Orvault Mag 47

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Magazine d’information de la ville

N°47 • Janvier • Février • Mars 2011

Le sport pour tous !


Sommaire 6

Actualités

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Finance : une gestion saine et maîtrisée

Démocratie participative : des élus au plus près des quartiers Solidarité : une solidarité internationale active !

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Développement durable : « l’arbre urbain », un élément vital Jeunesse : Odyssée Rock 2011

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Solidarité

Dossier

Une solidarité internationale active !

9-13

Le sport pour tous !

Vivre la ville

Dossier Le sport pour tous !

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Economie : infos en bref Zapping Histoire : le lycée Nicolas Appert Médiateurs Citoyenneté Prévention

Vie des quartiers

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Zoom : association COMAL Brèves

Démocratie

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20 21

Culture : Sylvain GirO, une création en résidence

Visage de ville

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Culture

Portrait : Monique Vallé, ex-présidente de Caliop

Construire la Ville

Sylvain GirO, une création en résidence

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Aménagement : la Place d’Auteuil se refait une beauté

Développement Durable © Guillaume Bassompierre

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Pratique

informations municipales de la Ville d’Orvault N° 47 Janvier / Février / Mars 2011 Hôtel de Ville - BP 19 - 44706 Orvault cedex - Tél. 02 51 78 31 00 - Fax 02 51 78 31 69 - www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph Parpaillon - Co-directrice : Alexandra Scavennec Rédacteur en chef : Mickaël Bourre - Rédaction : Service communication – Agence Rue Prémion Photos : Mairie d’Orvault - Réalisation : Le Square Deshoulières - Tél. 02 40 35 19 85 Impression : Cartoffset - Tél. 02 28 01 10 00 - Tirage : 12 000 exemplaires Dans le cadre du développement durable, Orvault Magazine est imprimé sur papier recyclé

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Compostage collectif urbain : l’affaire de tous

ORVAULT M a g a z i n e

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L’expression de la majorité

Loisirs

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L’expression de l’opposition

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mon.service-public.fr


éditorial é d i t o r i a l

2011 verra également se concrétiser quelques grands chantiers : la Médiathèque du bourg, la salle de la Frébaudière, les vestiaires à la Bugallière. Conjugués aux missions quotidiennes du personnel de la Ville, ces investissements contribuent au même objectif : assurer à tous les orvaltais un environnement agréable et sûr pour une meilleure qualité de vie. Malgré le contexte économique peu favorable, nous continuerons bien évidemment à assurer tous les services de proximité : maintien à domicile et portage des repas pour les personnes âgées, structures d’accueil pour la petite enfance, soutien à la vie associative, développement du sport, de la culture...

L

a fonction de Maire, d’élu local est riche d’une réelle proximité avec les habitants de la commune, un enracinement dans ce qui fait la vie des gens. Cette confrontation avec le quotidien est indispensable ; elle nourrit notre engagement et apporte à l’action publique locale un poids considérable, une légitimité réelle. Nous agissons pour créer les conditions du « bien vivre » ensemble, mais favoriser le « bien vivre » ne se résume pas à une simple réponse en termes de services. Notre société évolue nous laissant parfois bien démunis face à de nouvelles situations. Dans le domaine familial par exemple, aujourd’hui, nous constatons une multiplication des modèles et comportements familiaux qui interrogent voire bousculent l’institution « famille ». La famille d’aujourd’hui est devenue plurielle. Pour répondre à ce besoin d’écoute, de partage, d’échange sur le thème de la parentalité, la Ville a mis en place un nouvel espace, le Kiosque, centre de ressources familiales et sociales. Eduquer n’est pas une tâche facile, certains parents nous font part de leur désarroi, souvent se culpabilisent des difficultés rencontrées dans l’éducation de leurs enfants. Avec le Kiosque et les associations partenaires qui assurent les permanences, nous espérons leur apporter une aide ou tout au moins un soutien.

«

A l’aube de cette nouvelle année, permettez-moi, au nom de l’ensemble du conseil municipal de la ville d’Orvault, de vous offrir à toutes et à tous mes meilleurs vœux. Que 2011 réponde à toutes vos espérances et vous ouvre de nouvelles perspectives. Je profite également de ces moments particuliers pour nous souhaiter encore plus de fraternité et de sagesse. Que les temps futurs engendrent moins de tumultes et plus de paix entre les hommes. Je sais que parmi vous, certains n’auront pas le cœur à la fête, un deuil, une maladie, une situation précaire... j’espère que cette nouvelle année qui s’annonce vous apportera la sérénité et la force indispensable pour franchir les épreuves. La solidarité entre nous trouve ici toute son importance. L’essentiel est là : gardons au cœur de nos traditions ce moment où les valeurs d’humanité qui font la richesse de notre histoire se rappellent à nous.

Que 2011 réponde à toutes vos espérances et vous ouvre de nouvelles perspectives.

»

Je vous souhaite une très belle année.

Joseph PARPAILLON Maire d’Orvault

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Actualités F i n a n ce s

R a p p o r t d e l a C h a m b re R é g i o n a le d e s C o m p t e s

« Une gestion saine et maîtrisée » « La situation financière de la commune d’Orvault apparaît saine et maîtrisée sur l’ensemble de la période 2004 à 2009 ». Une « collectivité qui a su, en particulier, adapter l’évolution de ses charges à celle de ses produits ». Ces observations, formulées en introduction du rapport remis par la Chambre Régionale des Comptes, donnent le ton et confirment la bonne gestion et la vigilance de l’équipe municipale sur l’ensemble de ses comptes.

Des dépenses de personnel adaptées

Un endettement sous contrôle La commune a toujours fait le choix de privilégier son désendettement et d’autofinancer ses dépenses d’équipement. « L’encours total de dette de la commune reste mesuré et les frais financiers ne représentent aujourd’hui que 1,7 % des dépenses totales de fonctionnement ».

Investissements : une progression équilibrée et essentielle La volonté de la ville de conduire une politique financière saine qui réponde aux besoins des habitants tout en veillant à ne pas hypothéquer l’avenir est constante.

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La Chambre Régionale des Comptes souligne qu’avec près de 62 % des dépenses de fonctionnement, elles sont supérieures à la moyenne de référence (54 %). Cette distinction avec des communes de même importance est imposée par la nécessité de répondre aux exigences suivantes : • privilégier la gestion de nombreux services en régie directe, c’est à dire non externalisés et directement gérés par du personnel municipal. Il en résulte donc des effectifs significatifs en personnel de restauration, d’entretien, d’espaces verts, de gardiennage etc. • assurer un service de proximité des agents sur un territoire étendu et organisé sur 7 quartiers distincts. Le besoin de proximité de service public auquel la ville se doit de répondre compte tenu du maillage territorial dense impose la mobilisation de moyens humains conséquents.

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• proposer un large éventail de prestations à la population orvaltaise (culture, musique, sports, activités jeunesse...). Cette volonté d’animation de la vie locale se manifeste aussi dans les chiffres.

Une politique financière saine • Conduire une politique qui réponde aux besoins des habitants tout en veillant à ne pas freiner le bon développement des futurs projets. Confortée dans ses choix de gestion, la situation financière de la commune permet d’envisager sereinement l’avenir. La mise en œuvre des différents chantiers prévus sur la deuxième partie du mandat (Médiathèque ...) se poursuivra tout en préservant des marges de manœuvre pour tenir compte des conditions économiques du moment ● Le contrôle de la Chambre Régionale des Comptes a été effectué de septembre 2009 à avril 2010. Il porte sur la période 2004-2009 et sur 2 aspects : la régularité comptable et la gestion de la collectivité. Rapport disponible sur www.orvault.fr


Actualité Démocratie participative

Des élus au plus près des quartiers Ouvertes à tous, les permanences des élus proposent avant tout un moment d’échange privilégié aux Orvaltais au cœur de leur quartier. Joseph Parpaillon, Maire d’Orvault, et Christian Ardouin, adjoint à la Démocratie Participative et à la Vie Associative, ont souhaité, en concertation avec les élus de quartiers, que celles-ci évoluent pour s’adapter aux besoins exprimés par les habitants.

Des permanences dorénavant hebdomadaires Depuis le 6 novembre, les permanences sont hebdomadaires et itinérantes sur les 7 quartiers. Maintenues chaque samedi matin, hors vacances scolaires et jours fériés, elles ont lieu de 10h à 12h. Un créneau élargi pour mieux correspondre au rythme des Orvaltais et offrir davantage d’opportunités de rencontre avec les élus de proximité. Désormais, les Orvaltais disposent d’une permanence sur leur quartier environ toutes les 7 semaines et d’une permanence sur la commune chaque semaine.

Une occasion de donner encore plus régulièrement la parole aux Orvaltais La Municipalité propose à tous ceux qui le souhaitent de venir à la rencontre de leurs élus de quartier, pour dialoguer et traiter toutes les questions liées à leur vie quotidienne : restauration, urbanisme, enfance... « A chaque permanence, un élu référent du quartier, est à l’écoute des préoccupations des habitants.

L’objectif est double : améliorer le cadre de vie des Orvaltais et rendre la Ville plus attractive » précise Christian Ardouin.

Des élus de proximité à votre écoute Le dispositif implique 16 élus de la municipalité présents dans les 7 quartiers. Il permet d’organiser, en moyenne, 31 permanences par an pour recevoir les Orvaltais sans rendez-vous. Les dates des permanences sont publiées chaque mois dans le Cens pratique, et disponibles sur www.orvault.fr

Un suivi personnalisé de vos demandes Pour répondre aux attentes, les élus de quartier suivent chaque demande de manière personnalisée.

