Rapport moral d'activité 2014

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Rapport moral d’activitÊ Plan International France 2013/2014


Sommaire

1  L’année en images et en chiffres

04

2  Qui est Plan International France ?

06

3  Les projets de développement soutenus par Plan International France

10

A. Projets réalisés grâce aux dons sur projets

14

B. Projets réalisés grâce aux dons de parrainage

20

C. Projets réalisés grâce aux dons d’urgence

26

4  Plaidoyer, sensibilisation et éducation au développement

28

5  Vie associative

32

6  Gouvernance

34

7  Financement de notre mission sociale

36

A. Les dons de particuliers

36

B. Les partenariats publics

38 38

C. Les partenariats entreprises 8  Rapport financier

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Édito Cette année, nous sommes particulièrement heureux d’être en mesure de transférer davantage de fonds sur le terrain : 9 872 000 €, soit 15,3 % de plus que l’année précédente, ont été consacrés aux projets que nous menons. Ce succès est le fruit de notre stratégie de diversification des recettes, mais il est avant tout une réussite collective. L’implication croissante de partenaires publics et privés est venue renforcer la fidélité de nos donateurs. L’attention que nous portons à la maîtrise de nos frais de fonctionnement nous permet de consacrer 78,7 % de nos revenus à nos missions sociales. Une nouvelle année qui répond donc à notre ambition : contribuer toujours plus au futur des enfants, car c’est en leur donnant les moyens d’être des adultes libres qu’ils pourront être acteurs du développement de leur pays. Les moins de 15 ans représentent 31 % de la population des pays en développement et 43 % de celle des pays les moins avancés ; c’est avec eux que l’on pourra changer les choses. Plan International mène des projets sur le long terme en impliquant les communautés et les enfants à toutes les étapes, s’assurant ainsi que les projets correspondent bien aux besoins exprimés. Cette année, 81,5 millions d’enfants ont bénéficié de l’action de Plan International. Rien de tout cela ne pourrait être possible sans l’engagement de chacun, particuliers et institutions des secteurs privé et public, bénévoles et salariés, à tous, je tiens à dire merci. Chaque jour, l’actualité nous rappelle combien notre mission est essentielle. Le typhon Haiyan aux Philippines, les exactions du groupe islamiste Boko Haram au Nigeria, la propagation du virus Ebola, les conflits armés au Mali et en République Centrafricaine... Les enfants sont toujours les premières victimes. Continuons à agir ensemble, avec et pour les enfants !

Pierre Bardon Président de Plan International France

Rapport moral d’activité (juillet 2013 - juin 2014). Publication de Plan International France - ONG de solidarité internationale, décembre 2014. Conseil d’administration : Pierre Bardon, Philippe Baetz, Nicolas Baverez, Damien Bachelot, Pierre Chastagnier, Ghislaine Costantini, Didier Destremau, Pascal Houssin, Dominique Martin, Chantal Nedjib, Lionel Requillart, Frédérique Schlumberger, Pierre Siquier. Directeur de la publication : Alain Caudrelier-Bénac. Comité de rédaction : Anne Caillebotte, Norah Bilet, Nathalie Klopfenstein, Sophie Lenglet, Michelle Perrot, Yvan Savy, Hélène Souchon. Conception graphique : Sylvain Lefebvre. Contact : Plan International France - 14, boulevard de Douaumont - 75017 Paris • contact@planfrance.org / Tél : +33 (0)1 44 89 90 90 www.planfrance.org

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1 - L’année en images

9 872 000 €

transférés sur le terrain pour financer les projets de développement

2

E

J o u r n é e internationale

des filles

célébrée le 11 octobre 2013

11 VISITES TERRAIN réalisées par l’équipe programmes

138 961 €

transférés po ur

apporter une aide

d’urgence

aux Philippines

6

7 nouveaux

subventions

partenariats privés initiés

n o u v e l l es p u b l i q u es o b t e n u es

grands

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et en chiffres 1 871 emails envoyés sur le t err a i n par les parrains e t m a rr a i n es depuis le lancement de la communication par email

14, boulevard de Douaumont dans le 17e arrondissement de Paris, c’est notre nouvelle adresse. En janvier 2014, nous avons rejoint des locaux regroupant des associations de solidarité et des acteurs du développement durable.

@

28 collaboratrices de Gide Loyrette Nouel

ont couru « La Parisienne ». Sportives et solidaires, elles ont collecté 6 000 € pour financer des projets dédiés aux filles

20 000 mains levées pour l’éducation des filles

7 500 garçons et filles

Plus de ont participé à des ateliers de sensibilisation au Brésil sur la prostitution infantile dans le contexte de la Coupe du Monde 2014

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2 - Qui est Plan EN BREF Créée en 1993, l’ONG a pour objectif de permettre aux enfants et aux jeunes de développer leur potentiel afin d’être acteurs de leur avenir et de devenir des adultes libres. Nos donateurs ainsi que nos bailleurs publics et privés nous permettent de financer des projets dans 50 pays en développement.

Canada

Etats-Unis

Haïti Guatemala Honduras République D Salvador Nicaragua Colombie

Equateur Pérou Pays donateurs

Bureaux terrain

06 • R a ppo rt mo ra l d ’ac tivité Plan I NT ERNATI ONAL France - 2013 / 2014

Bré

Bolivie Paragua


International France ? 4 MISSIONS n La collecte de fonds pour financer des projets de développement

AU SEIN DU RÉSEAU PLAN INTERNATIONAL Plan International France fait partie du réseau

n Le plaidoyer en France auprès des décideurs en faveur des droits de l’enfant

Plan International qui compte au total 21 pays donateurs et 50 bureaux terrain. Plan International

n L’accompagnement technique pour le montage, le suivi et l’évaluation des projets de

France est indépendant dans sa gestion et transfère directement ses fonds sur le terrain.

développement auprès de certains pays n La sensibilisation du grand public aux droits de l’enfant

Suède Finlande Norvège Royaume-Uni Danemark Irlande Pays-Bas Allemagne Belgique Suisse

France

Espagne

Italie Chine

Corée

Japon

Pakistan Egypte

Sénégal Mali Niger Dominicaine Soudan Burkina Faso Guinée-Bissau Guinée Ghana Bénin Ethiopie Sierra Leone Togo Cameroun Ouganda Libéria Kenya Rwanda Tanzanie ésil Malawi Zambie Mozambique Zimbabwe ay

Népal Inde Bangladesh Birmanie Laos Hong Kong Thailande Philippines Vietnam Cambodge Sri Lanka Indonésie Timor

Australie

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LES ATOUTS DU RÉSEAU INTERNATIONAL Le fait d’appartenir à un réseau international est une force. Cette année, 4 910 projets ont été menés, grâce à l’appui technique et financier du réseau international. n Le siège international met en place des procédures générales qui s’appliquent à tous les pays faisant partie du réseau et qui visent à assurer la qualité des programmes mis en œuvre et à garantir la protection de l’enfant. n La mutualisation des financements des projets nous permet aussi de garantir la pérennité de notre présence sur le terrain et de mettre en place des projets dans une stratégie à long terme (en moyenne, la présence de Plan International dans une communauté est de 15 ans). n Grâce à notre appartenance au réseau, nous pouvons non seulement mettre en place des projets ambitieux mais aussi mutualiser nos ressources dans plusieurs domaines (les assurances, les ressources humaines, la finance, l’informatique, la communication, l’acheminement des courriers, etc.), afin d’optimiser les ressources humaines et financières de l’organisation.

n Plan International collabore avec des équipes constituées dans chaque pays de personnel local permanent. Ainsi, nous travaillons au plus près des communautés grâce à une proximité physique et culturelle avec les populations. Cela favorise aussi les bénéfices à long terme des projets et assure leur pérennité des projets grâce au renforcement des capacités locales (équipes de Plan International, partenaires locaux) année après année. n Être présent dans 69* pays permet à Plan International d’être un acteur majeur du plaidoyer sur la scène mondiale dans les domaines de l’éducation et de la protection de l’enfant. Nos bureaux à New York, Addis Abeba, Bruxelles et Genève sont un moyen de renforcer nos liens avec les principales institutions internationales, l’ONU et la communauté des ONG. n Enfin, le réseau international favorise le partage des expériences ainsi que la capitalisation des bonnes pratiques. *Deux de nos bureaux terrain sont également des pays donateurs

Interactions entre Plan International France et Plan International Siège international Plan International (Londres)

Coordination - Supervision

Bureaux de représentation

Travail commun d’éducation au développement et plaidoyer

New York, Addis Abeba, Bruxelles, Genève

Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Colombie, Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande,

Bureaux régionaux Afrique de l’Est Afrique de l’Ouest Amérique Latine Asie Bureaux terrain 50 pays d’intervention Partenaires locaux

Pays donateurs

France

Financement, appui technique et évaluation des projets

Communautés

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, Hong Kong, Inde, Irlande, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse.


Entretien avec Alain Caudrelier-Bénac Directeur de Plan International France

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Quels ont été les enjeux relevés par Plan International France cette année ? Après une année 2013 difficile, nous avons mis en œuvre un programme de productivité et d’optimisation de notre organisation et nous avons déménagé pour des locaux plus fonctionnels et plus économiques en année pleine. Par ailleurs, nous avons obtenu des résultats très significatifs grâce à des subventions privées et publiques qui nous confortent dans notre stratégie de diversification de nos recettes initiée depuis 2011. Grâce à ces efforts, à la motivation et à la qualité du travail des équipes de Plan International France, auxquelles je rends hommage, nous sommes parvenus à retrouver la croissance de nos recettes et ainsi augmenter les sommes transférées sur le terrain afin d’aider toujours plus d’enfants. Dans ce contexte, nous n’oublions pas les marraines, les parrains et les donateurs individuels qui nous font confiance et contribuent depuis toujours à une grande part de nos ressources. Ainsi, pour mieux répondre à leurs attentes, nous avons lancé avec eux une réflexion destinée à rendre leur parrainage encore plus concret. Nous avons repensé les outils et supports de communication, nous avons généralisé les échanges d’emails entre parrains/marraines et filleul(e)s, modernisé nos rapports de projets, amélioré les échanges entre parrains/marraines. Nous voulons « animer » la communauté de parrains/marraines qui partage tant de valeurs communes. C’est un très vaste chantier dont nous verrons les résultats tout au long des mois à venir. Vous avez également adopté un nouveau slogan, « Osez la liberté », pourquoi ? Plan International France a pour mission de

sensibiliser l’opinion française à nos enjeux et à nos solutions en termes de développement. Nous avons donc recherché une forme de communication plus percutante et plus militante pour faire passer nos messages. La liberté que nous revendiquons, c’est d’abord celle des enfants de décider de leur avenir. Mais c’est aussi une liberté que nous voulons donner aux parrains/marraines et donateurs pour vivre leur engagement à nos côtés à leur façon et à leur rythme : du simple soutien financier à la découverte de l’enfant et des projets sur le terrain, il y a beaucoup de façons de s’engager au bénéfice de ces communautés les plus défavorisées. Parmi les moments marquants de l’année, lequel retenez-vous plus spécifiquement ? Le typhon Haiyan, qui a touché les Philippines en novembre 2013, a été terrible pour ces populations, pour les équipes sur place et plus généralement pour tout le réseau Plan International. Présent depuis 53 ans aux Philippines, Plan International a été au cœur de la catastrophe et a pu mettre en place une intervention rapide et globale. 60 collaborateurs de multiples nationalités sont venus renforcer les effectifs par leurs expertises. Le monde entier s’est mobilisé pour manifester son soutien. Je tiens à saluer les équipes locales qui ont fait preuve d’un courage et d’une efficacité exceptionnels. Grâce à la mobilisation de chacun, des milliers de personnes ont été secourues et le travail de reconstruction commence à porter ses fruits, mais le bilan « un an après » montre l’immensité du travail qui reste à faire. Depuis lors, l’actualité ne cesse de multiplier les zones d’intervention et Plan International est de plus en plus réactif et efficace pour répondre aux situations d’urgence.

