Amparo Cuevas (Escorial. french)

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- 13 mars 1931: naissance de Luz Amparo Cuevas au hameau de El Pesebre, commune de Peñascosa, dans la province d’Albacete, au sein d’une famille d’une extrême pauvreté. Elle perd sa mère à 16 mois, son enfance et sa jeunesse se déroulent dans les plus extraordinaires tribulations: séjour dans un orphelinat, chez un grand-père berger, dans une famille d’adoption. Elle est reprise par sa marâtre qui l’oblige à dormir dans un placard et la prive souvent de nourriture. L’enfant, qui ne sait pas prier, invoque néanmoins la Sainte Vierge, lui demandant de l’emporter auprès de sa mère. Après un nouveau séjour dans une institution de la région d’Alicante qui recueillait gratuitement les enfants abandonnés, elle retourne quelque temps chez son père et sa marâtre. Puis, ne sachant presque pas lire ni écrire, elle part à Madrid chez sa tante Antonia; elle travaille dans la capitale comme domestique. - 28 février 1957: Luz Amparo épouse, à 25 ans, le jeune Nicasio Barderas, à L’Escorial, où s’établit le jeune couple. Leur foyer s’agrandira bientôt de sept enfants. Mais de graves ennuis de santé contraindront la famille à vivre à un certain moment de la charité publique. Atteinte d’une maladie cardiaque, Luz Amparo voit sa santé s’améliorer notablement après un pèlerinage à Lourdes où elle reçoit une première grâce mystique (elle voit la Sainte Vierge), et elle peut reprendre son travail de domestique. Son mari Nicasio, dont la santé restera toujours fragile, est concierge suppléant au n° 7 de la Calle Santa Rosa. Luz Amparo travaille comme bonne dans le même immeuble, chez Miguel et Julia Martinez. - mai 1970: Alors qu’elle se trouvait à l’hôpital Clínico de Madrid, elle déclara avoir vu à deux reprises auprès d’elle un mystérieux personnage “vêtu d’une blouse blanche, chevelu et barbu, au teint doré et aux yeux verts”: pendant une opération de l’appendice, puis une nuit où il se tint debout à la tête de son lit sans rien dire. Lorsqu’elle parle du “docteur barbu” au personnel de l’hôpital, on met ses observations sur le compte de l’anesthésie, car il n’y a pas de médecin barbu à l’hôpital. - 12 novembre 1980: Alors qu’elle quitte l’appartement de ses patrons, le couple Martínez, pour rentrer chez elle, le même mystérieux personnage la suit toujours sans mot dire. Le lendemain matin, alors qu’elle se rend à son travail, même scénario. Elle confie la chose au concierge, Marcos Vera Torres, qui ne voit rien et veut l’envoyer chez un psychiatre. - 13 novembre 1980: Ce soir-là, alors qu’elle s’apprête à ranger dans une armoire du linge qu’elle venait de repasser, Luz Amparo entend une voix forte et claire qui lui dit: “Ma fille, prie pour la paix du monde et pour la conversion des pécheurs. Le monde est en grand danger”. Affolée, elle confie son étonnement et son angoisse au concierge qui constate comme elle qu’il n’y a personne dans la pièce. Mais la même voix persiste: “Ma fille, n’aie pas peur”. En même temps, Luz Amparo voit la pièce s’illuminer et le même personnage qu’elle avait vu à l’hôpital et dans la rue lui apparaît dans une sorte de nuée lumineuse et lui dit: “Je suis ton Père céleste. Dans cette maison il n’y a aucune sorcellerie. Prie pour la paix du monde et pour la conversion des pécheurs. Aimez-vous les uns


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