Orvault Ma Ville 55

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ORVAULT 55 ma ville

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JANVIER-MARS / 2013 V o t r e

m a g a z i n e

d ' i n f o r m a t i o n s

m u n i c i p a l e s

DOSSIER / Plan biodiversité

p.4 Actualités

p.18 Histoire

p.24 Culture

Les projets au Vieux Chêne

Le Général Tharreau

Les résidences d'artistes

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La fin d’année a vu apparaître de nouveaux débats de société. De nombreux Orvaltais m’ont interpellé au sujet du projet de loi sur le "mariage pour tous". Cette appellation, qui relève plus d’un slogan que d’une construction juridique mûrement réfléchie, va bouleverser en profondeur notre société.

seraient porteurs d’une vision de la société novatrice et tolérante ; et de l’autre, ceux qui seraient susceptibles d’être taxés d’intégrisme, de conservatisme et d’homophobie en raison de leur attachement au modèle historique de la famille. Il faut entendre le désir des couples homosexuels de vouloir inscrire leur vie affective dans la durée, en ayant accès à une égalité de droits, notamment en matière successorale, droits sociaux… Ceci peut se faire par le biais d’un PACS rénové, célébré en mairie et que l’on pourrait nommer union civile, non par le mariage.

"Pour un débat apaisé"…

Nous ne pouvons être insensibles à la souffrance que peut représenter le désir d’enfant chez un couple qui ne peut procréer. Ceci étant, le désir ne peut transformer en un impératif absolu le besoin d’enfant. Cette loi, si elle est votée, va obliger à modifier des pans entiers du droit français, dont le sens et le parcours de la filiation, la présomption de paternité et la notion de parentalité.

édito

Le mariage civil est un acte juridique visant à établir un cadre institutionnel pour un couple constitué par un homme et une femme qui décident de fonder une famille. Le mariage n’est donc pas un simple certificat de reconnaissance d’un sentiment amoureux. La remise en cause du mariage, mais aussi de la filiation, est une véritable question de société sur laquelle nous ne pouvons faire l’économie d’une réflexion dépassionnée. Elle mérite que chacun s’interroge profondément, bien au-delà des positions caricaturales présentées dans les médias, opposant deux catégories de personnes. Il n’y a pas d’un côté ceux, favorables au mariage homosexuel et à l’adoption qui

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La relation d’amour entre deux personnes quelles qu’elles soient, est digne de respect. Elle doit échapper à tout jugement d’ordre moral. C'est pourquoi il nous faut lutter contre l’homophobie et toute forme de discrimination. Reconnaître cette union comme il convient, pourquoi pas ? Menons le débat de manière apaisée, dans le respect des personnes. En ces premiers jours de 2013, je vous adresse mes vœux les plus chaleureux. Je sais que parmi vous, certains n’auront pas le cœur à la fête. La crise persiste, l’emploi est au plus bas. Cependant, ces fêtes de fin d’année doivent rester un moment privilégié de rencontre et de partage. J’espère que cette nouvelle année qui s’annonce vous apportera la sérénité. Au nom du Conseil municipal, je vous souhaite une très belle année. Joseph PARPAILLON Maire Conseiller général


SOMMAIRE

Dans ce numéro

Dites-nous ce que vous pensez de votre magazine en répondant au questionnaire page 26.

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ORVAULT ma ville JANVIER-MARS / 2013

p.4 

Actualités

p.10 

Ça s'est passé !

p.12  p.16  p.17  p.18  Votre Magazine d’informations municipales Hôtel de Ville : BP 19 - 44706 Orvault cedex Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69 www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Co-directrice : Alexandra SCAVENNEC Rédactrice en chef : Paola DA SILVA Rédaction : Paola DA SILVA Dominique HERVÉ Agence Rue Prémion Photos : Ville d’Orvault Réalisation : Tél. 02 40 71 07 90 Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75 Tirage : 12 500 exemplaires Photo de couverture : Ville d'Orvault Dessin de presse : Camille Besse

p.19  p.20  p.22  p.24  p.26  p.27 

L’actualité en images

Dossier

Plan biodiversité

Initiatives

Foglo : les infos de l'agglo en un coup d’œil

En direct des quartiers

L’actualité des associations

Histoire

Orvault, dernière garde du Général Tharreau

Visage de ville

Jeannine Robert : sa vie pour celle des autres

Démocratie

Expression des élus de l'opposition et de la majorité

Construire la ville

Avenue de la Ferrière

Loisirs

Créations artistiques in situ Des courses 100 % nature

Questionnaire de satisfaction

Que pensez-vous de votre magazine ?

Pratique

Emploi : adresses utiles

Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement Goubault Imprimeur certifié iso 14001 imprimé avec des encres végétales ISSN - 0183 - 0422 dépôt légal à parution

ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013


ACTUALITÉS

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• École, restauration, petite enfance, loisirs…

Les projets fleurissent au Vieux Chêne L'avenir se prépare aujourd'hui. Et dans le bourg d'Orvault, c'est autour du Vieux Chêne que les projets s'entrecroisent. Scolarisation des nouveaux élèves, besoins grandissants en restauration collective, accueil de loisirs et de la petite enfance, gestion du patrimoine, développement harmonieux de l'urbanisme… Autant d'enjeux que la municipalité a pris en compte pour engager la métamorphose du site scolaire autour d'un mot d'ordre : mutualiser les moyens pour créer des équipements sur mesure et pérennes. Présentation.

École : 17 classes à terme La municipalité a attendu l'avancée du projet des Garettes pour connaître le profil de ses nouveaux habitants et estimer finement les futurs besoins en matière de scolarisation et d'accueil périscolaire. Au regard du nombre important de jeunes ménages qui accèderont à la propriété, le nombre d'enfants à accueillir sera plus important que prévu, notamment en maternelle. C'est pourquoi le nombre de classes de

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l'école va passer de 4 à 7 en maternelle et de 6 à 10 en primaire à l'horizon 2023. Entre-temps, l'évolution sera progressive, grâce à des constructions modulaires et transitoires, à l’image des équipements réalisés par d’autres communes pour répondre de manière pérenne aux besoins scolaires.

Restauration : une organisation à revoir Parmi les 2 100 élèves de la commune, 1 600 déjeunent chaque midi à la restauration municipale. Un ratio qui ne cesse de progresser et qui devra à


ACTUALITÉS

terme intégrer les nouveaux enfants prévus au Vieux Chêne. Autrement dit, l'organisation mise en place autour des 2 cuisines centrales desservant quotidiennement les 7 restaurants scolaires est proche de ses limites. Plusieurs options d'évolution sont d'ores et déjà à l'étude, notamment celle d'une cuisine centrale au Vieux Chêne.

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Réserve foncière Emprise actuelle

1 950 m2

Petite enfance : un multi-accueil unique Depuis 2008, la commune cherche à regrouper le multi-accueil du Landreau (12 places), peu évolutif, et la crèche du Haut Cormier (24 places), située loin des centres de vie. La transformation du site du Vieux Chêne sera donc l'occasion de créer un multi-accueil dimensionné pour 60 enfants de 0 à 3 ans, à proximité immédiate des lieux de vie et scolaires.

Loisirs : des espaces mutualisés 12 100 m2

Les attentes des parents sont fortes en matière d'accueil de loisirs. Au regard du nombre de jours concernés dans l'année (mercredis et vacances scolaires), la municipalité a décidé de mutualiser certains futurs espaces du site du Vieux Chêne pour qu’ils servent également de salles d'activités (à l'image de ce qui est fait actuellement dans le cadre de la rénovation de l'école maternelle de la Ferrière). Cela permettra à la fois d'optimiser les coûts d'exploitation (en termes de consommation d'énergie par exemple) et de créer des liens avec l’ensemble des acteurs de l'éducation au niveau des projets.

Patrimoine : de nouvelles contraintes Personnes à mobilité réduite, traitement et renouvellement de l'air, conformité sanitaire pour l'eau, réglementations thermiques… Au vu des nouvelles contraintes techniques à prendre en compte, la rénovation du Vieux Chêne se traduira par la destruction des bâtiments de l'école élémentaire, construits entre 1973 et 1993 et dont le maintien en état s'avère trop onéreux. Contrepartie positive : cela ouvre grand le champ des possibles pour les réalisations à venir.

Urbanisme : un emplacement idéal Grâce à une réserve foncière d'environ 2 000 m2 anticipée par la Ville, le site du Vieux Chêne dispose au total de 14 000 m2, idéalement situés au carrefour de 4 quartiers et proches de nombreux équipements (médiathèque, salles de sport, espaces verts, commerces…). Un emplacement parfait qui justifie le regroupement de tous ces projets sur ce même site.

4 ans de travaux Les études préalables concernant l'école du Vieux Chêne et la restauration collective vont être engagées dès 2013, après une phase de concertation, pour un début des travaux dès la rentrée prochaine. Objectif : réaliser ce qui aura été retenu et l'intégrer dans l'aménagement tout en maintenant l'activité scolaire ! Le chantier, estimé au total à 15 millions d'euros (études, rénovations, extensions, construction), devrait s'achever en 2017/2018.

