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Mairie d’Onex | Paraît 9 fois par an | Tirage : 9’600 exemplaires | Responsable d’édition :  Pierre Olivier ( 022 879 59 59 ) p.olivier@onex.ch | www.onex.ch

oneX  Magazine n° 11 | Mars 2009

SPECTACLES ONéSIENS : Demi Evans Bientôt à Onex éDITORIAL Laurent Nicole ACTUALITé Nouvelles de la commune en bref — Jeunesse Concours de dessins pour la réalisation d’une fresque murale — Action Communautaire Processus participatif pour la place du Gros-Chêne — Social Atelier alimentation d’Onex Santé Aînés Vacances à Bandol — Bâtiments Travaux aux établissements des Racettes, du Bosson, et à la piscine — écoles Une expérience originale aux Tattes — équipement et Urbanisme Un tramway nommé désir — écoles Conseils d’établissement — Spectacles Onésiens Au programme ces prochaines semaines — Développement durable La charte des jardins — Sécurité Une modération de trafic salutaire Voirie Problématique des encombrants — Les faux recyclables — Développement durable Aide au développement — Politique Conseil municipal de février 2009 — Vie pratique Penser global, manger local — AGENDA Mars à mai 2009


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Sommaire

éDITORIAL Laurent Nicole

ACTUALITé Nouvelles de la commune en bref

Jeunesse Concours de dessins pour la réalisation d’une fresque murale

page 6

Action Communautaire Processus participatif pour le square du Gros-Chêne

page 7

Social Atelier alimentation d’Onex Santé

page 8

Aînés Vacances à Bandol

page 9

Bâtiments Travaux aux établissements des Racettes, du Bosson, et à la piscine

page 10

écoles Une expérience originale aux Tattes

page 11

équipement et Urbanisme Un tramway nommé désir

page 3 pages 4 — 5

pages 12 — 13

écoles Conseils d’établissement

page 14

Spectacles Onésiens Au programme ces prochaines semaines

page 15

Développement durable La charte des jardins

page 16

Développement durable Promouvoir la biodiversité à Onex

page 17

Voirie Problématique des encombrants

page 18

Voirie Les faux recyclables

page 19

Développement durable Aide au développement

Politique Conseil municipal de février 2009

page 22

Vie pratique Penser global, manger local

page 23

AGENDA Mars à mai 2009

page 24

pages 20 — 21

IMPRESSUM Magazine de la Ville d’Onex. Mairie, chemin Charles-Borgeaud 27, 1213 Onex mairie@onex.ch / www.onex.ch n°11 - mars 2009 Responsable d’édition : Pierre Olivier, 022 879 59 59, p.olivier@onex.ch Conception et réalisation graphique : Frédéric Fivaz / la fonderie Imprimerie : SRO - Kundig / Impression sur papier 100% recyclé 9’600 exemplaires Prochaine parution le 2 avril 2009

Xavier Mortimer sera le 26 mars à la Salle communale

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édito |

Laurent Nicole

REP, réseau d’enseignement prioritaire. Ces 15 dernières années, nombre d’éléments du paysage social se sont modifiés en Suisse et dans le canton de Genève, en particulier dans certaines communes suburbaines comme Onex, Vernier, certains quartiers des communes de Lancy, Meyrin, Carouge et de la Ville de Genève. Malgré l’essor économique important, les inégalités sociales se sont creusées et se sont matérialisées par une diminution des revenus disponibles d’une partie de la population, une augmentation du taux de chômage et une explosion des dépenses d’assistance publique. A ces phénomènes sont venus s’ajouter les problèmes rencontrés par une provenance accrue de populations issues d’une immigration très diverse et mue par des causes telles que les guerres ou un écart économique croissant entre certains pays. Cette évolution a eu pour conséquence qu’un grand nombre de familles ont un statut et une précarité de revenu qui rendent plus complexe leur intégration économique et sociale. On assiste ainsi à l’apparition de poches de pauvreté, dans certains quartiers de l’agglomération genevoise, au détriment de la mixité sociale qui y régnait auparavant. Afin de réduire ces inégalités, le Conseil d’Etat et un certain nombre de communes se sont engagés dans une nouvelle forme de collaboration permettant de favoriser les synergies entre leurs départements et leurs services. Ils ont mis en place divers dispositifs ayant pour but de faciliter les décisions allant dans ce sens. Un délégué chargé du lien entre l’Etat et les communes a été nommé par le Département de l’instruction publique (DIP). En ce qui concerne plus particulièrement l’école, le DIP - conscient du lien qui existe entre la détérioration du cadre social et les difficultés scolaires - a entrepris de concrétiser ses efforts en renforçant son dispositif de soutien aux établissements scolaires se trouvant dans les quartiers précités, l’éducation constituant un facteur majeur d’intégration et de lutte contre l’exclusion. Ceci afin de restaurer l’égalité des chances à l’école et de lutter contre tous les facteurs de fragilisation des élèves.

Ces mesures viennent se superposer à une réforme plus générale de toute l’école primaire qui a consisté, en 2008, à remplacer les inspecteurs des écoles par des directeurs ou directrices à la tête de chaque établissement. Les objectifs : améliorer la conduite des établissements scolaires, assurer un meilleur soutien aux enseignants et favoriser la concertation de l’école avec les parents, le parascolaire et les instances communales au travers notamment des Conseils d’établissements. Dans les écoles du REP, ce dispositif est renforcé par le rattachement d’un éducateur au sein de chaque établissement, à une réduction du nombre d’élèves par classe, ainsi qu’à un engagement de la part des enseignants d’y rester durant au moins trois ans. Ces diverses mesures s’inscrivent dans cet approfondissement recherché du travail en réseau entre les services de l’Etat et les communes, afin d’améliorer les collaborations. Il s’agit de répondre plus efficacement aux questions qui peuvent surgir dans et autour du cadre de l’école, afin d’assurer aux familles les points d’appui nécessaires dans l’éducation de leurs enfants, de favoriser leur intégration sociale, de promouvoir à moyen et long terme une meilleure mixité de la société. A cet effet, il s’agit aussi d’être attentif à l’évolution des quartiers concernés et de renforcer les politiques d’aménagement et de rénovation de ceux-ci. A court terme, ce dispositif compte sur la récente mise sur pied de Conseils d’établissements, lesquels sont dirigés par le directeur ou la directrice et auxquels participent des représentants des parents, des élèves, des enseignants et et de la commune. Les pouvoirs publics doivent se mobiliser en mettant en commun les moyens de toutes les collectivités concernées, ce qui augmentera l’efficacité des efforts de promotion. Dès lors, il est nécessaire d’organiser les différents acteurs en un véritable réseau dont les politiques et les moyens soient coordonnés. Laurent Nicole, délégué chargé du lien entre l’Etat et les communes REP

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| Actualité | Nouvelles de la commune en bref...

Actualité Numéro vert du Conseil administratif : 0800 1213 00 Nous rappelons à nos chers lecteurs que, depuis le 1er février, le numéro vert du Conseil administratif répond pendant les heures d’ouverture de la Mairie. Ainsi, l’Administration prendra note de vos demandes et les transmettra aux magistrats concernés.

Un nouveau véhicule pour les ASM

Le service de la Sécurité municipale d’Onex vient de faire l’acquisition d’un nouveau véhicule, notamment pour ses besoins de tournées intercommunales le soir. Il s’agit d’une Toyota Prius qui a la particularité de fonctionner avec un moteur hybride essenceélectrique, lui permettant de diminuer sensiblement les impacts sur l’environnement, en termes de consommation (moins de 4 litres au 100km) et de bruit. Ce véhicule s’inscrit dans notre politique énergétique et d’achat, en fonction de critères du développement durable. Il a été subventionné par le Fonds énergie des collectivités publiques.

Canal Onex fête son 5e anniversaire La chaîne se professionnalise

Extraits du communiqué de presse de Canal Onex Le 16 février, Canal Onex a fêté son 5e anniversaire. Sous l’impulsion de son responsable, Stéphane Jeanrenaud, la chaîne s’est professionnalisée et l’offre éditoriale s’est étoffée. Sur le plan technique, des investissements ont été réalisés, un nouveau studio est en construction. Côté formation, les principaux reporters sont aujourd’hui des professionnels, inscrits au RP.