1 Bourg / Secteur rural Philippe DAVID, Florent THOMAS 2 Bugallière / Madoire / Bois Jouan Nicolas GARNIER, Eric GIRAUDEAU 3 Cholière / Bigeottière / Salentine Catherine HEUZEY, Chantal LEMENELEC 4 Praudière / Berthelotière / Mulhonnière / Bout des pavés / Pont du Cens Jacky GENTET, Brigitte VILLAREAL, Nadine HOUDOUX 5 Petit Chantilly / Bignon / Morlière Sébastien ARROUET, Valérie GAREL-PETIT, Marie-Françoise BRISAC 6 Bois St Louis / Plaisance / Ferrière / Val d’Or Patrick BRIATTRE, Mireille PLUMEJEAU 7 Bois-Raguenet / Petit Moulin / Conraie Monique VAN KEMENADE, Maryvonne PICAUD

Marie-Françoise Brisac, nouvelle conseillère municipale, élue des quartiers Petit Chantilly Bignon - Morlière, siège à la commission Enfance, jeunesse et famille. Retraitée de l’enseignement, elle réside dans le quartier du Petit Chantilly.

• les demandes sont traitées directement auprès des services compétents de la Ville ou relayées auprès de Nantes Métropole, • les Orvaltais sont tenus informés dans les meilleurs délais ● Renseignements : Service Développement Durable et Démocratie Participative 02 51 78 31 28

Calendrier des permanences Date

Quartier

08/01/11 15/01/11 22/01/11 29/01/11

Plaisance Petit Chantilly Bourg Bugallière

05/02/11 12/02/11 19/02/11

Bois Raguenet Cholière Praudière

Lieu des permanences Janvier 2011 Salle de réunion - « Hall Centre Socio-Culturel » Mairie Annexe Mairie Principale Salle du Pont Marchand - « La Parlotte »

Février 2011 Salle St René Salle de réunion associative - La Salentine Salle Elia

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Actualités Solidarité

Une solidarité internationale active ! En partenariat avec l’association Arcade (Sô-Ava au Bénin) et Coopération Atlantique (Kindia en Guinée), la Ville d’Orvault, dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale, a organisé le 25 novembre dernier une soirée débat autour du thème « Écologie et Solidarité Internationale ». Une manifestation alliant réflexion, créativité et convivialité permettant de dépasser les idées reçues et d’échanger. Sô-Ava au Bénin

« Quand l’Afrique relève la tête »1 « Favoriser l’émergence d’une nouvelle société africaine, grâce à laquelle l’Afrique pourra enfin tenir sa place dans les affaires du monde. » : telle est l’ambition du père Godfrey Nzamujo (dominicain de 52 ans), fondateur de l’O.N.G. Songhaï au Bénin et invité d’honneur de cette journée. Plus de 200 personnes ont participé au débat animé par Brigitte Villaréal, conseillère municipale déléguée aux Relations Internationales, L’invité d’honneur, Godfrey Nzamujo a fait part de son expérience en matière de développement durable en tant que directeur et fondateur d’un centre de formation, de production et de développement en agriculture durable, ce rendez-vous fut l’occasion de mieux prendre les mesures des potentialités des pays africains pour accéder au développement et promouvoir la santé et la dignité des populations. Brigitte Villaréal a également accueilli Joseph Bompas, président d’Arcade, Bernard Suaud, vice-président de Coopération Atlantique Guinée 44, ainsi que Bernard Vrignon de la

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Maison des Citoyens du Monde. Chacun a exprimé leurs diverses expériences en Afrique.

Des pistes d’actions pour changer le monde au quotidien L’ONG Songhaï dispose de plusieurs sites d’activités au Bénin ainsi que dans les pays voisins. On trouve sur chaque site des ateliers de production, de transformation, de conservation, de commercialisation des denrées agricoles ainsi que des essais expérimentaux : une ferme-école, un centre de fabrication de matériels agricoles, des moyens d’appuis aux anciens élèves (crédit...). Songhaï a fait le choix de l’agriculture biologique. Les eaux usées sont purifiées avec des jacinthes lesquelles mélangées ensuite à des excréments animaux fourbissent du bio-gaz. Les poissons sont nourris avec les résidus agricoles. Le fumier, le bois raméal fragmenté remplacent les engrais. Les produits de traitement naturels détrônent les composés chimiques. Les énergies renouvelables supplantent le

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pétrole. Implanté au Bénin depuis 1985, Songhaï est reconnu comme centre d’excellence régional pour l’Afrique par les Nations Unies depuis 2008 et par la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest depuis 2009 ●

Pour en savoir plus : www.songhai.org 1- Godfrey Nzamujo auteur de « Quand l’Afrique relève la tête » Éditions du Cerf, 2005.

Interview Mme Villaréal Conseillère Municipale déléguée aux Relations Internationales Ces programmes d’assainissement comme la construction de latrines et l’accès à l’eau potable ont un sens, car ils évoluent dans un contexte de développement durable et équilibré, et placent la dignité humaine au cœur de leur action. L’an prochain, la Ville devrait s’engager dans un nouveau projet triennal basé principalement sur la sensibilisation à l’hygiène et l’éducation.


Actualités E n v i ro n n e m e n t

« L’arbre urbain » un élément vital Dans le cadre de son Agenda 21, en accord avec sa politique d’aménagement des espaces publics, la Ville, avec le soutien du RESO*, se mobilise pour la 4e édition de l’opération des 7 000 arbres.

Un processus de plantation régulier et une implantation raisonnée Rappelons que l’Opération 7 000 arbres a été initiée en 2007 pour 7 ans afin de créer des puits carbone et répondre aux menaces liées aux changements climatiques. La commune a choisi en 2009 de retravailler avec son Conseil de Développement Durable le plan d’actions dont les objectifs sont : • renforcer les espaces naturels (pour favoriser la préservation des sols et la biodiversité) • améliorer la qualité de vie (zone urbaine, espace ludique)

• préserver les espaces et espèces à intérêt écologique • respecter le principe : 2 arbres replantés pour 1 arbre abattu. En 2010, ce sont 1 200 arbres qui ont été plantés sur tout le territoire ● *Réseau des Entreprises et Sociétés Orvaltaises Le RESO a pour objectifs : • de favoriser les échanges entre les membres dans un cadre convivial • de représenter les entreprises auprès des collectivités locales • de promouvoir l’image des entreprises membres • d’apporter des informations utiles aux décideurs ...

A la clé : deux récompenses en 2010 Orvault a bien saisi l’enjeu que représente, pour ses habitants, l’aménagement d’espaces publics de qualité. Elle fait partie des Villes et Villages Fleuris 2010.

Pour cette édition, elle a eu l’honneur de se voir remettre le prix régional très spécial de la « mise en valeur du patrimoine naturel » pour la Vallée du Cens et le marais du Bois Saint-Louis. Grâce à sa politique globale et cohérente de l’environnement et des paysages, elle a a u ss i re ç u , d u Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’A ménagement durables, le « prix de l’Arbre ». Elle est ainsi récompensée pour la gestion exceptionnelle et innovante de son patrimoine arboré,

Entretien : une attention constante L’entretien des arbres est primordial pour la préservation des espèces et nécessite un savoir-faire reconnu. Dans ce domaine, la Ville va entreprendre des actions concrètes dès 2011 : • les agriculteurs de la commune vont participer à la campagne d’entretien des châtaigneraies sur la base du volontariat contre récupération du bois (fabrication de piquets de clôture) • Une convention a été signée avec l’association FODE OUEST permettant à des stagiaires, en formation « élagueur-grimpeur », de pratiquer des travaux d’élagage dans le parc de la Gobinière • La ville réalisera un inventaire des « arbres têtards »* pour décliner ensuite un plan de gestion spécifique * L’arbre têtard est issu de la coupe de la partie supérieure d’un arbre.

appréciée sur la stratégie de gestion, la qualité des tailles et élagages, le soin apporté à la mise en œuvre de nouvelles plantations, la politique de communication spécifique, les actions pédagogiques* et l’aspect général du patrimoine arboré ● * à savoir pour 2010 des fiches d’information sur les arbres à planter et un ensemble de questions-réponses sur www.orvault.fr

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Actualités Jeunesse

Odyssée Rock 2011

Un accompagnement de « pro » Actuellement en tournée avec son groupe Smooth*, référence sur la scène électro nantaise, Nicolas Berrivin a pris le temps d’accompagner les deux groupes Orvaltais, lauréats du Tremplin Jeunes Talents. Il leur fait partager son expérience de 10 ans de scène. Avec en ligne de mire le concert de l’Odyssée Rock le 28 janvier prochain aux côtés du groupe « Minitel Rose ». Comment voyez-vous votre travail ? « Cela fait 10 ans que je suis dans le milieu musical. J’essaye de partager mon expérience de la scène. Je rentre dans leur univers sans toucher aux compositions et aux arrangements. Je donne mon avis de professionnel. Je regarde s’ils sont en place. À nos débuts, nous avions aussi bénéficié d’un accompagnement de Trempolino avec notamment une résidence

d’une semaine dans la salle de l’Olympic à Nantes. »

Cela fait plusieurs semaines que vous côtoyez les deux groupes. Pouvez-vous nous en dire un mot ? « Ce que j’aime dans ce genre d’intervention, c’est de travailler avec des entités totalement différentes. L’année dernière, nous avions rencontré un duo blues et un autre de chanson théâtralisée. Cette fois-ci, avec « Krys Oyster », c’est un combo de disco rock un

Odyssée Rock : pour stimuler la pratique amateur Il va y avoir encore du bon son le 28 janvier prochain lors du concert de l’Odyssée Rock 2011. Les deux lauréats de la seconde édition du concours Tremplin Jeunes Talents - « Krys Oyster » et « A Prison Called Earth » - joueront chacun un set de 45 mn, en avant première du groupe « Minitel Rose ». Ils pourront mettre en pratique les 50 heures de répétitions et les conseils de Nicolas Berrivin, leader du groupe Smooth. Cette soirée illustre aussi la volonté de la Ville d’encourager et de stimuler la pratique amateur musicale sur son territoire. L’Odyssée Rock, véritable espace d’expression, est la pierre angulaire de cette politique.

