Orvault ma ville N°57

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ORVAULT 57 ma ville

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JUILLET-SEPTEMBRE / 2013 V o t r e

m a g a z i n e

d ' i n f o r m a t i o n s

m u n i c i p a l e s

DOSSIER / La vallée du Cens

p.5 Actualités

p.22 Loisirs

p.26 Construire la ville

Réforme des rythmes scolaires

Saison culturelle 2013-2014

Le PEAN

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En ce début de période estivale, permettez-moi de vous souhaiter un très bel été, riche de temps d’échanges, de retrouvailles, de rencontres et surtout de repos. Ce printemps ne nous a pas gâtés côté météo, j’ose espérer que cet été qui s’annonce nous permettra de nous ressourcer. Sur le plan communal, les investissements se poursuivent. Malgré la crise, nous avons continué à investir pour le bien des Orvaltais, tout en restant vigilants quant à la maîtrise des dépenses communales.

et le Conseil général. Un projet d’une telle envergure est essentiel, pour rendre au bourg d’Orvault des conditions de circulation et de sérénité cohérentes avec son caractère et son urbanisation. Dans l’intérêt des Orvaltais, il nous faut agir sans perdre de temps, avec énergie et détermination, en dehors de toute approche politicienne. Durant les vacances, la Ville organise des séjours pour les enfants et des animations dans les centres de loisirs. L’offre est riche et variée, et satisfait, j’espère, le plus grand nombre. Nos services ont travaillé dans ce sens et je voudrais saluer et remercier les équipes qui accueillent nos enfants tout l’été, avec sérieux et enthousiasme. Outre les services qu’une ville peut apporter à la population, je souligne ici toute l’importance que revêt le commerce de proximité. On en parle peu souvent mais il me semble important de rendre hommage à ces femmes et ces hommes qui, au quotidien, dimanche compris, ouvrent leur commerce. Acteurs de proximité, ils favorisent le lien social, et contribuent au bien vivre ensemble. Ne les oublions pas, sachons pousser leurs portes, nous avons besoin d’eux. Merci à eux pour le service rendu. Enfin, les beaux jours arrivant, je vous encourage à (re)découvrir la vallée du Cens et ses nouveaux aménagements, et à profiter des Estivales qui viendront animer nos quartiers en juillet et août. Je vous souhaite d’excellentes vacances !

"N'oublions pas les commerçants, sachons pousser leurs portes" La nouvelle salle près de l’Odyssée sera livrée en septembre, les bureaux du CCAS ont été transférés dans les nouveaux locaux de l’Hôtel de Ville pour un meilleur accueil du public, les travaux concernant la salle des sports de raquettes sur le site de la Cholière vont débuter prochainement. La rénovation du groupe scolaire de la Ferrière arrive à son terme, alors que des travaux vont être lancés sur le bourg, à l’école du Vieux Chêne. L’aménagement de la ZAC des Garettes se poursuit avec notamment la livraison en septembre du mail central, que nous avons dénommé Promenade de l’Europe. Tous ces projets ont fait l’objet, bien évidemment, d’une large concertation avec les habitants ou les associations selon leur contenu. Un autre dossier extrêmement important pour l’ensemble des Orvaltais, le contournement du bourg, a connu ces derniers mois de réelles avancées en partenariat avec Nantes Métropole

ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013

Joseph PARPAILLON Maire Conseiller général


SOMMAIRE

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ORVAULT ma ville JUILLET-SEPTEMBRE/2013

p.4  Actualités p.10  Ça s'est passé ! L’actualité en images

p.12  Dossier

La vallée du Cens

p.16  Initiatives

Play ta récup’ : de fil en aiguille, les liens se tissent…

p.17  En direct des quartiers

L'actualité des associations

p.18  Histoire Votre Magazine d’informations municipales Hôtel de Ville : 9 rue Marcel Deniau - CS 70616 44706 Orvault Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69 www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Rédacteur en chef : Richard LéCOLE Rédaction : Anne-Sophie Gallay, Dominique Hervé, Idîle Edito Photos : Ville d’Orvault - Fotolia Réalisation : Tél. 02 40 71 07 90 Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75 Tirage : 12 500 exemplaires Photo de couverture : Ville d'Orvault Dessin de presse : Camille Besse

Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement Goubault Imprimeur certifié ISO 14001 imprimé avec des encres végétales

Robert Le Ricolais : créateur de formes et de structures

p.19  Visage de ville

Odile Leroux : du temps pour les autres

p.20  Démocratie

Expression des élus de l'opposition

p.21  Loisirs

Printemps des Enfants Saison culturelle 2013-14

p.24  Construire la ville Le PEAN Contournement du bourg

p.27  Pratique Parkings du bourg

ISSN - 0183 - 0422 dépôt légal à parution

ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013


ACTUALITÉS

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• Restauration scolaire

Un peu comme à la maison Des repas "faits maison", composés d’aliments de qualité, de préférence frais et produits localement… En 2009, la Ville a amorcé une réflexion de fond sur le contenu des assiettes des restaurants scolaires municipaux. Des premières expérimentations à la mise en place du nouveau marché public de la restauration scolaire, voilà une initiative qui a tout bon !

C

haque jour, quelque 1 500 repas sont préparés dans 2 cuisines centrales et livrés en liaison chaude dans les 7 restaurants scolaires de la ville. Des repas validés par une diététicienne, élaborés par des chefs de cuisine très impliqués, avec, en filigrane, un souci d’éducation nutritionnelle. “Cette démarche demande plus de travail en cuisine, mais la qualité se sent dans l’assiette et les enfants font la différence maintenant !” expliquent les 2 chefs de cuisine.

Une démarche en mouvement À partir d’un diagnostic réalisé en 2009, la Ville a cherché à apporter de nouvelles réponses adaptées aux besoins de la restauration scolaire, en accord avec le Programme National

Nutrition Santé. “La qualité a d’abord été privilégiée, notamment en renforçant la présence des produits labellisés et bios", précisent Mmes Brisac et Picaud, conseillères municipales qui ont suivi le projet. Des produits issus du commerce équitable et achetés à proximité ont également été intégrés aux menus. En parallèle, le service restauration a optimisé ses dépenses : fromage, lait, pain, viande, biscuits, etc. sont de moins en moins livrés en portions. “Nous améliorons la prestation tout en réduisant nos charges et nos déchets. Les économies réalisées sont réinvesties dans des produits "nobles" comme le lait fermier bio, la viande Label Rouge ou le poisson frais”, résume Stéphane Barteau, responsable du service restauration.

Une mission d’éducation nutritionnelle La démarche s’accompagne nécessairement d’un volet sensibilisation, porté en premier lieu par les agents du service restauration : “Nous expliquons aux enfants ce que nous leur servons, et nous ouvrons régulièrement les portes des cuisines centrales aux familles”. Cette mission pédagogique étant au cœur des préoccupations de la Ville, elle a édité un livret d’éducation nutritionnelle à destination des familles, et organise chaque année un cycle d’animations autour de l’alimentation. Le Conseil de Développement Durable s’est luimême emparé de la thématique en travaillant sur les orientations du nouveau marché de la restauration scolaire, qui pérennise les expérimentations réalisées entre 2010 et 2012.

C'est à vous... Lila et Margot Hammou-Ménache, scolarisées au Vieux Chêne "On sait ce qu’on va manger à l’avance avec les menus distribués dans les cartables. Margot, ce qu’elle préfère, c’est la pizza. Moi j’aime tout, sauf le calamar. Quand on mange du poisson, Fabrice (l’animateur) nous explique qu’il vient d’être pêché. En sauce ou avec du beurre fondu, c’est délicieux !" ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013


ACTUALITÉS

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• Réforme des rythmes scolaires

Pour des rythmes éducatifs adaptés Le décret sur la réforme des rythmes scolaires, publié le 24 janvier dernier, prévoit la réorganisation du temps d’enseignement dans les écoles publiques, avec l’introduction d’une demi-journée de classe supplémentaire. Après un semestre de réflexion et de concertation, la ville d’Orvault a opté pour sa mise en œuvre en 2014. Concertation : retour sur le questionnaire adressé aux parents Une enquête a été menée auprès des parents des 2 130 élèves ou futurs élèves de la commune. Les avis exprimés sont les suivants : • 67 % des familles ont répondu au questionnaire • 59 % sont favorables à une mise en œuvre de la réforme en 2014 • 79 % optent pour le mercredi matin travaillé

D

epuis 2008 et le passage à la semaine de quatre jours, les écoliers français ont le nombre de jours travaillés le moins élevé d’Europe. En contrepartie, leurs journées sont plus longues et chargées, ce qui serait source de fatigue et de difficultés scolaires selon les spécialistes. Avec la réforme des rythmes scolaires, la semaine passera de 8 à 9 demi-journées, avec un enseignement journalier de 5h30 maximum. L’idée : alléger les journées et répartir les heures de classe de façon plus équilibrée, pour que les temps d’apprentissage alternent avec les activités péri-éducatives, culturelles et/ou sportives.

