Orienter Former Réussir Edito
SUPPLÉMENT
Avant de décider… Il faut savoir !
Tenir entre ses mains toutes les cartes avant d’effectuer un choix d’orientation est le meilleur moyen de ne pas se perdre dans des formations qui ne vous correspondent pas. Comme souvent, il faut donc “savoir” et être informé précisément avant de prendre “la” décision qui déterminera votre projet de vie professionnelle. Comme chaque année, «Spectacles» consacre une partie de ses pages à la formation et à l’orientation. Pour ce numéro, nous vous informons, entre autres, sur la nouvelle réforme du Bac 2020, sur les métiers qui recrutent actuellement et pour les années à venir, sur la formation par l’apprentissage qui retrouve ses lettres de noblesse, s’installant plus que jamais au cœur de l’entreprise. Que voudrais-je faire comme métier ? Quelle formation, courte ou longue, suivre pour y parvenir ? Où trouver l’établissement, public ou privé, adapté à mes attentes ? Et, le plus important : “J’ai des rêves de vie, comment les atteindre, en restant motivé et pragmatique ?”
Quel que soit votre projet professionnel et de vie, vous trouverez dans nos pages les leviers qui vous permettront d’animer en vous une réflexion positive et concrète. Bonne lecture, La Rédaction
Spectacles
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Spectacles à Nancy
Février 2020
Orientation
Les parents demandés au premier rang ! Pour nous, parents, l’orientation scolaire de notre progéniture suscite souvent beaucoup de questions… C’est même parfois un facteur de forte inquiétude. Or, il existe des solutions et des réseaux dont l’objectif est d’aider le jeune à déterminer ses goûts et envisager son avenir professionnel dans tel ou tel secteur.
Pour choisir, il faut savoir ! « Mon fils ne sait absolument pas quoi faire… Ma fille ne s’intéresse à rien… » Les parents sont souvent démunis lorsqu’arrive, parfois en troisième, plus souvent dans les années lycée, l’heure des choix importants. Ils ont en la matière un rôle éducatif majeur à jouer afin d’accompagner leur enfant dans ses choix. Il faut avant tout amener son enfant à interroger les «adultes» de son entourage pour prendre conscience de la multitude de professions et type de vie qui existent (travail prenant ou pas, etc.). Une fois ce repérage fait il sera plus
apte à faire des choix car plus conscient des différents styles de vie existants.
Salons et Portes Ouvertes
Être conseillé par des professionnels de l’orientation
De nombreux salons dédiés à l’orientation sont organisés dans l’objectif de montrer aux jeunes et à leurs familles les différentes formations et professions qui s’offrent à eux. Les établissements prévoient également des journées portes ouvertes durant lesquelles il est possible de rencontrer des professeurs et des élèves qui sont là pour raconter leurs propres expériences et répondre aux questions.
Au-delà de toutes ces possibilités, il est envisageable de rencontrer ou de se faire accompagner des professionnels du domaine. Sur la base d’une ou plusieurs rencontres, ce conseiller se base sur le parcours de l’étudiant, ses passions et parfois des tests de personnalité pour proposer différentes orientations possibles.
Il existe différents sites sur lesquels il est possible de s’informer sur tous les thèmes évoqués www.monorientationenligne.fr htt p://kitparents.onisep.fr/apreslebac www.orientation-pour-tous.fr
Parcoursup 2020… Une note prometteuse ! Passage obligé pour les lycéens qui veulent poursuivre leurs études après le bac, Parcoursup est une étape à ne pas rater ! En 2019, il a permis d’intégrer 2,7 millions de nouveaux étudiants dans l’Enseignement Supérieur. Pour 2020, découvrez les principales nouveautés qui vous attendent. Pour rappel, les élèves en recherche d’une réorientation souhaitant débuter une première année dans l’enseignement supérieur doivent constituer un dossier et formuler des vœux sur Parcoursup.fr Cette année la plupart des écoles de Commerce Post-Bac, de la totalité des sept Instituts d’Études Politiques du réseau Sciences Po et de l’Université Paris-Dauphine sont intégrées sur Parcoursup.fr
De très nombreuses nouvelles formations 600 nouvelles formations diplômées par l’État, dont les écoles de formation aux métiers de la culture (architecture, arts plastiques, cinéma, audiovisuel, etc.) ainsi que les instituts de formation aux études paramédicales (orthophoniste, ergothérapeute, audioprothésiste, podologie, etc.). À cela s’ajoutent des établissements privés reconnus par l’État. Pour les études internationales, un certificat de niveau d’anglais gratuit et obligatoire sera inscrit cette année.
Calendrier d’inscription On trouve sur le calendrier Parcoursup les prérequis de chaque filière ainsi que les dates des journées Portes Ouvertes des établissements et les coordonnées des contacts pour chacune des formations. La procédure d’inscription se termine mi-mars.
Avant de vous inscrire : vos questions, nos réponses ! Combien de vœux puis-je faire ? Il est possible de proposer au maximum 10 vœux. Néanmoins, pour certaines formations à faibles eff ectifs (BTS, prépas, etc.) ou très demandées, vous aurez la possibilité de faire un «vœu multiple». Comment savoir si une formation recrute via Parcoursup.fr ? Toutes les formations proposées sont disponibles sur l’onglet «Découverte des formations» puis sur le lien «Rechercher une formation par critères». Dois-je classer mes vœux par ordre de préférence ? Dans la rubrique «Ma préférence» il vous sera demandé de classer vos vœux. Que mett re dans mes candidatures ? Chaque candidature électronique eff ectuée indique les pièces à fournir : appréciations des professeurs, bulletins de notes, motivation… Les lettres de motivation sont à insérer sur la plate-forme «Projet de formation motivé».
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Quelles réponses vais-je recevoir des formations ? Il est possible d’obtenir trois types de réponses : «oui», «oui, si» ou «en attente». L’université ne peut pas vous répondre «non». Qu’est-ce que la fiche Avenir ? C’est sur ce document que le conseil de classe donnera son avis sur les vœux d’orientation que vous avez formulé sur Parcoursup. Quelle est la date limite ? Il n’est pas nécessaire de se décider instantanément lors de la réception des réponses : les dates limites vous seront rappelées par SMS ou par mail. Et si je n’ai aucune réponse positive ? Il est possible que les licences auxquelles vous aviez postulé soient particulièrement demandées. Si jamais vous n’avez reçu aucune réponse positive, la CAES (commission d’accès au supérieur), sous la direction de chaque recteur se réunira hebdomadairement pour vous proposer des filières en prenant en compte vos résultats au bac.
Baccalauréat
Réforme du Bac 2020-2021 : à quoi s’attendre ?
Le BAC
Mais pourquoi ça n’a pas marché ? Où est-ce que ça a coincé ? Ah… ! Le fl ot de questions culpabilisantes qui nous assaillent lorsque notre enfant a raté son bac ! STOP ! Ne pas avoir son Bac n’est pas la fin du monde et certainement pas celle des projets de formation…
Tout a commencé le 14 février 2018, Lorsque le Ministre de l’Éducation nationale a annoncé les nouveaux contours du Baccalauréat. En 2021, il reposera à la fois sur un contrôle continu et des épreuves terminales. Objectif annoncé ? Donner les moyens aux élèves poue miuex réussi dans l’enseignement supérieur.
Motiver les jeunes à travailler de façon régulière Désormais, l’obtention du Baccalauréat se fera à travers cinq épreuves terminales et plusieurs épreuves ponctuelles de contrôle continu, toutes réparties en Première et en Terminale. Aussi, tout au long de ces deux années, les élèves seront soumis à un contrôle continu comptant pour 40 % de la note finale. En parallèle, les bulletins seront pris en compte à hauteur de 10 % pour valoriser la régularité du travail de l’élève. De quoi motiver chacun à travailler de façon équilibrée ! Les épreuves communes de l’examen porteront sur les disciplines étudiées par les élèves et, afin de garantir l’égalité entre les candidats et les établissements scolaires, une “banque nationale numérique de sujets” sera mise en place et les copies anonymisées corrigées par d’autres professeurs que ceux de l’élève.
Acquisition de compétences à l’oral Comme c’est aujourd’hui le cas en fin de Première, chaque lycéen présentera toujours une épreuve anticipée écrite et orale de français. En Terminale, les candidats présenteront quatre épreuves : deux épreuves écrites sur les disciplines de spécialité choisies par le candidat, une épreuve écrite de philosophie et une épreuve orale de 20 minutes reposant sur la présentation d’un projet préparé dès la Première. Parce que l’aisance à l’oral constitue un marqueur social, il convient d’offrir à chacun l’acquisition de cette compétence.
cialités, tous les élèves qui poursuivent en filière générale suivent les matières du tronc commun, c’est-à-dire français, histoire-géographie, LV1, LV2, EPS et une nouvelle discipline nommée “enseignement scientifique”. En Terminale, chacun gardera ces même cours obligatoires (sauf le français, remplacé par la philosophie). Pour les élèves poursuivant la voie technologique, les séries restent les mêmes : STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion), ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social), STHR (Sciences et Technologies de l’Hôtellerie et de la Restauration), STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable), STL (Sciences et Technologies de Laboratoire), STD2A (Sciences et Technologies du Design et des Arts Appliqués) et TMD (Techniques de la Musique et de la Danse).
Redonner de la valeur au Bac L’objectif principal de cette réforme ministérielle est de donner davantage de poids au diplôme du bac qui a perdu une grande partie de sa valeur symbolique au cours de la dernière décennie. Par ailleurs, la réforme et les changements qu’elle instaure permettent de réduire le coût annuel de l’examen, en diminuant le nombre d’épreuves écrites à passer, et donc à surveiller et à corriger, et en accordant une plus grande place au contrôle continu.
Spécialités et tronc commun
Première question à se poser : votre enfant s’est-il vraiment donné les moyens de réussir ? Après discussion en famille, s’il a l’impression d’avoir fourni le travail nécessaire, était-il correctement orienté, dans une filière qui lui plaisait ? Afin d’y voir plus clair et d’obtenir un avis extérieur, demandez rapidement un rendez-vous avec le proviseur du lycée, mais aussi avec le CIO (Centre d’Information et d’Orientation).
