DIJON - Supplément Formation - Spectacles Publications n°193 / Février 2020

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Orienter Former Réussir Edito

SUPPLÉMENT

Avant de décider… Il faut savoir !

Tenir entre ses mains toutes les cartes avant d’effectuer un choix d’orientation est le meilleur moyen de ne pas se perdre dans des formations qui ne vous correspondent pas. Comme souvent, il faut donc “savoir” et être informé précisément avant de prendre “la” décision qui déterminera votre projet de vie professionnelle. Comme chaque année, «Spectacles» consacre une partie de ses pages à la formation et à l’orientation. Pour ce numéro, nous vous informons, entre autres, sur la nouvelle réforme du Bac 2020, sur les métiers qui recrutent actuellement et pour les années à venir, sur la formation par l’apprentissage qui retrouve ses lettres de noblesse, s’installant plus que jamais au cœur de l’entreprise. Que voudrais-je faire comme métier ? Quelle formation, courte ou longue, suivre pour y parvenir ? Où trouver l’établissement, public ou privé, adapté à mes attentes ? Et, le plus important : “J’ai des rêves de vie, comment les atteindre, en restant motivé et pragmatique ?”

Quel que soit votre projet professionnel et de vie, vous trouverez dans nos pages les leviers qui vous permettront d’animer en vous une réflexion positive et concrète. Bonne lecture, La Rédaction

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Spectacles à Dijon

Février 2020


Orientation

Les parents demandés au premier rang ! Pour nous, parents, l’orientation scolaire de notre progéniture suscite souvent beaucoup de questions… C’est même parfois un facteur de forte inquiétude. Or, il existe des solutions et des réseaux dont l’objectif est d’aider le jeune à déterminer ses goûts et envisager son avenir professionnel dans tel ou tel secteur.

Pour choisir, il faut savoir ! « Mon fils ne sait absolument pas quoi faire… Ma fille ne s’intéresse à rien… » Les parents sont souvent démunis lorsqu’arrive, parfois en troisième, plus souvent dans les années lycée, l’heure des choix importants. Ils ont en la matière un rôle éducatif majeur à jouer afin d’accompagner leur enfant dans ses choix. Il faut avant tout amener son enfant à interroger les «adultes» de son entourage pour prendre conscience de la multitude de professions et type de vie qui existent (travail prenant ou pas, etc.). Une fois ce repérage fait il sera plus

apte à faire des choix car plus conscient des différents styles de vie existants.

Salons et Portes Ouvertes

Être conseillé par des professionnels de l’orientation

De nombreux salons dédiés à l’orientation sont organisés dans l’objectif de montrer aux jeunes et à leurs familles les différentes formations et professions qui s’offrent à eux. Les établissements prévoient également des journées portes ouvertes durant lesquelles il est possible de rencontrer des professeurs et des élèves qui sont là pour raconter leurs propres expériences et répondre aux questions.

Au-delà de toutes ces possibilités, il est envisageable de rencontrer ou de se faire accompagner des professionnels du domaine. Sur la base d’une ou plusieurs rencontres, ce conseiller se base sur le parcours de l’étudiant, ses passions et parfois des tests de personnalité pour proposer différentes orientations possibles.

Il existe différents sites sur lesquels il est possible de s’informer sur tous les thèmes évoqués www.monorientationenligne.fr htt p://kitparents.onisep.fr/apreslebac www.orientation-pour-tous.fr

Parcoursup 2020… Une note prometteuse ! Passage obligé pour les lycéens qui veulent poursuivre leurs études après le bac, Parcoursup est une étape à ne pas rater ! En 2019, il a permis d’intégrer 2,7 millions de nouveaux étudiants dans l’Enseignement Supérieur. Pour 2020, découvrez les principales nouveautés qui vous attendent. Pour rappel, les élèves en recherche d’une réorientation souhaitant débuter une première année dans l’enseignement supérieur doivent constituer un dossier et formuler des vœux sur Parcoursup.fr Cette année la plupart des écoles de Commerce Post-Bac, de la totalité des sept Instituts d’Études Politiques du réseau Sciences Po et de l’Université Paris-Dauphine sont intégrées sur Parcoursup.fr

De très nombreuses nouvelles formations 600 nouvelles formations diplômées par l’État, dont les écoles de formation aux métiers de la culture (architecture, arts plastiques, cinéma, audiovisuel, etc.) ainsi que les instituts de formation aux études paramédicales (orthophoniste, ergothérapeute, audioprothésiste, podologie, etc.). À cela s’ajoutent des établissements privés reconnus par l’État. Pour les études internationales, un certificat de niveau d’anglais gratuit et obligatoire sera inscrit cette année.

Calendrier d’inscription On trouve sur le calendrier Parcoursup les prérequis de chaque filière ainsi que les dates des journées Portes Ouvertes des établissements et les coordonnées des contacts pour chacune des formations. La procédure d’inscription se termine mi-mars.

