Oxfam Magazine N°11, le magazine d'Oxfam Belgique

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OXFAM magazine

IMPACT

Le projet qui fit à nouveau couler

l’eau sur le Toit du Monde

OXFILES

Débats sur le climat : survivre aux diners de fin d’année

FAIR SHOP

Vos choix de consommation ont de l’impact

BEHIND THE PRODUCT Vin

Snap SHOT

Une bénévole Oxfam sensibilise des festivalier.e.s des Ardentes à la crise climatique grâce à un jeu de fléchettes.

Viser les responsables de la crise climatique

La Belgique est réputée pour ses festivals légendaires, un peu moins pour sa gigantesque empreinte carbone. Car oui, il se trouve que notre pays fait partie du top 10 mondial des émissions par habitant.e les plus élevées. Oxfam était présente sur les plus grands festivals belges pour viser les pays les plus responsables de la crise climatique, à l’aide d’un jeu de fléchettes qui a sensibilisé des milliers de festivalier.e.s. Mais la crise climatique n’est pas un jeu. Selon les Nations Unies, 91 % des décès dus à des phénomènes météorologiques extrêmes surviennent dans des pays à faible revenu tels que l’Afghanistan, le Bangladesh ou la Somalie alors que ces pays ont le moins contribué aux émissions mondiales de CO2. Les pays riches, les plus gros émetteurs - comme la Belgiquedoivent donc réduire drastiquement leurs émissions et indemniser les pays les plus touchés pour les dégâts causés. La question des financements climat sera abordée lors de la COP29 en Azerbaïdjan, en espérant qu’elle débouche cette fois sur de vrais engagements de la part des pays riches.

Bienvenue

Chère lectrice, Cher lecteur,

Début 2024, le Secrétaire Général de l’Onu, Antonio Guterres, prédisait que le monde allait entrer dans une ère de chaos. À l’aube de 2025, Oxfam est bien placée pour affirmer qu’il avait vu juste : les conflits ont proliféré et ont projeté les besoins humanitaires à un niveau record. Des crises face auxquelles nous refusons d’être passif.ve.s. À Gaza, nous avons pu, malgré les combats, faire entrer de l’aide humanitaire. L’eau y reste un grand défi et est même utilisée comme arme de guerre, comme expliqué dans la section Radar. Grâce à votre incroyable soutien, nous avons pu lever des fonds pour l’eau à Gaza. Nous n’oublions pas le Yémen, en guerre depuis presque 10 ans, où notre partenaire Mwatana lutte contre les violations des droits humains. Rencontre avec sa directrice générale dans Oxfamily. Sur le front du climat, contrairement à ce que certain.e.s veulent nous faire croire, nous ne sommes pas les dinosaures, mais bien la météorite. Direction l’Oxfiles qui décortique trois mythes sur le changement climatique et vous donne les clés pour tenir tête aux climatosceptiques lors des dîners de fin d’année. Et Behind the Product brise quelques clichés tenaces à propos des vins équitables. On vous y prouve par A + B qu’un vin équitable peut être excellent pour le palais et pour la planète. Comme vous le savez, en passant la porte de nos magasins équitables, vous avez un impact positif sur le monde qui vous entoure, alors direction notre Fair Shop pour une belle sélection d’aliments bios, végans et éthiques.

Enfin, merci de votre soutien indéfectible tout au long de 2024. Tout ceci n’aurait pas été possible sans votre engagement à nos côtés.

IMPACT

Le projet qui fit à nouveau couler l’eau sur le Toit du Monde

RADAR

Ce qui fait notre actu

OXFAMILY

Faites connaissance avec la famille Oxfam, des « changemakers » dans l’âme

OXFILES

Débats sur le climat : survivre aux diners de fin d’année

GOOD FOOD

FAIR SHOP

Le commerce, oui mais équitable !

Vin fair trade : démêlons le vrai du faux

TIPS & TRICKS

Pour un style de vie durable et engagé

EVA'S EDITO

Notre directrice générale partage son pointe de vue

Nos recettes équitables et savoureuses 04 06 08 10 22 24 13 26 27 BEHIND THE PRODUCT

FESTIVAL DE VINS FAIR TRADE

Pour couronner vos délicieux repas de fin d’année, quoi de mieux que de déguster les vins produits par les coopératives avec lesquelles nous travaillons dans le respect de l’environnement ? Venez découvrir notre sélection festive de vins issus du commerce équitable. Du 1er novembre au 31 décembre, profitez de 15% de réduction à l’achat de deux bouteilles dans tous les magasins du monde-Oxfam.

Plus d’infos oxfammagasinsdumonde.be

1,5 million

de signatures ont été remises par Oxfam au ministre des Finances du Brésil qui accueillait le G20 en juillet, lui demandant de mettre au point un impôt sur la fortune mondial.

L’EAU UTILISÉE COMME ARME DE GUERRE À GAZA

Un rapport publié par Oxfam cet été révèle comment Israël a délibérément utilisé l’eau comme arme de guerre contre les Palestiniennes et les Palestiniens de Gaza. Le rapport démontre tour à tour que la production d’eau à Gaza a chuté de 84%, qu’Israël a endommagé ou détruit 88% des puits et toutes les unités de dessalement et détruit toutes les usines de traitement des eaux usées. Résultat : 26 % de la population est sévèrement touchée par la jaunisse, la polio ou des hépatites. Oxfam est venue en aide à près de 500 000 Gazaoui.e.s depuis octobre mais cette aide est loin d’être suffisante. Nous continuons d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et à la libération de tou.te.s les otages.

Le rapport est accessible ici :

1 6 JOURS CONTRE LES

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Oxfam lutte contre les inégalités, notamment celles fondées sur le genre. Comme chaque année, nous nous rallions à la campagne internationale des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes, du 25 novembre au 10 décembre.

Le système patriarcal, capitaliste et colonialiste exploite et tue des femmes et minorités à travers le monde. 86% des femmes et des filles vivent dans des pays où la loi ne les protège pas des violences de genre. En faisant campagne ensemble, nous pouvons faire pression pour changer les mentalités et les lois, et soutenir les solutions déjà proposées par les mouvements féministes.