Krys Oyster

A Prison Called Earth

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peu garage, avec un son acoustique qui rappelle les groupes londoniens de la fin des années 70. L’autre formation « A Prison Called Earth » est dans un autre délire, avec un style de musique progressive : du Pink Floyd version rock métal ! Ce sont deux groupes amateurs mais qui ont envie de faire un travail sérieux et qui n’hésitent pas à y consacrer du temps. »

Et vous, comment se sont passés vos débuts sur scène ? « Notre premier concert à enjeu a été lors du festival des Transmusicales de Rennes en 2003. Auparavant, nous avions surtout tourné dans des cafés concerts en Bretagne. On venait de faire le « buzz ». Du coup, nous étions attendus au tournant. En autre moment intense, je me souviens aussi de la première partie de Sinclair à l’Élysée Montmartre devant 1 500 personnes. De toute façon, le stress et le trac ne disparaissent jamais. Même après 500 concerts. Mais avec l’expérience, on apprend à mieux le gérer. Et puis, on fait aussi de la scène pour vivre ces décharges d’adrénaline ! » ● * Créé en 2002, Smooth est composé de Nicolas Berrivin, David Darricarrère et Christophe Declercq.


Dossier Sport

Le sport pour tous ! Le sport participe au développement durable de l’individu. La municipalité l’avait annoncé au début de son mandat : il serait au cœur de ses préoccupations afin de favoriser l’accès de sa pratique au plus grand nombre. Les activités sportives font partie de l’éducation, de la culture, de l’intégration et de la vie sociale, en contribuant notamment à la lutte contre l’échec scolaire, à la réduction des inégalités sociales et à une bonne santé. Le constat est là. Depuis 2008, l’équipe municipale n’a pas failli à sa promesse. Programme d’animations riche proposé à petits et grands, soutien aux associations, mise à disposition des installations sportives, politique ambitieuse en matière d’équipements… Orvault peut, en outre, se targuer de posséder de beaux espaces verts et naturels propices à la pratique des sports de pleine nature. Et d’accueillir cinq belles manifestations (le Minimondial foot, le semi-marathon, l’Eurobasket, les courses cyclistes, la Rand’Orvault) dont la réputation dépasse largement les frontières du département. Aujourd’hui, la ville compte une trentaine d’associations qui totalisent quelque 5 920 licenciés dont de sérieux prétendants au haut niveau. Le sport tient résolument une place de choix dans la vie orvaltaise.

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V i v reD loa sVsi li le er Sport

L’éducation par le sport, la priorité Football, basket, handball, tennis mais aussi gymnastique, badminton, roller-skating, athlétisme, escalade, karaté, judo… Un grand choix de disciplines sportives est offert aux Orvaltais. Quel que soit leur niveau et leur âge. La municipalité veut encourager les plus jeunes comme les plus âgés à prendre le chemin des stades et des salles de sport. Le point sur une politique sportive volontariste.

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n le répète à l’envi et avec raison : le sport est bon pour la santé et le bien-être physique et mental. Mais pas seulement. Le sport est aussi un ciment social et une école de vie formidable. C’est pourquoi la ville d’Orvault a fait de l’éducation des plus jeunes par le sport, le fer de lance de sa politique sportive. Pour prolonger la pratique scolaire, elle propose notamment aux jeunes âgés de 8 à 17 ans des activités le soir, à proximité des établissements. Mais l’éducation sportive passe d’abord par une pratique pluridisciplinaire à l’école. Pour cela, la mairie met à disposition des établissements scolaires, les installations, du matériel, des outils pédagogiques et des éducateurs qualifiés et diplômés. Escalade, badminton, athlétisme, handball, rugby, hockey, cirque… Le choix est large. Quant aux plus jeunes, âgés de 5 à 7 ans, ils ont rendez-vous le mercredi de 13h30 à 15h au complexe sportif Roger Picaud de la Cholière dans le cadre de l’école municipale du sport. Ils pratiquent tour à tour les jeux d’opposition, collectifs, aquatiques, athlétiques, de raquettes ou de roller. Enfin, les vacances scolaires étant également un moment privilégié pour se dégourdir les jambes et s’aérer la

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tête, des stages sont mis en place en fonction des attentes des familles. Double objectif de cette action auprès de la jeunesse : l’augmentation de la pratique sportive via une sensibilisation dès le plus jeune âge

mais aussi la prévention contre toutes les formes de violence, le sport permettant de faire tomber les barrières sociales.

Pour les seniors aussi… Les adultes ne sont pas en reste. Depuis deux ans, la ville a mis en place des activités sportives encadrées pour les seniors. Les séances ont lieu le jeudi de 10h à 11h30 à la salle omnisports de la Bugallière. Au choix : swin golf, badminton et tir à l’arc. Et pour que les tarifs ne soient pas un frein à la pratique du sport, la ville d’Orvault propose, depuis trois ans, une politique tarifaire basée sur les quotients familiaux qui rend les disciplines proposées accessibles au plus grand nombre. En clair, plus d’excuse pour rester inactif… ●

L’Office Municipal des Sports, un partenaire de choix Partenaire incontournable dans le développement des projets sportifs et l’attribution des subventions de fonctionnement aux associations sportives, l’Office Municipal des Sports fédère les clubs orvaltais et assure la cohérence de toutes les pratiques sur le territoire. Premiers acteurs de terrain, une trentaine de clubs anime la vie sportive orvaltaise. La municipalité les accompagne au quotidien. Au-delà de la mise à disposition gratuite des installations sportives, elle a attribué en 2009 168 825 d de subventions, dont 83 200 d de subventions de fonctionnement en lien avec l'OMS (Office municipal des sports), 22 000 d pour l'aide à la formation des jeunes, 35 000 d pour le haut niveau amateur, 16 000 d pour la promotion des manifestations sportives et le reste en subventions exceptionnelles. Et pour conforter ce soutien, elle souhaite désormais favoriser les partenariats avec l’ensemble des clubs en se donnant pour objectif de les pérenniser avec chacun d’entre eux d’ici la fin du mandat.

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Les temps forts de l’année sportive Minimondial foot : Orvault, capitale internationale du foot junior Evénement phare du calendrier sportif orvaltais, le Minimondial foot est organisé par Orvault sports football, le club historique de la commune. Il réunit chaque année entre 80 et 100 équipes du monde entier soit près de 1 000 apprentis footballeurs. Créé en 1999, ce championnat international, qui se déroule traditionnellement le week-end de Pâques au stade de Gagné, voit s’affronter les jeunes pousses des clubs régionaux mais aussi des clubs de renom français et étrangers, à l’image du FC Barcelone, d’Everton de Liverpool ou encore de l’Olympique Lyonnais. Orvault devient pendant trois jours la capitale mondiale du foot. Un événement d’ampleur qui draine quelque 15 000 spectateurs. Prochain RDV : 22, 23 et 24 avril 2011

Les Rand’Orvault, plus que du sport VTT, VTC, vélos de route… Les Rand’Orvault, organisées en juin, sont l’autre rendez-vous de l’année dédié à la petite reine. Autrefois baptisé « Entre collines et vallons », cet événement, concocté par l’association CLO (Culture et Loisirs Orvault) est plus qu’un rendez-vous sportif. Plusieurs parcours sont mis en place pour que tous, VTTistes avertis ou cyclistes du dimanche, puissent participer, quel que soit leur niveau. L’occasion de découvrir à vélo la richesse de la campagne orvaltaise. Plus de 900 randonneurs se sont donnés rendez-vous lors de la 20e édition l’an passé. Prochain RDV : 19 juin 2011

Orvault - Saint-Nazaire, la star de la « petite reine » Depuis plus de 50 ans, les courses cyclistes de l’Organisation Cycliste Orvaltaise participent à la réputation sportive de la ville. Héritière de la grande classique Nantes - Orvault - Nantes, la course Orvault - St Nazaire - Orvault accueille chaque année en avril environ 130 participants sur une boucle de 113 km. La course s’inscrit dans le calendrier fédéral national. Prochain RDV : 24 avril 2011

L’Eurobasket, de l’Irlande à la Belgique Né il y a dix ans, l’Eurobasket réunit des équipes de niveau régional et national pour les filles et de niveau régional pour les garçons. En 2010, la salle de la Frébaudière a ainsi accueilli le dernier week-end de mai, 12 équipes venues d’Irlande, de Belgique et de France soit 120 joueurs. Prochain RDV : fin mai 2011

Le Semi-Marathon, entre ville et campagne Organisé par l’Association des Courses sur Route Orvaltaises (ACRO), le semi-marathon est l’une des épreuves majeures de l’année sportive orvaltaise depuis 25 ans. Internationalement reconnu, le semi-marathon d’Orvault attire, chaque année en mars, près de 2 000 athlètes de toute la France et de l’étranger. Cette course est appréciée tant pour sa difficulté que pour le charme de son parcours : 21,100 km de course sur route, au cœur des vallons et de la campagne orvaltaise. Qualificative pour les championnats de France, cette compétition est l’une des trois épreuves supports pour l’attribution du titre départemental. La quasi-totalité des clubs départementaux et régionaux y est habituellement représentée. Prochain RDV : 13 mars 2011

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Dossier Sport

Les équipements sportifs

Cures de jouvence en 2011 Piscine, terrains de football, courts de tennis, salles omnisports, salles spécifiques... Orvault dispose d’un parc d’équipements important qu’elle entretient, maintient en bon état de fonctionnement et rénove afin de répondre au mieux aux besoins des pratiquants.