Une nécessaire concertation À Orvault, les services travaillent depuis plusieurs années autour de l’épanouissement de l’enfant dans sa scolarité. En témoigne le Projet Éducatif Local (PEL), lancé à la rentrée 2012, qui place l'intérêt de l'enfant au cœur des préoccupations de la communauté éducative. La réflexion sur l’aménagement des temps scolaires s’inscrit donc dans cette continuité, la Ville étant soucieuse d’y associer tous les acteurs concernés : parents, enseignants, associations, et services

municipaux. Les différentes rencontres et consultations ont mis en lumière l’ensemble des impacts du projet, et la grande complexité de sa mise en œuvre. Au final, il a semblé opportun de reporter son déploiement à la rentrée 2014, conformément aux souhaits exprimés par les parents d’élèves dans le questionnaire qui leur a été soumis en mars dernier.

Une année pour s’organiser Si l’on sait d’ores et déjà que les jeunes Orvaltais travailleront le mercredi matin, plusieurs points soulèvent encore des interrogations. En premier lieu, l’allégement des plages d’enseignement suppose une augmentation des temps d’accueil périscolaire. La municipalité doit donc travailler sur la répartition des activités périscolaires dans la semaine, et sur leur organisation (contenu, lieu d’accueil, recrutement et formation d’animateurs…). Autre sujet : la prise en charge des enfants le mercredi aprèsmidi, et le coût engendré pour la commune et pour les familles. Toutes ces questions seront débattues avec la communauté éducative au cours des prochains mois.

Retrouvez l’intégralité des résultats de l’enquête sur www.orvault.fr > famille > autour de l'école > rythmes scolaires

Pour en savoir plus : www.orvault.fr > familles > Projet Educatif Local www.education.gouv.fr > rythmes scolaires

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ACTUALITÉS

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• Le Studio de répétition du Bignon

Les talents au grand jour ! Après la répétition, le studio du Bignon s’attaque à la promotion de ses musiciens en programmant "bœufs", concerts et rencontres, pour que les talents orvaltais trouvent leur scène et leur public.

E

n septembre 2009, à l’initiative de la Ville, la ferme du Bignon se transformait pour accueillir un studio de répétition, un Point Information Jeunesse (PIJ) et des salles municipales. Voilà maintenant quatre ans que les musiciens amateurs orvaltais ont à leur disposition un espace insonorisé privilégié, pour répéter en toute tranquillité. Table de mixage, batterie complète, ampli guitare et basse, micros : le studio tout équipé rencontre un franc succès avec une fréquentation moyenne de 16 groupes par semaine. Tous les créneaux de répétition du soir et du week-end sont occupés. En véritable catalyseur de vocations, le studio de répétition du Bignon s’ouvre cette année à la promotion de ses musiciens pour faire émerger des talents.

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2013 donne le "la" de la médiation Depuis quelques mois, les mots d’ordre sont l’accompagnement et la médiation. Le "Tremplin Musical Jeunes Talents", initié par le studio, permet déjà à deux groupes locaux de bénéficier chaque année d’un accompagnement scénique avec, à la clé, "L’Odyssée Rock". Mais la municipalité veut voir plus loin. Après avoir recensé les pratiques musicales de la ville d’Orvault, des envies émergent : “Être diffusés, se produire sur scène, voilà ce que veulent les groupes qui répètent toute l’année au studio”, confie Sébastien Arrouët, conseiller municipal délégué à la jeunesse. Parti de ce constat, le studio de répétition du Bignon s’active alors autour du développement de son offre de médiation, via des événements et temps forts récurrents.

Un accompagnement à la scène C’est ainsi que des bœufs musicaux et des concerts sont à présent organisés. Des temps d’expression collectifs qui permettent la ren-

contre et l’ouverture. Valentin Guilbaud, accueilli cette année comme animateur du studio dans le cadre de sa formation BPJEPS "musiques actuelles", s’appuie également sur les structures musicales et les événements existant à Orvault. Le studio profite ainsi d’opportunités de diffusion qu’il recense, pour offrir aux artistes qui le souhaitent l’opportunité de franchir le pas de la scène. Alors tendez l’oreille ! De nouveaux talents musicaux phosphorent leurs créations dans l’ombre du studio de répétition du Bignon, pour bientôt pouvoir les révéler au grand jour.

Studio de répétition du Bignon - PIJ 25 rue Alfred Nobel - 02 28 44 18 20 Retrouvez l’actu des 15-25 ans sur : www.orvault.fr > familles > 15-25 ans PIJ Orvault


ACTUALITÉS

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• Programme "Habiter mieux"

Le rendez-vous des économies En mars et avril dernier, 2 volontaires en Service Civique sont allés à la rencontre des habitants de 3 quartiers d’Orvault, afin de leur proposer un diagnostic énergétique de leur logement et des conseils sur les aides possibles pour effectuer des travaux de réhabilitation thermique. Opération porte-à-porte réussie pour les jeunes médiateurs…

Les 2 jeunes volontaires, Théo Morlong et Tina Gastine, en réunion de travail avec Corinne Chauviré, correspondante solidarité à GDF-Suez, et Jean Ngodi, chargé de mission à F.A.C.E. Loire-Atlantique.

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iloté par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), le programme expérimental “Habiter mieux” résulte d’un constat alarmant : 2,1 millions de ménages français, propriétaires du logement qu’ils occupent, consacrent plus de 10 % de leurs ressources à régler leurs factures d’énergie. Il s’agit majoritairement de foyers aux revenus modestes, résidant dans des habitations construites avant la mise en place des premières normes thermiques en 1975.

Un accompagnement sur mesure À Orvault, des actions de sensibilisation autour de la consommation d’énergie sont régulièrement proposées, en lien avec l’Agenda 21 local. C’est donc en toute logique que la Ville s’est associée à l’opération, menée en partenariat avec F.A.C.E. Loire-Atlantique (Fondation Agir Contre l’Exclusion) et l’opérateur GDF-Suez. En pratique, le dispositif repose sur une démarche de proximité ciblée. 2 jeunes ont été recrutés en Service Civique par F.A.C.E. pour rendre visite à des propriétaires orvaltais occupant des logements

dans des zones d’habitat individuel de la Bugallière, du Bois-Saint-Louis et de la Salentine. Le démarchage à domicile a permis aux médiateurs d’entrer en contact direct avec les habitants, puis d’intervenir de façon personnalisée, en réponse aux problématiques de chacun.

"Intervenir de façon personnalisée pour répondre aux problématiques de chacun" Du diagnostic du logement aux conseils sur les petits gestes à adopter au quotidien ou sur les travaux à mettre en œuvre pour réduire sa facture d’électricité… les jeunes volontaires ont rencon-

tré et accompagné une soixantaine de familles orvaltaises en 2 mois. Après vérification des critères d’éligibilité au programme “Habiter mieux”, ils ont aussi permis à 4 d’entre elles de faire une demande de financement auprès de l’ANAH, pour réaliser des travaux de rénovation thermique (isolation, changement de chaudière…). Des habitants qui, en améliorant la performance énergétique de leur habitation, verront leur qualité de vie et leur pouvoir d’achat augmenter.

Pour en savoir plus Vous êtes propriétaire d’un logement depuis plus de 15 ans et êtes intéressé(e) par la démarche ? Vous pouvez contacter le 08 820 15 15 15 (0,15 €/min) pour connaître les critères d’éligibilité du dispositif "Habiter mieux".

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ACTUALITÉS

Réunis par tablées de 7 ou 8, les entrepreneurs orvaltais ont présenté leur activité et échangé leurs cartes de visite.