DES COURSES DE FIN D’ANNÉE AVEC

LA CONSCIENCE

TRANQUILLE

Finis le stress et la frénésie de surconsommation des courses de fin d’année. Dans nos magasins de seconde main, on achète des produits – des tenues les plus scintillantes aux cadeaux les plus attentionnés - sans payer le coût de la déforestation, de l’utilisation de milliers de litres d’eau ou encore de la violation des droits humains. Repartez avec la conscience tranquille et des articles à prix tout doux, prêt.e à leur offrir une deuxième vie !

Trouvez le magasin de seconde main le plus près de chez vous :

UN DÉFI SPORTIF ET SOLIDAIRE QUI CHANGE DES VIES

Les 10 et 11 mai dernier, Oxfam Trailwalker a rassemblé 193 équipes et 811 participant.e.s qui ont marché 25 ou 100 km sur les sentiers ardennais. Cette 17e édition a permis de récolter 406 137 € pour soutenir les actions d'Oxfam Belgique et lutter contre les inégalités à travers le monde. Le prochain défi sportif et solidaire aura lieu les 30 et 31 mai 2025, rejoignez l’aventure !

Inscrivez-vous sur oxfamtrailwalker.be

Impact

LE PROJET QUI FIT À NOUVEAU COULER L’EAU SUR LE TOIT DU MONDE

Avec ses 6 000 rivières et sa chaîne de montagnes qui fleurtent avec le ciel, on n’imaginerait pas un seul instant que les Népalais.es puissent manquer d’eau. Et pourtant, lorsqu’un séisme a mis le pays à terre en 2015, 71% des canalisations d’eau étaient dysfonctionnelles. Au lendemain du tremblement de terre, Oxfam s’était donné une mission : révolutionner la gestion de l’eau dans trois districts. Bilan d’une success story.

Le séisme de magnitude 7.9 qui a dévasté le Népal en 2015 a marqué le pays à jamais : plus de 8 000 vies perdues, 300 000 habitations (partiellement) détruites et des centaines de kilomètres de réseaux d’eau éventrés.

Alors lorsque l’équipe d’Anjil Adhikari, responsable des projets liés à l’eau, l’hygiène et l’assainissement d’Oxfam au Népal, a été mandatée par le gouvernement pour prendre part aux réparations (l’état népalais, qui venait à peine de se relever d’une guerre civile, ne pouvait assumer seul les coûts de la reconstruction estimés à 8 milliards de dollars), il savait que la tâche serait ardue.

Il se souvient : « Lorsqu’on nous a mandatés, nous savions que 71% des systèmes d'approvisionnement en eau étaient dysfonctionnels. Il était évident que si nous nous contentions de réparer les dommages sur les réservoirs, les canalisations et les points d’eau des trois districts dans lesquels nous devions intervenir et d’ensuite confier leur gestion aux

communautés, nous serions confrontés aux mêmes problèmes dans trois ou quatre ans ».

Vers une gestion de l’eau durable

La raison invoquée par Anjil est simple : « Traditionnellement, les systèmes d'approvisionnement en eau sont gérés par les communautés elles-mêmes en zone rurale. En plus de leur travail et de la gestion d'un foyer. Ces comités bénévoles n’ont pas la capacité d’effectuer des inspections et de la maintenance quotidiennement. Pour éviter que des pannes et le manque d’eau refassent surface, nous sommes donc passés de multiples systèmes de gestion de l’eau dans chaque village à un seul vaste système d'approvisionnement, dont on a confié la gestion à des professionnels rémunérés ».

Et l’impact sur la vie des personnes fut révolutionnaire. Archita Upreti Shrestha, directrice du comité qui gère la distribution de l’eau dans le district de Rautahat où Oxfam est

Pampha Pariyar a désormais accès à de l'eau potable à partir du robinet de sa maison.
©Kishor Sharma

« Notre approche est beaucoup plus efficace et plus économe. »

Archita Upreti Shrestha, directrice du comité de l’eau dans le district de Rautahat. ©Kishor Sharma

intervenue dès 2015 est dithyrambique : « Il y a neuf ans, nous avons construit un réservoir d'eau d'une capacité de 300 000 litres, installé des panneaux solaires pour pomper l’eau potable du sous-sol vers le château d’eau, réhabilité des canalisations et un puits fournissant de l'eau à 1 068 ménages. Aujourd’hui, l’eau coule toujours à flot. Mon équipe planifie la maintenance des réseaux d’eau dans tout le district de manière holistique et distribue l’eau en fonction des besoins. Notre approche est beaucoup plus efficace et plus économe ».

Une petite révolution de l’eau pour les communautés

Le projet déployé par Oxfam et son partenaire Focus Nepal, une ONG de lutte contre les inégalités népalaise, a transformé la vie de Pampha Pariyar, une agricultrice qui fait pousser du maïs et du millet dans un village reculé du district de Dhading, une autre zone d’intervention d’Oxfam. Avant que nos équipes n’installent des robinets d’eau dans chacune des 51 maisons que compte le village, Pampha était contrainte de se lever au milieu de la nuit pour aller chercher l’eau à l’unique robinet du village.

Elle se souvient : « En raison de la rareté de l'eau, chacun devait remplir un nombre fixe de seaux au robinet, ce qui donnait souvent lieu à des conflits entre nous. Nous devions nous lever à 3 ou 4 heures du matin. Les

personnes qui possèdent du bétail transportaient l'eau 10 à 15 fois par jour ! Aujourd’hui, nous avons tous accès à un robinet chez nous. Avec l’aide du Comité de gestion de l’eau, nous avons convenu que nous pouvions nous contenter de deux heures d’eau par jour. Ainsi, on ne pompe pas trop d’eau dans le sous-sol, il suffit d’être organisés. » Le gain de temps pour Pampha est gigantesque. Des heures précieuses de sa journée peuvent désormais être consacrées à sa petite-fille dont elle s’occupe depuis que son fils a migré en Arabie Saoudite, à son temps libre et au travail aux champs. Elle a même démarré un élevage de poules, de chèvres et de quelques vaches.

Jo Trevor, spécialiste de la gestion de l’eau chez Oxfam, qui a contribué au déploiement du projet, en résume les bienfaits : « Ce genre de projet transforme la vie des communautés. En garantissant l'accès à l'eau, on augmente la productivité économique des gens, on améliore leur santé et on augmente la scolarisation des filles qui sont souvent chargées de corvées liées à l’eau ». Un projet qui pourrait même faire des petits puisqu’en décembre 2023, le ministre népalais en charge de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement, Mahendra Ray Yadav, a publiquement salué le travail d'Oxfam et affirmé que ce modèle pourrait être reproduit dans tout le pays.