Nouveau véhicule de la Sécurité municipale d’Onex

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Les nouveautés De nouvelles émissions originales sont venues se glisser dans la grille des programmes. Ménages pilotes – Les mémères Ces films d’animation traitent des petits gestes du quotidien nécessaires à la préservation de la planète, au développement durable et aux enjeux d’une meilleure intégration de l’homme sur sa planète…. C’est sous l’impulsion de la responsable du développement durable de la commune, Madame Frédérique Haessig, et de la journaliste Danielle Meynet que cette série a vu le jour. Deux dames, croquées par le jeune et talentueux illustrateur Raphaël Haab (17 ans), délivrent, sur un ton humoristique, de précieux conseils qui ont un impact positif pour la planète. Le goût des autres Cette émission est diffusée six fois par année. L’invité ouvre les portes de sa cuisine et présente une recette de son pays. De nombreuses nationalités étant représentées à Onex, ces recettes permettent de montrer de manière originale, sous le prisme coloré des recettes locales, les différences culturelles qui se côtoient sur le territoire de la commune. Si t’échanges L’émission des 14 - 22 ans… Ou comment deux jeunes Onésiens peuvent faire connaissance l’un avec l’autre en partant à la découverte – télévisée – de leurs passions respectives. Une rencontre sur le plateau, filmée dans des conditions de direct, recueille ensuite à chaud les impressions de celui qui découvre le sujet tourné à l’extérieur sur la passion de l’autre…

Jacqueline et Bernard Chappatte ont fêté leur 60 ans de mariage, le 27 janvier, en compagnie de Philippe Rochat, Maire d’Onex


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Nouvelles de la commune en bref... | Actualité |

Le 29 octobre 2008, Winifred et Denis HILL ont fêté leur noces d’Or, en compagnie de Philippe Rochat, Maire d’Onex

Monsieur Tercier avait fêté ses 90 ans, le 31 octobre 2008, en compagnie d’une amie et de René Longet, Conseiller administratif

L’avenir En tout premier lieu, étoffer encore l’information locale. Se former aux techniques du direct pour améliorer cette offre lors des prochaines échéances électorales. Favoriser la participation de la population à ce média local et contribuer au développement de la commune.

Dimanche 11 octobre 2009, de 11h à 17h : Marathon de Dance Aérobics en faveur de la ligue genevoise contre le cancer au Centre sportif du Bois-des-Frères à Châtelaine/Vernier. Marathon pour amateurs et sportifs.

Pour information : Stéphane Jeanrenaud, Canal Onex, Tél. 022 793 72 86, Mobile 079 240 52 07, canalonex@bluewin.ch

Un livre sur la cité écrit par l’association EcritureS Onex

En collaboration avec les Editions Cabedita et la Mairie d’Onex, l’association projette de rédiger un ouvrage traitant de la Cité Nouvelle d’Onex, depuis sa création dans les années 60. Dans ce but, les membres de l’association souhaitent entendre et recueillir tout témoignage, souvenir, photographie et document permettant d’en aborder la vie sociale, scolaire, urbanistique et religieuse. La mémoire des ainés sera particulièrement précieuse. Contacts : aeonex@sunrise.ch ; Julianne Farré : 022 777 05 20.

Dance Aerobics

Dans le numéro de février d’Onex Magazine, page 17, ont paru les programmes d’un certain nombre de sociétés sportives onésiennes. Celles qui n’ont pu communiquer ce programme à temps peuvent le faire dans d’autres numéros du magazine. Ce qui est ici le cas de « Dance Aerobics ». Jeudi 23 avril 2009, de 16h30 à 18h : Atelier de Kid’s Dance à l’Ecole Onex-Parc, durant la semaine sans TV.

Le 29 janvier, Irma et Norbert Lechaire ont fêté leur 50 ans de mariage, en compagnie de Carole-Anne Kast, Conseillère administrative

Renseignements : Marie-Christine Ionta-Garcia, Dance Aérobics, 079/731 79 25.

Chantier du Tramway Cornavin-Onex-Bernex (TCOB) Renouvellement d’arbres

Le chantier du TCOB, qui va étendre le réseau de tramways à l’ouest de Genève, s’est ouvert le 24 novembre 2008. Il durera trois ans pour une mise en service fin 2011. Lundi 16 février s’est engagée une opération sensible : la suppression des arbres qui ne peuvent rester sur le trajet du tramway. L’action est programmée avant le printemps pour ne pas perturber les « habitants » des arbres concernés. Faites dans le strict respect des législations fédérale et cantonale, ces suppressions sont compensées par la plantation d’arbres équivalents, en quantité et en qualité. Ces règles sont appliquées au chantier TCOB. Ce sera l’occasion de renouveler l’arborisation des secteurs concernés et d’améliorer des alignements incomplets ou dégradés. Toutes les précautions sont prises pour perturber le moins possible la vie des quartiers riverains et assurer tous les accès. Renseignements : www.tram.ch, rubrique « tram bernex », répondeur téléphonique au 022 321 17 17.

Le 26 janvier, Alfred FIVAZ a fêté ses 90 ans, en compagnie de René Longet, Conseiller administratif et de Monique Girard, sa compagne, Onex Magazine | n°10 | Février 2009


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| Jeunesse | Fresque murale

Tu as entre 6 et 11 ans ? Viens réaliser une fresque avec nous ! Quoi de mieux pour réveiller un mur un peu terne que de le décorer de dessins d’enfants ? Et mieux encore, de laisser les artistes en herbe dessiner eux-mêmes leur œuvre ? Voilà ce que le SJAC (Service Jeunesse et Action Communautaire) propose aux jeunes Onésiens de 6 à 11 ans en les invitant à participer à un concours pour une fresque murale sur la face arrière du bâtiment de l’Office Cantonal de la Population, situé sur la route de Chancy. Le thème « Les mille cultures d’Onex » symbolise bien la richesse et la diversité des cultures représentées sur notre commune et a toute sa place au sein de la Cité. Le gagnant – et gageons que faire un choix ne sera pas chose facile ! – sera l’initiateur de la fresque. Il est donc invité du 15 au 17 avril à se rendre sur place et à reproduire son dessin au centre du mur. Il sera entouré de 7 autres jeunes de 6 à 11 ans qui se seront inscrits au stage « fresque » des vacances de Pâques, du 14 au 17 avril. Le premier jour du stage sera réservé à la mise en commun des idées des enfants et à l’élaboration du projet définitif. En effet, les participants partiront du dessin gagnant et auront à le prolonger en respectant l’image du départ. Le lendemain, équipés de seaux, peintures, pinceaux, feuilles de protection, gants et vieilles chemises paternelles, sans oublier l’eau, ils seront sur place pour passer à la réalisation. Les enjeux sont nombreux. Il s’agit par exemple de passer d’un petit format à un très grand, de créer en équipe, de gérer un projet

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du début jusqu’à la fin, de prendre soin du matériel, etc. Pour cela, ils seront épaulés par des animateurs qui sont également des artistes reconnus. Baptiste Delieutraz est dessinateur et vient de publier, sous le pseudo de « Baba » et avec 2 autres complices, une BD « Super blagues - Finie la rigolade » aux éditions Delcourt. Anouk Tank, quant à elle, est illustratrice et met ses talents au service d’un parc animalier genevois. Tous deux animent depuis bientôt 9 ans des ateliers hebdomadaires à la Maison Onésienne. Anouk donne des cours de dessin-peinture pour adultes et pour enfants ainsi qu’un atelier « blog » très convivial, et Baptiste des ateliers de dessin-peinture pour les enfants et de BD pour les 8 à 12 ans. Toute cette ferveur créatrice sera récompensée par la fierté d’avoir une œuvre exposée pour de nombreuses années, et inaugurée par nos Autorités communales au mois de juin. Avant d’avoir le plaisir de découvrir cette création collective, voici un rappel des modalités du concours : Si tu as entre 6 et 11 ans, nous attendons ton dessin au format A4, couleurs ou noir et blanc, sur le thème de la diversité culturelle « Les mille cultures d’Onex ». Ecris ton nom et ton adresse au dos du dessin et envoie-le, avant le 20 mars 2009, à la Mairie d’Onex, concours SJAC, ch. Charles Borgeaud 27, 1213 Onex Catherine Maurin


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Processus participatif du Gros-Chêne | Action Communautaire |

Un contrat de quartier pour le square du Gros-Chêne Les habitants du Gros-Chêne vont participer au projet de réhabilitation du parc au pied de leurs immeubles. Le 28 mars prochain aura lieu la première réunion d’un processus qui devra conduite, in fine, à l’élaboration d’un contrat de quartier. Le square du Gros-Chêne est en mauvais état. Peu convivial et pas facile d’accès, ce square mérite de faire peau neuve. Et une opportunité se présente aujourd’hui pour aller de l’avant dans ce sens. Le terrain situé entre le parc public et la rue des Bossons va être cédé à la commune par les propriétaires. La chapelle et la petite habitation qui s’y trouvent vont être déconstruites. Si bien que le parc va voir sa surface quasiment doubler. Par ailleurs, un nouvel immeuble va être édifié à l’emplacement de la chapelle, dans le prolongement des immeubles existants le long de la rue de la Calle. Le citoyen, expert de son propre quotidien Plutôt que l’administration décide et procède de son propre chef – comme c’est le cas dans la majorité des cas, en mandatant des bureaux spécialisés pour les études et la réalisation – on inverse le postulat en faisant en sorte que ce soit la population qui devienne elle-même experte de son quotidien. En cela, Onex s’inspire de ce qui se fait déjà avec succès à Vernier pour les quartiers du Lignon et des Avanchets.