Redoubler, le premier choix logique Sachez que lorsqu’il s’agit d’un premier échec et que l’on peut redoubler, c’est souvent la meilleure décision à prendre. En effet, 76 % des redoublants obtiennent leur bac en seconde année. Si telle est l’option choisie, demandez au proviseur de réinscrire votre enfant pour l’année suivante. Si l’établissement refuse, car très sélectif, ou si votre enfant a un très mauvais dossier (beaucoup d’absentéisme, mauvaises notes, mauvais comportement....) et qu’on le pousse vers la sortie, contactez les services académiques du département pour savoir vers quels lycées publics ou privés proches de chez vous vous pouvez vous tourner.
Changer de filière ? Il peut être intéressant de demander un changement de filière si votre enfant pense avoir échoué à cause d’une mauvaise orientation. Attention néanmoins, cela ne suffira pas à l’obtention du bac ! Par ailleurs, tous les changements de filière ne sont pas évidents : il sera plus difficile de passer d’une série S à une série L qu’à une série ES. Notez malgré tout que si un candidat repasse son bac dans la même série il pourra décider de garder certaines des notes qu’il a obtenues lors de son premier bac, à l’exception des notes de rattrapage.
Passer le bac en candidat libre ?
Les séries ES, S et L n’existent plus. Les élèves entrant en Première n’optent donc plus pour une série, mais pour trois disciplines de spécialités (arts, biologie, langues et littératures étrangères, mathématiques, etc.). À côté des spé-
Faisable, cette option reste néanmoins risquée car elle demande beaucoup de sérieux et de rigueur pour obtenir le bac. Il est possible d’inscrire son enfant auprès d’un rectorat dès le mois d’octobre, mais il est conseillé de prévoir des cours privés à côté, que ce soit des cours du soir ou alors des cours à distance grâce au CNED par exemple.
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Les filières pour les non-bacheliers Différentes filières proposent à des non-bacheliers de plus de 17 ans d’obtenir un diplôme d’état en suivant pendant deux ans des études du soir à l’université ou à distance grâce au CNED. Reconnu, ce diplôme permet par la suite d’intégrer des BTS ou DUT (sous condition en fonction des établissements). Cependant, il convient de préciser qu’il n’y a que 20% de réussite à la clef.
Nombreuses écoles sans besoin du bac De nombreuses écoles ou formations acceptent des élèves non-bacheliers, particulièrement dans les domaines de la communication gestion, commerce, paramédical… Il convient là aussi de vérifier auparavant que les diplômes obtenus en fin de parcours sont reconnus par l’État. C’est le cas du Brevet Professionnel de la Jeunesse qui permet de travailler rapidement après avoir choisi l’une des options proposées (près de 25). L’obtention du BAFA par exemple permet à ses détenteurs de devenir animateurs dans des centres aérés.
Alternance, Pacte... Extrêmement formatrice, l’option de l’alternance est un juste milieu entre activité professionnelle et scolaire. Il est possible d’y accéder grâce à plusieurs moyens : CFA, CCI ou encore CNAM. En fonction des formations, il est possible d’y obtenir différents diplômes professionnels (certificats de compétence professionnelle, certificats de qualification professionnelle). En ce qui concerne le Pacte, tous les non-bacheliers de 16 à 25 ans peuvent prétendre à s’y inscrire pour alterner théorie et stages pendant une ou deux années.
Vous êtes à l’heure des choix ? Envie de changer de cap ?
En 2020,
La formation continue
Atteindre ses objectifs professionnels à tout âge
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Bâtiment, Industrie, Tertiaire
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Quel que soit son âge, se former permet de s’adapter aux évolutions du monde du travail, d’autant que les nouvelles technologies ont profondément changé les habitudes. L’apprentissage tout au long de la vie est une nécessité pour l’individu qui lui permet de se développer et découvrir toutes ses potentialités. Selon son statut - salarié ou demandeur d’emploi différents dispositifs, publics et privés, ont été mis en place.
Continuer à se former, pourquoi ? La formation permet de faire un point sur ses compétences et de les améliorer. Apprendre, se perfectionner, découvrir de nouveaux outils, modifier ses habitudes de travail et adopter de nouveaux réflexes feront de chacun un professionnel plus compétitif sur le marché du travail. Et intellectuellement, c’est enrichissant, valorisant et cela permet d’acquérir estime et confiance en soi. Que ce soit pour changer de métier ou booster sa carrière, la formation est “la” réponse.
Les dispositifs mis à jour en 2019 En 2019, le CPF - Compte Personnel de Formation – a été rénové en étant comptabilisé en euros, ce qui permet d’accéder à plus de formations, ou de financer des projets de transition professionnelle afin de changer de profession. Tout le monde (salarié à temps complet ou partiel et demandeur d’emploi) peut y accéder. Le CIF - Congé Individuel de Formation – a lui été remplacé par un autre dispositif appelé PTP (Projet de Transition Professionnelle), qui est lui validé et financé par une autre commission : la CPIR (Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale). Il est nécessaire pour le salarié de justifier une ancienneté minimale avant de faire une demande de changement de métier ou de fonction. Son projet est par la suite présenté auprès de la CPIR qui veille à la pertinence du projet proposé.
Période de professionnalisation et personnes peu qualifiées Très en vogue auprès des salariés en CDD ou CDI, la période de professionnalisation offrait la possibilité d’acquérir une qualification sans quitter son poste. Aujourd’hui, l’employeur reprend la main sur la qualification de ses salariés qui le sont le moins avec la « reconversion ou promotion par alternance ». Moins un salarié est qualifié et plus il sera soutenu, grâce à la loi qui prévoit différents aménagements. L’application mobile « Mon Compte Formation », ins-
Hébergement, Restauration, Accompagnement à l’emploi
taurée par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, permet à tous les salariés de consulter directement les organismes de formation sans devoir passer par de multiples intermédiaires, ce qui représente un gain de temps pour tous.
Les solutions Pôle Emploi Pôle Emploi propose différentes possibilités de formation telles que la Préparation Opérationnelle à l’Emploi individuelle (POE Individuelle), un dispositif de formation qui permet à un demandeur d’emploi de bénéficier d’une formation nécessaire à l’acquisition des compétences requises pour répondre à une offre d’emploi déposée par une entreprise ; ou l’Action de Formation Conventionnée (AFC) qui vise à faciliter le retour rapide à l’emploi. Sa mise en œuvre permet de combler l’écart entre les compétences détenues par le demandeur d’emploi et les exigences du marché du travail. L’Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) est elle destinée à combler l’écart entre les compétences détenues par un demandeur d’emploi et celles que requiert l’emploi visé. Enfin, l’Aide Individuelle à la Formation (AIF), possiblement attribuable par Pôle Emploi, est une aide pour contribuer au financement des frais pédagogiques d’une formation professionnelle, nécessaire à la reprise d’un emploi ou à la création d’une entreprise.
Organismes privés diplômants La France n’est pas en reste en matière d’organismes de formation privés. Le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) propose une offre adressée aux adultes, laquelle reprend largement l’offre étudiante tout en se trouvant complétée de cursus spécifiques comme la remise à niveau dans certains domaines qui favoriseront un retour à l’emploi. Le CNAM s’adresse à trois principaux profils : le salarié cherchant à acquérir de nouvelles connaissances pour développer sa carrière, les jeunes et les adultes en quête d’une nouvelle formation mieux adaptée à leurs souhaits, enfin les étudiants de l’enseignement supérieur en situation de décrochage. L’AFPA (Association
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Plus d’infos ? Rendez-vous à l’Afpa de Nancy, Pompey ou Épinal
Tous les jeudis à 9h précises
Afpa de Nancy : 75 boulevard Foch - 54524 Laxou Afpa Pompey : ZAC de la Ban-la-Dame, 56 square E. Herzog - 54390 Frouard Afpa Épinal : Route des Forges - 88198 Golbey
pour la Formation Professionnelle des Adultes) vient en aide à 150 000 personnes chaque année dont 60 000 salariés et indépendants via des modules de formation très nombreux. Les GRETA quant à eux, sont des organismes relevant de l’Éducation nationale qui proposent des parcours depuis le CAP jusqu’au BTS. Ils s’adressent aux salariés d’entreprises issus de l’industrie ou des services, mais aussi aux collectivités pour des cursus s’inscrivant dans le cadre du plan de formation et autres dispositifs de formation professionnelle. Autres publics, les demandeurs d’emploi, les jeunes adultes en réinsertion professionnelle et bien sûr tout particulier souhaitant mettre à jour ses compétences dans des domaines couverts par les GRETA. Certains GRETA sont spécialisés dans des domaines comme le secteur santé/social, l’hôtellerie/restauration, les métiers d’art etc. Enfin, l’APEC, pour les cadres, propose diverses formations continues pour les demandeurs d’emploi.
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Bilan de compétences En cas de reconversion professionnelle, il est possible de demander un bilan de compétences qui facilite la création d’un projet professionnel, pour changer de métier ou commencer une formation. Les employés peuvent demander un congé pour le suivre, tout comme un financement (par exemple avec le Fongecif). Ces bilans sont possibles sous différentes conditions aux salariés du privé et du public, qu’ils soient en CDD ou CDI ; ainsi qu’aux demandeurs d’emploi.
Vie étudiante
Le CROUS, facilitateur de la vie de l’étudiant Le CROUS est le Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires. Établissement public placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, sa vocation est d’améliorer les conditions de vie des étudiants, notamment en leur proposant des aides financières et sociales afin de favoriser la réussite de leurs études. Le CROUS a pour objectif de faciliter la vie des étudiants au quotidien. Ses actions touchent tous les services de proximité et portent notamment sur les aides financières et sociales. En effet, en matière financière, l’étudiant peut faire la demande de bourse délivrée sur critères sociaux, et à travers une procédure unique appelée «Dossier social étudiant» (DSE). Il suffit à l’étudiant de faire sa demande en ligne, jusqu’au 15 mai 2020 sur messervices. etudiant.gouv.fr. Une fois le dossier validé, un mail est adressé dans les 48 heures, confirmant l’enregistrement du dossier. Des pièces justificatives complémentaires peuvent être demandées, elles doivent être retournées sous 8 jours.
