On Parle 237

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N° 006 10/10/21

CULTURE DE L’ART AVEC DU RECYCLABLE

TOURISME

Can 2021 et la valorisation du potentiel touristique : les directives du premier ministre

FAITS DIVERS ELLE VEUT DIVORCER DE SON MARI IRRESPONSABLE

SPORT LE COCAN SE RENFORCE

POLITIQUE La commune d’Ebolowa II (Sud) remporte l’édition 2021 du concours « Villes propres »

SANTE UNE ENQUETE EST OUVERTE APRES LE DECES D’UN PATIENT A L’HOPITAL DE YAOUNDE

ÉCONOMIE L'IMPORTANCE DES CRYPO-MONNAIES EN AFRIQUE ET AU CAMEROUN


CULTURE

DE L’ART AVEC DU RECYCLABLE Depuis quelques temps, l’on retrouve dans nos marchés et nos espaces commerciaux, la vente croissante des produits faits à base d’objets recyclés. De leur transformation à la commercialisation, de jeunes camerounais ont choisi comme métier l’artisanat à base de cartons, de paille et même du plastique. Les artisans transforment les produits ou les mettent en valeur grâce à un savoir-faire particulier et hors contexte industriel de masse. L’artisan assure en général tous les stades de sa transformation, de réparation ou de prestation de services, et leur commercialisation. En utilisant le déchet comme de la matière brute, ces créateurs veulent détourner l’objet récupéré de sa fonction initiale pour faire émerger une œuvre originale. Les domaines de la mode et de la décoration d’intérieur sont les plus impactés par cette tendance. Elles n’ont pas peur de se blesser, encore moins honte de leur métier. Elles ont fait du recyclage des objets une activité rentable et y ajoutent l’esthétique. Les artisanes à l’exemple de Sophie Engome et Éliane Megangmo travaillent pendant des heures et même des jours à l’aide de leurs mains. Leurs matières : cartons, papiers, paille, tissu pagne, plastique et même la laine qui servent à fabriquer des sacs, des chaises, des vêtements des bracelets et bien d’autres. Elles ont appris dans le tas et aujourd’hui ont su développer leur activité au point de participer à des concours d’artisans dans le monde et exposer leur savoir-faire au centre international de l’artisanat à Yaoundé. Leur consommateur sont d’ici et d’ailleurs et fièrement elles vivent de leur dure labeur. Un exemple à suivre pour bon nombre de jeunes.

BINDE Wilfried

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ÉCONOMIE

L'IMPORTANCE DES CRYPO-MONNAIES EN AFRIQUE ET AU CAMEROUN Alors que le bitcoin fluctue toujours autant, l'attention du monde entier se porte sur sa valeur en tant que réserve de richesse négociable qui a une immense valeur pour le portefeuille de tout individu. Pour les citoyens africains en général et pour les Camerounais en particulier. Il y a consensus général selon lequel l'Afrique est en passe de devenir l'une des régions les plus passionnantes dans le domaine des actifs numériques. Alors que la crypto-sphère se développe et trouve de nouvelles solutions à un ensemble d'inefficacités sur les marchés mondiaux, un pays africain tel que le Cameroun est idéalement placé pour capitaliser sur tout ce qu'elle a à offrir. Historiquement et malheureusement, de nombreuses économies africaines sont considérées depuis un certain temps comme étant en panne, en raison de plusieurs problèmes systémiques tels qu'une mauvaise gouvernance, des infrastructures de faible qualité et des opportunités de croissance limitée. Le manque de pouvoir d'achat dans la région est un obstacle important à la croissance économique, car certains pays connaissent des taux d'inflation récurrents à deux, voire trois chiffres. La dette publique du Cameroun est préoccupante malgré un taux d'inflation relativement bas, inférieur à 3%. De fait, les gouvernements restreignent dès lors les flux financiers. Sans prévenir, les entreprises perdent le capital investi. La question de savoir comment sécuriser ou réaffecter le "capital capturé" est de plus en plus fréquente dans la région, car les gouvernements limitent la capacité des entreprises à contourner le problème de manière traditionnelle. Cette situation a créé un manque de concurrence et une liquidité interbancaire restreinte, obligeant de nombreuses personnes à chercher ailleurs des services bancaires. Ce contrôle gouvernemental, et la volonté de s'en détacher, est justement ce qui attire les investisseurs vers les crypto-monnaies. La portée mondiale des crypto-actifs est particulièrement importante pour une région qui est constamment soumise à des contrôles de capitaux et qui dépend fortement des envois de fonds, non seulement pour la subsistance de ses résidents, mais aussi pour une contribution importante à son PIB. Avec des modèles tels que les réseaux Bitcoin/Ethereum qui réduisent les coûts et les vitesses de transaction de plusieurs ordres de grandeur, peu de choses retiennent ceux qui ne sont pas satisfaits du modèle financier actuel. Au fur et à mesure de la sensibilisation et de la suppression des obstacles technologiques, l'utilisation des actifs numériques connaîtra une croissance sans précédent en Afrique, et notamment au Cameroun. Non seulement cela changera fondamentalement la façon dont l'argent est échangé et stocké, mais il est probable que cela aura un impact important sur le commerce quotidien. Comme dans de nombreux autres pays, les camerounais auront la liberté de soit épargner leur crypto-monnaie, soit l'utiliser pour l'achat de produits, les jeux en ligne tel que Bitcasino.io ou encore les portfolios d'investissement. Si le gouvernement et l'industrie peuvent travailler ensemble, un monde dans lequel la technologie blockchain et les crypto-monnaies alimentent des économies entières n'est pas improbable, et nulle part ailleurs le Cameroun n'est mieux placé pour en tirer parti. BINDE Wilfried