71%

DES CANALISATIONS D'EAU du Népal étaient dysfonctionnelles.

300.000

LE NOUVEAU RÉSERVOIR D'EAU à Rautahat a une capacité de 300 000 litres.

33.000

PERSONNES ont un meilleur accès à l’eau grâce au projet.

6 0.000

NOTRE OBJECTIF EST D’ATTEINDRE

60 000 personnes en fin de projet.

Bienvenue dans notre communauté, dans laquelle chaque personne contribue, à sa manière, à la mission d’Oxfam Belgique. Ces artisan.ne.s du changement partagent leur expertise, donnent de leur temps et s’engagent pour un avenir à égalité aux côtés d’Oxfam Belgique. Des bénévoles aux Climate Changers, en passant par nos donateurs et donatrices, nos client.e.s et nos partenaires, ce sont elles et eux – et vous –la vraie OxFamily !

« Chaque libération est une immense joie pour nous. »

L’ACTIVISTE DU RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE AU YÉMEN

Radhya Al Mutawakel est la co-fondatrice de Mwatana, une ONG yéménite de défense des droits humains et partenaire d’Oxfam Belgique depuis 2024. « Après mes études, j’ai commencé à écrire à propos des détentions arbitraires au Yémen », se souvient-elle. « Très vite, des familles de détenus politiques ont pris contact avec moi afin que je les aide. Au fil du temps, je me suis détournée de l’écriture pour fonder Mwatana afin de faire campagne contre les détentions arbitraires ». Aujourd’hui, les 105 membres de l’ONG, essentiellement des avocat.e.s, luttent pour libérer des détenus politiques ou des personnes qui n’ont pas les moyens de se défendre. « Chaque libération est une immense joie pour nous », dit-elle. Sa vision de l’avenir ? « Quand la paix reviendra, nous lutterons pour tous les droits des Yéménites. Je veux que mon pays renoue avec la paix et plus de démocratie. »

« Je soutiens une cause alignée avec mes valeurs. »

UN HÉRITAGE SOLIDAIRE

Pour Ad van Zundert, l’être humain a une valeur inestimable. Il puise sa motivation dans les personnes, que ce soit sur son lieu de travail ou dans son entourage. Ad soutient Oxfam depuis 10 ans et a décidé d’inclure Oxfam dans son testament.

« Si vous êtes en accord avec la mission et la vision d'Oxfam et tout ce qui en découle, alors il est simple de franchir le pas. Je me suis demandé quel serait mon héritage quand je ne serai plus de ce monde. Je veux que d’autres personnes puissent profiter de mon legs pour vivre bien. »

©Eric de Mildt
« À travers mon travail, j'apporte une aide concrète à des personnes. »

OFFRIR EN RETOUR

En 2015, Firas Rashed a fui la guerre civile dans son pays de naissance, la Syrie. Grâce à son expérience en tant que propriétaire d’une chaîne de magasins, il a pu rejoindre en 2017 le magasin de seconde main d’Oxfam à Wilrijk comme vendeur. Deux ans plus tard, il devenait assistant manager du magasin. Un travail qui le passionne et qu’il n’échangerait pour rien au monde « Oxfam est devenu ma famille. », raconte-t-il. « Ici, j’ai appris à parler néerlandais par exemple. Maintenant c’est à mon tour d’offrir quelque chose en retour. Je connais la situation dramatique dans le Moyen-Orient. Via mon travail au sein d’Oxfam, je peux soutenir les gens là-bas. Pas sur le plan politique, mais en apportant une aide concrète.»

UN REMÈDE À

« Être en festival, ça met de bonne humeur. »

L’ÉCOANXIÉTÉ

« On arrête d’être angoissée, on y va et on apprend. » : voilà ce qui a motivé Noa Csaszar à être bénévole avec Oxfam sur les festivals cet été. Le stand d’Oxfam sensibilise les festivalier.e.s à la crise climatique, un sujet qui peut amener de l’anxiété. « On sait tous ce qui se passe, on a peur. On est là pour faire quelque chose de concret par rapport à ça », enchérit Juliette Vanden Bossche également bénévole. « Être en festival, ça met de bonne humeur », ajoute-t-elle. « Ce n’est pas juste en parler, c’est avant tout trouver des solutions. », conclut Noa, déterminée.

DÉBATS SUR LE CLIMAT : SURVIVRE AUX DINERS DE FIN D’ANNÉE

Qui dit diners de fin d’année dit débats autour du climat, clashs, conflits, abattement, déprime (on exagère à peine). Mais pas de panique, Oxfam vous propose un menu 3 services pour vous aider à répondre aux plus coriaces des mythes autour de la crise climatique !

« LA BELGIQUE EST UN PETIT PAYS

QUI NE POLLUE PAS. »

Pour l’entrée de ce succulent menu climatosceptique, mettons-nous en jambes avec un classique vu et revu ! « La Chine, l’Inde, les États-Unis : voilà les responsables de la crise climatique, sûrement pas un tout petit pays comme la Belgique. » Et pourtant… malgré sa petite taille, si on prend en compte les émissions basées sur la consommation par habitant.e, notre pays fait partie des plus gros pollueurs au monde. Le 9ème pays pour être exact, devant les États-Unis, l’Allemagne ou encore le Canada.

En effet, tout dépend de la manière de calculer le bilan carbone d’un pays. Les émissions territoriales se focalisent uniquement sur les émissions émises au sein d’un territoire délimité. Des pays comme la Chine ou les États-Unis, puisqu’ayant une population très élevée et une forte activité économique, comptabilisent logiquement des émissions territoriales très hautes. Les émissions 1.

© Huis Van den Broucke
En Belgique, les 1% les plus riches émettent 10 fois plus de CO2 que les 50% des revenus les plus faibles.

basées sur la consommation permettent quant à elles de comptabiliser les émissions importées, à savoir des produits fabriqués à l’étranger et consommés en Belgique (ex : l’impact carbone d’une voiture produite en Chine mais qui circule en Belgique) et excluent les émissions exportées (ex : le pétrole transformé en Belgique mais utilisé aux Pays-Bas sera comptabilisé aux Pays-Bas).

