OUR Mag - Edition 2015

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Comment conçoit le Directeur des études de Supcom, M. Rached Hamza, les cursus de formation à l’école après près d’une année universitaire de sa prise de fonction et surtout après l’exposition de la réforme pédagogique à la Journée porte ouverte ? Nous lui avons posé cette question, aussi bien que d’autres problématiques proposées par nos collègues, dans le cadre d’une interview le 11 Mai 2015. OURnetwork : Vous êtes à la tête de la direction des études et des stages depuis Septembre 2014, quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier ? M. Rached Hamza : Tout d’abord, merci de m’avoir choisi comme personnage de l’année. Si j’essaie de dresser un bilan des travaux qui ont été réalisés par la direction des études , je mettrai l’accent sur la réforme des études à supcom ainsi que l’ensemble de conventions signées par l’école avec ses partenaires du monde industriel. OURnetwork : A ce propos, dans quelle mesure la réforme, qui vient d’être annoncée à la JPO, répond-telle aux besoins des supcomiens ? Et est-ce que vous envisagez de mettre à jour les grilles d’évaluation, surtout en ce qui concerne les cours non présentiels et les MOOCs?

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M. Rached Hamza : Lors de la JPO, j’ai présenté la démarche qui a été adoptée pour la réforme de la formation d’ingénieur à Sup’Com. Les travaux de la réforme ont été initiés par l’ancienne équipe de la direction des études, et je saisie cette occasion pour remercier mon prédécesseur mon ami M. Mohamed Siala pour tous les efforts déployés pour le démarrage de la réforme. Durant cette année et suite à une décision du conseil scientifique nous avons tra-


vaillé en étroite collaboration avec une commission de la réforme composée de membres représentant tous les départements scientifiques de Sup’Com. Nous avons pensé à adopter une nouvelle démarche dans la formation des ingénieurs de Sup’Com qui consiste à abandonner la vision classique des compétences basée les connaissances à savoir les sciences de base, les sciences de l’ingénieur, la spécialité et les sciences d’ouverture sur les connaissances et les aptitudes et à appliquer la vision actuelle de compétences basée sur les aptitudes et la combinaison de savoirs divers qui sont mobilisés. Notre démarche a consisté en la combinaison de plusieurs référentiels: le référentiel des métiers, le référentiel des compétences et le référentiel de la formation. A partir du référentiel des métiers nous avons défini les métiers qui sont demandés sur le marché de l’emploi. Le référentiel des compétences nous a permis de dégager les compétences génériques pour l’ingénieur à savoir: être capable de mobiliser les ressources d’un large champ de sciences fondamentales, connaître et comprendre un champ scientifique et technique de spécialité, maîtriser les moyens modernes de communication et être capable de s’intégrer dans une organisation. Le référentiel des acquis de la formation recouvre: les compétences professionnelles personnelles et interpersonnelles, les connaissances techniques et le raisonnement ainsi que les activités de l’ingénieur et leur contextes. Les travaux de cette réforme se sont basées sur plusieurs enquêtes et séminaires effectués par Sup’Com: enquête 1er emploi Sup’Com (2013), enquêtes auprès des professionnels, des étudiants et des experts à travers les différentes éditions Sup’Com 2020. Cette réforme est le fruit d’un travail laborieux de la commission de la réforme mais également le fruit de l’implication de toutes les structures pédagogiques de l’école pour répondre aux besoins des supcomiens en terme de formation de qualité. Nous nous sommes passé d’un tronc commun de quatre semestres à un tronc commun de trois semestres suivis d’un semestre de préparation à la spécialisation. Notre principale objectif un ingénieur télécom généraliste qui maîtrise les TIC et qui a une formation accentuée dans un

