandais cuisinent eux-mêmes, il y a tellement de stands de nourriture et petits restaurants de rue à des prix si bas que se mettre aux fourneaux ne représenterait qu'une très faible économie et le risque de moins bien manger. On peut manger et on mange à toute heure du jour et de la nuit ou presque. Souvent du riz, même pour le petit déjeuner. Et dans la panoplie des marchés Thaïlandais, il en existe même un rétractable, situé sur la voie ferrée à Mae Klong, juste avant la gare. Les étales se replient ou se rétractent aux huit passages quotidiens du train qui annonce son arrivée ou son départ à grands coups de klaxon. Quand je vous disais qu'en Thaïlande on ne perd pas un centimètre carré d'espace.
Plus on va vers le Sud, plus la densité de farangs monte. Par endroits, on n'a presque plus du tout l'impression d'être en Thaïlande. A Patong (Phuket) par exemple. Mais en chemin, on trouve beaucoup d'endroits épargnés par la fièvre touristique. La province de Prachuap Khiri Khan, avec Petchaburi, Cha-Am, Hua Hin station balnéaire très fréquentée aussi par les Thaïlandais surtout les week-ends et jours fériés, le Sam Roi Yot, Ban Krut où les touristes thaïs sont plus nombreux que les farangs, et Prachuap elle-même, avec son front de mer qui accueille un marché de nuit très agréable, sa plage derrière la base militaire, son golf au gazon grillé la moitié de l'année sauf le green, son temple sur une colline peuplée de singes et les 396 marches qui y mènent, en fait partie. Et en s'écartant de quelques kilomètres des destinations les plus prisées, on retrouve vite plus de calme et de Thaïlandais.
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Dans le Sud du pays, le soleil est très fort particulièrement en début d'après -midi. Au Nord aussi mais un peu plus souvent tempéré par les nuages ou la brume dans les montagnes de l'extrême Nord, ce qui complique parfois la prise de vue. Le contraste entre les ombres et hautes lumières étant très grand, difficile parfois d'éviter les zones "bouchées" ou "cramées". Un filtre polarisant peut être très utile encore plus si vous êtes amateurs de paysages ou adepte de la couleur, pour une meilleure saturation bien évidemment. Et éventuellement des filtres de densité neutre pour diminuer la quantité de lumière reçue si vous voulez travailler à très grande ouverture.
La Thaïlande est un pays très hétéroclite, plein de contrastes, qui offre une grande diversité de paysages, campagnes, montagnes, jungle, chutes d'eau, villes, plages, îles paradisiaques, quelque soit ce que vous y chercher, vous le trouverez. Que ce soit la spiritualité du bouddhisme ou du yoga, le farniente à la plage dans des décors de rêve, la plongée dans des eaux turquoises, la plongée dans l'histoire ou la culture, la détente avec les massages thaïlandais réputés dans le monde entier, la découverte de nouvelles saveurs, la fête jusqu'à pas d'heure, le shopping, la nature, les treks, les sports nautiques... Mais à côté de cette offre touristique foisonnante, il y a les gens, ceux qui ont donné à la Thaïlande son surnom de Pays du Sourire et qui, pour peu que vous les côtoyez avec humilité, curiosité et respect, vous transmettront un peu de leur secret du bonheur simple. Ce bonheur dont ils vous laissent repartir avec quelques photos à feuilleter avant de revenir. Car oui, vous reviendrez...
Envie de partir ? Retrouvez les photos de Michael Bauswein sur ce magnifique pays : www.thailandee.com
SHOOTING MAKING OF
OLIVIER MERZOUG
BACKSTAGE SHOOTING
EN STUDIO AVEC EFRAM by Olivier Merzoug Photographer
17-18 Juin 2012
Chers lecteurs et lectrices de Backstage, c’est avec un grand plaisir que je vous retrouve sur ce nouveau numéro de Backstage. Ce mois-ci, je vous invite à découvrir les coulisses d’un shooting pas comme les autres. En effet, j’ai eu la chance d’assister et de couvrir l’évènement de l’enregistrement d’un nouvel album en studio professionnel.
LE PROJET Pour la petite histoire de cette séance photo, Efram qui est un ami d’enfance et avec qui j’ai partagé la passion de la musique m’annonce qu’il va réaliser son rêve en enregistrant son premier album dans un studio professionnel à Paris. Connaissant mon travail de photographe, il me demande de réaliser le shooting
dans une ambiance studio. Cela lui servirait pour la réalisation de la pochette de son disque (cover et livret) et et pour sa promotion. Mais nous pousserons le projet un peu plus loin, car l’image sans le son avec des musiciens fantastiques, je propose à Efram d’en profiter pour réaliser un clip «ambiance backstage» sur l’un des titres de son album. Ce qu’il a tout de suite accepté et vous aurez le plaisir de le voir à la rentrée.
LE LIEU Cette séance photo a été réalisée au Studio Acousti à Saint-Germain des Prés. C’est un très bel espace avec un style à la fois moderne dans son équipement et rétro par sa décoration. De nombreux artistes y sont venu pour enregistrer leur album comme Olivia Ruiz, Federico Casagrande et bien d’autres...
L’EQUIPE
L'équipe est composée de tous les artistes musiciens y sont venus pour l’occasion et pas n’importe qui : Loic Ponthieult à la batterie, Hervé Brault à la guitare, Dominique Bertran à la basse, Franck Sitbon au clavier, Anne Gravoin aux cordes, Marco Beacco coach vocal et directeur artistique du projet, de deux ingénieurs du son et bien évidement de l’artiste du jour Efram.
