Plan Info octobre

Plan Info L’information des Marraines, Parrains et DonActeurs de Plan

OCTOBRE 2014

HORS SÉRIE

DROITS DES FILLES

Quelques chiffres

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Actualités

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Comment agir ?

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Stop aux violences à l’école !

EDITORIAL

Parce qu’1 fille sur 5 dans le monde reste privée d’école, nous devons continuer à agir ensemble contre les

freins à l’éducation dont les filles sont les 1ères victimes.

A l’occasion de la Journée internationale des filles, le 11 octobre, mobilisons-nous pour que l’école reste une vraie chance d’avenir pour les filles. Eduquer une fille, c’est transformer sa vie, celle de sa famille, de ses futurs enfants. C’est contribuer au développement de son pays. Eduquer une fille aujourd’hui, c’est tracer pour demain le chemin de sa liberté.

Osez la liberté !

C’est l’appel que nous lançons pour que, tous, nous nous engagions aux côtés des enfants pour leur permettre de devenir, demain, des adultes libres. Pour PLAN, donner aux enfants les moyens de construire leur avenir, est la clé d’un développement à long terme. C’est grâce à notre action commune que les choses changeront. Nous savons que nous pouvons compter sur vous.

Afin d’appeler les instances mondiales à faire de l’éducation des filles une priorité de développement, PLAN lance une pétition. Signez sur www.planfrance.org/petition pour offrir aux filles, grâce à l’éducation, la liberté à laquelle elles ont droit pour leur vie future ! Découvrez ci-dessous, en quelques chiffres, les résultats obtenus jusqu’à présent grâce à votre engagement.

Merci par avance de ce que vous pourrez faire pour aider ces enfants à recevoir une éducation de qualité.

Alain Caudrelier-Bénac Directeur de Plan France

Grâce à votre soutien, les droits des filles gagnent du terrain !

L’action de PLAN

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De vrais changements pour les filles

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Plan Info est une publication de Plan France - ONG de solidarité internationale. Octobre 2014.

Conseil d’administration : Pierre Bardon, Damien Bachelot, Philippe Baetz, Nicolas Baverez, Pierre Chastagnier, Ghislaine Costantini, Pascal Houssin, Dominique Martin, Chantal Nedjib, Lionel Requillart, Frédérique Schlumberger, Pierre Siquier.

Directeur de la publication : Alain Caudrelier-Bénac. Comité de rédaction : Anne Caillebotte, Diane Daul, Hélène Dulin, Sophie Lenglet, Près de Près de Michelle Perrot, Hélène Souchon. Conception : Sylvain Lefebvre.

Contact : Plan France - 14, boulevard de Douaumont - 75017 Paris - www.planfrance.org / contact@plan-international.org / Tél : 01 44 89 90 90.

58 millions de filles aidées

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Journaliste française née en Inde, Patricia Loison a choisi de mettre son regard sur le monde et sa sensibilité à la cause des enfants au service de Plan France. Notre nouvelle ambassadrice fera connaître nos actions et défendra les droits des enfants à nos côtés.

Ravis de cette nouvelle aventure, nous lui adressons tous nos remerciements pour cet engagement !

Rock en Seine 2014 Ça rock pour les droits des filles !

Du 22 au 24 août, bénévoles et salariés de Plan France se sont mobilisés lors de cette grande rencontre musicale au parc de Saint Cloud. Cet événement festif fut l’occasion de faire connaitre nos actions et de sensibiliser le public à la cause des filles. Participation à la roue de « l’infortune », photos « mains levées » … les animations menées sur notre stand ont séduit plusieurs centaines de festivaliers.

Retrouvez les moments Rock en Seine sur : www.planfrance.org

EN BREF

Patricia Loison : notre nouvelle ambassadrice !

Hawaou sélectionnée pour le prix « Women for change » Hawaou Adamou est une femme de combat. Elle a créé l’AFHADEV (Association des Femmes Haoussa pour le Développement) et contribue aux côtés de PLAN à scolariser 3 500 filles du quartier de la Briqueterie au Cameroun.

Son engagement en faveur des droits des filles au Cameroun a permis sa sélection dans le cadre du prix « Women for Change 2014 ». Créé par la Fondation Orange et le Women’s Forum, ce prix récompense des projets humanitaires de femmes en Afrique et Hawaou se retrouve parmi les cinq candidates sélectionnées !

Nous tenons à féliciter Hawaou pour sa sélection et nous croisons les doigts pour la suite…

Retrouvez l’histoire d’Hawaou sur : www.planfrance.org/filles

Campagne pour l’éducation des filles Peut-être avez-vous déjà aperçu notre nouvelle campagne pour promouvoir l’éducation des filles. Grâce à des partenariats médias, cette campagne est diffusée jusqu’au 12 octobre à la télévision, à la radio, en affichage dans le métro et sur le web.