Aides spécifiques et personnalisées Il existe également des aides spécifiques pour les étudiants qui rencontrent momentanément de graves difficultés. Destinée aux jeunes inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur, une aide ponctuelle peut être attribuée par une commission, au vu du dossier de l’étudiant. Quant
à l’allocation annuelle pour les étudiants qui rencontrent des difficultés durables, elle est réservée aux étudiants inscrits dans une formation initiale relevant du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et non éligibles aux bourses sur critères sociaux. Elle peut être allouée à l’étudiant en situation d’indépendance avérée (c’est-à-dire ne bénéficiant pas du soutien matériel des parents). Pour la demander, il est nécessaire d’avoir effectué au préalable une demande de bourse dans le cadre du Dossier social étudiant (DSE). Quant à l’Aide à la mobilité Master, elle est réservée aux étudiants boursiers inscrits en première année du diplôme national de master dans une région académique différente de celle où ils ont obtenu leur licence. Enfin, le CROUS propose également l’Aide en faveur des apprenants de la grande école du Numérique (afin de répondre aux besoins d’emplois dans le secteur et de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes) et l’Aide à la mobilité Parcoursup, dans le cadre d’une formation située hors de l’académie de l’étudiant.
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Aides sociales, soutien moral Au niveau social, le CROUS a pour objectif d’accueillir, d’écouter, d’aider et soutenir les étudiants tout en veillant à la prévention du décrochage universitaire ou de l’isolement. En cas de difficultés, les assistantes sociales sont à la disposition des étudiants afin de les rencontrer, sur rendez-vous. Leur rôle est de les recevoir et de les entendre pour des problèmes d’ordre matériel, personnel ou de santé rencontrés au cours de leurs études. Le service social a également un rôle informatif quant aux possibilités de bourse et de logement et peut parfois dépanner financièrement à travers des aides spécifiques, en cas de problème familial, d’adaptation, d’intégration… Chaque cas est étudié de façon personnelle.
Logement, alimentation & petits jobs ! Le CROUS vous aide également à trouver un logement (en Cité U par exemple), ce qui est primordial pour étudier sereinement. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Il intervient dans
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l’aide à la gestion de l’alimentation (via les restaurants, CrousTruck’ et cafétérias universitaires où des repas équilibrés et diversifiés vous attendent !), et dans la recherche d’emploi (parfois même, le CROUS propose des petits jobs ponctuels aux étudiants). Et d’une manière générale, le CROUS gère, sur l’ensemble des régions françaises, les services de proximité qui améliorent les conditions de vie des étudiants.
Multiples services & bons plans Pour bénéficier de tous les services proposés par le CROUS, il vous suffit d’être inscrit dans un établissement supérieur autorisé ou agréé par la Sécurité sociale étudiante. Dans chaque CROUS, vous avez accès à de multiples services : annonces logement, jobs étudiants, aides financières, propositions d’actions culturelles (concours de nouvelles, tremplin musical…), rencontres sportives, etc. Grâce à ses différents pôles de compétences, le CROUS a pour but d’améliorer les conditions de vie de chaque étudiant, pour des études effectuées en toute sérénité !
Étudiants, une bourse, un logement: faites votre demande ! Du 15 janvier au 15 mai 2020
en saisissant votre Dossier social ĂŠtudiant sur messervices.etudiant.gouv.fr
@etudiantGouv etudiant.gouv.fr
L’Alternance
UN PASSEPORT
pour la réussite !
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Les avantages du contrat de professionnalisation
Obtenir un DIPLÔME Développer une
EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
L’apprentissage
Réforme CFA 2020
La réforme de l’apprentissage est portée par la loi du 5 septembre 2018 et concerne les choix professionnels, ayant pour ambition de développer l’apprentissage.
Des “Prépas” apprentissage Financées par l’État, les “Prépa” apprentissage permettent à des jeunes sortis du système scolaire (sans qualification) et à des personnes à la recherche d’emploi, avec un niveau de qualification inférieur ou égal au baccalauréat, de réussir leur entrée en apprentissage. Leur insertion est facilitée par un accompagnement sécurisant : apprentissage des savoir-être professionnels, consolidation des savoir-faire de base et définition d’un projet professionnel.
Entrer en apprentissage jusqu’à 29 ans L’âge limite pour entrer en apprentissage est allongé et passe à 29 ans révolus, contre 25 ans auparavant (cela ne concerne pas les travailleurs handicapés). La durée du contrat peut être amoindri en fonction du niveau et des compétences acquises par l’apprentie, chez son employeur ou en déplacement. Un jeune qui n’aurait pas encore trouvé son employeur, peut débuter son apprentissage et à trois mois pour trouver son entreprise.
Une rémunération revalorisée La rémunération de l’apprenti de moins de 20 ans, en CAP ou en Bac pro, est augmentée de 30 €/mois. Celle des apprentis âgés de 26 ans et plus est équivalente au SMIC et, si elle est supérieure, elle correspond au salaire minimum de l’emploi occupé. Le CFA se doit d’informer le jeune et sa famille des taux d’insertion dans l’emploi, ou de réussite au diplôme, ainsi que de la rémunération des emplois sur lesquels débouche la formation. Former un alternant, c’est lui offrir la possibilité d’acquérir des compétences professionnelles afin d’en faire un collaborateur efficace et dynamique. Si c’est un investissement humain qui a un coût, cela peut vous permettre de former votre apprenti selon les valeurs de votre entreprise, ses principes, tout en profitant de son regard neuf sur votre société et votre activité. Il existe des avantages fiscaux et financiers qui dépendent du type de contrat liant les deux parties.
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Le contrat de professionnalisation est un accord signé entre l’entreprise et un salarié, qui permet à celui-ci d’obtenir, dans le cadre d’une formation en alternance, une qualification professionnelle (sous la forme d’un diplôme). Ce type de contrat est un moyen, pour les services publics, de faciliter l’insertion et le retour à l’emploi des jeunes adultes.
Les avantages financiers Les avantages du contrat de professionnalisation sont, selon les cas, multiples : • exonération de cotisations patronales pour les assurances sociales et les allocations familiales (si le salarié concerné est âgé de plus de 45 ans) • prime de 2000 euros pour les entreprises qui embauchent un demandeur d’emploi de plus de 45 ans. • aide pour les entreprises de plus de 250 salariés qui emploient au moins 5% d’employés en alternance • diverses aides et exonérations pour les alternants handicapés, les personnes de plus de 26 ans, et pour certains groupements d’employeurs (GEIQ)
Les avantages du contrat d’apprentissage
Une chance pour les apprentis !... Et les entreprises !
Pour ouvrir la voie à un marché libéralisé, la loi simplifie la structure juridique des établissements formateurs. Assouplissant le dispositif de formation en apprentissage, ce choix porte à rendre les entreprises plus transparentes, ce qui rassure les jeunes apprentis dans leurs choix. La Région perd son autorité compétente et, depuis janvier 2019, les aides aux employeurs d’apprentis (pour chaque nouveau contrat d’apprentissage) sont directement gérés par l’Etat.
Le contrat de professionnalisation qu’est-ce que c’est ?
Le contrat d’apprentissage, qu’est-ce que c’est ? Signé entre une entreprise et un jeune (entre 16 et 25 ans révolus), le contrat d’apprentissage permet à l’apprenti de bénéficier d’un salaire et de suivre une formation pratique au sein de cette entreprise. A côté de cette expérience, l’apprenti suit des enseignements théoriques. La formation délivre un diplôme d’État (CAP, BEP, licence) ou un titre correspondant.
Les avantages financiers Les avantages du contrat d’apprentissage sont nombreux : • exonération des cotisations sociales, qui, selon la taille de l’entreprise, peut être totale ou partielle • une prime à l’apprentissage d’un montant annuel de 1000 euros (minimum), pour les sociétés de moins de 11 employés. • un crédit d’impôt de 1600 à 2200 euros pour l’emploi d’un apprenti jusqu’à bac+2 • des aides diverses pour l’accueil d’apprentis handicapés, et des déductions fiscales selon les cas...
Les contrats en alternance : un bénéfice pour l’employeur et pour l’employé On le constate, chacune des parties concernées est gagnante lors d’un contrat en alternance. C’est une chance offerte à un jeune (ou moins jeune) qui peut combiner ses connaisances théoriques avec de l’expérience pratique. Cela peut être le début d’une collaboration entre l’employeur et l’apprenti, puisque la finalité est dans bien des cas l’embauche de l’étudiant. A savoir, la nature du contrat (de professionnalisation ou d’apprentissage) bénéficie plus à certains secteurs.
CFA 2020 : des nouvelles missions en faveur des jeunes ! • accompagner les candidats dans la recherche d’un employeur ; • informer les apprentis de leurs droits et devoirs ; • accompagner les apprentis en rupture dans la recherche d’un nouvel employeur ; • accompagner les apprentis ayant interrompu leur formation et ceux n’ayant pas, à l’issue de leur formation, obtenu de diplôme ou de titre à finalité professionnelle ; • aider les apprentis à résoudre leurs difficultés d’ordre social et matériel ; • favoriser la diversité ;
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• encourager la mixité des métiers et l’égalité professionnelle femmes/ hommes ; • encourager la mobilité nationale et internationale ; • accompagner les apprentis quand la formation est dispensée en tout ou partie à distance ; • évaluer les compétences acquises dans le respect des règles définies par chaque organisme certificateur ; • accompagner les apprentis dans leurs démarches pour accéder aux aides auxquelles ils ont droit.
Les entreprises créatrices de leur propre CFA L’apprentissage
Apprentis wanted ! Agroalimentaire, assurance, automobile, artisanat, métiers de bouche, grande distribution, secteur bancaire, agriculture, coiffure, commerce… Partout en France, on recherche des apprentis dans tous les secteurs de l’économie. Filière courte, efficace, formatrice, l’apprentissage permet aux jeunes (et désormais aux moins jeunes puisque la nouvelle Loi «pour la liberté de choisir son avenir professionnel» repousse à 30 ans la limite d’âge pour entrer en apprentissage) de s’épanouir dans un métier et d’intégrer rapidement le monde du travail.
s’exercent dans de nombreux secteurs et les entreprises ont besoin de profils divers et pas seulement techniques. À travers différentes initiatives, les CFA peuvent aider les entreprises à trouver des apprentis et à révéler des vocations. Quant au secteur du transport et de la logistique, il est touché par de nombreux départs à la retraite
(conducteurs, agents sédentaires…). Par conséquent, les entreprises font appel aux jeunes ! Chaque année, 20 000 alternants sont formés dans cette voie. Enfin, l’explosion du numérique a rendu les besoins bien réels et on recherche des profils extrêmements variés, de la cyber-sécurité au développement, du e-commerce aux réseaux sociaux...