En prenant en compte la consommation des Belges dans le calcul des émissions, la Belgique fait donc partie des plus gros pollueurs au monde. Comment expliquer un tel résultat ? C’est principalement l'empreinte carbone excessive de la tranche la plus riche du pays qui est à l'origine de ce taux gigantesque d’émissions par habitant.e. En effet, en Belgique et dans le monde, l’empreinte carbone et la richesse sont intimement corrélées : plus les revenus augmentent, plus les émissions augmentent.

Dans notre pays, les 1% des revenus les plus élevés émettent en moyenne 10 fois plus de CO2 que les 50% des revenus les plus faibles. Leurs émissions proviennent principalement de leurs transports en avion et routier, des activités de leurs entreprises et de leurs investissements dans les énergies fossiles.

Lisez notre rapport “Inégalités climatiques en Belgique : un petit pays avec une empreinte carbone surdimensionnée”

« FACE À LA CRISE CLIMATIQUE, ON EST TOUS DANS LE MÊME BATEAU. »

Il est temps d’attaquer les choses sérieuses, passons au plat de résistance. À première vue, cet argument semble tout ce qu’il y a de plus consensuel, de bienpensant, de politiquement correct.

Disons-le de but en blanc : nous ne sommes certainement pas tou.te.s autant responsables des dégâts causés ni sur un même pied d’égalité face aux conséquences. La crise climatique est causée par une minorité privilégiée et subie par une majorité toujours plus précarisée. Pas encore convaincu.e ? Prenez le temps de lire la phrase suivante : les 1% des revenus les plus élevés émettent plus de carbone que les 66% des personnes les plus pauvres de l’humanité.

Ces ultra-riches proviennent majoritairement des pays d’Europe ou d’Amérique du Nord, des pays parmi ceux qui ont émis le plus de CO2 depuis la révolution industrielle, bien qu’il existe d’immenses inégalités au sein même de leurs populations. À

l’inverse, ce sont les pays à faible revenu, les moins responsables de la crise climatique, qui se retrouvent paradoxalement les plus impactés par les inondations, les vagues de chaleur ou encore les sécheresses.

Certes, la crise climatique touche tout le monde, mais il est évident que les plus gros pollueurs ont la plus grande responsabilité mais aussi le plus de moyens pour réduire leurs émissions et fournir aux pays et personnes les plus impactées l’aide nécessaire pour faire face aux effets de la crise climatique. C’est ce qu’on appelle la justice climatique. Ce n’est pas de la charité mais une dette à payer pour réparer les injustices historiques et actuelles.

3.

« LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE, ÇA COÛTE TROP CHER. ON A D’AUTRES PRIORITÉS. »

Terminons en beauté sur une note positive et rassurons les plus fatalistes (ou radins) d’entre nous : oui, nous avons l’argent nécessaire pour financer la transition écologique, et oui, c’est notre priorité absolue.

Ce qui coûte cher en réalité, c’est l’inaction. Les inondations meurtrières qui ont touché la Belgique en 2021 ont coûté presque 2 milliards d’euros de dégâts à la Wallonie, sans parler des coûts humains et sociaux. Or, les chaleurs extrêmes, les sécheresses et les inondations ne feront qu’augmenter dans les années à venir. Selon la Commission Nationale Climat, les coûts de l’inaction climatique en Belgique reviendraient à 9,5 milliards d’euros par an.

Investir dans la transition climatique, c’est éviter des drames humains.

En revanche, si nous investissons à temps et sur le long terme, la transition climatique nous fera épargner de l’argent et éviter d’autres drames humains puisqu’en Belgique, la surmortalité liée au dérèglement climatique pourrait atteindre plus de 900 décès par an d’ici 25 ans.

L’European Trade Union Institute et le Bureau fédéral du Plan s’accordent pour estimer que la transition climatique coûterait jusqu’à 2,5% du PIB annuel de la Belgique. Cela semble beaucoup ? Il se trouve que c’est presque l’équivalent des subventions au secteur fossile. En effet, le gouvernement belge injecte chaque année 14,7 milliards d’euros dans les subventions aux combustibles fossiles, soit 2,45% du PIB. Et si ce n’est pas suffisant, on peut aussi faire un tour du côté de l’évasion fiscale des multinationales qui fait perdre plus de 30 milliards d'euros aux caisses de l'Etat chaque année. Vous l’aurez compris, la véritable question n’est pas le manque d’argent mais la réorientation des capitaux vers l’action climatique.

On espère que ce menu vous a mis l’eau à la bouche et l’envie de ne faire qu’une seule bouchée des prochaines personnes qui oseront s’embarquer avec vous dans un débat sur le climat !

Retrouvez l’intégralité de notre guide pour répondre aux mythes sur la crise climatique ici :

FAIR SHOP

L’économie durable joue un rôle crucial dans un monde plus juste. C’est pourquoi Oxfam s’engage depuis plus de 50 ans pour un commerce équitable, au service des gens et de l’environnement

L’aventure a commencé en 1971 avec du café de Tanzanie et du sucre de canne de Cuba. Aujourd’hui, nous proposons plus de 200 produits équitables. Chacun d’entre eux est la preuve qu’un autre modèle commercial est possible

Mieux, Oxfam fait un check qualité pour vous. Des producteur.trice.s payé.e.s équitablement ? Check. Des produits respectueux de l’environnement ? Doublecheck. Car tout ce qui est équitable est plus durable.

Sensus
Extra Brut Mousseux 75 cl 10,45 €
Legende: sans gluten sans lactose vegan sans sucres ajoutés

L’ART DE LA TABLE

Les passionné.e.s de cuisine le savent : la qualité de la mise en place n’a d’égale que l’intérêt que l’on porte à ses hôtes. Alors cet hiver, on vous propose de parer votre table d’objets en marbre, d’une formidable élégance. Venus tout droits d’Inde, ils sont beaux et équitables !

Distributeur de savon

19,90 € (67999)

Mortier 24,90 € (67998)

Porte-savon € 8,90 (93001)

Gobelet à brosses à 11,90 € (93000)

ARBRE VERTFONCÉ Inde

Planche à découper ronde 19,90 € (67995)

Planche à découper rectangulaire 15,90 € (67996)

Poivre noir en grains BIO Sri Lanka 85 g noir 4,05 € blanc 5,95 €

Mélange de noix grillées et salées BIO 100 g 3,70 €

Amandes BIO Pakistan 100 g 4,70 €

Set de table herbe & coton motifs floraux rouges (set de 2) 14,90 € (67932)

Mug sans poignée bleu, gris, rose, dans sa boîte Népal 24,90 € (93037)

Cuillère 10,90 € (67997)

APÉRO SUR SON 31

À la recherche de l’apéro parfait pour le 31 ? Allez, on se charge du menu : des chips bio, de la bière artisanale, du vermouth espagnol épicé ou nos délicieux mocktails à base de gingembre et de citron vert feront du passage à l’an neuf un moment mémorable !