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épartis sur l’ensemble de la ville, cinq complexes sportifs composent le parc orvaltais. Il s’agit de la Cholière, la Ferrière, la Frébaudière, la Bugallière et le Bois Raguenet. Créés dans les années 80, ces équipements, qui sont mis à disposition gratuitement aux associations, font l’objet d’une maintenance et d’un entretien réguliers. Ce qui n’empêche pas l’usure du temps…

et la nécessité de les adapter aux nouvelles pratiques sportives. Ainsi, le gros chantier de l’année 2011 portera sur la requalification du complexe de la Frébaudière. Au programme : la réfection des deux salles de sport avec la pose d’un sol multisports, la mise en œuvre de 500 places de gradins, et la construction d’une salle de réception de 300 m2. Le tout soumis à des préoccupations environnementales

Football, basket, roller-skating, tennis… Près de 6 000 licenciés et tous les autres… La ville d’Orvault comptabilise 5 920 licenciés pour une trentaine d’associations sportives. Les clubs de foot trustent à eux seuls 1 200 pratiquants, suivis du tennis qui totalise quelque 600 joueurs, et du basket avec plus de 400 amateurs du ballon orange. De plus le roller-skating artistique tient une place de choix à Orvault. Si ses pratiquants sont moins nombreux que dans d’autres sports, le club Orvault Roller-skating a l’habitude de faire très bonne figure aux championnats d’Europe et du monde.

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Les féminines d’Orvault sports basket n’ont pas, non plus, à rougir de leurs performances en Nationale 3. De même qu’Orvault sports foot qui occupe la première marche du podium de la division d’honneur. Trois clubs avec lesquels la ville a signé des conventions de partenariat pour le haut niveau amateur. Depuis l’an passé, la municipalité s’est en effet dotée d’une nouvelle enveloppe pour soutenir le haut niveau amateur. Son montant annuel global est de 35 000 d en 2010.

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(isolation renforcée, chaudière haute performance, panneaux solaires…) Les travaux sont programmés de juin à novembre 2011. Ouverte en 1978, la piscine de La Cholière, qui accueille quelques 63 000 visiteurs par an, va elle aussi bénéficier d’une rénovation de son bassin de 25 m et le changement de la pompe à chaleur ainsi que de la mise aux normes du système de traitement à air. La piscine sera fermée l’été prochain le temps des travaux. Troisième chantier : les vestiaires du stade de la Bugallière. Un bâtiment de 360 m2 va ainsi remplacer les vestiaires existants. Plus moderne, il sera conçu également pour répondre aux normes de qualité environnementale. Mise en service prévue : rentrée 2011. Enfin, une salle de tennis de table devrait voir le jour à la Cholière pour répondre notamment à une forte attente du club qui évolue actuellement en Régional. Un ensemble de travaux auxquels la municipalité a choisi de consacrer une enveloppe de 8 millions d’euros sur l’ensemble du mandat ●


Interview

Quatre questions à Aliette

Berthelot

Adjointe au maire et déléguée au sport

« Rendre les activités sportives accessibles au plus grand nombre » L’Agenda 21, au cœur de la politique sportive Le sport, au même titre que n’importe quel autre secteur d’activité, doit intégrer les valeurs du développement durable et de l’Agenda 21. Pour cela, la ville d’Orvault a décidé d’agir à plusieurs niveaux. Elle intègre désormais dans la conception des installations et des équipements sportifs des logiques respectueuses de l’environnement (démarche HQE). Elle apporte également un soin particulier à l’implantation des équipements sportifs en vue de minimiser l’utilisation d’espace et de limiter les déplacements des pratiquants. Elle souhaite travailler, à ce sujet, de façon concertée avec Nantes Métropole, sur la création et l’utilisation d’équipements de grande importance. Elle fait en sorte de privilégier les équipements aux fonctions multiples et de mutualiser leurs occupations. Elle privilégie l’achat de matériels sportifs répondant aux normes environnementales et développe des modes de gestion durables en économies d’énergie dans les équipements sportifs. La ville a également une démarche incitative dans l’organisation de manifestations « écoresponsables ». Autant de leviers destinés à protéger nos futures générations.

La ville d’Orvault investit beaucoup pour le sport. Quelle est votre ambition ? « Nous avons le souci de rendre les activités sportives accessibles au plus grand nombre et à tous les âges, des plus jeunes aux plus âgés. Depuis deux ans, nous proposons ainsi des activités pour les seniors. Par ailleurs, nous avons fait de l’éducation par le sport un des piliers de notre politique sportive car apprendre aux jeunes à respecter les règles est très formateur pour le reste de leur vie ». Vous avez attribué 165 000 d de subventions aux associations en 2010. Vous soutenez les clubs sportifs de façon significative… « Oui en effet, nous subventionnons les associations pour le fonctionnement mais aussi pour le haut niveau amateur. C’est important de tirer les clubs vers le haut. Cela incite les jeunes à pratiquer et contribue au rayonnement de la ville. Et pour la 3e année, nous aidons aussi les associations pour leurs actions en faveur des jeunes. J’ai vraiment le sentiment que cette subvention incite les clubs à progresser dans la prise en charge de ce public prioritaire, dans une logique de prévention, de socialisation et de citoyenneté ». La ville d’Orvault a été élue en 2006 la 2e ville la plus sportive de la région des Pays de la Loire. Comptez-vous vous représenter ? « Oui, j’y tiens, mais pas avant d’avoir mené à bien les travaux de rénovation de certains de nos équipements sportifs (lire page 12). Parce que si Orvault se présente à nouveau, ce sera évidemment pour faire mieux ! A la fin du mandat, nous aurons à faire valoir un parc d’équipements qui aura considérablement évolué depuis 2006 ». La ville flirte avec les 6 000 licenciés. Les Orvaltais sont plutôt sportifs… « Certaines des communes voisines font mieux que nous… Pour autant, n’est pas comptabilisée dans ce chiffre la pratique sportive auto-organisée qui est importante. La Ville souhaite encourager cette pratique en mettant à disposition des aménagements de qualité tels que le parcours d’orientation au château de la Tour, les terrains de foot synthétiques de la Bugallière, Gagné et Cholière, ou encore les terrains de tennis synthétiques de La Cholière, du Bois Raguenet, et l’aire de jeux de la Cour de l’Union, tous en accès libre. Sans oublier, la Vallée du Cens, l’un de nos poumons verts. Rappelons que les deux tiers de la ville sont constitués d’espaces verts. C’est une chance ! »

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V i v re l a V i l le Économie Nouvelles entreprises

L’Odyssée accueille les entreprises

Septembre à Novembre 2010

En octobre 2006, la Ville d’Orvault inaugurait son espace de rencontres et de cultures. Quatre ans après son lancement, l’Odyssée connaît un réel succès notamment auprès des entreprises. La qualité de son architecture, sa modularité et sa facilité d’accès lui ont permis de s’imposer rapidement comme un lieu incontournable dans l’agglomération nantaise. Pendant ces quatre années, de nombreux temps forts ont rythmé le quotidien de l’Odyssée. De soirées débats en conventions, de concerts lyriques en remises de prix, cet espace a su répondre avec succès à une large variété de besoins. De grands noms tels que Véolia, Ataraxia, la Caisse d’épargne, La Poste, Régional by Air France, ou encore Auchan ... ont déjà fait confiance à l’Odyssée. Avec sa tribune rétractable et déplaçable et sa paroi coulissante, le site s’adapte aux dimensions des manifestations : 2 espaces et 3 configurations sont possibles avec un auditorium, une salle de réception et la combinaison des deux lieux. Ces deux espaces réunis, permettent : • d’étendre la jauge spectacle à 900 personnes assises, • de recevoir des dîners cabarets pour 500 personnes attablées, • de devenir une halle d’exposition de 650 m2, • de combiner conférence et cocktail pour accueillir 650 personnes. Entièrement équipée (tables, chaises, claustras, vidéo-projecteur, sonorisation...), la salle de l’Odyssée offre des prestations sur-mesure pour assurer la réussite de tous types d’événements ● Contact : responsable de l’Odyssée, Céline Pineau au 02 51 78 37 50

Vente par correspondance de stickers personnalisés 6 Rue de la Carriole - BOURG

E-TESTING Activités d’agence de publicité, création graphique et autres conseils de gestion 213 Route de Rennes - l’Arpège ROUTE DE RENNES

TISSUS MYRTILLE Vente de tissus pour l’ameublement, l’habillement, de voilages Rue Maryse Bastié - FORUM

CHEZ DAMIEN Epicerie fine, ingrédients culinaires, vins spiritueux 294 Route de Vannes ROUTE DE VANNES

ABG CLIMATIQUE DEVELOPPEMENT Travaux d’installation d’équipements thermiques et de climatisation 27 Rue Léon Gaumont - PENTECOTE

ORTHOSOM Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire 24 Rue Léon Gaumont - PENTECOTE

LAROUR CONSULTANT Ingénierie, bureau d’études techniques 4 Rue du Commandant Charcot FORUM

OCTOBRE 2010 AMBIANCE ET STYLES Vente d’articles d’art de la table, de décoration, d’ustensiles de cuisine 290 Route de Vannes ROUTE DE VANNES

SARL CITADELLE Entreprise de construction. Travaux de terrassement, maçonnerie, ravalement 176 Route de Vannes ROUTE DE VANNES