Les CFA peuvent désormais ouvrir plus simplement, sans autorisation des régions. Ils ne seront plus financés à partir du 1er janvier 2020 par les Régions (voir notre article “Réforme des CFA 2020”). Désormais, les entreprises sont intéressées par la possibilité, nouvelle, de créer leur propre Centre de formation des apprentis, un moyen pour elles de se réapproprier les formations initiales dont elles ont besoin. En effet, la loi « avenir professionnel » libère l’offre de formation en apprentissage et ouvre la possibilité aux entreprises de lancer leur propre centre de formation d’apprentis (CFA), amplifiant ainsi l’offre de formation.
Importantes perspectives de recrutements Sachez-le, l’apprentissage est plébiscité par de nombreuses entreprises, bien au-delà des idées reçues. Parmi les secteurs qui cherchent le plus d’apprentis, celui du bâtiment est une valeur sûre. Les futurs charpentiers, électriciens, installateurs thermiques, maçons sont très recherchés. Autre domaine emblématique de l’apprentissage, la restauration et l’hôtellerie ne cessent de se développer également. De fait, les perspectives de recrutement sont importantes dans les différentes branches comme la restauration collective ou rapide… Pourtant, les entreprises peinent toujours à pourvoir les postes proposés en alternance à cause des horaires parfois contraignants.
Un terreau révélateur de vocations Mécanique, plasturgie, métallurgie, aéronautique, automobile… Les filiales industrielles misent sur l’alternance mais continuent à souffrir d’un manque d’attractivité. Pourtant, ces professions
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PORTES OUVERTES SAMEDI 8 FÉVRIER 2020 À METZ, NANCY ET STRASBOURG Infos et inscription sur : www.cnam-grandest.fr/jpo-alternance
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Les métiers qui recrutent…
Ou comment opérer la bonne pioche ! Il est difficile de choisir une orientation sans prendre connaissance des secteurs qui recrutent. En voici une sélection générale !
Intelligence artificielle, numérique & commerce Sans aucun doute, le secteur du numérique est d’actualité dans ce monde de plus en plus digitalisé. En sont l’exemple tous les emplois tournant autour de la transformation numérique et de l’intelligence artificielle : codeur, développeur informatique, ingénieur, webmestre, growth hacker, data analyst, chargé de référencement… Les domaines du commerce et de la distribution sont eux aussi en plein essor : lean manager, conseillers de clientèle, chef de rayons, vendeurs, conseillers d’achat, category manager…
Recrutements en masse De nombreux postes d’assistant se développent également (gestion, commerciaux et administratifs). Le domaine du soin et de l’aide à la personne est lui aussi très en vogue puisque l’espérance de vie de l’homme augmente plus vite que sa qualité de vie. Tous les professionnels de l’aide à domicile (infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie…) sont donc de plus en plus recherchés. Formations qualifiantes
OBTENIR UN DIPLÔME
Conseil
Banque & Bâtiment Le monde de la banque et de la finance recrute lui aussi : auditeur, comptable, manager, conseiller de clientèle, directeur financier, chargé de consolidation, trader, gestionnaire de patrimoine, experts-comptables… Les secteurs de la logistique, du BTP et de la logistique sont eux aussi créateurs d’emplois, particulièrement pour les fonctions d’agent d’exploitation et de cadre. Dans le domaine du BTP ce sont avant tout les postes d’agents de maîtrise, techniciens, ouvriers qualifiés, ingénieurs en bureaux d’étude, des conducteurs de travaux, etc. Le transport et la logistique proposent quant à eux des postes de préparateurs de commandes, magasiniers, conducteurs routiers, livreurs …
Hôtellerie & Restauration Enfin, les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie sont également créateurs d’emplois. Brasseries, hôtels de luxe, restaurants, cafés etc. embauchent sans cesse des apprentis, aides ou commis de cuisine, serveurs, employés polyvalents, sommelier, gouvernant, barmans, gérants, réceptionnistes… Ces métiers de bouche sont intéressants puisqu’ils ne nécessitent pas forcément de grande formation ou de qualification précise, la formation étant constante.
Compte Personnel de Formation Validation des Acquis de l’Expérience
Orientation Reprise d’études
DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES Formations diplômantes
Capacité en Droit
Accéder à l’université sans le bac
CHANGER DE MÉTIER
FORMATION PROFESSIONNELLE
Spectacles
Et dans nos régions ? Vrai aussi bien à l’échelle nationale que régionale, les métiers du magasinage et des préparations de commandes présentent les plus gros volumes de recrutements, y compris en région Grand Est. Ce territoire nécessite également des travailleurs en arboriculture et viticulture.
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Les métiers de la santé
Ca vous gratouille ou ça vous chatouille ? Les métiers de la santé suscitent de nombreuses vocations chez les jeunes, motivés par l’envie de soigner les autres. Et pour ceux qui passent le cap du concours à l’entrée des très nombreuses filières, c’est une insertion garantie et la perspective de carrières variées et souvent bien rémunératrices. Depuis des années, le secteur médical est particulièrement touché par la pénurie de médecins, notamment dans les déserts médicaux, où de nombreux patients souhaiteraient se faire soigner. Les métiers sont constitués de quatre grandes familles : la chirurgie dentaire, la médecin (chirurgien, généraliste, pédiatre, urgentiste...), la pharmacie (en officine, dans l’industrie, la recherche…) et le métier de sage-femme (maïeutique). Ces catégories sont ellesmêmes composées de nombreuses spécialités. Les professionnels de la filière travaillent en hôpital, clinique, centre de soins spécialisés, en entreprise, commerce ou libéral. Mais attention, travailler dans le secteur médical, c’est être prêt à s’engager dans des études longues (entre 5 et 12 ans après le bac) et faire preuve d’une bonne résistance physique et psychique.
Plan “Ma Santé 2022 Comme c’était prévu, à partir de la rentrée 2020, le «numerus clausus» tant redouté par les étudiants en 1ère année de médecine ne sera plus appliqué grâce au projet de loi Santé. La loi a été votée et son texte reflète une partie des mesures du plan «Ma Santé 2022» présenté en septembre 2018 par Emmanuel Macron en prévoyant une réforme des études de santé pour notamment pallier le manque de médecins, la labellisation de 500 à 600 «hôpitaux de proximité» et une régularisation de médecins étrangers, parmi d’autres mesures. Le Plan de réforme du système de santé, « ma Santé 2020 », visant à répondre à la crise de la démographie médicale et à l’accès aux soins, prévoit également la création de 4000 postes, d’ici à 2022, d’assistants médicaux pour libérer du temps de consultation dans les cabinets médicaux surchargés de travail.
Les métiers de l’agriculture
L’amour n’est pas dans le pré, mais dans le travail !
Théorie et pratique Les formations de la filière médicale se déroulent majoritairement dans la plupart des universités, souvent accolées à un centre hospitalier qui permet aux étudiants de suivre leur formation et d’appliquer leurs connaissances théoriques directement sur le terrain et au contact des patients. Ils y acquièrent une certaine expérience professionnelle. Pour obtenir la meilleure formation possible, les étudiants visant le monde médical optent régulièrement pour un Bac S suivi d’une fac de médecine. À partir de là, la formation peut s’avérer longue, voire très longue. Les sages-femmes doivent suivre un cursus de cinq années mais cela peut monter jusqu’à onze ans d’études pour un médecin spécialiste. Comptez 6 à 9 ans d’études pour devenir pharmacien.
Amour de la nature et des animaux Du CAP au bac+8 (Ingénieur en agronomie), de l’horticulteur au vétérinaire en passant par l’ingénieur mécanique et le paysagiste, il y en pour tous les goûts et toutes les ambitions ! Car oui, toutes les branches de l’agriculture (élevage, production végétale, services…) recrutent à tous niveaux de qualification. Si vous aimez les animaux, la nature, travailler au grand air, si vous êtes attirés par l’environnement, le commerce ou encore les nouvelles technologies, le secteur agricole regorge de métiers divers et complémentaires.
Une prépa pour choisir la fac de son choix Une quarantaine d’universités françaises proposent les formations de la filière médecine en passant par parfois des prépas. En effet, certains établissements permettent d’obtenir un diplôme dans une filière très sélective et qui vous permettra de rejoindre la fac de médecine de votre choix. À ce moment-là, votre spécialisation entrera en compte dans votre choix d’école. Cette décision sera très importante car, les études s’avérant longues, il vous faut trouver un lieu où vous vous sentirez bien, que cela soit dans les locaux mais également dans la ville. L’étude de la médecine peut également se faire dans des universités étrangères réputées.
Insertion rapide dans la vie active Le CAP agricole particulièrement est conçu pour permettre une insertion directe dans la vie active. La formation peut être complétée par un certificat de spécialisation ou une formation commerciale pour faire du conseil et de la vente dans une entreprise d’agrofournitures, jardinerie, grande distribution. Quelques exemples de formation : Bac pro Agroéquipement, Bac pro Conduite de productions horticoles (arbres, arbustes, fruits, fleurs, légumes), Bac pro Conduite et gestion de l’entreprise vitivinicole, Bac pro Technicien conseil vente en alimentation option vins et spiritueux, Bac pro Technicien conseil vente univers jardinerie, BP Responsable d’entreprise agricole, CS Arboriste élagueur…
Apprendre en alternance
L’agriculture est un secteur dynamique, innovant et dans les exploitations, la relève est attendue, hommes et femmes confondus. Les métiers du secteur sont en constante évolution, et les formations s’étalent du CAP au Bac +8. Contrairement aux idées reçues, les métiers de l’agriculture sont variés et ne se limitent pas aux fonctions ouvrières.