Lancement de l’opération le 28 mars Pour lancer ce projet, la commune organise, le samedi 28 mars, une assemblée qui conviera en priorité les riverains du parc, mais également tout Onésien intéressé par ce projet. Et pour que l’on soit directement en prise avec la réalité, cette réunion aura lieu sur place, au milieu du square, dans une tente tout particulièrement aménagée à cet effet. Un processus de démocratie locale Cette première assemblée de quartier permettra de présenter le calendrier du chantier de l’immeuble, de créer le « groupe de projet » composé d’habitants, volontaires parmi leurs pairs, et de fixer les règles du débat. Ce groupe va piloter l’opération de débroussaillage du projet, en récoltant les idées et en arbitrant les propositions faites. Chaque projet jugé d’utilité publique fera l’objet d’une fiche, comportant une description du projet et une personne porteuse de la démarche. Toutes les idées émises seront ainsi inventoriées et débattues – qu’il s’agisse d’un kiosque à musique, d’un barbecue collectif, du passage d’une piste cyclable – afin de déterminer un projet consensuel et qui réponde vraiment aux besoins des habitant-e-s. Action coordonnée par le service jeunesse et action communautaire (SJAC) L’administration n’aura pas comme rôle de définir les choix d’aménagement, mais

d’accompagner ce processus piloté par les habitant-e-s. Le SJAC sera chargé dans cette première phase du travail de coordination, jusqu’à l’élaboration finale du cahier des charges par le groupe de projet. Deuxième étape : la réalisation Une fois le projet ainsi défini, un groupe de pilotage – a priori composé de six conseiller-ère-s municipaux (un par parti), d’un Conseiller administratif (éventuellement assisté d’un autre Conseiller administratif selon les questions traitées) et de représentants des habitants, des commerçants, des propriétaires riverains, etc. – sera chargé de suivre la réalisation du projet, pour laquelle le Service des infrastructures et de l’environnement (SIPE) entrera en jeu. C’est à ce dernier que reviendra l’élaboration du budget de réalisation à soumettre au vote du Municipal. Un processus pérenne Dans l’idéal, les tâches du groupe de projets et du comité de pilotage ne s’arrêteront pas là. En effet, ce processus devrait déboucher sur un véritable contrat de quartier, soit piloter la réalisation du projet et gérer les propositions de habitants dans la durée, qu’il s’agisse d’animations ponctuelles, d’activités ou de nouveaux projets d’aménagements. Carole-Anne Kast Conseillère administrative

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| Social | Atelier alimentation d’Onex Santé

Les ateliers alimentation d’Onex Santé Le cadre de travail d’Onex Santé Onex Santé inscrit ses actions dans une optique de développement durable, en accord avec les termes de la charte d’Ottawa qui soutient les actions visant à l’amélioration de la santé pour tous. Pour atteindre ces objectifs de promotion de la santé, il est nécessaire de s’appuyer sur une approche globale et de dépasser une action basée sur le soin, dans une vision beaucoup plus large. Ainsi, Onex Santé défend cette approche globale de la santé des personnes et des groupes, en s’appuyant sur l’idée que tout individu appartient à un système complexe dans lequel interagissent des données sociales, sanitaires, affectives et environnementales qui influent sur son état de santé. C’est pourquoi les actions sociale et sanitaire sont indissociables dans les projets que nous menons. C’est dans cet esprit que nous orientons nos efforts pour promouvoir la bonne santé de la population onésienne par des actions diverses, dont certaines concernent l’alimentation. Le Service de Prévention Sociale et de Promotion de la Santé (SPPS) est bien conscient que les habitudes alimentaires, les moyens financiers et la situation sociale des familles ont un impact direct sur les problèmes de poids et de santé. Travailler sur l’alimentation ne peut donc se réduire à la seule considération de la qualité ou du prix des aliments. Prendre un repas n’est pas seulement un acte utilitaire. C’est aussi l’occasion d’échanger, voire de s’entraider. Se nourrir devient alors un « acte social global » où chacun est impliqué. Pourquoi des Ateliers alimentation ? A côté des questions d’alimentation et grâce à l’expérience du SPPS et à sa présence sur le terrain, nous avons remarqué que les contacts intergénérationnels se font rares alors qu’ils sont si importants dans une cité.

Fort de ces constats, Onex Santé a imaginé un projet alliant l’information à une alimentation saine et équilibrée à la construction d’un lien social intergénérationnel. Ainsi, en 2007 des Ateliers alimentation destinés aux enfants de 7 à 12 ans et animés par des seniors de notre commune ont été mis sur pied. Nous proposons un moment de rencontre autour de la nourriture, dans un lieu particulier et privilégié : la « Petite Maison ». L’approche par l’alimentation nous permet d’aborder plus globalement le champ de la santé. C’est une porte d’entrée pour parler de formation, de logement, d’insertion sociale : ce que nous appelons dans notre jargon « les déterminants sociaux de la santé », éléments centraux sur lesquels devraient s’appuyer pour être efficaces toutes actions en matière de prévention et de promotion de la santé. Concrètement, deux ateliers ont eu lieu en 2007. En 2008 d’autres activités se sont développées sur le même thème avec des classes des écoles primaires de la commune. Cette année, nous proposons de nouveaux ateliers alimentation, en conservant l’esprit du projet, tout en l’adaptant à partir des observations que nous avons faites. L’évaluation d’un tel projet n’est pas simple, les bénéfices étant plus qualitatifs que quantitatifs. Cependant nous avons d’ores et déjà contribué à créer de nouveaux liens entre les personnes qui font notre Cité. Ces ateliers nous permettent de matérialiser notre engagement dans la prévention et la promotion de la santé, et également d’honorer notre mandat vis-à-vis de la commune et du canton. Renseignements : Onex Santé, 022 879 89 89 Laurence Althaus, coordinatrice d’Onex Santé

Ma ville s’engage pour le développement durable. Il s’agit de privilégier les aliments sains et de proximité. Onex Magazine | n°10 | Février 2009


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Vacances à Bandol | Aînés |

Vacances des aînés à Bandol Le jumelage d’Onex avec Bandol a permis aux ainées de découvrir les parfums de la Provence. Quinze jours bien remplis avec programme à la carte. Au rendez-vous, découvertes culinaires, culturelles, splendides paysages et nouvelles amitiés… Photographies de Fredy KRAPF et de Dino MENICHINI

Port de Bandol

Jardin exotique de Sanary

Arênes de Nimes

Port de Sanary

Repas au restaurant Le Remotis

Verrée de départ

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| Bâtiments | Travaux

Ecole du Bosson

Ecole des Racettes

Piscine d’Onex

Travaux d’entretien et de rénovation dans 2 écoles et à la piscine Le Service des bâtiments et locations (SBEL) veille sur un nombre important de bâtiments publics qui, en plus d’un entretien régulier, demandent parfois des rénovations plus conséquentes, s’inscrivant dans une démarche de réparation du vieillissement de ces édifices. Les nombreuses écoles de la commune n’y font pas exception. Ainsi, c’est au tour de l’école des Racettes, de la piscine municipale d’Onex-Parc, puis de l’école des Bossons de bénéficier d’un « relooking » nécessaire en 2009. L’école des Racettes, mise en service en 1972, devait à l’origine être plus grande, mais la population scolaire onésienne commençant à diminuer, le projet n’a pas été réalisé dans son intégralité. Ainsi, des travaux ont été laissés en attente, entraînant de nombreuses interventions par la suite. Les travaux les plus importants de cette année concernent l’étanchéité, le remplacement de la régulation du chauffage et de la ventilation et la séparation de la salle de gymnastique par un rideau. D’autre part, ce sera l’occasion de répondre à une volonté communale de longue date concernant la mise en conformité des bâtiments pour les handicapés, et ceci par l’installation d’un monte-chaise qui permettra aux handicapés d’atteindre tous les niveaux du bâtiment. Ces travaux commenceront au début du printemps pour se terminer avant la prochaine rentrée scolaire. Les Onésiens la connaissent bien cette piscine, mise en service en 1971. Pour elle aussi, le poids des ans se fait sentir, et les améliorations projetées ont pour but de lui apporter des plus-values

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aussi bien fonctionnelles qu’énergétiques. L’appareil de billetterie sera remplacé par un modèle plus performant. Les réfections effectuées concernent plus spécialement les douches, le remplacement des sèche-cheveux, les travaux d’écoulement, le remplacement du tableau électrique en charge de la filtration, divers travaux d’électricité, ainsi que le remplacement du carrelage des plages de la pataugeoire extérieure. Cette dernière sera prête à accueillir ses habitués à la belle saison et les différents corps de métier profiteront de la fermeture d’été de la piscine pour se mettre à l’ouvrage pour les autres interventions (voir détail des travaux dans l’article sur la réunion du Conseil municipal de février, page 22). Mentionnons au passage que le Sport-Toto accorde chaque année un coup de pouce financier pour les travaux en rapport avec le sport. Qu’il en soit ici remercié. Quant à l’école des Bossons, lors du vote du budget de la rénovation des cuisines scolaires en 2006, seule la moitié du budget avait été accordée à cette époque, la partie «étanchéité» étant jugée superflue. Trois ans plus tard, la somme restante (supprimée à l’époque) sera augmentée et servira à refaire une grande partie de l’étanchéité de la toiture de cet établissement. Pour rester dans le domaine des chiffres, sachez que cela représente environ 15 marquises et préaux couverts, soit plus de 2’000m2 de toiture ! Par la même cette occasion, les nombreuses portes extérieures qui n’avaient pas toutes été remplacées le seront. Catherine Maurin


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Une expérience originale aux Tattes | écoles |