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3 - Les projets de développement La vision de Plan International France est celle d’un monde où tous les enfants et les jeunes peuvent réaliser leurs droits et développer ainsi leur potentiel à devenir des adultes libres. C’est la clé d’un développement pérenne. Afin d’agir pour les plus vulnérables, Plan International France participe à l’élaboration et au suivi de projets de développement qui visent à donner à tous les enfants les moyens de connaître, de défendre et d’exercer leurs droits.

Auprès de qui ? Ces projets sont mis en place dans les zones les plus pauvres, auprès des enfants et des jeunes, et plus particulièrement de ceux qui sont exclus du fait de leur religion, de leur ethnie, de leur lieu de vie ou tout simplement parce que ce sont des filles.

Comment ? Nos projets se caractérisent principalement par : n la participation des enfants et de leurs familles : un changement réel ne peut être obtenu autrement. Faire participer les populations est la meilleure façon de s’assurer que les programmes correspondent bien aux besoins exprimés et que les bénéfices soient durables. n une collaboration avec les autorités locales et nationales pour leur demander de remplir leurs engagements envers les droits des enfants mais également pour les aider à renforcer leurs capacités et ainsi leur permettre d’assumer pleinement leurs responsabilités, sur la durée, en matière de développement. n des partenariats avec diverses organisations de la société civile : nos programmes sont pensés et mis en œuvre avec le souci constant de renforcer les structures existantes et de mettre en place des dynamiques de développement pérennes. n Le travail au sein de coalitions et d’alliances pour combattre les causes profondes de la pauvreté au moyen d’actions de plaidoyer et de campagnes en faveur des droits des enfants.

. 10 • R a pp o rt mo ra l d ’ac tivité Plan INT ERNATIONAL France - 201 3 / 2014


soutenus par Plan International France Par quelles actions ? Le travail de Plan International France couvre quatre domaines d’intervention, afférents aux droits des enfants :

Satisfaire les besoins vitaux des enfants (santé, nutrition, eau et environnement sain) Pour de nombreuses familles, la question n’est pas de vivre, mais de survivre. Parce que chaque enfant a le droit de grandir et s’épanouir dans un environnement sain et d’avoir accès à des soins de qualité, Plan International France s’efforce dans le cadre des projets qu’il soutient de : n réduire la mortalité infantile par des mesures de prévention. Certaines maladies, responsables de la mort des enfants en bas âge, sont évitables. Nous intervenons pour former le personnel de santé, mais aussi sensibiliser les communautés aux bonnes pratiques d’hygiène (le lavage des mains par exemple), n promouvoir les bienfaits d’une alimentation saine auprès des parents et des écoles, n développer des services de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes, notamment en matière de VIH/Sida, avec une prise en charge médicale et psychologique des malades, n encourager les communautés à prendre en charge et gérer seules la salubrité de leur environnement (assainissement de l’eau, entretien des latrines) pour le bien-être de leurs membres et celui des enfants.

Protéger les enfants contre toute forme de violence et d’exploitation Plan International France travaille à garantir la sécurité et la protection des enfants et des jeunes, particulièrement vulnérables et exposés à différentes formes de violences (négligences, sévices, exploitations). Cela se traduit concrètement par : n la sensibilisation des familles et des communautés aux enjeux liés à la protection de l’enfant afin de faire changer les mentalités, n la mise en place de lieux d’accueil pour prendre en charge les enfants victimes de violences, n l’implication des communautés dans l’élaboration et la mise en œuvre de systèmes nationaux et communautaires de protection, n l’appui aux Etats pour qu’ils proposent des politiques adaptées en matière de prévention et de prise en charge des enfants victimes de violences, n l’information des enfants sur leurs droits pour qu’ils puissent être en capacité de les défendre.

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Permettre aux enfants de faire valoir leurs droits Au regard de la Convention internationale des droits de l’enfant, les enfants sont reconnus comme citoyens et, à ce titre, ont le droit de participer à la vie civique de leur pays. Mais, dans de nombreuses régions du monde, leur voix n’est pas écoutée. Plan International France contribue à faire reconnaître les enfants comme ayants-droit à la citoyenneté, en s’assurant que : n ils prennent conscience de leurs droits ;

Donner accès aux enfants et aux jeunes à une éducation et une formation de qualité Alors que l’éducation est un droit inaliénable de chaque enfant, les freins à l’accès à l’école sont nombreux : pauvreté des familles, mariage précoce, éloignement des lieux d’enseignement, barrières linguistiques et culturelles, etc. Plan International France agit pour que tous les enfants puissent aller à l’école et suivre un enseignement de qualité car l’éducation est reconnue comme un des leviers les plus puissants pour sortir de la pauvreté et devenir un citoyen responsable. Cela suppose de : n veiller à ce que chaque enfant puisse jouir de son droit à l’éducation, y compris dans les situations d’urgence. Familles et communautés sont sensibilisées à l’importance de l’école pour l’avenir de leurs enfants ; n renforcer l’accès des enfants à l’apprentissage pour leur permettre d’acquérir des connaissances et des compétences essentielles dans leur vie quotidienne, et d’utiliser au mieux leurs capacités ; n permettre que l’environnement scolaire soit sûr pour l’enfant (par exemple à travers la mise en place de toilettes séparées pour les filles et les garçons, de codes de conduite pour le personnel éducatif vis-à-vis des différentes formes de violence pouvant survenir à l’école...) ; n faire en sorte que les méthodes pédagogiques utilisées et la gouvernance scolaire favorisent le respect des droits de l’enfant.

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n ils puissent développer dans les meilleures conditions leurs compétences pour faire respecter ces droits et faire évoluer les mentalités ; n ils soient acteurs responsables de leur destin et soient encouragés à participer et à concevoir des projets pertinents pour l’amélioration de leurs conditions de vie ; n leurs initiatives, au sein d’organisations comme les gouvernements d’enfants et les clubs d’adolescents, soient soutenues.

.


Plan International France agit via 3 types de projets : A. DONS SUR PROJETS

B. DONS DE PARRAINAGE

C. DONS D’URGENCE

Projets identifiés, financés ou cofinancés et suivis par Plan International France

Projets cofinancés par Plan International France et suivis par le réseau de Plan International

Projets cofinancés par Plan International France et suivis par le réseau de Plan international et/ou Plan International France

Sommes transférées par Plan International France pour ces projets :

Sommes transférées par Plan International France pour ces projets :

Sommes transférées par Plan International France pour ces projets :

2 186 538 €

7 535 779 €

149 883 €τ

Affectation et suivi des fonds

Affectation et suivi des fonds

Affectation et suivi des fonds

Financent des projets identifiés, suivis et appuyés techniquement par Plan International France, et mis en œuvre par les bureaux locaux de Plan International.

Financent des projets identifiés, mis en place par Plan International dans les communautés des filleul(e)s.

Financent des projets identifiés, mis en place par Plan International et/ou Plan International France dans les zones touchées par une situation d’urgence.

Transfert des fonds collectés

Transfert des fonds collectés

Transfert des fonds collectés

Transfert de fonds au fur et à mesure de l’avancement de chaque projet.

- Transfert trimestriel de fonds vers les pays programmes. - Dons mutualisés au niveau du pays du filleul.

Transfert de fonds au fur et à mesure de l’avancement de chaque projet.

Informations transmises par Plan International France aux donateurs

Informations transmises par Plan International France aux donateurs

Informations transmises par Plan International France aux donateurs

Rapports d'activités réguliers et compte-rendus techniques et financiers aux bailleurs privés et publics.

Informations sur l’enfant et sur les projets menés dans sa communauté et son pays.

Informations sur les avancées du projet.

(dons de particuliers, d’entreprises, d’institutions publiques)

Audit

Audit

Audits internes et externes des projets initiés par Plan International France et/ou ses partenaires.

Audits internes et externes des projets et des bureaux locaux de Plan International.

Audit Audits internes et externes des projets et des bureaux locaux de Plan International.

C Détails des transferts de fonds par pays page 42 Rapp ort m or al d ’ ac t i v i t é Plan I NTERNAT I ONAL Fr an c e - 2 0 1 3 / 2 0 1 4 • 13


A. DONS SUR PROJETS

Lprojets réalisés grâce aux dons de particuliers, d'entreprises et d'institutions publiques. 25 projets, financés grâce aux dons sur projets de particuliers, d’entreprises, et/ou du secteur public, ont été conçus et sont suivis par Plan International France afin d’atteindre des changements durables dans la vie des enfants et des jeunes concernés. Ils se déroulent dans 10 pays d’intervention : Brésil, Cameroun, Chine, Colombie, Egypte, Haïti, Inde, Tanzanie, Togo et Vietnam.

La grande majorité des projets soutenus par Plan International France s’inscrit dans une stratégie pluri-annuelle visant l’autonomisation des jeunes, filles et garçons, à travers leur accès à une éducation formelle et non formelle de qualité, dans un environnement sûr. L’approche genre, les questions d’éducation, de protection et d’accès à un emploi ou à une source de revenus décents sont les thématiques prioritaires sur lesquelles nous faisons porter nos efforts et capitalisons depuis plusieurs années notre expertise.

