n°22 - Lettre du Caméléon

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Numéro 22 FEVRIER 2011 Virtualisation, Internet… et si le « Cloud Computing » profitait plus vite que prévu aux applications industrielles…

Nouvelle version du module SILO : de nombreuses fonctionnalités ont été intégrées : venez les découvrir…

COOX – MESbox SCADA : « Comment faire pour historiser des données qui n’étaient pas prévues initialement ? »

On parle beaucoup ces derniers temps de Cloud Computing. Après l’usine virtuelle, allons-nous bientôt avoir l’usine dans les nuages ? Je ne crois pas que nous en soyons encore là ! Mais il est intéressant de voir quelles sont les technologies à la base du Cloud Computing, pour finalement s’apercevoir que l’informatique industrielle commence sérieusement à s’y intéresser, et ce pour de très bonnes raisons.

Pour une installation de grande ampleur, dans le déploiement traditionnel l’autonomie des ateliers et le besoin de performance sont obtenus au prix d’un nombre significatif de serveurs. Ce nombre est encore augmenté si l’on désire une meilleure disponibilité pour chacun des ateliers, ce qui suppose des serveurs de redondance. L’architecture est complexe et au final les points de faiblesse potentiels sont plus nombreux. La virtualisation permet de ramener une architecture physiquement déployée à une architecture physiquement concentrée, mais en gardant les avantages du déploiement logique, avec au final un MTBF accru à budget égal.

Mais revenons-en au commencement. La presse informatique a vu ces dernières années se répandre comme une trainée de poudre le terme Software as a Service (SaaS). Et le service en question peut en fait être produit n’importe où sur le net, dans le « Cloud », ou le « nuage », comme l’on dit aujourd’hui. Avant de voir en quoi le contrôle industriel peut être concerné, voyons d’abord ce qui a rendu possible une telle mutation.

Les technologies Internet/Intranet, de leur côté, permettent d’accéder à l’installation de production depuis tout point de l’usine et même à l’extérieur. Pour des actions de contrôle ou des interventions d’urgence, certains industriels obtiennent ainsi des une réactivité élevée sans mobiliser en permanence du personnel sur place.

Par essence, le terme de service désigne quelque chose d’immatériel. Pour toutes les fonctions liées au matériel, il faut donc les rendre indépendantes d’un matériel spécifique. En d’autres termes, il faut donc les « virtualiser ». La virtualisation va donc consister à s’abstraire d’un matériel spécifique, pour pouvoir, en théorie tout au moins, exécuter la fonction sur n’importe quelle machine, dans une machine virtuelle. Mais ce n’est pas tout. Si, bien sûr, il y a un sens usuel (et relativement ancien) au terme de « service », les expressions comme « On Demand », « as a Service » sont très liées à la diffusion de l’Internet. De manière implicite, l’accès au « service » va se faire pour les utilisateurs au travers d’un navigateur Internet, c’est-à-dire un client web. En conséquence, les fonctions d’accès client doivent reposer sur des technologies web. La cerise sur le gâteau, c’est que ces deux prérequis, loin d’être des contraintes, sont susceptibles d’apporter les plus grands bénéfices pour le contrôle industriel.

De là à mettre l’usine « dans les nuages », cela n’est certainement pas pour tout de suite. Mais il est certain que constructeurs et éditeurs de logiciels doivent aujourd’hui prendre en compte ces technologies pour la validation de leurs solutions, et ce pour le plus grand bénéfice des industriels. Philippe ALLOT

Une formation de base COOX (3 jours) se tiendra en semaine 10, du mardi 8 mars au jeudi 10 mars, en région lyonnaise N’hésitez pas à nous contacter pour toute inscription souhaitée : contact@ordinal.fr Retrouvez tous nos programmes de formation sur notre site : http://www.ordinal.fr/html/formations.htm Philippe ALLOT

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