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eux minutes chrono ! C’est le temps laissé à chacun des 46 chefs d’entreprise participant, pour présenter son activité et remettre sa carte de visite à ses pairs. L’objectif de ce concept repris par Denis Tendron, Président du RéSO ? Permettre aux acteurs de la vie économique locale d’échanger et de travailler ensemble, après avoir établi un premier contact dans un contexte convivial. “Une fois le lien créé, c’est beaucoup plus facile pour nous d’aller vers les autres entreprises, notamment quand on est en recherche de fournisseurs ou de clients potentiels”, explique Aurélien Brunetière, entrepreneur indépendant. “Et les effets sur l’économie locale sont potentiellement importants. Le réseau nous permet de nous positionner comme des acteurs forts du dynamisme orvaltais”. À l’issue du speed dating, les chefs d’entreprise orvaltais, venus de tous horizons, semblaient satisfaits. En 2 heures à peine, ils se sont fait connaître et ont noué une quarantaine de contacts. La plupart d’entre eux se sont un peu attardés pour continuer à échanger et commencer à parler affaires… en toute convivialité !

Plus d'infos sur : www.reso-asso.fr ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013

ID2 BAR

Restauration RUE LOUIS BLÉRIOT JLG

Poêles cheminées 10 RUE DU COMMANDANT CHARCOT PERRARD

Chirurgie dentaire 72 AVENUE DE LA FERRIÈRE AURYA

Matériels et fournitures dentaires 7 RUE DES AJONCS D'OR

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Comment faire découvrir à des entrepreneurs ce qui se fait à deux pas de chez eux ? Comment faire naître l’échange et favoriser la mise en réseau en un temps record ? En organisant un speed business dating, comme l’a proposé le Réseau des Entreprises et Sociétés Orvaltaises le 17 avril à l’Odyssée !

Février 2013

SPARRING PARTNERS

entreprises

Speed dating, version business local

INTER TAXI

Conseils assistance et prestations aux entreprises 34 RUE JULES VERNE Taxi 59 RUE DE LA CHOLIÈRE DSA CENTRE

Travaux de construction 25 RUE LÉON GAUMONT

Mars 2013

ATLANTIC BBQ

Vente location équipements maison jardin 14 RUE DU COMMANDANT CHARCOT TREMBLAYE DEMENAGEMENTS 44

Déménagement 27 RUE LÉON GAUMONT ALU ATLANTIQUE AGENCEMENT

Travaux de menuiserie bois et pvc 7 AVENUE DE LA BOTTE D'ASPERGES C.P.O.S.

Conseil et assistance opérationnelle aux comités d'entreprises 5 RUE DU COMMANDANT XAVIER DICK CEDECO

Nouvelles

• Économie : speed business dating

Orvault

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Prestations service hôtellerie 115 AVENUE DE LA FERRIÈRE ORTECH POWER SOLUTIONS

Matériel électrique 7 RUE DE L'OUCHE CORMIER FIPAC TRANSMISSION

Conseil affaires gestion 10 RUE JEAN ROUXEL

Avril 2013 SL CONSEIL

Conseil en restauration événementielle 24 RUE ALPHONSE LAVERAN A.E.I.

Ingénierie études techniques 21B RUE CHARLES NUNGESSER


ACTUALITÉS

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• Compte administratif 2012

La Ville maintient le cap Le compte administratif permet de juger de la bonne gestion financière de la collectivité. Celui de 2012 a été présenté au Conseil municipal le 10 juin. Malgré un contexte économique incertain, Orvault confirme sa bonne santé financière et reste fidèle à ses engagements.

Ce qu’il faut retenir du compte administratif 2012 Dépenses de fonctionnement 27,5 M€

Recettes de fonctionnement 30,6 M€

dont charges de personnel 17,9 M€

dont impôts locaux 14,6 M€

Dépenses d’investissement 10,6 M€ dont travaux et acquisitions 8,4 M€

Recettes d’investissement 8,1 M€ dont emprunt 2 M€

TOTAL DÉPENSES

TOTAL RECETTES

38,1 M€

38,7 M€

Excédent global 2012 = 0,6 M€

• Un bilan positif dans la continuité de celui de 2011, grâce à une gestion saine et réaliste. • Des investissements importants : l’objectif d’investissement annuel moyen de 6 M€ a été dépassé fin 2012 avec 6,2 M€, ce qui permet de rester fidèle au plan d’action municipal. • Une fiscalité maîtrisée, les taux d'imposition n'ayant pas augmenté. • Un autofinancement satisfaisant et des marges de manœuvre financières préservées. • Un endettement faible de 469 € par habitant (la moyenne pour les villes de même taille étant de 1 049 € par habitant au 31 décembre 2011).

Quelques réalisations 2012

Salle de La Frébaudière

École de La Ferrière

Médiathèque Ormédo

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ÇA S'EST PASSÉ !

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/Rendez-vous citoyen Le 6 avril, le Maire a reçu une dizaine de jeunes Orvaltais lors d’une cérémonie de remise de leur première carte d’électeur. Ce rendez-vous marque le début de leur vie citoyenne.

/Sounds of Bike Pour fêter le premier anniversaire de la création du bike park, la Ville proposait une après-midi et une soirée d’animations, sur le site de Gagné, le samedi 25 mai. Tout au long de l’après-midi, courses ouvertes à tous et démonstrations se sont succédé, avant de laisser place à partir de 20h à trois groupes de musique orvaltais : Archi duchesse, Black Crow_d et Lady Marguerite.

/Halte aux incivilités 8 membres du Conseil Communal des Jeunes (CCJ) ont participé à une opération "coup de poing" le samedi 20 avril. Ils ont sillonné Orvault en VTT en compagnie de la police municipale et ont arrêté les automobilistes et piétons pris en flagrant délit d’incivilité (refus de priorité piétons, traversée en dehors des passages cloutés, etc.). À la clé, pas de P.V., mais un carton rouge "stop aux incivilités".

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/Forum "jobs d’été" Le PIJ (Point Information Jeunesse) organisait un forum "jobs d’été", le samedi 23 mars. Conseils, renseignements, aide à la rédaction de CV… Des professionnels des secteurs de l’agriculture, de l’hôtellerie ou de la grande distribution étaient présents pour répondre aux interrogations des jeunes sur les conditions de travail ou les opportunités d’emploi dans chaque secteur.


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/Petit ballon rond Le Kappa Leclerc Mini Mondial - qui a posé pour la première fois ses ballons sur le terrain de la Bugallière - a battu tous les records cette année, pour sa 15e édition, les 29, 30 et 31 mars : 112 équipes, 350 bénévoles, 100 arbitres, 454 matchs, 225 familles d’accueil et un public très présent… Avec toujours des rencontres improbables qui font rêver les jeunes joueurs, comme Orvault SF contre Chelsea (Angleterre) ou Orvault RC contre le grand Barça (Espagne)... et 2 équipes gagnantes : le FC Nantes pour la catégorie des moins de 11 ans et le FC Lorient pour les moins de 13 ans.

/Semaine du Développement Durable Ateliers sur l’isolation ou sur les produits ménagers écologiques, visite des coulisses énergétiques de la médiathèque Ormédo ou conférences sur la consommation responsable, la Ville proposait un zoom sur les éco-gestes à l’occasion de la Semaine du Développement Durable, du 6 au 13 avril.

/25e anniversaire du jumelage /Fête des voisins Comme la Fête de la musique, la Fête des voisins est désormais bien ancrée dans les habitudes : le vendredi 31 mai, 33 rues et des centaines d'Orvaltais ont participé à cette soirée conviviale. Cakes, salades, barbecue… : comme chaque année, tout le monde s’est retrouvé au milieu de la rue ou en bas des immeubles, autour des plats préparés "maison" et d’un petit verre de l’amitié. Un moment de convivialité qui prend de plus en plus d’ampleur chaque année.

La Ville a fêté le 25e anniversaire du jumelage avec Heusweiler (Allemagne) du 8 au 12 mai : une délégation de 75 Orvaltais s’est rendue dans la Sarre à l’invitation du comité de jumelage allemand. Au programme : cérémonies officielles, mais aussi soirées conviviales, excursions et hébergement dans les familles.

