The connected Workspace - Ossama Chaabane PFE

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THE CONNECTED WORKSPACE:

La psychologie évolutionniste et l’interaction informelle au service de la productivité - Incubateur de start-up à Casa Anfa Finance City -

TPFE 2020 Ecole Nationale d’Architecture de Rabat OSSAMA CHAABANE

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THE CONNECTED WORKSPACE :

La psychologie évolutionniste et l’interaction informelle au service de la productivité - Incubateur de start-up à Casa Anfa Finance CityMémoire pour l’obtention du diplôme d’architecte

Présenté par Ossama Chaabane Encadré par M. Basset Abdeslam Jury : M.Derouich Youssef M. Chaoui Mohamed Omrane M. Zadid Youssef

Ecole Nationale d’Architecture de Rabat Promotion 2019-2020

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Dédicace

- A mon chèr Papa, Abdelmalek qui m’a appris à marcher et à penser

- A ma chère Maman, Naima pour son amour et son affection éternel.

- A mon frère, Hamza et à toutes les experiences et l’enfance qu’on a passé ensemble.

- A ma petite soeure, Asmae pour la joie et le bonheur qu’elle dégage.

-A tous mes amis, pour avoir cru en moi même dans mes trips les plus foux.

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Remiercements

Ce mémoire n’aurait pas été possible sans l’intervention et le support d’un grand nombre de personnes. J’aimerais exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui m’ont supporté tout au long de cette longue aventure.

Je tiens d’abord à remercier très chaleu reusement M. Basset Abdesslam qui m’a permis de bénéficier de son encadrement , pour son suivi et les corrections qu’il m’a prodiguées tout au long de la période de ce mémoire.

Mes remerciements d’étendent également à tous les memebres du jury, M. Youssef Derouich, M. Chaoui et M.Youssef Zadid pour m’avoir accordé leur temps précieux, leurs conseils et leur attention.

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Résumé

Nos ancêtres ont passé la plupart de leur temps à vivre dans la savane africaine. Ainsi, beaucoup de comportements qui ont contribué à leur survie ont été sélectionnés et nous pouvons les retrouver chez l’homme moderne.

Cependant, les environnements actuels sont très différents de notre passé ancestral, au lieu de la savane, nous avons aujourd’hui des bâtiments et des construction en béton. Cela conduit à une inadéquation entre nos comportements d’adaptation et l’environnement actuel, ce qui peut affecter la santé et le bien-être de l’homme.

Par exemple, le bureau du passé était jusqu’à présent un lieu très sec et stérile, très déconnecté de notre origine et de notre mode de vie. La plupart des travailleurs viennent simplement travailler à certaines heures et rentrent chez eux en voulant être déconnectés du travail. La répétition de ce cycle de vie et de travail, séparés l’un de l’autre, peut créer des problèmes avec la psychologie humaine et la joie de vivre. Notre essence et notre travail sont deux entités distinctes, ce qui conduit à un équilibre malsain entre vie professionnelle et vie privée.

La tendance la plus récente des environnements de travail créatifs au bureau est de devenir plus informels et collaboratifs dans un effort pour atteindre et reconnecter ce mode de vie déséquilibré. Toutefois, il s’agit d’un concept relativement nouveau qui peut encore être limité à la décoration intérieure et à certains développements architecturaux. Il y a encore beaucoup à faire pour concevoir le bureau de demain qui, à mon sens, devrait se concentrer davantage sur notre essence en tant qu’être humain.

Ce projet est une tentative de concevoir l’espace de travail du futur avec une approche psychologique évolutionniste, en se concentrant sur certains facteurs clés tels que : la lumière du soleil, l’exposition à la verdure, l’activité physique, le sommeil et l’interaction sociale. “The connected workspace” est un projet qui met en relation les employeurs avec leurs origines ancestrales afin d’améliorer leurs performances cognitives et donc leur productivité.

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Abstract

Our ancestors spent the most of their time living in the african savannah. thus a lot of behaviors that contributed on their survival were selected and we can find them in the modern human.

However todays environnements are so different than our ancestral past, instead of the savannah we have today concrete buildings. That leads to an inadequation between our adaptation behaviors and today’s environment, this may affect human health and well being.

For instance, the office work environment of the past until now has been very dry and sterile places that are very disconnected from our origin and our way of living. Most worker simply comes to work a certain hours and go home wanting to be disconnected from work. The repetition of this cycle of living and working, separated from each other, can create issues with the human psyche and the joy of living. Our essence and work are two such seperate entities and this lead to an unhealthy work-life balance.

The more recent trend of creative office work environment is becoming more informal and collaborative in an effort to reach out and reconnect this inbalanced lifestyle. However, this is a relatively new concept that can still be limited to interior design and some architectural developments. There is still much more room to grow in term of designing the office of tomorrow which in my sense should focus more on our essence as human.

This project is an attempt to design the office of tomorrow with an evolutionary psychological approach.By focusing on some key factors such as : sunlight, exposure to greenery, physical activity, sleeping and social interaction. “The connected workspace” is a project that connects the workers with their ancestral origin in order to enhance their cognitive performance and therefore improve their productivity.

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8 صخلم تاــفرصتلا مــظعمف كــلذب و ,انافاــسلا تاــباغ يــف مــهتقو مــظعم انفاــسأ ىــضق . رــصاعملا ناــسنلإا ىدــل تــلازلا و اــيعيبط تــبختنا مهتيرارمتــسا يــف تمهاــس يــتلا انافاــسلا تاــباغ ضوــع .اــندادجأ يــضام نــع اــمامت ةــفلتخم موــيلا اــنتئيب كــلذ مــغر اــنتافرصت نــيب لاــتخا ىــلإ يدؤــي اــمم .تنمــسلاا نــم ناــينب طــسو موــيلا شــيعن .ةيــسفنلا و ةــيندبلا ناــسنلإا ةــحصب ســمي دــق اــمم ةــيرصعلا اــنتئيب و ةــيروطتلا اــنلوصأ نــع اــيلك ةــلصفنم و ةــميقع لازــت لا نلآا دــحل و دوــهع ذــنم لــمعلا تاــئيب اــثم و لــمعلا ناكــم يــف ةــليلق تاعاــس ىوــس نوــضقي لا لاــمعلا مــظعم .انــشيع طــمن و دــق ىرــخلأا نود ةدــحاو , ةررــكتملا لــمعلا و شــيعلا ةــقلح .نــيهركم نــيهراك نورداــغي ةــعيبط و اــننايك راــصتخاب.ةايحلل هــبح و ناــسنلإا ةيــسفن يــف تاــبارطضإ ىــلإ يدؤــت .ةاــيح-لمع نازــيمب لــخي اــمم ناتلقتــسم ناــتموظنم اــنلمع ةيكراــشتلا و ةيئاوــشعلا وــحن رــثكأ هــجتت ةــيعادبلاا لــمعلا ةــئيب مــيمصت تاــهجوت ثدــحأ ىــقبت كــلذ مــغر نــكل .ةاــيحلا طــمن يــف لاــتخلاا اذــه لــصو ةداــعا و غوــلب دــصقتاروــطتلا ضــعب و يــلخادلا مــيمصتلا ىــلع طــقف رــصتقت ةدــيدج راكــفأ درــجم هذــه لــمع ةــئيب مــيمصت صــخي اــميف رــيوطتلا و راــبتخال رــيثكلا كــلانه لازلا .ةــيرامعملا .ناــسنإك اــننايك ىــلع رــثكأ زــكرت نأ بــجي يصخــشلا يروــظنم بــسح يــتلا لبقتــسملا ةــيروطت ةــبراقمب لبقتــسملا لــمع ةــئيب مــيمصتل ةــلواحم وــه عورــشملا اذــه ةءاــضلإا : لــثم ةــيرورضلا لــماوعلا ضــعب راــبتعلاا نــيعب دــخلأا عــم .ةيجولكيــس The« . ةيعامتجلاا تاماعملا ,مونلا,ريجــشتلا و ةرضخلا,يندبلا طاــشنلا , ةيعيبطلا يــلصلأا مــهنايك عــم هيمدختــسم طــبري عورــشم وــه »Connected workspace .مــهتيدودرم رــيوطت , مــت نــم و ةــيكاردلإا مــهتاردق ا وــمَني يــكل
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Sommaire :

Introduction de la problématique

1. Introduction

2. Problématique

3. Méthodologie de travail

Définitions des concepts

01 02 03

1. L’espace de travail

1.1.Définition

1.2. Les activités au sein des espaces de travail

2. L’espace de travail collectif

2.1.Définition

2.2. les tiers-lieux

2.3. Co-working space

3. L’interaction informelle

3.1.Définition

3.2. Caractéristique de l’interaction informelle

3.3. Parties concernées

3.4. Les possibilités d’interactions informelles

4. La productivité

4.1.Définition

4.2. Influence de la performance spatiale sur la productivité de l’espace de travail

Historique et évolution des modes de travail

1.Evolution de l’espace de travail

1.2 Le taylorism

1.2. Burolandschaft

1.3. Open plan Office

1.4. Action office

1.5. La ferme des cubes

1.6.Casual Office

2.Comprendre les moteurs du changement

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04

L’éco systeme startup au Maroc

1. Qu’est ce qu’une Startup?

2. Pourquoi les start-up?

3.Incubateur de start-up

4.L’échosysteme start-up au Maroc

4.1.Les acteurs interve nant dans l’écosystème des startups au Maroc. 4.2. Les acteurs interve nant dans l’écosystème des startups au Maroc

0605

Bien être et Biophilie La psychologie évolutioniste et le travail

1. Introduction

2.Elements de la psychologie évolutionniste dans l’espace de travail 2.1. La lumière naturelle 2.2. L’exposition à la verdure 2.3. Dormir 2.4. Exercice et activité physique 2.5. Interaction sociale

3. L’espace de travail évolutionniste

4. Orientations futures

5. Conclusion

1. L’architecture biophilique

1.1. Introduction 1.2. Conception réparatrice 1.3. Les dimensions de l’architecture biophilique 1.4. Experience de la nature

2. L’influence de la nature sur la santé humaine 2.1. Pourquoi l’exposition est-elle bénéfique pour la santé humaine ?

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Etude de cas & benchmark

1. Axel Springer Campus -OMA

2. Le siège de Google à California -Bjark Ingels & heatherwick

3.Le Milstone -MVRDV

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Projet architectural

1. Historique du site

2. Situation du site

3.Analyse et démarche urbaine

4.Projet architectural

4.1.Situation du projet 4.2. Démarche conceptuelle 4.3. Plan de masse 4.4. Plans et axonométries 4.5. Coupes 4.6. Axonométrie éclatée

4.7. Façades 4.8. Vues d’ambiances

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Chapitre 1

Introduction de la problématique

1. Introduction

2. Problématique

3. Méthodologie de travail

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Introduction

Sans être ni prescriptive ni obéissante, l’architecture a le devoir de poser un regard critique sur les besoins, les aspirations et les pratiques actuelles et d’anticiper les pratiques futures afin de suggérer des formes y faisant écho. Les réflexions sur l’architecture doivent contribuer à la société et à la qualité des modes de vie.

Ainsi, dans cet essai il sera démontré que lorque les besoins de l’usager de l’espace de travaill sont étudiés et inclus dans le processus de création, celui-ci peut se sentir épanoui au sein de son espace bureau.

Le projet présenté se nomme “Connected Workspace” et consiste en un nouveau modèle d’espace de travail collectif pour les start-up au Maroc où l’épanouissement et le bien être de l’usager sont le point de départ et l’objectif ultime du processus de conception.

L’idée de se focaliser sur l’épanouissement et le bien être de l’employer dans l’espace de travail soulève parfois des craintes et des oppositions. Afin d’aller au delà de certaines idées préconçues, cette exploration tentera de démontrer jusqu’à quelle limite un milieu de travail peut être plaisant et amusant et non seulement garder la productivité du start-up mais l’améliorer beaucoup plus .

Cet essai se développe à partir de deux idées de base : d’une part le constat de l’insatisfaction des employers de leur environnement de travail et d’autre part sa contribution dans le désangagement de ces derniers et du coup le manque de productivité au sein des entreprises.

Par conséquent, la présente recherche a pour objectif de refaçonner le modèle répandu des espaces bureaux en considérant les avantages d’améliorer la qualité de l’espace .

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Cette démarche plus sensible aux besoins des employers pourra ainsi aider à l’amélioration de la productivité et du rendement des entreprises.

Qu’il s’agisse d’une démarche capitaliste pour augmenter la productivité ou d’une optimisation de ressources, les professionnels , les promoteurs et les chefs des entreprises suggère généralement d’augmenter le nombre des heures de travail par jours et de se focaliser sur l’espace dédié seulement au boulot, ceci soulève des craintes et des oppositions de la part des employers.

Mal planifié, un espace de travail qui ne prends pas le bien être des employers en considération peut nuire à leurs créativité et à leurs rendement.

Afin d’aller au-delà de certaines représentations subjectives, cette recherche soulève la question suivante : Comment concevoir un espace de travail à la fois plaisant et fonctionnel?

Cet essai énonce l’hypothèse que le bienêtre et la productivité sont des notions liés et inséparable dans n’importe quel espace de travail.

Enfin, Il s’agit de faire la démonstration qu’une Start-up peut être fortement productive, dans la vision où il dispose de qualités architecturales sensibles et planifiées. Ainsi, en plus de privilégier le rendement des employers, leur bien être sera au centre des préoccupations de programmation et de conception.

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Problématique

L’idée de ce mémoire est née des expériences et observations personnelles dans les espaces de travail qui sont loin d’être idéaux dans leur service à la vie humaine, au bonheur et à la recherche d’indépendance ou d’autonomie dans une routine de travail quotidienne.

Même s’il existe quelques tendances émergentes dans la conception des bureaux, comme Google, Facebook ou WeWork, qui remettent en question cette situation en ce qui concerne la conception des bureaux et contribuent à l’avenir de l’environnement de travail, qui encourage un milieu de travail autonome et connecté. Il n’existe pas suffisamment d’exemples pratiques d’architecture et d’études réalisées sur le sujet. Il y a encore un grand nombre de bureaux qui utilisent toujours les cabines isolées et même le plan “open space” générique qui n’a toujours pas la capacité de donner le “choix” à un environnement nécessaire, qu’il soit privé ou collaboratif, lorsqu’il est demandé.

Cela dépend probablement de l’objectif de vie de chacun et de la façon dont il se perçoit ; cependant, il semble que la plupart des bureaux ou environnements de travail traditionnels soient des pièges à temps ou des zappeurs d’énergie qui sont dépourvus de vie, de joie et d’autonomie.

