4
18 classes des écoles élémentaires d’Orvault vous invitent à partager les découvertes, les observations, les expériences qu’elles ont réalisées tout au long de l’année scolaire. Selon leur projet, ces élèves vous parleront de biodiversité, d’agriculture et d’alimentation et de consommation responsable, à partir de leur quotidien. Ce chemin d’études repose sur l’offre pédagogique proposée, chaque année, par la ville d’Orvault aux écoles élémentaires en partenariat avec la circonscription de l’Education nationale de Nantes Orvault. Ainsi, chacune de ces classes a bénéficié d’interventions régulières des animateurs du service municipal d’éducation au développement durable (SEDD), prolongées par le travail d’exploitation mené par les enseignants, en classe.
Un partenariat riche qu’il vous est proposé de découvrir !
SOMMAIRE
(Par ordre alphabétique)
BOIS RAGUENET CE2 – Biodiversité
page 4
CM1/CM2 – Consommation durable
page 7
BOIS SAINT-LOUIS CP – Biodiversité
page 11
CP/CE1 – Biodiversité
page 15
CE2/CM1 – Biodiversité
page 16
CM1 – Biodiversité
page 16
CM1/CM2 – Biodiversité
page 16
EMILE GIBIER CP – De la terre à l’assiette
page 29
CP/CE1 – De la terre à l’assiette
page 31
CM2 – Consommation durable
page 33
LA FERRIERE CLIS et CE1 – De la terre à l’assiette
page 35
2 classes de CP – De la terre à l’assiette
page 39
CE1/CE2 – De la terre à l’assiette
page 44
CE2 – De la terre à l’assiette
page 47
CM1 – De la terre à l’assiette
page 49
CM2 – De la terre à l’assiette
page 53
Arbres et biodiversité : une étude au fil des saisons Ecole du Bois Raguenet classe CE2
Enseignant Mr Bargain
Animatrice Mme Bouvet
Cette étude s’est appuyée sur 3 sorties réalisées dans notre environnement proche : la cour de l’école (automne), le parc du Bois Raguenet (hiver) et le val du Cens (printemps). Les enfants en font ici le compte rendu
AUTOMNE
Nous sommes allés sur la cour des maternelles. Nous avons choisi un arbre et le mien c’était un noisetier. On a fait des empreintes.
On a mis un drap par terre et ensuite on a secoué l’arbre. Plein d’insectes sont tombés. On a appris que l’arbre est un refuge. Après tout ça, on a commencé notre herbier. On devait coller des feuilles et marquer leur nom. J’ai appris des noms de feuilles comme la vigne vierge, le ginkgo biloba, le tulipier…………
HIVER
En hiver, tous les vendredis, c’est le jour de l’arbre. Ca consiste à observer notre arbre sur la cour de récréation des petits. On a été au parc voir les arbres. Chaque groupe a choisi un arbre et l’a observé. On a trouvé des animaux dans le cyprès. J’ai aimé gratter les arbres. Nous avons ramassé des graines et des feuilles.
PRINTEMPS
J’ai aimé quand on est allés dans la vallée du Cens. On a observé des insectes qu’on a attrapés. On les a dessinés et après on les a relâchés. On a appris les noms des arbres que nous ne savions pas forcément. J’ai appris que les écorces étaient assez différentes. Ca m’a beaucoup plu cette expérience sur la nature. Mais ce qui m’ a le plus plu c’est quand on est allés voir de près les arbres. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de petits insectes cachés dans les arbres.
Ecole le Bois Raguenet CONSOMMATION DURABLE CM1/CM2
Nous avons réfléchi dans la classe au trajet que fait un objet dans toute sa vie et c’est très étonnant, il fait parfois le tour de la terre !
La vie d'un jean
Tout d'abord, les agriculteurs cultivent le coton dans les champs en Afrique de l'Ouest, en Inde, en Amérique, etc. Ensuite on emmène le coton dans une usine pour le filer. Puis, on tisse le coton pour faire du tissu. On envoie le tissu dans d’autres pays, on y coupe le tissu en plusieurs morceaux, ils sont teints et ils seront assemblés pour faire un pantalon (un jean). On traite le jean jusqu'à ce qu'il blanchisse (la mode est le jean délavé, usé, décoloré...). Les fabricants de jean les envoient dans différents pays où on les distribue dans des magasins pour qu'ils les vendent. Les gens les achètent et utilisent leurs jeans (ils les portent jusqu'à ce que le jean soit en état « catastrophique »). En quelque sorte, c'est la fin d'une vie de jean.
Information sur le coton En Afrique (ou ailleurs), le coton est appelé « Or blanc » car il coûte assez cher (et il est blanc). Le coton doit toujours avoir de l'eau, de la chaleur et de l'humidité pour sa croissance et une bonne récolte. Le producteur américain vendra plus facilement son coton car il peut, en une heure, récolter 800 kg de coton avec une grosse machine alors que les producteurs africains n'en récoltent que 50 à 80 kg (à la main ) par jour.
L' énergie L'énergie permet de fabriquer de l'électricité. Il y a plusieurs sortes d'énergies, il y a les énergies renouvelables (illimitées) et les énergies non renouvelables. Les différentes énergies: Énergie nucléaire
Origine: uranium pollution: oui réchauffement climatique: non stock: 48 ans
Énergie hydraulique
Origine: eau pollution: non réchauffement climatique: non stock: illimité (renouvelable)
Énergie: charbon
Origine: mines pollution: oui réchauffement climatique: oui stock: 150 ans
Énergie: agrocarburant
Origine: betterave pollution: oui réchauffement climatique: non stock: illimité (renouvelable)
Énergie: pétrole
Origine: sous terre pollution: oui réchauffement climatique: oui stock: 60 ans
Énergie gaz
Origine: sous terre pollution: oui réchauffement climatique: oui stock: 60 ans
Énergie solaire
Origine: soleil pollution: non réchauffement climatique: non stock: illimité (renouvelable)
Énergie éolienne
Origine: vent pollution: non réchauffement climatique:non stock: illimité (renouvelable)
En conclusion, nous pensons qu'il vaut mieux utiliser les énergies renouvelables et les moins polluantes plutôt que les énergies comme le nucléaire, le charbon, le pétrole et le gaz. Le problème est que les énergies renouvelables ne produisent pas assez d'énergie.
Les logos -Le logo fairtrade veut dire : les producteurs sont payés au juste prix pour leurs récoltes et ils perçoivent une prime au développement. Le label assure également que les deux parties s’inscrivent dans une relation commerciale durable.
