Mémoire de Licence d'architecture de Ophélie Gardet.
Le regain d'intérêt pour la marche à pied aujourd'hui est de plus en plus grandissant. Bonne pour la santé, écologique et économique, tel est le message véhiculé par les villes et les institutions auprès des citadins. Cependant qu'apporte vraiment la marche pour la ville ? Pouvons-nous considérer la marche comme un vecteur d'urbanité ?
Ce mémoire abordera la manière dont la marche est à la fois productrice pour les politiques publiques et les habitants mais aussi créatrice de savoir. A partir de l'étude des Plans de Déplacement Urbains (PDU) des communautés d'agglomérations Est Ensemble, Val-forêt et Plaine Commune, nous verrons comment les modes actifs sont intégrés et mis en place par les dispositifs tel que le Plan Marche, les zones de rencontres ou les marches collectives au profit d'une marche plaisir, de l'accessibilité, d'une réappropriation du territoire, du principe de ludification de la ville et de la lutte contre la marc