Les grands bureaux d’entreprise sont souvent insensibles et rigides aux besoins de chaque employé en matière de créativité, de collaboration et de santé. Les plans de bureaux ouverts qui ont été créés sont plus ouverts et plus aérés, mais n’ont pas de contrôle sur la vie privée et ne répondent pas aux besoins des individus. Il y a des problèmes de bruit, d’intimité, de distractions et de pression pour travailler davantage du fait d’être observé par les supérieurs.

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Le concept relativement nouveau dans des entreprises comme Google ou WeWork semble être beaucoup amélioré, passant du simple bureau en espace ouvert à un espace de travail plus connecté qui permet davantage d’interactions sociales, tout en préservant la vie privée et un environnement confortable. Cela permet de répondre aux besoins d’une nouvelle main-d’œuvre de “Millenials” qui est beaucoup plus indépendante et autonome.

Toutefois, il s’agit encore d’un nouveau concept qui se limite peut-être à la décoration intérieure et qui manque de développements architecturaux. La vie de bureau a toujours été uniquement une question de travail et de concentration sur la tâche, mais on oublie la jouissance de la vie, la famille et la santé. Cette thèse pose la question de savoir comment nous pouvons concevoir un espace de bureau qui permettra aux travailleurs de se connecter et d’interagir avec leurs collègues, leur famille et la communauté environnante. Cela permettrait de créer un espace plus socialement engageant qui favoriserait la créativité des employers par le biais de la satisfaction professionnelle, de la santé physique et mentale et des liens avec les autres.

Il s’agit de savoir ce que sera le “Bureau de demain” et comment, en tant qu’architectes, nous pouvons pousser la conception du bureau plus loin dans l’avenir. Qu’il s’agisse d’une conception avec des espaces plus informels, des parties interchangeables/ adéquates, parmi d’autres éléments qui aident à créer un bureau qui favorise la créativité, la collaboration, le partage des connaissances, la formation d’équipes, la santé et la satisfaction professionnelle.

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Méthodologie de travail

Les notions de l’espace de travail collectif, l’interaction informelle et la productivité sont les trois concepts qui articulent la trame dans laquelle évoluera ce projet. Le projet consiste principalement en la recherche d’une réponse spatiale à la question de la productivité et le bien être au sein de l’espace de travail.

Le sujet sera abordé tout d’abord par la mise en situation des différents concepts mentionnés dans ce mémoire, en attribuant une signification précise à chacun afin d’éviter une intérpretation erronée et de clarifier le sens donnée. La recherche suivra une approche empirique à travers l’étude concréte de l’écosysteme des start-up au Maroc.

Dans le but de fournir une expérience d’un espace de travail agréable qui réponds aux besoins des usagers en premier lieu une étude basé sur la psychologie du travail sera établi pour améliorer au maximum les conditions du travail au sein de l’espace bureau.

Par la suite, le chapitre : Bien-être et biophilie tentera d’élaborer les concepts théoriques necessaires à la résolution de la problématique qui seront oar la suite approfondis dans le projet présenté dans les pages suivantes.

Le choix de l’aire d’étude et, plus spécifiquement, du projet s’imposera successivement à cette recherche, afin de pouvoir fournir une réponse concrète à la problématique posée et d’experimenter les concepts élaborés.

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Organigramme méthodologique

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Méthodologie diagramme
Figure 01 :
The Johnson Wax Headquarter Frank lloyd wright, 1939
Figure 02 :

Chapitre 2

Définition des concepts

1. L’espace de travail - Office

2. L’espace de travail collectif

L’espace informel

La productivité

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3.
4.

1.1.Définition :

“Pour étudier la conception des bureaux avec un certain sens, nous devons d’abord savoir à quoi servent les bureaux, ce qui s’y fait, pourquoi ils existent. La réponse à des questions aussi fondamentales est incroyablement difficile à trouver” -John Pile, 1969

L’espace de travail ou “Office”, le mot luimême provient du mot latin “officium” qui implique l’exécution d’une tâche qui elle-même était écrite dans les occasions médiévales à partir des mots latins “opus” qui signifie “travail”, “facere” (faire). De cette manière, le bureau peut être caractérisé comme un lieu où l’on exécute une tâche associée à une organisation spécifique. Les bureaux ont existé sous une forme ou une autre tout au long de l’histoire comme moyen pour un individu, ou un groupe de personnes, d’effectuer un travail administratif officiel.

Dans ce cas, la signification du “travail” est un devoir ou un engagement à accomplir la tâche assignée. Elle est suivie d’une place de confiance et d’autorité accordée à un individu ou à une organisation qui effectue la tâche assignée. En outre, elle implique en tout cas un lieu, par exemple une cabine, une suite, ou un bâtiment où le travail administratif, réglementaire est effectué.

Ce sens de bureau le sépare des différents lieux de travail, par exemple, les usines, les ateliers, les ateliers de fabrication et autres bureaux de génération où des produits sont créés. De cette façon, un bureau peut être compris comme l’un des lieux de travail où l’information est traitée sur la base du contrôle, de la commande et de la communication.

The old india office, Leadenhall street in 1803 Figure 03 :
Ancien espace de travail - 1920s Figure 04 :

Les racines du “bureau” nous emmènent à l’époque médiévale. Jusqu’au XVIIe siècle, la plupart des “travaux de savoir” avec concentration avaient lieu à la maison. Quoi qu’il en soit, au XVIIIe siècle, les experts ont réalisé qu’ils avaient besoin d’un espace de travail bien délimité et ont commencé à déménager. Comme le précise Witold Rybczynski dans Home - “La brève histoire d’une idée”, ce fut le début des différences sociales entre le bureau (le travail) et la maison (l’intimité et le confort).

Le bureau a existé sous une forme ou une autre depuis le début des temps en tant qu’administration regroupant le pouvoir de l’État. Le Palazzo Uffizi à Florence des Médicis ou la Banque d’Angleterre est un symbole remarquable du bureau en tant que lieu de travail.

The
IBM
Selectric typewriter
Figure 06 :
Chicago’s skyline grew with the demands for office space in the
19th and 20th Centuries Figure 07 :
Source : British library - Flickr
Figure 05 :

II.Définition des concepts 1.L’espace de travail

Giuliano (1985) définit un bureau comme un lieu où les gens pensent, lisent, écrivent et communiquent ; où des idées sont générées et des plans sont élaborés ; où l’argent est collecté et dépensé ; où les organisations et autres entreprises sont gérées. Si la technologie change notre façon d’exercer ces activités, l’espace de travail doit changer la nature et l’organisation des modes de travail.

Ces tâches au bureau peuvent être diverses et différentes. De la réunion à la photocopie, toutes ces tâches peuvent être considéré comme un travail au bureau. Ainsi, dans tous les bureaux, il existe un système pour le “travail” et la “tâche” qui s’y rapporte, qui consiste à entrer des données, à les traiter et à les sortir. Le fonctionnement de ce système change en fonction des types de bureaux. Ses trois points de vue peuvent regrouper la typologie des bureaux. Selon le domaine de travail dans lequel l’entreprise est incluse, la taille de l’entreprise et la nature de l’organisation qu’elle représente.

Quelle que soit la typologie du bureau, le travail et les fonctions qui lui sont associées peuvent être classés en deux ensembles d’activités - ces activités comprennent les fonctions qui sont attribuées à un individu ou à un groupe d’individus. Par exemple, dans un bureau, l’activité de télévendeur peut être considérée comme une activité assignée à un individu, tandis que l’activité de créateur qui échange des idées lors d’une réunion est une activité assignée à un groupe.

En effet, de nombreux événements individuels peuvent avoir lieu dans le cadre du groupe en raison de la nature de la tâche qui peut nécessiter des activités individuelles et collectives. Les activités de groupe peuvent être à long terme ou à court terme. Les séminaires et les réunions du conseil d’administration sont un exemple d’activités de groupe à court terme, tandis que le fait que certaines personnes travaillent ensemble sur un projet spécifique pendant des mois est un exemple d’activité de groupe à long terme. Ces activités et leur nature déterminent l’environnement de travail, ce qui soutient les types d’espaces de travail.

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Fig 7 : Co-working space in the Phillipinies Sources : https://fintechnews.sg/22200/fintechphilippines/awesome-coworking-spac es-in-the-philippines/
Coworking space in Philippines
Figure 08 : Source : Onyourterms.com Figure 09 :
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Espace co-working
opéré
par
KR
space
Source : Theworkloft.com Figure 10 : Figure 11 :

1.2.Les activités au sein de l’espace de travail :

Une structure organisationnelle est une entité abstraite composée de titres, de rangs et de procédures. Celles-ci assurent la stabilité, la répétitivité et la fiabilité souhaitées tout en rendant les abstractions plus flexibles. Elle est généralement perçue sous la forme de rôles et de tableaux qui donnent un flux de tâches entreprises par chaque personne travaillant au succès de l’organisation.

Elle peut également être considérée comme une unité sociale, construite et reconstruite pour atteindre des objectifs spécifiques. Une structure organisationnelle permet également de retracer le travail de chaque unité et les conditions sociales qui sont appropriées pour atteindre les différents objectifs.

Dans l’aménagement de l’espace de travail, la structure organisationnelle est l’aspect principal puisqu’elle régit principalement le type de communication/interactions encouragées ainsi que les valeurs organisationnelles à exprimer à travers l’espace.

La communication et les valeurs organisationnelles sont toutes deux d’une importance capitale, car lorsque les relations de travail établies par la structure organisationnelle sont correctement connectées, la circulation de l’information et la communication sont plus efficaces.

Et sur la base de ces relations, l’aménagement de l’espace d’un lieu de travail est formulé.

Les valeurs organisationnelles maintiennent les employés dans leurs limites pendant qu’ils travaillent et, à travers elles, les objectifs de l’organisation peuvent être exprimés dans l’espace. Elle joue donc également un rôle important en influençant les performances des employés.

La structure organisationnelle, le flux de communication et les modèles de travail sont établis, ce qui se reflète dans l’organisation spatiale d’un espace et est d’une importance capitale dans la planification de tout bureau. Les valeurs organisationnelles déterminent également la nature des espaces et le concept de bureau qui jouent un rôle important dans la planification. Ainsi, la structure organisationnelle constitue le cadre de la planification spatiale et elle influence fortement la performance spatiale.

Types de structures organisationnelles :

Différents types de structures organisationnelles sont établis à travers différents types de travail et ils reflètent différents traits d’interaction et de communication.

Les différentes structures hiérarchiques sont les suivantes :

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YF Life Tower-WeWork Figure 12 :

a. Structure hiérarchique :

b. Structure réseau :

Dans une structure d’organisation hiérarchique, les employés sont regroupés en se basant sur leur fonction, la géographie et le produit. Chaque employé a un supérieur hiérarchique, ce qui constitue le type d’organisation dominant et qui est suivi principalement dans le travail de traitement. Comme les entreprises, les organisations gouvernementales qui ont différents niveaux de gestion, de pouvoir et d’autorité.

L’autonomie est encouragée plutôt que les collaborations qui mènent à des interactions formelles.

La structure organisationnelle du réseau est plus souple et plus décentralisée que les autres structures. Elle permet en effet de visualiser les relations internes et externes entre les dirigeants et les cadres supérieurs. Ils sont moins hiérarchisés et leur structure repose sur une communication ouverte comme les réseaux sociaux.

Il s’agit d’un environnement ouvert avec des interactions plus collaboratives et des systèmes interdépendants.

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1.3.Structure organisationnelle dans l’espace de travail :
Schéma structure hiérarchique verticale Schéma structure réseau Figure 13 : Figure 14 :

c. Structure plate :

Il n’y a pas de hiérarchie et le travail est réparti de manière égale. Le pouvoir de décision est partagé et les employés sont tenus de rendre compte de leurs décisions. Il en résulte une plus grande productivité pour une main-d’œuvre bien formée. En général, les start-ups et les petites organisations suivent cette structure car le travail est relativement transparent.

d. Structure divisionnaire :

Cela crée un environnement d’apprentissage interactif avec davantage de possibilités de collaboration.

il s’agit d’un flux de travail opérationnel indépendant. De telle sorte qu’au sein d’une structure divisionnaire, chaque fonction organisationnelle a sa propre division qui correspond soit à des produits, soit à des zones géographiques. Chaque division contient les ressources et les fonctions nécessaires pour soutenir la fonction.

Elle a besoin d’un équilibre entre autonomie et interaction.

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Schéma structure plate Schéma structure divisionnaire
Figure
15 : Figure 16 :

e. Structure organisationnelle hiérarchique :

f.Structure organisationnelle basée sur des équipes :

17 :

C’est la forme d’organisation la plus simple, où la chaîne de commandement va de haut en bas et où chaque chef de service a le contrôle de son service. La structure autonome du département est considérée comme sa principale caractéristique. Des décisions indépendantes peuvent être prises par les officiers hiérarchiques en raison de sa structure unifiée.

elle est reconnue comme une organisation efficace qui apporte de la stabilité à l’organisation.

18 :

La structure organisationnelle basée sur le travail en équipe consiste en des équipes travaillant vers un objectif commun tout en accomplissant simultanément leurs tâches individuelles. Elles sont moins hiérarchisées et ont des structures souples qui renforcent la résolution des problèmes, la prise de décision et le travail en équipe.

La principale entité contraignante dans ce type d’organisation est la communication pour la coordination.

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Schéma structure organisationnelle hiérarchique
Schéma
structure organisationelle basée sur des équipes
Figure
Figure

II.Définition des concepts 2. L’espace de travail partagés

Les espaces de travail partagés, terme qui renvoie aux nouvelles formes d’organisation de travail, permettent de remédier aux problèmes d’infrastructures, de mobilité ou encore d’isolement social. Ces espaces sont présentés sous différentes formes allant des centres d’affaires aux cafés. À mi-distance entre ces deux lieux évoqués, se trouvent les espaces de coworking qui sont des espaces de travail conciliants la créativité, les échanges, le partage et la socialisation (Botsman et Rogers 2011, cité par Toussaint, 2016)Souvent assimilés aux «tiers-lieux», nous allons dans un premier temps définir les tiers-lieux et les espaces de coworking afin de nuancer et de ne pas confondre ces deux termes.