Avant de vous inscrire : vos questions, nos réponses ! Combien de vœux puis-je faire ? Il est possible de proposer au maximum 10 vœux. Néanmoins, pour certaines formations à faibles eff ectifs (BTS, prépas, etc.) ou très demandées, vous aurez la possibilité de faire un «vœu multiple». Comment savoir si une formation recrute via Parcoursup.fr ? Toutes les formations proposées sont disponibles sur l’onglet «Découverte des formations» puis sur le lien «Rechercher une formation par critères». Dois-je classer mes vœux par ordre de préférence ? Dans la rubrique «Ma préférence» il vous sera demandé de classer vos vœux. Que mett re dans mes candidatures ? Chaque candidature électronique eff ectuée indique les pièces à fournir : appréciations des professeurs, bulletins de notes, motivation… Les lettres de motivation sont à insérer sur la plate-forme «Projet de formation motivé».

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Quelles réponses vais-je recevoir des formations ? Il est possible d’obtenir trois types de réponses : «oui», «oui, si» ou «en attente». L’université ne peut pas vous répondre «non». Qu’est-ce que la fiche Avenir ? C’est sur ce document que le conseil de classe donnera son avis sur les vœux d’orientation que vous avez formulé sur Parcoursup. Quelle est la date limite ? Il n’est pas nécessaire de se décider instantanément lors de la réception des réponses : les dates limites vous seront rappelées par SMS ou par mail. Et si je n’ai aucune réponse positive ? Il est possible que les licences auxquelles vous aviez postulé soient particulièrement demandées. Si jamais vous n’avez reçu aucune réponse positive, la CAES (commission d’accès au supérieur), sous la direction de chaque recteur se réunira hebdomadairement pour vous proposer des filières en prenant en compte vos résultats au bac.


Game design, design, audiovisuel…

Créer en travaillant ? C’est possible ! Vous êtes gamer dans l’âme ? Att iré par le design, la création, les volumes et la couleur ? Si les métiers qui gravitent autour de la création visuelle et graphique sont tentants, ils sont aussi très prisés et demandent des compétences pluridisciplinaires pointues. Non, vous ne jouerez pas devant votre ordi toute la journée. Non, vous ne ferez pas (seulement) des jolis dessins.

Le Game designer est un métier qui a émergé avec l’arrivée des ordinateurs dans nos foyers et qui attirent de nombreux ados ! Ce spécialiste travaille en collaboration avec l’équipe à la conception d’un jeu vidéo. Action, sport, stratégie ou aventure, tous les genres ont besoin de professionnel capable de préparer les règles et d’assurer la meilleure jouabilité possible. La réussite d’un jeu vidéo tient, nottament, à un bon gameplay. C’està-dire une jouabilité qui maintient en éveil le joueur. Au-delà de la structure même du jeu, le Game designer définira les règles, l’histoire, les énigmes et les personnages. Tous les éléments constituant le cahier des charges du jeu !

Un métier passion Le métier n’est accessible qu’aux passionnés de jeux vidéo qui ne comptent pas leurs heures et peuvent passer des nuits à travailler sur des détails. Être rigoureux et avoir une bonne culture générale sont des qualités très re-

cherchées. Le Game designer doit être disponible puisqu’il travaille en collaboration avec le directeur artistique, le développeur informatique, le sound designer… Les formations attendues ? Au minimum un diplôme de niveau bac +2/3. Il est conseillé de faire un DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet (MMI) ou un BTS communication visuelle, option multimédia. De nombreuses écoles proposent des formations qui mènent à ce métier.

Moteur, action ! Les métiers de l’audiovisuel sont nombreux : cadreur, monteur, preneur de son, scénariste et vidéaste. Que ce soit techniquement et artistiquement, vous pourrez travailler à la télévision comme au cinéma. Les formations se sont déployées pour suivre l’évolution de cet art. Si les écoles privées proposent des parcours complets, il est également possible de passer par la formation universitaire. Voici quelques diplômes spécialisés dans l’audiovisuel : CAP arts et audiovisuel, BTS Métiers de l’audiovisuel, Bachelor, Licence, Master et Master spécialisé audiovisuel. Le cinéma, la télévision et la radio composent les 3 médias essentiels de l’audiovisuel français. Reposant sur 10 000 entreprises et plus de 200 000 salariés, ce sont 95 % des entreprises de l’audiovisuel qui emploient moins de 10 salariés (source : l’audiovisuel en France, Afdas 2018). Il s’agit de sociétés de production, aux tailles variables, qui assurent la réalisation de films, de téléfilms et de vidéos d’entreprise. Plus de 60 % de l’activité du secteur réside essentiellement en Ile-de-France, avec pas loin de 6 500 entreprises audiovisuelles.