Dans ce type de projet, j’essaie de retranscrire une image très réaliste de l’ambiance. Pas d’intervention de maquilleuse, styliste ou autre. On est sur des images prises sur le vif avec toute l’intensité et l’émotion du moment.
MATERIEL UTILISÉ Canon 5D Mark III et 5D Mark II avec les objectifs suivants : le 70-200 2.8 non stabilisé pour l’alternance des plans larges et close-up, le 24-70 2.8 qui me servira pour les plans un peu plus larges et 50mn 1.4 pour faire face aux endroits trop sombres dont la salle de mixage. J’ai également utilisé deux pieds Manfrotto pour chacun des appareils afin de travailler sur différents plans pour la vidéo.
LE SHOOTING & TOURNAGE Le shooting et le tournage se sont réalisés sur deux jours. Le premier étant réservé à l’enregistrement de la base rhytmique : batterie, basse et clavier et le second pour l’enregistrement des guitares, quatuor à vent et de quelques voix. Les dimensions du studio m’ont permis de me placer dans différentes parties du studio sans déranger les musiciens. Le plus important était de prendre des photos volées sur le vif, garder tout l’esprit du studio et d’en raconter une histoire. J’ai pu également approfondir mes tests sur la sensibilité des capteurs du 5D Mark III. Pour la réalisation de ces clichés, je n’ai utilisé aucun flash. Pouvoir travailler entre 6400 et 8000 iso sans bruit ça n’a pas de prix !
Par contre l'une des contraintes majeures a été de s'adapter aux différences de lumière d'une pièce à l'autre tout en étant extrêmement silencieux. Les prises de sons s’enchainent et j’avoue avoir été impressionné par le professionnalisme des musiciens et ingénieurs du sons. Tout se met en place avec une telle rapidité et justesse. Ils ont enregistré cinq titres en une journée et je peux vous assurer que ça sonnait du tonnerre. On comprend facilement pourquoi ils sont les musiciens de tous les plus grands artistes en France. C'était tout simplement magique de voir l'émerveillement de Efram qui les observait avec des yeux d’enfant. Son rêve devenait réalité et les titres qu’il avait composé quelques mois auparavant devenaient des oeuvres.
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quatuor d’instruments à vent. C’est tout simplement magnifique et céleste et donne toute l’ampleur aux différents titres. Elles n’ont pas hésité à faire, refaire et proposer différentes options pour perfectionner l’enregistrement. Ce fût d’ailleurs le cas pour l’ensemble des musiciens. Ils n'arrêtent leurs sessions que lorsqu’ils sont parfaitement satisfaits.
Pour finir en apothéose, Marco Beacco (Auteur-compositeur-interprète, musicien, arrangeur, directeur artistique et coach vocal) avec qui travail Efram depuis quelques mois, a fait venir un
Nous sommes mardi soir et Efram me propose avec deux autres chanteuses d’enregistrer quelques voix sur le choeur final du titre «Jerusalem». C'était vraiment très agréable et m’a rappelé plein de souvenirs sur ma passion première qui est la musique (Quelques années auparavant moi aussi j’enregistrais quelques titres pour un projet d’album).
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de très bonnes vacances et vous donne rendez-vous à la rentrée non seulement pour un prochain backstage mais également pour découvrir le clip d’un artiste dont vous allez entendre parler. le lien du blog est http:// www.noomiz.com/efram
Si vous aussi, vous souhaitez raconter le backstage d’une de vos séries, n’hésitez pas à nous contacter par email sur info@oliviermerzoug.com
Olivier Merzoug Photographer : www.oliviermerzoug.com & http://500px.com/OlivierMerzoug
CONSEILS BEAUTÉ D’ÉLOSE
Maquilleuse : Sonia Afook - Photographe : Amandine Tournier - Mofèle : Maud Pro
RETROUVEZ TOUS LES MOIS, LES CONSEILS BEAUTÉ D’ÉLOSE, MAQUILLEUSE PROFESSIONNELLE...
LE MAQUILLAGE UNE HISTOIRE DE GOÛT, LE MAQUILLAGE UNE HISTOIRE DE COULEUR.
Make up : Elodie Sevaux - Photographe : Fred do brasil - Modèle : Noemie
Le maquillage doit toujours être adapté aux différentes morphologies, aux traits et aux couleurs de peau. Et vous quelle sera la couleur de votre maquillage, quel est le maquillage adapté à votre peau ? Une histoire de goût et de couleur. Les solutions maquillages. J’ai déjà traité du maquillage pour peaux foncées, incluant, peaux brunes,
peaux noirs et métisse dans le Backstage n°5. Je vous présenterai aujourd’hui les peaux asiatiques : comment avantager ces traits et ainsi sublimer la beauté asiatique
un effet porcelaine à la peau mais le résultat ne doit pas camoufler le visage avec des teintes colorées mais le resplendir. On utilisera donc des couleurs chaudes comme du corail, tons jaunes et kaki et du marron terre pour illuminer le teint. Retrouvez plus de conseils sur les peaux blanches, couleurs et looks dans Backstage 7.