Répartition des financements par thématique Autonomisation économique des jeunes

18,5

%

Urgences

0,5%

Éducation

30,8%

Multithématique

10,3%

Santé

D’une durée moyenne de 3 ans, nos projets peuvent faire l’objet, suite à leur évaluation, d’une nouvelle phase (voir encadré ci-contre sur une nouvelle et dernière phase d’un projet de lutte contre l’exploitation des enfants par le travail en Inde). Plan International France entretient des relations sur la durée avec ses partenaires sur le terrain, au premier rang desquels se trouvent les équipes locales de Plan International. Chaque mission de terrain est aussi l’occasion de rencontrer les partenaires de Plan International dans le pays : les communautés, des groupes d’enfants, des ONG locales et internationales, les autorités et agents de l’Etat ainsi que les représentants des bailleurs bilatéraux et multilatéraux. Ces relations suivies nous permettent d’acquérir une solide connaissance des contextes dans lesquels nous intervenons, tout en adaptant notre soutien technique et financier aux besoins et ressources identifiés localement. Plan International France a également le souci, au-delà d’une logique projet, d’inscrire son appui dans le cadre de programmes pays dessinés sur une période de 5 ans et régulièrement évalués.

Les financements

0,8% 15,6

Des pays partenaires sur la durée

Eau et assainissement

%

23,4% Protection

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Deux tiers des projets sont financés soit exclusivement soit à hauteur d’au moins 75 % de leur budget par Plan International France, le reste des fonds étant apporté par d’autres pays donateurs membres du réseau Plan International. Le soutien financier apporté par Plan International France à un projet est en moyenne de 400 000 € sur trois ans, ce montant pouvant atteindre près d’un million d’euros dans le cas de deux de nos projets.


Au total, la part de l’engagement financier de Plan International France sur l’ensemble des projets en cours représente 7,83 millions d’euros. Cette année, les montants transférés sur le terrain (dons sur projets hors parrainage et hors urgence), se sont élevés à 2 186 538 € (voir détails des transferts par pays en page 42).

C Rendez-vous pages 36 à 39 pour plus de détails sur les sources de financements.

Part des montants transférés par source total : 2 186 538€

Rôle de Plan International France dans les projets financés par les dons sur projets Plan International France assure un appui aux programmes menés sur le terrain notamment à travers les missions suivantes : n appui technique au montage, au suivi et à l’évaluation de projets de développement à travers un apport méthodologique ainsi qu’un partage d’expertise et de bonnes pratiques sur les thématiques concernées, grâce à des visites de terrain (a minima annuelles), des échanges réguliers et la participation à la rédaction des documents et rapports projets, n recherche et obtention de financements pour ces projets,

39%

32%

Particuliers

Institutions privées

n contrôle de la bonne gestion et utilisation des fonds, n renforcement des capacités des équipes de terrain en termes de procédures bailleurs dans l’utilisation des fonds et leur reporting.

29% Institutions publiques

Elaboration et financement d’une « phase de sortie » Appui à l’élaboration etleau financement « l’exploitation phase de sortie Plan International France soutient projet « Dhaba Kids » quid’une lutte contre des enfants » par le travail depuis six ans dans trois quartiers informels de Delhi. Une des stratégies mises en œuvre à travers ce projet a été la mise en place de Centres d’Amélioration des Connaissances (CAC) informels dans les trois communautés du projet afin d’accueillir des enfants travailleurs ou à risque. Ces centres leur ont fourni des cours d’alphabétisation et de remise à niveau pour les (ré)intégrer à l’école publique et les ont informés sur leurs droits. Le projet a aussi travaillé avec les parents, communautés et écoles. Plan International France et Plan International Inde vont maintenant initier une dernière phase de ce projet. Elle a pour but de consolider les acquis ainsi que les modèles pilotes initiés. Cette phase va, entre autres, permettre aux communautés vulnérables d’avoir accès à des fonds qui leur sont destinés auprès des autorités locales et de formaliser les réseaux entre acteurs déjà créés. Le but est que les communautés puissent poursuivre la dynamique engagée, sans l’appui de Plan International, en continuant à offrir des services aux enfants travailleurs ou à risque.

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4 DES 12 PROJETS FINANCÉS PAR PLAN INTERN

BESOINS VITAUX Lutter contre le VIH/Sida au Cameroun Le contexte

Au Cameroun, on estime que 550 000 personnes sont séropositives et les jeunes femmes de 15 à 24 ans sont trois fois plus touchées que les jeunes hommes du même âge. Tous sont victimes de stigmatisation et ne bénéficient pas des soins appropriés.

Le projet

Plan International France a pour objectif de contribuer à la réduction de la propagation du VIH/Sida et de ses effets sur les personnes affectées et leur famille grâce à la prévention mais aussi à une prise en charge des malades dans la région du Centre. Voici les résultats obtenus entre septembre 2012 et février 2014. n Sensibilisation - Environ 51 000 personnes (dont plus de 8 000 jeunes) ont participé à des activités de sensibilisation. 2/3 des membres des groupes de parole sont des femmes. - 110 Agents de Santé Communautaire ont été formés à la sensibilisation. n Santé - 54 campagnes mobiles de dépistage ont été réalisées.

16 • R a ppo rt mo ra l d ’ac tivité Plan I NT ERNATI ONAL France - 2013 / 2014

- 32 professionnels de santé ont été formés à la gestion d’une Unité de Prise en Charge. n Soutien psychosocial et économique - 6 groupes de parole regroupant des personnes vivant avec le VIH de 6 aires de santé ont été créés. - 83 représentants de 30 groupes d’activités génératrices de revenus ont été formés à la gestion, à la comptabilité et aux techniques d’élevage des porcs et poulets. n Lutte contre le VIH/Sida et les discriminations afférentes par les autorités locales - 26 représentants municipaux (élus et agents communaux) ont été formés à la supervision des actions de lutte contre le VIH/Sida, à la recherche de financements et se sont engagés à élaborer des plans d’action pour la mobilisation de ressources spécifiques.

Les financements Mairie de Paris, Région Ile-de-France, dons de particuliers.


ATIONAL FRANCE GRÂCE AUX DONS SUR PROJETS

PROTECTION Eradiquer les pires formes de travail des enfants en Tanzanie

Le contexte

Malgré la législation qui interdit le travail des enfants de moins de 18 ans, en Tanzanie, plus de 70 % des enfants âgés de 5 à 17 ans sont impliqués dans des activités économiques.

Le projet

L’objectif est de contribuer à l’éradication des pires formes de travail des enfants dans la région de Geita, afin de garantir le respect de leur droit à la protection. Voici certaines réalisations du projet à mi-parcours : - Parmi 16 000 enfants qui ont bénéficié du projet, 8 500 ont pu arrêter de travailler et 6 500 sont de nouveau scolarisés. - 3 150 foyers ont vu leurs revenus mensuels augmenter grâce aux Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit. 20 % d’entre eux ont déjà retiré leurs enfants du travail. - 1 travailleur minier sur 3 est désormais déclaré (contre 1 sur 4 au début du projet).

- Les 52 villages couverts par le projet ont élaboré des règlements locaux sur le travail des enfants et la prostitution qui devraient bientôt être validés par les autorités des districts concernés. Ces premiers résultats sont encourageants mais des efforts restent néanmoins à réaliser, notamment en termes de plaidoyer pour l’éducation. Le budget gouvernemental alloué à l’éducation est encore faible et ne couvre pas tous les besoins en matériel, infrastructures et nombre d’enseignants. Cela est essentiel pour la pérennité de l’intervention, qui mise en partie sur l’éducation des enfants comme barrière à leur implication dans des activités professionnelles.

Les financements

Union Européenne (EuropeAid), Agence Française de Développement (AFD), dons de particuliers.

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3

DÉFENSE DES DROITS Lutter contre le mariage forcé dans le nord du Vietnam Le contexte

Au Vietnam, des inégalités importantes subsistent au sein de la population et les districts de Meo Vac et Yen Minh sont particulièrement touchés par la pauvreté. Dans ces zones où vivent des minorités ethniques, les coutumes et pratiques traditionnelles restent aussi très ancrées. Les mariages forcés sont courants et les filles quittent généralement l’école prématurément pour se marier.

Le projet

Ce projet vise dans son ensemble à favoriser le développement et la participation des filles et jeunes femmes des minorités ethniques en agissant dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection. La protection des filles contre les pratiques traditionnelles néfastes et particulièrement celle du mariage forcé avant 18 ans est au cœur du projet. - 14 groupes de 240 filles ont été créés dans les communautés du projet. Les filles organisent une réunion par mois pour échanger sur le mariage d’enfants et sur la manière de s’en protéger. - Les 240 filles de ces groupes ont participé à des formations sur les droits et la protection des enfants et leur application dans la vie quotidienne. En fin de formation, les filles sont désormais conscientes de leurs droits et donc mieux armées pour se protéger des pratiques néfastes. - Afin de réduire le nombre de mariages d’enfants, les agents de santé et protection rendent visite aux parents ayant des enfants entre 13 et 18 ans pour les informer sur les risques et conséquences d’une telle pratique.

Les financements

Subventions d’entreprises (NIVEA) et dons de particuliers.

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ÉDUCATION Promouvoir l'emploi des jeunes en Inde Le contexte

Malgré son économie prospère, l’Inde connaît un chômage des jeunes de moins de 25 ans très important. Ces jeunes demandeurs d’emploi sont confrontés au monde du travail sans qualifications adéquates, ni ressources pour accéder aux formations professionnelles, et par conséquent, vivent dans des conditions très précaires. Pour réduire la pauvreté, l’enjeu de la formation est donc crucial.

Le projet

L’accès à la formation professionnelle est primordial pour que les jeunes, et notamment les jeunes femmes issues de communautés urbaines défavorisées, puissent avoir des opportunités d’emplois décents. Le projet a permis, dans sa première phase, d’obtenir les résultats probants :

- 5 clubs d’anciens élèves ont été créés dans chacun des 5 centres de formation. - Toutes les activités du projet ont pris en compte les problématiques d’égalité filles/garçons. - Suite aux formations, 73 % des jeunes ont vu leurs revenus augmenter et 70 % leur qualité de vie s’améliorer.

Les financements

Subventions d’entreprises et fondations (Eurofins, Lafarge, NIVEA, Renault et Winoa) et dons de particuliers.

+

La première phase du projet ayant été un succès, une deuxième phase a été lancée : elle a pour cible les communautés urbaines et rurales et favorise l’auto-entrepreneuriat en plus de développer la formation professionnelle.