sous domaine des TIC: informatique, réseau, sécurité, système, télécom, électronique, embarqué... Nous visons dans la formation à consolider également le savoir-faire et le savoir-être a travers l’enseignement des techniques de communication, les sciences économiques, sociales et de gestion, le projet PACTE, les exposés et les soutenances des projets, les séminaires et les visites d’entreprises, etc... Nous cherchons à consolider l’esprit d’initiative et d’autonomie en allégeant le volume horaire de l’enseignement assisté au profit de l’enseignement basé sur les projets. A cet effet, nous avons gardé les challenges: celui de la programmation et d’entreprendre qui constituent un élément de réussite de l’ancien plan des études. Pour les grilles d’évaluation, nous allons essayer de les adapter aux standards internationaux. OURnetwork : Aujourd’hui, la formation des ingénieurs à l’échelle internationale englobe le travail bénévole et le perfectionnement des compétences linguistiques. Notre école répond-elle à ces normes ? M. Rached Hamza : Je crois que oui. En fait, c’est ce qu’on cherche. OURnetwork : Sup’Com encourage-t-elle les activités extrascolaires ? M. Rached Hamza : Certainement ! Parce que tout ce qui est extrascolaire forme à fortiori l’élève ingénieur. Pour que l’élève ingénieur en général et le supcomien en particulier ne reste pas cloisonné dans les aspects techniques de sa formation, il faut lui donner tous les moyens d’ouverture à travers les activités extrascolaires. OURnetwork : Les activités extrascolaires sont-elles l’un des critères du choix pour une opportunité d’une double diplomation ou d’une mobilité ? M. Rached Hamza : De toute façon depuis cette année nous avons pris en considération ce critère et à chaque fois qu’on envoyait des dossiers de double diplomation, nous mentionnons ce paramètre au jury d’admission de l’institution d’accueil.


OURnetwork : A la JPO, le président du Syndicat national des ingénieurs tunisiens, M. Fakhreddine Khelifa, a relevé l’importance de la symbiose des réformes envisagées par les écoles d’ingénieurs avec le contexte national et en particulier avec le marché d’emploi local. La stratégie Sup’Com 2020 est-t-elle en cohérence avec cette proposition ?

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M. Rached Hamza : Je crois que oui. Du moment où on a organisé plusieurs sessions de « Sup’Com 2020 », on a invité des industriels du domaine des TIC pour prendre leur avis sur la formation d’ingénieur à Sup’Com et parmi eux il y avait des anciens supcomiens qui sont actuellement dans des postes de responsabilité dans de grandes entreprises en Tunisie et bien sûr grâce à eux, on a vu quels sont les besoins du marché d’emploi. Ce qu’il ne faut pas oublier est que Sup’Com a une ouverture sur l’international, il faut que notre réforme soit aussi en parfaite symbiose avec les besoins du marché des TIC d’une façon générale. La remarque de M. Fakhreddine Khelifa, je la vois très importante et ça concerne en fin de compte la stratégie nationale de la formation d’ingénieur en Tunisie. Effectivement, il faut former des ingénieurs selon la demande du marché d’emploi et des référentiels métiers. Lors de la JPO, lorsque j’ai parlé des spécialités à Sup’Com, une question a été posée : comment se spécialiser? En fait le socle de base qui constitue le tronc commun de la formation varie très peu, par contre il faut adapter périodiquement le contenu de l’option selon le besoin du marché de l’emploi et ceci à travers des enquêtes pour rester toujours à l’écoute des besoins du marché de

l’emploi. On peut parler d’un contrat objectif sur trois ans et après ces trois ans, on peut ajouter, supprimer ou réviser l’option. il faut également impliquer les industriels dans la formation de nos élèves ingénieurs afin de profiter de leurs expériences. A titre d’indication, en se basant sur une convention avec SagemCom et grâce à l’initiative de mes collègues Mme Ferdaous Chaabane et M. Khaled Grati, des experts de SagemCom ont assuré des formations pour nos élèves ingénieurs et ils lui ont permis de profiter de leur environnement pour réaliser des travaux pratiques aux locaux de SagemCom. OURnetwork : Certains étudiants jugent que les manifestations qu’organise l’école fréquemment, tel que le séminaire Sup’Com 2020, le forum annuel et l’ISCC, sont une perte de ressources, surtout que l’audience est parfois limitée. Qu’en dites-vous ? M. Rached Hamza : Ça c’est un point qu’on va bien sûr évaluer. Vous avez évoqué dans votre question quelques manifestations importantes organisées à Sup’Com. Le forum est une manifestation dont l’objectif principal est de garder le contact entre l’environnement académique et l’environnement industriel et d’offrir des opportunités à l’élève ingénieur pour trouver un PFE, des stages, etc... Peut-être il y a beaucoup de manifestations à Sup’com et je ne trouve pas que c’est un inconvénient, je trouve que plutôt c’est un avantage et ça constitue aussi comme je l’ai dit auparavant un point très important dans la formation et l’ouverture d’esprit du supcomien. Peut-être on va étudier au niveau de la direction des études la pos-