-Le logo point vert veut dire que cette marque contribue au recyclage des emballages.
-Le logo de l’anneau de Moebius veut dire que ce produit ou cet emballage est recyclable.
-le logo AB signifie agriculture biologique.
CP - Ecole élémentaire du Bois Saint-Louis
La biodiversité Avec Virginie, nous sommes partis à la recherche de la biodiversité dans la cour de l’école, puis dans la vallée du Cens. Nous avons récolté des plantes et des petits animaux. Nous les avons observés et dessinés. Nous avons compris l’importance de protéger la biodiversité. Nous avons décidé de favoriser la biodiversité dans le coin-nature de notre cour de récréation. Nous y avons construit des abris à insectes.
Nos dessins d’animaux
Ecole élémentaire du Bois Saint Louis Classe de CP/CE1
La biodiversité
Avant la venue de Virginie, notre animatrice EDD, nous avons défini ce qui permettait de reconnaître un être vivant : - il a besoin de nourriture - il naît et il meurt - il grandit - il se reproduit.
Puis Virginie nous a demandé quels êtres vivants nous pensions rencontrer dans ces deux milieux. A partir d'un document, il a fallu entourer nos réponses.
Virginie nous a présenté le projet. Cette année, nous allons étudier les êtres vivants qui vivent autour de nous et qui forment la biodiversité. Nous observerons la biodiversité dans la cour de l'école et dans la vallée du Cens.
À la recherche des végétaux dans la cour de l'école et dans la vallée du Cens... Au cours de nos sorties, Virginie donne des missions aux d'enfants : ramasser des végétaux d'une certaine couleur, des graines, des fruits, des plantes que l'on trouve belles. Mais attention : on ne mange rien et on n'arrache pas les racines.
Dans la cour :
Nous avons identifié quelques arbres et arbustes. Nous prenons l'empreinte de l'écorce d'un chêne.
Dans la vallée du Cens
La fritillaire : une plante magnifique. Attention, elle est protégée, pas de cueillette !
De retour en classe, avec ou sans Virginie, de nombreuses activités se mettent en route. Les plantes collectées sont étalées. La récolte dans la vallée du Cens est beaucoup plus riche.
Nous dessinons une feuille : on utilise le crayon de bois, on observe et on reproduit ce que l'on voit.
On crée un herbier. Il faut observer, chercher les différences ou les ressemblances entre des végétaux.
Virginie nous donne quelques informations sur certaines plantes. Savez-vous par exemple, pourquoi l'arum des bois dégage une odeur plutôt désagréable ? C'est pour attirer une certaine mouche qui plongera dans la fleur et se couvrira de pollen. L'insecte se posera sur un autre arum et assurera la reproduction de cette plante.
Nous faisons quelques expériences :
Nous avons semé un gland
Quel plaisir de voir ce gland germer.
Nous nous interrogeons sur les besoins des plantes... Nous semons des graines de haricot.
La graine n'a pas reçu de lumière. Quelques semaines plus tard, la graine a germé mais sa tige est pâle et fragile.
Mis au réfrigérateur, la graine n'a pas germé.
Sans eau, pas de germination.
Sans terre, le gland ne germe pas.
À la recherche des animaux dans la cour de l'école et dans la vallée du Cens
Virginie nous présente le matériel qui sera nécessaire pour capturer les petits animaux le plus délicatement possible. Les recherches commencent.
Virginie nous fait comprendre les relations qui existent entre les êtres vivants . Nous comprenons l'importance de la biodiversité.
De retour en classe, grâce à des boîtes-loupes, nous pouvons observer les animaux et les dessiner.
Pour accueillir plus de biodiversité dans la cour de l'école, nous fabriquons des abris pour les insectes.
En novembre, nous avons rencontré Virginie Bouvet pour commencer un projet sciences tout au long de l’année. Nous avons rappelé la définition des êtres vivants : Ils grandissent, se nourrissent, respirent et se reproduisent. Virginie nous a expliqué que nous allons mener 2 enquêtes : Rechercher, observer tous les êtres vivants qui vivent autour de nous. Découvrir ce que signifie le mot mystère : BIODIVERSITÉ Nous avons donc prévu de sortir en extérieur à pied. Notre école se situe au sud de la commune d’Orvault. Par étape, nous irons dans la cour de notre école, dans le parc Michel Baudry (Parc de la Gobinière) et ensuite dans la Vallée du Cens.
École
Parc de la Gobinière
Vallée
La BIODIVERSITÉ, c’est : Tous ces fils, qui ne sont pas que des relations de nourriture ! Cela ressemble à une toile comme à une toile d’araignée : La toile de vie. Il y a des chaines alimentaires mais aussi des relations d’habitation, de reproduction. La Biodiversité c’est les animaux et les plantes et toutes les relations qui existent entre eux. Tout est en équilibre. Tous les êtres vivants ont besoin des uns et des autres. S’ils sont là c’est qu’ils ont un rôle ! La biodiversité nous sert à tous pour se nourrir, se déplacer, se loger…préservons là.
La toile de vie
Comment la ville d’Orvault agit pour préserver la Biodiversité ? Dans la serre, Anne nous a montré les plantes qui servent aux différents lieux de la ville pour la décoration : salle de l’Odyssée, entrée d’un bâtiment public, rond point et les futures plantes en nourrice ou en convalescence. La ville d’Orvault a décidé de ne plus utiliser d’insecticides et utilise donc des auxiliaires (petites bêtes microscopiques) qui permettent de se débarrasser des différents parasites nocifs pour les variétés végétales.
Aux ruches, Christian nous a rappelé l’importance du rôle de l’abeille dans la pollinisation des plantes. Les abeilles sont en danger, les pesticides et insecticides les tuent en grande quantité.
Près du gazon fleuri, Quentin nous a expliqué l’importance de conserver des coins de jardin naturel. Cela permet de réaliser la pollinisation, de créer un habitat ou des lieux de réserve de nourriture et de reproduction pour les petites bêtes.
Autour du château, il y a des massifs avec des copeaux de pin. Cela s’appelle un paillage. Dans ces massifs, on a placé des plantes vivaces : des plantes qui repoussent chaque année. Cela permet de ne pas toucher au sol et de laisser les animaux qui vivent dans la litière tranquilles et cela nécessite un apport d’eau moindre.