2.2.Les tiers-lieux :

C’est en 1989 que le sociologue Ray Oldenburg définit le concept de «Third place», qui se traduit par tiers-lieux (1989). Ces lieux font référence à des espaces intermédiaires entre le domicile et le travail, et pouvant être des lieux détournés de leur usage traditionnel. Ce sont des espaces dans lesquels se développent des activités ne relevant pas exclusivement d’une prestation rémunérée. Ces lieux peuvent aussi être qualifiés de «nomades» tels que les cafés, les bibliothèques ou de «non nomades» tels que les FabLab, les Hubs créatifs, les espaces publics créatifs, les espaces de coworking ... Par extension, le terme de «tiers-lieux de travail» renvoie aux nouvelles alternatives d’espace de travail (Jamgotchia, 2014).

Finalement, nous définirons les tiers lieux de travail comme étant un troisième lieu plus ou moins nomade, permettant la socialisation, l’expérimentation, la collaboration et dont le «faire ensemble» est la caractéristique principale. Aujourd’hui les tiers-lieux apparaissent comme des dispositifs d’expérimentation sociale, grâce auxquels il ressort une meilleure organisation qui améliore la qualité de vie tout en assurant une accélération au sein des processus d’innovation.

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Des espaces agéables de travail collaboratif. Source : Photo Adobe Stock Figure 19 :

2.3.Co-working :

C’est à partir de 2005 qu’ont émergé de nouveaux lieux dédiés à accueillir des entrepreneurs ou créateurs de startups, appelés espaces de coworking (Le terme coworking signifie la pratique du travail libre au sein d’un environnement partagé).Ces lieux sont nés à San Francisco, à l’initiative de Brad Neuberg (The Hat Factory), Chris Messina et Tara Hun (Citizen Space). Cependant , nous pouvons constater, d’après la figure 3, une augmentation importante du nombre d’espaces de coworking depuis 2007 (Moriset, 2014).

Contrairement aux tiers-lieux, les espaces de coworking sont des espaces dans lesquels se développent des activités qui relèvent d’une prestation rémunérée. Les usagers paient pour y avoir accès, pour bénéficier des locaux ainsi que des activités qui y sont proposées (Toussaint, 2016).

L’essor de ces espaces provient d’une économie de la créativité. Effectivement, les «créatifs» sont aujourd’hui à la recherche de ces lieux, leur permettant de favoriser l’échange, l’interaction sociale, le partage de connaissances, la flexibilité (des horaires, des formules ...), le travail d’équipe et la collaboration (Moriset, 2014).

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ShareCuse Coworking space Photographe : Caylon Hackwith Source : www.mime.asia
Nombre estimé d’espace de coworking dans le monde (Moriset,2014,P11)
Figure 20 : Figure 21 :
Figure 22 :
34 www.creativewallonia.be(2014) Un espace de coworking, est un lieu d’accueil, de travail et de rencontre pour les entrepreneurs, porteurs de projets et d’idées qui souhaitent les partager avec d’autres ; ce lieu est dynamisé par une animation spécifique qui vise à créer les liens à l’intérieur de la communauté des coworkersetendehors(...)l’agencementdes pièces et du mobilier ainsi que le modèle d’animationsontétudiésenvuedefavoriser larencontre,lacollaboration,ladiscussionet letravail,pourlamiseenoeuvredesprojets. Il y règne une ambiance décontractée et informellequilibèrelacréativitéetfavorisele développementdesprojets.(...)Lecoworking permet de favoriser la collaboration entre acteurs (...) et ainsi de créer un écosystème innovant au niveau local. “ ”

II.Définition des concepts

3. L’interaction informelle

3.1.L’interaction informelle :

Si les notions capitalistes de productivité, de rentabilité et de croissance ont défini les lieux de travail du XXe siècle, le futur espace de travail peut être défini par l’importance croissante accordée au partage des connaissances par le biais d’interactions informelles. Et ce, malgré le fait que le savoir est déjà largement disponible et facilement accessible dans le monde entier grâce à l’internet et aux grandes données.

Il est intéressant de noter que plusieurs études de la génération actuelle pointent toutes vers “l’authenticité”. Matthew Tyson , un spécialsite en marketing, démontre comment la génération actuelle évite les infos et la publicité traditionnelles avec le scepticisme des informations fausses et biaisées. Une étude de consommation réalisée par Elite Daily et Dan Schawbel , a révélé que les millénaires veulent s’engager personnellement et faire partie d’un programme social fort.

Ainsi, les générations actuelles et futures préfèrent recueillir des informations auprès d’amis ou de sources fiables, de préférence en face à face, de manière à ce qu’elles puissent avoir une bonne idée de la pertinence des informations par rapport à leur travail.

C’est d’ailleurs ce qui prévaut déjà dans la conception moderne des espaces de travail communautaire, où l’exposition, la mise en réseau et la collaboration sont nécessaires pour réussir. Dans les tendances mondiales, l’intégration urbaine des entreprises favorise la transparence et l’engagement au sein de la communauté locale, d’où la nécessité pour l’immeuble de bureaux de s’ouvrir au contexte du site, ce qui devient très crucial. L’horizontalité exige le mouvement et la circulation des employeurs, et le flux de nouveaux programmes crée des cadres informels où les employers peuvent se réunir, socialiser et partager leurs connaissances.

35
36 Le cycle du partage du savoir Figure 23 :

3.2.Les caractéristique de l’interaction informelle :

Le formel implique la planification et la coordination, tandis que l’informel décrit un degré élevé de hasard et de spontanéité. L’interaction formelle peut également inclure des parties, tandis que l’interaction informelle peut porter sur des questions sérieuses. Sur le lieu de travail, des types d’interaction allant du formel à l’informel sont décrits par Robert Kraut dans son étude sur le lieu de travail.

Il existe également des interactions avec des tiers, dans lesquelles la personne n’est pas directement impliquée, mais en la voyant ou en l’entendant, elle peut nouer des relations et tirer des conclusions sur le travail et l’environnement social dans lequel elle se trouve.

3.3. Parties concernées

Le contenu de l’interaction dépend aussi fortement de la personne qui participe à la conversation. Si l’on considère un employé qui fait partie de la main-d’œuvre indépendante, cette personne peut interagir avec trois groupes principaux de personnes : le public, les employers du même bâtiment mais appartenant à une autre équipe, un autre service ou une autre entreprise, et les travailleurs de la même équipe ou du même service.

37
Types d’interactions informelles Figure 24 : Interaction avec les différentes parties Figure 25 :

3.4.Les possibilités d’interaction informelle:

Selon FayardetWeeks , il existe trois facteurs clés pour permettre une interaction informelle, quel que soit le type d’interaction ou les parties concernées.

Ces facteurs sont en corrélation avec plusieurs études de cas, l’une de Grajewski sur le siège de la SAS à Stockholm révélant le faible pourcentage d’interactions observées dans les zones de réunion prévues en raison du manque d’intimité, et une autre de Sailer sur une société de médias à Londres soulignant comment les couloirs centraux au sein des espaces de travail ont créé de fortes interactions spontanées mais de grandes distractions pour les employers voisins. Ainsi, outre la proximité, il faut de l’intimité et une autorisation pour que l’interaction informelle puisse se développer.

Les espaces informels tels que les espaces d’événements exigent une grande proximité et une faible intimité, tandis que les espaces de travail ciblés exigent le contraire. Il doit y avoir un équilibre entre chaque facteur pour éviter le cas négatif de chaque extrême.

1.Proximité

Les espaces informels doivent être fonctionnellement centraux : des voies de circulation principales et des nœuds accessibles et proches.

- La proximité affecte la fréquence des interactions informelles.

2.Permission

Il doit y avoir des raisons valables pour que les gens utilisent l’espace informel

- La permission affecte la durée des interactions informelles.

3. Intimité

L’intimité peut prendre la forme d’un message visuel ou sonore.

- L’intimité affecte la profondeur des interactions informelles (c’est-à-dire le niveau de confidentialité)

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Les trois facteurs affectant l’interaction informelle. Figure 26 :
Les trois facteurs affectant l’interaction informelle. Figure 27 :

II.Définition des concepts

4. La productivité

4.1. Définition :

La productivité peut être définie comme l’augmentation de la performance organisationnelle et fonctionnelle en respectant les normes de qualité en ce qui concerne le calendrier suivi. La productivité de l’espace de travail est directement liée à la performance professionnelle de l’employé.

4.2. Influence de la performance spatiale sur la productivité de l’espace de travail :

La productivité dépend de quatre aspects principaux : personnel, social, organisationnel et environnemental. Bien qu’il soit difficile d’établir une relation précise entre les différents facteurs environnementaux individuels et la productivité, il existe suffisamment de preuves qui suggèrent qu’il existe des environnements privilégiés qui réduisent les obstacles rencontrés par les employés dans l’accomplissement de leurs tâches professionnelles. Cela améliore directement la productivité.

Comme de nombreux facteurs intervenant dans la productivité des bureaux sont subjectifs et basés sur la situation, il n’existe pas de méthode donnée pour mesurer la productivité quantitativement. Par conséquent, un espace de travail performant est crucial pour la productivité au bureau. Par conséquent, l’augmentation de la performance spatiale augmente également la productivité au bureau.

Ainsi, au niveau organisationnel, le facteur qui affecte la productivité, est la planification et la conception de l’espace physique. Il structure de nombreux facteurs importants qui influencent la productivité comme un certain nombre de facteurs d’interaction composés de communications, de vie privée, de travail et de relations sociales, de structure hiérarchique.

Comme les aspects sociaux et personnels sont subjectifs, ils ne peuvent être quantifiés ou conclus sur la base de quelques observations et cela varie selon les entreprises.

Outre ces aspects primaires, le comportement humain et le confort dans un espace ont également une influence indirecte sur la productivité.

Parmi les aspects primaires qui affectent la productivité, l’environnement qui reflète les propriétés physiques d’un espace est le seul aspect indépendant des préférences et des besoins individuels. Il peut donc être quantifié et étudié qualitativement.

Dans l’aménagement de l’espace, si les interactions jouent un rôle essentiel dans la productivité, c’est la composante “distraction” qui a l’effet le plus négatif sur la productivité du bureau. Il est donc important de planifier stratégiquement les orientations, la circulation et les connexions dans un espace.

Les autres attributs qui ont un impact significatif sur la productivité sont la lumière, la ventilation, l’acoustique, un meilleur contrôle local de l’environnement de travail, la territorialité et la proximité, le confort psychologique, le confort physique et fonctionnel. Ces conditions environnementales améliorent les performances professionnelles des employés, renforcent leur moral et leurs engagements professionnels, ce qui a des répercussions positives sur la productivité globale.

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Interrelations entre

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les différentes entités organisationnelles qui se traduisent par la productivité de l’espace de travail Quatre aspects cardinaux affectant la productivité Figure 28 : Figure 29 :
Interrelations entre les différentes entités organisationnelles qui se traduisent par la productivité de l’espace de travail Figure 30 :

Chapitre 3

Historique et évolution de l’espace de travail

1.Evolution de l’espace de travail.

1.1. Le taylorism 1904

1.2. Burolandschaft 1961 1.3. Opan Plan Office 1.4. Action Office 1969 1.5. La ferme des cubes 1.6. Casual office - 2000

2. Comprendre les moteurs du changement

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Evolution de l’espace de travail

Le taylorism 1904

Les tout premiers bureaux commerciaux sont apparus à l’époque industrielle des États-Unis au XIXe siècle. Frederick Taylor, un ingénieur mécanique américain qui espérait améliorer l’affectivité industrielle, est considéré comme l’un des premiers à avoir conçu des bureaux en 1904. Il était convaincu qu’en incorporant des stratégies d’institutionnalisation, de meilleures exécutions des conditions de travail et de participation, le travail s’avérerait plus rapide. La pensée de Taylor était d’échanger le commandement et le contrôle des travailleurs aux gestionnaires et de diviser le travail en une tâche essentielle, qui transformerait le travail en une tâche répétable, mais qui réduirait les compétences. Il a fait venir les travailleurs dans un cadre totalement ouvert à tous égards, tandis que les directeurs regardaient depuis les lieux de travail individuels, qui ressemblaient beaucoup à une usine TIME-LINE DE LA TECHNOLOGIE

Dans le Wisconsin, le bâtiment Wax de Johanson construit en 1936-1939 par Frank Lloyd Wright est le précédent idéal pour le Landscape Office. La conception élimine les barrières visuelles comme les cloisons où les employés peuvent se déplacer dans l’espace autour de chaque service, ce qui indique un environnement harmonieux pour tous ceux qui travaillent dans le bureau. Des colonnes structurelles en forme de champignon et un tube de verre créent un grand environnement de travail ouvert.

44
19191907 Photographie couleurparAugster Machineàécrireélectrique parJamesAmathers
1.
1.1
Source : https://i.pinimg.com/originals/76/72/d1/7672d11306b681a64c0050adddc547c8.jpg
L’espace de travail Taylorisme 1923 Télévisionélectronique Philo Famsworth Figure 31 :
Figure 32 :

1.2. Burolandschaft office 1961

En 1960, un groupe en Allemagne a étudié la méthode de travail au bureau et a mis en avant la nécessité d’une meilleure communication dans la conception du bureau. C’est ce qui a poussé le groupe de conseil Quickborner à commencer à faire avancer le Burolandschaft ou “Landscape Office” - un bureau ouvert conçu autour d’une meilleure circulation de l’information et des données. Plutôt que des rangées de bureaux, les espaces de travail ont été isolés par des écrans courbes pour permettre la communication et la collaboration. Tout en offrant suffisamment d’intimité pour permettre le travail individuel

Quoi qu’il en soit, à ce moment-là, quelque chose s’est produite. L’innovation technologique a suivi et a changé notre façon de considérer le travail au bureau. Avec les progrès des télécommunications, les bureaux se sont distingués des entrepôts et des usines typiques.

Au XIXe siècle, le télégraphe de Morse, le téléphone de Bell et la machine à écrire Amathers Electric ont redéfini à la fois les concepts de travail et d’aménagement des bureaux. Avec ces avancées technologiques, les années 1950 ont vu les bureaux déclarés autonomes par rapport au monde extérieur, tout comme la prise en compte d’étages plus grands, de plus en plus ouverts, où les travailleurs pouvaient être installés n’importe où.

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1943 1964 1968
Ordinateurnumérique La souris d’ordinateur DouglasEnglbart TablettePCetordinateurportable AlanKay(leconcept) Organisation
spatiale
Burolandschaft
Source : https://publik.tuwien.ac.at/files/PubDat_215835.pdf électronique Machineinformatique AlanTuring(leconcept) 1937 Figure 33 : Figure 34 :

Le centre Beheer aux Pays-Bas offre un bureau archétypal qui a su équilibrer le conflit dans le Office landscape. Le bureau offrait une facilité de communication avec des espaces ouverts, tout en définissant des espaces de manière à différencier les zones personnalisées individuelles et les petits groupes.