sibilité de se concentrer et de focaliser nos ressources sur un nombre bien limité de manifestations. Vous avez parlé d’une audience qui est parfois limité en nombre, on va essayer dans l’avenir d’impliquer plus nos élèves ingénieurs et les motiver pour qu’ils assistent massivement à ces manifestations que je trouve très importantes dans la formation d’ingénieur. OURnetwork : Enfin, Sup’Com a signé de nombreuses conventions cette année, pourriez-vous les étaler ? M. Rached Hamza : jusqu’à le jour d’aujourd’hui, et pour vous donner une idée sur les conventions signées par Sup’Com, on a plus qu’une quarantaine de conventions signées et qu’on peut les classer en deux catégories : les conventions avec le monde industriel et les conventions avec les institutions partenaires ou le monde académique. Pour les conventions avec le monde académique, comme vous le savez, il y a plusieurs conventions qui ont été signées depuis plusieurs années et certaines d’entres elles ont permis à Sup’Com de faire partie de la Conférence des Grande Ecoles en France (CGE). Deux conventions ont été signées cette année: une avec EPIA et une autre avec Telecom Bretagne. Concernant les conventions avec le monde industriel, on a signé cette année une dizaine de conventions, on peut citer à titre indicatif: IBM, SagemCom, STEG, Sunguard, Microsoft Innovation Center, GetWireless, la BIAT, et dernièrement avec SACEM Group. Ce qu’on vise pour l’avenir est de signer des conventions avec des


grandes entreprises étrangères basées en Europe. a ce titre, lors d’une mission que nous avons effectué moi-même et Mme Ferdaous Chaabane en France, nous avons eu une réunion de travail avec des responsables de SagemCom France dont l’objectif était de montrer une collaboration qui donne la possibilité à nos étudiants qui sont en mobilité en Europe de travailler leurs PFE dans les équipes de production de cette entreprise. OURnetwork : Merci Monsieur Rached pour votre disponibilité et le temps que vous nous avez accordé. M. Rached Hamza : Merci à vous. Je tiens aussi à remercier à la fin de cette interview tous les collègues qui ont travaillé cette année sur la réforme des études à Sup’Com, mes collègues les directeurs des départements, tous les chefs d’options, tous les enseignants de Sup’Com, et aussi les élèves ingénieurs pour leur participation aux manifestations de Sup’Com.


Après une première édition qui s’est déroulée en 2010, les journées musicales de Carthage se sont tenues du 14 Mars au 21 Mars 2015 à Tunis. En révisant le fond des compétitions, que ce soit en matière de contenu ou de réglementation, cette deuxième édition était une occasion d’ouverture aux musiques arabes, africaines et même internationales avec l’invitation de plusieurs groupes et chan.teurs issus de différents pays

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Ce festival qui a démarré le 14 mars 2015 au Théâtre de la ville de Tunis, après une éclipse de plus que quatre années, a permis aussi aux jeunes créateurs et talents musicaux tunisiens d’exposer leurs produits

aux principaux agents des circuits mondiaux. Avec une présence inédite, plusieurs artistes de toutes les générations étaient présents pour assister au démarrage de cet évènement tant at.tendu Sept jours de concerts et de musique de tous les genres, en présence d’artistes célèbres, comme Mounir Troudi, Mokdad Shili, Balti ou encore Zied Gharsa, le spectacle et l’ambiance étaient présents et les tunisiens ont profité de cette opportunité pour s’épanouir avec de la musique, à un moment ou la Tunisie a vécu l’une des plus tristes attaques terroristes de son histoire. Et c’est en compagnie de la voix veloutée de Zied Gharsa et en présence d’un


public nombreux que nous avons vécu la clôture de cette seconde édition des Journées musicales de Carthage, pendant laquelle des artistes de différentes nationalités ont été honorés par la ministre de la culture Latifa Lakhdhar , à citer le tunisien Ezzeddine Idir et le syrien Sabah Fakhri et l’icône de la musique palestinienne Rim Banna. Certes ce spectacle, comme toute manifestation, d’ailleurs, a fait fin mais les élans d’espoir et de paix qu’il a propagé ne cessent de vibrer les tunisiens et de les impliquer dans l’élaboration d’un modèle de société pacifique et tolérante, .prônant les arts