Ces dernières années, l’apprentissage dans l’enseignement supérieur s’est développé, particulièrement pour les niveaux bac+3/4 et bac+5. Les écoles d’ingénieurs et de paysage du ministère de l’Agriculture proposent des formations en apprentissage dans les domaines de l’agronomie, de l’agroalimentaire, du paysage, de l’horticulture, de la forêt et du bois... Il existe également un concours national commun à l’ensemble des écoles de l’enseignement supérieur agricole public ouvert aux candidats issus de BTSA (brevet de technicien supérieur agricole), BTS, DUT (diplôme universitaire de technologie) et licence professionnelle souhaitant suivre la formation d’ingénieur par apprentissage. De plus, l’insertion professionnelle des apprentis est facilitée par rapport à la formation par voie scolaire : le taux net d’emploi des apprentis est de 83 % après un bac professionnel, de 89 % après un BTSA et supérieur à 90 % pour un ingénieur.
Production agricole doublée par deux d’ici à 2050 La multiplication par deux de la production agricole mondiale prévue d’ici 2050 aura un impact sur les professions du secteur. Elles tendront à être de plus en plus qualifiées et orientées vers l’ingénierie et la Recherche et Développement. L’enjeu étant de produire mieux tout en répondant à la législation et la qualité la plus pointue.
Spectacles
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Les formations à la biodiversité, à l’environnement, à l’écologie
Formations “vertes” pour jeunes pousses… Valorisation de la biodiversité, prévention des risques naturels et industriels, étude de la pollution de l’air, recyclage des déchets, qualité de l’eau, protection de la nature… Les enjeux écologiques de notre planète ne sont plus à découvrir mais à gérer ! Si vous vous sentez la fibre écologique, si la préservation de la biodiversité de notre planète vous interpelle, sachez que depuis plusieurs années, des formations ont émergé et que le secteur recrute dans les métiers de la protection de la nature. Des formations courtes de type Bac + 2 aux études plus longues (Bac + 5) en écologie, protection de la nature et gestion des milieux naturels, de la faune et de la flore et des écosystèmes, sont à votre portée.
Un objectif commun : la protection de la nature Certains BTS (brevet de technicien supérieur) et BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) proposent des modules consacrés à l’environnement et plus particulièrement aux métiers de l’eau, de l’aménagements paysagers, de la gestion et de la protection de la nature. Quant aux enseignements en DUT HSE (hygiène, sécurité, environnement) ou DUT génie biologique option “génie de l’environnement”, ils comprennent des cours sur la maîtrise des rejets et de la pollution dans une démarche environnementale.
Implication et réelle motivation exigées Afin de suivre ces cursus, votre dossier scolaire sera étudié et une lettre de motivation vous sera possiblement demandée afin d’estimer votre réel intérêt porté au secteur. Au cours des deux ans de formation du DUT, les étudiants effectueront dix semaines de stage, ceux de BTS et de BTSA dix à seize semaines. C’est pourquoi, avant même d’être admis, il ne sera pas inutile de vous projeter chez tel ou tel employeur en recherche de stagiaire, ce qui, de plus, prouvera votre implication “en amont”.
Des formations partout en région Grand Est Si vous souhaitez poursuivre votre formation au-delà du Bac + 2, c’est possible via des licences professionnelles spécialisées en environnement (créées depuis 2018 et débouchant sur un contrat de professionnalisation), ou dans une licence puis un master, ou encore dans une école d’ingénieurs. L’ENGEES, École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg, est une grande école qui forme des
ingénieurs et cadres directement opérationnels dans les domaines de l’eau, de la protection de l’environnement, de l’équipement et de l’aménagement des territoires. Des formations de Bac + 2 à Bac + 6 sont également proposées en région Bourgogne Franche-Comté, dans les établissements d’enseignement supérieur de Besançon, Dijon, Auxerre, Nevers, Belfort, Vesoul, Lons-le-Saunier,… ainsi qu’en Meurthe-et-Moselle. En effet, le CFA des métiers de l’eau, qui vise à fournir aux étudiants de solides connaissances en traitement, distribu-
Filières bois, forêts
L’amour du bois pour métier La dynamique forestière est bien vivace et se traduit par un accroissement des volumes de bois mobilisés dans le but d’alimenter les marchés de l’emballage, de la construction, de l’énergie mais également de l’art et du design. Les entreprises du secteur de l’exploitation forestière recrutent des bûcherons, des chauffeurs grumiers (transport de bois abattus), des opérateurs de scierie ou encore des pilotes d’engins forestiers. C’est cependant la filière construction qui constitue le débouché essentiel du secteur en termes de volume de bois transformé et valorisé mais également en termes d’emplois (charpentier, menuisier, agenceur d’intérieur et d’extérieur…). Dans le domaine de la construction, on cherche des technico-commerciaux bois tandis que les bureaux d’études attendent des techniciens. Quel que soit le métier recherché, il faudra faire preuve de polyvalence.
Spectacles
Emplois dans le public et le privé Au cœur de la filière forestière, on trouve également les métiers de la sylviculture, qui concernent la gestion et la mise en valeur des forêts, et les emplois dans l’exploitation forestière. Ces métiers peuvent s’exercer dans le secteur public (collectivités, Office national des forêts...) ou dans le secteur privé (coopératives, entreprises de travaux forestiers...). Il est également très fréquent que des salariés s’installent à leur compte.
D’ébéniste à directeur de production Afin de découvrir tous les métiers du bois ainsi que les formations qui leur sont relatives, rendez-vous sur : site metiers-foret-bois.org, site qui répertorie l’ensemble des diplômes, titres et certifications débouchant sur plusieurs métiers de la forêt et du bois (y com-
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tion et assainissement des eaux est situé à Villers-lès-Nancy.
Le secteur recrute... … dans les métiers des traitements de l’eau, de la prévention des risques environnementaux, de la performance énergétique des bâtiments, de la production et de la distribution des énergies renouvelables, du traitement des déchets, de la protection et de l’entretien des espaces naturels.
La filière bois en Lorraine La filière régionale de formation aux métiers du bois (www.gipeblor.com) permet de répondre à l’essentiel des demandes de qualification des entreprises. La région dispose de centres de formation à la sylviculture et à l’aménagement forestier, des formations de débardeurs et bûcherons, des formations techniques aux métiers du bois. Les formations sont réparties sur l’ensemble du territoire régional où l’on trouve des Centres de formation d’Apprentis (CFA) et des Lycées technologiques ou professionnels. Le secteur de la menuiserie et de l’agencement concentre l’essentiel des effectifs de formation. Plus d’information sur : www.gipeblor.com
pris les formations d’ébéniste, marqueteur, menuisier, dessin d’ameublement, etc.) et allant du CAP au Bac + 5, voire plus !
Filière d’avenir, fiers d’y appartenir Pour aller plus loin : www.lebatiment.fr
Métiers du BTP
Des carrières pour tous ! Les emplois du Bâtiment sont faits pour ceux et celles qui aiment le concret et réaliser un travail sans cesse différent. Chaque année, le secteur recrute environ 80 000 personnes, tous niveaux de formation confondus : ouvrier·ère·s qualifié·e·s (maçon, couvreur, électricien, peintre, plombier, menuisier, etc.), compagnons, technicien·ne·s, ingénieur·e·s en génie civil, chef·fe de chantier. Premier employeur de France, le Bâtiment propose des débouchés sur l’ensemble du territoire, dans les milieux ruraux comme les villes. Plus de 30 métiers sont accessibles par le biais de contrats de travail classiques (CDI, CDD) ou d’alternance, d’apprentissage et de professionnalisation. Représentative de l’ensemble de son champ professionnel, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) assure au quotidien les intérêts de 50 000 entreprises adhérentes, dont 35 000 de taille artisanale. Le secteur compte énormément de profils de types Bac pro, CAP, BP (Brevet professionnel). Un échelon au-dessus, l’automatisation et le besoin de pilotage d’équipes vise plutôt des profils de formation de type BTS, DUT, mais également des Bac +3 (Licence et Bachelor). D’une façon générale, le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est en manque d’ingénieurs (Bac +5). À noter : le nouveau métier BIM (Bâtiments et Infrastructures Modélisés) a conquis le secteur. Le BIM manager est chargé de la mise en place du processus BIM via une maquette numérique du projet de construction.
Femmes aux commandes D’après la FFB, plus de la moitié des entreprises sont dirigées ou codirigées par une femme. La fédération soutient et accompagne ces dirigeantes engagées dans l’entrepreneuriat. Elles sont présentes dans tous les métiers du secteur et à tous niveaux de responsabilité. Motivées, impliquées, travailleuses, elles savent convaincre et trouver leur place dans les entreprises auxquelles elles contribuent à insuffler une image moderne, comme au secteur.
On n’a pas choisi … le bâtiment par hasard
au même endroit. Et construire un bâtiment aujourd’hui, c’est aussi intégrer de nouveaux matériaux, des technologies de pointe, une éthique en phase avec les besoins de la planète dans le respect de l’environnement et de nouvelles méthodes d’organisation des chantiers.
Une carrière évolutive Au cours d’une carrière dans le BTP, l’évolution est de mise : changement de fonctions, de métiers, de responsabilités. C’est l’un des rares secteurs où l’on peut entrer avec un CAP et devenir ensuite chef d’entreprise ! La formation ne s’arrête pas au système éducatif mais se poursuit tout au long de la vie professionnelle. Les formations continues sont financées par les entreprises et permettent de se perfectionner, d’évoluer comme de prendre de nouvelles responsabilités, voire de se reconvertir.
Emplois, rémunérations, évolutions professionnelles, secteur innovant et moderne… le bâtiment fait face à de nombreuses idées reçues alors qu’il possède vraiment de beaux atouts ! Choisir le bâtiment, c’est mettre de son côté toutes les chances de se construire une belle vie.
Avantages sociaux La profession offre de nombreux avantages sociaux : repas pour les ouvriers, protection sociale améliorée, indemnités de transports et de repas, séjours dans des villages vacances, épargne salariale, chèques vacances… Quant aux apprentis ou étudiants, ils bénéficient d’aides spécifiques au financement du permis de conduire, de prêt pour l’achat d’un véhicule ou d’un logement mais aussi des réductions dans les centres de vacances.