Les peaux de rousse
La peau claire et souvent parsemées de taches de rousseur, cette peau nécessite un maquillage naturel. On privilégie des tons beiges ou beiges dorés pour le fond de teint pour donner
Make up : Juneart - Photographe : Pamela Poupard - Modèle : Marie Perez
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MAQUILLAGE PEAU ASIATIQUE Modele : Aline kittiphanh - Make up : Laurence Maestrello - Photographe : Symon Petit
Les caractéristiques principales des asiatiques sont en premier lieu un teint chaud qui varie d’intensité selon les régions. Des traits spécifiques comme les yeux en amande, une petite paupière mobile et une large paupière supérieure bombée, des cils et sourcils peu fournis, peu de cernes et de pommettes et une bouche bien dessinée.
LE TEINT L’élément le plus important lorsqu’on maquille une peau asiatique est le choix du fond de teint. Il faut choisir une formule légère avec texture fluide pour apporter de l’éclat et de la fraicheur. Les femmes asiatiques ont également l’air jeune très longtemps! Pour illuminer le teint asiatique, il faut éviter les tons rosés, qui donneront à la peau un effet grisâtre, et les tons trop pâles. Les beiges dorés conviennent parfaitement aux peaux asiatiques. Pour un effet porcelaine, il faut opter pour un fond de teint dont la couleur est un ton en dessous de la carnation naturelle. Vous pouvez également prendre un fond de teint de la même couleur que la peau et un autre un ton plus clair. On applique le fond de teint de la bonne couleur sur tout le visage ou aux contours, puis on applique le plus clair au centre seulement, pour créer une forme ovale. (Voir schéma sur backstage 7) Optez ensuite pour une poudre illuminatrice dorée ou jaune et jamais blanche ou rosée. Les femmes asiatiques ont l’avantage d’avoir peu de cernes. Vous pouvez choisir votre cache-cernes de la même couleur ou un demi à un ton plus clair que votre peau en version crème. Comme plusieurs asiatiques ont des pommettes moins apparentes, il faut tenter de créer l’illusion qu’elles sont plus saillantes à l’aide du maquillage.
Il faut alors structurer la pommette en utilisant un fard plus foncé que la carnation naturelle pour créer une zone d’ombre car les pommettes sont moins apparentes. Vous pourrez également appliquer un fard illuminateur sur le haut de la pommette jusqu’à la tempe pour créer une zone de lumière. Vous pouvez vous permettre une variété de couleurs, le blush pourra tout à fait être rosé, corail, pêche… des teintes satinées ou nacrées.
LES YEUX Sa première difficulté réside dans sa forme car la paupière a tendance à disparaitre il est donc important de la mettre en valeur. Les asiatiques cherchent souvent à agrandir leurs yeux, donc il est important de travailler les fards vers l’extérieur pour agrandir l’œil. Comme les cils, les sourcils des asiatiques ont souvent tendance à pousser vers le bas et non vers les côtés comme on le voit habituellement. De plus, ils sont parfois peu fournis. Il devient donc essentiel de les maquiller. Vous pouvez les brosser vers le haut en utilisant un gel ou une cire pour les sourcils afin qu’ils demeurent en place. Le but est d’obtenir une ligne régulière. Pour la paupière mobile, utilisez une base d’une couleur lumineuse comme le blanc ou le doré. Le gris est une couleur qui avantage les peaux asiatiques. Par contre, il faut illuminer le coin interne avec des couleurs foncées. On vient donc rejoindre le fard foncé jusqu’au centre, sur et sous l’œil. Les teintes de marron, blanc, prune, de violacé vont très bien aux asiatiques. Si vos yeux sont moins bridés, vous pouvez opter pour n’importe quel style
de maquillage... Vous pouvez même vous faire un smokey eye. Le must pour les peaux asiatiques, l’eyeliner au khôl qui sublimera leur regard. Leurs cils étant très fins il est donc à privilégier. Il est préférable alors d’utiliser des eyeliners en liquide ou en cake plutôt qu’un crayon en crème qui risque de tacher la paupière supérieure. Elles devront tout d'abord appliquer l'eyeliner sur la paupière mobile, d'une extrémité à l'autre, en donnant une forme recourbée sur le coin des yeux, l’épaisseur voulue est en fonction des goûts de chacune, mais il est primordial de terminer en remontant pour éliminer l’impression d’œil tombant. Vous pouvez appliquer du crayon khôl à l’intérieur de l’œil selon l’effet souhaité. Les femmes asiatiques ont généralement les cils peu visibles. Elles devront donc opter pour un mascara qui les recourbe et leur donne beaucoup d'épaisseur et de volume pour agrandir leur regard. Au préalable il est primordial d’utiliser un recourbe cils.