Quand des étudiants retournent à l’école… Un groupe de cinq étudiants de l’Université de Genève, inscrits au Master en Gestion d’Entreprise, intervient dans trois classes de 3P décloisonnées de l’établissement REP Tattes-Gros-Chêne, sur le thème des déchets. L’opération a commencé le 19 février. Le but du projet est de mettre au point une stratégie de sensibilisation des élèves au tri des déchets, avec évaluations préalable et après coup pour mesurer l’impact de l’opération. Pourquoi le thème des déchets ? Sensibles aux questions de l’environnement, les cinq étudiants, de nationalités bulgare, espagnole et suisse (alémanique et Tessin) ont vécu des expériences environnementales différentes dans leurs pays et régions d’origine. Ces constats les ont conduits à s’intéresser à l’importance de l’éducation environnementale des enfants. C’est alors que l’idée est née, de mettre en contact des enfants avec une gestion adéquate de l’environnement, notamment en les sensibilisant à l’importance du cycle des déchets ménagers, qui passe par le tri et suit un parcours sélectif visant à en valoriser la plus grande partie. Au programme… Le projet se déroule en plusieurs étapes. La première a été consacrée, de novembre à janvier, à l’acquisition par les étudiants des connaissances inhérentes à la problématique des déchets. Cette phase leur a permis de concevoir les ateliers qui vont être donnés en classe. Le 19 février, ils ont évalué les connaissances des élèves des trois classes sur le sujet, pour ensuite organiser des ateliers d’apprentissage ludo-éducatifs. Trois à quatre ateliers vont ainsi se dérouler dans les classes, durant le mois de mars

Les étudiants : de gauche à droite, Stela Vasileva, Benedetta Genardini, Lidia Lopez Rodriguez, Natalie Noetzli et Alejandro Gomez Garcia

Pour illustrer les concepts apprivoisés durant ces ateliers, les étudiants accompagneront ensuite les élèves dans des visites– courant avril – de sites ayant un lien avec la chaîne des déchets : les points de tri des déchets dans la commune, le centre intercommunal de la voirie, l’usine d’incinération des Cheneviers, sa connexion avec le réseau de chauffage à distance CADIOM, et enfin la société Serbeco qui revalorise les déchets triés dans le canton. Ces visites (hormis la centrale des Cheneviers) seront commentées par Flora Madic, chargée de l’information sur les déchets au sein du Service des infrastructures publiques et de l’environnement (SIPE). La dernière phase du projet s’effectuera en mai, avec une postévaluation des connaissances des enfants, afin de pouvoir sonder la progression des élèves et, par la même, la pertinence de l’action. Les partenaires du projet Sont associés à cette démarche deux services de la commune : le service des relations communales, de la communication et du développement durable (SRD), ainsi que le SIPE. Côté écoles, c’est Claude Freymond, enseignant au sein de l’établissement scolaire Tattes-Gros-Chêne, qui a relevé le défi d’accompagner avec ses élèves cette opération originale. Quant aux étudiants qui ont pris l’initiative de cette démarche, il s’agit de Alejandro Gomez Garcia (qui vit à Onex), Benedetta Genardini, Lidia Lopez Rodriguez, Natalie Noetzli et Stela Vasileva, dans le cadre d’un cours intitulé “Business et société”. Pierre Olivier, coresponsable du SRD, chargé des relations avec les associations, les écoles et les villes jumelées

Désormais, on stimule le tri des déchets directement au sein de l’école

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| Equipement & urbanisme | Tram Cornavin-Onex-Bernex

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Un tramway nommé désir Le film du retour du tram à Onex pourrait s’intituler « Un tramway nommé désir », pour reprendre le titre d’une célèbre pièce de théâtre de l’auteur américain Tenessee Williams, écrite en 1947 et qui se passe à la Nouvelle Orléans, et immortalisée par le film d’Elia Kazan en 1951. La censure coupa 12 plans jugés trop osés, mais qui ont été miraculeusement retrouvés en 1989. Toutefois, on ne va pas parler cinéma ces prochains mois, mais d’une réalité qui nous concerne tous. Un retour sur l’histoire Le XIXe siècle était, sur tous les continents, le siècle de l’urbanisation et, comme la voiture à essence n’avait pas encore été inventée, il fallait bien que les gens puissent se déplacer dans les villes en expansion de l’époque. On a donc doté les villes de réseaux de trams, entre 1880 et 1900, au même titre que d’un réseau d’assainissement et d’amenée d’eau au pied des immeubles. Quand la voiture prit la place du tram Puis, avec le développement de l’automobile, on a peu à peu considéré difficile la cohabitation de chemins de fer sur route, avec un nombre croissant de voitures. Dès les années 30, on supprima ces obstacles à l’automobile et, à plus forte raison, entre 1950 et 1960. La France connut plus de 100 réseaux de trams et, en 1980, il n’en resta plus que trois. Le retour du tram s’amorça dès les années 80 Il faillait donc à nouveau des trams, non pas comme au XIXe siècle parce qu’il n’y avait pas assez de voitures, mais parce qu’il y en avait trop ! Ce choix de transport s’avère désormais incontournable dans la hiérarchie des moyens, entre le taxi et le train de banlieue, en fonction des besoins de déplacement, de la nature des axes et des quartiers desservis, etc.

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Genève a parfaitement suivi ces phases historiques Premier tram, en 1862, entre Place Neuve et Carouge. Entre 1890 et 1900, création de quelque 125 km de lignes, le réseau le plus important de Suisse, comprenant plusieurs passages en France voisine : Douvaine, St-Julien, Ferney, Etrembières et Collonges. Les lignes de campagne, par exemple celles pour Jussy, Versoix, Chancy, ont disparu dans les années 30, tout comme les lignes suburbaines de Veyrier, Annemasse, Hermance, Croix-de-Rozon, Perly, Grand-Lancy, Vernier, Grand-Saconnex, dans les années 50, les unes après les autres. Autobus et trolleybus se fondaient plus facilement dans la circulation, ce qui explique précisément leur inefficacité croissante. A l’époque, on ne parlait pas de clients des transports publics, mais de «captifs». Ce terme désignait une population trop âgée, trop jeune, ou trop précarisée pour pouvoir conduire une voiture, donc dépendant d’un service quasiment à but social maintenu pour ces populations spécifiques… La ligne de Bernex a passé au bus en 1961, la dernière course du vieux tram 2 datant du 5 décembre 1961. Juste au moment où on lançait la construction de la Cité nouvelle ! 15 fois plus d’habitants à Onex, mais plus de tram ! Tram qui était à voie unique, mais déjà en partie en site propre, notamment vers la rue de Bandol. Après quelques années de controverses, la première extension du tram a été réalisée, en 1985, vers le Bachet et le nouveau dépôt, puis vers la gare Cornavin. Un programme de travaux a été inscrit dans une loi sur le réseau des TPG En 2000-2001, le Conseil administratif prend des contacts avec le


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Tram Cornavin-Onex-Bernex | Equipement & urbanisme |

canton pour voir où en est la possibilité d’un retour du tram sur la route de Chancy. Il fallait d’abord modifier la loi sur le réseau, ce qui fut fait par le Grand Conseil en 2004. Puis le Conseil municipal a voté deux résolutions, en 2002 et 2006, donnant le feu vert à ce projet. Le plan directeur d’urbanisme, validé en 2002, a également retenu cette option, soulignant qu’elle allait permettre de faire de la route de Chancy ce boulevard urbain destiné à atténuer son effet de coupure. Puis, il y a eu la phase de planification, qui a abouti en août 2008 à l’octroi de l’autorisation fédérale, laquelle s’étend sur tout un périmètre. Cela s’est fait sans recours, mais après diverses négo-

ciations avec des intervenants, ce qui a permis d’améliorer le projet et de donner des garanties. La Ville d’Onex a suivi de près ces procédures, et a fait ses propres observations. Elle a, depuis début 2006, ouvert une cellule de dialogue avec les commerçants de la route de Chancy, afin de leur donner un maximum d’espace d’expression et d’écoute dans ce chantier mené par l’Etat sur une route cantonale, mais dont la commune est pleinement partenaire. René Longet Conseiller administratif délégué

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| écoles | Conseils d’établissement

Conseils d’établissements 958 parents d’élèves, dont 2/3 de femmes, et 340 enseignants sont candidats pour entrer dans un des 91 Conseils d’établissement au primaire genevois. Le dépôt des candidatures s’est clôturé vendredi 16 janvier. Les élections ont eu lieu, pour la première fois, les 27 et 28 février 2009. 45 communes ont désigné, elles aussi, leurs pairs. Près de 60’000 parents et plus de 2’000 enseignants ont été appelés aux urnes pour élire leurs représentants. Ces premières élections marquent une étape importante dans la mise en œuvre des Conseils après trois ans de concertation. Qu’est-ce qu’un Conseil d’établissement ? Ecouter, dialoguer, comprendre et délibérer sont les mots clef de cette démarche. Ce projet renforce la démocratie et la participation. Il développe des liens entre l’école, la famille ainsi qu’avec et grâce aux communes. Il s’inscrit pleinement dans les 13 priorités du Département de l’instruction publique. Le Conseil d’établissement est un lieu de décision, d’information et de proposition. Il constitue une aide au pilotage de l’établissement, amène transparence et efficacité aux décisions prises et aux actions menées. Il permet une meilleure collaboration entre les partenaires de l’école, le développement d’un climat propice, la conception d’actions ciblées pendant et hors temps scolaire, l’ancrage de chaque établissement dans son environnement urbain, social et culturel. La gestion des situations individuelles, du personnel ainsi que le choix des programmes et les moyens d’enseignement restent aux mains des professionnels de l’établissement. Il est renouvelé tous les 3 ans, présidé par la directrice ou le directeur de l’établissement et composé de membres élus par leurs pairs ou, désignés par leur instance. La structure sera développée dès la rentrée scolaire 2009 dans l’enseignement secondaire, avec une première élection au printemps 2010.