ALBDO Ingénierie, études techniques en bâtiment 36 Rue de la Garenne - GARENNE

Le cap des 1000 entreprises dépassé

1006

En 2010, la ville d’Orvault a passé le cap symbolique des 1000 entreprises installées sur son territoire. Orvault dispose en effet de réels atouts et un fort potentiel de développement économique. La ville comptabilise aujourd’hui très exactement 1006 entreprises, tous secteurs confondus. Le tissu économique orvaltais reste majoritairement représenté par le domaine des services et des commerces. De nouvelles zones sont en cours de commercialisation et vont également permettre d’accueillir des activités économiques comme la ZAC du Bois Cesbron ou de la Jalière ●

SEPTEMBRE 2010 DECO-LINE

AMBULANCES ATLANTIC Ambulances, transports publics de personnes et de marchandises ... 11 Rue Marcel Lallouette BOIS CESBRON

MEDEP Travaux d’isolation thermique et phonique, d’appareil de chauffage, de climatisation et de panneaux photovoltaïques 27 Rue Léon Gaumont - PENTECOTE

Les Chiffres L’emploi salarié privé (au 1er janvier 2008) : 11 167 Répartition : • Industrie : 11% • Construction : 6 % • Commerce : 26 % • Services : 57 %

NOVEMBRE 2010 ADEO FRANCE Assistance et support à la négociation pour équipements et matériels du secteur audiovisuel. 13 Rue des Chênes - PETIT CHANTILLY

BASKA Vente à distance de vêtements de grossesse via un site Internet 26 bis Rue des Sports - PETIT CHANTILLY

MANELYS CREPES Restauration rapide, crêpes et antillais 4 Avenue du Couchant - BOIS RAGUENET

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V i v re l a V i l le Zapping Loisirs Education civique

Visite d’élèves en mairie La Classe de CM1/CM2 de

Une semaine pour les seniors La 18e édition de la « Semaine des retraités » orvaltaise a eu lieu du 11 au 17 octobre dernier. À cette occasion, l’association Orvault Retraite Active (ORA) a joué toutes ses cartes : des visites culturelles aux randonnées pédestres, des jeux-concours aux courses hippiques, les retraités d’Orvault ont pu profiter des multiples activités proposées ●

l’école élémentaire du Bois-Raguenet a rendu visite au Maire en octobre dernier. Les élèves ont pu découvrir le fonctionnement d’une mairie, le rôle des élus et des services. Ils ont notamment visité la salle du Conseil ainsi que le bureau du Maire ●

Rencontre

Un accueil chaleureux pour les nouveaux orvaltais Le samedi 16 octobre dernier, la Ville organisait une matinée d’accueil dédiée à ses nouveaux concitoyens. Une matinée avec visite guidée de la commune placée sous le signe de la convivialité. 46 nouvelles familles y ont participé. La matinée s’est conclue par un verre de l’amitié, moment privilégié pour lier connaissance et dialoguer avec les élus ●

Animations

Le lancement des illuminations La Ville d’Orvault a organisé une soirée conviviale autour du lancement des illuminations de Noël. Après avoir prononcé le mot de bienvenue, le Maire, accompagné d’Arlette Despouys, Adjointe déléguée au Logement et au Cadre de Vie, d’une résidente centenaire du Gué-Florent et d’un jeune enfant d’Orvault, a déclenché les illuminations de Noël. La soirée était animée par l’association des commerçants des « Petits Fûtés » ●

Sport

Les Trophées des sportifs Le 17 décembre d e r n i e r , l a V i l le recevait ses sportifs ayant réalisé des performances. Avec 10 disciplines récompensées, 13 trophées ont été attribués à 71 sportifs par équipes et individuels. Au palmarès : • Dion Aurianne, pour ses résultats au championnat de France d’aviron • Bournigal Enola, 3 e au championnat de France de patinage artistique • Orvault Sport Basket, montée en Régionale 2 de l’équipe féminine Seniors 2 et la performance des poussines, championnes élite départementale. • SCO Lutte pour ses nombreux résultats au championnat de France • Antonin Rouillard (OMF), médaille de bronze au Championnat de France de force athlétique • Orvault Sport Football, montée en interligue des U15. • Alain Aubron, pour son périple Orvault-Jérusalem en vélo • Fabrice Hervé, 1er au Marathon de Nantes. • Gaël Cassin (OCTC), pour ses résultats et son classement : 3/6 (2e série). • Pauline Simon (OCTC), classée 15/4, elles ne sont que 2 de cet âge à avoir ce classement en Loire-Atlantique. • Equipe UNSS cadets du lycée Nicolas Appert, champions de France de cross scolaire. • ORC : pour les bons résultats de ses équipes jeunes U13 (champions départementaux), U15 (montée en DSR ligue), U17 (montée en PH ligue) ●

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V i v re l a V i l le H i st o i re

I l é t a i t u n e fo i s …

le Lycée Nicolas Appert La Ville d’Orvault, soucieuse de son patrimoine, se veut attentive aux différents monuments qui le constituent. Pour se faire, la commune propose chaque année, lors des Journées européennes du patrimoine, une mise en lumière de l’un d’entre eux. Dans le cadre de leur 27e édition, le lycée Nicolas Appert a été mis à l’honneur.

Naissance d’un ambitieux projet En 1969, le maire Marcel Deniaud souhaite installer un lycée sur Orvault. S’il imagine un tel établissement, c’est qu’il anticipe une hausse de la population. En effet, une prévision estimait que le nombre d’Orvaltais serait en 1978 de 31 000 habitants. La Ville achète donc en 1969, un terrain de 14 hectares au lieu dit « La Cholière ».

Autrefois, deux fermiers occupaient l’espace, puis ce furent les chevaux du poney-club de la Salentine. Le Maire, après avoir consulté le rectorat, avait d’autres ambitions. En plus d’un lycée de 800 places, Marcel Deniaud y voyait un collège d’enseignement technique, un autre d’enseignement supérieur, 2 gymnases, une piscine couverte, une piste de 400 mètres, des terrains de football, de tennis et de basket. En mars 1970, dans un courrier

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adressé au Préfet de la Région Pays de la Loire, Marcel Deniaud demande officiellement à l’Etat d’implanter un lycée à la Cholière. En 1971, Marcel Deniaud est réélu. Son projet peut donc se poursuivre, d’autant que l’inspecteur d’Académie de Loire-Atlantique émet un avis favorable sur le projet d’Orvault. En 1973, inquiets de ne pas voir les choses bouger, les parents d’élèves posent symboliquement une pierre afin d’influencer la décision de l’Etat. En 1974, pour des raisons de santé, Marcel Deniaud démissionne, remplacé par Michel Baudry. L’arrivée de nouvelle population incite le nouveau maire à écrire au Préfet et demande la programmation du lycée et des 2 collèges. 1974 est aussi l’année de construction d’une salle polyvalente à dominante sportive. Elle marque le début des gros travaux sur le site de la Cholière.

L’évolution démographique s’est ralentie Aussi en 1976, l’Etat considère moins urgente la création d’un lycée à la Cholière. Sans être définitivement écarté, le projet est au point mort. Le 7 mai 1977, les parents d’élèves manifestent pour la construction du lycée. En raison de la baisse des effectifs dans les

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collèges, le recteur remet en cause la construction du lycée. Le projet est une nouvelle fois différé. En 1986, l’Etat cède la gestion des lycées aux régions. En février 1987, au grand bonheur des Orvaltais qui le réclament depuis plus de dix ans, et du Maire de l’époque, André Louisy, le site d’Orvault est retenu. Le 5 septembre 1989, après 14 mois de travaux et 20 ans de patience, le lycée ouvre ses portes avec à sa tête, M. Kesteman, au poste de proviseur. Le Conseil R é g i o n a l organise alors un concours auprès des élèves pour lui trouver un nom officiel. Parmi les propositions, il retient celle de Nicolas Appert. Inventeur et industriel, il correspond parfaitement à cet établissement qui regroupe sur le même site une filière générale, une filière hôtellerie et une filière industrielle ●

Nicolas Appert Nicolas Appert révolutionna l’art culinaire. Chercheur infatigable, on lui doit aussi la découverte du procédé qui rend possible la mise en conserve (appelé appertisation) des aliments, soit 60 ans avant Louis Pasteur. Une vie entièrement au service de la recherche puisqu’il ne quittera son laboratoire qu’à 86 ans. Il décèdera en 1841 à Massy, le village où il créa la première conserverie industrielle au monde en 1802.


V i v re l a V i l le

M é d i a t e u r s C i t o y e n n e t é P ré v e n t i o n

Orvault élargit son plan d’intervention Dialogue, aide et prévention sont les maîtres mots des Médiateurs Citoyenneté Prévention qui sillonnent les quartiers de Plaisance, Cholière et Ferrière. Après 5 ans de service, le bilan est largement positif et le dispositif évolue : les médiateurs peuvent désormais intervenir sur les autres secteurs de la Ville afin de répondre à des problématiques plus ponctuelles.