C’était l’un des bureaux les plus importants conçus selon l’idéologie de la burolandschaft et il est devenu célèbre pour son design convivial qui permettait aux gens de disposer les meubles à leur manière et de personnaliser leur environnement à proximité.

19731971

1971

L’idée est venue à Robert Propst, un ancien designer du groupe de recherche Herman Miller aux Etats-Unis. Il s’est inspiré de la pensée du “paysage de bureau” et a essayé de comprendre à quoi pourrait ressembler un espace de bureau qui équilibre la concentration, la collaboration et la productivité. Propost’s a proposé - The action Office - un groupe modulaire de meubles et de cloisons de bureau qui a fourni à chaque individu de nombreux espaces de travail. Un énorme bureau à plusieurs hauteurs, avec un espace de rangement à l’intérieur. L’objectif était de favoriser le mouvement et l’action dans l’espace de travail afin de maintenir le flux de communication et d’information. Tandis que des murs à 120 degrés dans des zones garantissant aux travailleurs suffisamment d’intimité pour un travail de concentration.

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Email RayTimlinson FloppyDisk David Noble avec IBM Ordinateurpersonel Xerox Parc
1.3.Open plan Office
1.4.Herman Miller Action Office - 1969
Source : https://insights.humancapital.aon.com/talent-assessment-blog/behaviour-in-open-plan-offices-less-email-more-face-to-face-talking https://www.archdaily.com/903027/the-importance-of-understanding-the-human-body-designing-forpeople-of-all-shapes-and-sizes Figure 35 : Figure 36 :

1.5. La ferme de cubes - 1980

Les cubicules sont des espaces de travail en partie encastrés, isolés des espaces de travail voisins par des cloisons généralement hautes de 1,5 à 1,8 m. La raison d’être de ces cloisons est de séparer les travaux de bureau de l’aspect visuel et des bruits d’un espace de travail ouvert, afin qu’ils puissent réfléchir sans être dérangés. Un bureau rempli de cubicules est parfois appelé “ferme de cubes”.

1985

1.6. Casual Office - 2000

1990 1998

Alors que le cubicule servait de petite salle de réunion, ce qui nous donnait l’espace nécessaire pour les énormes outils de l’époque. La réduction progressive du nombre de PC et le développement de l’ordinateur portable professionnel à la fin des années 1990 ont fait que nous n’avons plus jamais pensé à nous fermer. Le bureau “easy going” est le fer de lance des sociétés de programmation de la Silicon Valley dans les années 80, qui offrent des espaces de travail exceptionnellement personnalisés, adaptés aux longues périodes de programmation.

Les environnements du Casual Office décontractés étaient conçus pour permettre une réflexion créative, ce qui a fait des bureaux un lieu inspirant pour le partage des connaissances.

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Microsoft Windows World Wide Web Tim Bernes-lee Google
Source : https://uxdesign.cc/revolution-hits-the-office-the-cubicle-d638d5e25730 Source : https://www.entrepreneur.com/article/319684 Image Credits : FriedBerg Figure 37 : Figure 38 :

2. Comprendre les moteurs du changement :

Cette phase de changement a commencé avec la révolution PC dans les années 1980. L’arrivée des tout premiers PC IBM et la restauration de l’économie, ainsi que les aspirations à une vie professionnelle moins dure, ont commencé à avoir un impact sur les espaces de travail.

Un système cybernétique comme idée de bureau a émergé - un système dans lequel la technologie relie le travail et les personnes. L’ensemble de ces circonstances a donné lieu à une situation qui a permis de repenser la conception des bureaux en améliorant la communication et les processus de travail. Le bureau est ainsi passé d’une usine de traitement de données à un lieu de traitement créatif de la communication et de l’information.

Dans les années 1990, le boom technologique a déplacé l’attention vers l’administration, au détriment de l’ancienne notion de production. En effet, la structure des bureaux s’est avérée progressivement complexe pour prendre en charge le développement du traitement et de la gestion de l’information. La nature de plus en plus complexe des bureaux a suscité des réflexions qui ont porté sur les méthodes existantes de planification des bureaux, l’investigation et l’expérimentation avec les normes de la burolandschaft, la renégociation des lois qui ont ruiné les conditions actuelles de règlement des incohérences entre l’organisation des bureaux et leur conception spatiale. (Worthington, 1997). Une différence par rapport aux bureaux ennuyeux et sombres de la décennie précédente ; l’explosion des technologies de télécommunication vers la fin du XXe siècle a donné le premier exemple concret de la manière dont le développement technologique pouvait modifier les modes de travail traditionnels.

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https://digitalmarketinginstitute.com/blog/4-big-benefits-digital-marketing-
career Figure 39 :

L’évolution des modes de travail traditionnels avec la mise en réseau généralisée se traduit par une organisation “plus plane et plus souple”, les réseaux horizontaux remplaçant les hiérarchies verticales. Ces changements dans la gestion ont un impact sur l’utilisation d’un bien ( Worthington,1997).

La révolution industrielle a apporté des machines, des compétences et de la main-d’œuvre, tandis que la révolution du 21e siècle, basée sur l’information et la technologie, a apporté l’intellect et la créativité. On peut donc dire que la technologie est l’un des moteurs du changement sur le lieu de travail.

Dans son livre “Interior plc”, Rob Harris affirme que la recherche du lieu de travail idéal est un concept illusoire. Lorsqu’on envisage le lieu de travail de l’avenir, la question essentielle est de savoir comment anticiper et gérer le changement. Il devient donc essentiel pour l’organisation et les concepteurs de comprendre les facteurs qui influencent le changement sur le lieu de travail et d’y répondre par le changement.

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Coworking space à Singapore. Source: GettyImage
Figure 40 :
50 Startup Illustration. Source : freepik.com Figure 41 :

Chapitre 4

L’échosysteme start-up au Maroc

1. Qu’est ce qu’une Start-up ?

2. Pourquoi les start-up ?

3. Incubateur de start-up

4..L’échosysteme start-up au maroc

4.1.Les acteurs intervenant dans l’écosystème des start ups au Maroc:

4.2. Les acteurs intervenant dans l’écosystème des start ups au Maroc

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IV.L’écho-systeme start-up au Maroc

1.Qu’est ce qu’une start-up?

“Une startup est une entreprise lancée par ses fondateurs autour d’une idée ou d’un problème susceptible d’avoir un impact et une opportunité commerciale significatifs. Souvent, le développement proprement dit commence même avant cela par la recherche d’une idée ou d’un problème significatif qui mérite d’être résolu et par la constitution d’une équipe fondatrice engagée et alignée sur une vision commune pour faire de cette vision une réalité.

L’objectif du ou des fondateurs initiaux est d’établir une équipe de cofondateurs engagés ayant les compétences et les capacités nécessaires pour être en mesure de valider l’adéquation initiale entre le problème et la solution et entre le produit et le marché, avant de l’étendre à une entreprise importante et à un commerce autonome.

Ainsi, en plus du processus d’innovation lui-même, de l’idée au produit générateur de valeur et au modèle d’entreprise, les jeunes pousses doivent également disposer d’une équipe fondatrice forte et engagée et développer ensemble ces deux éléments en une véritable entreprise et organisation en croissance qui saisit la valeur créée en tant que grande entreprise.

Une grande entreprise est une entité autonome qui ne dépend plus d’un seul individu ou d’une seule organisation, où toutes les connaissances, valeurs, stratégies, DPI, etc. nécessaires sont ancrées de manière permanente dans son existence de manière à ce qu’elle puisse continuer à fonctionner, à s’améliorer et à créer de la valeur pour les clients, les actionnaires et les autrespartiesprenantesclés,toutenrestant financièrement stable grâce à la valeur des solutions et des produits qu’elle crée.”

52
Source : www.startupcommons.org Figure 42 : Start-up/Scaleup - Source : www.startupcommons.org Figure 43 :

Tout ceci étant pris en considération, il convient de souligner que le changement est au cœur de la signification de la création d’entreprise. Il y a un sentiment de transition et une nature temporaire, car avec le temps, une start-up peut s’étendre ou être rachetée par une autre entreprise.

Il est donc difficile de dire qu’une start-up est définitivement une chose ou une autre, si ce n’est pour souligner que la capacité à changer et à être différent est l’essence même d’une start-up. L’énergie, l’excitation et le sens du possible sont omniprésents dans les start-ups, ainsi que le sentiment que tout peut arriver.

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Source : www.Shutterstock.com Figure 44 :

2.Pourquoi les start-up?

Les startups sont des véhicules “optimaux” pour valider et mettre sur le marché de nouvelles innovations. En particulier les innovations plus perturbatrices. Les startups englobent tous les éléments, mais seulement ceux qui sont pertinents pour la miseaupointdenouvellesinnovationsavec un minimum de “ressources gaspillées” et un maximum de motivation et de dynamisme.

Lesstart-upscréentlaplupartdesnouveaux emplois, attirent les talents internationaux et les investissements directs étrangers. “Au cours des vingt-cinq dernières années, la quasi-totalité des emplois du secteur privé ont été créés par des entreprises de moins de cinq ans. Entre 1988 et 2011, les entreprises de plus de cinq ans ont détruit plus d’emplois qu’elles n’en ont créés au cours de toutes ces années sauf huit”.Source : étude de la Fondation Kauffman et de l’Institute for Competitiveness & Prosperity

Espace Coworking - Source : Shutterstock.com Figure 45 :

3.Incubateur de start-up

ledictionnaireesttoujoursuneressource amusante pour l’apprentissage d’un nouveauconcept,surtoutdanslemonde des start-ups. Selon le Cambridge Dictionary, un incubateur est “un récipient dont les conditions d’air et de températuresontcontrôlées,danslequel un bébé faible ou prématuré (= né trop tôt) peut être maintenu en vie”.

Alors, comment pouvons-nous relier cette définition aux startups ?

Alors que l’appareil décrit par le dictionnaire Cambridge est conçu pour garder un bébé en vie, une couveuse de start-upaideuneentrepriseàsesdébuts à prospérer. Les incubateurs de start-ups sontsouventdesorganisationsàbutnon lucratifgéréespardesinstitutspublicsou privés qui offrent des programmes pour aider les entrepreneurs à développer leurs entreprises.

Comment fonctionnent les programmes de incubateurs de start-ups ?

Les incubateurs offrent aux start-ups la possibilité de se développer et de se faire une place sur le marché. Cela comprend des offres allant des ressources physiques de base au mentorat afin d’acquérir de vrais clients.

Les entreprises technologiques sont peut-être celles qui bénéficient de la plus grande partie des programmes d’incubation, mais il existe desoffrespourtouslestypesd’entreprises,des entreprises sociales à l’industrie alimentaire.

Les programmes de incubateur de start-ups ont des durées différentes, mais vous pouvez obtenird’excellentsrésultatsentroismois.Pour y participer, une jeune entreprise doit passer par une procédure de candidature, qui varie d’un programme à l’autre. Bien que chaque programme varie, la plupart des programmes de incubateurs de start-ups offrent :

Un programme complet de formation aux affaires ; Des sessions d’information/éducation ; Mentors industriels ; des conférences ; des événements de mise en réseau.

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Incubateur de startup à Paris - Source : Freepik.com Figure 46 :

4.L’échosysteme start-up au maroc

L’écosystème des startups au Maroc prend forme de plus en plus et ce depuis quelques années et plus précisément depuis 2014. En 2017 les startups marocaines ont participé positivement au Salon CES de Las Vegas(USA). Et en 2018 et en 2019 elles étaient aussi présentes au salon Viva technology de Paris. En plus des divers financements dédiés aux startups, le gouvernement marocain a créé, via la Caisse Centrale de Garantie (CCG), le fond Invest Innov depuis 2017. Les banques pour ne pas rater le train de l’innovation apportée par ces startups, ont commencé à réagir positivement afin de les aider directement ou indirectement. Aussi plusieurs grandes entreprises comme l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) et la Caisse de dépôt et de Gestion (CDG) et les grands opérateurs télécoms comme Orange Maroc accordent des aides aux meilleures startups au Maroc. L’objectif de cet article est de passer en revue en cinq points l’évolution des startups au Maroc et aussi de décrire brièvement les acteurs intervenant dans l’écosystème des startups au Maroc.

Source : Maskot - Getty Images Figure 47 :

La CCG :

La Caisse centrale de garantie (CCG) est un établissement de crédit assimilé appartenant à l’Etat marocain. La CCG contribue entre autres à donner une impulsion à l’initiative privée en encourageant la création, le développement et la modernisation des entreprises. A partir de 2017 la CCG à travers sa nouvelle solution «Innov Invest», accompagne les start-ups. Ce fonds innov Invest de 500 millions de dirhams, c’est une offre de financement et de démarrage pour les startups innovantes dans leurs phases initiales de développement. Ce programme vise à financer les projets innovants et les investissements dans le capital des startups. Quatre sociétés de gestion ont été sélectionnées par la CCG pour structurer et gérer des fonds de démarrage et du capitalrisque (Azur Innovation, SEAF Morocco Growth Fund, Morocco Numeric Fund II, Green Innov Invest). Notons qu’en plus des 500 millions de dirhams apporté par le fond Innov Invest, plus de 400 millions de dirhams sont accordés et ce grâce à la mobilisation d’investisseurs privés locaux et étrangers. La CCG labellise aussi les incubateurs de startups, qui ont pour mission d’aider aussi les startups. En effet, afin d’assurer le suivi et l’assistance nécessaires aux startups, la CCG a certifié plusieurs structures pour soutenir les porteurs de projets et les entreprises en démarrage innovateurs. Récemment la Caisse centrale de garantie (CCG) a labellisé une deuxième liste de dix structures d’accompagnement des startups. Ainsi aujourd’hui le nombre d’accompagnateurs de startups est de 16.

Le centre La Factory:

Ce centre Factory situé à Casablanca, a pour objectif de créer des conditions de collaboration entre les startups et les grandes entreprises. Les dirigeants de startups et les concernés au niveau des grandes entreprises bénéficient d’un programme d’accompagnement dit « Scalerator ». Un programme d’accompagnement déployé en 3 étapes (Soft skills, Technique et Business).

Outlierz Ventures :

Outlierz Ventures est un fond appartenant à la plateforme TechCrunch en aux EtatsUnis. Au Maroc il a été créé en 2017 ce fonds Outlierz Ventures d’investissement en capital-risque dédié aux startups technologiques africaines. Basé à Casablanca a déjà investi dans plusieurs startups opérant sur le continent africain. Misant des tickets allant jusqu’à 5 millions de dirhams. Outlierz Ventures investit dans des entreprises africaines à fort potentiel de croissance qui utilisent la technologie pour transformer les secteurs traditionnels (fintech, insurtech, agritech, healtech et logistique). Le fonds intervient avec des tickets d’investissement qui oscillent entre 500 000 dirhams et 5 millions de dirhams dans des tours de tables de startups selon des conditions fixées par l’organisme gérant ce fond.