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De combien de membres est constitué un conseil d’établissement ? Le conseil d’établissement est composé des catégories de membres permanents suivantes : La directrice de l’établissement : à Onex, Ariane Denonfoux pour Tattes-Gros-Chêne, Amina El Difrawi pour Bosson-UCE Bosson, Liliane Zehnder pour Onex-Parc, Sandrine Shütt pour les Racettes et Nuria Nicolet Aebischer pour Belle-Cour-Onex-Village. Les représentantes ou les représentants élus des parents des élèves de l’établissement. Les représentantes ou les représentants élus des membres du corps enseignant et du personnel administratif et technique de l’établissement. A Onex, deux personnes représentent la commune au sein de chaque établissement : – Pierre Olivier représente le Service des Relations communales, de la Communication et du Développement durable dans les 5 établissements. – Le service Bâtiments et Locations est représenté par : - son chef, Michel Cuttat, à Belle-Cour-Onex-Village, - son contremaître Edi Peruffo à Tattes-Gros-Chêne, - Michel Potier à Bosson-UCE Bosson, - Mohamed Pejom aux Racettes, - Bruno Aceti à Onex-Parc. Dans l’enseignement obligatoire, le Conseil inclut, en tant que membres permanents, les élèves élus par l’assemblée des délégués des classes de l’établissement; à défaut de l’existence d’un dispositif participatif au sein de l’établissement, le Conseil peut associer des élèves à ses travaux et les inviter aux séances, selon les sujets. Pierre Olivier, coresponsable du SRD, chargé des relations avec les associations, les écoles et les villes jumelées


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Au programme ces prochaines semaines | Activités culturelles |

Spectacles Onésiens Au programme ces prochaines semaines Tom Poisson & François Vé — chanson

Les Spectacles Onésiens, en collaboration avec Voix de fête, présentent : Première partie : François Vé / Lunaire et aérien, le dernier album du troubadour lausannois « le jardin de Frankee » est une petite perle de poésie intime au parfum fruité. Des harmonies pop, une écriture délicate et élégante sur les chemins de l’enfance... Deuxième partie : Tom Poisson / Ceux qui gardent en mémoire les ballades de naguère auront la sensation de redécouvrir Poisson. Il a élargi sa palette sonore. Bossa chic, swing, valse et musette s’étoffent de cordes nylon et de bandonéon, de glockenspiel et de violons, de pianos, d’orgues et de trombone... Mélodies joueuses, toujours, mais aux comptines de naguère, le compositeur (avec pour complice à la réalisation l’accordéoniste Alexandre Léauthaud) préfère aujourd’hui des échos de Nino Rota ici, là des tourneries à la Manu Chao. Les mots d’amour résonnent, et touchent juste, comme ceux qui disent la passion attiédie, le malentendu d’après l’unisson.

Salle communale, Jeudi 12 mars, 20h

Prix des places : 32.- ; AVS, AI, chômeurs : 28.- ; jeunes de moins de 20 ans, étudiants et apprentis (jusqu’à 30 ans) : 20.- ; carte « 20 ans, 20 francs » : 18.-

XAVIER MORTIMER — Comédie magique et musicale

L’ombre-orchestre, spectacle familial et international, tout public dès 8 ans Grand coup de coeur de notre précédente saison, nous avons décidé de programmer à nouveau ce formidable spectacle que beaucoup de spectateurs ont souhaité revoir et qui fera de nouveaux heureux, à coup sûr. Magicien, musicien, danseur, mime, Xavier Mortimer a puisé dans toutes ces techniques pour créer un spectacle très personnel, musical et poétique, truffé de surprises visuelles et d’humour... Porté par des musiques composées par Benjamin Dubost et lui-même, il nous embarque dans un monde magique peuplé de personnages qui lui ressemblent... A ne rater sous aucun prétexte, émerveillement garanti !

Salle communale, Jeudi 26 mars, 20h

Prix des places : 32.- ; AVS, AI, chômeurs : 28.- ; jeunes de moins de 20 ans, étudiants et apprentis (jusqu’à 30 ans) : 20.- ; carte « 20 ans, 20 francs » : 18.-

Demi Evans & the Hands blues — Blues, Etats-Unis

Fred Morisset, guitare / Nicolas No, claviers / Dorothy Bailey, basse / Cédric Affre, batterie 1ère partie: programmation BAG Demi Evans a fait ses premières armes de chanteuse au sein d’une chorale de gospel. Après avoir roulé sa bosse aux quatre coins du monde, les années 2000 marquent pour elle le début de l’aventure française avec la rencontre de Jean-Jacques Milteau qui l’intègre au sein de sa formation. La sortie de son premier album solo accroche l’oreille de tous les programmateurs et ses performances scéniques se succèdent dans les plus grands festivals de jazz, de Montreux à Montréal, en passant par Nice, Paris ou Antibes. Un véritable phénomène !

Salle communale, Jeudi 2 avril, 20h

Prix des places : 38.- ; AVS, AI, chômeurs : 33.- ; jeunes de moins de 20 ans, étudiants et apprentis (jusqu’à 30 ans) : 23.- ; carte « 20 ans, 20 francs » : 20.-

Renseignements : 022 879 59 99 l’après-midi / www.spectaclesonesiens.ch Chéquiers culturels acceptés Onex Magazine | n°10 | Février 2009


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| Développement durable | La charte des jardins

La Charte des Jardins à Onex Une action pilote de sensibilisation des habitants d’un quartier d’Onex, à la petite faune dans les jardins, a eu lieu en mars 2008. Parmi les conférences présentées lors de cette journée de sensibilisation, l’une d’entre elles concernait la Charte des Jardins. Les signataires de cette charte s’engagent moralement à appliquer, dans leur jardin, des bonnes pratiques. Les objectifs sont de maintenir et de favoriser la biodiversité et de renforcer les liens entre voisins par un projet commun peu contraignant, notamment la mise en réseau des jardins. De nos jours, cette nature, qui trouvait autrefois dans nos jardins des conditions favorables à sa survie, est menacée par l’urbanisation et la parcellisation du territoire ainsi que l’intensification de l’entretien trop souvent chimique - des jardins. La Charte des Jardins propose donc des bonnes pratiques pour aménager et entretenir son terrain en tenant compte de la nature. Dix thèmes y sont abordés. Il s’agit de la pelouse et de la tonte, des haies, des pesticides et des anti-limaces, du nettoyage du jardin, de son éclairage, des passages pour la petite faune, de la piscine, du chat, des feux de propreté et des plantes exotiques envahissantes. Suite à cette journée de sensibilisation, neuf propriétaires de jardins du chemin François-Chavaz se sont engagés moralement à appliquer les bonnes pratiques de la charte en la signant. Ce fut un début prometteur pour la charte à Onex. L’objectif, à terme, est que le plus grand nombre possible d’habitants d’Onex signent la charte, afin que la nature retrouve une place dans les jardins. Les autorités communales quant à elles ont déjà pris la mesure de l’importance de préserver la biodiversité notamment à travers le programme de développement durable, l’Agenda 21 et les principes de gestion des espaces verts communaux. Restait à

sensibiliser les personnes en zone villas qui représente par ailleurs quelque 50 % de la surface communale et donc un fort potentiel pour la préservation de la faune et de la flore. Tout propriétaire de jardin, qu’il soit petit ou grand, anciennement ou récemment aménagé, déjà dans l’esprit de la charte ou pas du tout, peut demander un exemplaire de la charte à la mairie et, s’il le souhaite, prendre l’engagement moral d’appliquer les recommandations en signant et en retournant le coupon-réponse. Les signataires peuvent recevoir, s’ils le souhaitent, l’emblème de la Charte des Jardins réalisé sur du bois de chêne du pays par des personnes handicapées qui travaillent dans les ateliers de la SGIPA. Cet emblème se fixe à l’entrée d’une propriété afin de montrer son engagement pour la nature et de promouvoir la démarche en suscitant la curiosité des passants. En conclusion, entretenir son jardin favorablement à la biodiversité, c’est adopter des pratiques et un mode de consommation plus durables. Grâce à cela, la qualité de vie d’un lieu (une commune, un quartier ou même une rue), souvent liée à l’environnement, pourra perdurer et même augmenter grâce à la charte. Le jardin est de plus en plus un univers où il y a des enjeux environnementaux : économie d’eau et d’énergie, biodiversité, santé. Donc si vous pouvez prendre cet engagement et le faire connaître, c’est la nature et vous qui serez gagnants. Le plus dur, bien souvent, est de changer sa façon de concevoir et de percevoir son jardin. Lieu de plaisir et de détente, il s’agit aussi d’un milieu indispensable pour la nature. Fabrice Lombard

Ma ville s’engage pour le développement durable. Cela signifie promouvoir la flore et la faune indigènes.