BIÈRE LOCALE, IMPACT GLOBAL

La bière JUSTE a vu le jour dans les champs vallonnés entourant la ferme familiale Delcoigne, dans la région d’Ath. C’est là que se trouvent aujourd’hui la Brasserie des Légendes et l'usine d'embouteillage dirigées par le maître brasseur Pierre Delcoigne. On y fabrique la blonde et la triple JUSTE, à base d'orge et de houblon belges mais aussi d'ingrédients issus du commerce équitable du Sud Global, comme le riz au jasmin, en provenance de Thaïlande. La bière JUSTE est également végane et 100 % naturelle. Si vous ne l’avez pas encore goûtée, foncez dans un magasin équitable d’Oxfam, elle vaut vraiment le détour !

Bière JUSTE

Belgique et Thaïlande

33 cl

Blonde 1,55 €

Triple 2,15 €

Verre de bière 2,95 €

Coffret cadeau 1,85 €

Vermouth Las Manos BIO Espagne

Un vermouth rouge intense avec des épices botaniques et des arômes d'orange et de cannelle. 75 cl 14,85 €

À NOUVEAU DISPONIBLE

Chips de banane plantin BIO

Équateur

85 g 2,00 €

Chips de Yuca au sel BIO Équateur

60 g 1,65 € 150 g 4,10 €

Dzjing BIO Belgique

Classique (gingembre et citron vert)

20 cl 12,95 €, 50 cl 20,95 € Bergamote

20 cl 13,95 €, 50 cl 21,95 €

Chips de pommes de terre BIO

Belgique

125 g 2,65 € poivre noir, thym et romarin, paprika et citron, paprika vert

FAITES SCINTILLER VOTRE

AVEC DES PRODUITS

Vous passerez peut-être le tube de Rihanna “Shine bright like a diamond” le soir du réveillon pour ambiancer vos commensales. Après tout, c’est une superbe ode à l’amour de soi, qui invite à briller. Mais avez-vous pensé à ce qui fera briller votre table ? Pour nous, il n’y a pas photo : on opte pour des aliments et des objets respectueux des personnes et de l’environnement.

à fruits en fer couleur or Inde 15,90 € (67970)

Lampe à vent en verre, bordures dorées et motifs floraux

Inde

S 19,90 € (67982)

M 24,90 € (67981)

PORTE-BOUGIES

INDE

Porte-bougies en fer

Inde

• Feuilles ajourées noir 10,90 € (67958)

• Épicéa ajouré noir 10,90 € (67960)

• Arbre ajouré noir 14,90 € (67959)

• Ajouré noir 9,90 € (67985)

• Maison ajourée blanc 12,90 € (67961)

• Gingko ajouré noir M 8,90 € (67956) (Aussi disponible: L 11,90 € (67957))

• Maison noir et or 19,90 € (67901)

Bougie parfumée dans un verre

Inde

Lavande 12,90 € (93065) Citron 12,90 € (93066)

Corbeille

VOTRE TABLE FAIR TRADE

Plateau en bois de manguier, soleils dorés en relief

Inde

29,00 € (67988)

Porte-bougies en mosaïque de verre rose clair et jaune

Inde

7,90 € (67952)

9,90 € (67950)

NOAH’S ARK, LA COOPÉRATIVE BIENNOMMÉE

Noah’s Ark porte bien son nom : cette coopérative fondée en 1986 dans le nord de l’Inde propose une large gamme de produits artisanaux. “L'Arche de Noé” constitue surtout un soutien incroyable aux 500 artisan.ne.s et la quarantaine de salarié.e.s qui y travaillent et leur garantit une rémunération et des conditions de travail décentes. De plus, les membres de cette coopérative bénéficient d'un soutien technique et d'une formation continue. Grâce à cette approche vertueuse du commerce, les objets artisanaux de Noah’s Ark sont tous flanqués du label WFTO, c'est-à-dire qu'ils sont certifiés commerce équitable.

pour

Inde

6,90 € (67928)

BOÎTES EN PROVENANCE D'INDE

Boîtes Inde

• Ronde en laiton noir et blanc nacre 13,90 € (67907)

• Carrée en bois de manguier relief soleils dorés 10,90 € (67990)

• Rectangulaire en bois de manguier relief soleils d'or 19,90 € (67989)

• Carrée en MDF avec motifs carrés 17,90 € (67905)

(Aussi disponible: Rectangulaire 19,90 € (67906))

Anneaux
serviettes de table en laiton en forme de feuille d'or

DU CHOCOLAT ÉTHIQUE, SINON RIEN

Le chocolat est le roi de la petite douceur en fin de repas, c’est indiscutable. Ce qui est plus discutable, c’est la durabilité et l’éthique du secteur du cacao. Gros sujet de conversation au moment de découper la bûche de Noël : un chocolat plus vertueux est-il possible ? Oui, mais à certaines conditions : que les producteur.trice.s soient mieux rémunéré.e.s et qu’iels puissent se tourner vers des façons de cultiver plus écologiques !

Décoration en bois de manguier

Inde

Bonhomme en pain d'épice 9,90 € (67963)

3 maisons 12,90 € (67964)

Bite to Fight Côte d’Ivoire

1,40 €

Chocolat au lait 50 g (180 g, 4,25 €)

Chocolat au lait sel et maïs grillé 45 g

Chocolat au lait praliné 47 g

Chocolat au lait avec caramel et sel marin 47 g (180 g, 4,25 €)

Chocolat au lait aux noix d’Amazonie 47 g

Chocolat noir 50 g (180 g, 4,25 €)

Chocolat noir à la crème de café 45 g

BITE TO FIGHT POUR UN SALAIRE DÉCENT

On ne présente plus Bite to Fight, la gamme de chocolats d’Oxfam Fair Trade produits à base de cacao équitable de Côte d'Ivoire. La mission première du projet Bite to Fight est de soutenir les cacaoculteur.trice.s dans leur lutte pour atteindre un revenu minimum vital. Une mission que les planteurs et les planteuses membres de la coopérative CPR Canaan et Oxfam se sont donné en 2016, lorsque le projet a vu le jour. Que de chemin parcouru depuis. Comment ? Premièrement, en misant sur la diversification des revenus des cacaoculteurs et des cacaocultrices. Diversifier les revenus, c’est mieux se préparer pour faire face à de mauvaises récoltes par exemple. Deuxièmement, en soutenant les efforts des cacaocultrices pour atteindre une pleine autonomie financière. Enfin, en pratiquant une agriculture durable qui n’épuise pas les sols. Grâce à la prime supplémentaire versée directement à la coopérative par Oxfam, les producteurs et les productrices peuvent investir dans des pratiques agricoles vertueuses.