T

oujours dans l’objectif d’œuvrer pour le « bienvivre » dans nos quartiers, ils continuent d’assurer une présence discrète mais efficace dans les lieux collectifs (parkings, halls d’immeubles, partie communes...). Sur simple appel, ils interviennent pour instaurer le dialogue, modérer les propos et canaliser les comportements agressifs lors de conflits, apporter un soutien aux personnes seules ou dans le désarroi, accélérer le remplacement d’une ampoule de lampadaire défaillante ou porter les premiers secours en cas d’accident. « La présence des Médiateurs Citoyenneté Prévention de l’association Optima permet une proximité immédiate avec les habitants. La Municipalité se félicite de la relation privilégiée que les médiateurs ont réussi à tisser avec les plus jeunes, cela favorise la possibilité d’intervenir facilement lors de nuisances repérées ou situation de prévention. » affirme Elie Brisson, 1er Adjoint au Maire. Les médiateurs citoyenneté prévention sont présents sur le terrain

6 jours sur 7 dans les quartiers prioritaires de Plaisance, Cholière et Ferrière, les lundis et samedis de 17h30 à minuit et du mardi au vendredi de 15h30 à minuit ● Renseignements : Service Citoyenneté et Proximité au 02 51 78 32 03

Les médiateurs en quelques chiffres Un bilan positif sur la période 2009/2010 • 30 % d’augmentation sur les interventions de médiation / prévention * • 88 % de demande supplémentaires en terme d’aide à la personne * • 67 % d’augmentation sur les demandes d’interventions techniques (*) Par rapport à l’année précédente 2008/2009

Témoignages

Mme Lebeau, habitante de Plaisance « Les médiateurs ont contribué à réduire le sentiment d’insécurité qui pouvait exister dans le quartier. Nous pouvons désormais nous promener sans appréhension, profiter des espaces verts et les partager avec nos proches sereinement. »

M. Brunet, habitant de La Cholière « Depuis la mise en place des médiateurs sur notre secteur, l’atmosphère est plus paisible. Ils apportent une aide à la personne, notamment auprès des plus âgés et des plus isolés. Ce soutien contribue à créer du lien social dans notre résidence. Ce dispositif est un plus indéniable dont nous ne pourrions plus aujourd’hui nous passer. »

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Vie des quartiers Zoom Plaisance

A Orvault,

l’association COMAL fait vivre la culture mexicaine ! Un peu partout en France des associations font vivre l’amitié franco-mexicaine. L’association COMAL est présente à Orvault depuis décembre 2006. Claudia Moriamé, qui a lancé l’association nous raconte son parcours et les objectifs de l’association.

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our les mexicains vivant en France, il est important de maintenir le lien avec leur culture d’origine. D’autant plus que – comme dans tous les cas d’expatriation – l’adaptation n’est pas toujours facile. Et pourquoi ne pas en profiter pour faire découvrir aux Orvaltais toute la richesse de la culture mexicaine ? « L’association est née d’un besoin de se retrouver entre mexicains. A Paris j’avais observé que la communauté mexicaine s’entraidait beaucoup. Et quand on est arrivé à Orvault, j’ai voulu créer la même

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dynamique » explique Claudia Moriamé. L’association a réellement démarré en décembre 2006. « Les gens qui peuvent être intéressés par l’association sont principalement les mexicains qui comme moi ont parfois le mal du pays ! Pour nous, c’est parfois difficile de s’intégrer, et surtout de trouver du travail » précise la présidente. La plupart des personnes qui viennent à COMAL sont des couples franco-mexicains. « Alors la première mission de l’association est de les accueillir, de leur fournir un appui moral et émotionnel. C’est très important de leur montrer qu’il y a des personnes qui ont vécu la même chose. Ensuite, on essaye de leur donner un appui administratif. C’est difficile en France d’obtenir le visa de séjour, et après pour trouver un travail c’est encore autre chose. » poursuit Claudia Moriamé.

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Mais l’association est également ouverte aux français qui ont vécu au Mexique et qui de retour en France veulent garder un pied dans la culture mexicaine. « Nous voulons faire connaitre aux français les bons cotés de la culture mexicaine. Quand on entend parler du Mexique dans les médias, c’est presque toujours à propos de la violence... Il faut changer cette image ! » souligne-t-elle.

Les activités de l’association L’association fête le jour de l’indépendance, « el día de muertos », la « Rosca de reyes » et « el día del Taco ».... COMAL souhaite promouvoir la culture mexicaine, principalement par la musique et le cinéma. Sont proposés : des ateliers de conversations en espagnol, des cours de cuisines ainsi que des cours de danses folkloriques mexicaines au centre socioculturel de Plaisance. « D’ailleurs, Caroline Richard, notre professeur de danse recherche des hommes pour pouvoir réaliser des chorégraphies variées ! » souligne Claudia Moriamé. Pour le Mexique, 2010 est une double commémoration, celle du « Bicentenaire de l’Indépendance de Mexico » vis-à-vis de l’Espagne (le 16 septembre 1810) et celle du « Centenaire de la Révolution » (20 nov 1910). A cette occasion, l’association COMAL a organisé une soirée à l’Odyssée qui a attiré plus de 350 personnes ● Renseignements sur le site comal.canalblog.com


Vie des quartiers Brèves

Bois-Saint-Louis / Plaisance

En novembre dernier, le centre socioculturel de Plaisance a organisé « Multipli-Cités », la fête des diversités culturelles de Plaisance. Plusieurs expositions étaient visibles dans l’enceinte du centre. Le temps fort de cette fête : un forum d’associations travaillant sur la diversité, des jeux venant du monde entier pour grands et petits, des contes, des concerts, une tombola et un buffet convivial composé de ce qu’avaient apporté les participants. Contact au centre socioculturel de Plaisance : Arnaud Millet au 02 40 76 94 47, arnomillet@wanadoo.fr ●

Bois Raguenet

Or’Vocal, la chorale de l’ARBR (Association des Résidents du Bois-Raguenet) s’est produite en concert le samedi 27 novembre 2010 en l’église Saint-Dominique à Nantes. La chorale a chanté un répertoire varié : majoritairement de la variété française contemporaine ; mais aussi du Negro Spiritual, Jazz vocal, Renaissance, chant sacré... Contact : Annabelle ou Yves Revault au 02 53 51 38 21 ●

Bugallière Cholière

Le collectif Cholière organisait une animation « tir aux buts » le samedi 16 octobre. Durant tout l’aprèsmidi, jeunes et adultes ont pu vérifier leurs qualités de footballeurs, face à des cibles que leur ballon devait traverser. 3 catégories étaient proposées : filles, garçons et adultes. A la clé : des coupes et un lecteur MP3. « Après les vacances et avant les fêtes de Noël, la période était calme sur le quartier, explique Lionel Le Menellec, du collectif Cholière. On a voulu créer une animation pour garder le lien entre les habitants du quartier ». Une petite fête réussie, en attendant la grande : celle du Père Noël ! ●

Petit-Chantilly

Gospel Rhapsody : une nouvelle chorale chante au Petit Chantilly. Elle propose un répertoire Gospel et Negro Spiritual. Des rythmes africains aux champs de coton, des premiers chants des églises noires aux paillettes de Mahalia Jackson, de l’a capella aux rythmes effrénés du modern gospel, Gospel Rhapsody est une aventure musicale particulière à travers le temps, l’espace et les styles. La chorale recrute des chanteurs. Toute personne aimant chanter peut venir tenter l’aventure. Les répétitions se font tous les mardis de 20h15 à 22h30 au 1 rue des Pins à Orvault. Contact : Nathalie au 06 76 68 83 29, chorale@gospel-rhapsody.fr ●

Toujours plus de participants aux animations de Soleil d’Automne. L’association organise chaque mois des tournois de belote et des lotos, avec toujours plus de succès. Ces après-midi conviviales rassemblent des habitués de toute la commune qui se retrouvent au centre Stevin. Un succès tel que les organisateurs ont été obligés de refuser du monde lors du tournoi de belote de septembre : 90 places étaient disponibles et près d’une centaine de participants était au rendez-vous. Contact : Jacques Vigneron au 02 40 63 34 66 ●

Praudière

CALIOP (Centre animation inter-âges Orvault Praudière) s’est joint à la préparation des fêtes de Noël. Les adhérents de l’association ont travaillé dans leurs différents ateliers (art floral, bijoux, scrapbooking...) afin de confectionner des objets « spécial Noël » : sapins, bougies, cadeaux ou chocolats... Les plus beaux objets ont ensuite été exposés au château de la Gobinière dans le cadre des flâneries de Noël ●

Bourg

Lors de la dernière édition du Téléthon, la Ville a coordonné l’événement sur 3 dates et 3 lieux différents. La Municipalité salue la mobilisation des 25 associations Orvaltaises et des Orvaltais. Au programme : le vendredi, une soirée spectacle à l’Odyssée, le samedi, une animation sportive « Bad’masqué » à la Cholière et le dimanche, une Fest Deiz (musique bretonne) à Praudière. A ce jour, 5 000 euros ont ainsi pu être récoltés grâce à la mobilisation de tous. ●

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Démocratie Expression de l’opposition

Vers une véritable démocratie participative ? Lors des élections municipales de mars 2008, nous avions fait de la participation des Orvaltais à l’élaboration des projets une priorité. Ce fonctionnement se justifie à la fois par l’ambition démocratique qui nous anime mais aussi parce que nous sommes profondément convaincus que la démocratie participative améliore les projets et permet de répondre au mieux aux besoins et aux aspirations des habitants. Le maire et son équipe avaient annoncé des changements dans le fonctionnement des conseils de quartiers. Nous avions redit notre soutien à toute avancée en matière de démocratie participative. Nous sommes nombreux à faire le constat que si les appellations ont changé, la prise en compte des habitants n’a malheureusement pas progressé. Les conseils de quartier, comme d’autres réunions de « groupes de travail », sont trop souvent de simples réunions d’information, où la parole est monopolisée par les élus, les services techniques de la ville et parfois des consultants extérieurs. Ainsi, les échanges sont réduits et l’avis des habitants n’est pas réellement pris en compte (de même que leurs éventuelles

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contre-propositions). Ce mode de fonctionnement empêche l’élaboration des projets avec ceux qui souhaitent s’impliquer alors qu’ils sont nombreux. Le choix des créneaux horaires des groupes de travail - souvent peu pratiques pour les actifs - rend également très difficile la participation des Orvaltais. Il est encore temps de relancer une réelle démocratie participative à Orvault. Pour cela, nous formulons plusieurs propositions. En premier lieu, il est important que pour chaque instance, le niveau de participation soit défini : simple information, consultation des habitants, concertation ou coproduction. Nous plaidons également pour que les réunions soient « ouvertes » et non limitées à quelques personnes. Chacun, habitant ou représentant d’association, devrait pouvoir participer à une réunion qui le concerne : on ne peut pas dire que les membres actuels soient trop nombreux ! De plus, la démocratie locale doit prendre en compte les différentes facettes de la vie municipale et intercommunale en proposant différentes instances thématiques