En marge du Mobile World Congress qui s’est tenu à Barcelone, en Espagne le 02 Mars, Google a dévoilé son « Projet Ara ». L’idée, qui a vu le jour grâce un certain Irlandais, a submergé le monde du High Tech et les industriels ne faisaient que parler de l’innovation de l’ère. Son côté pratique lui a valu l’intérêt de la foule ; un portable démontable par le biais de pièces renouvelables qu’on peut façonner de sa propre manière adapté à ses fantaisies et son budget étant donné que le smartphone demeure un objet vital qui accompagne l’individu dans le parcours. Il s›agira d›un système, utilisant la stratégie qui vise à réduire la durée de vie d›un produit pour augmenter son taux de remplacement, mêlant deux techniques : le module et la carte mère se fixeront puis échangeront leurs données après une mise en relation au niveau électrique. Les modules, qui ne mesurent pas plus de deux centimètres, s›insèrent un à un au dos de l›appareil dans l›espace vacant de son choix.

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Nous • • • • •

pouvions y retrouver écran batterie CPU haut-parleur prise Micro type USB

Fonctionnalité du Projet Ara

- La coque pouvant recevoir les différents modules du SmartPhone, la base où viendront se glisser les différents blocs amovibles personnalisables, est signée Yezz, une jeune société américaine basée à Miami et très bien implantée en Amérique latine où les smartphones pullulent. - Un écran 4,7 pouces ne pourra finalement pas être remplacé. - Le smartphone modulaire n’aurait pas besoin d’être éteint pour changer un module, hormis le processeur. - Toshiba se charge de créer des caméras adaptées tandis que les batteries sont jusqu’à quatre fois moins volumineuses que celles disponibles sur le marché. - Il a un but économique car un module endommagé peut être remplacé seul. - Ara aura son application Ara Manager, qui permettra de «consulter les informations sur les modules installés sur leur appareil, et de changer ceux-ci en les déconnectant grâce à des électro-aimants». - Tout dépendra ensuite des composants choisis, mais le smartphone pourrait être équipé de panneau solaire pour améliorer son autonomie. Date de la sortie du Projet Ara Le projet Ara pourrait être commercialisé au mois d’août prochain en Porto Rico.



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L’acné est une dermatose caractérisée par des boutons (papules, pustules), développés aux dépens du follicule pilo-sébacé, siégeant principalement au visage. Cette maladie de peau touche près de 9 adolescents sur 10 et deux femmes sur cinq. Comme on a dit précédemment l’acné est une maladie du follicule pilosébacé. Ce follicule est une petite poche traversant les trois couches de la peau, contenant une ébauche de poil ainsi que des glandes sébacées. Ces glandes produisent du sébum (substance grasse qui sert à protéger la peau du froid, du soleil, de la pollution ...), qui s›écoule par un canal à la surface de la peau.

L’acné en trois étapes

Cette maladie se déroule en trois étapes : • L’hypersécrétion sébacée : c’est la sécrétion excessive de sébum dans le follicule. • Obstruction du follicule suite à l’accumulation des cellules mortes. • L’apparition du bouton rouge ou blanc suite au développement bactérien à l’intérieur du follicule. On parle d’acné « inflammatoire »

Qui est touché par l›acné ?

L›acné affecte en premier lieu les adolescents, puis les jeunes entre 20 et 30 ans, autant les filles que les garçons, mais l’apparition des boutons est un peu plus précoce chez les filles (vers 12 ans). Cette maladie est très fréquente, en fait, 80 % des adolescents sont concernés. Par contre, nous ne sommes pas tous égaux devant l›acné : certains n›auront que quelques boutons pendant que d›autres en auront beaucoup plus. L›acné peut aussi se voir à l›âge adulte. On distingue deux types d’acnés chez l’adulte : l’acné persistant et l’acné débutante. Le persistant apparait à l’adolescence et ne s’interrompe jamais mais la débutante apparaît chez des adultes qui n’ont jamais souffert d’acné.

