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Diaporama Anne Coppel et Carlo Bengio


Autoportrait Le visage nu Claude Cahun 1920 Ce visage dénudé n’a pas de sexe, il n’a pas d’âge, il est statufé par l’intensité de ceux qui sont allés au-delà d’eux-mêmes. C’est le visage nu qu’elle va mettre en scène dans chacun de ses autoportraits Ce pourrait être un masque


Mascarades, Claude Cahun, 1928 « Il m’en souviens, c’était le Carnaval. J’avais passé mes heures solitaires à déguiser mon âme. Les masques étaient si parfaits que lorsqu’ils arrivaient sur la grand place de ma conscience, ils ne se reconnaissaient pas » Aveux non adevenus, 1930


Sœurs siamoises 1929

Son regard interroge son double qui comme un enfant en terre étrangère se tient à distance À la fois pensif et inquiet


Gentleman Junkie

« Intoxiquée ? – il me faut ta piqûre, la sottise, ma morsure de serpent, le désagrément, la méchanceté quotidienne… plutôt que de la céder, je sucerais l’aiguillon de l’abeille ». Aveux non adevenus, 1930


Police Magazine, 1930

“Ever pop coke in themainline ? It hits you right in the brain, activating connections of pure pleasure… coke is electricity through the brain…a need without body and without feeling. The C-charged brain is a berserk pinball machine, fashing blue and pink lights in electric orgasm” Naked Lunch


La garçonne, « Du coup son identité réelle sombre dans son inconscient, hors contrôle, et on peut l’enfouir plus profondément encore avec un traitement à base d’hypnose et de drogues diverses » Le festin nu, p.49


Anne-Marie Schwarzenbach

Refets dans un œil d’or »

Carson Mc Cullers

De son visage pensif éclairé par la pâleur du front émanait un charme qui agissait infailliblement sur ceux que la tragique grandeur de l’androgynie attire » La Voie cruelle, Edith Maillard


À l’hôtel “the world network of junkies, tuned on a cord of rancid jissom, tying up in furnished rooms, shivering in the junk-sick morning.”Naked Lunch


My mum was a drug addict !


« Les jeunes voyous du rock’n’roll chambardent les rues du monde entier. Ils envahissent le Louvre, vitriolent la Joconde, ils ouvrent les cages des zoos, des prisons et des asiles d’aliénés, ils crèvent les conduites d’eau au marteau pneumatique, défoncent à la hache le plancher des toilettes,, liment les câbles d’ascenseur jusqu’au dernier


La révolution sexuelle vue par eux. Elles sont là, Houris du paradis psychédélique


Elle en veut « Peut-être ai-je

ouvert une porte interdite, peut-être vais-je voir arriver d’un instant à l’autre le Propriétaire Initial qui me sautera dessus en criant « Que faites-vous ici ? Qui êtesvous ? » Le Festin nu


Joey au « Love Ball », 1991, Nan Goldin « Le poids mort du Bon Vieux Temps Passé pèse dans l’air comme un revenant(…) C’est moi qui gouine la babouine superchafouine… »


• Barbara dancing with Victor, 1965 • David and Bea, in Parissan drag, 1971 « At 18, I started to shoot dope and shoot picture. That save my life » Nan Goldin


• Christmas at the other side, Boston 1972 • Nan with Susan and Lola, Boston, 1972

« Drugs gave me my social personality» Nan Goldin


Jimmy Paulette Taboo « It is about gender politics. It is about what it is to be male, what it is to be female, what are gender roles(... ) It was not like an act of decision. I made this slideshow about my life » Nan Goldin


Il se pourrait bien que les femmes soient une erreur biologique « Faites entrer les pures et dures. La femme fatale, sous toutes ses apparences… Kali exécute sa répugnante danse sortie d’une fête foraine… La Déesse Blanche dévore son époux… la Terrible Mère accomplit son acte… la putain de Babylone monte sa panthère noire et crie, « Bande d’idiots ! Je vais vous saigner à blanc. » Cela sufft à refroidir un homme. Mais toutes ces choses ne sont que des manifestations à la surface, des agnelles pour tout dire : des servantes. Après avoir jeté un oeil sur cette planète, tout visiteur venu de l’espace dirait : « JE VEUX VOIR LE DIRECTEUR. »


Premières exploratrices « Ma mère me détestait parce que j’étais une flle. D’elle j’acquis l’idée que les hommes étaient d’une race supérieure, celle des êtres libres, heureux, forts, magnifques (…) les héros étaient automatiquement des hommes. Ils étaient également des animaux féroces, imprévisibles : avec eux il fallait constamment se tenir sur ses gardes »Anna Kavan


Katy Acker

Genet ne sait pas comment être une femme. Il pense que tout ce qu’il a à faire pour être une femme, c’est de baver. Mais ça ne sufft pas. Il doit se mettre à genoux et passer chaque minute de la journée à ramper mentalement, il doit déchiffrer parfaitement l’esprit de son amant, en silence, sans entraves, comme un cadavre. Les femmes ne sont pas juste des esclaves ; elles sont ce que les hommes veulent qu’elles soient. Kathy Aker, Sang et Stupre au Lycée, 1978


Le regard du Mannequin, Cindy Sherman, « Une ménagère américaine : ..; mon A-Tout-Faire déraille complètement parce qu’il m’a fait du gringue et que j’ai pas voulu lui tripoter les manettes… et ce vieux dégoûtant de Mixer qui essaye de se faufler sous mes jupes… moi qui ai un rhume terrible et les intestins tout constipés » Le Festin nu


Tara asleep at home, 1999, Diary Corinne Day


Le visage nu, auto-portrait, Corinne Day


Tara and Tim, Diary, Corine Day



Bad girl


Serial killers… "mais leur bite pue le moisi quand elle les prend dans sa bouche. Ca reste quand même moins pénible que d'aller travailler". « Baise-moi » Virginie Despentes


« C’est la subjectivité dans son ensemble qui se fabrique dans les circuits techno-organiques codifés en termes de genre, de sexe, de race, de sexualité à travers lesquels circule le capital pharmacopornographique » Testo junkie, sexe drogue et politique, Beatriz Preciado,2008


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