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Intérieurs, tissus et produits

L’art d’un métier

Les métiers du Design sont tournés vers la conception esthétique de ce qui nous entoure : aménagement de l’espace, conception de produits, de tissus et architecture d’intérieur. Diverses, les voies du design permettent de travailler dans des secteurs en plein développement. L’architecte d’intérieur a une double compétence technique et esthétique. Il imagine, crée et aménage les différents espaces (rues, bureaux, intérieurs, appartements...) qui nous entourent. Le designer textile dessine pour décorer l’intérieur d’un logement ou de bureau. Il réfléchit à la composition des structures, des matières et des couleurs. Le designer produit crée des objets du quotidien en déterminant leurs technicités. Avant qu’ils ne soient réalisés, il conçoit les croquis et la maquette de chaques projets.

Pour travailler dans le design, de solides connaissances et une sensibilité artistique seront demandées. Avec un bac général, il vous est conseillé de passer par le DNMADE (diplôme national des métiers d’art et du design). Il y a aussi des portes d’entrée via le BTS études de réalisation d’un projet de communication, option études de réalisation de produits imprimés, ainsi que le BTS design d’espace, afin d’acquérir les connaissances de base dans le domaine de la conception et de la réalisation d’espaces.

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Les avantages du contrat de professionnalisation Le contrat de professionnalisation qu’est-ce que c’est ? Le contrat de professionnalisation est un accord signé entre l’entreprise et un salarié, qui permet à celui-ci d’obtenir, dans le cadre d’une formation en alternance, une qualification professionnelle (sous la forme d’un diplôme). Ce type de contrat est un moyen, pour les services publics, de faciliter l’insertion et le retour à l’emploi des jeunes adultes.

Les avantages financiers Les avantages du contrat de professionnalisation sont, selon les cas, multiples : • exonération de cotisations patronales pour les assurances sociales et les allocations familiales (si salarié concerné âgé de plus de 45 ans) • prime de 2000 euros pour les entreprises qui embauchent un demandeur d’emploi de plus de 45 ans. • aide pour les entreprises de plus de 250 salariés qui emploient au moins 5% d’employés en alternance • diverses aides et exonérations pour les alternants handicapés, les personnes de plus de 26 ans, et pour certains groupements d’employeurs (GEIQ)

L’apprentissage

Réforme CFA 2020

Les avantages du contrat d’apprentissage

Une chance pour les apprentis !... Et les entreprises !

Le contrat d’apprentissage, qu’est-ce que c’est ?

La réforme de l’apprentissage est portée par la loi du 5 septembre 2018 et concerne les choix professionnels, ayant pour ambition de développer l’apprentissage.

Signé entre une entreprise et un jeune (entre 16 et 25 ans révolus), le contrat d’apprentissage permet à l’apprenti de bénéficier d’un salaire et de suivre une formation pratique au sein de cette entreprise. A côté de cette expérience, l’apprenti suit des enseignements théoriques. La formation délivre un diplôme d’État (CAP, BEP, licence) ou un titre correspondant.

Pour ouvrir la voie à un marché libéralisé, la loi simplifie la structure juridique des établissements formateurs. Assouplissant le dispositif de formation en apprentissage, ce choix porte à rendre les entreprises plus transparantes, ce qui rassure les jeunes apprentis dans leurs choix. La Région perd son autorité compétente et, depuis janvier 2019, les aides aux employeurs d’apprentis (pour chaque nouveau contrat d’apprentissage) sont directement gérés par l’Etat.

Entrer en apprentissage jusqu’à 29 ans L’âge limite pour entrer en apprentissage est allongé et passe à 29 ans révolus, contre 25 ans auparavant (cela ne concerne pas les travailleurs handicapés). La durée du contrat peut être amoindri en fonction du niveau et des compétences acquises par l’apprentie, chez son employeur ou en déplacement. Un jeune qui n’aurait pas encore trouvé son employeur, peut débuter son apprentissage et à trois mois pour trouver son entreprise.

Des “Prépas” apprentissage Financées par l’État, les “Prépa” apprentissage permettent à des jeunes sortis du système scolaire (sans qualification) et à des personnes à la recherche d’emploi, avec un niveau de qualification inférieur ou égal au baccalauréat, de réussir leur entrée en apprentissage. Leur insertion est facilitée par un accompagnement sécurisant : apprentissage des savoir-être professionnels, consolidation des savoir-faire de base et définition d’un projet professionnel.

Une rémunération revalorisée La rémunération de l’apprenti de moins de 20 ans, en CAP ou en Bac pro, est augmentée de 30 €/mois. Celle des apprentis âgés de 26 ans et plus, est équivalente au SMIC et, si elle est supérieur, elle correspond au salaire minimum de l’emploi occupé. Le CFA se doit d’informer le jeune et sa famille des taux d’insertion dans l’emploi, ou de réussite au diplôme, ainsi que de la rémunération des emplois sur lesquels débouchent la formation. Former un alternant, c’est lui offrir la possibilité d’acquérir des compétences professionnelles afin d’en faire un collaborateur efficace et dynamique. Si c’est un investissement humain qui a un coût, cela peut vous permettre de former votre apprenti selon les valeurs de votre entreprise, ses principes, tout en profitant de son regard neuf sur votre société et activité. Il existe des avantages fiscaux et financiers qui dépendent du type de contrat liant les deux parties.