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Le visage est la zone du corps la plus touchée (95,5 % des sujets acnéiques), en particulier le menton, le nez et le front : la fameuse zone « T ». C›est parce que ce sont les zones du corps les plus riches en follicules pilosébacés. Le torse, le dos et les épaules peuvent aussi être atteints. C›est surtout le cas chez les garçons.

Le traitement Pourquoi faut-il se traiter ? Les lésions rouges et disgracieuses sur le visage, dues à l’acné, influe énormément sur notre bien-être au quotidien. En effet, notre apparence, l’image qu’on a de soi et celle que l’on renvoie aux autres font partie de notre vie sociale. Donc, c›est toujours difficile d›assumer son acné, surtout à l›adolescence où le corps est en plein changement et où la personnalité se construit ! Plusieurs sont les sentiments de souffrance provoqués par l›acné: tristesse, honte, colère. Généralement, les filles semblent plus vulnérables que les garçons au stress provoqué par l›acné. Ceux qui considèrent leur acné comme très sévère souffrent plus que les autres dans leurs relations et ont moins confiance en eux. Parfois, ils se privent même d›activités courantes normales comme la pratique d›un sport à cause de leur acné. Parfois, le vécu de l›acné peut conduire à une dépression. Dans ce cadre une étude faite par les laboratoires « Pierre Fabre » montre que 9,5% des gens qui ont une acné légère ou n’ont pas d’acné ont des idées suicidaires. Ce pourcentage monte à 18,5 % chez ceux qui ont une acné modérée. Et 24 % chez ceux qui ont une acné « sévère ». Quand faut-il commencer à se traiter ? Il est très important d’agir tôt. Donc il est conseillé de consulter un médecin dès l’apparition du 1er bouton. C’est la solution la plus efficace pour diminuer les points noirs, les boutons, et limiter le risque de


conserver des cicatrices mais aussi pour éviter les conséquences psychologiques : baisse de l’estime de soi, perte de confiance... Comment se traiter ? Actuellement de nombreux médicaments existent pour traiter l’acné. Le meilleur traitement dépend de la forme et de la sévérité de l’acné (zones atteintes, types de boutons, durée de l’acné..) mais aussi du type de peau (irritable ou non, plus ou moins grasse...), du sexe (chez les filles, l’acné peut être rythmée par les règles)... Les traitements de l’acné sont de deux sortes : •à appliquer sur la peau : gel nettoyant, crème, lotion... •à avaler : comprimés ou gélules. Un médicament peut agir sur un ou plusieurs mécanismes de l’acné (voir schéma), en effet ils existent : •ceux qui diminuent la production de sébum, •ceux qui luttent contre l’inflammation, •ceux qui diminuent l’épaississement de la peau, •ceux qui débouchent les pores. Souvent, une acné sévère nécessite un traitement à avaler en plus du traitement à appliquer sur la peau. Dans les formes les plus sévères, il existe un traitement particulièrement fort, en cas d’échec des autres traitements. Ce traitement est en général à base de l « Isotrétinoïne ». Il est très irritant et nécessite d’importantes précautions d’emploi, surtout chez les femmes, en effet l’utilisation d’une contraception chez la femme est obligatoire. Car, ce type de traitement provoque de graves malformations pour l’enfant à naître. Petits Conseils pour une peau saine: choisir les bons produits d’hygiène ! Quand on a de l’acné, l’hygiène cutanée est primordiale. Il est recommandé de nettoyer la peau deux fois par jour avec un produit de toilette doux adapté. Préfère : • les produits de toilette doux : savon surgras, pain dermatologique ou gel moussant sans savon •les crèmes hydratantes non comédogènes pour atténuer l’effet asséchant de certains traitements •les produits de maquillage « testés non comédogènes » •les crèmes solaires pour l’été ou lors d’activités en plein air. Il faut abandonner les savons irritants ou décapants, les lotions à base d’alcool qui peuvent irriter la peau, les produits gommant ou les masques. Bien sonson traitement... et être patient : les clés Biensuivre suivre traitement... de la réussite ! et être patient : les clés de la réussite !