C'est à vous... Louis Ramin, adjoint délégué à l’enfance, la jeunesse et la famille "Un projet à construire collectivement" "À l'image de ce qui a été fait pour la Ferrière, nous allons mettre en place un groupe projet pour mener à bien les opérations du Vieux Chêne. Équipes enseignantes, parents d'élèves du public et du privé, délégués départementaux de l'Éducation Nationale, élus et techniciens municipaux, représentants du conseil de quartier du Bourg… il s'agit de bâtir en commun, au fil de réunions régulières, le programme de travaux transitoire d'ici mars prochain, et le programme final d'ici la rentrée 2013. Pour que ce projet soit véritablement porté par ceux qui vont ensuite le vivre au quotidien… Un projet ambitieux, respectueux de l’identité du bourg, à construire ensemble pour en assurer un succès partagé." ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013


ACTUALITÉS

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• Réaménagement

Le Square de la Solidarité fait place nette De nouveaux jeux, un nouveau tracé et du mobilier neuf. Après les abords de l’avenue de la Bugallière, le Square de la Solidarité, situé dans le même quartier, se refait une beauté. Un réaménagement qui a vu le jour en partie grâce aux habitants, associés au projet depuis son lancement.

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Ce réaménagement était nécessaire", confie Arlette Despouys, adjointe déléguée au logement et au cadre de vie. "Les mobiliers et jeux n’étaient plus en assez bon état, les familles ne pouvaient plus s’y arrêter". Suite à ce constat, la Ville a décidé de prendre en main le dossier du Square de la Solidarité en y associant les habitants du quartier.

"Les adultes pourront échanger pendant que les enfants s’amusent" Depuis 2008, elle mène en effet une politique d’actions de proximité qui intègre systématiquement les acteurs locaux, qu’ils soient particuliers, assoORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013

ciatifs etc. "Nous sommes allés sur place avec le bailleur Harmonie Habitat qui mène de gros travaux de rénovation de son côté, des habitants membres du conseil de quartier ou d'associations et des élus. Nous avons effectué un état des lieux avec eux et relevé leurs suggestions. À partir de là, nous avons pu élaborer des pistes de travail sur l’aménagement futur".

Convivialité et attractivité L’accessibilité, la propreté, la sécurité et l’agrément du site vont donc être améliorés. Pour cela, un nouveau tracé du parc a été élaboré. Plus convivial, il comporte en outre moins de surface sablée, trop compliquée à entretenir. Des espaces intégrant du nouveau mobilier, des massifs et de nouveaux jeux vont également être créés. Ces derniers, suite à la demande des habitants, seront principalement destinés aux tout-petits (enfants de moins de 3 ans) afin que les assistantes maternelles du quartier puissent s’y rendre. Enfin, des plantations d’arbres à proximité des bancs offriront aux parents des espaces ombragés, particulièrement bienvenus en été, et qui leur permettront d’échanger pendant que les enfants s’amusent.

Intimité et sécurité L’intimité des riverains les plus proches a également été prise en compte : un cadre de verdure délimitant plus précisément la frontière entre espace public (le square) et espaces privés (les jardins) va ainsi être créé. Quant aux problèmes de sécurité, ils ont été abordés par le biais de l’accès au site : des murets ont été installés à la place des barrières et des arbres seront plantés à certains endroits pour couper la perspective sur l’avenue de la Bugallière. Enfin, les jeunes pourront eux aussi s’approprier cet espace, puisqu’ils seront associés dans les mois à venir à un projet de création de graff sur le transformateur ERDF situé à proximité, à l'initiative du CCJ.

Calendrier • Travaux de création des tracés, d’installation des bordures et des murets effectués en juillet 2012 • Pose des barrières et plantations des haies en novembre 2012 • Installation des jeux, du mobilier et plantation des massifs de février à avril 2013 (en fonction des conditions climatiques)


ACTUALITÉS

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• Politique de prévention

Des médiateurs encore plus présents Satisfaite des résultats en matière de prévention, la Ville vient de reconduire le service des médiateurs de l'association Optima pour cinq années supplémentaires. Elle en a profité pour étendre leur périmètre et leurs horaires d'intervention.

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epuis 2005, les "médiateurs citoyenneté et prévention" de l’association Optima interviennent à Orvault. Cette démarche, plébiscitée par les partenaires de la Ville et les habitants, a porté ses fruits. "Ces bons résultats nous ont confortés et encouragés dans notre choix de poursuivre ce service", se félicite Élie Brisson, premier adjoint délégué à l'administration, au personnel, à la citoyenneté, à la police et à la tranquillité publique. "Les médiateurs font partie d'une politique globale en matière de prévention dans laquelle la police municipale et les acteurs sociaux sont également très impliqués."

Périmètre et horaires redéfinis La Ville a décidé d'aller plus loin et d'étendre le dispositif. Depuis octobre, deux équipes (en binôme) se succèdent sur la même journée. Elles couvrent simultanément deux territoires avec la possibilité d'intervenir à quatre sur des situations plus complexes. Leur amplitude horaire a été également modifiée et évoluera en fonction des saisons : de 14h à 23h (entre octobre et mars) et de 16h à minuit (entre avril et septembre). L’autre nouveauté est la décision de pérenniser leur intervention sur le quartier de la

Bugallière, en plus des secteurs de Plaisance et de la Cholière. En complément de cette présence sur le terrain, les médiateurs vont poursuivre leurs actions collectives notamment auprès des établissements scolaires et des centres socioculturels. "La jeunesse est un des publics prioritaires", précise Élie Brisson. "L’enjeu est de sensibiliser

enfants et adolescents le plus tôt possible aux règles de civisme et au respect de l'autre. C'est aussi l'occasion d'établir des relations durables entre eux et les médiateurs."

Pour contacter les médiateurs : Tél. 06 70 60 13 23

C'est à vous... Valéry Bolo, directeur de la politique sociale d’Harmonie Habitat "Notre volonté, partagée avec la Ville, est avant tout de favoriser le mieux vivre ensemble sur notre parc de logements. C’est pourquoi nous avons sans hésiter accepté de participer à la mise en place du service des médiateurs sur le quartier de la Bugallière. Ces acteurs de proximité sont un vrai atout pour mieux faciliter les relations de voisinage et, le cas échéant, apporter des réponses adaptées. Cette démarche va participer à l'amélioration de la qualité de vie des habitants dans les espaces publics."

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ACTUALITÉS

Denis Tendron, 61 ans, dirigeant de l’entreprise orvaltaise Regard9, spécialisée dans la formation professionnelle, a pris en juin dernier la présidence de l’association RéSO* pour un mandat d’une durée d’un an. Ses objectifs sont clairement définis : "je souhaite augmenter le nombre d’adhérents à l’association. Je pense, plus que jamais, que les entreprises ont besoin, pour développer leur compétitivité, de travailler en réseau. Notre structure leur permet d’échanger facilement sur leurs pratiques et leurs expériences et de mutualiser certaines actions. Pour moi on est là au cœur du développement durable : pourquoi aller chercher loin ce qu’il y a juste à côté de chez soi ?". Une première opération, "Connaître le métier de son voisin", réunissant de nombreux participants, a déjà été organisée en ce sens. "Et, en février prochain, nous organiserons en partenariat avec la Ville le premier speed meeting entreprises à l’Odyssée". *Réseau des Entreprises et Sociétés Orvaltaises www.reso-asso.fr • Tél. : 06 09 74 57 06

Ouverture du magasin Spar

Le bourg a son commerce de proximité

Il était attendu de longue date. Le commerce de proximité de l’enseigne Spar, situé dans le bourg, étroitement lié au projet du Vallon des Garettes, a officiellement ouvert ses portes samedi 13 octobre. Son gérant, Fabrice Rautureau, 42 ans, dirige déjà une franchise du même type à Nantes. Il vient de recruter 2 employés pour celle d’Orvault. "C’est un magasin auquel je crois énormément, qui s’apparente à un vrai supermarché à taille réduite". D’une surface de 300 m2, ce commerce propose en effet 4 500 à 5 000 références produits et de multiples rayons : frais, crémerie, charcuterie libre-service, snacking, point chaud, épicerie, fruits et légumes… avec une particularité supplémentaire, la présence d’un espace vins fins et d’une cave à bières. "Je suis un amateur éclairé en matière de vin, c’est donc moi qui ai apporté cette touche complémentaire à l’offre de départ". La création de cet établissement contribue au dynamisme commercial du bourg. Les horaires : du lundi au samedi de 8h30 à 13h30 et de 15h à 20h. Le dimanche de 9h à 13h. Un parking gratuit en zone bleue est à disposition des clients. ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013

Août 2012 LE PARC DE BELHAITRE

Marchand de biens 2 ROND-POINT DES ANTONS LESAGE "Au Nature'L"

Fleuriste 73 AVENUE DE LA CHOLIÈRE MARIPE

Snack brasserie crêperie

à

Denis Tendron prend la présidence du RéSO

1 RUE FRANZ LISZT DG IMPORT-EXPORT

Produits de nettoyage

entreprises

Mouvement

Nouvelles

• Économie

Orvault

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13 BIS RUE EMILE LEVASSOR

Septembre 2012 XYLEME CONSEIL

Agence de publicité 32 RUE JEAN ROUXEL ELIZO 44

Articles mobiliers, aménagement de la maison 296 ROUTE DE VANNES IMMO TRANSAK

Intermédiaire en transactions immobilières 27 RUE DES BAILLAUDS

Octobre 2012 ABC CONSEIL

Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 105 RUE DE LA PATOUILLERIE ATLANFLEX

Travaux de couverture 7 RUE JEAN ROUXEL DOCTEUR SANDRINE HERARD-CAILLET

Pneumologue 102 BIS AVENUE FELIX VINCENT


ACTUALITÉS

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• Très haut débit

La fibre optique tisse sa toile à Orvault Début d’année en fanfare pour les internautes orvaltais ! La ville est en effet la première de l’agglomération nantaise à obtenir le déploiement de la fibre optique* pour les particuliers. Trois quartiers seront connectés dès le premier trimestre 2013.