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et géographiques, qui pourraient être croisées en fonction des évènements. Elle doit également être réactive : des réunions doivent pouvoir être organisées en fonction de l’actualité. Par exemple, des réunions de concertation réunissant représentants de la municipalité, promoteurs et riverains devraient être organisées en amont de certains projets immobiliers. Il devrait en être de même sur l’organisation des transports à Orvault. Enfin, la mairie devrait rendre des comptes et faire des bilans réguliers sur l’activité des instances de participation. Une réelle association des habitants à la vie municipale doit devenir une nouvelle culture au quotidien dans le fonctionnement des élus de la mairie d’Orvault. D’autres communes de taille comparable (La Chapelle sur Erdre ou Bouguenais par exemple) ont réussi ce pari. Communiquer sur la « démocratie participative » n’est pas suffisant pour que cela soit une réalité : il faut une véritable volonté politiquel ● Le groupe des élus de gauche et écologistes


Démocratie Expression de la majorité

Une concertation riche de nos différences ! La démocratie participative n’a cessé de se développer depuis les dernières municipales, tant sur la forme que sur le fond. L’essentiel pour nous : faire jouer l’intelligence collective. Avec l’ensemble des élus de la majorité et sous l’impulsion de Christian Ardouin, Adjoint délégué, la démocratie participative revêt différentes formes pour permettre au plus grand nombre, sans exclusion, de s’investir. A Orvault, les habitants sont aujourd’hui de véritables acteurs du devenir de leur Ville. Les 7 conseils de Quartier, composés d’habitants, d’élus de la majorité et de l’opposition, contribuent à identifier les besoins, enrichir la réflexion municipale et sont force de proposition dans l’intérêt général. Leur action se décline via des groupes de travail ou de suivi. En 2010, concrètement : • Bourg, 3 groupes de travail : circulation et contournement, stationnement, urbanisme et environnement. • Bois Raguenet : réflexion sur la dynamisation du pôle commercial. • Praudière : flux de circulation et stationnement. • Plaisance / Bois Saint Louis : rénovation, embellissement des logements et espaces verts rue du Lay ; mise en place de la gestion urbaine de proximité (GUP) ; plan de circulation rues Taillis et Hortensias. • Bugallière : création des jardins familiaux ; sécurisation des espaces publics.

• Petit Chantilly : sécurisation de l’entrée du parc Michel Baudry ; Place d’Auteuil. • Cholière : réaménagement de la coulée verte Cornouaille. Le Conseil Communal des Jeunes (CCJ) piloté par Sébastien Arrouët, Conseiller Municipal délégué à la jeunesse, a mené des projets tels que la réhabilitation du Parc Elia, la création du Pass Jeunes, la Cour de l’Union... Très investis, les jeunes s’impliquent également fortement dans des actions citoyennes. Nous leur devons les récentes campagnes sur la propreté de nos trottoirs, des opérations coup de poing pour le respect des règles de stationnement... Le Conseil de Développement Durable (CDD) piloté par Catherine Heuzey, Conseillère municipale déléguée à l’environnement et au développement durable, suit la réalisation de l’agenda 21. Il a été moteur notamment sur l’introduction du bio dans les restaurants scolaires, l’action auprès des commerçants lors de la semaine des déchets 2009, le lancement du compost collectif sur Orvault, une communication sur l’arbre urbain, l’organisation de la consultation citoyenne sur l’éclairage public.

spécifiques, les commerçants, les riverains, sans compter les permanences de quartier devenues hebdomadaires pour offrir toujours plus de proximité et les rencontres de quartier, rendez-vous annuel. Cette palette déjà large, la Ville l’a même complétée pour enrichir l’approche et adapter la concertation à chaque projet en croisant les compétences et les usages. C’est ainsi que ateliers et comités consultatifs ont vu le jour sur des projets structurants tels la médiathèque, la ZAC des Garettes, la Vallée du Cens ou encore la nouvelle salle festive. Nous vous donnons rendez-vous en 2011 pour continuer à dessiner, à construire tous ensemble l’avenir de notre Ville. Groupe de la majorité municipale, rassemblant les élus du centre, de la droite et les non-inscrits

Plurielle, la concertation se décline donc aujourd’hui à différentes échelles : auprès des différents publics, par thématique. Résultat : pas loin d’une centaine de réunions sur 2010 avec les conseils de Quartier et leurs émanations, le CCJ, le CDD, l’Observatoire social, les associations d’habitants ou

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Loisirs Culture

S y lv a i n G i r O

Une création en résidence La scène, il l’a déjà expérimentée. Pendant dix ans, Sylvain GirO a prêté sa voix et apporté sa belle énergie au sein du groupe Katé Mé, emporté par des sons puissants de musiques traditionnelles. Cet artiste, originaire d’Orvault, se lance aujourd’hui dans cette grande aventure d’auteur-compositeur-interprète. Rencontre.

S

léger, enfantin et quelque chose de plus profond, grave, mélancolique. » confie Sylvain GirO.

Une démarche artistique À partir de ses textes écrits et de musiques co-composées avec Erwan Hamon, les chansons constituent le matériau premier de son projet. Une attention particulière a été portée à l’aspect mélodique : « les chansons doivent « sonner » en soi, a cappella. Mais

« La scène, un art de l’instant ! »

© Guillaume Bassompierre

on univers original est inspiré de chanteurs contemporains tels que Bashung, Manset, Yacoub, mais aussi du rock (Velvet, Pink Floyd, Tom Waits), du monde de l’improvisation (Minvielle, Benat Achiary) ou encore de musiques traditionnelles et populaires. Une écriture très visuelle, des images suggérées laissent à chacun la liberté de se créer son propre imaginaire, des chansons simples, évidentes. « Je recherche une sorte d’équilibre entre quelque chose de ludique,

aucune ne se rapporte directement à la musique traditionnelle. » souligne l’artiste. Sylvain GirO est accompagné sur scène par Julien Padovani au piano (Fender Rhodes) et à l’orgue (Hammond) ainsi que Jean-Marie Nivaigne à la batterie et aux percussions. Les textes ont pour ambition de dépeindre des représentations du monde d’aujourd’hui à travers une écriture imagée. Elles abordent parfois un registre plus intime. « Le chant doit être le premier élément musical. Parfois, j’utilise aussi d’autres techniques de chant : l’improvisation vocale, le parlé-chanté (talk-over), la voix de tête, quelques éléments de beat-box (avec parcimonie) ».

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Il privilégie un arrangement musical très aéré, qui laisse beaucoup de liberté au chant. Pas de structures trop contraignantes ou d’écriture trop figée, mais plutôt une logique de « chant accompagné » où les variations du chanteur guident l’accompagnement. « Pour le public, chacun entend les choses de manières très différentes et y retrouve sa propre histoire selon sa sensibilité ». De sa semaine en résidence au théâtre de la Gobinière, Sylvain GirO garde un très bon souvenir : « le cadre est très agréable, la scène est à taille humaine. Nous travaillons dans d’excellentes conditions, c’est très appréciable ! » Un concert à découvrir les 14 et 15 janvier 2011 au Théâtre de la Gobinière ● Billetterie : 02 51 78 37 47 Plus d’informations sur son site www.sylvaingiro.com


V i s a g e d e V i l le Portrait

Seconde retraite pour la bénévole. Après 8 ans à la direction du Centre d’Animation Loisirs Inter-âges Orvault Praudière (Caliop), Monique Vallé tourne la page. L’occasion pour la pétillante septuagénaire de tirer un bilan de ces années consacrées à tisser du lien social.

M o n i q u e Va l l é , e x - p ré s i d e n t e d e C a l i o p

Le goût des autres

J «

’aime la convivialité et il m’a toujours semblé essentiel de participer à l’animation du quartier. J’ai donc été séduite par Caliop dès le début ». À 72 ans, Monique Vallé, présidente du Centre d’Animation Loisirs Inter-âges Orvault Praudière (Caliop) vient pourtant de raccrocher son tablier. Après pas moins de 22 ans en tant que membre, 12 au comité d’administration et 8 à la direction. « C’est assez » , estime-t-elle. « Place au renouvellement ! »

Scrapbooking, hardanger, fauteuils… Mémoire vivante de l’association, Monique a suivi et impulsé de nombreuses transformations : hardanger (broderie), scrapbooking, fauteuils… Sous sa présidence, les ateliers ont continué à se multiplier et à se diversifier. Caliop propose aujourd’hui plus de 17 activités,

de la cuisine à l’encadrement en passant par le bridge : un éventail de loisirs qui rassemble 270 membres, majoritairement retraités ou femmes au foyer. « Au départ, les animations étaient ponctuelles, centrées sur les habitants du quartier. Désormais, les cours ont lieu tout au long de l’année et certains adhérents viennent de loin ». Mais pour Monique, l’essentiel est ailleurs. « Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le nombre mais la qualité des échanges. Ces ateliers sont avant tout des rencontres chaleureuses, des réunions d’amitié. Ce qui n’empêche pas de travailler très sérieusement ! Pour preuve, la qualité de notre exposition annuelle ».