LES LEVRES Les asiatiques sont chanceuses, leur trait naturel tel que leurs lèvres sont déjà bien dessinées. Il est donc inutile d'investir dans un crayon à lèvres. Elles pourront donc se contenter d’un gloss pour les mettre en valeur et rester dans la discrétion. Pour le rouge à lèvres, Les teintes de rouge, de cuivré / orangé et de fuchsia sont très glamour. Elles peuvent aussi se permettre presque tout cependant les peaux au teint clair, évitez les couleurs trop pâles pour ne pas avoir l’air terne. Retrouvez les réalisation d’Elose Maquilleuse sur son book www.elodiesevaux.com
LE PHOTOGRAPHISTE
MARC RICHET
Le logiciel utilisé pour ce tuto est Camera RAW 6,3. La photo qui sert d'exemple a été prise au studio Luxia
PRÉTRAITEMENT DES
RAW
Crédits : Photographe/Retouches : Marc Richet Modèle : Marion, Caroline, Marie HairStyliste : Moi ;-) MUA : Monica
Dans ce tuto, je vais aborder un sujet souvent délaissé des photographes comme des retoucheurs, il s'agit du prétraitement des RAW. Beaucoup de photographes prennent le soin d'effectuer leur prises de vues en RAW, ce qui est tout à leur honneur car tous les traitements effectués sur le RAW plutôt que sur son développement se font sans perte d'information, mais se contentent d'un ou 2 clics sous CameraRAW (module inclus à la fois dans Lightroom et dans Photoshop), pour régler la balance des blancs ou la luminosité et exportent l'image afin d'en faire le traitement. Or il est possible d'aller bien plus loin avec un peu de connaissances de son appareil et du soft de développement. Je vais vous montrer comment exploiter ce format pour en tirer le maximum:-)
Je parlerai principalement du soft que j'utilise, CameraRAW, mais il est tout à fait possible de reprendre les principes et de les réutiliser sous n'importe quel logiciel de développement. Explications préliminaires Le format RAW n'est pas un format libre comme le JPG. Chaque appareil photo possède sont propre format, et les constructeurs n'hésitent pas à modifier les informations contenues dans les RAW d'un modèle à l'autre. C'est pour cette raison que le module CameraRAW est fourni à part, sur Photoshop ou Lightroom. Il est possible de le mettre à jour à tout moment, gratuitement sur le site d'Adobe à cette adresse :http://www.adobe.com/ support/downloads/product.jsp? product=106&platform=Windows
Plus de la moitié des retoucheurs avec qui j'ai travaillé ne savaient pas ouvrir ce format ; Le premier réflexe à prendre lorsqu'un RAW ne s'ouvre pas est de vérifier la liste des appareils supportés par CameraRaw, et si il existe une mise à jour permettant de le prendre en charge ! Prise en main La fenêtre de CameraRAW se présente sous la forme suivante (Ref 1) : En haut, la version du soft et le modèle de l'appareil qui a pris la photo (entourées en rouge). Les outils de retouche sont en haut, la photo au centre, les curseurs de réglages à droite et en bas les options d'export. On passera rapidement sur les curseurs de balance des blancs, de saturation, vibrance et de clarté pour se concentrer principalement sur les fonctions d’exposition d'une image qui feront l'objet de ce tuto.
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Ref 1 : Prise en main de Camera RAW La première étape va être de déterminer ce que votre appareil photo peut vous offrir ! Tous les appareils ne possèdent pas forcément, la même dynamique, c'est à dire ce qu'il permet de récupérer dans les noirs et dans les blancs lors d'une prise de vue. Il est facile de le mesurer en faisant un test simple. On prendre une photo à moitié surexposé, et à l'aide d'un curseur d'exposition on va voir ce qui est récupérable. On active les alertes « sous exposition » et « sur exposition » de Camera RAW (ce qui colorie en bleu les zones bouchées et en rouge les zones blanches). Puis en faisant glisser le curseur d'exposition vers la gauche (en assombrissant l'image) on avance jusqu'à ce que la zone rouge cesse de diminuer. Lorsque ce point est atteint on sait ce que le RAW permet de récupérer et ce qui restera définitivement brûlé/bouché après le développement. (Ref 2) Sur un appareil photo 14 bits, il est possible de récupérer plusieurs diaph d'image brûlée (un peu plus de 2 dans les noirs et dans les blancs) alors que sur un appareil 12 bits, on sera limité à 0,65 diaph des deux cotés. Le mieux est de faire le test afin de se rendre compte de ce qu'il sera possible de récupérer sur une série de photo et quelle marge d'erreur on peut se permettre avec nos boîtiers respectifs. Ref 2 Les deux ronds rouges en haut à droite sont les alertes permettant d'afficher les zones brûlées (a droite) et bouchées (à gauche). En vert, le curseur qui va faire varier l'exposition A cet instant, la plupart d'entre vous doivent penser « c'est bien joli tout ça, mais quel intérêt si les photos sont bien exposées dès la prise de vue ? ». La réponse va venir dans les chapitres suivants : grâce à ces quelques curseurs il va être possible de donner un premier traitement de style à l'image finale. Retouche 1 : le HDR Une fois que l'on sait ce que l'on peut récupérer sur un RAW, plusieurs possibilités s'offrent à nous. La première que je vais aborder est un traitement HDR. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, il s'agit d'un traitement permettant de fusionner différentes expositions d'une même photo afin de récupérer les parties les plus sombres et les plus claires sur chaque exposition afin d'avoir une photo bien exposée partout. Photoshop possède un module lui permettant de fusionner ce type d'image à condition de lui fournir au moins 3 développements exposés différemment d'un même cliché. Grâce à CameraRAW il va être possible de sortir d'un seul RAW 3 clichés différents ! BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO
Pour ce faire on va ouvrir le RAW, régler les différents curseurs sans toucher à celui d'exposition. Une fois que c'est fait, on exporte une première version sous photoshop. Puis on ouvre à nouveau le raw et on exporte une 2eme version en plaçant le curseur d'exposition au maximum de ce que le boîtier peut prendre (ce max étant calculé dans le chapitre précédent). On exporte une fois encore le résultat sous photoshop et on ouvre une dernière fois le RAW afin de tirer un développement avec cette fois la valeur d'exposition minimum de ce que l'appareil peut faire. On obtient donc 3 développements du même cliché qui n'est différent que par la valeur de son exposition. Il suffit pour obtenir l'image finale d'aller dans le menu « fichier », « Automatisation », « Fusion HDR Pro », de décocher « tenter d'aligner automatiquement les images sources » et de lancer la fusion :-) Le résultat avant/après (Ref 3) montre ce que l'on peut obtenir à partir de cet effet. Si le rendu est un peu kitch, il va permettre de comprendre l'intérêt du raw et surtout de passer à l'étape suivante qui reprend le principe du multi développement d'une photo avec cette fois un traitement plus fin.