Pour en savoir plus : oxfamfairtrade.be/bite-to-fight

Père Noël et Bonhomme de neige

Côte d’Ivoire

2 x 50 g 5,30 €

Cœur au chocolat noir
Coeur au chocolat au lait Côte d’Ivoire

DOUCEUR HIVERNALE

L’hiver est votre saison préférée ? Vous aimez cocooner au coin du feu tandis que tombe la neige et glissent les traineaux ? Ça tombe bien, on a les accessoires parfaits pour le ou la mélomane de la saison blanche que vous êtes. D’adorables bonnets et écharpes en laine d’alpaga, aussi chaleureux qu’équitables.

CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR LA LAINE D'ALPAGA

• Il est recommandé de nettoyer ses vêtements en laine d’alpaga avec un shampoing doux. Les détergents ordinaires sont trop agressifs pour cette laine ultra-douce.

• Elle est à la fois chaude et thermorégulatrice

• Elle est imperméable, hypoallergénique et inflammable

• La laine d’alpaga est l’un des produits d’exportation les plus importants du Pérou. Des milliers de familles vivent de sa production.

• Notre laine d’alpaga est équitable : les producteur. trice.s sont payé.e.s équitablement, la production est écologique et respecte le bien-être animal.

Vase en verre dépoli à pois blancs Inde 17,90 € (67896)

DÉCORATION SUSPENDUE EN FEUTRE du Népal

Mouton gris 7,90 € (93047)

Mouton blanc 7,90 € (93048)

Hibou blanc 4,90 € (93049)

Bonnet bleu ours polaire 4,90 € (93051)

Bonnet de Père Noël pingouin 4,90 € (93054)

Porte-bougies en fer, lotus

Inde couleur or 7,90 € (67897) (Aussi disponible: couleur argent 7,90 € (67898))

Corbeille à fruits en fer couleur or S

Boule de Noël avec fleurs brodées grises et jaunes 6,90 € (93055)

Boule de Noël avec fleurs brodées vertes et rouges 6,90 € (93057)

Boule de Noël avec feuilles en feutre vertes brodées 6,90 € (93056)

Boule de Noël avec feuilles de feutre grises brodées 6,90 € (93058)

(Aussi disponible: Echarpe rouge renne brun 4,90 € (93050)

Bonnet de Père Noël ours brun 4,90 € (93052))

Inde 12,90 € (67971)

Bonnet gris, blanc et marron 45,00 € (69829)

Moufles gris, blancs et marrons 39,00 € (69830)

Châle en laine d'alpaga et polyamide recyclé beige et marron 75,00 € (69812)

LAINE D'ALPAGA DU PÉROU

GOURMANDISES CHOCOLATÉES

Les cadeaux qui se mangent sont certes éphémères mais tellement savoureux, surtout quand il s’agit de chocolat.

Surprenez les plus gastronomes parmi vos êtres chers avec nos truffes, nos cœurs en chocolat, nos orangettes et nos iconiques grains d'expresso enrobés de chocolat. Plénitude quasiment assurée.

LENDEMAIN DE VEILLE

C’est le 1er janvier et votre lieu de vie ressemble à Waterloo en 1815 ?

Contemplez le chaos, une tasse de thé detox à la main, et dites-vous qu’il y a des résolutions plus importantes à prendre cette année que celle de maintenir un intérieur impeccable.

THÉ DU SRI LANKA

1,8 x 20

Thé vert à la menthe 2,30 €

Thé au citron 2,05 €

Thé vert au citron 2,05 €

Thé orange-mangue 2,05 €

Thé aux fruits des bois 2,05 €

(Aussi disponible: Thé Rooibos, Assortiment 4 saveurs, Thé vert, Earl grey, Thé noir)

Chaï fruit de la passion BIO

1,8 g x 20

3,15 €

(Aussi disponible: Thé vert à la grenade BIO)

d'agave BIO

4,35 €

Thé à la camomille et à la lavande BIO

Égypte et Sri Lanka

1,8 g x 20 2,90 €

LES BIENFAITS DU THÉ ÉQUITABLE

Le thé récolté en Asie est prisé par les Européen.ne.s. Rien que dans l’Assam, le grenier à thé de l’Inde, près de 600.000 tonnes de feuilles sont récoltées chaque année. Mais derrière ce marché, se cache le travail de personnes mal rémunérées et exposées aux pesticides. Consommer autrement est un acte politique. Alors choisissez un thé issu du commerce équitable.

Good food

Maqlouba aux potirons et aubergines

INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES

• 500 g de riz basmati*

• 800 g de potiron

• 2 grandes aubergines

• 1 oignon

• Persil plat

• 4 dattes*

RECETTE DE TOOS

• 2 cuillères à café de cumin

• 2 cuillères à café de graines de fenouil

• 2 cuillères à café d’origan

• 1 cuillère à café de cannelle

• 1 cuillère à café de curcuma

• ½ cuillère à café de poivre noir*

• 4 cubes de bouillon

• 700 ml d’eau

• Huile d’olive*

• Une casserole de 28 cm de diamètre à hauts bords

(*) Disponible dans les Wereldwinkels et les Magasins du monde-Oxfam

PRÉPARATION (75 MIN.)

• Préchauffez le four à 180°C à chaleur tournante.

• Coupez le potiron en cubes de maximum 1 x 1 cm. Saupoudrez-les d’huile d’olive et d’origan. Mélangez bien puis versez sur une plaque de cuisson et enfournez pendant environ 20 minutes.

• Hachez finement l’oignon et faites-le revenir à l’huile d’olive dans une poêle ou une casserole dans laquelle vous réaliserez la Maqlouba. Rajoutez toutes les épices et laissez cuire jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.