"

Les débits sont très inégaux sur l’ensemble du territoire. À l’heure du tout internet, la question de l’accès est primordiale. Je me réjouis donc que les Orvaltais soient les premiers à obtenir la fibre optique", déclare Joseph Parpaillon, Maire d’Orvault. Un déploiement qui devrait changer la vie de nombreux usagers d’internet, car qui dit très haut débit dit plus de services accessibles en même temps et dans un même foyer. "La fibre permet de passer d’un débit maximal actuel de 18 méga octets à 100. La connexion sera donc beaucoup plus rapide, en émission comme en réception", détaille Pascal Dubois, directeur du déploiement de la fibre dans l’ouest chez Orange.

Plusieurs terminaux à la fois Concrètement, les particuliers pourront par exemple surfer sur internet en même temps et dans un même foyer sur plusieurs ordinateurs, une tablette, un smartphone en wifi, regarder la télévision en HD… tout cela sans perte de débit. "Le télétravail sera également plus facile, car, l’envoi et la réception de fichiers lourds se feront sans aucun problème".

Un nouveau réseau C’est l’opérateur Orange qui câblera toute la ville, en commençant par les quartiers Praudière, Berthelotière et Bois-Saint-Louis, connectés dès le premier trimestre 2013. Un choix de secteurs que l’opérateur et la Ville ont fait en concertation. Suivront ensuite, dans la même année, le quartier du Bois-Raguenet et le PetitChantilly, dont les habitants connaissent actuellement des problèmes de débit. "C’est vraiment un nouveau réseau que nous sommes en train de construire. Il sera entièrement dédié

Les équipes d’Orange déploient en ce moment la fibre optique à Orvault. à l’usage d’internet, contrairement au réseau téléphonique actuel".

Des offres ouvertes "Il est également important de rappeler que les Orvaltais auront le choix de leur fournisseur d'accès à internet (FAI)", précise Pascal Dubois. "Orange effectue les travaux d’installation du réseau. À l'issue de cette phase, les autres opérateurs auront ensuite 3 mois pour se positionner ou non et proposer une offre commerciale aux usagers éligibles". Les entreprises ne sont

pas non plus oubliées : " les PME disposent déjà de solutions qui leur sont réservées. Quant aux commerces installés dans les quartiers équipés, ils pourront, bien sûr, profiter de l’offre faite aux particuliers."

Pour plus d’informations, contactez votre opérateur *Également parfois nommée FTTH, pour "Fiber To The Home", fibre à la maison

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ÇA S'EST PASSÉ !

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/Festival de la bonne humeur

/Layscale a 10 ans

Juste avant de reprendre l’école, la Ville organise chaque année le Festival des enfants. Plus de 2 000 bambins ont donc envahi le parc de la Gobinière le samedi 15 septembre. Au programme de l’après-midi : du trampoline, de l’accrobranche ou de l’escalade, mais aussi du théâtre de rue et des spectacles. Retrouvez l’ensemble des photos du festival des enfants sur www.orvault.fr > Découvrir Orvault > La ville en images

Layscale a fêté ses 10 ans, le 14 septembre dernier, à Plaisance en présence de ses partenaires : la Ville, Atlantique Habitations et le Collectif Plaisance. Situé dans un petit appartement au rez-de-chaussée de la rue du Lay, Layscale est un lieu de rencontre, de soutien et d’échange entre les habitants du quartier, autour d’une médiatrice sociale, Jeannine Cauderlier. L’anniversaire a été l’occasion de faire une grande fête : une dizaine de familles avait préparé des pâtisseries et des spécialités du Maghreb, d’Orient ou d’Europe. Une soirée très conviviale qu’ont partagée les habitués de Layscale, mais aussi d’anciens habitants de Plaisance, revenus pour l’occasion. Layscale : 02 40 59 53 84

/Forum de l’énergie Le Service d’Animation à l’Environnement et au Développement Durable (SAEDD) de la Ville organisait un forum de l’énergie, le samedi 6 octobre, à la ferme du Bignon. Isolation, chauffage au bois, production d’énergie solaire… des spécialistes étaient présents pour répondre aux questions des habitants et les aider à engager une démarche d’optimisation de la consommation d’énergie de leur habitation.

/5 places supplémentaires en multi-accueil pour les enfants d’Orvault La Ville bénéficiera de 5 places dans le futur multi-accueil "L’île mystérieuse" de Sautron. La structure accueillera des enfants de 2 mois à 4 ans pour des gardes régulières ou ponctuelles. La Ville anticipe ainsi les besoins de garde qui vont naître avec l’arrivée de nouveaux habitants, notamment dans le Vallon des Garettes. L’ouverture est prévue pour janvier 2013.

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/Des stagiaires de Sô-Ava en mairie La Ville a reçu en stage deux agents de la commune de Sô-Ava, au Bénin, du 8 au 20 octobre. Ils ont été accueillis au sein des services techniques, de la démocratie participative, des affaires juridiques et de l’informatique. Ce stage avait pour but de les former au suivi du projet de mise en service de latrines publiques au Bénin. Un projet qu’Orvault soutient depuis 2006.


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/Journée du patrimoine /Le marché s’installe au Bout-des-Pavés 5h, jeudi 6 septembre. Il fait encore nuit sur la place du Bout-des-Pavés, mais les premiers commerçants ambulants commencent déjà à garnir leurs étals. C’est le grand jour : le marché du Bout-des-Pavés va ouvrir pour la première fois. Transféré de la rue du Chanoine-Poupard, près du Pont-du-Cens, le nouveau marché accueille une douzaine de commerçants chaque jeudi matin.

Pour la journée du patrimoine, le dimanche 16 septembre, la Ville avait choisi de mettre en lumière quatre lieux qui ont marqué l’histoire de la commune : le tombeau du Général Tharreau, un officier de l’armée napoléonienne blessé mortellement en 1812 lors de la campagne de Russie (Cf. page 18) ; la chapelle des Anges, dont les premières traces remontent à 1436 ; le four à pain de la Bigeottière, un four traditionnel du XVIIIe siècle abandonné puis restauré par des passionnés du quartier et la chapelle du domaine de la Tour dont les vitraux sont classés Monuments historiques.

/Les seniors à l’hippodrome du Petit-Port Pour conclure le mois des seniors, les anciens d’Orvault ont pu assister à un après-midi de courses sur l’hippodrome du Petit-Port, le dimanche 28 octobre. Ils ont parié sur le grand prix de la Ville d’Orvault, le prix de l’Odyssée, le prix des commerçants du bourg et le prix d’Orvault Retraite Active.

/Baby-sitting dating Pour la deuxième année, le Point Information Jeunesse de la Ville (PIJ), situé à la ferme du Bignon proposait un après-midi "baby-sitting dating", le samedi 6 octobre. Une demi-journée durant laquelle les parents ont pu consulter les offres de baby-sitters de la commune avant de rencontrer ceux dont le profil les intéressait, sur place, lors d’un entretien d’une dizaine de minutes. Une façon rapide et efficace de trouver la perle rare qui gardera leurs enfants. Retrouvez toute l’actualité du PIJ sur sa page facebook : www.facebook.com/pages/PIJ-Orvault/ ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013


Dossier

• Plan biodiversité

Enrayer le déclin du vivant L’érosion de la biodiversité s’accélère. Pourtant, préserver la biodiversité, c’est protéger ce qui nous apporte nourriture, santé, sources d’énergie… À Orvault, de multiples actions sont menées en ce sens tout au long de l’année dans différents domaines. Avec, à la clé, un seul et même objectif fort : maintenir la biodiversité dans tous les espaces du territoire, qu’ils soient naturels ou urbains. ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013

L

a biodiversité, un terme souvent entendu et parfois mal compris… Mais qu’en est-il réellement de sa définition ? Le ministère du développement durable la définit comme "la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux, mais aussi les races, les gènes, les variétés domestiques et les relations entre eux."

Pour cela, elle s’appuie notamment sur un important dispositif réglementaire :

Pour contribuer au maintien de cette biodiversité, la Ville intervient très concrètement dans sept domaines (cf. page suivante).

• les lois Grenelle de l’Environnement 1 et 2,

• les différentes lois sur l’eau, • l’obligation de réaliser une étude d’impact pour tout projet important, qui vise à en apprécier les conséquences environnementales et à en limiter, atténuer ou compenser les effets sur l’environnement, • le Plan éco-phyto 2018, dont l’objectif est de réduire l’usage des pesticides au niveau national.