Nous, dans notre ĂŠcole :
1
2
3
Voici ce que nous avons rajouté dans le coin nature de notre cour de récréation: 1) Tas de pierres et de bois 2) Plantations 3) Cabane à hérissons 4) Abreuvoirs 5) Cabane à insectes 6) Plaine fleurie
Nos lectures :
Nos créations poétiques :
Nous avons lu des contes écologiques comme :
Bio Insectes sOleil Diversité aIr Vie Eau Responsable Sol lumIère Toile de la vie
Apiculteur Butiner nEctar mieL poLlen pLantes Ecolog ie
école Émile Gibier classe de CP d'Anne Sirieix projet « De la terre à l'assiette » s n°1 séance présentation du projet : préparer un goûter pour la fin de l'année. De quoi est constitué un goûter ? choix pour notre goûter boisson
fraises
produit laitier
pain
fruit
eau
blé, céréales plantation des fraisiers
yaourt
Parfois dans les magasins, on trouve des fraises en hiver. Mais dans notre région les fraises sont mûres au printemps et en été. Alors d'où viennent-elles ? Elles viennent des pays où il fait plus chaud que dans notre région. Elles sont apportées dans les magasins par des camions qui polluent l'air. Nous nous sommes demandé si c'était bien... Chaque saison a ses fruits et légumes. Nous avons essayé de les retrouver. séance n° 3 origine de la farine, cycle de transformation du blé, culture de blé (en pot) Dans notre goûter, il y aura du pain. Que faut-il pour faire du pain ? Il faut de la farine. Qu'est-ce que c'est la farine ? C'est du blé écrasé. Comment obtient-on du blé ? Vincent nous a donné une série d'images à remettre dans l'ordre pour retrouver le cycle de vie du blé. Relie les phrases qui ont le même sens. La terre est labourée. Un tracteur retourne la terre pour la préparer. Le blé est semé.
paroles d'enfants :
On a planté des fraisiers.
Le blé germe. On a creusé la terre pour planter.
On a pris des plantes qui s'appellent des fraisiers.
On a arrosé les fraisiers.
On a attrapé des petites bêtes. On a pris des insectes et on les a enfermés dans une boîte.
On a travaillé en groupes : on avait une feuille avec pleins d'aliments. Il fallait entourer les aliments qu'on voulait manger pour le goûter. Il fallait se mettre d'accord. Il faut manger un peu de différentes choses : la catégorie des produits laitiers, des céréales, des boissons, des fruits, des produits sucrés (un peu).
séance n°2 cycle de vie du fraisier - saisonnalité Nous avons parlé des fraisiers qui poussent. Un enfant a dit qu'ils poussent en été. Quand l'enseignante a demandé si les autres enfants étaient d'accord, beaucoup ont répondu « non » mais certains ont dit « si ». Alors nous nous sommes interrogés sur les saisons, nous avons retravaillé l'ordre des saisons puis nous avons utilisé les différentes images de fraisiers pour retrouver le cycle de vie du fraisier. Nous nous sommes demandé à quoi sert cette grande tige (le stolon) qui s'enfonce dans la terre. C'est un moyen d'obtenir une nouvelle plante.
Une sorte de petite herbe sort du grain de blé. Les grains de blé sont mis dans la terre.
Les épis apparaissent.
La petite herbe devient une tige avec, au bout, quelque chose de plus gros.
Le blé est mûr.
Une grosse machine (la moissonneuse batteuse) sépare la tige du grain de blé.
Le blé est moissonné. Des bottes de paille sont fabriquées.
Les épis ont fini de grandir. Les tiges sont mises ensembles et on en fait des gros paquets.
Vrai ou faux ? Le foin et la paille, c'est la même chose. Le foin est de l'herbe séchée. La paille est ce qui reste quand on a enlevé les grains. Le foin sert à nourrir les animaux. La paille sert de litière : les animaux dorment dessus et/ou font caca dedans ! Voici comment est fait un grain de blé :
Nous avons essayé d'enlever l'enveloppe du grain de blé en le grattant mais c'est très difficile et très long. Il faut utiliser un moulin. Vincent a apporté un moulin à café et nous avons mis des grains de blé dedans : ça marche ! Nous avons obtenu de la poudre : c'est de la farine. Elle est grise car il y a toutes les parties du grain de blé. Pour obtenir de la farine blanche, Vincent a utilisé une passoire : il a séparé l'amande de l'enveloppe. Ensuite nous avons vu différentes farines.
Nous avons goûté 3 fromages différents : de chèvre (un crottin), de brebis (Ossau Iraty) et de vache (Comté) Retrouve les phrases qui vont ensemble et utilise ta règle pour relier. lait entier bio de vache lait d'une vache qui n'a mangé que de l'herbe qui ne contient pas de produits chimiques lait demi-écrémé de chèvre jus de la plante soja + eau lait de soja lait (dont on a enlevé la moitié de la crème) d'une chèvre séance n° 5 Le jour du goûter ! Fabrication des yaourts
séance n° 4 origine du lait et des produits laitiers, découverte gustative D'où vient le lait ? Dans notre goûter, il y aura des yaourts. Comment fait-on les yaourts ? On les fabrique à partir du lait. D'où vient le lait ? Ce sont les animaux qui le fabriquent dans leur corps pour nourrir leurs petits. On connaît le lait de vache, mais il existe aussi le lait de brebis et le lait de chèvre. Quels sont les nouveaux aliments que l'on peut fabriquer à partir du lait ? le fromage , le beurre , la crème et bien sûr, les yaourts.
Comment enlève-t-on la crème du lait ? On fait tourner le lait à toute vitesse dans une machine (une centrifugeuse). La crème se sépare du lait qui devient du lait écrémé. Comment fait-on le beurre ? Il faut prendre de la crème et secouer longtemps. Dégustation. Déguster, cela veut dire manger ou boire quelque chose et faire attention au goût. Nous avons goûté 4 laits différents : du lait entier bio de vache, du lait demi-écrémé de chèvre, du lait de soja et du lait d'amande. Nous avons goûté 3 yaourts différents : yaourt de brebis, de vache et de chèvre.