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Dossier

• La vallée du Cens

La vallée qui réveille vos sens ! Le 29 juin, les Orvaltais sont conviés à une redécouverte festive de la vallée du Cens. Après deux étés de travaux d’aménagement, ce site naturel au cœur de la ville renaît, plus accessible et préservé qu’auparavant. À nous d’en prendre soin…

I

déalement située au pied des habitations, la vallée du Cens est le poumon vert de la ville. Elle est d’ailleurs en partie classée ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique), puisqu’elle participe au maintien des grands équilibres naturels du territoire local. On y recense des espèces végétales et animales rares, témoins de la diversité biologique du lieu.

Des enjeux d’accessibilité et de sensibilisation Encore récemment, la vallée était peu fréquentée et restait, de ce fait, préservée. Aujourd’hui, notre coulée verte suscite un intérêt croissant : familles, marcheurs, naturalistes, pêcheurs et autres coureurs arpentent ses chemins ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013

et cohabitent tant bien que mal avec la nature. Soucieuse de préserver le site tout en garantissant son accessibilité, la Ville a donc entrepris des travaux d’aménagement, essentiellement destinés à faciliter les différentes pratiques. “Notre objectif initial était de proposer un chemin accessible au plus grand nombre, cohérent et visible, pour canaliser les déplacements et éviter les dégradations dues aux usages inappropriés”, souligne Catherine Heuzey, conseillère municipale déléguée à l’environnement et au développement durable et conseillère communautaire. Sur les 9 km traversant la commune, l’opération a aussi permis de mettre en valeur le patrimoine naturel de la vallée, notamment grâce à des espaces d’observation et à des panneaux descriptifs de la faune et de la flore. Le parcours crée aussi des connexions entre les quartiers de la commune et favorise la continuité des chemins pour les piétons et les vélos.


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Du bon usage de la vallée… Mieux vaut prévenir que guérir ! Voici quelques recommandations pour bien "pratiquer" la vallée : • Respecter les cheminements pour éviter les piétinements dans les bois et les prairies. • Ne pas cueillir les fleurs et les plantes, et ne jamais les arracher. À noter : certaines espèces comme les jonquilles, les fritillaires pintades et les hirondelles sont protégées. • Ne pas déverser ses déchets de jardin dans la vallée ou dans le Cens. Leur décomposition modifie l’équilibre biologique du milieu. • La vallée est inondable, et donc impraticable en cas de débordement du Cens.

Le Cens a la santé !

L’adaptation aux usages et au milieu En 2010, la municipalité a missionné l’agence Zéphyr afin de l’accompagner dans son projet. Son étude préalable aux travaux s’est enrichie d’une large concertation, pour répondre le plus fidèlement possible aux attentes des riverains et des usagers de la vallée. Toute la difficulté a ensuite été de concilier la volonté d’ouverture du site au plus grand nombre (y compris aux personnes à mobilité réduite), et la nécessité de préserver cet environnement fragile. “Il a fallu composer avec le milieu. Le rendre praticable pour le protéger, n’intervenir que par touches, aborder spécifiquement chaque zone, en fonction de ses caractéristiques et des pratiques envisagées. Et surtout inciter les usagers à s’adapter aux particularités de la vallée et à les respecter”, commente Pilar Alquezar, chargée d’étude au service des espaces verts de la Ville et pilote du projet. Car cet espace n’est pas un parc urbain, comme en témoigne, notamment, son caractère inondable. Plusieurs mois par an, certains tronçons longeant le Cens sont impraticables ; ils doivent rester immergés pour garantir la qualité écologique du site. L’agence Zéphyr n’a pas cherché à contrer cet encombre : le chemin n’a pas été dévié, ni rehaussé ou bitumé… Reste désormais aux usagers à redécouvrir leur vallée et à adapter leurs pratiques, pour que perdure cette parenthèse naturelle en plein cœur de la ville.

Pour en savoir plus… Émission de TéléNantes sur "Orvault Green Capital" : www.orvault > Nantes Capitale Verte Visite virtuelle de la vallée : www.orvault > découvrir Orvault > vallée du Cens Le Cens durable, programme 2013-14 d’animations développement durable de la Ville, disponible à partir de septembre : www.orvault > votre mairie > informations municipales

Long de 23 km, le Cens prend sa source à Vigneuxde-Bretagne pour se jeter dans l’Erdre à Nantes. Ces dernières années, Nantes Métropole a mené une vaste campagne de réhabilitation des berges afin de préserver le Cens, en partenariat avec les communes concernées. Ce programme "Neptune", combiné aux initiatives associatives en faveur de la biodiversité, a déjà porté ses fruits : une étude récente, pilotée par l’association La Gaule Nantaise et la Fédération Départementale de Pêche, a révélé une amélioration notable de son eau. À ce titre, la rivière sera la première de Loire-Atlantique à passer en première catégorie piscicole, du fait de la présence de truites, espèce indicatrice de la qualité de l’eau. Ce changement de statut, estampillé Nantes Capitale Verte, s’accompagne de mesures pour une meilleure protection du milieu et des poissons. Les périodes de pêche autorisée sont réduites et plus réglementées. En parallèle, un plan de gestion et d’action est en cours d’élaboration pour entretenir les rives et sensibiliser le public à cet environnement privilégié.

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DOSSIER

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1 2 3

Transats : placés un peu en retrait du chemin, des transats en bois sont propices au simple arrêt comme au pique-nique ou à la sieste prolongée…

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Rond-point du Calvaire

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Placettes : au niveau des principaux carrefours et passerelles, des placettes ont été aménagées, avec des bancs, des panneaux d’information et d’orientation, et un arbre représentatif de la vallée.

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Observatoires : invitation à la pause et à la contemplation de la nature, les 6 observatoires de l’itinéraire sont équipés de bancs et de panneaux pédagogiques sur les spécificités naturelles du milieu.

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APRÈS Mise aux normes accès handicapés : afin de faciliter l’accès du site aux personnes à mobilité réduite, des travaux de mise aux normes ont été réalisés sur le passage situé sous le Pont aux Prêtres.

ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013

Chemins : certains tracés existants ont été repris avec un traitement en Écovoie (mélange de terre du site et liant résistant aux inondations), et des cheminements ont été créés pour formaliser l’itinéraire. Les portions inondables ont été traitées de façon plus technique pour que le chemin ne soit pas détruit au moment des crues.

Signalétique de sensibilisation : des panneaux sur la faune et la flore, mis en images par l’illustrateur Patrick Mignon, mettent en valeur le patrimoine naturel de la vallée, qu’il faut préserver.

Av .A


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Des matériaux puisés sur place

Interview

Les aménagements de la vallée ont été effectués avec des matériaux naturels, provenant si possible du site. C’est le cas d’une partie de la signalétique et des bancs, clôtures et piquets, construits à partir de bois récupérés par les services techniques de la Ville.

Conseillère municipale déléguée à l’environnement et au développement durable, conseillère communautaire.

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"Regarder, écouter, sentir cet environnement foisonnant"

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Itinéraire alternatif pour les cycles : le secteur fragile situé entre La Montéguère et Sautron étant réservé aux piétons afin de préserver les milieux naturels, un itinéraire alternatif cycles a été créé vers La Hubonnière à Sautron. Balisage et orientation : l’itinéraire et les grandes directions sont indiqués au moyen de balises, de gravures au sol, de totems et de plaques d’orientation. Les passerelles qui enjambent le Cens ont été nommées afin d'être mieux identifiées et de servir de points de repère.

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Quel est votre sentiment à l’issue du réaménagement de la vallée du Cens ? Nous sommes privilégiés avec un tel site à Orvault, mais il reste fragile. Les aménagements vont permettre aux usagers de continuer à en profiter, tout en apprenant à respecter la vallée et son écosystème. De même que les travaux ont été adaptés aux contraintes naturelles, nous devons adopter des pratiques responsables vis-à-vis du milieu. Justement, comment sensibiliser à la préservation de cet espace ? Nous avons beaucoup travaillé sur la mise en valeur du patrimoine naturel et sur la dimension pédagogique que nous pouvions y apporter. Les observatoires, les placettes et les panneaux descriptifs de la faune et de la flore sont là pour nous aider à regarder, écouter, sentir cet environnement foisonnant. De la prise de conscience à l’envie de respecter, il n’y a qu’un pas ! La vallée du Cens réaménagée fait partie de "Nantes Capitale Verte 2013". Que récompense cette distinction ? C’est une reconnaissance de la qualité du travail réalisé en faveur de l’environnement et de la sensibilisation du public. Dans le cadre de Nantes Capitale Verte, nous proposons également des animations, pour inciter à porter un autre regard sur le site : balades et conférences thématiques, excursions artistiques… Autant d’invitations à la (re)découverte respectueuse d’un site d’exception !