• Rajoutez le riz, les potirons rôtis, les dattes coupées en petits dés, l’eau et les cubes de bouillon émiettés. Mélangez bien.

• Mettez la casserole sur feu doux, sans couvercle. Laissez mijoter pendant 30 à 40 minutes, jusqu’à ce que le riz soit tendre. Ne mélangez pas.

• Recouvrez une plaque de cuisson de 3 cuillères à soupe d’huile d’olive. Coupez l’aubergine en très fines tranches dans le sens de la longueur. Répartissez-les sur la plaque de cuisson et rajoutez de l’huile d’olive par-dessus. Assaisonnez de poivre et sel et enfournez pour environ 20 minutes, jusqu’à ce que les aubergines soient tendres.

• Goûtez le riz mais ne mélangez toujours pas. Lorsque le riz est cuit, placez un couvercle sur la casserole et laissez la Maqlouba reposer durant 10 minutes.

• Prenez une grande assiette ou une planche et placez-la sur votre casserole pour renverser la Maqlouba dessus, en un mouvement assuré. Retirez soigneusement la casserole.

• Garnissez votre Maqlouba des tranches d’aubergines rôties et de persil plat. Servez immédiatement.

FAIR TRADE GRAN RESERVA

Les coopératives avec lesquelles nous travaillons sont (pré)payées au prix plein pour les produits qu'elles fournissent à Oxfam. Toutes nos ristournes sont prises en charge par Oxfam Fair Trade. Cette action est valable sur ces 6 vins affichés dans tous les Magasins du Monde du 1/11/2024 au 31/12/2024, jusqu’à épuisement du stock. 2 bouteilles au choix parmi la sélection. Non cumulable avec d’autres actions et réductions. Notre savoir-faire se déguste avec sagesse.

BEHIND THE PRODUCT

VIN FAIR TRADE : DÉMÊLONS LE VRAI DU FAUX

Le vin issu du commerce équitable, c’est toujours un peu de la piquette, non ? Et à l’époque où nous vivons, faut-il encore faire venir du vin de contrées lointaines, n’est-ce pas mieux de consommer local ou du moins européen ? Dans cet article, nous faisons le tour de plusieurs mythes et préjugés tenaces. Comme ça, vous pourrez présenter, décanter et déguster en toute connaissance de cause du vin fair trade lors de vos fêtes. À tous les tontons pinailleurs : ceci est pour vous !

Vin fair trade = Château Migraine

Nous commercialisons du vin fair trade depuis 1976. Durant ces premières années, nos choix de produits étaient essentiellement politiques : nous vendions du vin algérien ou chilien pour soutenir les mouvements de libération dans ces pays. C’était une prise de position, une façon de démontrer qu’un commerce équitable était possible. L’attention particulière au goût est venue ensuite, dans une deuxième phase, en collaboration avec nos partenaires viticoles.

C’est grâce à nos relations à long terme que nous pouvons désormais proposer des vins de qualité. Nos produits passent par un contrôle de qualité, effectué par notre expert en vin interne et par un laboratoire externe. Nous communiquons ensuite les résultats aux différent.e.s producteur.rice.s de vin. C’est ainsi que les « petits vins des boutiques équitables » ont évolué en véritables vins de qualité, régulièrement récompensés. On trouve en outre dans notre gamme de plus en plus d’options bio et véganes. Et notre engagement politique ? Il n’a pas changé d’un iota. Les vins issus du commerce équitable sont désormais un choix aussi bon pour la conscience que pour les papilles !

Les vins de pays lointains ne sont pas écologiquement responsables

Nous avons d’excellents vins près de chez nous. Pourquoi aller chercher des vins fair trade au Chili, en Afrique du Sud ou en Argentine ? Et est-ce vraiment responsable en termes de kilomètres alimentaires et d'impact écologique ?

C’est une question légitime. Les kilomètres alimentaires ont un impact bien réel. Mais la distance parcourue n’est pas le seul élément qui permet de juger la valeur écologique d'un produit. Il faut aussi prendre en compte le type de transport, le conditionnement et la méthode de production, la quantité d’eau utilisée, l’emploi ou non de pesticides nocifs... C’est cette combinaison de facteurs qui permet de déterminer l’impact réel d’un produit.

Il s’avère que la moyenne européenne se situe autour de 1,2 kg de CO2 par bouteille de vin. Les vins Fair Trade d'Oxfam obtiennent des résultats similaires et atteignent même un meilleur résultat : le Carmenère du Chilien Red del Vino, par exemple, affiche 0,96 kg de CO2. (*)

MYTHE 1
MYTHE 2

Une empreinte écologique élevée ? La moyenne européenne se situe autour de 1,2 kg de CO2 par bouteille, notre Carmenère affiche 0,96 kg de CO2.

OXFAM FAIT SON FESTIVAL DU VIN -15%

à l'achat de 2 bouteilles

Soutenir les viticulteur. rice.s à l’autre bout du monde

? Est-ce (encore) nécessaire ?

Cultiver des vignes est souvent la seule option dans la région où vivent les producteurs et productrices. De plus, dans les régions viticoles les plus prisées, les grands domaines font main basse sur la majorité des terres, mettant hors-jeu des communautés entières. À cause de cela, les petits exploitants n’ont que très difficilement, voire pas du tout, accès au marché.

En formant des coopératives et en se spécialisant dans les produits fair trade et bio, les communautés agricoles de plus petite échelle parviennent à se forger une place sur le marché. Cela a également un impact socioéconomique positif : grâce aux revenus de la prime Fairtrade, elles peuvent réaliser toutes sortes d'investissements : méthodes durables, formations, amélioration de leur savoirfaire, participation et émancipation des femmes et même création de nouveaux centres médicaux.

Voilà bien qui mérite que l’on lève nos verres. Vin fair trade, vin fair trade, fair trade all the way!

Sensus brut rosé vin mousseux du Chili

10,45 €

Nez agréable, arômes de fraise et de cerises, finale harmonieuse.

RAZA malbec Gran Reserva BIO d'Argentine 12,45 € Arômes délicieux, longue finale, fruits noirs, vanille et épices vertes.

Lautaro cabernet sauvignon BIO du Chili 7, 85 € Corsé, juteux, notes de fruits rouges frais.