Ref 3 Avant à gauche, après à droite, on récupère des détails, le rendu fait un peu irréaliste, on peut récupérer des blancs ou des noirs, ou au contraire, comme ici avoir plus de foncés et plus de clairs en allant chercher ces tons dans les photos développées en sous et sur exposition. Retouche 2 : les réglages sélectifs De la même manière que le raw a permis d'obtenir des images exposées différemment, il va me permettre d'effectuer des prétraitements sans pertes de données, sur un ensemble de détails. Lorsque j'effectue un développement destiné à une retouche très pointue, je le découpe de la manière suivante : Un 1er tirage qui va me servir de base pour la retouche : celui-ci contient généralement mon sujet correctement exposé. (Ref 4)
Ref 4 Développement « base de travail », seuls les réglages de l'onglet principal de droite ont été changés. Un 2eme qui permettra de sortir la peau, qui elle va être moins accentuée afin de minimiser les défaut de celle-ci ou comme c'est le cas sur la photo, plus accentuée pour faire ressortir les taches de rousseurs (Ref 5)
Ref 5 En rouge le curseur de clarté qui m'a servi de réglage pour la peau. un pour les yeux permettant d'accentuer les contrastes et détails de l'iris. J'ai principalement joué sur la netteté afin d'obtenir le maximum de détails (Ref 6) un pour les cheveux qui va lui aussi permettre de récupérer le maximum de texture. Ici j'ai utilisé le même réglage que les yeux, j'aurais donc le même calque à l'arrivé sous photoshop. (Ref 6) Ref 6 A droite le panel de réglage des détails. J'ai accentué considérablement les détails des yeux et des cheveux sur ce calque et j'ai légèrement augmenté le contraste afin d'avoir une différence marquée entre les parties sombres et les parties claires des yeux du modèle. Ensuite ce qu'il faut en fonction de ce que je veux récupérer dans la photo. (ciel trop clair, sol trop sombre, détails d'arrière plan …). Dans le cas présent le premier développement qui me sert de base suffit amplement. Une fois tous les développements effectués il ne me reste plus qu'à les fusionner à l'aide de masques photoshop pour récupérer les parties qui m'intéressent sur chaque développement. (Ref 7) Ref 7 On voit l'image développée naïvement en haut de la ligne rouge, et celle contenant les différents réglages en dessous. Il est ensuite possible d'effectuer la retouche habituelle sur la photo de manière optimisée avec le maximum de détails sans aucune perte d'information :-) Pour finir ce tuto, je vais vous montrer comment dès le développement, il est possible de donner une direction au style que va avoir la photo après retouche. Pour ce faire nous allons aborder le high key et le low key. Retouche 3 : le high key Le principe du high key est assez simple, il s'agit de récupérer uniquement la partie « claire » du RAW (toute la partie droite de la courbe) et de l'étaler sur toute la plage visible (les 8 bits du centre) qui donnera la photo finale. Contrairement aux idées reçues, pour faire un bon high key, il ne faut pas surexposer la photo à la prise de vue afin de la rendre plus claire, mais au contraire la sous exposer légèrement (1/5 de diaph environ) afin d'avoir le maximum de détail non brulés dans les blancs ! L'idée paraît saugrenue, mais elle va prendre tout son sens avec l'exemple ci dessous. Je vais déjà choisir une image qui colle au style de photo que je veux faire. L'image ci dessous colle bien à la description et se rapproche pas mal de ce dont j'ai besoin niveau courbe (Ref 8)
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Ref 8 Mon développement effectué par le boîtier directement en JPEG avec les presets de sortie « standard » Pour sortir un low key de cette image je vais effectuer les opérations suivantes sous CameraRAW : Je monte le curseur d'exposition jusqu'à ce que l'alerte me passe une petite partie de la peau en rouge. A l'aide du curseur de « récupération » je retrouve ma peau non brulée => je fais disparaître les zones marquées par l'alerte en rouge. Je remets ensuite du noir avec le curseur « noir » (car les points les plus sombres était devenus « gris » en augmentant l'exposition), jusqu'à ce que l'alerte de sous exposition me colore en bleu les zones que je veux sombres enfin je baisse le contraste suffisamment pour que les tons clairs et sombres reprennent un rapport qui me convient. Je recommence ensuite les opérations ci-dessus autant de fois qu'il le faut (ou que mon appareil me permet) pour obtenir l'effet escompté. A la fin j'ajoute clarté, je descends la saturation (qui est extrêmement présente après les manipulations effectuées) et j'ajoute un peu de vibrance pour faire ressortir les couleurs les plus marquées (celle-ci ne touche pour ainsi dire quasiment pas aux couleurs de peau, mais vient renforcer les yeux et la peau). La position des curseurs est visible sur l'image ci dessous (Ref 9)
Ref 9 La photo sous CameraRAW prête à être envoyée sous photoshop Et le résultat final avant/ après (Ref 10)
Ref 10 L'image en développement naïf à gauche et en high key à droite. On remarquera qu'à aucun moment l'image ne contient de zones « brûlées » malgré qu'elle soit très claire (la courbe ne tape pas le coin à droite) ! Par contre on voit que la partie droite de la courbe a gonflée par rapport à la courbe originale. Retouche 4 : le low key Pour finir ce tuto, je vais vous faire exactement le contraire de l'image précédente, c'est à dire un low key. Comme tout le monde l'aura compris, il s'agit de récupérer la partie sombre de l'image pour remplir la totalité de la plage visible et ainsi donner un aspect dark au rendu. Là encore la bonne solution ne consiste pas à sous exposer à la prise de vue. Si tout est déjà noir en milieu de courbe, que restera t-il à récupérer pour obtenir le rendu désiré ? Cette fois-ci on privilégiera une image un poil brûlée, de 1/5 de diaph.