- 2 402 jeunes de 18 à 25 ans, dont 1 215 filles, ont terminé leur cycle de formation professionnelle. - 1 464 jeunes, dont 696 filles, ont trouvé un emploi décent dans une entreprise partenaire.

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B. DONS DE PARRAINAGE

LES PROJETS RÉALISÉS GRÂCE AUX DONS DE PARRAINAGE Le parrainage, grâce à la mutualisation des dons réguliers des parrains et marraines à travers le monde, permet de mettre en œuvre des projets de développement d’envergure, ayant de véritables impacts sur le quotidien de tous les enfants vivant dans les zones d’intervention. La mutualisation des fonds garantit également le financement sur le long terme. Dès sa création en 1937, le réseau Plan International a instauré le principe de parrainage pour accompagner les enfants laissés orphelins par la guerre civile espagnole. Il s’agissait à l’époque de soutenir leur prise en charge et leur éducation dans la durée.

parrains/marraines sont informés régulièrement des résultats des actions menées dans chaque pays de parrainage. Ils peuvent aussi rendre visite à leur filleul(e) au sein de leur communauté.

Aujourd’hui, il ne s’agit plus de venir en aide à des enfants orphelins mais de permettre aux enfants des communautés les plus démunies à travers le monde de grandir et se construire un avenir. Le parrainage prend alors tout son sens actuel, dépassant la simple relation entre donateur et enfant parrainé pour devenir le pilier d’un développement communautaire dont l’enfant est à la fois ambassadeur, acteur et bénéficiaire. Au-delà d’un geste solidaire, le parrainage est également pour nous un moyen de donner aux parrains/marraines la possibilité de mieux comprendre les enjeux de développement qui se jouent dans les pays d’intervention du réseau de Plan International. En plus des courriers qu’ils peuvent échanger avec leur filleul(e), les

Nombre de parrainages : 35 398 Courriers échangés Nombre de courriers et emails envoyés sur le terrain : 23 289 Nombre de courriers et emails reçus du terrain : 18 533

Visites de parrains/marraines organisées : 106 Afrique : 23 Amérique latine : 30 Asie : 53

LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ POUR LE FILLEUL(E) ET TOUTE SA COMMUNAUTÉ Le parrainage permet aux enfants de :

se nourrir et accéder à l’eau potable

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grandir avec et parmi leur famille

être informés de leurs droits


Rôle de Plan International France dans les projets financés par les dons de parrainage Plan International France participe à l’optimisation et à la modernisation constante du parrainage afin de : garantir la qualité des projets mis en place sur le terrain, améliorer les échanges entre les enfants et les parrains/marraines du monde entier. Il existe un véritable travail de fond de coordination et de collaboration entre les différentes entités du réseau de Plan International. Ensemble, nous partageons nos réussites, créons des synergies et des économies d’échelle. Ces rencontres sont autant d’occasions d’approfondir ce que sera le parrainage dans l’avenir. Nous cherchons également à fournir des informations toujours plus adaptées aux besoins de nos parrains/ marraines et ainsi à les informer au mieux de notre travail avec les communautés locales.

DES ACTIONS DE PARRAINAGE PLUS EFFICACES Au cours de cette année, et après avoir mené une étude approfondie sur ses pays d’intervention, Plan International France a décidé, en concertation avec le siège de Plan International, de recentrer ses activités de parrainage sur certains pays pour agir plus efficacement auprès des enfants et de leurs familles. Cette décision de limiter nos pays d’intervention a été guidée par la volonté de mieux utiliser les dons de parrainage qui nous sont confiés et permettra de faire un reporting plus complet et actualisé à nos parrains/marraines. Dans ce contexte, Plan International France a cessé cette année ses opérations de parrainage en Zambie et au Pakistan. Les parrains/marraines concernés ont été prévenus et invités à continuer leur action à nos côtés en parrainant un enfant dans un autre pays. Quant aux enfants concernés en Zambie et au Pakistan, l’organisation s’engage à leur retrouver en priorité un parrain ou une marraine vivant dans un autre pays que la France. Ceci permettra à ces enfants de continuer à bénéficier pleinement des programmes mis en place par Plan International afin d’améliorer les conditions de vie dans leur communauté.

> En parrainant un enfant, l'aide est démultipliée car c'est tout la communauté qui est aidée. être protégés

aller à l’école

être libres de choisir leur avenir

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EXEMPLES DE PROJETS FINANCÉS

ÉDUCATION

Accéder à l’éducation primaire pour tous au Cambodge Le contexte

Au Cambodge, les enfants des zones rurales reculées, les filles et les élèves issus de familles pauvres quittent l’école plus tôt que les autres et redoublent aussi plus souvent.

Le projet

Dans la province de Kampong Cham, les enfants les plus vulnérables bénéficient de soutien scolaire et des méthodologies améliorées sont fournies aux enseignants. Les enfants qui sont susceptibles de quitter l’école à cause de difficultés financières sont aussi soutenus grâce à l’attribution de bourses scolaires financées par les communautés.

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- Au total, 351 bourses scolaires ont été attribuées à des élèves. Ces bourses sont allouées grâce à un financement communautaire et aident les élèves pauvres à rester scolarisés. - Les élèves qui ont de bons résultats deviennent « éducateurs pour leurs pairs ». Ils sont volontaires et reçoivent une bourse de 4 dollars par mois pour soutenir le travail de leurs camarades, aidant ainsi les élèves en difficulté à réussir leurs examens. - 69 écoles primaires ont reçu du matériel d’apprentissage (théorique, jeux, chansons éducatives, etc.).


GRÂCE AUX DONS DE PARRAINAGE

DÉFENSE DES DROITS

Lutter pour une éducation secondaire au Guatemala

Le contexte

Au Guatemala, seuls 42 % des adolescentes et 49 % des adolescents sont scolarisés dans le secondaire. Dans les zones rurales, les pourcentages sont encore plus faibles, notamment du fait de l’isolement des communautés.

Le projet

Dans l’Unité de Programme de Salama, Plan International a fait la promotion de l’enseignement à travers la télévision, ce qui a permis à de nombreuses filles de s’inscrire à l’école secondaire et ainsi, de terminer leur cursus scolaire.

- Des formations ont été organisées pour promouvoir cette façon de diffuser des programmes éducatifs. - Des enseignants ont été formés pour faciliter le processus d’apprentissage avec l’aide de leçons enregistrées sur CD et projetées sur un téléviseur. - 36 écoles où l’on apprend grâce à une télévision sont soutenues au Guatemala, au bénéfice de 3 100 enfants. Ce soutien inclut l’équipement en matériel (téléviseurs, lecteurs CD, enceintes, bibliothèques) et surtout le développement du leadership et de l’estime de soi parmi les jeunes.

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PROTECTION

Mettre fin aux abus sexuels au Nicaragua Le contexte

Au Nicaragua, les taux de violence sont élevés. D’après des statistiques nationales et locales dans les écoles primaires et secondaires, les plus grandes atteintes aux droits de l’enfant concernent la violence sexuelle, les abus physiques et sexuels et le harcèlement à l’école.

Le projet

Dans l’Unité de Programmes de Bilwi, les communautés s’engagent contre les abus : - Des formations, des discussions et des activités sont mises en place auprès des enfants et adolescents pour les aider à prévenir et à stopper les situations d’abus sexuel. - Les mères, les pères, les enseignants, les juges et chefs communautaires sont aussi sensibilisés et formés pour prévenir ces abus.

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- Chaque mois, un représentant d’un Ministère (Education, Santé, Famille, Justice) se rend dans les communautés pour sensibiliser les habitants et aussi pour recevoir les éventuelles plaintes concernant la violation des droits de l’enfant. Au total, au Nicaragua, ce sont : - 877 chefs communautaires qui ont été formés à des politiques de protection et à des indicateurs sur la violence sexuelle, les maltraitances et la négligence. - 5 076 enfants et adolescents qui ont participé à des activités d’autoprotection pendant lesquelles ils apprennent à identifier les dangers au sein de la famille, de l’école ou des espaces communautaires.


BESOINS VITAUX

Jouir d’une meilleure santé au Mozambique

Le contexte

Au Mozambique, les taux de mortalité infantile et maternelle sont élevés et les services médicaux de qualité sont rares. Dans le district de Jangamo, on compte environ 106 393 habitants, dont 59 058 enfants de moins de 18 ans. Ce district ne compte que cinq centres de santé. Ainsi, la santé maternelle et infantile est une véritable préoccupation.

Le projet

En coordination avec le conseil d’administration du Département de la Santé du District, des

bénévoles communautaires de la santé ont été formés pour rapprocher les services de santé des communautés. - 675 enfants de moins de 12 mois ont passé des contrôles de santé mensuellement. - 284 femmes en âge de procréer ont participé à des sessions sur le planning familial. - 2 034 enfants de 0 à 5 ans ont reçu un traitement vermifuge. - 64 enfants séropositifs de moins de 14 ans sont maintenant suivis et 53 d’entre eux ont commencé un traitement antirétroviral.

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C. DONS D’URGENCE

PROJETS RÉALISÉS GRÂCE

AUX DONS D’URGENCE

Plan International travaille pour protéger les droits de l’enfant en situation d’urgence dans ses pays d’intervention, en dispensant les premiers secours mais en mettant aussi tout en œuvre pour que les enfants puissent ensuite retourner à l’école le plus vite possible et recevoir un soutien psychologique pour se reconstruire. En 2013/2014, que ce soit aux Philippines ou au Soudan du Sud, Plan International France, grâce à son Fonds d’Urgence alimenté par les dons de particuliers et de partenaires, a pu contribuer à la mise en place de plusieurs interventions.

CRISE HUMANITAIRE AU SOUDAN DU SUD Le contexte

La situation humanitaire au Soudan du Sud est extrêmement préoccupante. Les combats entre forces pro-gouvernementales et rebelles ont déjà fait des milliers de morts et plus de 700 000 déplacés. Plus de 3,7 millions de personnes sont menacées par la faim. 10 922 € ont été transférés par Plan International France pour venir en aide aux populations vulnérables.

Le projet

Plan International a déployé une équipe d’experts sur le terrain et intervient auprès des plus vulnérables pour apporter une aide d’urgence dans les domaines de la protection de l’enfant et de l’éducation. - 1 221 enfants séparés de leurs parents ou non accompagnés ont été identifiés et enregistrés à ce jour en vue de leur protection. - 7 salles de classe ont été construites et ouvertes pour les enfants et un total de 4 951 enfants sont désormais inscrits dans les écoles, allant du CP au CM1.