BOIS-ST-LOUIS

ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013


Initiatives

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• Play ta récup’

De fil en aiguille, les liens se tissent… Depuis janvier, les aiguilles s’entrechoquent et les machines à coudre battent leur plein au Centre socioculturel de Plaisance, autour d'un projet de création textile à partir de matériaux de récupération. cents. Depuis janvier, les jeunes apprennent à maîtriser le tissu et la laine pour présenter leurs propres créations lors d’un défilé prévu en novembre. Qu’apportent la couture et le tricot aux enfants ? Les enfants sont très sollicités par les marques de vêtements. Le fait de créer eux-mêmes des tenues leur permet de prendre conscience de la complexité de la création, de maîtriser les outils et les techniques de couture. On peut faire beaucoup avec peu de moyens quand on a l’énergie, le savoir-faire, l’envie et du matériel.

Catherine Bernard, Dounia, Awa et Assehene préparent le tissu pour confectionner une des tenues des enfants.

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encontre avec Catherine Bernard, responsable de l’Accueil de loisirs 6-12 ans, qui a initié les ateliers "Play ta récup'".

liers sur ce thème dans le quartier. Tout s’est vraiment concrétisé cette année, lorsque nous avons répondu à l’appel à projet de Nantes Métropole dans le cadre de Nantes Capitale Verte, qui a labellisé "Play ta récup’".

Comment avez-vous eu l’idée de proposer des ateliers de couture et de tricot ? Je suis moi-même passionnée de couture et il n’y avait pas d’ate-

Quelle est la portée de ces ateliers ? Les ateliers intergénérationnels, encadrés par des bénévoles du quartier, se répartissent sur 2 mercredis par mois pour les enfants de 6-12 ans, et pendant les vacances scolaires pour les adoles-

Il faut en effet du matériel, où l’avez-vous trouvé ? Nous avons peu dépensé en collectant le matériel nécessaire auprès des habitants du quartier : vêtements, aiguilles à tricoter, dentelle, malles… nous avons été obligés d’arrêter la collecte fin mars, tant les dons ont dépassé nos espérances ! Récupérer et transformer, c’est un geste important, plein de sens. Y a-t-il des vocations qui se sont révélées ? Des petites graines d’inventivité se sont retrouvées dans ces ateliers. Je ne pensais pas que les enfants allaient être aussi attentifs. Certains continuent même de tricoter chez eux ! L’initiative a aussi donné des idées aux femmes du quartier qui participent à l’atelier "Compter Lire et Écrire". Elles bénéficient désormais d’un temps de création textile, une fois par mois. Finalement, avec du fil et une aiguille, on peut tout faire…

C'est à vous... Hayat El-Ommal Traimes, bénévole encadrant les ateliers de couture "La couture, chez moi, c’est familial. C’est important de donner aux enfants l’envie de créer eux-mêmes avec des tissus récupérés plutôt que de tout acheter tout fait. Laisser de côté le téléphone, l’ordinateur pour venir coudre, c’est bon pour l’équilibre de nos enfants. C’est de l’éducation et du plaisir en même temps !" ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013


EN DIRECT DES QUARTIERS

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Bourg - Secteur rural Petits futés L’association des commerçants du Bourg "Les petits futés" a une nouvelle présidente : Véronique Bréheret. Orvaltaise depuis toujours, elle tient le salon "Passion Coiffure" depuis quatre ans. L’association était présente lors de la Fête de la musique et souhaite créer un marché de Noël. Autre axe de travail de l’association : inciter de nouveaux commerces à les rejoindre, afin d’élargir l’offre commerciale du bourg.

Bois-Raguenet - Petit-Moulin Conraie Mélomanes en culottes courtes Un groupe de jeunes enfants, âgés de 5 à 10 ans, a pu profiter des vacances de Pâques pour découvrir la musique. Tambours, batterie, maracas, pipeau… Pendant une petite semaine, ils ont pu s’initier à plusieurs instruments autour de Jérôme Marquet, animateur et musicien à l’ARBR.

Praudière Berthelotière Mulonnière Bout-des-Pavés Pont-du-Cens

Bugallière Madoire Bois-Jouan Rock à la ferme Grande première pour les 3 groupes de jeunes musiciens qui répètent au centre socioculturel depuis septembre, avec le coordinateur "musique" du centre. Le 19 avril, les 10 élèves se sont confrontés à la scène, devant une soixantaine de personnes, à la ferme de la Bugallière. Du trac et un gros succès pour ces artistes débutants âgés de 11 à 16 ans ! Le public est tombé sous le charme.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Plus de 700 spectateurs ont vu "Pilote de guigne", la dernière pièce de la compagnie "Or vaudeville", la troupe théâtrale de l’association Caliop, entre le 28 mars et le 7 avril. L’histoire ? Les aventures rocambolesques d’un pilote d’avion poursuivi par la malchance. Les 10 membres de la troupe travaillaient depuis septembre pour être prêts le jour J. Ils sont déjà à la recherche d’une nouvelle pièce à présenter en avril 2014.

Cholière Bigeottière Salentine A l’eau pour la bonne cause Le SCO Natation organisait une après-midi d’animations, à la piscine de la Cholière, le dimanche 5 mai, au profit de l’UNICEF. De 14h à 18h, le public a pu participer à différents ateliers ludiques : water-polo, concours de plongeons entre les parents et les enfants… Les organisateurs proposeront de nouveau cette animation aux nageurs du SCO durant la fête de fin d'année du club.

Petit-Chantilly - Bignon - Morlière Visite ministérielle 27 élèves d’une classe de CE2/CM1 de l’école Émile Gibier se sont rendus à Paris le 9 avril dernier. Au programme de la journée : visite de passages couverts, déjeuner au Palais-Royal puis découverte des Invalides, de la coupole et du tombeau de Napoléon. Mais le clou de la journée se trouvait à Matignon : les élèves ont pu visiter le jardin et quelques salons magnifiques, avant de s’installer dans la salle du Conseil et de débattre entre eux ! Un moment que les élèves ne sont pas prêts d’oublier.

Bois-Saint-Louis Plaisance - Ferrière - Val d'Or Vide-greniers L’association des Amis du Bois-Saint-Louis organisait son 4e vide-grenier le 12 mai dernier. Près de cent exposants avaient répondu présent et ont accueilli 250 visiteurs tout au long de la journée. L’association prépare maintenant une bourse aux vêtements, qui aura lieu le 28 septembre au stade du Verger.

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HISTOIRE

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• Robert Le Ricolais

Créateur de formes et de structures

Ni peintre, ni poète, ni architecte, ni mathématicien, Robert Le Ricolais, né à la Rochesur-Yon, en avait pourtant les talents. L’éternel curieux et touche-à-tout inclassable marque encore les esprits.

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rès tôt amoureux des sciences, Robert Le Ricolais les étudie à Paris mais la Première Guerre Mondiale l’appelle au front. Il ne reprendra pas le cours de ses études. Pourtant, le désir de recherches est profondément ancré en lui, il n’a alors de cesse de travailler et de créer. C’est à 49 ans, en 1943, qu’il vient s’installer à Orvault, les bombardements alliés ayant démoli son immeuble à Nantes.

Une passion : les structures Avec sa femme Marguerite - qui s’est éprise de nos paysages - il observe la nature orvaltaise, inspiratrice de ses concepts architecturaux originaux et de ses procédés de construction. “Comment une tige de blé, si légère et si creuse, peut-elle supporter le poids d’un épi beaucoup plus lourd qu’elle ?”, une question qui guidera toutes ses recherches jusqu’à l’élaboration de schémas de structures spatiales inspirées de coquillages, de cristaux et de la flore qui l’environnent. Ses découvertes en architecture consacrées à “une portée infinie et un poids nul” guident encore de nombreux architectes. En plus de ses recherches, Robert Le Ricolais croque et peint Orvault et Nantes. Certaines de ses toiles seront exposées au Grand Palais et au Musée des Beaux-Arts de Paris.