N’arrête ton traitement enà N’arrête pas pas ton traitement sans en parlersans d’abord ton médecin. parler d’abord à ton médecin. «Grattomania», bonjour les dégâts ! Essayer d’extirper les points noirs ou éclater les boutons tourne parfois à l’obsession ! Mais attention, cela fait plus de mal que de bien, sans compter le risque accru de laisser des cicatrices. Rien ne vaut un bon nettoyage de peau effectué régulièrement par un médecin, en complément du traitement. Se méfier du soleil, un faux ami ! D’une manière générale, acné et soleil ne font pas bon ménage et si vos boutons d’acné semblent s’atténuer après une exposition au soleil, ce bénéfice est illusoire et de courte durée. Donc il est nécessaire d’utiliser une crème solaire d’indice élevé (SPF≥ 30) et non comédogène (attention aux huiles à bronzer). Le médecin peut aussi adapter ton traitement l’été, car certains médicaments ne font pas bon ménage avec le soleil.


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Avant le « printemps arabe », s’impliquer dans la vie politique était une entreprise très dangereuse et périlleuse qui pourrait coûter au militant ou à la militante, sa liberté voire sa vie en raison de l’hégémonie du parti unique ; le RCD.

Néanmoins, après la révolution du 14 janvier 2011, les Tunisiens se sont adonné corps et âme à la politique, et à la veille des élections de 2011, on comptait plus d’une centaine de partis politiques. Cependant, la question qui doit être soulevée : les jeunes représentaient-ils la majorité de la population active sur le plan politique ou répugnaient –ils à s’impliquer dans des questions aussi graves ? Il est vrai que les jeunes qui sont descendus dans les rues en 2010 ont joué un rôle crucial dans la révolution qui a renversé l’ancien régime de Ben

Ali, mais qu’est-il arrivé à cet enthousiasme et même engouement pour la question politique quatre ans après la révolution ? Désenchantement avec la politique traditionnelle : Selon le sondage réalisé par OUR Mag , le pourcentage des jeunes qui croient que les objectifs de la révolution ont été accomplis est nul ; ce pourcentage reflète le désenchantement de la jeunesse avec la politique. Ce manque de confiance est dû à plusieurs facteurs

> La méfiance envers les

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partis politiques et le système politique en général, où ils voient des similitudes avec le régime de Ben Ali, en effet, 50 % des personnes interrogées dans le sondage réalisé affirment que les politiciens n’ont pas vraiment rempli leurs promesses, les autres 50 % disent qu’ils ne les ont pas rempli du tout. Pour aggraver les choses, après les élections législatives de 2011, un quart des membres de l’Assemblée Nationale Constituante ont quitté leur parti d’origine pour rejoindre d’autres partis qui payaient plus.


En outre, les jeunes croient qu’appartenir à un parti politique impliquait une fidélité partisane convictions du jeune, ce qui restreint leur liberté. Sous-représentassions : 81 % des jeunes ne se sentent pas représentés par les politiciens au pouvoir, en effet, parmi les 217 membres au CNS, seulement 9 ont moins de 30 ans (4%), tandis que la majorité ont plus de 50 ans. Ces chiffres sont une source réelle de préoccupation vue la proportion des jeunes dans la population tunisienne. Cette méfiance ainsi que le sentiment qu’ils n’ont pas d’agence ou la possibilité de faire entendre leur voix ont poussé la jeunesse tunisienne à « boycotter » les élections puisque seulement 17 % d’entre eux se sont inscrits pour voter lors des élections de 2011, et ce qui est inquiétant parmi celles qui ont voté 14% disent qu’ils ne voteraient pas plus,, selon le Tunisian Live ; un site créé par un groupe de jeunes tunisiens au lendemain de la révolution. Méthodes alternatives de l’Engagement politique • Organisations de la société civile: Déçus par la politique traditionnelle et institutionnalisée, les jeunes tunisiens ont cherché des voies alternatives pour créer le changement. Ils ont décidé de sortir des chemins battus et ont choisi de travailler au sein de la société civile. En effet, après la révolution il y a eu une vague d’organisations de la société civile dirigées par des jeunes qui ont joué un rôle crucial dans le processus de la démocratisation et le suivi des développements politiques.