4.1.Les acteurs intervenant dans l’écosystème des startups au Maroc:
Logo start-up Maroc Figure 48 :

4.2.Les acteurs intervenant dans l’écosystème des startups au Maroc: Une cartographie des startups marocaines. C’est ce que vient de réaliser le think tank Briter Bridges, en collaboration avec l’accélérateur d’innovation IMPACT Lab et l’association professionnelle des structures d’accompagnement des startups (MSEC). Cette cartographie a déjà identifié plus d’une centaine de startups marocaines, ainsi que l’ensemble des acteurs clés d’accompagnement et de financement.

58
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Cartographie des startup au Maroc
2019 Figure 49 :

Chapitre 5

La psychologie évolutionniste et le travail

1. Introduction

2.Elements de la psychologie évolutionniste dans l’espace de travail

2.1. La lumière naturelle 2.2. L’exposition à la verdure 2.3. Dormir 2.4. Exercice et activité physique 2.5. Interaction sociale

3. L’espace de travail évolutionniste

4. Orientations futures

Conclusion

61
5.

V.La psychologie évolutionniste et l’espace de travail

1.Introduction

Nos ancêtres ont grandi dans des savanes et, par conséquent, certains traits qui ont contribué à leur survie dans ces environnements ont été sélectionnés et sont visibles chez l’homme moderne.

Cependant, les environnements actuels sont très différents de notre passé ancestral. Au lieu de la savane, nous avons maintenant des bâtiments et des routes en béton. Il en résulte une inadéquation entre nos traits d’adaptation et l’environnement actuel, ce qui peut être préjudiciable à la santé et au bien-être de l’homme.

Par exemple, la nourriture n’a pas toujours été une ressource abondante comme c’est le cas pour la plupart des humains aujourd’hui, de sorte que les chasseurs-cueilleurs n’étaient pas garantis de manger tous les jours. Pour cette raison, la faim d’aliments riches en calories, riches en protéines et en graisses a été positivement sélectionnée (Eaton et al., 2002).

Ces préférences alimentaires sont toujours présentes aujourd’hui, mais l’environnement a changé.

Bien que nous ayons toujours envie d’aliments riches en calories, la plupart des êtres humains peuvent s’alimenter plusieurs fois par jour, et l’acquisition de nourriture n’est pas aussi active qu’elle l’était pour nos ancêtres (c’est-à-dire la chasse et la cueillette). Ainsi, nous observons des taux croissants d’obésité et de troubles liés au poids, tels que le diabète et les maladies cardiaques (Cordain et al., 2005), car l’environnement actuel ne correspond pas à nos comportements adaptés à l’évolution.

Ce phénomène, connu sous le nom d’hypothèse de discordance (Eaton et al., 2002), peut également expliquer la diminution de la santé, du bien-être et de la productivité des employés dans le passé (Nicholson, 2000), mais les recherches ont montré que des résultats physiques et psychologiques positifs pour les employés sont obtenus lorsque des facteurs de notre passé évolutif sont intégrés au lieu de travail.

En fait, certains ont affirmé que l’évolution de nos ancêtres dans la savane pourrait également avoir produit la biophilieune appréciation et un désir de notre environnement naturel (Wilson, 1984 ; voir également Hinds et Sparks, 2011). La mise en œuvre de certaines facettes de notre environnement naturel, comme la lumière du soleil et la verdure, peut apporter des avantages psychologiques spécifiques sur le lieu de travail.

D’autres facteurs qui peuvent être liés à notre passé ancestral, tels que les interactions sociales et le mouvement physique, produisent également des effets bénéfiques pour les employés.

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Si ces éléments environnementaux sont largement contrôlables dans les maisons et les espaces personnels, les gens n’ont généralement que peu ou pas de contrôle sur ce point sur le lieu de travail.

En outre, la conception physique des espaces de bureau modernes est élaborée et conçue principalement par des architectes, des décorateurs d’intérieur et des gestionnaires de services, plutôt que par des psychologues.

C’est pourquoi nous avons fourni un cadre en quatre parties pour la reconception du lieu de travail moderne, basé sur des principes psychologiques évolutionnistes et des recherches empiriques:

1- Notre environnement ancestral nous a permis d’être plus sains, plus satisfaits et plus efficaces lorsque des conditions spécifiques sont réunies, comme la présence de lumière solaire et de verdure, ainsi que la possibilité d’interaction sociale, d’exercice et de sommeil.

2- De nombreux lieux de travail n’offrent pas ces conditions.

3-Les recherches ont permis de tester empiriquement comment ces conditions pourraient être remplies sur l’espace de travail d’aujourd’hui.

4-Si les employeurs sont prêts à adopter une approche psychologique évolutionniste pour organiser leur espace de travail, ils peuvent améliorer considérablement la santé physique et psychologique de leurs employés ainsi que leur productivité.

Homme
des cavernes - Source : istockphoto.com Figure 50 :

2.1.La lumière naturelle

L’importance de la lumière du soleil a été bien documentée au cours de plusieurs années de recherche (Holick, 2004 ; Ne’Eman, 1974). Le corps humain produit de la vitamine D - une vitamine essentielle à la vie humaine (Beadle, 1977) - par l’absorption des rayons UVB de la lumière naturelle du soleil (Holick, 2000). Il a été démontré que la vitamine D améliore l’humeur et réduit la dépression (Lansdowne et Provost, 1998) et aide à prévenir de nombreuses formes de cancer, le diabète de type I, les maladies cardiaques et l’ostéoporose (Holick, 2004). Bien que la vitamine D puisse être ingérée par voie orale par le biais de certains aliments (par exemple, certains poissons, le lait) et de suppléments nutritionnels, elle n’est généralement pas suffisante si la lumière du soleil est limitée (Glerup et al.,2000).

De nombreux individus passent la plupart de leurs journées de travail à l’intérieur, avec une exposition limitée au soleil. De plus, les organisations ont commencé à compter presque uniquement sur le confort thermique des bâtiments (Ne’Eman, 1974). Des travaux récents ont également noté que le populaire éclairage fluorescent à spectre complet - qui, selon eux, contribue à imiter la lumière du soleil et à améliorer l’humeur, la santé et les facultés cognitives des employés qui travaillent sous ces ampoules - n’a pas d’effets positifs similaires à ceux de la lumière naturelle du soleil (Vietsch et McColl, 2001).

Les employés souhaitent vivement avoir des fenêtres dans leurs bureaux (Nagy, Yasunaga et Kose, 1995), et il a été constaté que la présence de fenêtres diminuait l’inconfort des employés (Aries, Veith et Newsham, 2010). La pénétration de la lumière du soleil dans les bureaux augmente également le sentiment de détente chez ceux qui sont assis au soleil ( Boubekri, Hull et Boyer, 1991).

On a constaté que l’exposition au soleil à travers les fenêtres des lieux de travail est positivement liée à la satisfaction professionnelle des employés et à leur bienêtre général au travail, et négativement liée à leur intention de démissionner (Leather, Pygras, Beal et Lawrence, 1998).

64
Edith Green Batiment - Source : www.skyscrapercenter.com Figure 51 :

2.2.L’exposition à la verdure

Des travaux récents utilisant la technologie d’IRMf ont établi un lien entre l’augmentation de l’activité des amygdales et la vie urbaine (Lederbogen et al., 2011). Par rapport aux participants issus de milieux ruraux, les participants qui vivent actuellement en ville présentent une plus grande activation de l’amygdale - une zone du cerveau associée à la colère, à un comportement agressif et à la perception d’une menace environnementale - lorsqu’ils subissent un stress social. Les participants qui ont grandi dans un environnement urbain (mais qui ont déménagé à l’âge de 15 ans) ont montré une plus grande activation du cortex cingulaire antérieur périgénital - une zone du cerveau associée au traitement et à la régulation des facteurs de stress social chroniques. Les auteurs concluent que le fait de vivre en milieu urbain est associé à une augmentation des réponses au stress neural et peut contribuer à expliquer pourquoi certains troubles psychologiques, comme la schizophrénie, sont plus fréquents chez les citadins (Pedersen et Mortensen, 2001).

L’utilisation d’images de verdure - y compris les bois, les plantes en pot et certains cadres représentant des paysages naturels - peut permettre de lutter contre le stress subi en milieu urbain, car il a été constaté qu’il produisait de nombreux avantages physiques et psychologiques.

Elle augmente la capacité de concentration et d’attention (Berto, 2005) et réduit la pression sanguine diastolique, le stress et l’anxiété (Hartig, Evans, Jamner, Davis et Gärling, 2003 ; Kaplan, 1995). Il a été démontré que le jogging dans les parcs réduit la dépression et l’anxiété dans une plus grande mesure que le jogging en milieu urbain (Bodin et Hartig, 2003). La marche dans les parcs améliore également le fonctionnement cognitif sous forme d’attention dirigée (Berman et al., 2008). En outre, regarder des images de la nature et s’asseoir dans une pièce avec des plantes d’intérieur augmente les comportements prosociaux (Weinstein, Przybylski et Ryan, 2009).

Les espaces de travail actuels sont conçus pour se concentrer sur l’efficacité plutôt que sur le bien-être psycho-logique (Bain et Taylor, 2000 ; Handy, 1990). Cependant, avec une littérature croissante montrant la relation entre l’image du lieu de travail et le bien-être psychologique des employés, certaines organisations mettent en œuvre des images naturelles telles que des plantes en pot et des images de paysages extérieurs sur le lieu de travail - avec des effets physiques et psycho logiques bénéfiques (Bringslimark, Harting, et Patil, 2007). Les images naturelles peuvent également être mises en œuvre en fournissant un ensemble d’images en rotation sur les fonds de bureau des ordinateurs.

Source : istockphoto.com Figure 52 :

Les gens recherchent les zones de nature sauvage et les parcs urbains pour le paysage et le contact avec la nature (Hartig et al., 2003). Ceux qui ne peuvent pas passer du temps à l’extérieur remplissent souvent leur environnement intérieur de symboles liés à la nature (par exemple, des plantes, des photos de la nature ; Weinstein et al., 2009).

Les plantes sur le lieu de travail augmentent le bien-être des employés, leur confort psychologique, leur satisfaction au travail, leur santé et leur confort physique, leur créativité et leur productivité (Knight et Haslam, 2010 ; Smith et Pitt, 2009).

Il existe également des avantages chimiques directs qui améliorent la qualité de vie et des avantages psycho logiques qui favorisent la relaxation. Les plantes améliorent la qualité de l’air en filtrant l’air, en réduisant la pollution de l’air intérieur par des produits chimiques tels que le dioxyde de carbone, le formaldéhyde et les ammoniacs - ce qui indique que la présence de plantes d’intérieur est bénéfique pour la santé physique (Dingle et al., 2000), et cruciale pour prévenir le syndrome des bâtiments malades - une maladie qui se caractérise par les symptômes suivants : maux de tête, irritation des yeux, mal de gorge, épuisement, manque de concentration, nausées, vertiges et douleurs thoraciques (Finnegan, Pickering et Burge, 1984). Le syndrome des bâtiments malsains est causé par le manque de ventilation sur le lieu de travail, qui entraîne une forte concentration de contaminants dans l’air, tels que la poussière et d’autres micro-organismes (Stolwijk, 1991).

66
Source : freepik.com Figure 53 :

Les exigences d’un horaire de travail strict empiètent souvent sur le sommeil normal, bien que le sommeil ait également de nombreux avantages psychologiques, notamment la formation de la perspicacité, la perception d’un nouveau langage, la discrimination visuelle et les capacités motrices (Ellenbogen, 2005). Une mauvaise qualité de sommeil est également associée à un risque accru de blessure au travail (Melamed et Oksenberg, 2002), de dépression (BuelaCasal, Miró, Iañez et Catena, 2007) et de mauvaise qualité de vie (AncoliIsrael et Roth, 1999). En fait, les heures supplémentaires ont été liées à des plaintes physiques et psychologiques (Nishikitani, Nakao, Karita, Nomura et Yano, 2005 ; Sokejima et Kagamimori, 1998), et les employés de nuit ont des taux d’accidents et de blessures plus élevés que tout autre type de travailleur posté (Dinges, 1995).

Les effets du manque de sommeil peuvent affecter négativement le temps de réaction, le jugement, la mémoire à court terme, la motivation et l’état physique d’une personne. La sieste, cependant, atténue la fatigue du sommeil tout en améliorant le raisonnement logique, la vigilance et le temps de réaction, même après des nuits de sommeil limité (Brooks et Lack, 2006 ; Milner et Cote, 2009). La sieste est plus bénéfique pour la performance dans les tâches motrices et l’apprentissage verbal que la caféine, qui est la façon habituelle pour de nombreuses personnes de gérer la fatigue de l’après-midi (Mednick, Cai, Kanady et Drummo nd, 2008). La sieste peut augmenter la quantité de tâches accomplies pendant la journée et renforcer le traitement de l’information.

Le sommeille de l’après-midi est courante tout au long de la vie et dans différentes cultures. Ce phénomène se produit indépendamment de la consommation alimentaire ou de la qualité du sommeil de la veille, ce qui indique que la somnolence est très probablement due au rythme circadien. Une étude récente de la National Sleep Foundation (2008) a révélé qu’environ 48 % des personnes interrogées avaient fait au moins deux siestes au cours du mois précédent. Toutefois, si l’on examine le comportement sur le lieu de travail, seuls 10 % des répondants ont déclaré avoir fait des siestes au travail. Environ un tiers des employeurs autorisent leurs employés à faire une sieste au travail, mais seuls 16 % des employeurs offrent un endroit où faire la sieste.

2.3.Dormir Espace de détente. Source : gettyImage.com Figure 54 :

2.4.Exercice et activité physique

La recherche a établi que les systèmes cardiovasculaire, respiratoire, musculosquelettique, endocrinien et immunitaire sont tous positivement influencés par l’exercice (Bouchard, Shephard et Stephens, 1994 ; Wilmore et Costill, 1994). Ceci est principalement attribué au fait que l’exercice augmente le débit cardiaque, la circulation sanguine, l’absorption d’oxygène, les niveaux d’énergie, le taux métabolique et les niveaux d’hormones tout en diminuant la pression sanguine, le cholestérol et les niveaux de glucose dans le sang (Bouchard et al., 1994 ; Fletcher et al., 1996 ; Wilmore et Costill, 1994).