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FAITS DIVERS

ELLE VEUT DIVORCER DE SON MARI IRRESPONSABLE Déterminée à éponger ses 24 ans de mariage avec Igor, son époux et père de ses enfants, une femme a saisi le tribunal de premier degré de Yaoundé pour obtenir son divorce. Geneviève accuse son époux d’être un déserteur de foyer, et un père irresponsable. Militaire de profession, ce dernier refuse de se présenter aux audiences. L’affaire avait déjà été débattue lors des audiences précédentes et renvoyée pour faire entendre les témoins de la dame. Marié en 1997, le couple a eu trois enfants. Pendant les premières années ils formaient un couple normal jusqu’à ce qu’Igor commence des fugues en 2005. << je suis leur ancienne voisine. En ma qualité d’officier supérieur de l’armée, cette dame m’a appelé un jour pour m’informer que son mari est porté disparu depuis trois mois, et qu’en faisant le ménage, elle a trouvé son fusil sous le lit>>, a déclaré Germaine, premier témoin de Geneviève. Poursuivant son récit, le témoin a relaté que c’est après plusieurs investigations que l’épouse du militaire a découvert que son mari était en Europe pour un stage professionnel. A ses propos ce n’est pas la première fois qu’il s’éclipsait sans donner de nouvelles et ne revenait que six à douze mois après. Sa dernière fugue daterait de 2017 alors qu’elle croyait son époux mort, elle découvrit un an après que son mari est toujours vivant, dans la ville de Yaoundé et vivant dans un autre quartier. Mais lorsqu’elle décida de le rejoindre avec ses enfants, Igor trouva comme seule idée de << les chasser comme des rats>> a déclaré la sœur cadette de Geneviève et son deuxième témoin. Geneviève se dit d’être déçue et humiliée a la place du grand amour que lui avait promis Igor et veut tirer un trait sur son mariage avec ce dernier. D’où elle sollicite une pension alimentaire mensuelle de 150 mille francs CFA pour ces trois enfants ainsi que la liquidation des biens communautaires. Nous reviendrons avec la suite du litige.