Le matin, nous avons fait des yaourts. La maîtresse a installé dans la classe un petit four. Fabrication du pain L'après-midi nous avons fabriqué du pain. Ça colle aux doigts. C'est rigolo de faire une grosse boule de pâte à pain ! Chaque enfant est reparti à la maison avec son pâton et a pu le faire cuire et le déguster en famille. Parfois la cuisson n'a pas marché quand on a oublié de mettre en peu d'eau dans le four. Dégustation. Nous avons commencé par goûter les yaourts : ils étaient un peu liquides mais ils étaient bons quand même. On n'a pas eu besoin de rajouter du sucre. Certains enfants n'ont pas aimé car ce n'est pas comme les yaourts de la maison... Mais avec les fraises que Vincent nous avait rapporté (les nôtres n'étaient pas encore mûres) et le pain complet bio, on s'est tous régalé !
Merci à Vincent Fontenille, animateur et intervenant du SAEDD de la ville d'Orvault, qui a permis à notre classe de mener à bien ce projet.
Les meilleurs moments du projet vus par les élèves de la classe de CP-CE1 Émile Gibier… « Nous avons semé le blé en terre et nous avons constaté plus tard qu’il avait poussé, en comprenant ensuite ce qui l’avait aidé à grandir. Dans notre goûter, nous devions entre autres mettre des œufs. J’ai ainsi compris le cycle de l’œuf et de la poule. Enfin, j’ai beaucoup aimé la cueillette des fraises et le goûter ensuite. »
« J’ai aimé lorsque nous avons goûté des produits laitiers variés. Nous avons ainsi pu constater que le lait pouvait avoir différentes origines et donc des goûts très différents. »
« Planter les fraisiers en terre m’a beaucoup plu ainsi que cueillir les fraises pour les manger. J’ai aimé également faire le gâteau avec tous les aliments que nous connaissions. »
« Jai bien aimé lorsque nous avons appris le cycle de la poule et lorsque nous avons appris ce qu’étaient des animaux ovipares ou vivipares. Manger les fraises cueillies sur nos fraisiers m’a aussi beaucoup plu ! »
« Mettre les fraisiers en terre m’a bien plu et manger les fraises à la fin du projet. J’ai aimé aussi comprendre le cycle de la poule et donc, de l’œuf, que nous allions mettre ensuite dans notre gâteau. »
« J’ai beaucoup aimé découvrir le cycle de la poule. J’ai aussi beaucoup aimé manger les fraises que nous avions cueillies dans notre jardin ».
« Planter les fraisiers m’a beaucoup plu et les arroser. » Nous avons ainsi pu constater qu’il y avait des racines sous les fraisiers.
JE, TU, IL, NOUS CONJUGUONS DURABLEMENT PASSÉ COMPOSÉ
J'ai gaspillé de l'énergie. Tu as gaspillé de l'eau. Il a gaspillé du plastique. Nous avons gaspillé les ressources naturelles. Vous avez gaspillé de la nourriture.
Classe CM2 Émile GIBIER
Elles ont trop gaspillé. PASSÉ SIMPLE
Je jetai de la nourriture. Tu jetas des jouets. Il jeta du papier . Nous jetâmes du carton . Vous jetâtes des piles. Ils jetèrent du plastique. IMPARFAIT
J'achetais sans comparer. Tu n'achetais pas local. Il achetait trop d'emballages . Nous n'achetions pas local. Vous achetiez des choses inutiles. Ils achetaient made in China. INDICATIF PRÉSENT
Je recycle les emballages. Tu recycles l'eau. Il recycle la nourriture. Nous recyclons l'électricité. Vous recyclez le papier. Ils recyclent les déchets.
IMPÉRATIF PRÉSENT
Économise l'eau. Économisons le gaz. Économisez l'électricité. Économise les ressources naturelles. Économisons la voiture. Économisez l'essence. FUTUR SIMPLE
Je produirai avec des filtres. Tu produiras avec des matières recyclées. Il produira sans produits toxiques. Nous produirons durablement. Vous produirez proprement. Elles produiront moins de gaz polluants. FUTUR PROCHE
Je vais cultiver sans pesticides. Tu vas cultiver sans herbicides. Il va cultiver sans fongicides. Nous allons cultiver sans insecticides. Vous allez cultiver raisonné. Ils vont cultiver bio. CONDITIONNEL PRÉSENT
Je consommerais des fruits de saison. Tu consommerais moins d'électricité. Il consommerait plus de produits naturels. Nous consommerions des fruits sans pesticide. Vous consommeriez des produits bio. Elles consommeraient moins de pétrole.
Ecole élémentaire LA FERRIERE
les classes de CE1 et de CLIS
«!De la terre à l’assiette!» Dans le cadre du développement durable, nous avons mené un projet avec Vincent et Virginie. Nous voulions préparer un goûter pour la fin de l’année. Nous avons choisi des fraises, un gâteau fait maison, du jus d’orange. Pour mener à bien ce projet, nous allons étudier d’où viennent les aliments dont on va avoir besoin.
!
le cycle du fraisier
Vincent est venu dans notre classe pour planter des fraisiers. Nous sommes allés dans le jardin de l’école. Il fallait creuser un trou, y mettre le plant de fraisier puis recouvrir de terre. Ensuite, nous avons beaucoup arrosé.
Nous sommes retournés en classe pour étudier le cycle du fraisier. Nous avons appris qu’il se reproduit en développant des stolons.
le cycle du blé et la farine
! !
Vincent est revenu une autre fois pour nous parler du blé. Nous allons avoir besoin de farine pour notre gâteau. La farine provient du blé qui est une céréale. Nous avons reconstitué le cycle du blé. En automne, il faut retourner la terre et semer les graines. En hiver, le blé a germé. Au printemps, des épis de blé se sont formés. En été, le blé est mûr (il est jaune), il est coupé par une moissonneuse batteuse qui sépare les grains de la paille.
! !
Avec des grains de blé, on peut obtenir de la farine, de la semoule, des pâtes… Nous avons essayé de faire de la farine avec un moulin à café : nous avons réussi !! Mais notre farine était un peu jaune. Pour qu’elle soit blanche, nous avons utilisé une passoire.
! ! !
Puis nous avons semé des grains de blé dans des jardinières. Nous avons enfoncé les grains et beaucoup arrosé. Quelques jours plus tard, les grains avaient déjà germé et nous avions des petites tiges.
De l’oeuf à la poule, de la poule à l’oeuf…..
! ! !
Pour notre gâteau, nous avons besoin d’oeufs.
! !
Nous avons étudié d’où viennent les poussins et nous voulions savoir s’il y a avait un poussin dans chaque oeuf. Pour nous aider, nous avons regardé un documentaire sur le poussin et pour comparer, nous avons aussi travaillé sur la naissance du poulain et sur le chiot.
