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LA BEAUTÉ APRÈS LA COVID BAS LES MASQUES !
from Signé Barrière 25
by O2C
La Covid n’a pas eu la peau du maquillage. Mais les rituels beauté ont changé.
Pendant deux ans, tapie derrière les masques sanitaires obligatoires, la Covid a glissé sa malice dans tous les détails de nos vies. Y compris… le maquillage. Au point d’alarmer, dès 2020, l’élégante industrie de la cosmétique mondiale. Plus de sourires ou de rouge à lèvres visibles ? Que faire de ce bandeau de toile ? Du tac au tac : un transfert. Quand la vente des rouges à lèvres haut de gamme chute de 58 %, le mascara s’envole à + 150 %. Ce qu’il faut voir désormais c’est le regard. Les fonds de teint sont remisés. Place au « maquillage light » : blush, poudres légères, anticernes. Et la star ? Le mascara. Deux ans après l’offensive Covid, si L’Oréal — dans une drôle de formule — choisit d’évoquer la performance de « produits liés à la socialisation qui ont moins bien fonctionné », il faut bien reconnaitre que certains maquillages quotidiens sont devenus de « la routine beauté », comme le disent les Youtubeuses chics. Crèmes de corps et baumes à lèvres n’ont pas changé le visage du maquillage : dans la semaine du 14 mars 2022, la vente en parfumerie avait augmenté de 35 % selon l’institut IFOP… Mais il y a aujourd’hui du changement dans l’air, autour des yeux et sur les lèvres.
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Sauf que… Ce serait oublier un autre impact de la Covid sur notre visage tout court. Ainsi en 2023, au Japon — deux ans après « l’effet Covid » — des stages de « retour aux expressions » sont organisés pour adultes et enfants. Le port du masque obligatoire aurait fait disparaitre la simple expression du sourire. Après plusieurs séances (autour de 50 euros les 45 minutes), la ou le « patient » retrouve la vivacité rigolo-musculaire de son visage. Pendant cette période de soins — qualifiée de « thérapie » sans aucun agrément médical — le miroir est curieusement banni. Avec ou sans eyeliner, le sage a sans doute raison : le plus joli soin de beauté reste le regard de l’autre.