Les espèces protégées présentes à Orvault : la flore La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris) : fleurs en forme de clochettes mauves, ponctuées de points blancs. Présente dans certaines prairies humides de la Vallée du Cens. La jonquille (Narcissus pseudonarcissus) : connue aussi sous le nom de rousinette, elle serait à l’origine du nom d’Orvault "Val d’Or". Comme la fritillaire pintade, elle est en raréfaction. Ces plantes sont protégées : l’arrachage de leurs bulbes est interdit ; leur cueillette est déconseillée.


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Espaces et espèces protégés Agenda 21 : disposer d’inventaires de la faune et de la flore sur le territoire Réalisations : • Inventaire sur le Refuge LPO de la Bugallière assorti de préconisations d’entretien favorisant la biodiversité • Inventaire faune/flore réalisé par Bretagne Vivante sur l’espace naturel de la Salle (bourg) • Inventaire des chauves-souris, réalisé par le groupe mammalogique breton • Campagne de sensibilisation "hirondelles, jonquilles, fritillaires", espèces protégées présentes à Orvault

L’éclairage public Agenda 21 : lutter contre toutes les formes de pollution, dont la pollution lumineuse Réalisations : • Automatisation de l’éclairage des parkings de l’Odyssée avec le lycée Appert • Réalisation d’une enquête auprès des Orvaltais, campagne de mesure, écriture d’orientations et d’un programme de travaux pour rationaliser l’éclairage à partir du matériel existant • Déploiement de réduction ou d'extinction d’éclairage de 1h à 5h sur les quartiers résidentiels • Extinction des éclairages sur le patrimoine public (bâtiments, parkings) à partir de 23h30 avec rallumage dans certains cas à 6h

Renforcement des espaces naturels Agenda 21 : préserver et conforter les espaces naturels et boisés Réalisations : • Vallée du Cens : réalisation d’aménagements : canalisation des cheminements, création d’une signalétique sur les milieux ; création d’un plan de gestion et lutte au quotidien contre les plantes invasives présentes, plantations…

Agenda 21 : conforter les espaces de respiration dans la ville (verts, naturels et récréatifs)

Préserver et pérenniser la biodiversité à Orvault

La politique de l’arbre Agenda 21 : lutter contre le réchauffement climatique, conforter la place de l’arbre dans la ville Réalisations : • Plan de gestion des arbres têtards présents sur les espaces publics

• Signature de la charte "zéro phyto" avec le syndicat mixte du bassin versant de l’Erdre

• Partenariat autour de l’entretien des châtaigneraies communales avec les agriculteurs de la commune

• Jardins partagés : 18 parcelles aux Jardins du Ruisseau, projet de parcelles au Vallon des Garettes…

Réalisations : • Réglementation de la construction pour préserver les espaces agricoles, naturels ou boisés classés par le PLU • Mise en place d’une approche urbaine environnementale dans le cadre de grands projets (Vallon des Garettes) • Réalisation d’un inventaire des zones humides en 2011-2012 et d’un inventaire des haies bocagères à intervenir en 2013 Service d’Animation à l’Environnement et au Développement Durable (SAEDD)

De la terre à l’assiette Agenda 21 : valoriser l’agriculture locale

Réalisations : • Généralisation de la gestion différenciée des espaces verts

• Signature de partenariats avec des associations et des apiculteurs orvaltais pour l’installation de ruches sur le domaine public

Agenda 21 : promouvoir l'habitat dense dans les zones urbaines. Limiter le développement de l'urbanisation par la promotion du renouvellement urbain. Préserver la nature en ville

• Cycle d’animations "ville et habitat" par le

• Restauration du marais du Bois-Saint-Louis

La nature en ville

Aménagement du territoire

Réalisations : • Préservation de la diversité de l’agriculture locale • Soutien aux circuits courts : marché du Petit-Chantilly et du Bout-des-Pavés, marché fermier de Gagné, approvisionnement des cantines scolaires, soutien aux AMAP • Sensibilisation auprès des écoles et des particuliers à travers les animations du SAEDD • Restauration scolaire : intégration de produits locaux, bio ou fermiers (lait, fruits, fromages…), approvisionnement en produits labellisés

• Promotion de l’arbre autochtone via le livret réalisé par le service espaces verts et le Conseil de Développement Durable* • Sauvegarde de l’arbre dans les projets de construction • Opération 7 000 arbres en 7 ans

* Retrouvez le livret sur www.orvault.fr > ville durable > en pratique > jardin ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013


DOSSIER

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• Biodiversité

Quand les Orvaltais se mettent au vert Si la Ville œuvre de son côté pour la préservation de la biodiversité, la mobilisation des habitants n'est pas en reste. Compost collectif, bourse aux plantes, jardins partagés, AMAP… les initiatives communes entre collectivité et particuliers sont légion. Une mobilisation et un engagement forts qui portent leurs fruits. L’érosion de la biodiversité a de nombreuses conséquences directes sur la vie des hommes. À titre d'exemple, si les espèces assurant la pollinisation s’éteignaient, les fruits et légumes disparaîtraient de nos étals. Quant à la diversité des milieux naturels, elle contribue à l’épuration naturelle de l’eau, à la prévention des inondations, à la structuration des paysages, à l’amélioration du cadre de vie… Conscients de toutes ces problématiques, un peu partout, des habitants mettent des projets en place, accompagnés parfois par les collectivités. À Orvault, ce phénomène prend de l’ampleur.

Les jardins partagés ont la "patate" Suite au succès des "jardins du Ruisseau", situés dans le quartier de la Bugallière, la Ville se relance ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013

dans l’aventure des jardins partagés avec un nouveau groupe d’habitants très motivés. En effet, la demande de création de ce type d’espaces est de plus en plus forte et la liste d’attente pour une parcelle ne cesse de s’allonger. Un groupe de travail s’est donc réuni afin de définir les principales attentes auxquelles devait répondre ce nouveau lieu. Les idées foisonnent : il faut en faire un lieu de convivialité, ouvert à tous, connecté à l'espace urbain et répondant aux nouveaux modes de consommation. Les parcelles des Garettes devraient donc permettre à des Orvaltais vivant plutôt en habitat collectif de produire leurs propres légumes à la fin du printemps 2013, le tout dans une démarche de développement durable.

Compost partagé : en vers et contre les déchets Depuis deux ans, la Ville apporte un soutien financier à l’association Compostri pour appuyer le développement de composts partagés sur le territoire. Après la Reynière et sa quinzaine de familles mobilisées depuis mai 2010, un autre bac de 5 m3 a pris racine au Bois-Saint-Louis grâce aux habitants du quartier et au syndic. Aujourd’hui, 24 familles ali-

mentent le compost régulièrement et 8 habitants tiennent une permanence le samedi matin où ils accueillent, expliquent, sensibilisent et font des émules. Avec dès à présent un bilan positif, puisque le compost récolté en juillet dernier était de très bonne qualité et que le nombre de personnes impliquées ne cesse d’augmenter.

Les AMAP mettent le "local" à l'honneur Trois AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) très dynamiques, et lancées par des habitants, ouvrent leurs portes toutes les semaines à Orvault : à la Bugallière, à la ferme du Bignon et dans le bourg. La Ville leur fournit gratuitement les emplacements et leur apporte à toutes une aide logistique. Une offre de paniers remplis de légumes bio et/ou locaux qui a trouvé son public puisque 150 familles environ les font vivre. Aujourd’hui, l’offre tend à se diversifier : des habitants sont en effet en train de mettre en place des initiatives utilisant le même dispositif, mais sur d’autres produits, notamment sur le pain, les œufs, les volailles, la viande, le miel, le poisson…


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Interview

Catherine Heuzey, conseillère municipale déléguée à l’environnement et au développement durable, conseillère communautaire.

“Une richesse qu’il faut protéger” Bourse aux végétaux : la fine fleur du troc Samedi 20 octobre dernier, le Service d’Animation à l’Environnement et au Développement Durable (SAEDD) a organisé aux serres de la Gobinière la troisième édition de la bourse aux plantes. Plus de 70 personnes se sont déplacées, avec, pour certaines d’entre elles, une centaine de pots étiquetés et prêts à être troqués. Un échange de plants mais aussi de graines, de bulbes, ou encore de boutures. Cet événement mobilisateur a permis aux habitants de glaner des conseils horticoles, de s’adonner à moindre coût aux joies du jardinage et de varier les espèces présentes sur leur balcon ou dans leur jardin. Pour en savoir plus : www.orvault.fr > ville durable http://ville.orvault.fr/agenda21 > nature en ville http://loire-atlantique.lpo.fr www.bretagne-vivante.org

Les espèces et habitats protégés présents à Orvault : la faune L’hirondelle de fenêtre (Delichon urbica) : elle construit son nid, fait de terre et d’eau sous les rebords des toits des maisons. L’hirondelle rustique (Hirundo rustica) : préfère nicher dans les hangars, les granges et les écuries. Ces hirondelles et leurs habitats sont protégés : toute destruction et perturbation des oiseaux, des nids, des œufs… sont interdites et passibles d’amendes. La salamandre tachetée (Salamandra salamandra) : 20 cm environ, corps noir marqué de taches jaunes irrégulières, elle affectionne les forêts de feuillus ou de conifères à proximité de sources ou ruisseaux. Le grand capricorne (Cerambyx cerdo) : un des plus grands coléoptères (de 2,5 à 5 cm). Il fréquente les milieux forestiers mais aussi les parcs et les alignements urbains.