I Watch, une organisation de lutte contre la corruption qui fut lancée en 2011, a mené une croisade contre la corruption politique et a surveillé la performance des partis politiques. • Les Sites de réseautage social : Activisme en ligne Les jeunes tunisiens ont une attitude très positive envers la technologie de l’information et de la communication. Et de nombreuses associations au sein de la société civile ont profité de cette tendance, par exemple I Watch a lancé le site Web «Ra2issi.com»pour les élections présidentielles de 2014. Cette nouvelle initiative a permis aux électeurs de comparer les programmes politiques des candidats, et même de répondre à un quiz pour les aider à identifier quel candidat est le plus proche de leurs convictions politiques personnelles. Personne ne peut nier le rôle crucial qu’Internet a joué dans l’organisation des manifestations populaires contre le régime de Ben Ali depuis Décembre 2010, mais le militantisme virtuel devrait être une étape qui mènerait finalement à la pleine citoyenneté et à une démocratie naissante. Afin de promouvoir l’engagement citoyen, les jeunes tunisiens doivent progresser au-delà de la citoyenneté virtuelle pour une implication politique réelle.


TARGET SKYWARD La deuxième édition de TEDxSupCom Afin de fournir un accueil chaleureux aux nouveaux Sup’Comiens, et pour assurer la continuité d’un travail ardu de la génération précédente, L’école Supérieur des Communications de Tunis était fidèle au rituel et a accueilli la deuxième édition de TEDxSupCom le 13 septembre 2015 à la salle des conférences du pôle technologique. L’année Universitaire a commencé encore une fois en beauté avec l’événement de l’inspiration et du partage d’idées sous le thème « Target Skyward ». Une équipe dévouée et enthousiaste a pris le relai cette fois-ci pour pousser encore plus les limites et battre

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toutes les attentes. Conformément à l’esprit de l’organisation TED incitant à la propagation des idées qui méritent d’être partagées, notre équipe a visé dans cette édition à promouvoir la culture de l’audace et du courage et à inspirer nos jeunes élèves ingénieurs à croire aux rêves les plus fous

et à dépasser toutes les barrières. Notre journée était marquée par la présence d’un ensemble de speakers plus passionnants les uns que les autres. Minutieusement sélectionnés, nos intervenants ont donné la matière riche et variée répondant parfaitement à la thématique de l’édition. On a eu le privilège d’assister aux


conférences entretenues par : -Madame Amel Saidane -Monsieur Moez Chakchouk -Monsieur Nizar Chaari -Professeur Mohamed Louadi -Madame Yassmine Azaeiz -Monsieur Tahar Manai -Monsieur Anis Chouchen

En Addition, notre audience a assisté à un ensemble de performances artistiques rajoutant une atmosphère assez agréable à la journée. On a vécu que des beaux moments avec le show du groupe de jeunes musiciens « Jump Cut » ainsi qu’avec la jeune guitariste à voix douce « Ghada Maatouk » pour finir avec la performance du groupe « Mizrap » qui a, littéralement, empêché les participants de rester assis. Une deuxième édition qui prend fin. Une édition qui a essayé de pousser nos jeunes esprits à être plus créatifs, à rêver

et accomplir ces rêves et à viser direction ciel. Maintenant c’est à nos successeurs de relever la barre encore plus haut avec une nouvelle édition qu’on espère marquée par encore plus de succès. r la à visite s a p z Dx te de T E N’hési e b u t s You liser le a u s i chaine v pour ows Supcom nces et les sh e confér ournée de la j


Champion of Arab Maghreb Countries for the third time After the third national edition of TCPC - Tunisian collegiate programming contest- SUPCOM›s Champions : Zied Omrane, Mohamed Mars and Mohamed Rahali, who got qualified to participate at the Regional contest, were- as expected- at the top twenty of the scoreboard of the ACPC : Honoring the Tunisian Flag and winning the title of Champions of Maghreb. SUPCOM , always believing in its students, keeps encouraging them and affording them with all the necessities : coaches, camps, support ... and by the end of november of every year, our students show that they deserve this trust and

every november of every year they bring us home a great trophy : the fruit of hard work and strong collaboriation. SUPCOM›s Family is part of this huge event, not only by its champions, but also by its staff. For three years the ACM Arab committee has chosen supcom members to be part of the same committee : Representing our beloved Country and our School. For this we would love to mention the efforts of Miss Maha Ben Abdallah and Miss Nourhene Bziouech, the tunisian members of the ACPC System Administration Team.

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