! !
Pour avoir un poussin, il faut une poule et un coq. Ils s’accouplent puis la femelle pond un oeuf. Ensuite, elle va le couver. Le poussin grandit dans l’oeuf et il donne des coups de bec pour casser la coquille et sortir (c’est l’éclosion). Les parents vont nourrir le poussin qui va grandir peu à peu.
! ! ! !
Le goûter
! !
Le jeudi 5 juin au matin, nous avons préparé des gâteaux : un gâteau au chocolat et un gâteau aux pommes.
! ! !
Quand Virginie et Vincent sont venus, nous sommes allés voir nos fraisiers dans le jardin. Nous avions des fraises mais pas assez pour tout le monde, alors Virginie et Vincent en ont apportées.
! ! ! ! !
Nous avons semé des pépins d’orange au mois de janvier mais nos orangers sont encore trop jeunes pour donner des oranges. Virginie et Vincent, en ont apportées et nous avons pressé les oranges.
!
Le goûter était délicieux et exquis !
École la Ferrière ORVAULT - CPa et CPb
De la terre à l'assiette : les aliments d'un goûter équilibré Que mangeons-nous tous les jours à notre goûter ? En groupe, nous avons cherché quels étaient les aliments importants à manger au goûter.
Il faut des fruits, des produits laitiers (quand on n'en a pas pris dans la journée), du pain ou un gâteau et une boisson. Beaucoup d'enfants de nos classes ont constaté qu'ils ne prenaient pas de fruit au goûter. Pour apprendre à changer nos habitudes, nous avons décidé de partager ensemble un goûter équilibré.
Au menu : fraises, pain et yaourts.
Si on plante des fraisiers en automne, quand allons-nous pouvoir manger nos fraises ? En juin ! A chaque saison ses fruits et légumes : printemps radis, carottes, petits pois, haricots
été fraises, tomates, framboises, mûres, pêches
automne raisin, pommes, potirons, noix, poires
hiver poireaux, endives, mâche, carottes, chou
En novembre, après avoir travaillé sur le cycle de vie du fraisier en classe, nous sommes allés planter des fraisiers dans le petit jardin de l’école.
« On a mis les images dans l’ordre pour reconstituer le cycle de vie du fraisier. »
« On a planté les fraisiers dans la terre, dans le petit jardin de l’école. »
« On a arrosé les fraisiers. »
Pour savoir de quoi les plantes ont besoin pour pousser, nous avons fait des expériences avec des graines de lentilles. Les graines ont besoin d’eau pour germer. Après, la plante a besoin d’eau, de lumière et de nutriments pour grandir.
Pour notre goûter équilibré, il nous fallait aussi du pain. Le pain est fabriqué avec de la farine qui vient du blé.
Semer le blé et le récolter avec une moissonneuse batteuse
Dessin d'un grain de blé (enveloppe, amande, germe)
Après avoir été broyé dans un moulin, le blé est tamisé pour avoir de la farine blanche.
« Nous avons planté du blé. »
Le blé a très vite poussé : au bout de 9 jours, les tiges mesuraient 19 cm. 5 jours après, elles mesuraient 28 cm.
« Les grains de blé ont germé. »
«On aurait dit une grosse touffe d’herbe. »
Avec de la farine, de l'eau, du sel et de la levure, nous avons fabriqué du pain.
"On pétrit la pâte."
"La pâte est roulée en boule."
"La pâte est cuite au four."
"On a mangé notre pain tous ensemble."
Pour faire notre goûter, il ne manquait plus que les yaourts. Mais avec quoi fait-on les yaourts ? du lait, oui, mais de quel animal ? Avec Vincent, on a goûté du lait de vache, de brebis et de chèvre. On a préféré le lait de vache. Voici les ingrédients pour la fabrication des yaourts : du lait, du ferment et du lait en poudre. Savez-vous ce qu’est du lait BIO ? C’est le lait donné par les vaches qui n’ont été nourries qu’avec de l’herbe. Et du lait entier ? C’est le lait auquel on a laissé toute sa crème.
La recette : On verse le lait, on ajoute le ferment et le lait en poudre. On mélange bien avec un fouet. On verse dans des petits pots en verre. On les met à chauffer dans une yaourtière pendant 6 heures.
« D’abord on verse le lait. »
« Après on met le ferment en poudre. »
« On mélange avec un fouet. »
« On verse dans des pots avec une louche. »
Vendredi 13 juin, tout était enfin prêt pour notre goûter. Malheureusement, la récolte de fraises n’a pas été très bonne… Il a fallu aller en acheter… Nous nous sommes régalés !
Ecole La ferrière Orvault CE1 / CE2
«De la terre à l'assiette» avec la SEDD
Cette année avec Vincent, nous avons cherché d'où viennent les aliments que nous mangeons.
Nous avons d'abord fait une affiche par saison. Sur chaque affiche, nous avons regroupé les fruits et les légumes que l'on peut récolter : les fraises, les radis, les petits pois et les asperges au printemps. En été, les framboises, les cerises, les melons...
Mais alors, pourquoi trouve-t-on des fraises en hiver dans les supermarchés ? Vincent nous a expliqué que quand il fait trop froid pour que les fruits et les légumes poussent en France, on peut encore en récolter dans d'autres pays plus chauds comme l'Espagne (pour les fraises par exemple) ou le Chili (pour les asperges, les cerises...). Mais il faut alors les transporter en camion, en bateau ou en avion ce qui consomme beaucoup de pétrole et pollue. Et comme ces trajets sont longs et prennent du temps, il faut récolter les fruits et légumes alors qu'ils ne sont pas mûrs sinon ils pourrissent en chemin !
Nous avons aussi appris comment faire de la farine à partir du blé et comment on fait le fromage avec le lait de vache, de brebis ou de chèvre. Vincent nous a amené des fromages, des yaourts et du lait pour que nous les goûtions. Les fromages et les yaourts ont eu beaucoup de succès ! Le lait d'amandes et de soja un peu moins...
Pour la fin d'année, Vincent nous a proposé de composer notre propre menu pour un goûter : des fraises, du jus de pommes et un gâteau. Nous avons planté du blé et des fraises dans le jardin de l'école. Le blé ne sera bon à récolter qu'à la fin de l'été mais les fraises ont bien poussé et nous avons pu en manger avec le gâteau que nous avions préparé avec le maître.