Les avantages financiers Les avantages du contrat d’apprentissage sont nombreux : • exonération des cotisations sociales, qui, selon la taille de l’entreprise, peut être totale ou partielle • une prime à l’apprentissage d’un montant de 1000 euro (minimum) annuel, pour les sociétés de moins de 11 employés. • un crédit d’impôt de 1600 à 2200 euros pour l’emploi d’un apprenti jusqu’à bac+2 • des aides diverses pour l’accueil d’apprentis handicapés, et des déductions fiscales selon les cas...

Les contrats en alternance : un bénéfice pour l’employeur et pour l’employé On le constate, chacune des parties concernées est gagnante lors d’un contrat en alternance. C’est une chance offerte à un jeune (ou moins jeune) qui peut combiner ses connaisances théorique avec de l’expérience pratique. Cela peutêtre le début d’une collaboration entre l’employeur et l’apprenti, puisque la finalité est dans bien des cas l’embauche de l’étudiant. A savoir, la nature du contrat (de professionnalisation ou d’apprentissage) bénéficie plus à certains secteurs.

• accompagner les candidats dans la recherche d’un employeur ; • informer les apprentis de leurs droits et devoirs ; • accompagner les apprentis en rupture dans la recherche d’un nouvel employeur ; • accompagner les apprentis ayant interrompu leur formation et ceux n’ayant pas, à l’issue de leur formation, obtenu de diplôme ou de titre à finalité professionnelle ; • aider les apprentis à résoudre leurs difficultés d’ordre social et matériel ;

CFA 2020 : des nouvelles missions en faveur des jeunes !

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• favoriser la diversité ; • encourager la mixité des métiers et l’égalité professionnelle femmes/ hommes ; • encourager la mobilité nationale et internationale ; • accompagner les apprentis quand la formation est dispensée en tout ou partie à distance ; • évaluer les compétences acquises dans le respect des règles définies par chaque organisme certificateur ; • accompagner les apprentis dans leurs démarches pour accéder aux aides auxquelles ils ont droit.


L’apprentissage

Les métiers qui recrutent…

Apprentis Wanted !

Ou comment opérer la bonne pioche !

Agroalimentaire, assurance, automobile, artisanat, métiers de bouche, grande distribution, secteur bancaire, agriculture, coiffure, commerce… Partout en France, on recherche des apprentis dans tous les secteurs de l’économie. Filière courte, efficace, formatrice, l’apprentissage permet aux jeunes (et désormais aux moins jeunes puisque la nouvelle Loi «pour la liberté de choisir son avenir professionnel» repousse à 30 ans la limite d’âge pour entrer en apprentissage) de s’épanouir dans un métier et d’intégrer rapidement le monde du travail.

Importantes perspectives de recrutements Sachez-le, l’apprentissage est plébiscité par de nombreuses entreprises, bien au-delà des idées reçues. Parmi les secteurs qui cherchent le plus d’apprentis, celui du bâtiment est une valeur sûre. Les futurs charpentiers, électriciens, installateurs thermiques, maçons sont très recherchés. Autre domaine emblématique de l’apprentissage, la restauration et l’hôtellerie ne cessent de se développer également. De fait, les perspectives de recrutement sont importantes dans les différentes branches comme la restauration collective ou rapide… Pourtant, les entreprises peinent toujours à pourvoir les postes proposés en alternance à cause des horaires parfois contraignants.

Il est difficile de choisir une orientation sans prendre connaissance des secteurs qui recrutent. En voici une sélection générale !

Un terreau révélateur de vocations Mécanique, plasturgie, métallurgie, aéronautique, automobile… Les filiales industrielles misent sur l’alternance mais continuent à souffrir d’un manque d’attractivité. Pourtant, ces professions s’exercent dans de nombreux secteurs et les entreprises ont besoin de profils divers et pas seulement techniques. À travers différentes initiatives, les CFA peuvent aider les entreprises à trouver des apprentis et à révéler des vocations. Quant au secteur du transport et de la logistique, il est touché par de nombreux départs à la retraite (conducteurs, agents sédentaires…). Par conséquent, les entreprises font appel aux jeunes ! Chaque année, 20 000 alternants sont formés dans cette voie. Enfin, l’explosion du numérique a rendu les besoins bien réels et on recherche des profils extrêmements variés, de la cyber-sécurité au développement, du e-commerce aux réseaux sociaux...