De plus en plus de recherches sont menées sur les effets positifs des interventions en matière d’exercice physique (par exemple, l’ajout de salles de gym en entreprise, de temps libre pour les activités de gymnastique, etc.) ). En fait, les interventions physiques ont permis de réduire la masse corporelle, la pression artérielle et le cholestérol des participants, et ont souvent éliminé le statut de fumeur des employés (Shephard, 1996). Dans ces cas, l’organisation bénéficiera aussi théoriquement de ces interventions, car certaines études montrent une forte corrélation négative entre la santé globale des employés et leur taux d’absentéisme (Lechner et al., 1997 ; Tucker, Aldana et Friedman, 1990). La santé globale des employés est également liée à une réduction des demandes de soins médicaux, à une augmentation de la productivité et à la performance globale au travail (Bernacki et Baun, 1984 ; Cox, Shephard et Corey, 1981).

Les modes de vie sédentaires sont fortement corrélés avec l’obésité (Levine, Schleusner et Jensen, 2000 ; Levine et al., 2005 ; Levine et al., 2011). Remplacer les actions sédentaires par des mouvements quotidiens réguliers (par exemple, se lever au lieu de s’asseoir) peut aider à combattre l’obésité en augmentant la quantité d’énergie dépensée en une journéec’est ce qu’on appelle la thermogenèse d’activité sans exercice (NEAT ; Levine et al., 2000 ; Levine et al., 2005 ; Levine et al., 2011). Des recherches sur le phénomène de la thermogenèse des activités sans exercice ont montré que des actions telles que le fait de bouger et de se tenir debout sont toutes deux en corrélation positive avec la perte de poids (Levine et al., 2000 ; Levine et al., 2005). En fait, une étude a révélé que les personnes obèses ont tendance à s’asseoir environ deux heures de plus que les personnes maigres/en bonne santé, et que l’élimination de ces deux heures supplémentaires en position assise peut brûler 350 calories supplémentaires par jour (Levine et al., 2005).

68
Activité physique dans
l’espace
de travail
. Source : istock Figure 55 :

Les personnes qui vivent dans les zones urbaines marchent moins que celles qui vivent dans les zones rurales (Levine et al., 2011). La même étude a révélé que les Américains obèses des zones urbaines restaient assis environ quatre heures de plus que les Jamaïcains des zones rurales (qui n’ont pas de problème d’obésité) - ce qui indique que la marche est une autre forme de NEAT qui pourrait être utilisée pour lutter contre l’obésité dans les zones urbaines. Ainsi, nous constatons que certaines interventions pratiques sur le lieu de travail pourraient être mises en œuvre pour augmenter la TAE, notamment des bureaux surélevés permettant aux personnes de se lever au lieu de s’asseoir pendant le travail ainsi que des distances de marche plus longues vers les toilettes, les cafétérias et les parkings.

L’intégration d’une seule pause de 10 minutes d’exercice pendant le temps de travail peut aider à motiver et à adopter un mode de vie plus actif pour de nombreuses personnes autrement sédentaires qui ont participé (Yancey et al., 2004).

L’intégration d’une seule pause de 10 minutes pendant le temps de travail peut contribuer à motiver et à inciter à adopter un mode de vie plus actif chez de nombreuses personnes autrement sédentaires (Yancey et al., 2004).

Activité
physique dans l’espace de travail 2 Figure 56 : Activité physique dans l’espace de travail 3 Figure 57 :

2.5. Interaction sociale

Les espaces de travail varient en termes de niveaux d’interaction sociale, et le type et la quantité d’interaction sociale sont susceptibles d’influencer le bien-être des employés. Repetti (1993) suggère que le stress associé à l’environnement social du lieu de travail est un facteur de problèmes de santé physique et mentale. De mauvaises relations sociales au travail ont été associées à plusieurs symptômes physiques négatifs chez les cols blancs (Kawakami, Araki, Hayashi et Masumoto, 1989), notamment l’agressivité - qui représente un coût énorme pour les employeurs par des moyens tels que la couverture d’assurance maladie, la perte de temps de travail et les frais juridiques (par exemple, Kaptein, 1999).

Les relations sociales informelles sur le lieu de travail ont des effets directs et modérateurs sur la réduction de la dépression (Chen, Siu, Lu, Cooper et Philips, 2009). D’autres études ont également montré la relation entre le soutien social et les résultats psychologiques positifs, comme la fourniture d’un tampon protecteur contre le stress (Cohen et Wills, 1985) et l’aide à la prévention de l’épuisement professionnel (Anderson, 1991).

L’interaction sociale ne se limite pas à l’échange verbal entre humains. Les chercheurs constatent que les personnes qui amènent leurs animaux domestiques au travail déclarent être moins stressées et en meilleure santé physique et psychologique (Wells et Perrine, 2001). Ces avantages ont également été constatés au niveau biologique. Plus précisément, les gens présentent des niveaux plus élevés d’ocytocine (le neuropeptide responsable des sentiments d’attachement, d’interaction sociale et de soulagement du stress) après avoir interagi avec leur propre chien (Miller et al., 2009).

La domestication des chiens a commencé il y a environ 15 000 ans (Villa et al., 1997), ce qui pourrait avoir conduit au développement de comportements d’attachement entre les humains et les chiens. Toutefois, ces avantages se généralisent également au lieu de travail. De nouvelles données ont révélé que la présence d’un chien - n’importe quel chien, pas seulement le sien - facilite la cohésion du groupe, la coopération, l’intimité et la confiance interpersonnelle entre les participants qui travaillent ensemble sur une tâche de groupe (Christensen, Honts et Colarelli, 2012). Ainsi, le fait d’amener son chien au travail pourrait avoir des avantages supplémentaires sur l’efficacité globale des employés.

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Interaction sociale dans l’espace de travail . Figure 58 :

3.L’espace de travail évolutionniste

En examinant ces études, nous proposons l’espace de travail évolutif comme moyen de créer un environnement favorable aux employés qui augmentera également les bénéfices de l’employeur (ou, à tout le moins, réduira les coûts de l’employeur). L’espace de travail évolutif devrait comporter de nombreuses fenêtres que les employés peuvent ouvrir régulièrement pour s’exposer au soleil, ainsi que plusieurs types de plantes et de petits arbres en pot, ainsi que des œuvres d’art de savanes ouvertes et d’autres espaces verts. Cela permettra de réduire le stress tout en améliorant l’humeur et le sentiment de détente, les performances professionnelles, l’attention et la coopération.

La mise à disposition d’un endroit où les employés peuvent faire la sieste augmentera également l’attention et la performance des employés tout en diminuant la probabilité d’accidents sur le site - ce qui contribuera à réduire les frais médicaux et d’assurance de l’employeur. L’offre de méthodes permettant d’augmenter l’activité physique contribuera également à maintenir les employés en bonne santé physique et psychologique (ce qui réduira les coûts pour les employeurs en diminuant l’absentéisme des travailleurs et les visites à l’hôpital ou chez le médecin). Ces nouvelles méthodes peuvent inclure l’utilisation de bureaux à hauteur élevée qui obligeront les employés à rester debout au lieu de rester assis pendant le travail. L’augmentation des distances à parcourir pour se rendre aux toilettes, aux cafétérias et aux parkings augmentera également la quantité d’exercice physique que les employés peuvent faire. Si ces ajouts ne sont pas réalisables, les employeurs peuvent intégrer une seule pause de 10 minutes pour faire de l’exercice pendant le travail.

Enfin, l’augmentation des interactions sociales entre les hommes et les animaux sur le lieu de travail peut contribuer à réduire le stress et l’anxiété des employés. Si les gens peuvent se parler, ils peuvent développer des relations de coopération qui peuvent faciliter une plus grande mentalité de groupe et une plus grande efficacité des travailleurs à l’avenir. Permettre aux employés d’amener leurs chiens au travail augmentera également de nombreux comportements coopératifs et productifs. Des entreprises de premier plan comme Google et Amazon permettent à leurs employés de le faire depuis des années.

Travailler
dans la nature Figure 59 :

4.Orientations futures

En examinant ces études, nous proposons l’espace de travail évolutif comme moyen de créer un environnement favorable aux employés qui augmentera également les bénéfices de l’employeur (ou, à tout le moins, réduira les coûts de l’employeur). L’espace de travail évolutif devrait comporter de nombreuses fenêtres que les employés peuvent ouvrir régulièrement pour s’exposer au soleil, ainsi que plusieurs types de plantes et de petits arbres en pot, ainsi que des œuvres d’art de savanes ouvertes et d’autres espaces verts. Cela permettra de réduire le stress tout en améliorant l’humeur et le sentiment de détente, les performances professionnelles, l’attention et la coopération.

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5.Conclusion

Immerger les employés dans un cadre de travail qui ressemble à notre propre environnement ancestral inspiré de la savane peut diminuer cette discordance évolutionniste et augmenter la productivité, la santé et l’efficacité globale des employés. Cela apporterait de grands avantages tant aux employés, sous la forme de satisfaction professionnelle, de performances professionnelles et de santé physique et psychologique globale, qu’aux employeurs, sous la forme d’une plus grande efficacité des employés et d’une réduction des coûts des soins de santé et de l’absentéisme, ce qui augmenterait les bénéfices et la productivité des entreprises. Les employés n’ayant que peu de contrôle sur leur environnement de travail, les employeurs peuvent envisager d’adopter l’espace de travail évolutionniste comme moyen d’améliorer non seulement la santé physique et psychologique des employés, mais aussi la qualité fiscale et sociale globale de leur entreprise.

73
Amazon
sphere. Source Seatlesphere.com Figure 60 :

Chapitre 6

Biophilie et bienêtre

1. L’architecture biophilique

1.1. Introduction

1.2. Conception réparatrice 1.3. Les dimensions de l’architecture biophilique 1.4. Experience de la nature

2. L’influence de la nature sur la santé humaine

2.1. Pourquoi l’exposition est-elle bénéfique pour la santé humaine ?

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1.L’architecture biophilique

1.1Introduction

Le rôle de l’environnement naturel dans la croissance et le développement humains a été un facteur critique qui est souvent sous-estimé et non apprécié dans notre société urbaine moderne. La biophilie est la tendance humaine inhérente à s’affilier aux systèmes et processus naturels. Cette affinité est devenue biologiquement liée à l’amélioration de la condition physique, émotionnelle et intellectuelle de l’homme au cours de l’évolution humaine, en raison du contexte naturel dans lequel le corps de l’esprit humain s’est développé.

2.2.Conception réparatrice

La biophile est une solution durable à la conception regrettable de l’environnement bâti moderne. Là où la dégradation des systèmes naturels a provoqué une séparation croissante entre l’environnement humain et naturel. Ce processus de conception est communément appelé “conception environnementale réparatrice” en raison de son approche unique qui “vise à la fois une stratégie à faible impact environnemental qui minimise et atténue les effets négatifs sur l’environnement naturel, et une approche de conception biophile ou à impact environnemental positif qui favorise un contact bénéfique entre l’homme et la nature dans les paysages bâtis modernes

Architecture biophilique 1 Figure 61 : la plante verte - Dubai Figure 62 :

1.3.Les dimensions de l’architecture biophilique :

L’architecture biophilique est divisée en deux catégories principales qui peuvent donner lieu à des solutions de conception différentes, chacune démontrant une relation avec l’environnement naturel. Le design vernaculaire ou le design basé sur le contexte, fait référence aux bâtiments et aux paysages qui créent un attachement au lieu en reliant la culture, l’histoire, l’écologie à un contexte géopraphique.

Le design organique ou une approche naturaliste utilise des formes et des éléments du bâtiment et du paysage qui représentent directement, indirectement ou symboliquement ceux qui se trouvent dans l’environnement naturel. Cette thèse est principalement axée sur l’utilisation des techniques de design organique pour créer une relation harmonieuse avec la nature.

77
Schéma architecture organique/vernaculaire
Figure
63 :

1.4. Expérience de la nature

Le monde naturel est tout autour de nous. Cependant, à travers le développement continu d’espaces urbains mal conçus, nous avons réussi à nous isoler de la nature. Faire l’expérience des qualités positives et des espaces uniques de la nature peut être une expérience vraiment incroyable. En tant qu’humains, nous apprécions l’esthétique et les caractéristiques relaxantes qu’elle crée. Edward O. Wilson a étudié l’approche humaine du monde naturel à la recherche des mouvements instinctifs qu’une grande majorité d’humains choisiraient de faire si on leur donnait une totale liberté de choisir un cadre pour leur maison ou leur bureau. Il est apparu, à travers cette étude, que les gens gravitent vers un environnement qui combine trois caractéristiques : “les gens veulent être sur une hauteur en regardant vers le bas, ils préfèrent un terrain ouvert comme une savane avec des arbres et des bosquets éparpillés et ils veulent être près d’un plan d’eau comme une rivière ou un lac, même si tous ces éléments sont purement esthétiques et non fonctionnels”.

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Aéroport singapore. Source : archdaily.com Figure 64 :

2.L’influence de la nature sur la santé humaine

2.1Pourquoi l’exposition est-elle bénéfique pour la santé humaine ?

Plusieurs études expérimentales ont été menées afin de déterminer si l’exposition à la nature peut réellement améliorer la santé humaine, tant au niveau physique que psychologique.

Ces expériences ont été menées principalement dans les hôpitaux et les centres de soins infirmiers car ce groupe de la population est souvent malade ou souffre et est sous la surveillance étroite de médecins pour analyser les réponses des patients. En outre, ces espaces offrent également des espaces de vie afin que les patients soient présents dans ces conditions pendant une période prolongée.

On pense que la nature possède la capacité de rendre le corps humain plus à l’aise et confortable dans un environnement particulier, ce qui peut améliorer notre niveau de stress, réduire la quantité de douleur ressentie après une intervention chirurgicale et a également le pouvoir de distraire et d’apaiser l’esprit et le corps simultanément. Une étude menée dans un cadre hospitalier a utilisé des patients se remettant d’une chirurgie abdominale et a analysé la quantité d’analgésiques narcotiques forts nécessaires aux patients situés dans deux chambres identiques avec une vue différente. La chambre 1 avait une vue sur un mur de briques et un toit à plusieurs mètres de distance.

La chambre 2 avait une vue sur la nature et le paysage environnant. Les résultats ont montré que les patients ayant une vue sur la nature ressentaient beaucoup moins de douleur après l’opération et nécessitaient moins de médicaments que ceux ayant une vue sur le bâtiment, ce qui implique un taux de guérison plus rapide. En outre, les patients avec vue sur la nature ont un meilleur bien-être émotionnel, moins de complications mineures et moins de complications post-opératoires.