Pourquoi une telle dynamique est-elle mise en place autour de la biodiversité ? C’est une démarche de la Ville qui existe depuis longtemps maintenant. Orvault possède de nombreux espaces dont le potentiel en termes de biodiversité est fort. Je pense à la Vallée du Cens par exemple, dont le réaménagement sera fini en juin 2013, et qui abrite de nombreuses espèces faunistiques et floristiques parfois menacées. On y a récemment repéré des plantes patrimoniales rares telles que l’Ancolie commune, l’Oxalide des bois, l’Osmonde royale… C’est une vraie richesse, qu’il faut absolument protéger. Les habitants se mobilisent eux aussi de plus en plus. Comment la Ville compte-elle continuer à encourager ces démarches ? Nous avons plusieurs moyens : tout d’abord, il faut communiquer sur ce qu’il est possible de faire et faire connaître les dispositifs en place pour que les Orvaltais se les approprient au quotidien et dans leur espace de vie. Ensuite, nous continuons à soutenir les projets des associations, que ce soit financièrement ou dans la mise en œuvre de leurs actions. C’est très important car il faut que chacun puisse s’emparer des problématiques de biodiversité. Tout le monde en est responsable à son niveau et peut agir concrètement.

La chauve-souris : l’espèce dite "murin à oreilles échancrées" niche à Orvault. Les 33 espèces de chauve-souris sont protégées en France. Il est donc interdit de les détruire, les mutiler, les capturer ainsi que porter atteinte à leur milieu naturel.

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INITIATIVES

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• Deux lycéens ouvrent la voie de l'opendata

Foglo : les infos de l'agglo en un coup d’œil www.foglo.fr synthétise des informations locales pratiques : transports, météo, disponibilité des parkings... Le site mobile réalisé par deux lycéens orvaltais a obtenu le prix étudiant de l'appel à projets lancé par Nantes Métropole à l'occasion de l'ouverture des données publiques (opendata). Martin Bonnier et Guillaume Clochard sont les créateurs du site www.foglo.fr.

Q

uel temps fera-t-il demain ? Que se dit-il sur Twitter ? Reste-t-il des places dans le parking ? Quand arrive le prochain tram ? Plus besoin de naviguer sur plusieurs sites, les réponses sont sur www.foglo.fr qui permet de tout regrouper sur une seule page personnalisable. Les données sont en majorité issues du site www.data.nantes.fr. Développé en html 5, ce site web gratuit, dont le nom vient de la contraction d'info et d'agglo, fonctionne avec des "widgets*", des blocs d'information modu-

lables et interchangeables. Autre point fort : l'affichage s'adapte à l'écran, quelle que soit sa taille. Avec son ordinateur, sa tablette ou son smartphone, l'essentiel est toujours à un clic.

Potentiel exponentiel "Nous avons appris que Nantes Métropole organisait un concours pour récompenser les meilleurs projets de réutilisation des données publiques", explique Guillaume Clochard qui a développé Foglo avec son camarade de classe, Martin Bonnier (voir encadré). "Au départ, Foglo était destiné à des panneaux d'informations numériques situés dans des lieux publics, mais nous l'avons étendu au plus grand nombre." Avec succès, puisque près de 200 comptes ont été créés et le projet a remporté le prix étudiant du concours métropolitain "Rendez-moi la ville + facile".

Plusieurs nouveautés sont déjà au programme : défilement de différents widgets sur le même espace, champ de recherche Google pour utiliser Foglo en page d'accueil, widget de raccourcis... Sans oublier l'arrivée prochaine d'autres données publiques comme les horaires des TER. Encore plus d’infos sur l’agglo ! *Un widget est un outil s’apparentant à un "post-it" interactif sur un coin d’écran, permettant d’obtenir des informations dans un domaine précis (circulation, marées…).

www.foglo.fr • contact@foglo.fr

Guillaume Clochard et Martin Bonnier

Graines d'entrepreneurs Avec Foglo, Guillaume Clochard et Martin Bonnier, Orvaltais du Petit-Chantilly et lycéens en terminale S filière sciences de l'ingénieur à Nicolas Appert, ont su se faire repérer. "C'est une vitrine qui nous ouvre de nombreuses portes. L'École de Design Nantes Atlantique a voulu nous recruter, nous avons rencontré des acteurs de la Cantine numérique et avons été sollicités pour réaliser des sites web." À seulement 17 ans, les deux complices ont d'ailleurs créé leur propre agence digitale, Wuip's. Mais pas question pour autant de brûler les étapes : l'année prochaine, Martin devrait rejoindre l'École de Design tandis que Guillaume envisage de suivre un cursus d'ingénieur en informatique. ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013


EN DIRECT DES QUARTIERS

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Bourg - Secteur rural Une carriole dans le bourg. À l’occasion du grand prix hippique de la ville, les commerçants du Bourg ont distribué des entrées gratuites pour l’hippodrome à leurs clients. Et, pour annoncer l’événement, un attelage de la société des courses hippiques s’est promené dans les rues de la ville le samedi 27 octobre.

Bois-Raguenet - Petit-Moulin - Conraie Le Coin des Zouzous. Deux mamans de l’Association des Résidents du Bois-Raguenet, qui se sentaient un peu isolées à leur arrivée à Orvault, ont eu l’idée de créer "Le Coin des Zouzous". Un lieu où les parents de jeunes enfants non scolarisés peuvent se retrouver une fois par semaine avec leurs enfants pour deux heures de détente, d’échange et de jeux. Le mercredi, les frères et sœurs scolarisés (jusqu’à 10 ans) sont également les bienvenus. Renseignements : 06 62 13 03 25 ou 02 51 78 66 74.

Bugallière Madoire Bois-Jouan

Praudière Berthelotière Mulonnière Bout-des-Pavés Pont-du-Cens

Des trains pas comme les autres. Le club de modélisme Rail ModelClub Orvaltais fêtait son 60e anniversaire, au château de la Gobinière, les 29 et 30 septembre. Créé en 1952 à Nantes, (il s’appelait alors le Rail Model-Club nantais), il s’est installé au centre Stevin en 1987. Étaient exposées au Château toutes les maquettes réalisées par le club. Gros succès pour le véritable train à vapeur installé dans le parc, que les enfants ont pu utiliser (plus de 3 mètres de long, sur des rails de 30 m) et pour une maquette du bourg d’Orvault au début du siècle.

Cholière Bigeottière - Salentine Natation. Plus de 200 jeunes nageurs étaient rassemblés dimanche 18 novembre à la piscine municipale de la Cholière pour des épreuves de qualification pour les championnats départementaux et régionaux. 19 jeunes du SCO étaient engagés et 3 ont fini en tête de leur série. Une vingtaine de bénévoles du club étaient présents pour encadrer la compétition.

Flâneries. Comme l’an passé, le Centre Animation Loisirs Inter-Ages Orvault-Praudiere était présent lors des flâneries de Noël, dans le parc de la Gobinière, les 15 et 16 décembre. Art floral, aquarelles, cartonnage ou vitrail, ses adhérents exposaient les plus belles œuvres qu’ils avaient réalisées en atelier. Plusieurs centaines de personnes sont passées visiter l’exposition.

Petit-Chantilly - Bignon - Morlière Prise, pousse, garde. La section tarot de l’ORA (Orvault Retraite Active) organisait un tournoi amical ouvert à tous, à l’occasion du mois des retraités, le mardi 23 octobre au centre associatif Emile Gibier. 34 personnes y ont participé. Des habitués, mais aussi des joueurs qui venaient pour la première fois au club. Une réussite pour cette première, qui s’est terminée par un verre de l’amitié et la remise du trophée au vainqueur.

Bois-Saint-Louis Plaisance - Ferrière - Val d'or Échangeons nos jouets. Comme chaque année, le collectif Plaisance organisait une bourse aux jouets, le vendredi 23 novembre, au centre socio-culturel. Voitures télécommandées, jouets en bois ou jeux de société, plusieurs dizaines de parents sont venus échanger les jouets qui n’étaient plus utilisés. Un moyen économique et durable de faire plaisir au moment des fêtes.

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HISTOIRE

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• Jean-Victor Tharreau

Orvault, dernière garde du Général Tharreau Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l’Arc de Triomphe à Paris. Le Général Tharreau, grande figure militaire qui s’est illustrée sous la révolution et l’Empire, était un contemporain de Robespierre et de Bonaparte. Résident orvaltais sur la fin de sa vie, il décède lors de la bataille de la Moskova en 1812… il y a exactement 200 ans.

J

À sa grande surprise, en 1809, nommé Baron, il est reçu chaleureusement par Napoléon. De retour au combat, il participe notamment à la guerre d’Autriche où il est grièvement blessé, puis se distingue héroïquement à la bataille de Wagram. Suite à cette glorieuse victoire, l’Empereur l’autorise à rentrer dans sa famille.

ean-Victor Tharreau a 22 ans lorsque débute la Révolution Française. Avec elle, apparaît la volonté de créer une société moderne régie sans influence de l’Église et où toute idée de monarchie absolue est exclue. Le jeune homme, qui adhère à ces idées inspirées des philosophes et du Siècle des Lumières, devient dès lors un farouche républicain.