Les étapes pour l'obtenir sont les suivantes : Je descends le curseur d'exposition cette fois, l'alerte devient « bleue » Je récupère les zones trop noires (attention contrairement aux zones « blanches », les zones noires ne sont pas à retirer complètement : la pupille par exemple doit rester noire !) afin de ne garder dans le noir que ce que je veux. Pour ce faire j'utilise les curseurs de « lumière d'appoint » qui éclaircit les zones complètement noires, et « luminosité » qui étire la courbe sur la droite Je baisse les contrastes, la saturation, j'ajoute du noir, de la clarté et de la vibrance comme précédemment. Et je refais ces manip plusieurs fois, jusqu'à ce que l'effet soit atteint ou que l'appareil ne permette pas d'aller plus loin. L'image avant après permet de voir la différence (Ref 11) Ref 11 L'image d'origine est brûlée par endroits, là ou les spots roses et jaunes tapent directement (bras, visage …), une fois passée en low key, l'ambiance est plus sombre la peau plus mat, même les lumières de couleurs paraissent être moins brillantes :-) Conclusion Grâce à ces quelques astuces, je peux à la fois m'épargner pas mal de travail à la retouche, mais aussi obtenir des images de meilleure qualité car tout ce qui est fait sur le RAW est fait sans perte de données :-). De plus même quand je travail avec des retoucheurs, utiliser ces quelques méthodes me permet de leur proposer plus de « détails » et de liberté de travail sur les textures tout en les aiguillant sur le rendu que je souhaite obtenir à la fin du traitement ;-)
Retrouvez toutes les réalisations de Marc Richet sur son site : http://ogz.free.fr son flickr : http://www.flickr.com/photos/ogza et 500px : http://500px.com/ogzA
QUAND LE NU DEVIENT UN ART
CAROLE CARAMELLE
ESCALE BEAUTÉ AVEC
RUSSELL JAMES
Elles s'appellent Brooklyn Decker, Miranda Kerr, Candice Swanepoel, Erin Heatherton, Emmanuela de Paula, Jarah Mariano, Rosie HuntingtonWhiteley et Lindsay Ellingson… elles comptent parmi les 8 plus belles femmes au monde et se sont abandonnées nues sous son objectif dans le cadre idyllique de l’île Necker dans le Pacifique… Ce mois-ci, pour fêter l'arriver de l'été et des vacances, je vous emmène faire une escale de rêve au coeur de la beauté avec un photographe qui, à seulement 34 ans, est devenu une référence de la beauté féminine de part le monde… son nom : Russell James… Né en 1962, ce photographe d’origine Australienne n’a pas toujours été l’un
des photographes les plus prisés du monde de la mode. A l’âge de 15 ans, il décide de quitter l’école pour commencer à travailler dans une usine métallurgique à Perth où il est né. Puis il devient ensuite tour à tour ouvrier, commerçant et même agent de police avant de devenir modèle luimême et de passer de l’autre côté de l’objectif.
enseigne beaucoup en matière de composition d’images. Mais pour ce qui est de ses compétences techniques… ce sont d’abord et avant tout celles d’un autodidacte.
Russell James fait des débuts assez tardifs dans le milieu de la photographie professionnelle, menant tout d’abord une existence nomade jusqu’à devenir « obsédé » par la photographie à l’âge de 30 ans. Il dit lui même : « Quand j’ai finalement découvert la photographie c’était comme trouver le bon partenaire, tu sais juste que c’est pour la vie ». Il commence alors sa formation photo comme assistant, puis il a la chance d’être repéré par David Lipman qui lui
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De 1987 à 1996, Russell James développe son style novateur et audacieux visuellement entre Londres, Paris, Tokyo, Stockholm et Milan… et signe la réalisation de nombreuses campagnes de publicité de pointe pour des marques telles que Rolex, Evian, Armani, Hermès, Revlon, Nivea ou encore Ralph Lauren. Lorsqu’on lui demande d’où vient son succès, il répond de sa passion et de son engagement total. Et si on lui demande encore s’il est satisfait de ses réalisations, la réponse de Russel James révèle un autre aspect de son caractère : « Jamais ! ». Car, sans dénigrer pour autant l’industrie de la mode et de la beauté qui ont fait sa réputation et lui ont permis de réaliser de grands projets, Russell James avoue que pour lui, penser que ses images ne sont pas assez bonnes et
qu’elles ont besoin d’être améliorées est une force motrice. Il n’est pas surprenant alors que les réalisations qu’il affectionne le plus à ce jour soient celles qui lui ont demandé le plus d’investissement personnel. Car Il aime se dépasser, mener une réalisation à l’extrême et relever les défis les plus insurmontables. En témoignent les shootings réalisés en eau profonde pour son projet « Nomad » et pour la campagne de publicité Rolex ou encore celle réalisée pour Ralph Lauren dans les glaciers de l’Islande.
pour réaliser le shooting. Il suffit de 1/500ème de seconde pour capturer une image, mais il faut des jours et parfois des semaines pour la préparer correctement ». Inspiré par de nombreux photographes et notamment par son idole, le photographe américain Irving Penn, Russell James est également influencé par la nature et notamment par les paysages australiens et leur lumière particulière que l’on retrouve dans beaucoup de ses photos.