Sensus extra brut vin mousseux du Chili

10,45 €

Intensément aromatique, finale rafraîchissante, avec des notes d'agrumes et de minéraux.

RAZA selection chardonnay BIO d'Argentine 9,95 € Harmonieux, vieilli en fûts de chêne, fruits mûrs.

Koopmanskloof chenin blanc d'Afrique du Sud 6,85 € Arômes intenses, finale fraîche, citron vert, piment et fruits tropicaux.

Les coopératives avec lesquelles nous travaillons sont (pré)payées au prix plein pour les produits qu'elles fournissent à Oxfam. Toutes nos ristournes sont prises en charge par Oxfam Fair Trade. Cette action est valable sur ces 6 vins affichés dans tous les Magasins du Monde du 1/11/2024 au 31/12/2024. Voir conditions p. 23.

Tips & Tricks

DES CARTES QUI ONT DE L’IMPACT

Les cartes Oxfam s’emballe sont des cadeaux symboliques qui permettent de soutenir des projets d'Oxfam à travers le monde. En achetant une de nos cartes, votre cadeau contribue à changer des vies en améliorant l’accès à l’eau potable, à l’éducation et dans bien d’autres domaines !

Découvrez les collections de cartes sur oxfamsemballe.be

VOUS ÊTES

DONATEUR.TRICE ?

Rappel important aux donateurs et donatrices d’Oxfam Belgique : les ONG belges doivent dorénavant communiquer votre numéro de registre national au SPF Finances pour la génération de vos attestations fiscales. Vous ne nous l’avez pas encore envoyé ? Il est encore temps de le faire en scannant ce code QR.

oxfambelgique.be/monattestation

BLACK FRIDAY grEen

MAKE BLACK FRIDAY

GREEN AGAIN

Le Black Friday s’organise traditionnellement le dernier vendredi du mois de novembre et marque le coup d’envoi des achats de noël aux États-Unis. De nombreuses organisations boycottent cette journée de l’hyperconsommation via l'initiative Green Friday. Le concept ? Sensibiliser le public à une consommation plus responsable et l’inciter à n’acheter que des produits qui protègent la nature et respectent les personnes qui les fabriquent.

BOOK SHOPS D’OXFAM : LA PÉPITE DU MOIS

Les bouquineries de seconde main d’Oxfam regorgent de petits trésors. Élections américaines en novembre obligent, notre regard s’est naturellement posé sur « Peur » de Bob Woodward lorsque nous nous sommes rendu.e.s dans le book shop d’Ixelles, à Bruxelles. Le journaliste qui a révélé le scandale du Watergate y raconte la présidence de Trump, au jour le jour, comme si vous y étiez.

Trouvez un book shop d’Oxfam près de chez vous :

Be part of the change

L'édito d'EVA

Choisissez les produits d’Oxfam : Commerce équitable, seconde main, bio…

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Baku, la pétrocop de trop ?

Après Dubaï l’an dernier, c’est au tour de l’Azerbaïdjan, grand producteur de pétrole et de gaz, d’accueillir la COP 29 en novembre. La désignation de ce pays a provoqué l’ire de la société civile qui redoute des conflits d’intérêt sur les négociations climatiques. Des inquiétudes fondées quand on sait que l’an dernier, 2 456 lobbyistes des énergies fossiles avaient obtenu une accréditation, loin devant les 1 509 personnes représentant les dix pays les plus vulnérables au dérèglement climatique. S’il faut reconnaître que cette COP a débouché sur un engagement des États à « opérer une transition hors des énergies fossiles », le texte final ne mentionne aucun objectif clair et temporel.

Bis repetita à Baku en Azerbaïdjan cette année ? Il y a fort à parier que les Total Energie et Aramco de ce monde feront tout pour torpiller un accord avec des dates claires de sortie des énergies fossiles. Pourtant, on en a besoin, et vite. Et c’est ce qu’Oxfam veut arracher à cette COP, en plus de financements climat ambitieux à destination des pays du Sud Global, payés par les pays riches, responsables du chaos climatique dans lequel nous nous sommes mis.

Heureusement, de nombreux acteurs publics et économiques ont compris qu’il est dans leur propre intérêt d’opérer un shift. J’en ai rencontré aux quatre coins du pays lorsque je me suis attelée à la rédaction de mon livre Repensons l’économie. Des coopératives innovantes, des villes ambitieuses ou encore des économistes visionnaires sont convaincu.e.s comme moi que le modèle économique du donut constitue une alternative crédible au modèle productiviste dominant. Ils et elles ont opté pour un modèle qui satisfait les besoins humains tout en respectant la planète. Une belle leçon pour notre gouvernement qui injecte chaque année 14,7 milliards dans les subventions aux combustibles fossiles, soit plus que les 11 milliards d’euros que la Belgique devrait investir chaque année dans la transition climatique, d’après le Bureau fédéral du Plan.

Succès ou flop total, Oxfam sera à la COP parce que c’est en faisant pression sur les partisan.ne.s du statut quo que les choses bougent. Nous le devons à la planète, aux futures générations et aux organisations-partenaires de producteurs et de productrices fair trade, de plus en plus touchées par les effets du dérèglement climatique. C’est leur avenir qui se joue à Baku.

Oxfam Magazine magazine trimestriel d'Oxfam Belgique

Onzième numéro

Paraît en février, mai, août et novembre (sep24 - 196)

Changements d’adresse ? maquestion@oxfambelgique.be

Magasins oxfambelgique.be/magasins

Éditrice responsable:

Eva Smets

Rue des Quatre-Vents 60 1080 Bruxelles 02/501.67.00

@oxfam.be

Rédaction

Mark Anthierens, Hannelore Bara, Hélène Danneels, Sotiris Gassialis, Fei Lauw, Annelies Lenain, Louise Monville

Photo de couverture : Kishor Sharma/Oxfam

Photographie et rédaction photo : Tineke D'haese & Eric de Mildt

Mise-en-page

Efraïm Sebrechts

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Publié par Direct Operations

Oxfam-Wereldwinkels, Oxfam Fair Trade et Oxfam-Solidarité unissent leurs forces sous le nom d'Oxfam Belgique. Avec Oxfam-Magasins du Monde, nous formons Oxfamen-Belgique, qui est membre de la confédération Oxfam International.

Ce magazine est imprimé sur du papier de type MACO SILK, 80 gr

Eva Smets

Directrice générale d'Oxfam Belgique

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