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SANTÉ

UNE ENQUETE EST OUVERTE APRES LE DECES D’UN PATIENT A L’HOPITAL DE YAOUNDE Une enquête a été ouverte, après le décès d'un jeune homme de 22 ans à l'hôpital central de Yaoundé. La famille en deuil accuse l'équipe médicale d'actes malveillants et de mutilations frôlant l’horreur. L'affaire a pris une telle ampleur sur les réseaux sociaux que le ministre de la Santé s'est rendu au domicile de la famille et à l'hôpital pour assurer que la lumière serait faite sur ce décès. Le 10 septembre, Hilaire Ayissi Mengue arrive à l'hôpital central de Yaoundé, blessé par un coup de couteau dans le bas du dos, la plaie est suturée après examen. Selon le directeur de l'hôpital, au lieu de rester en observation pendant 48h, le jeune homme décide de repartir avec sa mère. Et quatre jours plus tard, quand il revient, il souffre d'une infection abdominale. D'après le docteur Fouda, le couteau a endommagé une partie du gros intestin et des premiers symptômes de gangrène apparaissent. Plusieurs interventions sont menées pour tenter de sauver le jeune garçon. Des drains sont posés, les tissus nécrosés, retirés. Mais l'infection l'emportera finalement ce 19 septembre. La suite de cette affaire prend une toute autre tournure lorsqu’un scandale est mis à jour. Lors de la levée du corps, la famille en colère porte le cercueil devant le bureau du directeur accusant l'hôpital d'avoir mutilé le jeune homme pour prélever ses organes. Des images circulent sur Les réseaux sociaux. Et mercredi 29 septembre, le ministre de la Santé se déplace auprès de la famille. Il présente les condoléances du gouvernement et instruit une enquête. Toutefois, sur Twitter, il ajoute que les agressions sur le personnel de santé sont inacceptables, car des de voies de recours existent. @DrManaouda <<Suite à l’incident survenu ce 24/09/2021 à l’HCY, je viens d’instruire une enquête pour établir les responsabilités dans cette affaire. En tout état de cause, les agressions exercées ces jours sur le personnel de santé sont inacceptables, car des voies de recours existent>>. Le directeur de l'hôpital, lui, se dit scandalisé « on tente de sauver un patient et on nous accuse d'avoir prélevé ses organes ». Vendredi 1er octobre en fin d'après-midi, une autopsie devait être menée par trois médecins légistes dont on attend les conclusions.

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TOURISME

CAN 2021 ET LA VALORISATIONDU POTENTIEL TOURISTIQUE : LES DIRECTIVES DU PREMIER MINISTRE Après le mot introductif du Premier ministre, chef du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs a indiqué que la stratégie de promotion à l’occasion de la CAN doit concomitamment prendre en compte les touristes internationaux et locaux. Après avoir présenté les activités entreprises, s’agissant de la mise à niveau des infrastructures hôtelières, du réaménagement des sites touristiques et du renforcement des capacités des professionnels du secteur, le Ministre d’Etat s’est appesanti sur les axes de la stratégie promotionnelle. Celle-ci consiste notamment à rassurer les visiteurs sur l’existence d’un protocole sanitaire relatif à la Covid-19, qui sera accessible à l’aide de smartphones. L’accent sera par ailleurs mis sur l’apposition des affiches ainsi que la diffusion auprès des ambassades du Cameroun et des représentations diplomatiques des pays qualifiés, des supports et guides multilingues vulgarisant les informations et les produits touristiques. Sur le territoire national, l’objectif est de mobiliser au moins un million de touristes internes pendant la CAN. D’une manière générale et dans l’optique d’atteindre un plus grand nombre de cibles, la communication de masse sur les atouts qu’offre la destination Cameroun, s’effectuera par voies analogique et digitale. Le Conseil a ensuite suivi la présentation du ministre de la Décentralisation et du Développement local consacrée à la mutualisation des stratégies visant à vulgariser le potentiel touristique des Régions et des villes appelées à abriter les sites de compétition. Il en ressort que les Collectivités territoriales décentralisées envisagent, dans le cadre des compétences qui leur sont respectivement dévolues, d’œuvrer à l’amélioration de l’image des cités à travers la densification des opérations de salubrité et d’aménagement des espaces publics. Il est, en outre, prévu le renforcement des commodités nécessaires pour orienter, transporter mais aussi assurer un accès sécurisé des visiteurs aux sites touristiques. L’organisation des manifestations socioculturelles à des fins de loisirs constitue également un axe important du marketing territorial et d’attractivité que les Collectivités entendent mener. Dans cette logique, il est entre autres envisagé la proposition des circuits touristiques, qui valoriseront les richesses culinaires et ancestrales.