Astuce pour sauver les hérissons

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La charte des jardins | Développement durable |

Promouvoir la biodiversité à Onex Entre deux couches de neige, les Onésiens ont pu ces mois d’hiver parfois distinguer quelques perce-neige ou de timides primevères. En voilà assez pour se mettre à rêver du printemps. Et avec les beaux jours la sève ne va pas tarder à monter fait naître en nous des envies de nature, de jardins et de fleurs. Alors, avant de nous lancer dans les toutes nouvelles tâches de la saison, soyons curieux et allons fureter du côté de la « charte des jardins » sur le site www.energie-environnement.ch afin de nous rendre compte de l’impact de nos pratiques jardinières. Onex est engagée dans le développement durable de façon active, et Conseil administratif et Conseil municipal, dans le cadre de l’Agenda 21 communal validé en 2004, se sont retrouvés autour d’un certain nombre d’actions. Plus précisément, en 2005, le Conseil administratif retenait trois priorités : l’alimentation, la mobilité et la biodiversité. Tous les collaborateurs de l’administration communale sont concernés par les engagements communaux. Les terrains communaux… S’agissant de la biodiversité, prenons pour commencer les divers espaces verts communaux. Ils sont gérés et entretenus selon trois critères principaux : l’esthétique, la rusticité et l’utilisation d’espèces indigènes. Le site www.onex.ch vous renseignera sur les principes de gestion appliqués par les jardiniers communaux, sous l’égide de MM Escher chef du SIPE et Abele, chef des jardiniers. Cette action pionnière a été reconnue par de nombreux experts et acteurs, dont le Forum biodiversité suisse, le Département du territoire et les associations professionnelles. Comme le rappelle M. René Longet, conseiller administratif délégué, cette politique passe par deux axes, le choix des végétaux lors des plantations, et les modes d’entretien. Et le secteur privé ? Mais que se passe-t-il sur les terrains privés, qu’il s’agisse de l’habitat collectif ou individuel ? La commune a souhaité lancer une action systématique d’information, En zone villas, un module expérimental a eu lieu au printemps dernier au chemin François Chavaz. Trois étudiantes en « communication en développement durable » - cursus assuré par le WWF à l’Université de Lausanne - ont ainsi réalisé un travail pratique avec les propriétaires intéressés en les invitant à prendre en compte la biodiversité dans l’entretien de leurs jardins. Cette impulsion est maintenant relayée par M. Fabrice Lombard, ingénieur HES en Gestion

Nature, mandaté par notre ville pour progressivement généraliser ce message à l’ensemble de l’habitat individuel, Notre Service des relations communales, de la communication et du développement durable prépare également des projets fort prometteurs pour les secteurs à habitat collectif, sous la responsabilité de Frédérique Haessig, déléguée communale au développement durable. Un petit effort pour nous, un grand bonheur pour eux… Concrètement, la charte propose des petits gestes simples qui ont de grandes conséquences : – Choisir des espèces indigènes qui nourrissent les oiseaux et favorisent la reproduction des papillons. – Délaisser la tonte façon gazon anglais au profit d’une taille à 6 cm minimum, agrémentée d’une bande d’herbe laissée plus sauvage. – Préférer le désherbage manuel ou thermique au chimique. – Eviter de tailler haies et massifs entre mars et septembre afin de ne pas déloger oiseaux et petits animaux. – Aménager un passage entre les propriétés pour que les hérissons puissent se déplacer sans avoir à traverser une route. – Installer les nichoirs en hauteur et hors de portée des chats. Penser à des éclairages doux et à la lumière dirigée vers le bas, afin d’éviter une hécatombe de papillons et d’insectes. Gageons que les jardiniers passionnés ou simplement curieux auront beaucoup de plaisir à découvrir d’autres façons de faire, plus respectueuses de la flore et de la faune qui nous entourent et leur permettant de connaître un jardin foisonnant et vivant. Et la bonne nouvelle supplémentaire, cela ne leur demandera pas plus d’efforts, voire même moins parfois ! Tout bénéfice, comme on dit. Catherine Maurin

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| Voirie | Déchets

Mais qu’est-ce que je peux bien faire de vos encombrants ? Jour après jour, les canapés troués, les télés déglinguées, les armoires désossées languissent sur nos trottoirs, nos pelouses et nos rues. Ils dépérissent en attendant le jour de levée mensuelle et nous encombrent encore et toujours! Alors que faire ? Toutes les communes suburbaines du canton sont dépassées par les dépôts sauvages d’encombrants. De la belle Genève à notre grande Cité, le problème des volumineux jetés à même les rues devient le casse-tête des responsables déchets. D’ailleurs, une douzaine de magistrats en charge des voiries des grandes agglomérations genevoises se sont réunis le 22 janvier dernier, sur l’initiative de René Longet (Conseiller administrazif de la Ville d’Onex) et de Pierre Maudet (Conseiller administrazif de la Ville de Genève), pour passer au peigne fin les problèmes et solutions. Les problèmes sont simples Des encombrants, il y en a de plus en plus et ce n’est pas fini. 4’500 tonnes de vieux machins déglingués par an, rien qu’à Genève. A Carouge et à Genève, la collecte se fait sur appel téléphonique. Mais, dans les faits, des employés et des camions tournent tous les jours pour enlever, nettoyer, ramasser les dépôts sauvages, encore…encore…encore… La plupart des communes genevoises ont un jour de levée des volumineux par mois. Mais à Onex et à Lancy, il y en a deux, l’un pour les encombrants, et l’autre pour la ferraille. Chez nous, c’est le premier mardi et le premier

mercredi du mois. Alors, le premier jeudi du mois, Onex brille de tous ses feux. Elle est propre! Elle est belle!…jusque vers midi. Car, comme des bestioles rampantes, les vieux frigos, les tiroirs sans fond et les sèche-cheveux usagers reviennent nous envahir sournoisement. Tous se rassemblent en quelques coins de pelouse ou de trottoirs, pris en otage pour l’occasion, et attendent-là, dans leur funeste apparat. Les 30 jours, 720 heures, 43 200 minutes que le camion de Transvoirie mandaté par la commune les embarque sans perte ni fracas, lors de leur tournée suivante.

Morges et chez notre voisine française, Lyon. Sion, est plus généreuse et offre à ses citoyens…deux levées par an, l’une au printemps et l’autre à l’automne. Le reste de l’année ? Les gens vont jeter à la déchetterie la plus proche. Lausanne, la bourgeoise, refuse aussi les dépôts sur les trottoirs. Elle innove avec ses «déchetteries mobiles» : tous les mois, une grande benne avec deux employés est mise à disposition des habitants d’un quartier. Et la fois suivante, c’est au tour d’un autre quartier. Un tournus pour que chacun y gagne en proximité. Malin, non ?

Les solutions sont moins simples… Alors que faire ? Ramasser plus souvent ? Faire place nette 2 fois par mois ? 3 fois par mois ? Voire 1 fois par jour ? 2 fois par jour ? Et pourquoi pas ne pas directement monter dans le salon de nos citoyens pressés pour les aider à descendre cette armoire si grande et si lourde ? C’est une solution que nous aimerions vous offrir. Sans blaguer, ce serait vraiment l’idéal, non ? Mais est-ce bien raisonnable ?

Et nous, Chers habitants d’Onex, quelle solution allons-nous trouver à nos encombrants ?

Et les autres villes hors canton, que font-elles ? La Ville de Neuchâtel a trouvé une alternative très simple: elle a décidé que la collecte des encombrants n’était plus son problème et ne fait plus aucune levée. La ville a construit une déchetterie en périphérie, une sorte d’ESREC communale, et aux habitants d’aller y jeter leurs vieilleries comme bon leur semble. Idem à

L’ESREC, Espace de Récupération Cantonal, du Nant-de-Chatillon sur la route Bernex-Aire-la-Ville est à votre disposition tous les jours, téléphone 022 420 91 22.

Flora Madic Merci d’y pensez ! Actuellement, la levée officielle et gratuite des encombrants à Onex est le premier mardi du mois.

Transvoirie ramasse vos encombrants sur rendez-vous pour 45 francs, téléphone 022 306 15 15.

Ma ville s’engage pour le développement durable. c’est savoir qu’un déchet est une ressource potentielle. Onex Magazine | n°10 | Février 2009


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Déchets | Voirie |

Les «fausses bonnes idées» pour trier ses déchets. Entre ce qui se trie et ce qui ne se trie pas, on perd la tête. Et quelques fois en voulant bien faire, on fait tout faux ! Inventaire des fausses bonnes idées sur le recyclage de sa poubelle.

Verre en verre

D’abord, il y a ce qui ne se recycle pas et qu’on jette dans la poubelle noire pour être brûlé.

Pile écologique

Ensuite, il y a les matières qui se recyclent. Celles-là, on les jette dans les points de récupération de notre commune où elles sont collectées par Serbeco pour que d’autres industriels les valorisent.

PET

Nos points de récupération comportent des bennes pour papier et carton, fer blanc et alu, verre blanc et verre coloré, pile, Nespresso, textiles et PET.