Un grand merci à Vincent pour nous avoir permis de participer à ce projet !
De la terre à l’assiette CE2 de l’école la Ferrière Cette année, Vincent nous a proposé un projet très motivant ! Préparer un goûter équilibré pour la fin de l’année. Pour cela, il fallait faire un gâteau (avec des céréales, des œufs et du lait). Il y aurait des fruits (des fraises) et une boisson (un jus de fruit). Nous nous sommes donc intéressés à ces différents produits.
Les fraises
Le blé
Elles ne poussent en France qu’à la fin du printemps et en été. Celles que nous trouvons au supermarché l’hiver viennent donc d’autres pays. Les faire venir en avion n’est pas bon pour l’environnement.
stolon
Nous avons planté des fraisiers et nous avons étudié leur cycle de vie. Le fraisier se reproduit grâce aux stolons, des grandes tiges qui partent des racines et qui créent de nouveaux fraisiers.
Nous avons planté du blé en classe. Il avait bien poussé mais au retour des vacances, il était tout sec. Quelques épis dehors ont bien poussé. Nous avons vu un documentaire expliquant comment le blé était récolté et ensuite transformé en farine.
Les oeufs
Les produits laitiers
Les œufs que nous mangeons proviennent de poules pouvant être élevées de façon très différentes. Certaines sont élevées en plein air ; elles peuvent courir, gratter le sol… D’autres sont élevées en cage, elles ne peuvent pas bouger. Pour s’y retrouver, il faut regarder le code qu’il y a sur les œufs. O et 1 indiquent que les poules ont été élevées en plein air ; 3 et 4, en cages.
Vincent nous a fait découvrir des produits laitiers différents. Nous avons pu goûter différents laits (vache, chèvre, brebis) et des « faux » laits (soja, amandes), ainsi que des yaourts et fromages fabriqués à partir de ces laits. Nous avons pu voir sur un documentaire comment ils étaient fabriqués.
Le sucre
Et enfin, le goûter…
Nous avons vu que le sucre pouvait provenir de deux plantes différentes : la betterave sucrière et la canne à sucre.
Nous avons pu nous rendre compte, grâce à ce projet, que toute notre alimentation dépend de l’agriculture et de l’élevage. Tous les produits qui se retrouvent dans notre assiette proviennent de la terre…
La France produit beaucoup de sucre de betterave, mais aussi beaucoup de sucre de canne grâce aux départements d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique…)
Le jour du goûter, nous avons fabriqué des gâteaux avec de la farine, des yaourts, du beurre, du sucre, des œufs et de la levure. Nous sommes allés cueillir les fraises. Vincent en avait apportés d’autres car les fraisiers n’avaient pas donné assez de fraises pour tout le monde. Il avait aussi apporté du jus de fruit. Nous avons pu ainsi nous régaler ! Merci à Vincent de nous avoir aidés à découvrir tout ça.
Ecole élémentaire la Ferrière Cm1, Mme Rézé
L’objectif « De la terre à l’assiette » est de faire découvrir les différentes étapes du chemin des aliments : de la production agricole jusqu’à la production de déchets. Voici trois projets menés tout au long de l’année qui illustrent cette thématique. 1) Elaborer un petit-déjeuner : travail sur la transformation alimentaire des aliments 2) Visite d’une exploitation viticole et découverte de l’agriculture à Orvault: découvrir l’agriculture à Orvault et une production viticole qui respecte l’environnement (gestion de l’eau, agriculture raisonnée) 3) Elaborer un pique-nique collectif : agir pour une alimentation responsable, être capable d’apporter des réflexions collectives pour établir un menu en cohérence avec les idées définies préalablement.
Avant de commencer ce projet, nous avions profité de la semaine du goût (du 14 au 20 octobre 2013) pour réveiller les sens des élèves et les mettre en appétit !
(Reconnaître des aliments par leur odeur, leurs saveurs)
Qu’avons-nous retenu de ce projet ? Simon : on a compris que d’acheter des produits bio ou raisonnés, c’était mieux pour la planète. Sam : Il faut faire plus attention à notre santé en mangeant équilibré. Mariama/Aiya : Quand on prépare soi -même on jette moins de déchets, moins d’emballages et c’est moins cher et c’est meilleur. (pas de conservateur) Fatoumata/ Morgann : acheter des produits du pays pour éviter la pollution de l’air à cause des transports. Matiss : je ferai attention à la planète et à ma santé quand je serai adulte. Aiya/Inès : j’ai bien aimé les interventions de Virginie, parce qu’avant je jetais mes déchets par terre mais plus maintenant. Mariama : il faut bien trier ses déchets. Alessandro/Suzanne/Damien/Axelle/Maëva et tous les autres : Nous avons aimé cuisiné ensemble et dégusté tous ces plats. Fatoumata /Mariama/Aiya: Nous avons aimé le projet. Il était intéressant.
Atelier produits laitiers
Atelier pain
Atelier fruits
Préparer un petit déjeuner collectif : Travail sur la transformation alimentaire Du 24 au 28 février 2014 Voici quelques photos qui illustrent la préparation et la dégustation du petit déjeuner le vendredi 28 février.
Préparation des ramequins de beurre, de sucre, de marmelade et de compote.
Découpage du pain.
Préparation du jus d’oranges frais.
Disposition sur les tables.
Sortie agriculture à Orvault Le vendredi 25 avril 2014 Le vendredi 25 avril au matin, les classes de CM sont allées faire une lecture de paysage à Orvault. Nous sommes partis en bus (n°79).A l’arrêt Bois Raguenet, nous avons vu les champs de blé. Il s’agissait de champs de bocage. La ferme de Moquesouris élève des vaches laitières : Bretonne Pie Noire (vaches blanches et noires). Nous avons longé la route en direction du mail. A cet endroit, nous nous sommes assis pour observer le paysage. Au premier plan, on voyait le champ, c’est à dire un paysage agricole, au 2ème plan, les bois d’Orvault et en arrière-plan le paysage urbain avec le sillon de Bretagne. Nous nous sommes repérés grâce à un plan. Nous avons repris le bus à 10h30 en direction d’Orvault Bourg. Nous avons rejoint des pâturages avec des vaches rousses et un taureau : des Limousines, des races bovines. En chemin, nous avons vu un champ de colza. Nous sommes rentrés à l’école par le même bus Nous avons fait une belle promenade malgré une conduite sportive des chauffeurs de bus !