#JaiChoisiLeBTP
Participez aux JOBS DATING
Jeudi 5 et vendredi 6 mars de 14h à 17h Salon Habitat Déco Stand BTP 54 - Hall B Parc des Expositions de Vandœuvre VANDOEUVRE-LÈS-NANCY Crédits photo : © Fred Pieau • Gosselin design & digital - RCS Rennes 480 918 366 - 06/2018
Le bâti 2.0 Tous les métiers du BTP sont des métiers de contact : travail en équipe sur un chantier, en bureau d’études ou dans le relationnel avec la clientèle, avec les différents corps d’état ou les fournisseurs… Chaque salarié apporte sa pierre à l’édifice avec un nécessaire sens du collectif. Un chantier est toujours unique : on ne travaille jamais
FEDERATION DU BTP 54 - 62 rue de Metz - 54000 NANCY Tél : 03.83.30.80.73 - www.BTP54.ffbatiment.fr Spectacles
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Métiers de l’industrie
La métallurgie, fer de lance de nos régions ! S’il y a un secteur qui embauche dans l’Hexagone, c’est bien la métallurgie (1,5 million de salariés et 43 000 entreprises, aujourd’hui), puisque ses besoins – concernant majoritairement des opérateurs qualifiés, les ingénieurs et cadres techniques – sont estimés entre 115 000 et 128 000 emplois en 2020. En Lorraine, la métallurgie regroupe 1 600 industriels employant 52 000 salariés, proposant 4 000 postes à pourvoir par an jusqu’en 2025 ! Dans la région Grand Est, les activités économiques majeures sont l’agriculture et l’industrie, qui emploie 16% des salariés, principalement dans l’automobile, le textile, la fabrication de machines et la métallurgie. Cette dernière est composée d’une dizaine de secteurs : fabrication de produits métalliques, construction aéronautique, spatiale, ferroviaire, navale, automobile, réparation et installation de machines et d’équipements électriques et autres, produits informatiques, électroniques et optiques. Avec 80 000 recrutements prévus chaque année en moyenne, l’industrie propose de nombreuses opportunités quel que soit le niveau de qualification, puisqu’elle concerne autant les titulaires d’un CAP que ceux d’un diplôme d’ingénieur, les départs à la retraite étant compensés par des embauches.
L’industrie de la métallurgie forme et recrute
La construction aéronautique décolle ! Tous les domaines de la métallurgie sont concernés par le renouvellement des compétences. Néanmoins, il est clair que l’industrie automobile aura de plus faibles besoins par rapport à son nombre total de salariés, alors que la construction aéronautique, secteur le plus dynamique, va voir ses besoins en recrutement augmenter (opérateurs qualifiés, ingénieurs et cadres techniques, essentiellement).
La métallurgie ne se réduit pas à la simple exploitation de l’acier : elle se déploie également dans les alliages spéciaux pour l’aéronautique, l’électronique, le bâtiment, l’automobile, les TGV, le nucléaire. Sans compter l’utilisation que nous en faisons dans notre vie quotidienne, canettes en aluminium, ordinateurs portables, etc. Elle est partout, et l’industrie qui en découle demeure importante sur le plan économique, stratégique et technologique. C’est pourquoi des acteurs majeurs misent sur l’alternance élargie à tous les niveaux de qualification et à tous les domaines de ce secteur, source très importante de recrutement pour les entreprises de la branche.
L’IUMM, une réussite lorraine ! Depuis plusieurs années le nombre d’élèves Ingénieurs par apprentissage ne cesse d’augmenter. Les formations durent 3 ans. Le nombre total d’apprentis est passé de 380 à 485 en 4 ans. L’UIMM Lorraine connait parfaitement le tissu industriel régional et les besoins des entreprises. Il est également un acteur incontournable de la formation industrielle en apprentissage en Lorraine. Les 6 écoles d’Ingénieurs proposent un panel de formations très riche qui répondent parfaitement aux besoins industriels actuels et futurs. Elles sont également implantées sur tout le territoire. Devenir Ingénieur en apprentissage est une réelle valeur ajoutée pour l’apprenti et l’entreprise. En effet, cette dernière peut lui confier un projet sur 3 ans au sein d’une équipe. L’apprenti peut ainsi s’approprier la culture industrielle et devient également un collaborateur à part entière de la société. Chaque année 1 670 apprentis hommes et femmes sont formés, du CAP à l’ingénieur, ainsi que 2 500 salariés d’entreprises et 800 demandeurs d’emploi. (Portes ouvertes samedi 28 mars)
Spectacles
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Conception studio ER
! t n e i t r a p p t'a
PORTES OUVERTES SAMEDI 28 MARS
BAR-LE-DUC I HENRIVILLE I MAXEVILLE I SAINT-DIÉ THAON-LES-VOSGES I YUTZ Pôle formation des industries technologiques Lorraine
www.formation-industries-lorraine.com
Métiers des arts de la scène CF — A
Licences professionnelles Formations en alternance
Métiers de la scène lyrique Formation aux métiers de régisseur de scène, régisseur d’orchestre, chargé de production, bibliothécaire musical Accompagnement des publics et partenariats dans le spectacle vivant
O PÉ R A N ATI O N A L D E LO R R A I N E
cfa-operaorchestre.fr 1 rue Sainte-Catherine, 54000 Nancy T 03 83 85 33 20
© N. Waltefaugle / coast-agency.com
Danse, Musique, Chant, Théâtre, Cinéma
Vivre de son Art et de sa passion La danse, la musique et le chant sont, comme le théâtre et le cinéma, des passions avec lesquelles il est difficile de nourrir son quotidien. Le parcours artistique est long, difficile, et la concurrence est rude. Une motivation et une détermination sans faille sont nécessaires pour exercer ces métiers.
Acteurs & comédiens Le métier en fait rêver plus d’un, mais la carrière est incertaine. Professionnel du spectacle, il n’y a pas de sécurité de l’emploi. La formation peut débuter dès le lycée, dans le cadre d’un baccalauréat avec l’option théâtre, puis se poursuivre en école d’art dramatique (des auditions sont à passer). La formation est basée sur la pratique et le cursus se fait en trois ans. Le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (CNSAD), l’École supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg (ESAD) et l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon (ENSATT) sont les références en la matière. Le cours Florent, école privée, dont la formation se déroule en trois ans, propose des options variées (danse, chant, diction, corps en mouvement et improvisation). Il existe aussi le Cours Simon, l’École du jeu, l’École des Enfants Terribles, les Cours Cochet-Delavène… À l’université, des cursus dédiés forment à la théorie, et la pratique demeure au second plan.
Musique et chant
Audiovisuel et cinéma
Le conservatoire, filière de référence en matière de musique et de chant, avec ses 400 établissements publics, débouche sur une insertion professionnelle. Les cycles d’orientation professionnelle se déroulent sur deux à quatre ans et mènent aux DEM (Diplôme d’études musicales). Les CNSMD (Conservatoires Nationaux Supérieurs de la Musique et de la Danse) sont quant à eux très sélectifs. Parmi les écoles privées spécialisées en musique, il y a l’École Normale de Musique et les Cours Florent de Paris, qui ont récemment mis en place une formation de musique en trois ans sous la forme d’ateliers de création. Des établissements, comme le Pôle d’enseignement supérieur de la musique de Bourgogne, sont habilités à délivrer le DNSPM (Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien) et sont accessibles sur concours, avec le bac et le DNOP (Diplôme National d’Orientation Professionnelle) de musique.
Ce sont 10 000 entreprises qui travaillent dans le secteur de l’audiovisuel. Parmi elles, nous retrouvons des sociétés de production pour le cinéma, la télévision et la radio. Le secteur de l’audiovisuel français, avec ses 210 000 salariés (techniciens, monteurs et exploitants) propose diverses offres d’emploi. Les évolutions technologiques bouleversent cette industrie qui a profité du développement du numérique pour créer de nouveaux métiers : animation et motion picture 3D, montage, photographie. Les établissements tels que la MJM Graphic Design de Strasbourg délivrent le titre, enregistré inscrit au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), de niveau II ou III ou un CSFP (Certificat Supérieur de Formation Professionnelle - certificat d’école). Et les étudiants ont la possibilité de continuer leurs études afin d’obtenir un Bachelor ou Master à l’international. Quant au cinéma, la licence en arts du spectacle de l’université de Strasbourg délivre un diplôme certifiant un solide bagage culturel, historique et esthétique. La licence cinéma propose une formation en histoire et esthétique, ainsi qu’une pratique constituée en ateliers (scénario, montage).
Danseur ou chorégraphe ? La danse est un métier qui peut se pratiquer sous de multiples formes. La carrière professionnelle du danseur se prolonge rarement au-delà de l’âge de 30 ans. Que ce soit danseur dans un corps de ballet classique, ou dans une troupe de danse contemporaine, comédie musicale ou cabaret, et à travers la profession de répétiteur, chorégraphe et directeur artistique, ces professions sont accessibles via les conservatoires de musique et de danse. On les retrouve également dans les écoles de danse, souvent complétées par une spécialisation dans un, ou plusieurs genres chorégraphiques.
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Le Ministère des Armées
Armée, s’impliquer dans la défense Le Ministère des Armées regorge d’emplois dans toutes les spécialités et à tout niveau de diplôme. Avec ou sans le bac, que vous ayez suivi une formation professionnalisante ou de l’enseignement supérieur, vous pouvez obtenir un premier contrat militaire, faire carrière et évoluer grâce à la formation et la promotion interne. Chaque année, 15 000 personnes sont ainsi recrutées pour une centaine de métiers différents. Zoom sur ceux qui embauchent le plus en 2020.
Officier d’encadrement
Mécanicien·ne aéronautique
Dans le civil, vous seriez manager opérationnel·le. Dans l’Armée, vous décidez, encadrez, commandez et motivez entre une et trois dizaines de combattant·e·s. Vous aurez également la responsabilité de l’utilisation des systèmes d’armes pour des missions en France comme à l’étranger, souvent dans des situations de crise. Esprit de corps, sens de l’engagement et solidarité sont requis. À votre embauche, vous pourrez choisir un domaine d’emploi : infanterie, blindés, génie, défense sol-air, logistique, renseignement, etc. Le chef·fe de section ou de peloton que vous deviendrez sera responsable de la formation et de l’entraînement technique mais aussi tactique du personnel sous vos ordres. Mais ne vous inquiétez pas, vous recevrez la formation adéquate pour devenir à-même d’embrasser ces responsabilités.