Une planification méticuleuse est également la clé du succès des réalisations de Russell James et il explique lui-même : « Je commence avec le concept. Je vois les choses, je pose des questions et je digère… puis je commence à travailler sur la logistique comme l’endroit, le choix des modèles
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Photographe de mode, Russel James a photographié les plus belles femmes de la planète en lingerie ou maillot dans un style provocant et exubérant mais son travail est également reconnu pour ses photos de célébrités et de mannequins comme Cindy Crawford, Claudia Shiffer, Diane Lane, Laetitia Casta, Eva Mendez, Brittany Murphy, Gisèle Brundchen, Halle Berry ou encore Heidi Klum qui pose nu pour lui et lui permet de réaliser une magnifique série de photos en noir et blanc. Son secret : savoir révéler la beauté des modèles qu’il photographie, avec beaucoup de sensualité mais toujours sans vulgarité. En 2007 James Russell a reçu l’un des 12 Hasselblad masters qui est l’une des distinctions les plus prestigieuses dans
le milieu de la photographie et qui récompense la créativité, la composition, la force conceptuelle et les compétences techniques d’un photographe ainsi que sa contribution à l’Art de la photographie.
livre aujourd’hui disponible dans le monde entier et dont le but est de préserver les droits des indigènes et développer la recherche en matière de santé infantile.
Il dit d’ailleurs que pour lui le système Hasselblad H est en effet le meilleur système de photographie pour répondre aux situations variées dans lesquelles il opère… « Un système à la fois fiable, souple et capable de capturer la meilleure image possible que ce soit le portrait d’une célébrité dans un studio ou le shooting d’un mannequin qui nage nu dans une mer infestée de requins ». En janvier 2009 Russell James a également lancé son projet de collaboration artistique « Nomad Two Worlds » à New York au travers d’un
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Que ce soit pour réaliser des photos de la vie quotidienne des peuples autochtones d'Australie, ou l'élaboration d'une campagne de publicité pour une marque de luxe, Russell James ne laisse rien au hasard et réconcilie photos glamour et Art premier. Aux jeunes photographes qui commencent leur carrière, il donne les conseils suivants : « Rester ouvert d’esprit, écouter, apprendre, ne pas se décourager et surtout ne pas penser qu’au succès » Russel James vit aujourd’hui entre l’Australie et New York. Ses projets le mène de part le monde et il collabore avec les plus prestigieux magazines de
mode tels que Vogue, American Photo ou encore Elle et Marie-Claire mais ces dernières années on a également fait appelle à lui comme directeur artistique de films, de clips vidéos ou de publicités télévisées.
continuer à photographier et à apprendre… Et je ne vois pas mieux à vous souhaiter si ce n’est : BONNE VACANCES A TOUS !!!
Désormais photographe attitré de la marque de sous vêtements féminins Victoria’s Secret pour laquelle il a produit le livre « SEXY » et reconnu comme l'un des plus importants photographes du monde de la mode, de la beauté et des célébrités, Russell James n’oublie pas pour autant que sa vie a été beaucoup moins aisée… Sa philosophie est la suivante : « just keep shooting and learning » … Juste
Vous pouvez retrouver Russell James et découvrir d’autres magnifiques images en suivant le lien : http://www.studiorusselljames.com/ Carole Caramelle «Quand le Nu devient un Art..» : http://nu-artistic.blogspot.com
INTERVIEW MAKE-UP
EMÉLIA PRAT maquilleuse
Bonjour Emélia, ravi de te retrouver pour ce numéro de BackStage Mag, j’ai découvert ton book et ton travail sur Facebook et nous avons eu l'occasion de collaborer sur quelques projets ensemble. De quelle région es-tu ? Je suis originaire de Bretagne, je suis arrivée sur Paris il y a 1an et demi. Comment devient-on maquilleuse ? On devient maquilleuse en suivant une formation professionnelle d’une durée de 3 à 9 mois. Tout dépend de la spécialisation que l’on souhaite. Pour ma part, mon choix s’est porté sur la formation complète pour avoir le plus de capacité, de pratique et d’expérience.
As-tu des conseils pour ceux et celles qui veulent le devenir ? Le premier conseil que je donnerais serait d’avoir de la patience, de la persistance et l’ambition d’y arriver malgré la difficulté de trouver une place sûre dans ce métier. Ce métier doit être avant tout une passion pour pouvoir avancer. Il faut selon moi avoir une fibre artistique et un sens de l’esthétique.
En tant que maquilleuse indépendante, comment trouves-tu tes projets ou contrats ? J’ai acquis une certaine dextérité grâce à ma persévérance et mon engagement pour ma vie professionnelle. J’ai pas mal de propositions de travail et viens d’intégrer 2 agences de maquilleuses professionnelles. Etant ambitieuse et perfectionniste, je viserai toujours plus haut, toujours plus loin.