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SPORT

LE COCAN SE RENFORCE De nouvelles administrations ont rejoint l’équipe avant hier à Yaoundé au cours de la réunion d’évaluation. Le coup d’envoi de la CAN Total Energies Cameroun 2021 se rapproche, le dispositif organisationnel de la compétition s’étoffe. Suivant les dernières orientations du sommet de l’Etat, une nouvelle approche transversale a été mise sur pied. Celle-ci intègre et implique désormais certains départements ministériels sectoriels. L’information a été rendue publique avant hier au cours de la réunion d’évaluation des activités préparatoires de la CAN Total Energies 2021. Une séance de travail présidée par Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), par ailleurs président du COCAN 20-21. C’était en présence des responsables des commissions centrales techniques de cette entité. Le Minsep a explicité les contours de cette nouvelle synergie gouvernementale. Selon ses explications, les chefs de certains départements ministériels auront un rôle de supervision des activités relevant de leurs domaines. C’est le cas du ministère de la Santé publique pour les questions sanitaires, du ministère des Transports pour les aspects touchant aux transports, du ministère des Arts et de la Culture pour les activités culturelles périphériques ou encore du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique pour la mobilisation des bénévoles. Un rôle de supervision qui va s’effectuer à trois niveaux : les commissions techniques des six sites, de la Direction du tournoi et au sein de leurs départements ministériels respectifs. A ce propos, Narcisse Mouelle Kombi a recommandé aux différentes commissions centrales techniques d’être à la disposition desdites administrations sectorielles. Ces dernières devront être édifiées sur le cahier de charges de la Caf, sur le rôle et les actions déjà menées par le COCAN 20-21. Sur le terrain, après le site de Garoua, un atelier de formation à l’attention des responsables des infrastructures sportives du site de Limbe-Buea s’achève ce jour. Ces derniers sont outillés sur l’entretien des pelouses, la gestion des entrées-sorties et l’audit des stades. Le même exercice va se répéter dans les prochains jours sur les quatre autres sites. Actuellement, six personnes occupent le bureau alloué à la Caf à Yaoundé. Les coordonnateurs généraux de la Caf sont déjà sur place sur les sites de Garoua, de Bafoussam, de Limbe-Buea. Ils vont travailler avec les coordonnateurs des sites jusqu’au début de la compétition. Pendant les travaux d’avant hier, les dotations budgétaires de certains pans de l’organisation ont été indiquées. Des budgets autorisés par la haute hiérarchie fortement marqués par le contexte actuel de restriction financière. Ce qui induit une grande rigueur dans la gestion des moyens, de l’ingéniosité et de la productivité afin d’atténuer les effets de la révision drastique du projet de budget. En conséquence, Narcisse Mouelle Kombi a demandé aux responsables des commissions de faire preuve de créativité dans la matérialisation de certains espaces. C’est le cas notamment des fan zones ou encore des villages CAN qui devront être soutenus par des activités génératrices de revenus.

BINDE Wilfried

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POLITIQUE

LA COMMUNE D’EBOLOWA II (SUD) REMPORTE L’ÉDITION 2021 DU CONCOURS « VILLES PROPRES » Les résultats ont été proclamés le 4 octobre 2021 à Yaoundé, au cours de la cérémonie de la célébration de la 35ème édition de la journée mondiale de l’Habitat. Yaoundé, la capitale politique du Cameroun a abrité la cérémonie de la célébration de la 35ème édition de la journée mondiale de l’Habitat. Au cours de cette cérémonie, le résultat du concours « Villes Propres », lancé par le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtes a été proclamé, et les vainqueurs récompensés. Pour cette édition 2021, c’est la ville d’Ebolowa II qui remporte le prix. Le maire de cette commune, André Thomas Bengon, a reçu son chèque d’une valeur de 100 millions de FCFA des mains de Célestine Ketcha Courtès. Le magistrat municipal confie que : « nous sommes heureux d’avoir remporté ce concours. Mais encore plus pour les populations de notre commune qui se sont largement investies pour rendre la ville d’Ebolowa très propre. Avec tous les éléments que cela comporte en termes d’assainissement, d’hygiène et de salubrité. Nous exprimons notre gratitude à l’Onu-Habitat et au MINHDU ». « Dans ce classement, la commune de Douala II figure en deuxième place et empoche la rondelette somme de 85 millions de FCFA. Buea occupe la troisième position et reçoit 75 millions de FCFA. Les communes de Yaoundé V et Mokolo dans l’Extrême-Nord prennent respectivement les 4ème et 5ème places pour des récompenses d’une valeur de 70 et 65 millions de FCFA. Tandis que Bangangté (6ème) et Garoua II (7ème) bénéficient de 60 et 55 millions de FCFA. Les 8ème et 9ème positions sont consacrées aux communes de Bertoua I et Nganha dans l’Adamaoua avec des primes de 50 et 45 millions de FCFA. Le prix spécial revient à la commune de Mbengwi dans le Nord-Ouest », lit-on. Notre confrère affirme que l’objectif visé par ce concours intitulé « Villes propres » est de renforcer la participation collective des élus locaux des dix régions du pays, des autorités traditionnelles et des populations dans l’entretien et la préservation des espaces urbain.

BINDE Wilfried

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