Intelligence artificielle & commerce Sans aucun doute, le secteur du numérique est d’actualité dans ce monde de plus en plus digitalisé. En sont l’exemple tous les emplois tournant autour de la transformation numérique et de l’intelligence artificielle : codeur, développeur informatique, ingénieur, webmestre, growth hacker, data analyst, chargé de référencement… Les domaines du commerce et de la distribution sont eux aussi en plein essor : lean manager, conseillers de clientèle, chef de rayons, vendeurs, conseillers d’achat, category manager…

Recrutements en masse De nombreux postes d’assistant se développent également (gestion, commerciaux et administratifs). Le domaine du soin et de l’aide à la personne est lui aussi très en vogue puisque l’espérance de vie de l’homme augmente plus vite que sa qualité de vie. Tous les professionnels de l’aide à domicile (infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie…) sont donc de plus en plus recherchés.

Banque & Bâtiment Le monde de la banque et de la finance recrute lui aussi : auditeur, comptable, manager, conseiller de clientèle, directeur financier, chargé de consolidation, trader, gestionnaire de patrimoine, experts-comptables… Les secteurs de la logistique, du BTP et de la logistique sont eux aussi créateurs d’emplois, particulièrement pour les fonctions d’agent d’exploitation et de cadre. Dans le domaine du BTP ce sont avant tout les postes d’agents de maîtrise, techniciens, ouvriers qualifiés, ingénieurs en bureaux d’étude, des conducteurs de travaux, etc. Le transport et la logistique proposent quant à eux des postes de préparateurs de commandes, magasiniers, conducteurs routiers, livreurs …

Hôtellerie & Restauration Enfin, les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie sont également créateurs d’emplois. Brasseries, hôtels de luxe, restaurants, cafés etc. embauchent sans cesse des apprentis, aides ou commis de cuisine, serveurs, employés polyvalents, sommelier, gouvernant, barmans, gérants, réceptionnistes… Ces métiers de bouche sont intéressants puisqu’ils ne nécessitent pas forcément de grande formation ou de qualification précise, la formation étant constante.

Et dans notre région ? Les entreprises créatrices de leur propre CFA Les CFA peuvent désormais ouvrir plus simplement, sans autorisation des régions. Ils ne seront plus financés à partir du 1er janvier 2020 par les régions (voir notre article “Réforme des CFA 2020”). Désormais, les entreprises sont intéressées par la possibilité, nouvelle, de créer leur propre Centre de formation des apprentis, un moyen pour elles de se réapproprier les formations initiales dont elles ont besoin. En effet, la loi « avenir professionnel » libère l’offre de formation en apprentissage et ouvre la possibilité aux entreprises de lancer leur propre centre de formation d’apprentis (CFA), amplifiant ainsi l’offre de formation.

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La région Bourgogne-Franche-Comté recherche du personnel dans les secteurs du montage-assemblage mécanique (un métier que l’on retrouve dans le secteur de l’industrie), de la restauration, de la conduite de transport de marchandises sur longue distance, ou encore de relation technico-commerciale.

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Métiers du BTP

Les métiers du vin

Des carrières pour tous ! Passion, tradition… formations ! Les emplois du Bâtiment sont faits pour ceux et celles qui aiment le concret et réaliser un travail sans cesse différent s’incarnant dans le concret. Chaque année, le secteur recrute environ 80 000 personnes, tous niveaux de formation confondus : ouvrier·ère·s qualifié·e·s (maçon, couvreur, électricien, peintre, plombier, menuisier, etc.), compagnons, technicien·ne·s, ingénieur·e·s en génie civil, chef·fe de chantier. Premier employeur de France, le Bâtiment propose des débouchés sur l’ensemble du territoire, dans les milieux ruraux comme les villes. Plus de 30 métiers sont accessibles par le biais de contrats de travail classiques (CDI, CDD) ou d’alternance, d’apprentissage et de professionnalisation. Représentative de l’ensemble de son champ professionnel, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) assure au quotidien les intérêts de 50 000 entreprises adhérentes, dont 35 000 de taille artisanale. Le secteur compte énormément de profils de types Bac pro, CAP, BP (Brevet professionnel). Un échelon au-dessus, l’automatisation et le besoin de pilotage d’équipes vise plutôt des profils de formation de type BTS, DUT, mais également des Bac +3 (Licence et Bachelor). D’une façon générale, le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est en manque d’ingénieurs (Bac +5). À noter le nouveau métier BIM (Bâtiments et Infrastructures Modélisés) a conquis le secteur. Le BIM manager est chargé de la mise en place du processus BIM via une maquette numérique du projet de construction.

Femmes aux commandes D’après la FFB, plus de la moitié des entreprises sont dirigées ou codirigées par une femme. La fédération soutient et accompagne ces dirigeantes engagées dans l’entrepreneuriat. Elles sont présentes dans tous les métiers du secteur et à tous niveaux de responsabilité. Motivées, impliquées, travailleuses, elles savent convaincre et trouver leur place dans les entreprises auxquelles elles contribuent à insuffler une image moderne, comme au secteur.

au même endroit. Et construire un bâtiment aujourd’hui, c’est aussi intégrer de nouveaux matériaux, des technologies de pointe, une éthique en phase avec les besoins de la planète dans le respect de l’environnement et de nouvelles méthodes d’organisation des chantiers.