Jardin intérieur - BOCA siège Figure 65 : Mur végatilsé à l’interieur d’un espace de travail
Figure 66 :
80
Nature Vs. Mur en brique L’influence
de la nature sur les problèmes de santé mineurs Figure 67 : Figure 68 :
81
Images
Benchmark Figure 69 :

Chapitre 7

Benchmark & études de cas

1. Axel Springer Campus - OMA

2. Le siège de google à California -Bjark Ingels & Heatherwick

3. Le milstone -MVRDV

83

01.Axel Springer Campus

-OMA Architects

“Axel Springer a lancé le mouvement de passage de l’imprimé au numérique. Son nouveau bâtiment sur le campus de Berlin sert à la fois de symbole et d’outil dans cette transitionun bâtiment pour attirer l’élite de la Bohême numérique (de l’Allemagne). Séparé par un atrium diagonal qui s’ouvre sur les bâtiments existants d’Axel Springer, le design consiste essentiellement en une série d’étages en terrasses qui forment ensemble une “vallée” qui crée une scène informelle au centreunlieupourdiffuserdesidéesaux autres parties de l’entreprise”

Image 1 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 70 :

En tant qu’architectes, nous en avons expérimenté les avantages : rapidité, précision, fluidité. Mais nous avons aussi subi une conséquence cruciale : la relation entre l’employé et son ordinateur, qui l’isole dans une bulle de performance introvertie, inaccessible à la vue d’ensemble collective.

Image 2 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 71 : Image 3 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 72 : Image 4 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 73 : Image 5 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 74 :

Dans la salle de rédaction classique, dominée par des journalistes fumeurs et dactylographes, chaque habitant était conscient du travail et des progrès de ses collègues et de l’objectif collectif : un seul numéro, avec l’échéance comme communiqué simultané. Dans le bureau numérique, le fait de fixer intensément un écran amortit toutes les autres formes d’attention et nuit donc à l’intelligence collective nécessaire à une véritable innovation.

Nous avons donc conçu un bâtiment qui diffuse abondamment le travail des individus pour une analyse partagée. Le nouvel immeuble de bureaux est doté d’un atrium central qui s’ouvre sur les bâtiments existants d’Axel Springer - un nouveau centre du campus d’Axel Springer.

Le design a été développé autour d’une série de terrasses qui, ensemble, forment une vallée numérique. Chaque étage contient une partie couverte comme un environnement de travail traditionnel, qui est ensuite découverte sur les terrasses. À mi-chemin dans le bâtiment, la vallée est réfléchie pour générer un auvent tridimensionnel.

86
Image
6 -
Axel Spring Campus
Source :
Archdaily.com
Figure 75 :
Image 7 - Axel Spring Campus
Source :
Archdaily.com Figure
76 :
Image 8 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 77 :
Image 9 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 78 :

L’espace commun formé par les terrasses interconnectées offre une alternative à l’espacedebureauformeldanslapartiesolide du bâtiment, permettant un élargissement sans précédent du vocabulaire des espaces de travail : un bâtiment qui peut absorber tous les points d’interrogation du futur numérique.

Le public peut découvrir le bâtiment sur trois niveaux - le hall du rez-de-chaussée, le pont de rencontre et le bar sur le toit. Le pont de rencontre est une plateforme d’observation à partir de laquelle les visiteurs peuvent observer le fonctionnement quotidien de l’entreprise et son évolution. Le rez-de-chaussée contient des studios, des espaces d’événements et d’expositions, des cantines et des restaurants.

Le bâtiment est situé en face du siège actuel d’Axel Springer dans la Zimmerstrasse, une rue qui séparait auparavant Berlin-Est et Berlin-Ouest, à l’un des endroits les plus importants de la ville.

Image 10 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 79 : Image 11 - Axel
Spring Campus
Source : Archdaily.com Figure 80 : Image 12 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 81 : Image 13 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 82 :
88 Image 14 - Axel Spring Campus Source : Archdaily.com Figure 83 :
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02. Le siège de Google à California - Bjarke Ingels et Thoams heatherwick

L’idéeestsimple.Aulieudeconstruiredesimmeublesenbéton, nous allons créer des structures légères en forme de blocs qui pourront être déplacées facilement lorsque nous investirons dans de nouveaux domaines de produits.

De grands auvents translucides couvriront chaque site, contrôlant le climat à l’intérieur tout en laissant entrer la lumière etl’air.Avecdesarbres,desaménagementspaysagers,descafés et des pistes cyclables qui se faufilent entre ces structures, nous voulons brouiller la distinction entre nos bâtiments et la nature.

Image 1 - Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 84 :

Les salles seront divisées en “pavillons” rectilignes, tous abrités sous l’auvent du toit.

La majorité des installations du bâtiment - y compris les laboratoires, les cafés, les bureaux et les espaces de manifestations - seront au rez-dechaussée,tandisquelesbureauxseront surélevés au niveau de la mezzanine au-dessus.

Le toit sera composé de carrés métalliques courbés, gris clair et gris foncé, avec une finition qui empêchera les oiseaux d’y pénétrer, selon le document.

Il comprendra des panneaux solaires photovoltaïques et des “ cloisons en forme de sourire “ qui apporteront une lumière naturelle directe, indirecte et diffuse dans les espaces situés en dessous.

Image
2 - Google
California
Campus Source : Archdaily.com Figure 85 :
Image
3 - Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 86 :

Le reste du bâtiment sera construit en utilisant une palette minimaliste de matériaux qui comprennent principalement du métal et du verre.

Leplanestdélibérémentconçupournepass’aligner sur le toit, afin de créer des “pièces extérieures” dans lescoins.Certainsdesespacesconçuspourcescoins comprennent une “savane en pente”, une “colline de hangout” et un jardin de sculptures.

Lesplanscomprennentégalementla“boucleverte”uncheminpiétonnierconçupourserpenteràtravers le bâtiment, créant un réseau d’espaces intérieurs et extérieursbordésdeboutiquesetdecafés.

“La conception de Charleston East comprend un grandauventquiréguleleclimatintérieur,laqualité de l’air et le son, et renferme des éléments flexibles quipeuventêtreréorganisésselonlesbesoins”,peuton lire dans le document.

“Nos plans pour les espaces intérieurs et extérieurs comprennent des habitats et une végétation indigènes conçus pour soutenir la biodiversité locale et créer des opportunités éducatives pour la communauté”.

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Image 4 - Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 87 : Image 5 - Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 88 :
Image 6 - Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 89 :
Image 7 - Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 90 : Image 8 - Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 91 :
Image 9 - Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 92 :
Image 10- Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 93 :
Image 11- Google California Campus Source : Archdaily.com Figure 94 :

04. La Serre - MVRDV

“Àl’èredela“villeinstantanée”etdescommunicationsrapides, unespacetamponpourlacontemplationetleretouràlanature devient une caractéristique essentielle de notre environnement urbain. Situé à Issy-les-Moulineaux, l’un des principaux pôles de la Métropole du Grand Paris, La Serre est un immeuble de 111 logementssousformedeserre,conçucommeuneoasisurbaine, un lieu de rassemblement et d’abri, dans une métropole en constante évolution.”

Image 1- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 95 :

Figure 96 :

Image 2- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

La Serre est un micro-village dans la ville, un paradis de verdure, une explosion de végétation bouleversant la norme des expériences traditionnelles d’habitat en deux dimensions. La proposition embrasse une dimension verticale, un espace de convivialité qui accueille la formation de liens sociaux et de liens qui lient les voisins.

Limites et surface de la parcelle

Figure 97 :

Image 3- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

PLU

Figure 99 :

Image 5- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 98 :

Image 4- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Programme

Figure 100 :

Image 6- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Mikado

99
3.
1.
2. Réglements
4. Developement vertical du programme 5.

Pour concrétiser cette vision, le projet utilise une approche de type “coup de pouce” qui vise à créer des “unités de voisinage”. A l’échelle du bâtiment et assemblées de manière à stimuler l’interaction, les unités articulent un quartier animé à l’intérieur de l’enveloppe du bâtiment. Les espaces interstitiels “résiduels”, ni strictement urbains ni domestiques, accueillent un ensemble de fonctions et de programmes qui disparaissent lentement de nos villes.

Un “village vertical” niché sous une généreuse serre, le MVRDV a conceptualisé les différentes unités comme des blocs de Jenga empilés de manière à créer de grandes terrasses pour les plantations et les loisirs. Cette méthode a également permis de placer des jardins et des auvents de protection sur le toit. La Serre d’Issy annonce le renouveau et la récupération de la nature dans la ville sur l’avenue de Verdun.

100
6-Parking 7-Commerces Image 7- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Image 8- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 101 : Figure 102 :

Image 9- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Image 10- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 103 : Figure 104 :

9- Jardins vericales

101 8-Logements

Espaces partagés

102 10-
Image 11- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 105 :

Image

verticale 12- Double Peau

103 11- Circulation
12- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Image 13- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 106 : Figure 107 :
104
Image 14- La serre - MVRDV
Source
: Archdaily.com Image 15- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com
Figure
108 : Figure 109 :
Image 16- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 110 :
Image 17- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 111 :
Image 18- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 112 :
Perspective exterieur du projet Figure 113 :

Chapitre 8

Projet architectural

1-Historique du site

2-Siuation du site

3-Analyse et démarche urbaine

4-Projet architectural

4.1. Situation du projet 4.2. Démarche conceptuelle 4.3. Plan de masse 4.4. Plans et axonométries 4.5. Coupes 4.6. Axonométrie éclatée 4.7. façades 4.8. Vues d’ambiances

109
1.Historique du site
Schèma évolution aéroport casa Anfa et la ville casablanca
Figure 114 :
2.Situation du site Situation du site Figure 115 :

3.Démarche et analyse urbaine :

1.Axes structurants

La première étape était de repérer les axes importants du site, puis les relier pour avoir les lignes directrices du projet.

2.Voirie

Le site sera parfaitement raccordé au reste de la ville par un réseau de voirie hiérarchisé

112

3.Transport public

4.Espace vert

le transport en commun est préviligié, avec le passage de deux lignes de tramway déja en service et une autre à venir.

Un réseau de bus et une future ligne RER vont compléter ce réseau.

On aura aussi des allées piétonnes et des pistes cyclables pour renforcer la circulation douce.

Une grande partie est réservé aux espaces verts dont un grand parc de 50 Ha et des jardins un peu partout qui vont constituer le poumon de ce nouveau pole.

113

5.Espace vert

Une grande partie est réservé aux espaces verts dont un grand parc de 50 Ha et des jardins un peu partout qui vont constituer le poumon de ce nouveau pole.

6.Ilots et formes urbaines

114

7.Programme

Le projet abritera :

-Une place financière : qui a pour vocation de devenir un hub régional multimétier. on y trouvera des institutions national et multi national.

-Quartier multifonctionel où chacun aura accés facilement à tous les équipements . On y trouvera à la fois du logement, bureaux, commerce, des écoles, des espaces culturels, des centres de santé, des équipement sportifs et de loisirs, Ainsi que des hotels.

8.Situation du projet

Mon projet sera situé dans une parcelle dans la place financière, en face de la tour Casablance Finance city.

La parcelle est facilement accessible à travers tous les moyens de transport en commun et il donne sur le grand park Anfa de l’autre coté. Et avec un grand parking juste à coté qui est déjà construit.

115
4.Projet 4.1.Situation du projet

conceptuelle

1.La parcelle du projet

3.Extention de l’espace publique à travers des jardins à l’interieur de la parcelle

Possibilité d’extention future aux périphéries de la parcelle .

117
2.Implantation 4.
4.2.Démarche

sommaire

Le programme contiendra une partie accessible au publique et la grande partie réservé au usager du batiment “The connected workspace”

La grande partie de la partie privé est resérvé bien évidemment pour l’espace de travail, et on trouvera également des espaces de bien être, des terraces jardin et des locaux de service.

118 5-Programme
6- Programme détaillé

et hiérarchisation du programme en volumes :