Orvault, sa dernière demeure Voulant se rapprocher de ses frères et sœurs installés à Nantes, Tharreau achète alors la propriété de Plaisance située route de Vannes à Orvault. En mars 1812, il quitte la ville pour participer à la campagne de Russie. Mais, blessé à la jambe le 7 septembre lors de la terrible bataille de la Moskova, puis frappé d’une seconde balle dans la poitrine, il meurt quelques jours après. Sa femme résidera, elle, à Orvault jusqu’en 1856.

"En 1789, le jeune homme devient un farouche républicain" Le 21 septembre 1792, la monarchie s’effondre et la République est proclamée ; Jean-Victor Tharreau décide alors de s’engager dans l’armée. Son ambition, son niveau d’études, sa volonté d’être utile à son pays le font rapidement remarquer. Il accède très jeune au grade de capitaine et participe à la bataille de Valmy contre les Prussiens.

peuple, qui le destituent de son poste. L’ombre de la guillotine se rapproche, mais la mort de Robespierre, à l’origine de ces événements, lui fait retrouver son grade. À partir de 1796, Tharreau est sur tous les fronts. Il se distingue à plusieurs occasions par son courage et son sens du commandement et obtient le grade de Général de division.

La Terreur

L’époque napoléonienne

En 1794, tout à fait opposé aux excès auxquels il assiste lors de la Terreur et affligé par l’état de désolation de son pays, il exprime très clairement son opposition aux représentants du

En 1799, le général Tharreau s’exprime fermement contre la nomination de Napoléon comme consul à vie et perd son commandement. Il reste sans affectation pendant plusieurs années, malgré son ralliement à Bonaparte lors de son couronnement.

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Aujourd’hui, 200 ans exactement après sa mort, le cimetière du Landreau abrite toujours un sobre tombeau en granit où ces quelques mots lui rendent hommage : "à la mémoire du Général de Division, Baron Jean-Victor Tharreau, officier de la Légion d’Honneur, tué à la bataille de la Moskova le 7 septembre 1812".

Le tombeau du général est visible au cimetière du Landreau.


VISAGE DE VILLE

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• Portrait : Jeannine Robert

Sa vie pour celle des autres Son agenda est aussi chargé que celui d’un ministre. À 81 ans, Jeannine Robert est infatigable. À la fois présidente du Club de l’Amitié, membre de l’ORA*, bénévole au sein de l’Espoir Orvaltais ou lors des après-midi dansants, ancienne famille d’accueil, elle a passé et passe encore sa vie au service des autres. Rencontre avec une femme au parcours remarquable. Vous semblez foisonner d’idées pour les adhérents du Club de l’Amitié… Que leur proposez-vous en ce moment ? Traditionnellement, le club, qui est ouvert à tous dès la pré-retraite, propose des après-midi autour de jeux de cartes ou de société et met sur pied des sorties et des repas. Mais c’est vrai que depuis quelque temps, j’essaie de proposer d’autres choses. Je viens, par exemple, de créer des cours d’initiation à l’informatique pour seniors deux fois par mois, et, ce qui est incroyable, c’est que nous refusons du monde ! Grâce à l’argent des cotisations pour ces cours, nous avons acheté un vidéoprojecteur pour le club. Du coup, nous passons maintenant des films récents aux adhérents dans la salle du Petit Raffuneau, en leur demandant bien sûr au préalable ce qu’ils ont envie de voir. J’ai un autre projet aussi en tête, celui de lancer un "café tricot", mais je ne sais pas si cela va prendre…

"J’aime réunir les gens et m’occuper des autres" Tous ces projets, en plus de vos autres activités bénévoles, vous prennent-ils beaucoup de temps ? C’est vrai que j’ai un emploi du temps très très chargé, c’est épouvantable (rires). Mais ce n’est pas une contrainte. J’aime à dire que je m’occupe de mes retraités. Et quand les gens me demandent pourquoi, en plus de mes activités, je m’engage pour le téléthon ou dans une collecte de jouets pour Noël, je leur réponds que c’est parce que j’aime réunir les gens et m’occuper des autres. Je l’ai toujours fait lorsque j’étais en activité, ça ne me coûte donc pas aujourd’hui.

Vous avez été famille d’accueil pendant de nombreuses années. Quel souvenir en gardez-vous ? C’est un excellent souvenir. En tout, avec mon mari, nous avons accueilli 36 enfants en plus des nôtres. J’ai gardé contact avec la majorité d’entre eux. J’étais assistante maternelle, j’adorais m’occuper des enfants. Parfois nous recevions des fratries entières, des jumelles qui n’arrivaient pas à être placées ou même des bébés d’un mois. C’était important pour nous de le faire. J’ai toujours eu des enfants auprès de moi. Aujourd’hui, ce sont de grands enfants dont je m’occupe (rires). * Orvault Retraite Active

Biographie express 6 mai 1931 : naissance 1944 : en pleine guerre, embauchée à 13 ans comme aide-soignante à l’hôpital de Plessé 1956 : s’installe avec son mari et ses deux enfants dans le quartier ouvrier des Batignolles à Nantes 1963 : accueil des premiers enfants confiés par l’assistance publique 1998 : arrivée à Orvault 2008 : présidence du club de l’amitié du Bourg d’Orvault à la suite d’Anne Clouet 2013 : naissance de son premier arrière-petit enfant

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DÉMOCRATIE / OPPOSITION

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Anticipation, transparence et concertation. Ces derniers mois, quatre quartiers d’Orvault ont fait parler d’eux. PLAISANCE. Les activités d'été au centre socio-culturel de Plaisance ont été très perturbées. Des habitants se sont mobilisés en nombre pour demander des changements dans la gestion du centre. Si celle-ci est associative, il ne serait pas correct de faire porter sur les épaules des bénévoles associatifs des dysfonctionnements anciens. Ceux-ci prennent leur origine dans la mauvaise gestion par la municipalité de l'Office des centres sociaux (OCS). Le directeur de l'OCS venait d'ailleurs de la mairie... L’OCS ayant été dissout, les bénévoles associatifs ont dû régler des problèmes non résolus par l’OCS. LE BOIS RAGUENET. De nombreux habitants se sont mobilisés en septembre et octobre pour la desserte en bus. Les décisions concernant la TAN sont

prises par Nantes Métropole. Néanmoins, cellesci sont prises avec l’accord des élus de la commune concernée. Il aurait donc été logique que le maire d'Orvault organise une concertation approfondie avec les habitants. Ainsi, ils n'auraient pas découvert le problème quelques jours avant la mise en service du changement. Il aurait été possible de négocier des horaires adaptés aux besoins des scolaires. LA BUGALLIÈRE. Une pétition contre l'ouverture de l'avenue de la Bugallière à la circulation venant de la zone d'activités de la Pentecôte a été signée par plus de 800 habitants. En effet, ils ont le sentiment que le maire d'Orvault envisage de revenir sur sa parole de maintenir le régime actuel qui a évité jusqu'à maintenant au quartier d'être traversé par un flot de voitures et de camions qui cherchent à éviter la route de Vannes. LE BOURG. Depuis que de nouveaux habitants ont commencé à emménager dans des maisons ou des appartements de la nouvelle "ZAC du Vallon des Garettes", il y a plus d’élèves à l'école du Vieux Chêne. Avec les futurs logements, de nouvelles classes vont devoir être créées. Depuis plu-

sieurs années, nous interpellons le maire pour savoir ce qu'il compte faire pour faire face à ces besoins. Nous venons d'apprendre que la mairie, faute d'anticipation, envisagerait d'aménager des classes dans des bâtiments modulaires de type "Algeco". Cela ne nous paraît pas être satisfaisant pour de bonnes conditions de travail des enseignants et des enfants. Derrière la diversité de ces situations de quartiers d'Orvault, on retrouve le même manque d'anticipation, de transparence et de concertation dont a fait preuve la mairie. Nous serons toujours aux côtés des habitants pour y remédier. En cette fin d'année 2012 que nous savons difficile pour beaucoup, nous souhaitons à toutes et à tous de bonnes fêtes et une bonne et heureuse année 2013. Les élu-e-s de gauche et écologiste d'Orvault

Pour retrouver toutes nos interventions : www.reseau-orvaultcestvous.com

VOUS POUVEZ COMPTER SUR

nous

François, Christophe, Maryse, Christophe, Jean-Marc, Erwan, Mireille, Marie-Paule

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DÉMOCRATIE / MAJORITÉ

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Des transports pour tous ! La question des transports a mobilisé de nombreux Orvaltais en cette fin d’année. Si nous nous réjouissons des nombreuses évolutions améliorant notablement les conditions d’accès aux lignes de tramway et plus largement, l’attractivité de l’offre des transports en commun, nous déplorons certaines conséquences de ces rationalisations qui viennent pénaliser des Orvaltais de tous âges dans leur quotidien. Pour rappel, la suppression d’une partie de la ligne 12 entre le Petit-Chantilly et le Pont-duCens avait donné lieu à beaucoup de regrets. Ces sentiments demeurent vivaces aujourd’hui encore au cœur d’une partie de la population, notamment en ce qui concerne la desserte de l’avenue Félix Vincent. C’est pourquoi nous demandons d’adapter le service à la demande des habitants de cette rue.