« J’ai été très heureuse » Pendant 8 ans, avec son équipe, la bénévole s’est donc occupée de l’or-

ganisation, de l’animation et de la coordination des ateliers loisirs. Mais aussi des aspects administratifs de l’association. « Un aspect du travail assez inconfortable car la présidente est finalement soumise aux mêmes devoirs qu’un chef d’entreprise », avoue-t-elle. L’Orvaltaise ne regrette cependant pas un instant son engagement associatif. « J’ai été très heureuse, ça m’a apporté de l’amitié et des contacts enrichissants. Et puis, c’est tout de même valorisant de mener la barque d’une belle association comme Caliop ! » Sa plus grande fierté est d’avoir contribué à nourrir un lien social très fort entre les membres de l’association. Quant à la suite, Monique l’envisage avec sérénité. « Je sais fort bien comment m’occuper et puis je vais continuer à m’impliquer dans le club de bridge ». Hors de question de se passer du plaisir de la bonne compagnie ! ●

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C o n s t r u i re l a V i l le

Dès janvier 2011

La place d’Auteuil se refait une beauté Dès 2011, la place d’Auteuil sera réaménagée par Nantes Métropole. Plusieurs objectifs sont visés : améliorer la circulation, réorganiser le stationnement, favoriser les cheminements doux, sécuriser les trajets, embellir le carrefour, tranquilliser le quartier... Un vrai plus pour les habitants du Petit Chantilly !

Travaux en vue Les entreprises étant désormais retenues, les travaux de la place d’Auteuil devraient démarrer dès le mois de janvier et durer 3 mois environ : période durant laquelle une circulation alternée sera mise en place. Au total, le chantier est estimé à 330 000 a TTC, financés par Nantes Métropole, dont 250 000 a pour la voirie, 40 000 a pour l’éclairage public et 20 000 a pour les espaces verts et 20 000 a divers.

Avec les riverains Le projet de réaménagement de la place d’Auteuil a été mené en étroite concertation avec la population, notamment via des réunions avec les riverains et des séances de travail avec le En attendant le contournement du Bourg conseil de quartier du Petit Chantilly. L’occasion de réfléchir L’étude sur le futur contournement routier du bourg d’Orvault devrait enfin livrer ses résultats à la fin du premier semestre 2011. En attendant, la Mairie, en lien avec Nantes Métropole et le Conseil ensemble sur la réorganisation Général de Loire-Atlantique, et en relation avec l’Association du Bourg (ABO), le conseil de quartier des flux de circulation, ce qui et les riverains, envisagent plusieurs solutions pour que le centre-ville ne soit plus un lieu de s’est traduit, ces dernières transit le long de la RD 75 et de la RD 42 : mise en sens unique de certaines voies, mise en place années, par des changements de chicanes ou de ralentisseurs... rue de la Baronnière, rue de Parallèlement, un réaménagement de l’échangeur entre la RN 165 et la RN 444, sur les communes Saint-Ouen, rue de Cornouailles de Sautron et Couëron, est également prévu pour et rue de Vincennes. Objectif : fluidifier les trafics sortant de l’aggloméra- Calendrier fluidifier le trafic très impor- tion nantaise, tandis que des travaux sont • Phase 1 : Actualisation du diagnostic tant à ce carrefour et limiter la à l’étude pour remédier aux points noirs Décembre 2010 – Fin Janvier 2011 vitesse, parfois excessive, de entre la Porte d’Orvault et la Porte de • Phase 2 : Hypothèses de contournements Gesvres sur le périphérique nord. Sur ce certains véhicules ● Fin Janvier 2011 – Mars 2011 dernier point, le Maire demande officiellement que des dispositifs adaptés soient prévus pour réduire les nuisances sonores.

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• Phase 3 : Elaboration d’un plan de circulation Avril 2011 – Mai 2011


• Modification de l’éclairage public (+ économe en énergie). • Limitation de la vitesse avec mise en zone 30 de l’ensemble de la place ainsi que des rues de Saint Cloud, d’Auteuil, de Neuilly et de la Barronnière. • Réaménagement des espaces verts pour créer un lieu de vie convivial : plantation de bosquets d’arbustes fleuris, de pelouses... • Réorganisation de 30 places de stationnement existantes.

• Création de 2 quais accessibles aux personnes à mobilité réduite pour accéder aux arrêts de bus de la ligne 79. • Incitation à utiliser les modes de transports alternatifs : circuits piétons sécurisés, appuis-vélos... • Réfection des chaussées et trottoirs en enrobé avec mise en conformité des pentes en travers 2 %, des largeurs et traversées piétonnes.

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D é v e lo p p e m e n t d u r a b le

C o m p o s t a g e co l le c t i f u r b a i n

L’affaire de tous La masse des ordures ménagères a été multipliée par cinq en 30 ans. Plus que jamais, il faut réduire le poids des déchets à la source. Certes le « mieux consommer » est efficace pour limiter les emballages, mais cela ne permet pas de traiter les déchets dits « fermentescibles », c’est-à-dire composés exclusivement de matière organique biodégradable. Pour cela, le compostage s’avère idéal et ce n’est pas seulement une affaire individuelle ; cela peut devenir l’affaire de tous avec l’installation de pavillons de compost collectif.

De l’individuel au collectif : une nouvelle gageure Vous ne disposez pas de suffisamment de matière pour faire un bon compost, pas de jardin ou pas de place pour implanter une plateforme, pas de déchets diversifiés à fournir. Qu’à cela ne tienne, il

Compostri, une association engagée « Notre projet, c’est développer le compost collectif de proximité, un moyen très intéressant pour développer le lien social dans les quartiers où il est implanté. Cela permet aux habitants de s’impliquer et donc de prendre possession de leur lieu de vie ». Pour Pascal Retière, son président, l’idée principale est de favoriser la mise en place de projets collectifs par quartier, immeuble, groupe d’immeubles. Et l’impulsion peut venir de tous, d’acteurs du territoire ou de tout citoyen volontaire désireux de porter un projet de pavillon collectif. Cette action s’accompagne d’un rôle fort de sensibilisation et d’information. Contact : contact@compostri.fr

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suffit de se mettre à plusieurs et de créer un pavillon de compost collectif... C’est ce que vous propose l’association Compostri implantée à Nantes depuis 2007.

Des actions concrètes sur le territoire orvaltais Sur proposition du Conseil de Développement Durable, la Ville a lancé un plan d’actions pluriannuel pour sensibiliser les Orvaltais au déchet, à son recyclage et à sa réduction. Dès mai 2010, la ville réunit autour d’une même table techniciens (ville et Nantes Métropole) et bailleurs. En octobre, deux actions clés sont initiées : d’une part une campagne municipale d’informations au cœur des quartiers, d’autre part une sensibilisation au compost collectif, via des visites de composts collectifs en espace résidentiel sans jardin (Rezé) et en collectif à Nantes (Le Beaulieu). Bailleurs, membres du Conseil de Développement Durable et du Conseils de Quartier sont au rendezvous. De ces rencontres, marquées par le partage d’expérience, prend corps le projet d’un site pilote

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dans le quartier de la Praudière. Les élus et le bailleur adhèrent au dispositif, l’association des habitants de la Reynière permet de transformer l’essai par son enthousiasme. Compostri procède alors fin novembre à une étude plus fine sur site pour valider la faisabilité technique. Une fois déterminés le volume, le lieu exact d’implantation du pavillon, la logistique (permanence, suivi de dépôt et de récupération) et les termes du partenariat, un pavillon de compostage devrait être prêt à l’emploi courant mars 2011, pour les premières permanences au printemps ●

Le poids des ordures ménagères résiduelles collectées sur le territoire de Nantes métropole est estimé à 158 120 tonnes. Environ 30 % de ce poids est composé de déchets fermentescibles soit environ 125 kg/an/habitant. source : ADEME


Pratique

M o n . s e r v i ce - p u b l i c . f r

Un seul compte, des services personnalisés… Faciliter l’accès des Orvaltais aux services publics en ligne tout en créant un point d’entrée unique et personnalisé vers l’administration, c’est l’objectif de la Ville d’Orvault et de son partenariat avec Mon.service-public.fr. Pour y accéder, rien de plus facile : une simple connexion au site www.orvault.fr / rubrique mes démarches en ligne et laissez-vous guider !

• Un compte unique pour les démarches en ligne Mon.service-public.fr offre à l’usager un compte unique, entièrement sécurisé, pour pouvoir effectuer en toute confiance ses démarches administratives en ligne. Il suffit à l’usager de choisir les services auxquels il veut accéder à partir d’un identifiant et d’un mot de passe unique personnalisé.

• Un suivi facile des démarches Le service permet à l’usager une v i s i o n d ’ e n s e m b le d e s e s démarches administratives en cours. A travers un seul site fédérateur, il peut suivre le déroulement des démarches engagées auprès des administrations. S’il souhaite une information en temps réel, il peut recevoir par courriel ou par SMS des alertes l’informant de l’état de traitement d’une démarche ou d’un dossier.

• Des informations sur mesure Mon.service-public.fr propose aux utilisateurs des informations sur mesure. Il peut ainsi enregistrer des fiches pratiques sur les droits et démarches, sélectionner ses contacts administratifs en fonction de ses besoins et obtenir des renseignements sur les organismes publics d’un secteur donné. Avec Mon.service-public.fr, l’usager gère à tout moment, à distance et de manière personnalisée, sa relation avec les services publics ●

• Un espace confidentiel de stockage En créant un compte, l’utilisateur dispose gratuitement d’un espace confidentiel de stockage. Il peut y garder en toute confiance les pièces justificatives dématérialisées échangées avec l’administration, et y enregistrer une fois pour toutes ses données usuelles (nom, prénom, adresse…) afin de simplifier la saisie des formulaires en ligne.

Les Orvaltais peuvent désormais effectuer sur le site Internet de la Ville les démarches en ligne suivantes : • Inscription sur les listes électorales • Recensement citoyen obligatoire • Déclaration de perte de papiers • Changement de coordonnées (adresse, courriel ou numéro de téléphone) • Changement de nom

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