120 7- matérialisation

de volume et Intégration des volumes dans la parcelle

121 8-Jeu
122
123

9-Terrace jardin

10- Création des passages et connexion des volumes

11- Peau extérieur : panneaux vitrés et menaux en bois

Schéma de circulation

124
4.3. Plan de masse
126 UP UP UP Auditorium Café/Restaurant Event Space AcceuilReceptionReception Entrée 1 Entrée 2 Halld'entrée W.C Acceuil Cuisine 12.35 3.93 1.90 1.90 3.00 5.67 18.49 8.084.228.806.55 8.25 8.21 17.60 10.33 8.13 4.13 9.004.206.604.3010.001.20 Estrade Asc Asc 24.80 20.60 2.60 49.60 37.10 49.60 36.80 2.80 5.67 3.20 8.95 Plan rez-de-chaussée 4.4. Plans et axonométries
127 MezzanineCafé Auditorium Asc Asc 27.55 1.90 1.90 3.93 12.37 9.50 10.20 1.003.30 6.60 4.201.20 3.000.800.800.800.800.800.800.800.800.800.800.800.8 00.800.800.800.800.800.800.800.800.800.804.20 20.60 4.20 4.00 1.10 1.304.252.38 14.21 2.621.983.610.800.800.800.800.800.800.800.800.800.8 00.800.800.800.800.800.800.800.800.800.800.800.805. 49 2.88 Plan mezzanine RDC
128 Axonométrie RDC
129 DN UP Terrace Terrace Stockage Bureau du responsable Mediathéque CoworkingSpace Localtechnique BureauPrivéBureauPrivéBureauPrivé Terrace H.S.P : 8m H.S.P : 4m Balcon 3.85 7.50 11.50 4.65 4.00 4.06 10.297.7928.85 9.55 10.90 24.10 3.85 2.25 32.10 1.85 3.82 8.54 2.00 21.00 2.88 9.65 5.002.602.0013.241.864.601.504.601.05 2.25 9.13 23.65 1.45 7.90 1.50 5.40 5.40 5.45 6.00 2.00 3.50 6.50 1.50 3.601.202.60 Asc Asc 1.857.15 BalconBalconBalconBalcon Patio Central 1 : 100 1er Etage 1 Plan 1er Etage
Axonométrie 1er étage
131 Plan 2éme Etage DN Localtechnique Open PlanOffices Coworkingspace Vide surterraceTerrace Jardin Coworkingspace Terrace Jardin Salle deréunion Bureau du responsable Secretariat Salle deréunion Salle deréunion8.60 8.70 10.00 12.97 11.30 12.00 14.20 12.96 10.00 4.65 4.00 4.06 10.29 4.403.2020.50 14.85 21.00 12.85 13.77 10.00 24.00 20.509.82 27.00 10.00 13.77 12.00 12.00 15.00 39.00 47.77 50.77 5.002.602.0013.105.409.20 3.85 11.00 21.00 12.85 H.S.P : 4m H.S.P : 8m Asc Asc Couloir Couloir Vide surbalcon 3.45 4.35 5.05 5.24 Patio Central
132 Axonométrie 2éme Etage
133 Plan 3éme étage UP Vide surCoworkingspace Open plan offices BureauResponsable Bureau privé Vide surterrace MezzanineCoworkingspaceOpen plan offices Salle deréunion Bureau privé Bureau privé Bureau privé Bureau privé Bureau privé Balcon 12.97 10.00 4.65 4.00 4.11 12.29 1.250.900.901.002.506.3012.303.302.852.850.85 3.60 3.60 1.70 1.10 1.10 1.10 1.70 5.35 4.50 4.90 4.90 5.00 8.00 7.62 17.80 1.858.702.535.800.85 10.30 2.70 9.68 10.33 10.28 5.70 9.68 3.00 26.00 2.03 2.65 Jardin Asc Asc H.S.P : 4m Patio Central 1 : 100 3eme Etage 1
Axonométrie 3éme Etage
135 UP Sallepolyvalente Bureau duresponsable Salle deréunion Jardin Jardin Jardin Coworking space Balcon Coworking space 15.80 9.50 4.14 1.96 4.06 12.34 10.859.607.003.005.35 1.85 21.95 21.95 2.35 25.15 4.856.00 2.35 7.50 5.95 2.53 13.85 2.60 8.90 2.32 7.13 2.46 25.00 2.21 5.55 2.85 8.85 8.33 Asc Asc Balcon Salle deréunion Balcon Salle deréunion BalconBalcon CouloirCouloir 3.69 7.15 1.50 8.20 2.65 Patio Central 1 : 100 4eme Etage 1 Plan 4éme étage
Axonométrie 4éme Etage
137 UP Coworkingspace BureauResponsable BureauPrivé Salle deréunion Salle deréunion Jardin Salledeconférence BureauPrivé BureauPrivé Asc Asc Salledeconférence BalconBalconBalconBalcon 2.50 10.70 10.70 1.85 8.46 12.34 8.79 3.80 7.05 12.34 4.06 4.00 1.352.50 22.00 1.85 4.352.505.4513.002.006.601.35 1.352.50 13.25 13.25 1.20 7.60 1.20 8.30 1.35 23.60 3.00 24.50 2.00 7.10 2.85 2.85 3.60 3.60 3.60 8.60 49.30 11.1524.001.65 49.30 0.85 36.80 H.S.P : 12m Patio Central 1 : 100 5eme Etage 1 Plan 5éme étage
Axonométrie 5éme Etage
139 UP Espace deméditationH.S.P : 16m Salle desportSalle dedétente Vide SurCoworkingspace 5ème étage Salle de jeux Vide surterrace Mezzanine BureauResponsable Sanitaires Asc Asc JardinH.S.P : 4m JardinH.S.P : 4m Jardin 14.30 6.50 5.45 3.64 1.96 4.15 8.69 3.35 1.857.002.0020.602.911.35 8.30 10.00 1.35 7.50 10.35 7.40 3.85 5.0012.000.35 19.303.851.20 6.60 2.20 24.00 3.003.20 5.55 1.257.604.0013.002.005.301.501.55 6.50 5.85 1.50 8.55 4.60 7.85 1.90 1.90 8.65 4.35 7.05 8.65 5.60 1.503.501.50 1.252.601.2011.60 1.50 7.35 1.50 7.10 Patio Central 1 : 100 6eme Etage 1 Plan 6éme étage
Axonométrie 6éme Etage

Hauteur

141 UP ZoneserveursAmphitheatreDouble
Salle deréunion Jardin Vide surespace demeditation Break Room Vide surterrace Salle de conférence Salle de conférence Salle de conférence JardinH.S.P. 8m BureauResponsable Asc Asc 1.152.701.50 8.10 6.50 5.25 1.70 1.90 1.90 4.06 8.79 3.35 8.65 7.501.507.901.307.801.55 0.85 6.60 8.50 1.50 6.00 6.80 6.00 8.60 2.65 2.059.505.104.8214.73 1.802.0512.602.15 1.20 1.505.101.20 7.60 2.05 8.624.0012.702.306.601.35 20.70 9.30 1.70 1.10 1.10 1.10 1.70 8.65 7.05 4.352.501.60 3.84 1.96 2.20 25.00 2.00 6.30 1.55 JardinH.S.P: 16m Patio Central 1 : 100 7eme Etage 1 Plan 7éme étage
Axonométrie 7éme Etage
143 UP Amphitheatre CoworkingSpace Vide surespace demeditation Jardin Open planoffices Bureau privé Vide surterrace BreakRoom Bureau privé Bureau privé Bureau privé Asc Asc Sanitaire 5.35 8.50 6.50 5.25 3.84 4.01 12.99 11.309.008.302.008.05 2.70 5.60 5.80 5.80 5.80 1.50 7.35 1.50 8.60 2.65 18.35 15.80 2.052.652.70 8.10 2.00 23.00 2.00 6.10 1.75 4.352.502.00 14.60 2.701.607.85 8.65 15.603.2513.202.15 Vide surJardin Patio Central 1 : 100 8eme Etage 1 Plan 8éme étage
Axonométrie 8éme Etage
145 UP Salle deconférence Bureauprivé Bureau deresponsable Coworkingspace terraceH.S.P : 8m Vide surEspace demeditation Jardin JardinH.S.P : 4m Localtechnique Bureauprivé Bureauprivé Bureauprivé Bureauprivé Asc Asc Vide surJardin 5.35 8.10 6.50 5.50 3.69 4.06 11.29 8.624.5022.65 8.05 1.50 5.82 2.50 5.80 5.80 5.80 6.48 6.40 7.13 1.90 15.62 2.50 8.65 4.352.501.60 9.91 1.452.263.33 1.90 7.62 1.50 15.80 2.057.13 2.652.70 7.50 3.00 22.10 2.53 9.302.852.851.607.62 8.85 33.20 16.95 12.0027.65 0.53 7.10 29.17 36.80 49.30 36.80 Patio Central 1 : 100 9eme Etage 1 Plan 9éme étage
Axonométrie 9éme Etage
147 UP Vide surterrace Vide surterrace Terrace Jardin Terrace Coworkingspace Restaurant CaféRooftop BreakRoom Comptoire Cuisine Asc Asc Jardin 5.35 2.11 5.42 14.52 1.94 1.96 4.01 1.50 8.29 1.50 1.05 8.854.5022.65 8.05 9.82 8.23 1.50 4.65 3.00 7.50 1.582.471.30 14.8214.057.33 5.35 8.10 2.00 22.60 2.00 8.05 7.13 2.02 15.61 3.99 2.50 4.351.90 1.90 4.06 CouloirCouloir Couloir Vide SurJardin Patio Central 1 : 100 10eme Etage 1 Plan 10éme étage
Axonométrie 10éme Etage
149 Restaurant Rooftop 9.09 8.48 10.75 1 : 100 Terrace 1 Plan terrace
4.00 2.80 3.50 3.20 3.80 3.50 3.50 3.50 0.70 6.00 0.80 3.20 4.00 3.603.203.503.503.803.453.200.303.803.203.706.80 7.50 1 : 100 Section 7 1 Coupe AA 4.5.Coupes
151 3.603.803.203.503.503.503.503.500.506.300.703.502.803.80 15.20 3.807.20 6.80 3.50 3.50 3.80 3.50 3.50 3.50 3.50 3.50 3.20 4.00 1 : 100 Section 11 1 Coupe BB

Coupe perspective :

152

4.6. Axonométrie éclatée

153

Façades

4.7.

4.8. Vues d’ambiances

158
159
160
161
162
163

LISTES DES FIGURES :

Figure 01 : 21

Méthodologie diagramme Figure 02 : 22

The Johnson Wax Headquarter Frank lloyd wright, 1939 Figure 03 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ancien espace de travail - 1920s Figure 04 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

The old india office, Leadenhall street in 1803 Figure 05 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Source : British library - Flickr Figure 06 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

The IBM Selectric typewriter Figure 07 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Chicago’s skyline grew with the demands for office space in the 19th and 20th Centuries

Figure 08 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Coworking space in Philippines

Figure 09 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Source : Onyourterms.com

Figure 10 : 27

Espace co-working opéré par KR space

Figure 11 : 27

Source : Theworkloft.com

Figure 12 : 28

YF Life Tower-WeWork

Figure 13 : 29

Schéma structure hiérarchique verticale

Figure 14 : 29

Schéma structure réseau

Figure 15 : 30

Schéma structure plate

Figure 16 : 30

Schéma structure divisionnaire

Figure 17 : 31

Schéma structure organisationnelle hiérarchique

Figure 18 : 31

Schéma structure organisationelle basée sur des équipes

Figure 19 : 32

Des espaces agéables de travail collaboratif.

Source : Photo Adobe Stock

Figure 22 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Nombre estimé d’espace de coworking dans le monde (Moriset,2014,P11)

Figure 20 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

ShareCuse Coworking space

Photographe : Caylon Hackwith

Figure 21 : 33

Source : www.mime.asia

Figure 23 : 36

Le cycle du partage du savoir

Figure 24 : 37

Types d’interactions informelles

Figure 25 : 37

Interaction avec les différentes parties

Figure 26 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Les trois facteurs affectant l’interaction informelle.

Figure 27 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Les trois facteurs affectant l’interaction informelle. Figure 28 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Interrelations entre les différentes entités organisationnelles qui se traduisent par la productivité de l’espace de travail Figure 29 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Quatre aspects cardinaux affectant la productivité Figure 30 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Interrelations entre les différentes entités organisationnelles qui se traduisent par la productivité de l’espace de travail Figure 32 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Source : https://i.pinimg.com/originals/76/72/d1/7672d11306b681a64c0050adddc547c8.jpg

Figure 31 :

L’espace de travail Taylorisme

Figure 33 :

Organisation spatiale Burolandschaft

Figure 34 : 45

Source : https://publik.tuwien.ac.at/files/PubDat_215835.pdf

Figure 35 : 46

Source : https://insights.humancapital.aon.com/talent-assessment-blog/behaviour-in-open-plan-offices-less-email-more-face-toface-talking

Figure 36 : 46

https://www.archdaily.com/903027/the-importance-of-understanding-the-human-body-designing-for-people-of-all-shapes-andsizes

Figure 37 : 47

Source : https://uxdesign.cc/revolution-hits-the-office-the-cubicle-d638d5e25730

Figure 38 : 47

Source : https://www.entrepreneur.com/article/319684

Image Credits : FriedBerg

Figure 39 : 48

https://digitalmarketinginstitute.com/blog/4-big-benefits-digital-marketing-career

Figure 40 : 49

Coworking space à Singapore. Source: GettyImage

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Figure 41 : 50

Startup Illustration. Source : freepik.com

Figure 42 : 52

Source : www.startupcommons.org

Figure 43 : 52

Start-up/Scaleup - Source : www.startupcommons.org

Figure 44 : 53

Source : www.Shutterstock.com

Figure 45 : 54

Espace Coworking - Source : Shutterstock.com

Figure 46 : 55

Incubateur de startup à Paris - Source : Freepik.com

Figure 47 : 56

Source : Maskot - Getty Images

Figure 48 : 57

Logo start-up Maroc

Figure 49 : 59

Cartographie des startup au Maroc 2019

Figure 50 : 63

Homme des cavernes - Source : istockphoto.com

Figure 51 : 64

Edith Green Batiment - Source : www.skyscrapercenter.com

Figure 52 : 65

Source : istockphoto.com

Figure 53 : 66

Espace de détente.

Source : gettyImage.com

Figure 54 : 67

Source : freepik.com

Figure 55 : 68

Activité physique dans l’espace de travail . Source : istock

Figure 57 : 69

Activité physique dans l’espace de travail 3

Figure 56 : 69

Activité physique dans l’espace de travail 2

Figure 58 : 70

Interaction sociale dans l’espace de travail .

Figure 59 : 71

Travailler dans la nature

Figure 60 : 74 Amazon sphere. Source Seatlesphere.com

Figure 61 : 76 Architecture biophilique 1

Figure 62 : 76 la plante verte - Dubai

Figure 63 : 77

Schéma architecture organique/vernaculaire

Figure 64 : 78

Aéroport singapore. Source : archdaily.com

Figure 65 : 79

Jardin intérieur - BOCA siège

Figure 66 : 79 Mur végatilsé à l’interieur d’un espace de travail

Figure 67 : 80

Nature Vs. Mur en brique

Figure 68 :

L’influence de la nature sur les problèmes de santé mineurs Figure 69 :

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Images Benchmark Figure 70 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84

Image 1 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 71 : 85

Image 2 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 72 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

Image 3 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 74 : 85 Image 5 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 73 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

Image 4 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 76 : 86

Image 7 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

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Image 9 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 75 :

Image 6 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

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Image 8 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 79 :

Image 10 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

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Image 11 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

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Image 12 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 82 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

Image 13 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 83 : 88

Image 14 - Axel Spring Campus

Source : Archdaily.com

Figure 84 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

Image 1 - Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 85 : 91

Image 2 - Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 86 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91

Image 3 - Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 87 : 92

Image 4 - Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 88 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

Image 5 - Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 89 : 93

Image 6 - Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 90 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

Image 7 - Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 91 : 94

Image 8 - Google California Campus

Source : Archdaily.com Figure 92 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

Image 9 - Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 93 : 96

Image 10- Google California Campus Source : Archdaily.com

Figure 94 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

Image 11- Google California Campus

Source : Archdaily.com

Figure 95 : 98

Image 1- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 97 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

Image 3- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 99 : 99

Image 5- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 96 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

Image 2- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 98 : 99

Image 4- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 100 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

Image 6- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 101 : 100

Image 7- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com Figure 102 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Image 8- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 103 : 101

Image 9- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 104 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Image 10- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

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Figure 105 : 102

Image 11- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 106 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Image 12- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

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Figure 107 : 103

Image 13- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 108 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Image 14- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

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Figure 109 : 104

Image 15- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 110 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Image 16- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

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Figure 111 : 106

Image 17- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

Figure 112 : . . . . . . . . . . . . . . . . .

Image 18- La serre - MVRDV Source : Archdaily.com

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Figure 113 : 108

Perspective exterieur du projet

Figure 114 : 110

Schèma évolution aéroport casa Anfa et la ville casablanca

Figure 115 : 111

Situation du site

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