Objectifs du plan d’urgence à plus long terme : - Au moins 396 835 personnes déplacées internes recevront une aide alimentaire.

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- Plus de 58 000 personnes déplacées recevront des graines, des outils et des kits de pêche pour améliorer leurs ressources. - Plus de 1 500 jeunes et femmes auront accès à des formations professionnelles et à l’entreprenariat pour améliorer la sécurité économique des ménages.


LE TYPHON AUX PHILIPPINES Le contexte

Le typhon Haiyan qui a frappé les Philippines en novembre 2013 a fait près de 15 millions de victimes, dont 6 200 morts, 4,1 millions de déplacés et des milliers de disparus. Grâce aux dons de particuliers, Plan International France a pu transférer 138 961 € qui ont permis, en association avec les autres financements de Plan International, de mettre en place un dispositif de réponse à l’urgence.

Le projet n Besoins vitaux - 138 030 personnes ont désormais un abri pour dormir. - 44 984 familles ont reçu un kit d’eau potable pour cuisiner et s’hydrater sans danger. - 55 288 familles ont reçu un kit d’hygiène leur permettant de conserver leur dignité et d’échapper aux infections.

n Education - 24 929 kits de retour à l’école pour les enfants de 3 à 15 ans ont été distribués. - 861 professeurs ont été formés à des méthodes d’enseignement alternatives sur l’éducation en situation d’urgence. n Protection de l’enfant - 12 580 enfants ont été accueillis au sein d’« Espaces Amis des Enfants » et ont pu continuer à apprendre, jouer et recevoir un soutien psychologique. - 314 jeunes bénévoles ont été formés pour s’occuper des enfants dans ces espaces. Plan International a interrogé directement les femmes et les filles, particulièrement vulnérables en situation d’urgence, pour identifier les risques de violences sexuelles auxquels elles font face. De plus, nous avons dispensé des formations à des prestataires pour sensibiliser et prévenir les abus et l’exploitation sexuelle.

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4 - Plaidoyer, campagne et

Les actions de plaidoyer, de sensibilisation et d’éducation au développement sont des instruments essentiels pour influencer les décideurs politiques et économiques, faire évoluer les mentalités et mobiliser l’opinion publique, afin de provoquer des changements durables dans la vie de millions d’enfants.

La promotion du droit des filles à l’éducation 62 millions de filles sont encore privées de leur droit à une éducation de base. Il est pourtant largement démontré qu’investir dans l’éducation des filles est un puissant levier de développement et permet de briser le cercle vicieux de la pauvreté. Ainsi, Plan International France s’inscrit pleinement dans la campagne de Plan International visant, de 2012 à 2016, à faciliter l’accès de 4 millions de filles à une éducation formelle et non formelle de qualité, dans un environnement sûr.

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Une meilleure prise en compte du genre La stratégie de plaidoyer de Plan International France comprend deux axes : une meilleure prise en compte de l’égalité de genre dans les politiques et programmes de coopération français et internationaux d’une part, la promotion du droit des filles à l’éducation d’autre part. Plan International France se félicite de l’adoption en juillet 2013 par le CICID (Comité interministériel de la coopération internationale et du développement) d’une politique genre davantage sensible aux droits des filles et à leurs priorités. Les recommandations formulées par Plan International France et ses partenaires dans ce sens ont été en grande partie prises en compte. Plan International France et ses partenaires de la commission Genre de Coordination SUD ont été associés à l’élaboration d’indicateurs de suivi de cette politique genre. Ils font aussi partie de la plateforme Genre et Développement du Ministère


éducation au développement Plan International France a également été invité par le MAE, dans le cadre d’une conférence régionale co-organisée avec l’UNESCO et l’UNICEF, à partager les bonnes pratiques de Plan International en matière de lutte contre les violences de genre en milieu scolaire en Afrique de l’Ouest. Plan International France a par ailleurs présenté son rapport sur les liens entre éducation et mariage précoce des filles au Parlement et au MAE, à l’occasion de la Journée internationale des filles du mois d’octobre 2013. Une délégation nigérienne invitée par Plan International France a permis de renforcer la sensibilisation des différents acteurs, dont les médias.

La sensibilisation et l’éducation au développement du grand public Tout au long de l’année, Plan International France sensibilise et informe le grand public sur les discriminations dont sont victimes les filles à travers le monde mais aussi sur des problématiques de développement en général. des Affaires Etrangères qui est chargée de suivre l’avancement de la mise en oeuvre de cette politique. L’AFD (Agence Française de Développement) a également associé les ONG au développement de sa stratégie d’intégration du genre, dite « CIT genre ». A cette occasion, Plan International France a partagé sa politique et sa stratégie en matière d’intégration du genre dans son organisation. S’appuyant sur les nombreux programmes de terrain menés par Plan International dans ce domaine, Plan International France s’est attaché à capitaliser et à partager les bonnes pratiques et ses recommandations auprès de nombreux acteurs, au premier rang desquels le MAE (Ministère des Affaires Etrangères) et l’AFD.

Le 11 octobre, Journée internationale des filles, est notre point culminant en termes de sensibilisation que ce soit de nos donateurs ou du grand public, via notre site web dédié, notre magazine hors-série sur les droits des filles, etc. Nos équipes de bénévoles en région ont aussi des missions de sensibilisation lors d’interventions dans les établissements scolaires, d’expositions et d’animations diverses. (voir pages 32 et 33)

.

Plan International France a notamment présenté, dans le cadre d’une conférence organisée par l’AFD, le travail réalisé par Plan International et ses partenaires en matière d’analyse de genre de la politique sectorielle éducative au Laos.

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Une 2e Journée internationale des filles sous le signe de la lutte contre les mariages précoces Le 11 octobre 2012 avait donné brillamment le départ de quatre années de mobilisation mondiale pour l’éducation des filles dans le monde. Cette deuxième année a été à nouveau marquée par de nombreuses actions de sensibilisation et mobilisation dans les 69 pays de Plan International. En France, nous avons choisi d’axer la campagne sur la lutte contre les mariages précoces, un des principaux freins à l’éducation pour des millions de filles.

Une mobilisation internationale Pour célébrer la 2e Journée internationale des filles, des monuments symboliques ont été illuminés en rose au Canada, en Allemagne et aux Pays-Bas. Des concerts, compétitions sportives, conférences-débats, projections de films sur l’éducation des filles et flashs mobs ont permis dans les pays de Plan International de sensibiliser le public et de mobiliser les médias sur l’importance de l’éducation des filles. A New York, une délégation de Plan International composée de six jeunes filles a eu l’honneur d’illuminer en rose l’Empire State Building en compagnie de l’ambassadrice de Plan International Frieda Pinto. Quelques heures auparavant, cette délégation participait à un événement au siège des Nations Unies où Frieda Pinto prenait la parole devant un parterre d’institutionnels et de décideurs. Une gigantesque fresque effaçable représentant des filles contraintes de travailler pour faire vivre leur famille au lieu d’aller à l’école était exposée devant le siège de l’ONU. Cette fresque (reprenant le concept de la campagne de Plan International France de 2012) était également déployée le 11 octobre dans 4 autres pays (Australie, Suisse, Grande-Bretagne et Pays-Bas) et invitait autour de concerts et d’animations le grand public à venir effacer symboliquement le quotidien de 62 millions de filles privées d’éducation dans le monde.

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Une campagne multicanal en France Alors que 39 000 filles sont mariées chaque jour dans le monde, nous avons choisi de mettre en lumière les mariages précoces. Une grande campagne d’affichage a été lancée à Paris et dans toute la France, illustrée par le photoreportage de la journaliste américaine Stéphanie Sinclair, récompensé au festival Visa pour l’Image de Perpignan. Devant la mairie du 11e arrondissement, cinq « faux mariages » avec des jeunes filles ont été organisés pour sensibiliser le grand public et les médias à cette cause. Ces jeunes filles se sont fait les porte-paroles des 14 millions de filles victimes de mariages précoces chaque année qui se voient privées d’éducation. Plusieurs médias ont couvert l’événement : France Info, Le Parisien, TV5 terriennes, l’Humanité, etc.

Cette manifestation a été suivie par une conférence-débat organisée à l’Assemblée Nationale en présence des Délégations aux droits des femmes de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Au cours de cette soirée animée par notre ambassadrice Isabelle Giordano, Plan International France a présenté son rapport « Faire reculer les mariages précoces par l’éducation des filles » devant une cinquantaine de parlementaires et partenaires issus d’ONG et institutions publiques.

Une jeune nigérienne de 19 ans, Nana Aicha Salifou, a témoigné de la tentative de mariage précoce dont elle a été victime. Nana Aicha Salifou et Mariama Moussa, présidente de l’ONG nigérienne SOS, Femmes et Enfants Victimes de Violence Familiale (partenaire de Plan International) étaient présentes toute la semaine du 11 octobre pour répondre aux sollicitations des médias et témoigner de leur combat pour lutter au quotidien contre les mariages précoces. Elles ont également été reçues par le Ministère des Affaires Etrangères et l’Agence Française de Développement. Un web-documentaire avec des témoignages du terrain et des interviews d’experts, une application Facebook et des bannières ont complété le dispositif de sensibilisation et de mobilisation. L’opération sur Facebook « 1 clic = 1 euro » a été soutenue par la Fondation Orange et a permis de récolter 20 000 € pour le Fonds de soutien aux droits des filles.

Grâce à la mobilisation de nos 12 équipes de bénévoles en région, des événements ont été organisés pour célébrer la Journée internationale des filles : expositions sur les droits des filles à Tours et à Caen, vente de pâtisseries pour financer des projets en faveur des droits des filles à Strasbourg, animations dans les hôtels SIH de la région Brestoise.

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5 - Vie associative

France s’appuie sur des bénévoles pour mener à

n la gestion des rapports sur les projets de développement à destination des parrains/ marraines.

bien différentes missions. Ils travaillent au siège

n différentes missions au service communication.

Tout au long de l’année, Plan International

de notre ONG, depuis leur domicile ou en région. Leur rôle est déterminant et leur expertise et engagement sont précieux.

Au siège 38 bénévoles nous sont fidèles et viennent nous appuyer dans la réalisation de différentes tâches : n la gestion financière des dossiers de parrainage. n la gestion et la traduction des échanges de courriers et emails entre parrains/marraines et filleul(e)s. n la constitution des nouveaux dossiers parrainage pour les futurs parrains et marraines.

Trois bénévoles nous ont aussi apporté leur soutien sur des missions dans les domaines des ressources humaines et du marketing.