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dossier

Violences à l’école : les filles sont les Dans le cadre de la 3ème Journée internationale des filles, PLAN met l’accent sur les violences faites aux filles en milieu scolaire qui constituent un véritable frein à leur éducation. Chaque année, 246 millions de garçons et de filles souffrent de violences à l’école.* Si ces violences sont très répandues, il s’agit pourtant d’un phénomène méconnu. *UNESCO, 2011.

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1. DÉFINITION

Châtiment corporel, harcèlement, viol, sexe transactionnel… Les violences faites aux filles en milieu scolaire recouvrent tout acte ou toute menace d’ordre sexuel, physique ou psychologique sur des filles à l’école ou autour de l’école. Les auteurs de ces violences peuvent être des élèves, des enseignants ou des membres de la communauté agissant sur le trajet de l’école. Bien que les filles comme les garçons puissent être les cibles de violences, elles en sont les premières victimes.

Qu’est-ce que le sexe transactionnel ?

Il s’agit de pratiques qui conduisent les enseignants à demander des faveurs sexuelles aux élèves filles en échange d’argent, de réduction des frais de scolarité, de bonnes notes ou encore de fournitures scolaires.

TÉMOIGNAGES* Laura ,13 ans, Nicaragua On ne se sent pas en sécurité sur le chemin de l’école.

La plupart des garçons nous harcèlent. Si on fait semblant de les ignorer ou qu’on tente de se défendre, ils nous menacent en disant « on se retrouvera ». C’est pour cela que beaucoup de filles ne vont plus à l’école, elles ont trop peur.

Samuel, 14 ans, Ouganda

premières victimes

Ma sœur a été forcée de se marier parce qu’elle est tombée enceinte à l’école. Depuis, elle n’y est jamais retournée. Mes parents ont dit qu’ils n’allaient pas encore dépenser de l’argent pour son éducation étant donné qu’elle était mariée. * L’identité des enfants cités a été modifiée.

2. Quelles sont les causes ?

scolaire et 3. Échec déscolarisation

■ L’école est imprégnée des règles sociales et culturelles de la société et par conséquent des inégalités entre les femmes et les hommes qui y règnent. Elle peut alors être un lieu de violence où les garçons et les hommes imposent leur domination aux filles.

■ Echec scolaire et déscolarisation : afin de se soustraire à un environnement qui n’est ni sécurisé ni propice à l’apprentissage, les élèves et en particulier les filles, s’absentent de l’école et vont même jusqu’à cesser complètement leurs études. Les violences faites aux filles en milieu scolaire engendrent ainsi un fort taux de déscolarisation.

Les violences faites aux filles en milieu scolaire sont dues à des facteurs sociaux, culturels et économiques :

■ La pauvreté constitue le terreau des violences.

En effet, les enfants évoluent dans un contexte favorisant les tensions entre élèves et entre enseignants et élèves comme le manque de personnel éducatif, les classes surchargées, les infrastructures insalubres et éloignées des lieux d’habitation, les formations des enseignants limitées ou inexistantes…

Les filles sont plus vulnérables aux pressions et manipulations des adultes et autres enfants. Pour exemple, les filles peuvent être sujettes à l’échange de services sexuels et/ou domestiques contre de l’argent pour payer leur scolarité.

Les conséquences sur les victimes de ces violences sont multiples :

■ Altération de la santé morale et psychique : les victimes peuvent perdre l’estime de soi, ressentir de la honte et souffrir d’anxiété. Parfois, elles développent des troubles alimentaires, des tendances dépressives et finissent par détester l’école.

■ Altération de la santé physique : les douleurs dues aux blessures physiques, la transmission d’infections sexuellement transmissibles, le décès des filles suite à une grossesse précoce non désirée, sont les fréquentes répercussions de ces violences sur les victimes.

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4.Comment agir contre ?

Agir contre les violences dont pâtissent les filles est une priorité de la lutte contre la pauvreté et pour le développement. PLAN intervient à différents niveaux :

dossier

■ Construction de toilettes séparées pour les filles et les garçons dans des écoles afin de préserver l’hygiène et l’intégrité physique des élèves.

■ Sensibilisation des enfants, enseignants, parents, medias et communautés sur les violences faites aux filles en milieu scolaire et sur la promotion de pratiques non discriminatoires. Il s’agit notamment de combattre l’idée selon laquelle les filles seraient responsables de la violence sexuelle.

■ Création de groupes d’adolescents pour leur permettre d’être acteurs de la lutte contre les violences en milieu scolaire.

■ Mise en place de mécanismes de signalement et de dispositifs de prise en charge psychosociale.

■ Intervention auprès des autorités internationales, nationales et locales afin de favoriser l’accès à l’éducation de qualité d’au moins 9 années dans un environnement sûr : exiger plus de fonds pour l’éducation des filles, demander la mise en place de mesures de protection des enfants contre toutes les formes de violence, des codes de conduite des enseignants, des sanctions légales pour les auteurs de violence.