Bidons de nettoyage plastique Films de plastique

D’accord ? Oui ! Enfin presque… Car on a quelques fois un petit doute sur un bidon de plastique, une pile écologique ou en verre que l’on dépose, plein d’espoir, à la déchetterie, mais en vain. Voici donc les mauvaises idées de tri. Flora Madic

NON

Les verres à boire, les vitres ou les vases ne sont pas de même densité que les bouteilles et bocaux et ne se recyclent pas. Ne pas les mettre dans les conteneurs à verre, mais dans la poubelle noire. Seuls les bouteilles et bocaux en verre se recyclent

NON

Ça fonctionne comme une pile, mais ce n’est pas une pile. Il faut les déposer dans un espace de récupération cantonal (ESREC).

OUI

Les piles dites vertes se collectent avec les piles noires, car, si elles sont rechargeables, elles se recyclent de la même manière. Il est interdit de les jeter dans la poubelle noire, car brûlées elles sont dangereuses pour la santé.

OUI

Mais comment reconnaître le PET: c’est une bouteille transparante et on peut en boire le contenu. Par exemple, les bouteilles d’eau ou de soda. Mais pas les bouteilles de lait et les flacons de lessive. Le PET est une filière autofinancée par une taxe comprise dans le prix d’achat.

NON

Ils ne se récupèrent pas en Suisse. En France, ils sont collectés, mais souvent comme combustible pour les cimenteries. En Suisse, il faut les jetter à la poubelle noire.

NON

En Suisse, il faut les jeter à la poubelle noire. Ils sont à brûler au Cheneviers.

NON

Ils ne se récupèrent pas en Suisse. En France, ils sont collectés, mais souvent comme combustible pour les cimenteries. En Suisse, il faut les jetter à la poubelle noire.

Emballages en plastique

NON

Ils ne se récupèrent pas en Suisse. En France, ils sont collectés, mais souvent comme combustible pour les cimenteries. En Suisse, il faut les jetter à la poubelle noire.

Enveloppes avec fenêtre en plastique

OUI

A mettre dans le papier, sans obligatoirement retirer le plastique de l’enveloppe. Il sera mécaniquement extrait lors de la fabrication de la pâte à papier.

Papier plastique argenté

NON

Ce n’est pas de l’alu. Comment le reconnaître? Quand vous plissez un papier en alu et que vous relâcher, le papier reste froissé. S’il se redéplie, c’est du plastique. Il faut le jeter à la poubelle noire.

Assiettes en céramique

NON

Elles ne se récupèrent pas. Il faut les jeter à la poubelle noire. En très grande quantité, les déposer à l’ESREC

Batterie

Flacons de plastique

Petits sacs noires pour poubelles

NON

Les éco-points communaux sont des points de récupération de matières recyclables. Les jeter dans les containers de votre immeuble.

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| Développement durable | Aide au développement

Du global au local : l’aide au développement L’aide au développement est un engagement consenti par les collectivités publiques, de tout niveau – communes, cantons, Confédération – en vue de venir en aide à des populations démunies au Sud et à l’Est. Ces engagements sont fortement marqués à Genève, en raison du rôle international de notre canton, et de la présence d’une importante communauté étrangère (environ 38% de la population), facteurs exprimant des liens au monde extérieur particulièrement forts. Il faut distinguer l’aide au développement de l’aide humanitaire ou en cas d’urgence. Cette dernière s’adresse à des populations victimes de catastrophes, et apporte une aide immédiate pour leur survie (cas du Tsunami, victimes de guerres ou de famines). L’aide au développement vise au contraire à aider des communautés locales pour assurer le long terme. L’aide humanitaire distribue du poisson, l’aide au développement apprend à pêcher. Aide au développement : quels buts ? Il s’agit de favoriser les activités productives (agriculture, artisanat), d’assurer la disponibilité et la protection des ressources naturelles (sols, forêt, eau), de promouvoir les énergies renouvelables et disponibles sur place, de développer la prise en charge scolaire et sanitaire.

Onex Magazine | n°10 | Février 2009

L’aide doit répondre à des critères stricts. Elle est toujours gérée à Genève par une structure spécialisée basée dans le canton (par exemple Genève Tiers Monde, Jardins de Cocagne ou encore Helvetas), et sur place par une organisation fiable émanant de la communauté locale. La participation de la population aux projets est une donnée clé pour éviter qu’ils ne soient parachutés et donc peu efficaces. Il y a une forte composante d’implication et de formation, afin qu’à terme la communauté puisse voler de ses propres ailes. Un autre aspect de cette solidarité internationale est le commerce équitable. Actuellement, les revenus des producteurs de biens de base comme le cacao, le coton, les fruits tropicaux, le café arrivent souvent à peine à les nourrir. Le commerce équitable vise à garantir des revenus décents et assurés à long terme par une filière de commercialisation directe entre le Sud et le Nord, couplée à un contrôle de qualité (produits bio, de plus en plus). Les produits du commerce équitable garantissent ainsi à l’acheteur que leur production ne repose pas sur de mauvaises conditions de travail ou la dégradation de l’environnement. De ce fait ils sont aussi généralement un peu plus chers. C’est un effort que nous nous devons de faire.


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Aide au développement | Développement durable |

Objectifs et moyens Les motifs de ces engagements sont clairs. D’une part, l’indivisibilité de la dignité humaine. Les gens ne sont pas responsables de leur lieu de naissance. Or, selon si le hasard nous a fait naître au Burkina ou en Haïti ou à Bruxelles ou à Rome, nos chances dans la vie seront très différentes. Il s’agit de lutter contre ces inégalités majeures, tout en donnant aux personnes un espoir de pouvoir vivre dans leur pays. Il s’agit donc aussi d’éviter qu’ils n’accroissent le flux migratoire, avec tous ses aléas et risques que cela comporte.

objectif du 0,7%, par ailleurs inscrit dans le Programme de législature du Conseil administratif.

La communauté internationale a pris, depuis un certain nombre d’années, l’engagement de consacrer à l’aide au développement au moins 0,7% du PIB pour les Etats, et 0,7% du budget public pour les collectivités locales. Le rôle de ces dernières est décisif. En effet, la solidarité passe d’abord par le terrain, et le terrain local est par définition celui des communes. Sur les 45 communes genevoises, 40 s’engagent pour l’aide au développement, et la moitié y consacre 0,7% du budget municipal, voire davantage. Onex, Ville de progrès C’est dans le cadre de son Agenda 21 (programme d’impulsions pour un développement durable), fondé sur le lien entre le global et le local, que la Ville d’Onex a atteint, dans son budget 2009, cet

Selon une résolution du Conseil municipal, les deux tiers de ce montant sont alloués à des projets présentés par des associations membres de la Fédération genevoise de coopération (FGC), un tiers à des associations non membres, selon des critères stricts validés par le Conseil administratif (et disponibles sur le site Internet de la commune). L’Agenda 21 comporte également une option préférentielle pour les produits du commerce équitable, ce que la Ville d’Onex a déjà mis en œuvre pour les achats de denrées alimentaires. Cette approche sera développée dans le contexte d’une définition d’ensemble de la politique d’achat (entreprise actuellement par l’Etat et ouverte aux communes). Le Conseil administratif remercie le Conseil municipal qui a toujours validé ces engagements, et qui, à travers sa commission Agenda 21 et aide au développement préavise, sur les propositions d’affectation, du montant alloué budgétairement. René Longet Conseiller administratif délégué

Ma ville s’engage pour le développement durable, également à l’Est et au Sud. Onex Magazine | n°10 | Février 2009


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| Politique | Conseil municipal

Conseil municipal du 3 février 2009 Contrats de prestation pour les organismes subventionnés de la Ville d’Onex Dans son programme de législature, le Conseil administratif a souhaité contractualiser les relations entre un certain nombre d’organismes et la Ville d’Onex. Le Conseil municipal, de son côté, a exprimé le même souhait et a voté une motion, après examen en commission. Il s’agit de mettre sur pied des contrats de partenariat clarifiant les prestations en nature et en finance de la Ville d’Onex, ainsi que celles de l’organisme subventionné. Parmi les bénéficiaires de subventions, seules les aides d’une certaine importance feront l’objet d’une telle formalisation. Il s’agit en particulier des crèches, des Cuisines scolaires, du Football-Club Onex, de la Fanfare, de l’Association des Intéréts d’Onex, etc. Les premiers projets de contrat sont actuellement en discussion. Onex Magazine ouvre ses pages aux groupes politiques représentés au Conseil municipal Dans plusieurs communes, comme Carouge et Vernier, les publications officielles comportent une section spécifique dévolue à la libre expression des groupes politiques représentés au Conseil municipal. Ce dernier, par 20 oui et 7 abstentions, a adopté une motion demandant que la même pratique soit mise en œuvre à Onex. Une période expérimentale commencera en septembre 2009, jusqu’en juin 2010. Onex Magazine passera alors de 24 à 28 pages.