Une carrière évolutive Au cours d’une carrière dans le BTP, l’évolution est de mise : changement de fonctions, de métiers, de responsabilités. C’est l’un des rares secteurs où l’on peut entrer avec un CAP et devenir ensuite chef d’entreprise ! La formation ne s’arrête pas au système éducatif mais se poursuit tout au long de la vie professionnelle. Les formations continues sont financées par les entreprises et permettent de se perfectionner, d’évoluer comme de prendre de nouvelles responsabilités, voire de se reconvertir.

Avantages sociaux La profession offre de nombreux avantages sociaux : repas pour les ouvriers, protection sociale améliorée, indemnités de transports et de repas, séjours dans des villages vacances, épargne salariale, chèques vacances… Quant aux apprentis ou étudiants, ils bénéficient d’aides spécifiques au financement du permis de conduire, de prêt pour l’achat d’un véhicule ou d’un logement mais aussi des réductions dans les centres de vacances.

Le marché de l’emploi lié à la filière du vin s’illustre dans les grandes régions viticoles françaises que sont notamment la Bourgogne ou encore l’Alsace. La filière est vaste et propose nombre de formations et de débouchés très variés. Il faut bien dissocier les deux filières du secteur, à savoir la filière viticole (la culture, la production du raisin) et la filière vinicole (la vinification, l’élevage, la commercialisation et la dégustation du vin). La filière vigne et vin offre des possibilités d’évolution de carrière depuis les métiers de la production jusqu’à l’encadrement de celle-ci avec la possibilité de passer de la vigne à la cave et inversement ou aux métiers du commerce par exemple.

Élaborer le raisin à sa souche Pour la filière viticole, les principaux métiers représentés sont les ouvriers viticoles, les conducteurs de tracteurs enjambeurs, les chargés des plantations, de la culture, de l’entretien de la vigne et des vendanges. On y trouve également des chefs d’équipe et des responsables de vignoble qui sont également en charge d’organiser le travail, de manager et de travailler avec les équipes de direction, pour élaborer un raisin correspondant aux attentes des spécificités des maisons et domaines.

Caviste, oenologue… La filière vinicole a, quant à elle, un rôle de transformation du raisin en vin. L’un des principaux métiers est l’agent de chai ou caviste, chargé des différents travaux de la cave. On retrouve également l’œnologue dont le rôle est non seulement d’assembler des vins issus de cépages différents mais aussi d’optimiser les différentes étapes de vinification, d’élevage, de mise en bouteille.

Un secteur à fortes dimensions patrimoniale et culturelle En fonction de la taille très variable des exploitations, les ouvriers et techniciens peuvent exercer à la fois sur la partie viticole et sur la partie vinicole. Toujours en fonction de la taille des exploitations, les directeurs techniques ou directeurs d’exploitation sont chargés d’encadrer les différentes équipes, de la gestion technique ou globale, de la veille sur les nouvelles techniques culturales et de leur mise en œuvre. Enfin, d’autres métiers plus transverses viennent compléter la liste tels que les caristes, les technico-commerciaux (en vin et agrofourniture), les commerciaux à l’export (le vin étant le fleuron du commerce extérieur français ), les conseillers viticoles…

Le bâti 2.0 Tous les métiers du BTP sont des métiers de contact : travail en équipe sur un chantier, en bureau d’études ou dans le relationnel avec la clientèle, avec les différents corps d’état ou les fournisseurs… Chaque salarié apporte sa pierre à l’édifice avec un nécessaire sens du collectif. Un chantier est toujours unique : on ne travaille jamais

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Quelles qualifications ? Certaines tâches à la vigne peuvent être effectuées sans qualification particulière (relevage, palissage, vendanges), mais le métier d’ouvrier viticole nécessite des formations allant du CAPA au bac+2/3 et des qualifications comme le certificat de taille ou le Certiphyto qui permet l’utilisation de produits phytosanitaires. Les métiers de chef d’équipe et de responsable de vignoble sont en général accessibles à des niveaux bac (avec expérience) à bac+5. À la cave, les postes d’agents de chai requièrent des diplômes allant du bac à bac+2/3. Pour devenir œnologue, il est en revanche indispensable d’être titulaire du Diplôme national d’oenologue (DNO - Bac +5). Pour les postes de direction, le niveau requis est un niveau bac+5 avec une expérience dans le secteur vitivinicole. Les métiers en conseil et expérimentation sont généralement accessibles à un niveau bac +5. Pour les commerciaux, les formations requises varient du bac+2 à bac+5.

L’œnotourisme en plein essor Ce secteur se développe pour préparer les étudiants aux métiers (chargé de projet œnotouristique, chargé d’animation, chargé de communication et de promotion…) qui peuvent s’exercer dans des structures telles que les Offices du tourisme, les comités régionaux du tourisme, les caves coopératives ou les maisons indépendantes.