Depuis leur domicile 644 bénévoles font partie de notre liste de traducteurs et sont directement en lien avec les parrains/marraines qui ont besoin de traduction de leurs communications. 44 autres bénévoles (francophones et anglophones) collaborent étroitement avec notre service communication sur des traductions institutionnelles.

PLAN INTERNATIONAL FRANCE ET LES AUTRES ONG Plan International France est membre de Coordination Sud, association qui regroupe 140 ONG françaises de solidarité internationale. Plan International France est membre de la Commission Genre dont le but est de faire du plaidoyer auprès des décideurs pour une meilleure prise en compte du genre dans la politique de coopération française. Au sein de Coordination Sud, Plan International France fait également partie de deux groupes de travail, un sur l’Union Européenne (Financements Européens), un sur l’Agence Française de Développement (Commission Financement et Renforcement Institutionnel (COFRI), ainsi que du réseau Genre en Action, réseau international francophone pour l'égalité des femmes et des hommes dans le développement. Enfin, nous sommes membre de France Générosités, le syndicat professionnel des organismes faisant appel aux générosités. Ses principaux rôles sont de promouvoir les politiques favorables au développement de la générosité et soutenir les initiatives pour une collecte saine, efficace et transparente.

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En région Nous travaillons en étroite collaboration avec 60 bénévoles en région. Leurs missions sont variées et vont de la sensibilisation aux droits de l’enfant à la collecte de fonds et ce, grâce à la mise en place d’animations, de séances de sensibilisation, d’expositions, d’ateliers, etc. 12 équipes de bénévoles sont actives, voici quelques exemples d’actions menées en 2013/2014 : n Concert de jazz, Toulouse (avril 2014). Les étudiants de l’IUT « Techniques de commercialisation » ont organisé différentes opérations ainsi qu’un concert de jazz.

n Ultra-Trail du Mont Blanc®, Chamonix (août 2013). Cinq compétiteurs ont opté pour des « dossards solidaires » et ont ainsi fait un don global de 10 000 € aux actions de Plan International France.

n Interventions dans les établissements scolaires, Strasbourg. 3 000 enfants et jeunes ont été sensibilisés aux droits des filles et 200 enfants de 3 à 14 ans de l’accueil périscolaire du « Croisillon » ont mené un projet solidaire en soutien aux droits des filles à l’éducation au Cameroun. n Sensibilisation lors de la Fête de la Jeunesse et des Sports, Antibes. En avril 2014, participation à la « chasse aux œufs » et mise en place d’un stand. n Sensibilisation lors du Salon de la Solidarité, Charbonnières (octobre 2013). n Animation à la fête du Collège de Vigny, Metz (octobre 2013) et mise en place de stands lors de concerts de chorales. n En mars 2014, Lille. Départ de notre parrain cycliste Laurent Simon, pour une nouvelle aventure de six mois en solitaire à travers de nombreux pays de Plan International en Amérique Latine, Haïti et République Dominicaine. Ce parrain engagé allie sa passion pour le cyclisme et la solidarité en soutenant les actions de Plan International tout au long de son périple. Distribution de fournitures scolaires, vente d’autocollants en faveur de notre association, un beau défi au profit des enfants vulnérables.

n Salon de la 25e Heure du Livre, Le Mans (octobre 2013). L’équipe régionale a mis en place une importante animation pour recevoir des classes sur un stand. n Des « Zumba Party » (en octobre 2013 et en mai 2014) ont aussi été organisées à Bordeaux. Elles ont permis la collecte de 3 000 €. Lors de la Foire Internationale, en mai-juin 2014, les bénévoles ont sensibilisé les visiteurs aux droits de l’enfant. n Nombreuses participations publiques, Tours. Marché Bio-Brocantes, concerts et expositions sur les droits des filles dans différentes villes. 3 000 € ont ainsi été collectés.

n « Women’s Cup », Nantes (mars 2014). Des femmes de toute l’Europe ont participé à la 4e édition de cette régate pour soutenir les droits des filles. n Fête de la Presqu’Ile et grande animation dans l’hypermarché CORA, Caen (septembre 2013).

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6 - Gouvernance Les instances de Gouvernance sont au nombre de 5 : Assemblée générale, Conseil d’administration, Bureau, Comité d’audit et Comité de direction. Elles sont propres à Plan International France et ne dépendent pas du réseau Plan International.

STRUCTURE DE GOUVERNANCE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Conseil d'administration Président

Bureau

Directeur

Comité de direction

Comité d'audit

Conseil d’administration Sous le contrôle ultime de l’Assemblée Générale de l’Association, le Conseil d’administration fixe les grandes orientations et élabore la stratégie de l’association. En 2013/2014, le Conseil s’est réuni quatre fois (15 octobre 2013, 19 décembre 2013, 25 mars 2014, 18 juin 2014). Le Conseil est composé de 13 membres, élus pour des mandats de 3 ans. Un tiers des mandats sont renouvelés chaque année. Le Bureau, constitué du président, du trésorier, du secrétaire et d’un administrateur, se réunit (avec le directeur) toutes les six semaines.

Composition du Conseil d’administration n Pierre BARDON Président de BAI, société de capital risque Président n Philippe BAETZ Retraité, ex-dirigeant de l’industrie pharmaceutique Trésorier n Nicolas BAVEREZ Avocat Vice-président

34 • Ra pp o rt m o ra l d ’ac tivité Plan I NT ERNATI ONAL France - 2013 / 2014


n Damien BACHELOT Co-président Aforge Finance Administrateur, membre du comité d’audit n Pierre CHASTAGNIER Ex-dirigeant de l’industrie pharmaceutique Administrateur n Ghislaine COSTANTINI Consultante Secrétaire n Didier DESTREMAU Ex-ambassadeur Administrateur n Pascal HOUSSIN Entrepreneur et administrateur de société Administrateur n Dominique MARTIN Directrice générale adjointe Fédération Française des Télécoms Administratrice n Chantal NEDJIB Conseil en communication Administratrice n Lionel REQUILLART Consultant Administrateur, président du comité d’audit n Frédérique SCHLUMBERGER Directeur juridique d’entreprise Administratrice n Pierre SIQUIER Consultant, vice-président de la Fondation de l’École Centrale de Paris Administrateur

Membres d’honneur n Christiane SCRIVENER Ancien ministre, médiateur Présidente d’honneur n Dominique LEGER Avocat Président d’honneur n Jean-Louis BITOUZET Ingénieur conseil Vice-président d’honneur

Comité d’audit Pour garantir rigueur et transparence, le Conseil d’administration a créé un Comité d’audit, composé de deux membres du Conseil et d’une personne indépendante. Le comité contrôle les finances et la gestion des ressources et s’assure que : n l’association est gérée en conformité avec les lois et des règles de bonne gouvernance ; n il existe des processus formalisés avec des contrôles adéquats sur les processus de gestion ; n l’association a identifié et mis en place des mesures pour minimiser les risques auxquels elle fait face ; n la production et l’audit externe des comptes sociaux sont effectués selon la réglementation. En 2013/2014, le comité s’est réuni quatre fois 17 septembre 2013, 3 décembre 2013, 13 mars 2014, 3 juin 2014. La réunion de septembre est consacrée spécifiquement aux comptes sociaux. Il est composé de trois membres : n Damien BACHELOT, co-président Aforge Finance, désormais membre du Conseil d’administration n Lionel REQUILLART, membre du Conseil d’administration n Hélène LONING, membre indépendant, professeur associé Comptabilité - Contrôle de gestion au sein du Groupe HEC

Comité de direction La direction opérationnelle des activités de Plan International France est confiée au directeur, qui dirige le comité de direction, composé de 6 membres : Direction Alain CAUDRELIER-BENAC Directrice administrative et financière Nathalie KLOPFENSTEIN Directrice communication opérationnelle Anne CAILLEBOTTE Directeur collecte individuelle et stratégie de marque Yvan SAVY Directrice partenariats publics, programmes et plaidoyer Michelle PERROT Directeur partenariats privés, LDA, animation régionale Jean-Baptiste MATRAY

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7 - Financement de notre mission Plan International France remercie ses donateurs, partenaires privés ainsi que les bailleurs publics pour leur confiance.

A. LES DONS DE PARTICULIERS Les ressources collectées auprès du grand public représentent 87,3 % de nos ressources de l’année.

96,2 % sont des dons récurrents La régularité des dons nous permet d’avoir une meilleure visibilité sur nos ressources et donc de planifier des financements pouvant être affectés aux projets de développement. n Source historique et majoritaire de financement, le parrainage d’enfants représente 79,5 % de nos ressources de l’année. n 3 990 parrains/marraines ont fait le choix généreux d’associer à leur don de parrainage un don régulier de 5 € ou plus destiné à soutenir les projets prioritaires de Plan International France. n La majorité de nos parrains/marraines ont désormais opté pour la revalorisation du montant de leur parrainage et nous les remercions. Cela nous permet de faire face à l’inflation dans les pays programmes et de garantir la pérennité de nos actions. n Nous avons souhaité diversifier les modes de soutien proposés aux particuliers : - Le Fonds de soutien aux droits des filles, en lien avec notre campagne « Because I am a Girl », finance les projets dédiés aux filles. Cette année, parallèlement à la montée en puissance de la campagne, ce fonds a connu une croissance de 31,8%. - Les donateurs peuvent devenir Partenaire de communauté de Ha-Giang. Lancé fin 2012, ce nouveau mode de soutien a permis à 382 donateurs d’apporter leur soutien aux minorités ethniques du nord du Vietnam et de suivre les actions réalisées via un site dédié.

36 • R a pp o rt mo ra l d ’ac tivité Plan INT ERNATIONAL France - 201 3 / 2014


sociale 3 % sont des dons ponctuels Tout au long de l’année, les équipes de bénévoles organisent des soirées caritatives, des concerts, des ventes de produits partage... (voir page 32 « Vie associative »). n Un don global de 10 000 € a été fait à Plan International France grâce à cinq compétiteurs qui ont opté pour des « dossards solidaires » à l’Ultra-Trail du Mont Blanc® à Chamonix. n A Tours, ce sont au total 3 000 € qui ont été collectés par les équipes régionales grâce à l’organisation de concerts, expositions, etc.

Le parrainage se modernise Afin de toujours mieux répondre aux attentes de ses parrains/marraines, Plan International France a lancé une réflexion pour que leur parrainage se transforme en une expérience toujours plus riche. Notre objectif : n mieux rendre compte à nos parrains marraines des actions menées grâce à leur soutien dans la zone où vit leur filleul(e). n leur permettre, en fonction de leur degré d’implication souhaité, d’établir une relation forte avec leur filleul(e). n leur donner les outils, s’ils sont demandeurs, pour s’épanouir au sein de la communauté des parrains/marraines.