Onex Magazine | n°10 | Février 2009

Requalification de l’espace Maison Onésienne Suite aux résultats de la votation référendaire, les groupes politiques représentant les opposants au projet ont déposé une motion demandant d’étudier 2 possibilités. D’une part, des travaux limités à 4,7 millions. D’autre part, un projet de démolition et reconstruction d’un bâtiment mixte, avec logements, activités communales et associatives. Après discussions au Conseil municipal, la motion a été renvoyée en commission pour étude. Réfection à la piscine municipale Le système de billetterie, doit être remplacé par un nouveau système beaucoup plus performant, avec en plus des possibilités d’accès diversifiées et qui permettront aussi de faire une comptabilité en ligne. Le système de robinets d’eau chaude et d’eau froide dans les douches scolaires fera place à des mitigeurs temporisés permettant des économies d’eau substantielles. L’installation d’un séparateur à graisse et d’une colonne sèche permettra de résoudre le souci des eaux usées (cuisine, sanitaire, cuisson) du restaurant. On ne trouve plus de pièces de rechange pour les sèche-cheveux, pour ceux aménagés dans les secteurs public et scolaire des vestiaires. De nouveaux sèche-cheveux doivent être aménagés. Le tableau électrique doit être changé. Le système de sonorisation (haut-parleurs, amplificateur), qui se trouve dans le bassin, a atteint son seuil de capacité de fonctionnement et demande également à être remplacé par un système plus performant. Le fond de la pataugeoire avait dû être remplacé en urgence au printemps 2006, suite à un constat de décollement du carrelage. Aujourd’hui, il s’agit de refaire complètement ces plages de carrelage. L’ensemble de ces travaux requiert un budget total de 260’000 francs, que le Conseil municipal a voté.


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Conseils de saison | Vie pratique |

Penser global, manger local ! Trouvez l’erreur !

Recettes de saison

Moins de transports, c’est moins de pétrole .

Velouté d’endives Ingrédients pour 4 personnes : 800 grammes d’endives, 1 pomme de terre, 1 petit bouquet de cerfeuil, citron, 10 gr. de cassonade, 2 échalotes, 1 cube de bouillon de volaille, 15 cl. de crème fraiche, 10 gr. de beure, 1 cuillère à café d’huile, sel et poivre.

Une botte d’asperges du Mexique achetée en mars, importée par avion, nécessite 5,0 litres de pétrole. Tandis qu’une botte d’asperge de Suisse, achetée en mai, demande seulement 0,3 litre de pétrole. Un concombre sous serre, en provenance de Belgique et acheté en mars, nécessite 1,1 litres de pétrole. Tandis qu’un concombre de Suisse, cultivé en plein air, acheté en juin, ne « consomme » que 0,1 litre de pétrole. Un kilo de fraises d’Israël, importé par avion, acheté en mars, nécessite 4,9 litres de pétrole. Tandis qu’un kilo de fraises de Suisse, acheté en juin, ne demande que 0,2 litre de pétrole. Légumes de saison : carottes, céleris, choux de Bruxelles, endives, oignons, poireaux, pommes de terre, rampon. Pas de fruits de saison : vive les conserves et confitures maison !

Préparation Peler et laver la pomme de terre. La tailler en dès. Jeter la base amère des endives, ainsi que les feuilles abimées, puis couper les endives en tronçons. Diluer la cassonade dans un verre d’eau chaude. Laver et effeuiller le cerfeuil. Peler et hacher les échalotes. Les faire suer dans un fait-tout, avec l’huile et le beure. Ajouter les endives, les dès de pomme de terre et la moitié du cerfeuil. Verser le jus du demi-citron et le verre d’eau sucrée. Saler peu, poivrer. Couvrir le fait-tout et faire cuire 10 minutes à feu doux. Porter 80 dedans le dans le suivre la

cl. d’eau à ébullition. Diluer cube de bouillon, puis verser fait-tout. Couvrir et pourcuisson durant 15 minutes.

Mixer jusqu’à l’obtention d’un velouté. Rectifier l’assaisonnement. Ciseler les feuilles de cerfeuil restantes. Les mélanger à la crème fraiche. Répartir le velouté très chaud et la crème au cerfeuil, dans des bols ou des assiettes, et servir aussitôt. Salade d’hiver Ingrédients pour 4 personnes : 400 gr. de reste de viande cuisinée (bourguignon, rôti de porc, ou autre…), chou rouge, 2 échalotes, 2 endives, 50 gr. de noix ou de noisettes, 1 paquet de croutons à l’ail, 5 brins de ciboulette, moutarde, vinaigre, huile, sel et poivre. Préparation Emincer finement le chou rouge. Laver et couper les bases des endives, puis les détailler en rondelles. Peler et émincer les échalotes. Effilocher les morceaux de viande. Laver, sécher et ciseler la ciboulette. Réunir tous les ingrédients dans un grand saladier. Ajouter les croutons. Préparer un vinaigrette en émulsionnant l’huile, la moutarde et le vinaigre. Saler et poivrer. Verser la sauce sur la salade. Mélanger soigneusement juste avant de servir.

Ma ville s’engage pour le développement durable. Il s’agit de privilégier les aliments sains et de proximité.

Onex Magazine | n°10 | Février 2009


| Agenda | Mars — Mai 2009 Date

Catégorie

Evénement

Lieu

Horaire

Renseignements

Le 5 mars

Culture

Bibliobus

Parking de la Maison Onésienne

10h-13h et 14h-17h30

M. Pierre Olivier 022 879 59 59

Le 7 mars

Culture

Folklore albanais

Salle communale

20h-02h

Mme Marielle Torrens 022 792 56 40

Le 9 mars

Ecoles

Conférence de l'APEOP sur les "Mangas"

Maison Onésienne: AstrOnex

20h

Mme Chantal Bauco 022 792 73 40

Le 10 mars

Politique

Conseil municipal

Salle du Conseil municipal

19h

Mme Jeannette Sanchis 022 879 59 59

Le 12 mars

Spectacles Onésiens

TOM POISSON & FRANCOIS VÉ (chanson)

Salle communale

20h

022 879 59 99 www.spectaclesonesiens.ch

Le 14 mars

Fête

Soirée dansante (Sabor Latino)

Salle communale

20h-02h

M. Carlos Cervantes 022 733 83 63

Le 19 mars

Culture

Bibliobus

Parking de la Maison Onésienne

10h-13h et 14h-17h30

M. Pierre Olivier 022 879 59 59

Du 19 au 22 mars

Culture

Spectacle de danse de l'Atelier de danse Onex-Village

Salle communale

Je, ve, sa : 19h - 22h Di : 16h30-19h30

Mme Eliette Roy 022 793 08 14

Le 22 mars

Récrés-spectacles

Les histoires de Nogossi le caméléon (contes africains, dès 4 ans)

Le Manège

Dimanche: 15 h

022 879 59 99 www.spectaclesonesiens.ch

Le 22 mars

Exposition

Bric à brac de l'association des habitants d'Onex Cité

Place du 150ème

11h-17h

M. Denis Pasche 078 646 73 20

Le 28 mars

Action communautaire

1ère réunion procéssus consultatif square Gros-Chêne

Place du Gros-Chêne

9h30 - 12h Puis verrée

Maison Onésienne O22 879 80 20

Le 7 avril

Politique

Conseil municipal

Salle du Conseil municipal

19h00

Mme Jeannette Sanchis 022 879 59 59

Le 16 avril

Culture

Bibliobus

Parking de la Maison Onésienne

10h-13h et 14h-17h30

M. Pierre Olivier 022 879 59 59

Du 20 au 24 avril

Ecoles

Animation APEOP : Semaine sans TV

Ecole d'Onex-Parc

Lundi à vendredi : 16h-18h

Mme Chantal Bauco 022 792 73 40 / www.apeop.ch

Le 23 avril

Spectacles Onésiens

LES DÉSAXÉS (humour musical, France)

Salle communale

20h

022 879 59 99 www.spectaclesonesiens.ch

Le 30 avril

Culture

Bibliobus

Parking de la Maison Onésienne

10h-13h et 14h-17h30

M. Pierre Olivier 022 879 59 59

Le 3 mai

Fête

Fête du printemps (Cartel des sociétés)

Place du 150ème

10h-18h

Mme Patricia Elouaret 022 793 41 96

Le 7 mai

Culture

GED MARLON (humour, France)

Salle communale

20h30

022 879 59 99 www.spectaclesonesiens.ch

Le 9 mai

Ecoles

Troc de jouets et de vêtements à l'école des Tattes

Préau de l'école des Journée Tattes

Ecole des Tattes 022 792 57 64

Le 12 mai

Politique

Conseil municipal

Salle du Conseil municipal

19h

Mme Jeannette Sanchis 022 879 59 59

Le 14 mai

Culture

Bibliobus

Parking de la Maison Onésienne

10h-13h et 14h-17h30

M. Pierre Olivier 022 879 59 59

Le 14 mai

Culture

MAYRA ANDRADE (musique, Cap Vert)

Salle communale

20h30

022 879 59 99 www.spectaclesonesiens.ch

Le 17 mai

Exposition

Bric à brac de l’association des habitants d’Onex Cité

Place du 150ème

11h-17h

M. Denis Pasche 078 646 73 20

Du 22 au 24 mai

Sport

Spectacle du Club de Gymnastique d'Onex

Salle communale

Ve : 19h Sa : 17h Di : 15h

M. Patrick Tschanz 022 793 22 04

Du 23 au 24 mai

Sport

Swiss Open 09 de Disc Golf

Parc des Evaux

Sa et Di : 9h-17h

www.discgolf-geneve.ch/ info@discgolf-geneve.ch

Le 28 mai

Culture

Bibliobus

Parking de la Maison Onésienne

10h-13h et 14h-17h30

M. Pierre Olivier 022 879 59 59


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