Le Ministère des Armées

Armée, s’impliquer dans la défense Le Ministère des Armées regorge d’emplois dans toutes les spécialités et à tout niveau de diplôme. Avec ou sans le bac, que vous ayez suivi une formation professionnalisante ou de l’enseignement supérieur, vous pouvez obtenir un premier contrat militaire, faire carrière et évoluer grâce à la formation et la promotion interne. Chaque année, 15 000 personnes sont ainsi recrutées pour une centaine de métiers différents. Zoom sur ceux qui embauchent le plus en 2020.

Officier d’encadrement

Mécanicien·ne aéronautique

Dans le civil, vous seriez manager opérationnel·le. Dans l’Armée, vous décidez, encadrez, commandez et motivez entre une et trois dizaines de combattant·e·s. Vous aurez également la responsabilité de l’utilisation des systèmes d’armes pour des missions en France comme à l’étranger, souvent dans des situations de crise. Esprit de corps, sens de l’engagement et solidarité sont requises. À votre embauche, vous pourrez choisir un domaine d’emploi : infanterie, blindés, génie, défense sol-air, logistique, renseignement, etc. Le chef·fe de section ou de peloton que vous deviendrez sera responsable de la formation et de l’entraînement technique mais aussi tactique du personnel sous vos ordres. Mais ne vous inquiétez pas, vous recevrez vous-même la formation adéquate pour devenir à-même d’embrasser ces responsabilités.

L’Aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT) dispose de plus de 300 hélicoptères de combat et de transport : Cougar, Gazelle Viviane, Caracal, Tigre ou même NH90 Caïman. Vos domaines d’intervention ? La préparation, la manutention et la réparation de ces appareils d’exception. Vous suivrez une formation spécialisée sur les moteurs, les structures des appareils ou l’avionique, c’est-à-dire les équipements électroniques et informatiques de bord. Dans ce dernier cas, vous serez indispensables et interviendrez à chaque mission.

Officier budget / finances Le pilotage financier, le contrôle de gestion, les marchés publics ou encore la gestion de budget vous parlent ? L’Armée de Terre a besoin de gestionnaires financier·ère·s pour tenir rigoureusement ses comptes. En tant qu’officier, vous prenez la tête d’une équipe de gestionnaires soit à l’État-Major ou à la Direction centrale de l’Armée de Terre, soit au sein d’une plateforme achat / finance ou en unité, dans un régiment, dans une école ou dans une base de défense. Les équipes sous vos ordres sont constituées de civils comme de militaires. Vos missions vous conduiront à travers le monde lors de services extérieurs. Vous y détecterez, analyserez et synthétiserez l’ensemble des informations qui concernent la sécurité de la France. Vous ne serez bien entendu pas seul·e, puisque vous commanderez des équipes de plusieurs dizaines de membres, spécialistes dans des domaines techniques. Vous pourrez être affecté·e dans un régiment de guerre électronique (recherche, interception, localisation, analyse, identification…) mais aussi en État-Major (veille géostratégique, exploitation des renseignements collectés…). Cela impliquera sûrement une présence à l’étranger pour dans le cadre d’opérations extérieures.

J’AI REJOINT LES RANGS POUR SORTIR DU LOT.

Technicien·ne informatique Gérer et optimiser des systèmes d’informations au niveau local mais aussi régional, voire dans le cadre d’opérations extérieures : en tant qu’administrateur·trice système, vous devrez aussi bien connaître les matériels informatiques (ordinateurs, routeurs, commutateurs, câblages, connectiques, etc.) que les logiciels et applications qui s’y déploient. Votre but est simple : faire en sorte que tout fonctionne ! Performance, suivi, configuration, diagnostic, résolution de problèmes, sûreté sont vos domaines d’actions privilégiés, en régiments comme en opérations extérieures.

En résumé Contrat : 5 ans, renouvelables. Compétences : amoureux·euse de la technique, vous êtes réactif·ve avec un bon esprit d’équipe et sens certain de l’adaptation. Niveau de recrutement : CAP / BEP ou Bac (non obligatoire). Exigence : ce ne sont pas des métiers simples, ils sont à risque, mais offrent de véritables perspectives.

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LUCIE

ÉLÈVE SOUS-OFFICIER


Le secteur agro-alimentaire

Les métiers de bouche

Pimenter sa carrière dans la filière agroalimentaire !

Miam-Miam !

Le secteur agroalimentaire est le second employeur de France. Côté recrutement, les IAA - Industries Agro Alimentaires - prennent même la première place du podium en volume d’embauches. Découvrez un métier porteur qui sera peut-être bientôt le vôtre ! Déjà en 2016, le secteur des IAA s’est entouré de 38 000 nouveaux salariés, principalement sur des fonctions de production et, en moindre mesure, sur la partie commerce (les cadres commerciaux et de la production industrielle sont parmi les plus recherchés). En 2017, ces chiffres ont continué de bondir et chaque année, les industriels embauchent près de 60 000 personnes, emplois saisonniers inclus, principalement sur des postes d’ouvriers non qualifiés, de vendeurs et de boulangers pâtissiers.