Sortie exploitation viticole à Vallet
Le vendredi 6 juin La culture raisonnée
Les caves : production de jus de raisin et de vin
Un cep de vigne
Déroulement
Nos réflexions :
Liste de courses : pour une classe
Menu : pour 1 classe On a pensé à l’environnement et à notre santé pour organiser notre pique-nique.
Il faut penser à :
-Salade de pâtes (pâtes, thon, tomates, œufs)
On s’est mis d’accord sur le menu. -manger équilibré, de saison
On a écrit une liste de courses avec les ingrédients et les quantités au plus juste.
-acheter des produits « bio ou raisonné »
On a réparti les ingrédients par élève. Chacun avait une feuille avec un ingrédient à acheter. Il fallait écrire la provenance,
-préparer soi-même
-Salade grecque (Salade verte, tomates, féta, olives vertes, concombres )
le prix au kilo, le prix total et le lieu de l’achat.
-manger local le plus possible
Le jour du pique-nique On a préparé le menu avec les ingrédients apportés par les élèves.
-respecter le budget
Nous avons cuisiné grâce aux recettes données. Nous avons mangé ensemble. -faire une liste de course précise
-salade de fruits (poires, pommes, fraises, kiwis, nectarines)
Quelques-uns ont aidé à nettoyer.
-faire attention aux déchets (emballages, déchets verts)
En classe, nous avons pesé nos déchets. Dans notre potager, on a vidé les déchets dégradables (les épluchures) pour fabriquer du compost.
Elaborer un pique-nique collectif
-20 tomates -3 concombres -18 œufs -12 filets de poulet - 4 pains tranchés - 2 citrons - olives vertes - fraises - 3 barquettes de féta -7pommes - 2 salades vertes -2 kg de pâtes - 6 oranges - 6 poires -4 boites de thon -- 7 nectarines -6 kiwis
Lundi 16 juin
Consigne : Tu dois préparer un pique-nique pour toute la classe lié au projet de développement durable. En t’aidant des affichages et de tes leçons sur l’alimentation, essaie de trouver tous les points essentiels auxquels il faudra penser pour proposer un pique-nique qui respecte au mieux la planète et ta santé.
Lieux de ventes sur les 3 classes participant au projet (67 élèves), provenance des produits Vente à la ferme Total
marché
Magasins bio
6
Total de produits bio achetés Provenance des produits
France : 54
Moyennes ou grandes surfaces 61
Commerce de proximité 10
Achat sur internet
AMAP
Quantité de déchets pendant et après le pique-nique pour les 3 classes. (73 personnes)
Jardins, potagers
Quantité de déchets en tout
5
Déchets pour le compost
Quantité de déchets recyclables
Déchets autres
9kg 900g
1kg 900g
1kg 900g
13 kg 700g
5
Europe : 21
Total : 3kg 800g
Autres continents : 4
Comment a-t-on réduit nos déchets ? Rappel : 1 kg de déchets/jour/personne dans le monde -On a limité les déchets en les triant dans différents sacs. -On a acheté plus d’aliments en vrac : on a obtenu beaucoup d’épluchures pour le compost et on n’avait moins d’emballage. -On a dosé les quantités d’aliments au plus juste pour éviter le gaspillage alimentaire. -On a utilisé la vaisselle de la cantine au lieu d’acheter de la vaisselle jetable.
Quantité de déchets/ par personne : 52g (dont 26g recyclables)
Budget (51 feuilles rendues) Total
128.75 euros
par personne
2.52 euros
DE LA TERRE A L'ASSIETTE Par les élèves de CM2 de l’école de La Ferrière 1/ Introduction Le 6 décembre 2013, nous avons commencé avec Virginie BOUVET un cycle EDD en essayant de répondre à la question : de quoi avons-nous besoin pour vivre ? Tout le monde a répondu et nous avons fait la liste des réponses. Nous avons besoin de nourriture, d'eau, d'une maison, de plusieurs vêtements, de poumons, de sommeil, un corps en bonne santé, de sang, d'oxygène , d'arbres, un cœur, de l'air et faire du sport. Nous avons choisi les besoins vitaux suivants : l'eau, le sommeil, une maison, de l'oxygène, de la nature, d'un corps en bonne santé, et bien sûr de se nourrir. Se nourrir, c'est avoir de la nourriture équilibrée pour avoir une bonne santé et des repas qui soient des moments partagés. Cela permet aussi de découvrir de nouveaux goûts. Cette nourriture suit des trajets avant et après notre assiette dans cet ordre : 1.
les productions agricoles ;
2.
les transformations alimentaires ;
3.
la distribution alimentaire ;
4.
la préparation alimentaire ;
5.
la production de déchets.
Pour terminer cette première séance, nous avons tous essayé de trouver une définition du développement durable et nous l'avons écrite sur un post-it que nous avons conservé.
2/ Une alimentation diversifiée et équilibrée Nous avons d'abord fait un petit rappel de l'alimentation à travers l'histoire des Hommes puis nous avons composé un repas équilibré en utilisant les classes des aliments et les portions recommandées pour bien se nourrir. Il était composé de carottes râpées, de pâtes, d'un steak haché, de maroilles et d'ananas. Puis nous avions comme mission de rechercher tout ce qu'il avait fallu pour que ces aliments arrivent dans notre assiette : carottes râpées
Assaisonner
Steak haché
Cuisson
pâtes
maroilles
ananas
Cuire
Vente
Préparer
Râper avec une râpe Vente
Transporter chez
Transport magasin
Vendre
ou un robot
Hacher
marchand
Fromagerie
Marché, magasin
Éplucher
Boucherie
Faire des pâtes (eau, Transformer
Transporter bateau
Laver
Transporter
farine, sel, œufs)
Laiterie
ou avion vers
Marchand
Abattoir = tuer
Transport usine
Transporter
Europe
Transporter
Transporter
Moulin (minoterie)
Traire
Cueillir
Cueillir
Grandir
= farine
Faire pousser de
Faire pousser en
Arroser + soleil
Herbe + eau
Transporter
l'herbe
Amérique
Planter des graines
Élever = nourrir
Récolter
Nourrir vache +
Planter
dans la terre
Naissance
(moissonner)
veau
Cultiver = eau + soleil Planter le blé Acheter grains de blé
La conclusion de cette recherche est que la nature, la terre, est à la base de l'agriculture qui produit toute notre alimentation. Ces différents productions agricoles sont liées à différents métiers : apiculteur, arboriculteur, berger, céréalier, éleveur, maraîcher, vacher, viticulteur...