"Pour découvrir la nature des choses, le secret est d’être curieux" Ses travaux théoriques ne trouvant pas leur public en France, Robert Le Ricolais s’expatrie aux États-Unis en 1951 et reçoit enfin la reconnaissance tant désirée. L’université de Pennsylvanie lui offre un poste de professeur et la possibilité de créer un laboratoire de recherches structurales. Il dirige ainsi des masters et essaime ses idées pratiquement jusqu’à sa mort en 1977. En 1962, il reçoit d’André Malraux le Grand Prix d’Architecture, et en 1976, il obtient le Prix de l’Institut américain des architectes, la plus haute distinction américaine qu’un architecte puisse recevoir. À Orvault, la rue du Chêne, où il habitait, sera renommée l’année de son décès, en 1977. La rue Robert Le Ricolais est ainsi inaugurée par une grande exposition à la Frébaudière, dont certains se souviennent encore. Cette année, à l’occasion des Journées du Patrimoine, l’hommage se prolongera par une exposition en mémoire de l’illustre créateur, dont la dépouille repose au cimetière rue du Landreau, à Orvault. ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013

Exposition Robert Le Ricolais Du 14 au 22 septembre à Ormédo, en partenariat avec René Leparoux et Agnès Bournigal-Giret. Informations : 02 51 78 33 33.


VISAGE DE VILLE

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• Portrait : Odile Leroux

Du temps pour les autres “Le temps, on ne le perd pas, on le prend”, cela aurait pu être le credo d’Odile Leroux pour qui "s’ennuyer" n’est pas français. Retour sur l’histoire de cette infirmière de métier et bénévole par passion, qui a contaminé nombre d'Orvaltais de son énergie.

Le temps des Cheveux Blancs “Et si je créais encore autre chose ?”. Odile Leroux sourit. Pour cette septuagénaire "super-active", il est toujours temps d’initier un nouveau projet. À quoi bon se reposer quand on peut encore donner de soi ? Deux mois après avoir pris sa retraite, en 1996, Odile s’était déjà engagée à la maison de retraite Les Cheveux Blancs en tant que bénévole. À peine arrivée, elle y a monté la première vidéothèque. Une initiative saluée par les résidents et leur famille, qui a permis d’animer autrement le quotidien. “J’avais acheté un magnétoscope et glané des films auprès de mes amis pour constituer cette collection”, nous confie-t-elle. Ce qui lui vaut à présent l’amicale appellation de "Madame Cinéma". Des débuts engageants Pour mieux saisir son désir d’action et cette énergie qu’elle n’a pas perdue, Odile nous plonge dans son passé avec un arrêt sur image sur son tout premier poste d’infirmière. “J’étais jeune et fraîchement diplômée quand tout a commencé…”.

"Il faut toujours faire ce qu'on aime" En 1957, elle suit son mari militaire à Dakar et se voit confier l’ouverture d’un dispensaire, avec une équipe de quinze personnes. Tout juste sortie d’école et portant déjà de lourdes responsabilités, Odile s’est très tôt forgée à un quotidien d’urgences à gérer. La suite de sa carrière ne fera que renforcer ce caractère à la fois volontaire et discret. "Mon infirmière" à Orvault De retour en France, après une escale à Bordeaux, direction Orvault au Lycée Technique de la Chauvinière : “Je travaillais au moins 40 heures par semaine et lorsque j’étais à l’internat j’étais de garde 22h sur 24h”. Chauvinière, Géraudière, Durantière, tous les établissements qu’elle a fréquentés lui ont laissé des anecdotes de jeunes malades, qu’elle raconte avec malice.

Ses anciens élèves s’en souviennent aussi et l’appellent encore "Mon infirmière". Et, malgré un métier prenant et des horaires parfois décalés, Odile a toujours trouvé le temps d’animer un club santé “pour que les jeunes aient l’assurance d’être éduqués”. Toujours dévouée Donner de soi, se rendre utile, voilà ce qui l’anime ! Odile a bien le sens du bénévolat, mais elle n’a jamais rien fait que ce qui lui plaisait. “Tous les moments que je passe à aider me procurent bien-être et joie, mais il faut toujours faire ce que l’on aime”. Organisation d’un Fest Deiz pour le Téléthon d’Orvault, d’une collecte pour la Banque Alimentaire… Odile reste dans l’action. ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013


DÉMOCRATIE / OPPOSITION

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L’OMS : un atout essentiel pour le sport à Orvault L’attribution des subventions aux associations sportives et la phrase maladroite de l’adjointe au sport "la proposition de répartition que nous présentons a été validée par la Présidente de l’OMS" sont "la goutte d’eau qui a fait déborder le vase" et entraînées la démission collective du bureau de l’OMS (Office Municipal des Sports). Dans un courrier envoyé au club, le bureau de l’OMS rappelle qu’“il n’est intervenu en rien dans la décision finale du montant des subventions”. Au Conseil Municipal d’Avril, Christophe Angomard était intervenu en notre nom pour s’étonner que la municipalité ne respecte pas ses engagements de geler les subventions pour les clubs qui les verraient baisser suite au nouveau mode de calcul proposé par l’OMS et validé par le Maire, sachant que seuls 5 clubs sur 33 sont concernés (l’intégralité de l’intervention est sur le site www.réseau-orvaultcestvous.com). Au-delà de ce problème de subventions, cette démission dénote un malaise, des divergences entre l’adjointe aux sports et l’OMS. Comme nous avons pu le dire déjà plusieurs fois, il est plus que nécessaire de clarifier le fonctionnement et les relations entre le service des sports et l’OMS.

Un groupe de travail réunissant la municipalité, le service des sports et des membres de l’OMS est mis en place. Nous y participerons car nous sommes convaincus de l’importance de cet office qui doit avoir vocation à fédérer les clubs, animer la vie sportive sur le territoire et être force de propositions. Quelles relations entre le service des sports et l’OMS ? Quel rôle pour chacun ? Quelle part d’autonomie pour l’OMS ? Comment les clubs peuvent-ils mieux voir les fonctions de l’OMS et mieux s’investir ?… Autant de questions auxquelles il faudra tenter de répondre pour que l’Office reparte sur un bon pied et qu’il soit réellement perçu comme un élément dynamique du sport orvaltais au service et à l’écoute de tous les sportifs. Nous renouvelons notre confiance et notre soutien à tous les bénévoles, déjà bien occupés dans leur club et qui mettent tout en œuvre pour que vive l’OMS. Les élu-e-s de gauche et écologistes d'Orvault

Pour retrouver toutes nos interventions : www.reseau-orvaultcestvous.com

Conformément aux règles qui régissent la communication en période pré-électorale, l'opposition utilise son droit d'expression libre au sein de la tribune mise à notre disposition, comme le prévoit la loi (article L.2121-27-1 du CGCT). Nous continuerons donc à informer les Orvaltais sur les dossiers les concernant au sein du magazine de la ville.

VOUS POUVEZ COMPTER SUR

nous

François, Christophe, Maryse, Christophe, Jean-Marc, Erwan, Mireille, Marie-Paule

ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013


LOISIRS

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• Printemps des Enfants

Les athlètes en herbe relèvent le défi ! Avec plus de 1 000 enfants réunis sur deux jours, Orvault organise depuis 2009 le plus grand triathlon scolaire du département. Une épreuve sportive, mais aussi un vrai temps de regroupement et d’échange pour les élèves.

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ercredi 22 mai au matin. Pour la première fois depuis des jours, le ciel a décidé d'être clément. Les élèves des classes de CE2 à CM2 de toutes les écoles d'Orvault convergent vers le complexe sportif de la Cholière, à pied ou en bus, avec leur baluchon. À l’intérieur : une paire de tennis, des lunettes, un bonnet et un maillot de bain, et le casse-croûte pour midi. De quoi affronter la journée qui les attend : les enfants se préparent à participer au triathlon des écoles, qu'organise chaque année la Ville. Au programme : 25 m de nage, 1 000 m de VTT et 450 m de course à pied pour les plus jeunes, 75 m de nage, 1 515 m de VTT et 750 m de course à pied pour les plus grands. L'ambiance est à l'excitation avant que le premier coup de sifflet ne se fasse entendre. Puis c'est la course. Les départs se font par vague de 10 enfants toutes les 5 minutes et un classement général est établi. Chacun peut donc se mesurer à tous les autres élèves du même âge de la ville, mais aussi courir à son rythme, avec ses propres objectifs et sans la pression directe des concurrents. “Pour certains, le but

est de finir en tête mais pour d'autres, c'est tout simplement de réussir à finir la course”, explique Arnaud Godefroy, directeur du service des sports de la Ville. Et chacun se prend au jeu. Quelques élèves franchissent la ligne d'arrivée à bout de forces, mais fiers d’avoir réussi à terminer l’épreuve.