L’Aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT) dispose de plus de 300 hélicoptères de combat et de transport : Cougar, Gazelle Viviane, Caracal, Tigre ou NH90 Caïman. Vos domaines d’intervention ? La préparation, la manutention et la réparation de ces appareils d’exception. Vous suivrez une formation spécialisée sur les moteurs, les structures des appareils ou l’avionique, c’est-à-dire les équipements électroniques et informatiques de bord. Dans ce dernier cas, vous serez indispensables et interviendrez à chaque mission.
Officier budget / finances Le pilotage financier, le contrôle de gestion, les marchés publics ou encore la gestion de budget vous parlent ? L’Armée de Terre a besoin de gestionnaires financier·ère·s pour tenir rigoureusement ses comptes. En tant qu’officier, vous prenez la tête d’une équipe de gestionnaires soit à l’État-Major ou à la Direction centrale de l’Armée de Terre, soit au sein d’une plateforme achat / finance ou en unité, dans un régiment, dans une école ou dans une base de défense. Les équipes sous vos ordres sont constituées de civils comme de militaires. Vos missions vous conduiront à travers le monde lors de services extérieurs. Vous y détecterez, analyserez et synthétiserez l’ensemble des informations qui concernent la sécurité de la France. Vous ne serez bien entendu pas seul·e, puisque vous commanderez des équipes de plusieurs dizaines de membres, spécialistes dans des domaines techniques. Vous pourrez être affecté·e dans un régiment de guerre électronique (recherche, interception, localisation, analyse, identification…) mais aussi en État-Major (veille géostratégique, exploitation des renseignements collectés…). Cela impliquera sûrement une présence à l’étranger dans le cadre d’opérations extérieures.
J’AI REJOINT LES RANGS POUR SORTIR DU LOT.
Technicien·ne informatique Gérer et optimiser des systèmes d’informations au niveau local mais aussi régional, voire dans le cadre d’opérations extérieures : en tant qu’administrateur·trice système, vous devrez aussi bien connaître les matériels informatiques (ordinateurs, routeurs, commutateurs, câblages, connectiques, etc.) que les logiciels et applications qui s’y déploient. Votre but est simple : faire en sorte que tout fonctionne ! Performance, suivi, configuration, diagnostic, résolution de problèmes, sûreté sont vos domaines d’actions privilégiés, en régiments comme en opérations extérieures.
En résumé Contrat : 5 ans, renouvelables. Compétences : amoureux·euse de la technique, vous êtes réactif·ve avec un bon esprit d’équipe et sens certain de l’adaptation. Niveau de recrutement : CAP / BEP ou Bac (non obligatoire). Exigence : ce ne sont pas des métiers simples, ils sont à risque, mais offrent de véritables perspectives.
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LUCIE
ÉLÈVE SOUS-OFFICIER
Devenir ingénieur
Le secteur agro-alimentaire
Ingénieur, un métier très demandé !
Pimenter sa carrière dans la filière agroalimentaire !
Vous êtes att irés par les métiers de l’ingénierie mais vous ne savez pas exactement à quoi vous attendre ? Si les études sont ardues, elles sont prometteuses de plein emploi. L’ingénieur intervient au niveau de la création, de la conception, de la réalisation et de la mise en œuvre et de contrôle de produits, de systèmes ou de services. Une formation Bac+5 suivie en école d’ingénieur ou à l’université est nécessaire. L’ingénieur est plus qu’un technicien, il suivra des cours de gestion, de communication et de langues.
On manque d’ingénieurs Parmi les métiers de l’ingénierie, l’ingénieur en informatique est un des plus demandés sur le marché de l’emploi : les effectifs ne cessent d’augmenter et les écoles grimpent dans les classements. Chimie, transports, architecture ou agronomie, ce sont 10 000 nouveaux ingénieurs qui manquent chaque année pour répondre aux besoins des entreprises !
Taux de chômage extrêmement faible Les ingénieurs connaissent un taux de chômage extrêmement faible car les domaines dans lesquels ils interviennent ne cessent de s’accroître. Le métier offre de bonnes perspectives d’évolution car la carrière de ces professionnels permet d’atteindre des postes de direction. Par ailleurs, il convient d’évoquer les salaires élevés qui constituent un avantage non négligeable à la profession. En effet, le salaire médian annuel pour les moins de 30 ans est de 40 000 € brut.
Des métiers en phase avec les avancées technologiques Chaque poste d’ingénierie est différent et les domaines sont variés. Pour accéder à ce métier, il existe plusieurs parcours. Pour obtenir son diplôme, il faut au minimum avoir réalisé 5 années d’étude (un cycle préparatoire de 2 ans
Le secteur agroalimentaire est le second employeur de France. Côté recrutement, les IAA - Industries Agro Alimentaires - prennent même la première place du podium en volume d’embauches. Découvrez un métier porteur qui sera peut-être bientôt le vôtre ! Déjà en 2016, le secteur des IAA s’est entouré de 38 000 nouveaux salariés, principalement sur des fonctions de production et, en moindre mesure, sur la partie commerce (les cadres commerciaux et de la production industrielle sont parmi les plus recherchés). En 2017, ces chiffres ont continué de bondir et chaque année, les industriels embauchent près de 60 000 personnes, emplois saisonniers inclus, principalement sur des postes d’ouvriers non qualifiés, de vendeurs et de boulangers pâtissiers.
et un cycle ingénieur de 3 ans). Plusieurs voies reviennent souvent : entrée en école d’ingénieur à un niveau postbac, une entrée après un BAC+1, après une classe prépa ou après un BAC+2 ou plus. Il faut noter que seuls les établissements habilités par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieur) sont en mesure de délivrer un diplôme d’ingénieur.
Prépa, prépa intégrée et concours Considéré comme un parcours prestigieux, celui des classes préparatoires scientifiques est réputé difficile et sélectif : 40% des étudiants ingénieurs en sont issus. Il y a la possibilité d’effectuer une Prépa intégrée qui se déroule au sein même d’une école d’ingénieur. Les lycéens peuvent les intégrer directement après le bac par le biais de concours. Enfin, l’étudiant peut également prétendre à une école d’ingénieur en bac+1 et bac+2 (ou plus). Aussi, les BTS ou IUT doivent être en lien avec la formation recherchée (BTS ou DUT scientifiques), ou la Faculté (licence en mathématiques, en informatique,...).
Des filières pour tous les goûts ! On distingue plusieurs filières dans le secteur. Il s’agit de l’industrie laitière, de la viande, du sucre, de la fabrication de produits alimentaires, des huiles et des corps gras, des produits à base de céréales, des produits alimentaires divers (potages, aliments pour bébés, confiserie, chocolat, café et thé, condiments, etc.) et enfin des boissons et alcools.
Émergence de nouveaux métiers L’industrie agroalimentaire manque également de compétences dans les domaines de la production et de la R&D (Recherche et Développement). Les besoins sont importants dans l’encadrement et la vente. Quant à l’innovation, essentielle dans le secteur, elle a permis de créer de nouveaux emplois dans l’analyse, le contrôle et la qualité. Par conséquent, s’orienter dans ce secteur avec de telles compétences peut vous permettre de vous assurer un beau plan de carrière.
L’alternance : le passeport vers l’emploi ! L’alternance donne la possibilité d’entrer dans une entreprise et de s’y former dès le début de la formation. Elle concerne les Bachelor, BTS, Formation professionnelle, Licence, Licence pro, Master et MSc ingénieur. Pour intégrer ce type de formation, vous devez déposer un dossier de candidature et/ou passer un concours d’entrée. Sachez qu’une formation ingénieur ne peut être suivie en apprentissage que si vous trouvez une entreprise avec laquelle signer. Anticipez et posez vos jalons rapidement !
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Des opportunités pour les jeunes Comme dans de nombreux autres secteurs, des départs à la retraite sont prévus, ce qui créera logiquement des postes disponibles pour les nouveaux diplômés. Les grands groupes recrutent effectivement les profils juniors en masse et cherchent constamment à compléter leurs effectifs avec des stagiaires et apprentis. La production, la vente, la maintenance, le contrôle qualité ou encore la logistique… Autant de métiers qui concernent les titulaires d’un bac + 2, et sont particulièrement recherchés.
Du CAP au Bac + 8 L’industrie alimentaire recherche de jeunes diplômés de tous niveaux. Du CAP au mastère spécialisé (bac+6) voire au doctorat (bac+8), en passant par les BTS et DUT, les itinéraires de formation sont variés et il existe de nombreux diplômes spécialisés en agroalimentaire. Les critères d’admissibilité sont donc différents selon les niveaux de chaque diplôme. La plupart peuvent être préparés en apprentissage. En production, en maintenance, en qualité, en logistique comme en vente, ce sont les titulaires d’un bac pro ou d’un bac + 2 : BTS (brevet de technicien supérieur), BTSA (brevet de technicien supérieur agricole), DUT (diplôme universitaire de technologie), qui sont les plus recherchés, ainsi que ceux qui ont affiné leur profil avec 1 année supplémentaire de licence professionnelle (bac + 3). Au niveau bac + 5, les diplômes d’ingénieur et les masters ouvrent la voie vers les postes d’encadrement. À condition, là aussi, d’avoir opté pour une spécialisation en agroalimentaire complétée par un stage. Les diplômés d’écoles de commerce sont aussi les bienvenus dans les métiers du marketing et de l’ouverture de marchés à l’étranger.