3/ Les différents types d'agriculture Nous avons d'abord rappelé le fonctionnement du cycle de l'eau puis nous avons regardé la vidéo « C'est pas sorcier : nourrir la terre » qui présentait le travail des agriculteurs. Les agriculteurs ne travaillent pas tous de la même manière : certains utilisent des produits chimiques (des herbicides pour tuer les herbes, des insecticides pour tuer les insectes, des fongicides pour tuer les champignons).Tous ces produits s'appellent des pesticides. Il existe donc plusieurs types d'agriculture : -
l'agriculture conventionnelle qui utilise beaucoup de produits chimiques et qui produit beaucoup ;
-
l'agriculture raisonnée qui utilise moins de produits chimiques et qui produit moins que la conventionnelle ;
-
l'agriculture biologique qui n'utilise pas de produit chimique mais qui produit encore moins.
Le problème c'est que ces produits se retrouvent dans le cycle de l'eau et les produits agricoles et qu'ils ne sont pas bons la santé. Pourtant, il faut manger... Comment faire ? Le pouvoir du consommateur est de pouvoir choisir : il peut acheter des produits biologiques mais c'est plus cher (ou alors il n'en achète que de temps en temps !), il peut alors choisir des produits de l'agriculture raisonnée qui pollue moins. Nous avons regardé s'il y avait des terres agricoles sur une carte d'Orvault et nous nous sommes rendu compte qu'il y en avait plusieurs au nord de la commune) et qu'elles représentaient ½ du territoire orvaltais. Nous avons repéré des exploitations agricoles comme la ferme du soleil. Les productions majoritaires sont le lait, la viande, le maraîchage, et l'horticulture. Nous avons décidé de faire une visite à pied, au printemps, de ces espaces (photo).
4/ Les étiquettes alimentaires La fois suivante, nous avons travaillé sur les étiquettes alimentaires. Nous avons rappelé ce qu'étaient les glucides, les lipides et les protides. A partir des étiquettes alimentaires que nous avions ramenées, nous avons complété le tableau : glucide
protide
lipide
fibres, vitamines, sels minéraux
Nous avons étudié le rôle des aliments et retenus qu'il y avait les aliments bâtisseurs, les aliments énergétiques et les aliments protecteurs. Nous avons trouvé la valeur énergétique de chaque aliment et découvert les besoins alimentaires journaliers en fonction des âges. Puis nous avons étudié une étiquette alimentaire d'un plat préparé et fait la liste des ingrédients. Nous avons remarqué qu'il y avait des ingrédients que nous ne connaissions pas (conservateurs, excipients,...) Nous avons trouvé une recette du même plat à faire soi-même pour comparer les ingrédients : il y avait beaucoup moins d'ingrédients et tous étaient connus. Pour quelles raisons mettent-ils ces éléments dans les plats préparés ? Il faut pouvoir conserver les aliments plus longtemps, améliorer le goût, la couleur… pour que les consommateurs aiment le plat, et, aient envie de le racheter.
5/ La distribution alimentaire Nous avons appris la définition de la distribution alimentaire : ce sont les lieux où nous allons faire nos courses (grandes surfaces, épiceries, marchés, fermes, ….). Pour préparer ce menu (carottes râpées, steak haché, pâtes, maroilles, ananas), il faut faire les courses mais où ? Nous avons réfléchi aux différents lieux d'achat possibles et trouvé leurs avantages et leurs inconvénients. Nous avions le choix entre la ferme, la ferme avec cueillette, le marché, le point de vente collectif, l'AMAP, le magasin bio, le magasins spécialisés (boucherie,...), l'épicerie, la grande surface. Voilà ce que l'on a remarqué : –
grandes surfaces : tout sur place, plusieurs prix mais des doutes sur la qualité des
produits. –
par internet : facilité, gain de temps, moins de tentations ;
–
fermes et points de vente collectif : produits naturels et locaux ;
–
marché : plusieurs vendeurs proposant les produits, plusieurs prix, on trouve tout.
Le consommateur a des habitudes et des préférences (prix, qualité) mais il a aussi le choix.
6/ Les déchets Nous avons parlé des déchets et du gaspillage alimentaire (2014 : année de lutte contre le gaspillage alimentaire). a) Les emballages
Quand on achète des aliments, il faut faire attention aux emballages : peu ou pas d'emballage, emballages recyclables, emballages plus grands. Puis, il faut faire le tri sélectif. b) Le gaspillage alimentaire Les restes de repas peuvent être conservés puis mangés plus tard, réutilisés dans une autre recette (à l'origine de la paella, hachis parmentier,...) ou bien mis dans le compost pour faire du terreau. Le compost est un milieu vivant (animaux qui décomposent) qui nourrit le sol et permet de diminuer la quantité de déchets. Pour faire du compost, il faut : un composteur ou faire un tas dans son jardin ou un lombricomposteur dans son appartement (terreau et jus à compost, pavillon de compostage collectif (3 ou 4 à Orvault) pour ceux qui n'ont pas de jardin (seau rempli durant la semaine) Les ingrédients compostables sont : fumier d'animaux, peaux d'agrumes en petits morceaux 1 à 2 fois par semaine, paille, épluchures de fruits et légumes, feuilles mortes, sachet de thé, fleurs fanées, marc de café, coquilles d’œuf, tonte de pelouse, branches d'arbres, restes de repas (mais cela reste du gaspillage alimentaire !). Les ingrédients non compostables : verre, métal, plastique, huile, litière d'animaux domestiques Quelques conseils : pour démarrer on peut ajouter un compost existant, il faut mélanger chaque fois que l'on ajoute quelque chose. Il faut 1 an à 6 mois pour faire du terreau et en principe, il ne doit pas sentir mauvais.
7/ Bilan En début d'année, nous avions écrit sur des post-it ce que, pour nous, était le développement durable. Ensuite, nous avons étudié et nous avons compris que le compost est une bonne chose et qu'il faut trier les déchets. Nous avons compris aussi que les consommateurs ont le choix de leurs achats (bio/agriculture raisonnée/conventionnelle ; emballage/pas emballage ; produits locaux/venant de loin...) et qu'ils peuvent faire changer les choses. Pour un développement durable, nous devons continuer à vivre normalement mais en faisant attention aux ressources naturelles car elles s'épuisent, éviter le gaspillage alimentaire et produire de la nourriture en polluant moins.