Un moment de rencontre entre les enfants d’Orvault Ce triathlon est aussi l'aboutissement des cours donnés par les éducateurs sportifs de la Ville dans la plupart des écoles d’Orvault : tout au long de l’année, ils interviennent pendant le temps scolaire pour enseigner le VTT, le tir à l’arc, la course d’orientation, la gymnastique, l’escalade et la natation. Ils sont aussi présents sur le temps périscolaire (midi et soir) avec des activités qui contribuent au développement moteur des enfants. Durant ce triathlon, les élèves mettent donc en pratique ce qu’ils ont appris depuis la rentrée, en septembre. “Et pour que cet événement soit aussi un moment de rencontre entre les enfants venus de toutes les écoles et de tous les quartiers, la moitié de la journée est consacrée aux sports collectifs”, conclut Arnaud Godefroy. Les enfants sont tous rentrés avec une photo de leur arrivée, qui immortalisera cette journée chargée en émotions !

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013


LOISIRS

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• Saison culturelle 2013-2014

Les coulisses d’une année de spectacles La livraison d’une nouvelle saison culturelle, c’est une sorte d’enfantement. Une année de gestation précédant la mise au monde d’un projet cohérent, subtil équilibre entre le cœur et la raison… qui prend toute sa mesure à réception du public !

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ébut juin. Les brochures de la saison culturelle 2013-14 viennent d’être livrées, les abonnements ouvriront d’ici peu. Mais au Château de la Gobinière, on s’active déjà sur la prochaine programmation. “On travaille toujours avec une saison d’avance”, résument Yann Olivier, directeur de l’action culturelle, et Anne Meignen, responsable du service culturel d’Orvault. À eux deux, ils sélectionnent la quarantaine de spectacles proposée chaque année à L’Odyssée et à La Gobinière. Pour les guider dans leurs choix, ils ont une feuille de route, élaborée sous la houlette de Marie-Cécile Corbières, adjointe déléguée à la culture : le projet artistique et culturel, ouvert à toutes les expressions artistiques, avec une prédominance de théâtre

ORVAULT MA VILLE #53/JUILLET-SEPTEMBRE2012

et de chanson. Projet auquel se greffe éventuellement une thématique ou un axe fort. “Cette année, nous avons privilégié 2 pistes : de talentueux artistes seuls en scène -nos "Supersolos"-, et de "belles histoires" à présenter au public”, explique Mme Corbières.

Les ficelles de la programmation Commencent alors les repérages. Anne Meignen et Yann Olivier sont en veille permanente. Ils lisent la presse spécialisée, fréquentent théâtres et festivals pour trouver la perle rare : le spectacle correspondant aux goûts du public, compatible avec les contraintes techniques des scènes orvaltaises, et financièrement accessible. “Au Festival Off d’Avignon, nous voyons 5 à 7 spectacles par jour chacun. C’est un vrai marathon !”. En parallèle, les programmateurs accompagnent le parcours d’artistes, le plus souvent locaux, dont ils apprécient le travail. C’est le cas de Delphine Coutant, qui retrouvera la scène de la Gobinière en novembre prochain. Le travail en réseau est également précieux. D’une

part afin de partager ses coups de cœur avec des confrères, d’autre part pour mutualiser l’accueil de spectacles conséquents. Plusieurs compagnies sont programmées chaque année à Orvault dans le cadre de tournées, montées conjointement par quelques salles de la région. “Ce système rationalise les coûts de transport, et nous permet d’"offrir" à notre public des spectacles a priori trop onéreux”.

Trouver la bonne combinaison Une fois la première sélection validée par MarieCécile Corbières, Yann Olivier et Anne Meignen se livrent à un véritable travail d’orfèvre pour "ficeler" le programme définitif. “Au-delà des contraintes techniques et budgétaires, il faut trouver un juste équilibre entre la tonalité et la répartition des spectacles sur l’année, tout en tenant compte de la diversité des publics”. En mars, le calendrier est bouclé. La programmation est présentée au Maire, puis aux élus de la Ville. Ultime étape de ce parcours - et non des moindres : dévoiler la nouvelle saison au public qu’on espère satisfaire, étonner, enrichir…


LOISIRS

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"Les belles histoires" de la saison Plusieurs "belles histoires" jalonneront la saison 2013-14. Ces récits passionnants, qui mêlent grande et petites histoires, sollicitent notre imaginaire et notre représentation du monde. Au bout du compte, l'idée est de prendre de la hauteur sur notre société et nos vies, ou de passer tout simplement un agréable moment. Focus sur deux de ces spectacles…

Novecento pianiste / récit jazz De la compagnie Le Théâtre Bleu, d’après Alessandro Baricco Le 16 octobre 2013 à La Gobinière

© Jean Henry

1900. Un nouveau-né abandonné sur un paquebot est recueilli par son équipage. Il deviendra le plus grand pianiste qui ait jamais joué sur l’océan… sans jamais mettre pied à terre. Cette histoire, portée par un duo récit et piano jazz, entraîne le spectateur dans une grande traversée de l’Atlantique et du XXe siècle.

Le porteur d’histoire / théâtre D’Alexis Michalik Le 12 février 2014 à L’Odyssée Mêlant personnages célèbres et illustres inconnus, cette pièce enthousiasmante et… difficile à décrire, met en scène une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents. Un feuilleton littéraire haletant à la Dumas, qui nous entraîne dans une quête effrénée dans le temps.

Abonnement : une formule souple et avantageuse Choisissez 3 spectacles minimum, et vous voilà abonné(e) ! Vous bénéficierez de tarifs particulièrement intéressants sur tous les spectacles de la saison ainsi que dans d’autres salles de l’agglomération nantaise. La première période d’abonnement prenant fin le 5 juillet, vous pourrez à nouveau contacter la billetterie du Château de la Gobinière à partir du 7 septembre.

2 questions à... MarieCécile Corbières, adjointe déléguée à la culture

"Nos spectacles sont comme une bulle d'oxygène" Comment qualifieriez-vous la nouvelle saison culturelle ? Nous avons travaillé en résonance avec la période difficile que nous traversons. Alors que la tendance naturelle est au repli, nos spectacles invitent à l’ouverture, ils sont comme une bulle d’oxygène ! Cette part de légèreté, nous l’avons insufflée à travers des spectacles de qualité, qui nous aident à nous repositionner dans notre univers, à nous recentrer en quelque sorte. C’est le cas des "belles histoires" de la saison, mais aussi des spectacles de chanson festive, auxquels notre public devrait être réceptif. Qu’apporte l’ouverture d’Ormédo à l’offre culturelle orvaltaise ? L’ouverture de la médiathèque s’inscrit en complémentarité de notre offre culturelle. La diffusion artistique ne doit pas se limiter à la scène. Toutes les expressions doivent être proposées, afin de multiplier les accès à la culture et de toucher tous nos sens. Ormédo représente une passerelle de plus pour que notre offre soit équilibrée et transversale. En témoigne la diversité des animations proposées, qui font écho au reste de notre programmation.

Retrouvez le catalogue de la saison culturelle et toutes les informations pratiques sur www.orvault.fr > culture et patrimoine

ORVAULT MA VILLE #53/JUILLET-SEPTEMBRE2012


Construire la Ville

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• Le PEAN

Un outil d’aménagement territorial Un "périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains" (PEAN) couvrira bientôt les vallées du Cens, de l’Erdre et du Gesvres. Destiné à garantir durablement la vocation agricole des terres, sans pour autant altérer la capacité des communes à développer l’habitat, ce projet prend tout son sens à Orvault, territoire "rurbain" s’il en est.

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es périmètres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains sont issus de la Loi relative au développement des territoires ruraux de 2005. Confié aux Départements, le dispositif a particulièrement intéressé le Conseil général de Loire-Atlantique, qui travaille depuis 2009, avec les acteurs locaux, sur le PEAN le plus étendu de France. Avec ses 19 400 ha, ce périmètre toucherait 9 communes, réparties entre Nantes Métropole et la Communauté de Communes Erdre et Gesvres.

30 à 40 ans de stabilité foncière Composé de zones naturelles et agricoles, le PEAN occupera 1 625 ha du territoire orvaltais.

ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013

À Orvault, le secteur envisagé représente 1 625 ha, composés exclusivement de zones agricoles et naturelles du Plan d’Urbanisme Local (PLU). “La Ville a choisi d’entrer dans le PEAN pour limiter l’étalement urbain et pérenniser l’activité agricole, paradoxalement très dynamique pour une commune située aux portes de Nantes”, précise le Maire.

"Avec ses 19 400 ha, ce PEAN est le plus étendu de France" Les bénéfices du PEAN sont multiples et vertueux. Pour les producteurs locaux, généralement locataires de leurs terres, c’est la garantie d’une vision à long terme de leur activité. “En maîtrisant la spéculation foncière, on donne à nos exploitants la possibilité de faire des investissements et de développer une agriculture économiquement viable, en phase avec son environnement. On s’assure aussi de l’entretien de nos espaces naturels, tels qu’ils ont été historiquement façonnés”, ajoute Monique Maisonneuve, adjointe déléguée à l'aménagement, l'urbanisme et l'environnement.


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durable Un plan d’actions adapté aux spécificités locales Les agriculteurs orvaltais ont été très tôt associés à la mise en place du PEAN, en lien avec la Ville et Nantes Métropole. Ils ont notamment participé à la définition du périmètre sur la commune et au plan d’actions qui accompagnera le dispositif. Ce programme précise les aménagements, les dispositifs d’accompagnement et les orientations de gestion pour chaque

territoire. L’idée étant qu’au final, tous les usagers du périmètre agissent en phase avec ce patrimoine naturel et agricole. Le projet du PEAN a été approuvé par les élus de Nantes Métropole et du Conseil général au cours du premier semestre 2013. Il sera soumis à enquête publique à partir de septembre, avant d’être définitivement adopté en fin d’année.

L’agriculture à Orvault

• 1 033 ha de surface exploitée, soit 37 % du territoire communal. • 85 % de cette surface sont valorisés par des exploitations en production laitière, ce qui représente 4 millions de litres par an et 28 % de l’ensemble de la production de Nantes Métropole. • 16 sièges d’exploitation sont présents à Orvault.

C'est à vous... Jean-Marc Pezot, exploitant agricole "Le PEAN est un bien pour l’agriculture de façon générale. La terre étant notre outil de travail, ce dispositif sécurise nos exploitations puisque nous avons l’assurance de conserver nos surfaces agricoles pour 30 ou 40 ans. Pour moi, cela signifie que je travaillerai les mêmes terres jusqu’à la retraite. À partir de là, on peut gérer sereinement son exploitation sur le long terme, envisager des investissements conséquents… Comme d’autres producteurs, j’ai été associé à la définition du périmètre par la municipalité. J’ai d’abord été un peu sceptique sur le zonage proposé, qui excluait une bonne partie de mon exploitation. Mais nous avons beaucoup échangé et au final, 90 % de mes terres entrent dans le PEAN. On sent qu’il y a une réelle volonté de préserver l’agriculture à Orvault."

• Entre 2004 et 2011, la surface agricole et le nombre d’exploitations sont restés stables à Orvault, alors que la tendance a plutôt été négative à l’échelle de Nantes Métropole.

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• Contournement du bourg

Un bourg à rendre à ses habitants À la croisée de deux routes départementales, Orvault subit un encombrement journalier, qui nécessiterait une voie de désengorgement. Point sur un projet qui attend son démarrage concret.

L

es comptages le prouvent : environ 15 000 véhicules traversent quotidiennement le bourg d’Orvault. Les causes de cet encombrement ont été clairement identifiées lors de l’étude d’opportunité menée en 2011 : déplacements est-ouest dans l’agglomération nantaise et nord-sud vers l’agglomération, saturation du périphérique (notamment Porte de Rennes), urbanisation des Garettes… Autant de facteurs pris en compte dans les perspectives de trafic analysées jusqu’en 2018.

Les premières démarches Le développement du territoire, la fluidité des déplacements, la qualité de vie des Orvaltais sont des préoccupations partagées par le Conseil général, Nantes Métropole et la ville d’Orvault, réunis autour de ce projet structurant. L’opportunité d’un contournement a été clairement confirmée dès 2011, et sa faisabilité a été vérifiée par une étude tout juste achevée. Celle-ci comprend les différents scénarii concernant les tracés, l’analyse des avantages et inconvénients de chacun, l’évaluation des coûts, le phasage de l’opération et le planning de réalisation. Le projet de contournement le plus cohérent se composerait de 2 tronçons : 800 m au nord de la commune, et 1 km au sudest, franchissant la vallée du Cens.

Un calendrier, un coût Un calendrier prévisionnel, intégrant les nombreuses contraintes légales, a été établi. La phase initiale est estimée à 6 années, au cours desquelles le maître d’ouvrage analyse finement tous les aspects du projet et sollicite les autorisations administratives indispensables. L’inventaire de la faune et de la flore, les études ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013

 Tracé du projet de contournement du bourg  Nouvelles voies desservant la ZAC des Garettes

topographique et hydraulique, le montage des dossiers réglementaires, la concertation, les enquêtes publiques, les études de maîtrise d’œuvre et les procédures d’appels d’offres sont à réaliser. À partir de là, les travaux nécessitent environ une année pour la partie nord et 18 mois pour le tronçon sud-est. Le coût global de l’opération est évalué entre 14,4 et 15,6 millions d’euros, mais ces estimations peuvent encore évoluer selon les résultats de la phase d’étude préalable ou des appels d’offres.

Un beau projet qui reste à lancer Le démarrage du projet suppose une décision formelle du Conseil général de Loire-Atlantique.

Celui-ci détient la compétence sur le réseau routier départemental, il est le maître d’ouvrage logique de l’opération. Nantes Métropole, en charge de la voirie d’agglomération, s’est dite prête à participer financièrement, tout comme la ville d’Orvault. Ce double engagement devrait favoriser la décision du Département.


PRATIQUE

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• Parkings du bourg

502 places disponibles À chaque destination son parking ! Que vous souhaitiez faire des courses chez les commerçants du bourg ou effectuer des démarches administratives à la mairie, des solutions de proximité vous sont proposées pour garer votre véhicule en toute sérénité.

Parking Frébaudière-Ormédo 112 places + 5 PMR

LA FRÉBAUDIÈRE

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Parking de l'Europe 40 places + 3 PMR

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ORMÉDO

8 places

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28 places

LE FRÉBAUDIÈRE

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14 places ++ 11 PMR PMR

Parking du Lavoir

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21 places + 2 PMR

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2 places + 1 PMR

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Parking de la Carrière

9 places

MAIRIE

50 places

Parking de la place Jeanne d'Arc

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EGLISE

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2 PMR

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104 places Stationnement illimité : 336 places

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Parking de l'église

39 places + 3 PMR PRESBYTERE

Parking du Bois de l'Avenir

5 places

34 places

Stationnement zone bleue 20 min : 25 places

Stationnement zone bleue 90 min : 124 places

Stationnement Personnes à Mobilité Réduite : 17 places Appui et abri vélo : 45 places

Commerces

Echelle :

20 m

Les parkings s’adaptent aux usages Soucieuses d’adapter le stationnement aux besoins des usagers, la Ville et Nantes Métropole ont entrepris une réflexion sur les parkings du bourg. Une étude dite "occupation-rotation" sera menée cet automne et donnera lieu à d’éventuels ajustements de la réglementation. Par ailleurs, la zone bleue de 14 places située rue Robert Le Ricolais est actuellement en test sur une durée de 20 minutes. La règlementation sera peut-être amenée à changer selon les résultats de l'étude, en concertation avec les commerçants et un groupe de travail dédié.

L

e bourg dispose de 502 places de stationnement (dont 17 réservées aux personnes handicapées), situées dans un rayon de 300 m autour du cœur de ville. 162 emplacements se trouvent à moins de 130 m (soit moins de 2 minutes à pied) de l’épicentre du bourg. Si les places de grande proximité sont généralement classées en zone bleue (limitation du stationnement à 20 ou 90 minutes), des parkings à durée illimitée offrent des conditions de stationnement plus confortables, moyennant quelques minutes de marche. En concertation avec le groupe de travail "Stationnement et signalétique", ces zones ont été nommées, et bénéficieront prochainement d'une signalétique d'orientation à travers le bourg. ORVAULT MA VILLE #57/JUILLET-SEPTEMBRE 2013



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