Des filières pour tous les goûts ! On distingue plusieurs filières dans le secteur. Il s’agit de l’industrie laitière, de la viande, du sucre, de la fabrication de produits alimentaires, des huiles et des corps gras, des produits à base de céréales, des produits alimentaires divers (potages, aliments pour bébés, confiserie, chocolat, café et thé, condiments, etc.) et enfin des boissons et alcools.

Émergence de nouveaux métiers L’industrie agroalimentaire manque également de compétences dans les domaines de la production et de la R&D (Recherche et Développement). Les besoins sont importants dans l’encadrement et la vente. Quant à l’innovation, essentielle dans le secteur, elle a permis de créer de nouveaux emplois dans l’analyse, le contrôle et la qualité. Par conséquent, s’orienter dans ce secteur avec de telles compétences peut vous permettre de vous assurer un beau plan de carrière.

Quoi de plus universel que les métiers dits “de bouche” qui offrent des perspectives d’emplois immédiates – et à l’international – après une formation courte ? Vivier de l’excellence de la gastronomie française, ils ont de quoi séduire les amateurs d’aventure sans frontière.

Des opportunités pour les jeunes Comme dans de nombreux autres secteurs, les départs à la retraite sont prévus, ce qui créera logiquement des postes disponibles pour les nouveaux diplômés. Les grands groupes recrutent effectivement les profils juniors en masse et cherchent constamment à compléter leurs effectifs avec des stagiaires et apprentis. La production, la vente, la maintenance, le contrôle qualité ou encore la logistique… Autant de métiers qui concernent les titulaires d’un bac + 2, et sont particulièrement recherchés.

Du CAP au Bac + 8 L’industrie alimentaire recherche de jeunes diplômés de tous niveaux. Du CAP au mastère spécialisé (bac+6) voire au doctorat (bac+8), en passant par les BTS et DUT, les itinéraires de formation sont variés et il existe de nombreux diplômes spécialisés en agroalimentaire. Les critères d’admissibilité sont donc différents selon les niveaux de chaque diplôme. La plupart peuvent être préparés en apprentissage.En production, en maintenance, en qualité, en logistique comme en vente, ce sont les titulaires d’un bac pro ou d’un bac + 2 : BTS (brevet de technicien supérieur), BTSA (brevet de technicien supérieur agricole), DUT (diplôme universitaire de technologie), qui sont les plus recherchés, ainsi que ceux qui ont affiné leur profil avec 1 année supplémentaire de licence professionnelle (bac + 3). Au niveau bac + 5, les diplômes d’ingénieur et les masters ouvrent la voie vers les postes d’encadrement. À condition, là aussi, d’avoir opté pour une spécialisation en agroalimentaire complétée par un stage. Les diplômés d’écoles de commerce sont aussi les bienvenus dans les métiers du marketing et de l’ouverture de marchés à l’étranger.

Spectacles

Chaque année, 90 000 commerces de bouche recensés en France peinent à trouver du personnel qualifié à embaucher. En cause ? Les horaires décalés du métier et l’amplitude de jours travaillés. Pourtant, la demande ne cesse de s’envoler. Ces métiers d’avenir – nous aurons toujours besoin de manger ! – sont accessibles dès le CAP et permettent, avec l’expérience, de créer sa propre entreprise. La parité dans le secteur va de pair avec une multitude de types d’emplois. Selon vos compétences ou vos envies, vous pourrez être au contact du public côté vente ou hôtellerie, ou dans l’artisanat et l’excellence de la production, en cuisine.

Un éventail de professions Parmi les métiers les plus recherchés, les fans de Master Chef et autres émissions valorisant le bien manger se tourneront vers les rêves étoilés de cuisiniers et commis de cuisine nécessaires aux brasseries, restaurants ou can-

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tines. Les traiteurs recherchent également un nombre conséquent de collaborateurs. Mais il ne faut pas oublier les boulangers, pâtissiers, bouchers (6 000 professionnels de boucherie recrutés chaque année), volaillers, charcutiers, fromagers, serveurs, pâtissiers, poissonniers (1 500 par an, aussi surprenant que cela puisse paraître !), chocolatiers-confiseurs, sommeliers... Si la grande distribution est aujourd’hui le poids lourd du secteur, proposant le plus d’offres d’emplois, nombreuses sont les PME à s’enquérir, elle-aussi, d’apprentis motivés qui auront ensuite des chances d’obtenir un CDI.

Une modernisation continue Les régions Bourgogne-Franche-Comté ou Grand Est recrutent en masse dans cette filière où l’apprentissage est très développé. De plus, les normes d’hygiène toujours plus strictes imposent une modernisation constante permettant de réduire les tâches pénibles.


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