L’Afrique de l’Ouest et l’Asie du Sud sont les régions géographiques qui recensent le plus de cas de violences faites aux filles en milieu scolaire.

Succès de la discipline positive PLAN a initié dans 45 communautés de la préfecture de l’Est-Mono au Togo le projet « Promotion de l’équité genre et éducation sans violence en faveur des filles ». Parmi les actions menées, la formation des enseignant(e)s aux méthodes de discipline positive, c’est-à-dire de pédagogie par l’encouragement et la valorisation des élèves, a démontré de très bons résultats : ■ Les inscriptions de filles ont augmenté de 83 % dans les écoles du projet.

■ 72 % des élèves témoignent qu’il y a une nette diminution de la fréquence d’utilisation du bâton grâce au projet.

■ En 2011, au début du projet, l’écart entre le taux de réussite des filles et des garçons était de 11 points alors qu’en 2013, à la fin du projet, il n’était plus que de 2 points.

CONFÉRENCE-DÉBAT AVEC LE MINISTERE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Cette année, à l’occasion de la 3ème Journée internationale des filles, Plan France et le Ministère des Affaires étrangères organisent une conférencedébat sur les violences faites aux filles en milieu scolaire.

Notre objectif est de mobiliser les responsables politiques et de sensibiliser de nouveaux acteurs sur cette question. Pour cela, au programme : partage d’expériences concrètes menées tant sur le terrain qu’au niveau des politiques publiques et identification des leviers et des stratégies nécessaires à l’atteinte d’une « tolérance zéro » à l’égard de ces violences.

Conférence 2013 sur le mariage précoce à l’Assemblée nationale

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QUE POUVEZ-VOUS FAIRE ?  Faites un don Les filles étant souvent les premières victimes de discrimination, de violence, de mariages et grossesses précoces, nous avons créé un fonds destiné à financer des projets de soutien aux droits des filles. Pour qu’elles soient scolarisées, qu’elles puissent devenir autonomes et être maîtres de leur avenir, faites un don régulier à partir de 10 € par mois ou un don ponctuel sur : www.planfrance.org/don

COMMENT AGIR

 ET VOUS,

 Signez la pétition A l’occasion de la Journée internationale des filles, le 11 octobre, PLAN lance une pétition et appelle le grand public à se mobiliser. L’objectif : collecter 50 000 « mains levées » en France et faire pression sur les instances internationales afin que l’éducation des filles devienne une priorité. Déjà de nombreuses célébrités (Virginie Efira, Louis Laforge, Patricia Loison, Astrid Veillon...) ont pris position. Vous qui soutenez fidèlement l’action de PLAN, nous faisons appel à votre engagement : venez signer la pétition sur www.planfrance.org/petition et diffusez la auprès de vos amis !

 Participez près de chez vous

En soutien à la campagne pour l’éducation des filles, les équipes de bénévoles en région se mobilisent ! Par exemple, l’équipe d’animation régionale de Strasbourg organise une grande marche en musique dans la ville.

Vous souhaitez participer à une action en région ?

Rendez-vous sur www.planfrance.org/regions

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Parrainez une fille aujourd'hui Aidez-la à devenir libre demain

Pour elle, le parrainage c’est grandir au sein de sa famille, être protégée, aller à l’école et ainsi être libre de choisir son avenir.

Pour vous, c’est l’accompagner en toute liberté : correspondre avec elle par e-mail ou courrier si vous le souhaitez, ou lui apporter simplement votre soutien par vos dons. © Henry - Pierre Edelmann

Rendez-vous sur www.planfrance.org

✂ BULLETIN de PARRAINAGE  OUI, je souhaite parrainer une fille avec PLAN pour 28 € / mois (soit 9,52 € / mois après réduction fiscale*)  en Afrique de l’Ouest  en Asie  je laisse PLAN choisir

 en Afrique de l’Est  en Amérique Latine

 Je souhaite faire un peu plus et aussi soutenir les projets prioritaires de PLAN (santé, nutrition, protection…). Je donne 28 € + 5 € = 33 € / mois. (soit 11,22 € / mois après réduction fiscale)*.

Je joins mon chèque de 28 € ou 33 € correspondant à mon 1er versement.

Je recevrai très bientôt mon dossier personnel de parrainage avec la photo de ma filleule et des informations sur sa famille et sa communauté.

J’ai bien noté que je peux interrompre mon parrainage à tout moment (PLAN s’efforcera alors de trouver un nouveau parrain à l’enfant).

Coupon à renvoyer dans une enveloppe sans l’affranchir à : Plan France – Autorisation 58018 75174 Paris Cedex 17  Mlle

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 Mme et M.

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Je préfère parrainer une fille vivant :