Cette dernière, comme pratiquée ailleurs sur l’agglomération, est remise en cause par une partie des habitants qui se sentent trop éloignés des transports en commun. Les renforts décidés à la demande des élus n’ont pu suffire à satisfaire leur attente. Il est regrettable que ces mesures n'aient pu prendre en compte les demandes minimales de la population. Cette modification a amélioré les conditions d’accès au tramway pour de nombreux usagers le matin et réduit leur temps de retour le soir. Pour autant, en journée, cette nécessité d’un parcours plus rapide est moins évidente et le nombre d’usagers n’est pas tel qu’un allongement, sur quelques trajets, soit déraisonnable.

Plus récemment, notre actualité a été marquée par deux événements : la mise en œuvre de la ligne chronobus C2 jusqu’au Cardo (de 5 heures à minuit), un réel progrès que nous saluons, ainsi que l’extension de la ligne 79 vers Beausoleil.

C’est pourquoi, suite aux nombreux échanges avec les habitants du Bois-Raguenet, nous avons demandé à Nantes Métropole de rétablir, plusieurs fois par demi-journée en plus des renforts existants, le passage d’un bus dans chaque sens dans le Bois-Raguenet. Et ce, chaque jour.

Depuis le 1er octobre, au titre de la rationalisation de l’offre, nous avons vu la suppression, hors renforts scolaires, de ce qu’il est convenu d’appeler “la boucle du Bois-Raguenet” en raison de sa trop faible fréquentation.

De même, nous ne pouvons passer sous silence la regrettable suppression de la course complémentaire de bus de nuit, le samedi soir, desservant la commune et Sautron. L’attente de la population est de disposer d’un moyen de transport collectif

et sécurisé pour les jeunes sortant le samedi soir sur Nantes. Cette aspiration est tout à fait légitime et nous ne pouvons ignorer que les autres moyens de transport sont bien moins sécurisés et présentent de réels risques. Nous avons donc demandé la révision globale de l’offre service de nuit sur la commune, avec une desserte dans tous les quartiers dès septembre 2013, et principalement au Bois-Raguenet, dans le bourg, à la Bugallière et à la Bigeottière. Ces propositions d’adaptation limitée sont de nature à réduire la gêne dénoncée par nombreux de nos concitoyens, sans porter atteinte aux principes de rationalisation de l’offre à laquelle nous adhérons par ailleurs. Elles seront défendues par nos élus lors du prochain conseil communautaire. Groupe de la majorité municipale rassemblant les élus du Centre, de la Droite et les non-inscrits

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CONSTRUIRE LA VILLE

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• Avenue de la Ferrière

La voie de la concertation En 2006, la tranche 1 de l’avenue de la Ferrière, qui court du rond-point de la Jeunesse à la rue de Bretagne, a été entièrement réaménagée. C’est aujourd’hui au tour de la tranche 2, jusqu’à l’avenue Félix Vincent, d’être réorganisée. Des travaux programmés pour 2013 qui font suite à une longue phase de concertation avec les riverains.

Légende

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Le projet : bientôt une réalité La tranche 2 de l’avenue de la Ferrière se situe entre le rond pont de l’avenue Félix Vincent et la rue de Bretagne. Les travaux seront répartis en 2 portions dont la limite se situe au niveau du parc de la Gobinière. La problématique d’aménagement est la suivante : l’avenue de la Ferrière, très large, est une voie qui a été pensée il y a plusieurs dizaines d’années comme un axe structurant de la ville, avec une circulation dense. Aujourd’hui, l’avenue est plus considérée comme un "axe de quartier" et doit prendre en compte les différents types d’usagers, dont les piétons et les cyclistes. Le programme d’aménagement final a été axé en priorité sur la diminution de la vitesse ainsi que sur la sécurisation et le partage de la voie. Des bandes cyclables sécurisées vont donc, par

exemple, être créées sur toute la tranche, séparées du trottoir par une ligne de pavés. L’espace sera plus "végétal", des plantations d’arbres seront effectuées et de nouveaux espaces verts seront créés. Enfin, l’éclairage public va également être repensé et les zones 30 devraient être étendues aux voies adjacentes. Suite à la présentation de l’avant-projet au groupe de travail, quelques éléments ont également été revus afin de prendre en compte le nombre insuffisant de stationnements publics. Des places ont été ajoutées des deux côtés de l’avenue, parfois à la place d'espaces végétalisés, et les aménagements du passage piéton entre la Gobinière et Félix Vincent ainsi que le quai bus ont été recalibrés en conséquence.


CONSTRUIRE LA VILLE

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Vue en coupe de l'avenue.

Le calendrier à venir Décembre 2012/janvier 2013 : consultation des entreprises Février/mars 2013 : début des travaux (4 mois)

La concertation avec les riverains et usagers L’année 2012 a été mise à profit pour consulter les usagers autour du projet de réaménagement. La Ville et Nantes Métropole souhaitaient en effet connaître les attentes des riverains afin de les intégrer au mieux au projet final. Pour cela, toute une série de réunions et de rendezvous d’information a été organisée : • 16 janvier : création d’un groupe de travail*. Première analyse des besoins et consolidation du questionnaire aux riverains.

• 5 octobre : réunion du groupe de travail. Présentation du programme et de l’avantprojet pour amendement.

• Février : distribution du questionnaire aux habitants (184 logements concernés). Phase de recueil des besoins.

• 15 octobre : réunion publique lors de laquelle les participants ont pu amender l’avant-projet présenté.

• Juin : affichage de l’avancée du projet lors des Rencontres de Quartier.

• Novembre : présentation du projet finalisé après concertation aux conseils de quartier de Plaisance et du Petit-Chantilly.

C'est à vous...

*Le groupe de travail était constitué des membres suivants : Lionel Audion, Patrick Briattre, Marie-Paule Gaillochet, Mireille Plumejeau, Claude-Lydie Savoret, Henri Têtedoie, Jean-Jacques Derrien, Marie-Françoise Favennec Provost et Patrick Pajot.

Christian Ardouin, adjoint délégué à la démocratie participative et à la vie associative C’est une démarche de démocratie participative, une véritable "méthode", que nous avons mise en place pour établir le cahier des charges et la feuille de route de ce projet. Dans le cadre de la réalisation de l’avenue, il est également important de signaler que Nantes Métropole a pris l’engagement de faire un accompagnement personnalisé des riverains et de traiter les problèmes au cas par cas. ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013


LOISIRS

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• Culture

Créations artistiques in situ

L

e théâtre de la Gobinière accueille parfois de drôles de résidents, qui répètent et testent musiques, lumières et textes encore et encore. Plusieurs fois par an, sa scène est en effet occupée par des compagnies théâtrales, des chanteurs, non pas pour jouer… mais pour travailler à l’élaboration finale de leur spectacle. Cette saison, Xavier Merlet, le Jeu à la Nantaise ou encore le théâtre Amok (cf. encadré ci-dessous) ont donc pu bénéficier de ce qu’on appelle un temps de "résidence" à Orvault.

Un lieu de travail La plupart du temps, la résidence consiste en la mise à disposition auprès des artistes d'un plateau de théâtre et d’une équipe technique. La Gobinière devient alors un lieu de travail et de mise en situation pour les compagnies qui peuvent définir leur jeu de lumières ou leur scénographie de manière précise. Certaines peuvent même être amenées à écrire des parties de leur texte directement sur scène.

Un outil de médiation Pour la Ville, l’intérêt d’un tel dispositif est double. "La ville, qui a un théâtre, doit prendre conscience de sa mission de service public auprès des compagnies : aider à la création et au lancement de jeunes artistes. Après ce "coup de pouce" elle peut les programmer en toute confiance dans le cadre de la saison culturelle", explique Marie-Cécile Corbières, adjointe déléguée à la culture. En contrepartie de cette résidence, les artistes accueillis s’engagent, quand c’est possible, à ouvrir les portes d’une de leurs répétitions au public. Un rapport donnant/donnant qui bénéficie au plus grand nombre.

Retrouvez toute l’actualité culturelle en vous abonnant à l’infolettre "lumières" sur www.orvault.fr > Culture et patrimoine ou rendez-vous sur la page facebook : www.facebook.com/ Odyssee.Gobiniere

C'est à vous... Jean-Marie Lorvellec, directeur artistique du théâtre AMOK Grâce au service culturel, nous avons pu travailler 15 jours notre spectacle, "Le blanc lavoir de mes songes" en résidence à la Gobinière : scène sur laquelle nous le présenterons au public pour la première fois le 20 décembre. C’est essentiel pour nous, artistes, de travailler dans des conditions optimales, avec des techniciens, du son, et sur un vrai plateau. Cette résidence a été une formidable opportunité car elle nous a permis de tester sur scène ce que nous avions imaginé sur le papier, et de faire des choix. Ce temps de travail a vraiment été déterminant pour la construction de notre spectacle. ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013

© Eric Milteau

Mise en scène, son, lumières… À Orvault, depuis plusieurs saisons, des compagnies bénéficient d’un accompagnement spécifique lors de la création de leur spectacle par le biais de "résidences". Un dispositif séduisant à la fois pour les artistes, la Ville et les spectateurs.