C'est une passion ou un métier, voire les deux ? J’ai fait de ma passion, mon métier, le maquillage. Ma philosophie de vie est : "Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez plus à travailler un seul jour de votre vie ".
Quels types de maquillage aimes-tu réaliser ? J’aime par-dessus tout, la mise en valeur de la beauté originelle, de façon subtile et pertinente. J’aime également effectuer des maquillages artistiques style bodypainting et facepainting avec une créativité et une inspiration no limit. Une manière d’exprimer mon style, mon originalité et mes performances.
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Y a-t-il des choses que tu aimerais expérimenter ? Un de mes plus grands souhaits : travailler en tant que chef maquilleuse pour un long métrage pour un grand projet de réalisation. Comment prépares-tu une séance ? Ma préparation dépend des projets. Pour un maquillage spécifique comme effets spéciaux ou bodypainting, j’étudie, m’informe sur les différentes demandes avec diverses sources, dessine des maquettes et propose au chef de projet, mes idées. Même si mon moteur principal est l’improvisation. Tu travailles essentiellement avec des photographes, as-tu déjà travaillé sur d’autres projets ? J’ai travaillé pour beaucoup de projets différents. Pour le théâtre avec Oscar
Sisto, la télévision où j’ai fait des apparitions en tant que maquilleuse pour les émissions « Tous différents » sur les chaînes NT1, et NRJ12 avec des personnes de téléréalité. J’ai également travaillé en tant que chef maquilleuse pour plusieurs courtsmétrages et un long métrage notamment pour un film de Malik Chibane. J’ai travaillé pour des défilés par exemple pour Ylan Anoufa, Eymeric François, Sakina Msa, ... J’ai également maquillé des artistes comme Lala Joy, Costuleta, pour des affiches publicitaires, pochette CD ou clips vidéo. J’ai eu des parutions dans le magazine américain « Hey » pour les photos mode de Jessica Chen et Laura Small, et dans le magazine Mod’arte.
Tu as une anecdote à nous raconter sur un de tes projets ? J’ai maquillé durant une semaine entière pour un projet «Unis contre le cancer» pour élaborer un calendrier avec des personnalités de la téléréalité, un tournage pour une grande chaîne de télé devait avoir lieu mais le projet est, à ma grande déception, tombé à l’eau. Tu préfères la photo en studio ou en extérieur ? J’ai une préférence pour la photo studio car les conditions de préparation du modèle sont plus favorables et nous n’avons pas les difficultés des changements des conditions climatiques que peut nous réserver la nature. L’autre raison est qu’en studio le maquillage est mis en valeur un maximum.
Vous pouvez retrouver le travail d’Emélia Prat sur son book en ligne : http://www.emeliapratmakeup.book.fr/ Book modèle : http://www.emelia2.book.fr/ Sur son site internet : http://www.wix.com/emelia3/emeliapratmakeup#
En dehors d'être maquilleuse, je sais que tu prends plaisir à devenir également modèle, raconte-moi cette nouvelle expérience… Oui, en effet, je me plais à être modèle de temps à autres. En travaillant pour les photographes en tant que maquilleuse, ces derniers me demandent régulièrement de poser également donc je me suis prêtée au jeu et aujourd’hui ayant un book complet cela m’a donc amenée à avoir de plus en plus de propositions en tant que modèle.
Quels sont tes projets à venir ? Mes projets sont tout d’abord de travailler avec les agences de maquilleuses professionnelles que je viens d’intégrer. Et qui m’ont proposé tout récemment un contrat en Chine. Je n’hésiterai pas à vous tenir au courant quand le moment sera opportun. Que peut-on te souhaiter pour la suite ? De ne pas perdre de vue mes objectifs et mes ambition, de ne jamais abandonner ma passion et mes envies… d’avancer !!!
Merci beaucoup, j'ai été ravi de te recevoir. Plein de bonnes choses pour la suite et au plaisir de te retrouver sur un prochain BackStage Mag
Photo : François Berthier
SUR LE VIF
PHILIP CONRAD
Andy Roddick (USA), ex N째1 mondial en 2003. Un des services les plus rapides du monde (230km/h). Nikon D3S, mode rafale (11 images/s)
SPÉCIAL
ROLAND GARROS
Rafael Nadal (ESP), N°2 mondial actuel. Meilleur joueur du monde sur terre battue, record de victoires à Roland Garros (7, série en cours).
Roger Federer (SUI), N°3 mondial actuel, ex N°1. Meilleur joueur de tous les temps, recordman de victoires en Grand Chelem (16, série en cours).
Daniela Hantuchova (SLO), ex N째5 mondiale.
Novak Djokovic (SER), actuel N°1 mondial. Record absolu de 43 victoires consécutives sur le circuit, devant John Mc Enroe en 1984 (42).
Jo-Wilfried Tsonga (FRA), actuel N°5 mondial, N°1 français. Quart de finaliste dans tous les tournois du Grand Chelem.
Illustre Inconnue sortie des qualifs de Roland Garros en 2011. Un cours de tennis gratuit à qui retrouve son nom… ;-)
Jurgen Melzer (AUT), Ex N°8 mondial, N°1 autrichien.
Rafael Nadal ; un seul homme l’a battu à Roland Garros depuis 2005 (Robin Soderling, 2009).
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