La communication parrain-filleul(e) par email Désormais, tous les parrains/marraines peuvent écrire avec leurs filleul(e)s par email. Grâce à ce mode de communication, les délais sont considérablement écourtés. Cela nous permet aussi de réduire nos coûts d’acheminement de courriers postaux. L’argent économisé peut ainsi être affecté à la mise en place de projets sur le terrain.

Créé en 2008, le Fonds d'Urgence de Plan International France permet à notre organisation d'agir immédiatement après une catastrophe ou une situation de crise. Grâce à ce fonds, nous pouvons soutenir rapidement et efficacement les programmes d'urgence et de réhabilitation menés par le réseau de Plan International. 138 961 € ont permis de répondre à l’urgence suite au typhon aux Philippines et 10 922 € ont été transférés pour venir en aide aux populations au Soudan du Sud.

Un legs pour les enfants exclus

100 000 € nous ont été généreusement confiés par une marraine qui a parrainé un filleul en Egypte pendant six ans. Nous lui sommes sincèrement reconnaissants de l’espoir d’une vie meilleure qu’elle a transmis aux enfants.

Rapp ort m or al d ’ ac t i v i t é Plan I NTERNAT I ONAL Fr an c e - 2 0 1 3 / 2 0 1 4 • 37


B. LES PARTENARIATS PUBLICS

C. LES PARTENARIATS PRIVÉS

Plusieurs bailleurs publics nous ont accordé ou ont renouvelé cette année leur confiance et leur soutien aux actions menées par Plan International France.

Des entreprises et des fondations nous soutiennent financièrement, relaient nos campagnes de communication et nous offrent les compétences de leurs salariés.

n L’Agence française de Développement finance quatre projets : formation professionnelle des jeunes en Egypte, lutte contre le travail des enfants en Tanzanie, prise en charge intégrée des maladies de l'enfant au Togo et formation professionnelle par l'apprentissage au Togo.

Partenaires

n L’Union Européenne (EuropAid) est engagée dans un projet de lutte contre le travail des enfants en Tanzanie.

n Le Ministère des Affaires Etrangères soutient un projet de lutte contre la traite des êtres humains dans le Golfe de Guinée.

n La Mairie de Paris participe au financement du projet de lutte contre le VIH/Sida au Cameroun

n La Région Ile de France participe aux financements du projet de construction de deux écoles au Mali et du projet de lutte contre le VIH/Sida au Cameroun.

n L’UNICEF et Plan International Irlande cofinancent avec nous un projet d’hygiène à l'école au Mali. n ONU Femmes et Plan International Finlande s’engagent à nos côtés sur un projet de lutte contre les violences de genre en milieu scolaire au Vietnam.

38 • Ra pp o rt m o ra l d ’ac tivité Plan I NT ERNATI ONAL France - 2013 / 2014

n La Fondation d’Entreprise CHANEL soutient un projet de création d’opportunités d’emploi pour les jeunes femmes vulnérables en Colombie.

n Cora, partenaire depuis 13 ans, participe aux financements d'un projet d'éducation des filles au Cameroun, à travers son programme de fidélité.

n Eurofins, partenaire fidèle depuis 10 ans, a décidé d’apporter son soutien à un projet de lutte contre le VIH/Sida et a contribué au Fonds d’Urgence suite au typhon qui a touché les Philippines.

n Le groupe d'assurance Generali a mis en place un partenariat qui permet de réduire significativement notre loyer. Ainsi, nous pouvons consacrer plus de budget à la mise en œuvre de nos projets.

n Natixis, partenaire fidèle depuis 9 ans, finance le projet de santé maternelle et infantile au Togo, qui lutte notamment contre le paludisme.

n Winoa, soutient, pour trois ans, un projet de formation professionnelle de jeunes filles en Inde.


ZOOM SUR...

100 000 €

n Fondation Orange : dans le cadre de sa volonté d’apporter un soutien dans les pays en développement où le groupe est implanté, Orange est devenu, cette année, à travers sa fondation, un partenaire majeur de Plan International France et aété soutenu nous ont géné-trois actions :

- Soutien d’un projet d’urgence reusement confiésau Mali autour de l’éducation, visant à équiper 24 écoles en mobilier scolaire dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal. par une marraine qui a parrainé un filleul Don au pendant Fonds desix soutien droits des filles, dans le cadre de la campagne 2013 « Because I Am en- Egypte ans. aux Nous lui sommes asincèrement Girl » et de lareconnaissants Journée internationale des filles le 11 octobre 2013. de l’espoir - Soutien d’un « projet village » au Cameroun pour apporter un point d’eau, un centre de santé, une école au cœur des villages les plus démunis afin de favoriser l’éducation des jeunes et l’activité économique locale. n Le cabinet Gide soutient le projet de santé maternelle et infantile au Togo. Par ailleurs, les collaborateurs du cabinet nous ont accompagnés dans l’étude de faisabilité de modification de nos statuts, effectué des traductions de documents destinés aux parrains et certains ont collecté des fonds en courant « La Parisienne ». C : 80 M :0 J :0 N: 80

N: 100

n Roland Berger : troisième cabinet de conseil en Direction Générale en France, Roland Berger a souhaité impliquer ses collaborateurs dans des projets sociétaux, à travers la mise en place d'un projet de mécénat de compétences. Le cabinet a, ainsi, accompagné Plan International France dans la redéfinition de sa stratégie « nouveaux financements ».

n Demeures du Nord : entreprise familiale, indépendante, leader sur le Nord de la France dans la conception et la construction de maisons individuelles de standing. Demeures du Nord, est devenue partenaire de Plan International France en 2013, pour participer à ce que le PDG appelle « le devoir de partager avec le monde ». Conscient qu’une ONG, pour garantir la qualité de ses projets, a des frais de fonctionnement, Demeures du Nord a choisi d’en financer une partie, élément indispensable à la bonne marche de notre association.

Nous tenons également à remercier ABMI Groupe, Anne Carole Immobilier, Colin Childes, CRM SERVICES, Diafora, Eurofresh, G DATA, Lullaboo by vphn, Officinea, Planeum, Prepaclimax, SLIB qui soutiennent généreusement nos projets.

Partenariats médias n Clear Channel, JC Decaux et Médiatransports nous ont offert des espaces d’affichage dans toute la France.

Mécénat de compétences

n Les radios RMC, BFM Business, Chérie FM, Europe 1, Virgin Radio, Skyrock et les sites internet aufeminin.com, nouvelobs.com, orange.fr, pagesjaunes.fr, lexpress.fr, free.fr, leboncoin.fr, ccmbenchmark.com ont relayé gracieusement nos messages de sensibilisation.

n Les agences Burson-Marsteller i&e et CLM BBDO nous ont accompagnés dans le déploiement de la campagne sur l’éducation des filles.

n Les chaines de télévision France 3 et France Ô, D8 et D17, TMC et RTL9 ainsi que le groupe média AB ont diffusé le spot de notre campagne pour les droits des filles.

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8 - Rapport financier RECETTES PLAN INTERNATIONAL FRANCE recettes

79,5%

2014 (au 30 juin) K€

2013 (au 30 juin) K€

Evolution 2014/2013 K€

Evolution 2014/2013 %

11 151 636 363 100

11 171 531 263 8

-20 105 100 92

-0,2 19,8 38 1 150

12 250

11 973

277

2,3

GRAND PUBLIC

Parrainages d'enfants

Parrainages d’enfants Autres dons récurrents Dons ponctuels et autres produits Legs & assurance-vie

7,4%

Secteur public

5%

TOTAL GRAND PUBLIC

Entreprises et Organismes privés

AUTRES DONATEURS

4,5

Entreprises & organismes privés Secteur public

703 1 035

275 327

428 708

155,6 216,5

TOTAL AUTRES DONATEURS

1 738

602

1 136

188,5

Produits financiers Ventes, autres recettes & reprises de provisions

9 36

8 31

1 5

12,5 16,1

TOTAL AUTRES RECETTES

45

39

6

15,4

14 033

12 614

1 419

11,2

%

Autres dons récurrents

2,6%

AUTRES RECETTES

Dons ponctuels

0,7%

Legs et assurance-vie

0,3%

TOTAL RECETTES DE L’ANNEE

Autres recettes

Recettes non-transférées des années précédentes TOTAL DISPONIBLE POUR DEPENSES

A. LES DONS DE PARTICULIERS

Les recettes de l’année augmentent de 11,2 % et atteignent

1 683

1 497

186

12,4

15 716

14 111

1 605

11,4

14 033 000 €.

Cette croissance importante est le fruit de la stratégie de diversification des recettes. n Les subventions publiques ont été multipliées par 3 et s’élèvent à 1 035 000 €. n Les recettes « Entreprises et organismes privés » ont été multipliées par 2,5 et s’élèvent à 703 000 €. n Les recettes issues des dons des particuliers sont en hausse de 2,3 % et atteignent 12 250 000 €. - Les recettes issues du parrainage d’enfants restent stables (-0,2%) à 11 151 000 €. - Les autres dons récurrents sont en hausse de 19,8 % (Fonds de soutien aux droits des filles, fonds pour les projets prioritaires, offre « Partenariats de communauté »). - La hausse importante des dons ponctuels est liée à l’appel Urgence Philippines. - Enfin, un legs de 100 000 € a été perçu.

IDEAS Plan International France a reçu le label IDEAS (Institut de Développement de l’Ethique et de l’Action pour la Solidarité), association d’intérêt général, à but non lucratif, dont la mission est d’accompagner les associations et fondations faisant appel au mécénat dans leur démarche d’optimisation de leurs pratiques, afin qu’elles disposent de tous les atouts pour convaincre les donateurs de les soutenir.

40 • R a pp o rt mo ra l d ’ac tivité Plan INT ERNATIONAL France - 201 3 / 2014

COMITÉ DE LA CHARTE Plan International France bénéficie depuis février 2011 de l’agrément du Comité de la Charte, un organisme d’agrément et de contrôle des associations et fondations faisant appel à la générosité du public. En mars 2014, la Commission d’agrément du Comité a décidé de renouveler l’agrément du Comité de la Charte à Plan International France, pour une durée de 3 ans, jusqu’en mars 2017. Les quatre champs du contrôle continu exercé par les contrôleurs du Comité sont le fonctionnement statutaire et la gestion désintéressée, la rigueur de la gestion, la qualité de la communication et des actions de collecte de fonds et la transparence financière.