LOISIRS

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• Sport

Des courses 100 % nature

Si Orvault est aujourd’hui connu pour son semi-marathon, qui draine chaque année près de 2 000 concurrents, d’autres événements organisés sur la commune ont trouvé peu à peu leur place dans le calendrier des courses "hors stade". L’exemple le plus marquant : les courses de la Vallée du Cens.

L

e SCO athlétisme a créé en 2003 les courses de la Vallée du Cens avec deux idées directrices : courir dans la convivialité et profiter de l’environnement qu’offre la Vallée. Alors, comme des surfeurs à la recherche du spot idéal, les organisateurs de la course ont essayé différents circuits, jusqu’à trouver la formule qui permette aux coureurs de prendre un maximum de plaisir. "Le circuit de cette course permet de découvrir des endroits où on n’a pas l’habitude d’aller, dans la Vallée du Cens ou dans la campagne orvaltaise. On l’a amélioré tous les ans. Et puis il y a trois ans, on a trouvé le parcours idéal par rapport aux paysages et à la difficulté", détaille Lionel Pannetier, un des organisateurs de la course, "et tout cela dans le respect de ce milieu naturel exceptionnel".

"Quand le sol est humide, on installe une corde" Un parcours 100 % nature : "c’est peut-être la seule course du département qui n’emprunte aucun passage goudronné." Les jours de pluie, le parcours devient épique : "à certains endroits, la pente est tellement raide que quand le sol est humide, on installe une corde pour que les coureurs puissent gravir la côte sans glisser", continue Lionel Pannetier en souriant. Alors, se confronter à un parcours de 18 km,

comportant 300 mètres de dénivelé positif dans ces conditions n’était pas forcément accessible.

"Une des seules courses qui n’emprunte aucun passage goudronné" Les organisateurs ont donc mis en place un deuxième circuit en 2006 : le plus grand permet aux sportifs aguerris d'apprécier la nature orvaltaise sur une belle distance et le petit, long de 7 km, est accessible à tous avec un peu d’entraînement. "On souhaitait faire en même temps une course à laquelle tout le monde puisse participer. Cela fait partie du côté convivial de la journée". Résultat : le succès de l’épreuve résonne maintenant largement au-delà de l’agglomération : certains coureurs viennent d’Angers, de Sarthe ou de Vendée.

convivialité séduit de plus en plus d’adeptes : ils étaient 70 à se lancer sur la ligne de départ en 2004. Ils étaient plus de 500 cette année. Et puis, les organisateurs profitent de cette course pour venir en aide aux "blouses roses" : une association qui s'occupe d'enfants et de personnes âgées malades. 1 € a été prélevé sur chaque inscription et 530 € leur ont ainsi été reversés. Convivialité, effort, nature, solidarité… quatre mots qu’on entendra encore l’an prochain dans la Vallée du Cens. À la recherche de coéquipiers pour courir ? Pour toutes vos annonces, ayez le réflexe Ohé ! : www.ohe.orvault.fr

Plus de 500 coureurs L'an dernier, les organisateurs ont proposé une nouveauté : un parcours de marche nordique de 7 km. Encore une façon d’ouvrir la course à tout le monde. Et le cocktail effort-natureORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013


#questionnaire de satisfaction Début 2011, la Ville d’Orvault a lancé la nouvelle formule de son magazine municipal, Orvault ma ville. L’équipe de rédaction souhaite aujourd’hui recueillir votre avis sur le magazine afin de répondre au mieux à vos attentes. Lisez-vous Orvault ma ville ?  à chaque numéro  de temps en temps  rarement  jamais

Orvault ma ville répond-il à vos attentes ?  oui, parfaitement  oui, globalement  pas tout à fait  non, pas du tout Si non, pourquoi ? ............................................................... ............................................................... ............................................................... Pour quelles raisons lisez-vous Orvault ma ville ? (plusieurs réponses possibles)  mieux connaître les principaux projets municipaux  avoir un retour détaillé sur les grands évènements passés  être informé des diverses expressions politiques  mieux connaître l’actualité des différents quartiers Comment qualifieriez-vous la présentation (photos, mise en page, illustrations...) d’Orvault ma ville ?  moderne et attrayante  agréable  passable  peu attrayante

Quelles sont les 4 rubriques que vous préférez ? (à classer de 1 à 4)  édito du maire  actualités  dossier  ça s’est passé  initiatives  en direct des quartiers  histoire  (visage de ville) portrait  démocratie (opposition/majorité)  construire la ville  culture  sport  développement durable  pratique  ne se prononce pas Que pensez-vous du choix des sujets abordés dans le magazine ?  pertinents et intéressants  adaptés  passables  non adaptés Pensez-vous que l’importance donnée à l’actualité des divers quartiers est :  trop importante  bien adaptée  à peine suffisante  à développer

Utilisez-vous les liens vers le site internet de la Ville présents dans les pages d’Orvault ma ville ?  oui, systématiquement  oui, régulièrement  parfois  jamais Si non, pourquoi ? ............................................................... ............................................................... Avez-vous des suggestions quant à l’évolution d’Orvault ma ville ? ............................................................... ............................................................... ............................................................... ...............................................................

En savoir plus sur vous... Vous êtes :  un homme

 une femme

Votre âge :  10 - 25  41 - 60

 26 - 40  + 60 ans

Votre quartier : ..........................................................

Pour répondre à ce questionnaire, vous pouvez : - le renvoyer à l’aide de l’enveloppe T jointe (sans affranchissement) à l’Hôtel de Ville d’Orvault - le déposer dans une des urnes prévues à cet effet en mairie principale (9 rue Marcel Deniau) ou en mairie annexe (21 avenue Alexandre Goupil) - répondre par le biais du questionnaire en ligne sur le site internet de la ville : www.orvault.fr

Merci de retourner ce questionnaire avant le 15 février 2013


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• Emploi

Offres et adresses utiles : mode d’emploi Les communes de l’agglomération ont confié la compétence "emploi" à Nantes Métropole, mais certaines initiatives existent néanmoins à Orvault. Tour d’horizon des principales offres et structures présentes dans la commune.

Initiatives ville Le parrainage emploi Chaque année depuis 1994, Orvault et Sautron organisent conjointement une opération de parrainage nommée "une passerelle pour l’emploi". Elle repose sur l’accompagnement d’un demandeur d’emploi par un parrain (cadre, responsable, directeur ou chef d’entreprise). Cette année, les candidats au parrainage, ou "filleuls", pourront envoyer leur candidature, - composée d’un CV et d’une lettre de motivation - au CCAS de leur commune jusqu’au 7 janvier 2013. Pour plus d’informations : www.orvault.fr > economie et emploi > emploi et insertion

Le Point Information Jeunesse (PIJ) Depuis 3 ans, le PIJ organise au printemps un forum "jobs d’été et emplois saisonniers" destiné aux jeunes de la commune. Au programme : affichage des offres à pourvoir, rencontres avec des professionnels, ateliers CV et lettre de motivation… Une demi-journée "baby-sitting dating" est également organisée en septembre afin de mettre en relation parents et jeunes. Enfin, le PIJ affiche toute l’année diverses offres transmises par des structures partenaires. 25 rue Alfred Nobel, ferme du bignon Tél. 02 28 44 18 20 E-mail : pij@mairie-orvault.fr

Initiatives privées et associatives Soc Emplois & Services Structure d’insertion proposant divers types de contrats pour les publics souhaitant s’orienter vers les services à la personne. 9 rue Jules Verne Tél. 02 40 16 08 78 Erratum : dans le dernier numéro d’Orvault ma ville (n°54), l’adresse e-mail de Soc Emplois & Services a été mal retranscrite. Vous pouvez les contacter par courriel à : contact@soc-emplois-services.fr

Association Cadr’Action Aide à la recherche d’emploi pour les cadres et jeunes diplômés titulaires d’un diplôme de 1er ou 2e cycle universitaire. Antenne orvaltaise ouverte le mardi de 9h à 18h et le jeudi de 9h à 16h30. Salle de la Salentine, 11 allée des tilleuls Tél. 02 51 11 00 11 www.cadraction.fr E-mail : info@cadraction.org

Le Pôle Emploi À Orvault, les personnes en recherche d’emploi peuvent être orientées vers deux agences Pôle Emploi, en fonction de leur lieu d’habitation et/ ou de leur secteur d’activité. Agence Nantes Nord 50 bd Einstein - 44323 Nantes Cedex 3 Agence de Saint-Herblain 2 chemin du Vigneau - 44800 Saint-Herblain L’agence Pôle Emploi de l’agglomération nantaise destinée aux cadres et aux emplois à l’international se trouve à Orvault. Pôle Emploi espaces cadres/ espace international 4 rue du printemps - Quartier Grand Val

La Mission Locale Une de ses conseillères gère spécifiquement les jeunes Orvaltais de 16 à 25 ans. Antenne nord-ouest 10 avenue des Thébaudières 44800 Saint-Herblain ORVAULT MA VILLE #55/JANVIER-MARS 2013



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