STOP AGRESSEURS
S L O I V R E B CY rs u e s s e r g A #Stop
Le fait de dévoiler l’intimité d’une femme contre son gré, même si cette intimité n’est pas sexuelle, même s’il n’y avait pas d’intention de nuire, et même si cette femme était d’accord pour réaliser les contenus en question, est une violence. C’est une négation de la volonté de la femme concernée ; c’est un acte puni par la loi depuis 2016. Le revenge porn est une nouvelle façon pour les hommes de contrôler les femmes, de les mettre sous emprise, et cela peut aller très loin : certaines adolescentes en arrivent au suicide.
Quelques chiffres 17% des lycéennes confrontées à des cyberviolences 2 ans de prison et 60 000 € d’amende : ce que risque un homme qui commet un cyberviol
Les mots pour le dire DIRE : cybersexisme, cyberviol, prédation pornographique NE PLUS DIRE : revenge porn, une expression choisie par les agresseurs euxmêmes pour se vanter de leurs « exploits »
Revendications Education : les femmes, notamment les jeunes, sont peu ou mal informées sur le revenge porn et sur leurs droits. Il faut informer sur le fait que c’est un délit, puni par la loi, et qu’elles peuvent porter plainte. Répression : les hommes qui diffusent ces contenus ainsi que les distributeurs des contenus doivent être sanctionnés plus lourdement. La loi existe depuis 2016 et elle est trop peu appliquée. Lutte contre les cyberviolences sexistes en général, en particulier dans les collèges et lycées : il faut des financements pour des campagnes d’information.
www.stopagresseursenligne.olf.site www. osezlefeminisme.fr
Elaboration graphique : Emanuela Nikollaj / Ne pas jeter sur la voie publique
Le cyberviol, plus communément appelé le revenge porn est le fait qu’un homme rende public un contenu privé (photos, vidéos, messages écrits...) d’une femme sur internet et les réseaux sociaux. Il s’agit d’une méthode de vengeance utilisée par des hommes contre des femmes en cas de séparation par exemple. Il s’accompagne souvent de chantage et de menaces.