DÉPENSES PLAN INTERNATIONAL FRANCE Dépenses

2014 (au 30 juin) K€

2013 (au 30 juin) K€

Evolution 2014/2013 K€

78,7%

DÉPENSES HORS FRANCE SUR NOS MISSIONS SOCIALES :

8 295

8 295

8 295

10,6%

TRANSFERTS VERS LES PROJETS DU TERRAIN Recettes de l'année transférées dans l'année Recettes de l'année en attente de transfert

1 8 295 1 436

1 8 083 665

1 212

RECETTES DE L'ANNÉE TRANSFERÉES OU À TRANSFÉRER

9 731

8 748

771 983

Recettes des années précédentes transférées dans l'année TOTAL TRANSFÉRÉ DANS L'ANNÉE Recettes des années précédentes en attente de transfert

1 577 9 872 106

479 8 562 1 018

1 098 1 310 -912

1 226 590 494

215 565 408

1 11 25 86

Missions sociales

Frais de recherche de fonds

9,7% Frais de fonctionnement

1%

DÉPENSES EN FRANCE SUR NOS MISSIONS SOCIALES Appui aux programmes sur le terrain Relations entre parrains/marraines et filleul(e)s Sensibilisation et plaidoyer pour la cause des enfants

Exédent de l'année

TOTAL MISSIONS SOCIALES RÉALISÉES EN FRANCE

1 310

1 189

121

11 041

9 937

1 104

AUTRES DÉPENSES EN FRANCE Frais de collecte Frais de traitement des dons SOUS-TOTAL FRAIS DE RECHERCHE DE FONDS

1 1 335 155 1 490

1 1 202 171 1 373

1 133 -16 117

Frais d'information et de communication Frais de gestion, amortissements & provisions SOUS-TOTAL FRAIS DE FONCTIONNEMENT & PROVISIONS

495 871 1 366

387 906 1 293

108 -35 73

TOTAL AUTRES DÉPENSES EN FRANCE

2 856

2 666

190

134

11

123

TOTAL MISSIONS SOCIALES DE L'ANNÉE

A. LES DONS DE PARTICULIERS

En lien direct avec nos recettes de l’année, les dépenses pour nos missions sociales augmentent de 11,1 % (financées par les recettes de l’année).

Excédent de l'année TOTAL DES DÉPENSES DE L'ANNÉE

14 038

12 417

1 621

TOTAL EMPLOIS DE L'ANNÉE DES RECETTES DE L'ANNÉE

14 031

12 664

1 417

RATIO : MISSIONS SOCIALES DE L'ANNÉE/RECETTES DE L'ANNÉE

78,7 %

78,8 %

n Les recettes transférées ou à transférer sur le terrain sont de 9 731 000 €, soit une hausse de 11,2 % par rapport à l’année précédente. n La somme effectivement transférée vers le terrain (qui inclut les dons en attente de transfert à fin juin 2013, et exclut les dons en attente de transfert à fin juin 2014) est de 9 872 000 € (en augmentation de 15,3 % par rapport à l’année précédente). n 78,7 % de nos ressources de l’année sont consacrées à nos missions sociales. n L’augmentation de 5,6 % des frais de fonctionnement (1 366 000 €) s’explique par une hausse des frais d’information et de communication. Les frais de recherche de fonds (1 490 000 €) augmentent de 8,5 % et contribuent à la diversification et la pérennisation des recettes. Néanmoins, l’ensemble de ces frais augmente moins que les dépenses pour nos missions sociales.

CONTRÔLE ET TRANSPARENCE Commissaire aux comptes

Contrôles internes

« Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle au résultat des opérations de l’exercice écoulé, ainsi que la situation financière et de patrimoine de l’association à la fin de cet exercice. »

Le Comité d’audit (voir page 35) s’assure qu’il existe en permanence des processus formalisés et des contrôles de qualité adéquats sur nos activités, ainsi qu’une identification et une maîtrise des risques éventuels.

Neuilly-sur-Seine, le 7 octobre 2014 Le Commissaire aux comptes Francis Chartier PricewaterhouseCoopers Audit

Le contrôle des projets sur le terrain s’appuie également sur les ressources du service de contrôle interne de Plan International (Global Assurance Department).

Rapp ort m or al d ’ ac t i v i t é Plan I NTERNAT I ONAL Fr an c e - 2 0 1 3 / 2 0 1 4 • 41


TRANSFERT

Financé par DONS SUR PROJETS

Financé par le PARRAINAGE

Financé par DONS D’URGENCE

TOTAL DES TRANSFERTS

Total 2014 (€)

Total 2014 (€)

Total 2014 (€)

Total 2014 (€)

AFRIQUE

1 545 502

2 640 918

10 922

4 197 342

Bénin Burkina Faso Cameroun Egypte Ethiopie Ghana Guinée Kenya Mali Malawi Mozambique Niger Ouganda Rwanda Sénégal Soudan Soudan du Sud Tanzanie Togo Zambie Zimbabwe

13 800 720 664 516 71 100 0 13 800 0 0 188 046 0 0 0 0 0 0 0 0 283 640 309 880 0 0

179 516 306 328 198 167 162 110 101 029 50 593 103 788 204 834 291 983 46 341 26 606 161 343 53 176 36 964 243 919 44 868 0 93 553 256 538 33 500 45 762

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 10 922 0 0 0 0

193 316 307 048 862 683 233 210 101 029 64 393 103 788 204 834 480 029 46 341 26 606 161 343 53 176 36 964 243 919 44 868 10 922 377 193 566 418 33 500 45 762

AMERIQUE LATINE

271 086

2 160 456

0

2 431 542

Bolivie Brésil Colombie Equateur Guatemala Haïti Honduras Nicaragua Paraguay Pérou Rép. Dominicaine Salvador

0 0 71 086 0 0 200 000 0 0 0 0 0 0

401 216 88 161 134 481 270 137 167 565 170 628 166 885 107 768 93 329 262 564 105 380 192 342

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

401 216 88 161 205 567 270 137 167 565 370 628 166 885 107 768 93 329 262 564 105 380 192 342

ASIE

369 950

2 734 405

138 961

3 243 316

Bangladesh Cambodge Chine Inde Indonésie Laos Népal Pakistan Philippines Sri Lanka Thaïlande Vietnam

0 0 135 803 78 746 0 0 0 0 0 0 0 155 401

195 907 195 351 233 969 391 431 222 955 61 757 188 318 26 993 202 839 254 975 61 635 698 275

0 0 0 0 0 0 0 0 138 961 0 0 0

195 907 195 351 369 772 470 177 222 955 61 757 188 318 26 993 341 800 254 975 61 635 853 676

2 186 538 7 066 981

7 535 779

149 883

9 872 200

Pays

42 • R a pp o rt mo ra l d ’ac tivité Plan INT ERNATIONAL France - 201 3 / 2014


BILAN

RESSOURCES HUMAINES EN CHIFFRES

n Le bilan de nos biens, de nos dettes et de nos fonds propres est extrêmement sain. Au total notre patrimoine représente 3 398 000 € en 2014.

n 25,6 salariés*. n 6 stagiaires, service civique, contrat de professionnalisation*. n 4,4 bénévoles au siège*. n La mise en œuvre de nos projets étant effectuée par les équipes de Plan International, il n'y a pas d'expatriés chez Plan International France. n La rémunération des 5 plus hauts cadres salariés représente un total de 352 839 € brut annuel. n Les membres du Conseil d’administration sont bénévoles et ne perçoivent pas

n Nos fonds propres augmentent de 18,4 % et représentent 25,4 % de notre bilan. Bilan

2014 (au 30 juin) K€

2013 (au 30 juin) K€

Evolution 2014/2013 %

NOS BIENS Trésorerie - banque et caisse Immobilisations Autres biens

2 718 133 547

2 783 86 430

-2,3 54,7 27,2

TOTAL DES BIENS

3 398

3 299

3

NOS DETTES & FONDS PROPRES Parrainages constatés d’avance Fournisseurs Dettes et provisions diverses Recettes en attente de transfert SOUS-TOTAL DETTES Fonds propres

244 434 314 1 542 2 534

269 338 279 1 683 2 569 730

-9,3 28,4 12,5 -8,4 -1,4 18,4

3 299

3

TOTAL DETTES & FONDS PROPRES

864 3 398

d’indemnités. * Nombre en équivalent temps plein

ÉGALITÉ FEMMES / HOMMES

POLITIQUE DE RÉSERVES n La structure du modèle économique de Plan International France est telle qu’une grande partie (84 % en 2014) des recettes est issue des revenus récurrents mensuels du grand public ; cela donne une sécurité et une prévisibilité des recettes significatives. n En conséquence, le Conseil d’administration de Plan International France a fixé que le montant de la trésorerie de sécurité toujours disponible doit être équivalent à trois mois de dépenses effectuées en France. n En ce qui concerne la structure de notre bilan, la politique établit que la proportion de fonds propres sur le total du bilan doit atteindre 20 %. n L’excédent de l’exercice est affecté à une réserve pour projet associatif afin d’assurer les investissements nécessaires au développement de Plan International France.

Plan International France s’est engagé, comme tous les bureaux du réseau, à mettre en œuvre la politique genre de Plan International et cela dans tous les domaines : programmes et plaidoyer, ressources humaines, communication et marketing, partenariats. Cette politique permet d’avoir une vision claire ainsi que des normes et processus communs en matière d’égalité de genre. Des objectifs précis ont été définis dans le cadre d’une stratégie 2012-2016. Les progrès réalisés par chaque bureau sont évalués annuellement et partagés avec Plan International. Depuis deux ans, un point focal, formé à cet effet, conduit des actions de formation et de sensibilisation de l’ensemble du personnel pour faciliter l’intégration du genre au sein de Plan International France.

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Plan International France

Contacts

14, boulevard de Douaumont 75017 Paris

Vous êtes une institution

Tél : +33 (0)1 44 89 90 90 Email : contact@planfrance.org www.planfrance.org www.planfrance.org/filles

Michelle Perrot - Directrice Partenariats publics, Programmes et Plaidoyer michelle.perrot@plan-international.org - +33 (0)1 44 89 91 75

Vous êtes une entreprise

Jean-Baptiste Matray - Directeur des partenariats privés jean-baptiste.matray@plan-international.org - +33 (0)1 70 64 47 52

Vous êtes journaliste

Sophie Lenglet - Responsable Communication externe sophie.lenglet@plan-international.org - +33 (0)1 44 89 90 92

Vous êtes parrain/marraine ou donateur particulier

relations.donateurs@plan-international.org - +33 (0)1 44 89 90 90


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