Les métiers de bouche
Miam-Miam ! Quoi de plus universel que les métiers dits “de bouche” qui offrent des perspectives d’emplois immédiates – et à l’international – après une formation courte ? Vivier de l’excellence de la gastronomie française, ils ont de quoi séduire les amateurs d’aventure sans frontière. Chaque année, 90 000 commerces de bouche recensés en France peinent à trouver du personnel qualifié à embaucher. En cause ? Les horaires décalés du métier et l’amplitude de jours travaillés. Pourtant, la demande ne cesse de s’envoler. Ces métiers d’avenir – nous aurons toujours besoin de manger ! – sont accessibles dès le CAP et permettent, avec l’expérience, de créer sa propre entreprise. La parité dans le secteur va de pair avec une multitude de types d’emplois. Selon vos compétences ou vos envies, vous pourrez être au contact du public côté vente ou hôtellerie, ou dans l’artisanat et l’excellence de la production, en cuisine.
Une modernisation continue Les régions Bourgogne-Franche-Comté ou Grand Est recrutent en masse dans cette filière où l’apprentissage est très développé. De plus, les normes d’hygiène toujours plus strictes imposent une modernisation constante permettant de réduire les tâches pénibles.
Un éventail de professions Parmi les métiers les plus recherchés, les fans de Master Chef et autres émissions valorisant le bien manger se tourneront vers les rêves étoilés de cuisiniers et commis de cuisine nécessaires aux brasseries, restaurants ou cantines. Les traiteurs recherchent également un nombre conséquent de collaborateurs. Mais il ne faut pas oublier les boulangers, pâtissiers, bouchers (6 000 professionnels de boucherie recrutés chaque année), volaillers, charcutiers, fromagers, serveurs, pâtissiers, poissonniers (1 500 par an, aussi surprenant que cela puisse paraître !), chocolatiers-confiseurs, sommeliers... Si la grande distribution est aujourd’hui le poids lourd du secteur, proposant le plus d’offres d’emplois, nombreuses sont les PME à s’enquérir, elle-aussi, d’apprentis motivés qui auront ensuite des chances d’obtenir un CDI.
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Les études de commerce
Les Écoles de Commerce, le vent en poupe pour aller loin ! Les Écoles de Commerce (“ESC”) forment les étudiants dans les domaines de la gestion d’entreprise, du commercial au marketing, de la finance aux ressources humaines en passant par le management. En trois à cinq ans suivant le parcours, l’ESC forme les futurs cadres capables d’exercer leurs compétences dans une large gamme de secteurs d’activité et de métiers, à des fonctions généralistes ou plus spécialisées. Ouvrent-elles beaucoup de portes ? De nombreuses écoles de commerce sont accessibles directement après le bac tandis que d’autres sont ouvertes après une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Dans leur grande majorité, elles sont accessibles via un concours d’entrée composé d’épreuves écrites et orales. Vous pouvez aussi intégrer un programme Grande école après un bac+2 ou +3 grâce à des concours spécialement dédiés, comme Passerelle 1 et 2, Tremplin 1 et 2 ou encore Ambitions +.
Après le bac Pour rejoindre des ESC au programme sur trois ans, certaines écoles proposent leur propre concours, mais la plupart sont regroupés. Il s’agit du Bachelor EGC, de l’Ecricome bachelor et du Passerelle bachelor. Il existe aussi des concours pour intégrer des écoles ou programmes en quatre ou cinq ans : Sesame, Accès, Pass et Team.
Après une prépa Si vous avez décidé d’intégrer une “prépa” pour entrer dans une école post-CPGE, vous devrez passer par la case concours. Deux grandes banques existent : la Banque commune d’épreuves (BCE) qui mutualise les épreuves de 21 grandes écoles de management, et Ecricome qui met en commun les épreuves de quatre écoles.
Qu’apprend-on dans une école de commerce ? En première année d’école de management les cours sont assez techniques pour découvrir les fondamentaux du management comme la gestion, la comptabilité, le marketing, la finance. L’objectif étant d’apprendre des concepts centraux au fonctionnement d’une entreprise. Les ESC sont réputées pour leur professionnalisation. La majorité d’entre elles proposent de nombreux stages obligatoires ou facultatifs (en France et à l’étranger), des années de césure ou d’alternance afin de parfaire votre expérience professionnelle et mettre en pratique les connaissances théoriques apprises.
Travailler en France ou à l’étranger Avec un diplôme d’école de commerce en poche, vous pourrez accéder à plusieurs secteurs différents (audit, assurance, banque, commerce, finance, industrie, informatique, etc.), et exercer différents types de fonctions (marketing, management, achat, vente, finance, etc.). Certains rejoignent aussi des TPE, PME, ou même l’économie sociale et solidaire - tous les secteurs ont besoin des capacités de gestion apprises en ESC -. Pour vous ouvrir aux opportunités internationales, les écoles de commerce vous donnent aussi la possibilité de suivre un cursus en anglais, de partir à l’étranger dans une des nombreuses universités partenaires ou encore de passer un double-diplôme !
Focus
ICN Business School Campus Artem - 86, rue du Sergent Blandan - NANCY www.icn-artem.com
Portes ouvertes samedi 7 mars de 10 h à 17 h ICN Business School Paris Nancy Berlin, l’une des toutes meilleures Grandes Ecoles de Management de France, (12e au dernier classement international du Financial Times Octobre 2019), propose des formations post bac à tous les futurs bacheliers et aux étudiants sur ses 3 campus : Nancy, Paris La Défense et Berlin.
Le programme Bachelor en management «Sup Est» Ce programme Bac +3 visé par l’Etat, le meilleur de la région Grand Est, est destiné à tous les bacheliers qui souhaitent se former dans les métiers du management, du marketing, de la finance, des ressources humaines. Le concours est spécifique à l’école et se déroule en avril à Strasbourg, Nancy et Metz. Inscription sur ParcoursSup obligatoire.
Le programme Master in Management
Les étudiants universitaires bac +2/3 peuvent encore s’inscrire via passerelle-esc. com. Ils intégreront directement la 1ère année (à Nancy ou Paris La Défense ) ou la 2e année (Nancy, Berlin ou Paris selon la spécialisation choisie). Concours en avril et en mai. Pour les étudiants de l’Université de Lorraine Nancy/Metz, un concours spécifique est proposé en mars. 3 formules d’apprentissage possibles en Banque, Marketing et Supply chain/logistique. Il désigne le programme master (bac+5) des écoles de commerce et se distingue donc des programmes post-bac Les programmes post bac+3/4 MSc type Bachelor et des post-graduate type mastère spécialiPrès d’une vingtaine de spécialisations. En 1 ou 2 ans, sé. Organisé en général sur 3 années (4 en incluant l’année les étudiants suivront un parcours professionnalisant de césure -1-), il s’agit d’un programme généraliste peradapté avec des rythmes alternés pour certains MSc mettant aux élèves d’acquérir l’ensemble des disciplines conciliables avec un job étudiant, à Paris La Défense, fondamentales du management. Le cursus est organisé Berlin et évidemment Nancy. en deux parties elles-mêmes découpées en semestres : « bachelor » (2 semestres) et « master » (4 semestres). En ICN Business School est une école recherchée pour bachelor, l’accent est mis sur les fondamentaux de la gesson esprit ARTEM partagé avec les écoles d’ingénieurs tion, puis en master vient le temps des parcours à la carte et d’art et de design. De plus, son internationalisaqui débouchent sur des spécialisations de haut niveau (aution est fortement remarquée grâce aux nombreuses dit, marketing, ressources humaines, finance, commerce expériences à l’étranger proposées aux élèves, grâce international, logistique, achat, etc.). Au total, près de 400 également au nombre de professeurs permanents et spécialités sont proposées pour l’ensemble des écoles vacataires titulaires d’un diplôme dans des universités dans des domaines très divers. reconnues et à ses accréditations internationales. Enfin, à ICN Business School chaque étudiant est accom(1) L’année de césure est proposée avant la dernière année d’études dans pagné par un tuteur personnel au cours de toute sa les écoles de commerce. Elle permet d’enrichir son CV, de partir à l’étranger, scolarité et bénéficie d’une pédagogie humaine, encade faire un «break» loin de l’école afin de maturer votre projet et votre drée et en petits groupes. L’esprit de famille est omniapprentissage. présent dans cette Grande Ecole. Choisir ICN Business School n’est pas le fruit du hasard mais de rencontres. Lors de cette journée, les étudiants, les professeurs et le staff administratif seront présents pour répondre à toutes vos questions et vous ouvrir les portes de vos envies professionnelles. ICN Business School à Nancy Burgundy School of Business (BSB) a à Dijon Info sur le concours, les modalités d’admission ISTA Business School (filière textile, mode, cuir) à Mulhouse et la journée portes ouvertes du samedi 7 mars :
Le programme des Grandes Écoles
Principales écoles de commerce Grand Est et Bourgogne
admissions@icn-artem.com ou 03 54 50 25 38
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Transport et logistique
Logistique, la qualité de service avant tout Au fil des ans, les directions logistiques se multiplient au sein du monde de l’entreprise. Cette discipline, empruntée aux méthodes développées par l’Armée, s’est installée au cœur de l’industrie automobile et de la grande distribution : gestion optimisée des stocks, rationalisation et organisation des pièces détachées et des produits entreposés. Le développement exponentiel de l’Intelligence Artificielle (IA) permet aujourd’hui un incroyable gain d’efficience qui s’ajoute à l’indispensable rôle des logisticien·ne·s.
5e secteur d’activité économique Les transports et la logistique forment le cinquième secteur d’activité économique de l’Hexagone : 141 000 entreprises employant rien moins que 670 000 salariés, dont 400 000 pour le seul transport routier de marchandises. La logistique organise les flux de produits mais aussi de déchets, de matières premières qui transitent pour les besoins de l’entreprise. Retards, ruptures de stocks, problèmes de coordination seront vos – inévitables – bêtes noires. Sang-froid, communication et organisation vos atouts majeurs. Avec les délocalisations des sites de production qui s’étendent vers les pays à bas coût, la logistique a pris un essor considérable, entraînant la création de nouveaux métiers.
Des métiers physiques et précis Les fonctions de l’agent·e de magasinage et du magasinier·ère-cariste (accessibles via un CAP Agent d’entreposage et de messagerie, BEP Logistique et Commercialisation ou Bac Pro Logistique) sont de réceptionner la marchandise et de la stocker méticuleusement au bon endroit. Plus tard, il conviendra de la déstocker en suivant les consignes du chef·fe d’entrepôt. L’informatique est utilisée pour répertorier les mouvements de stocks. Le cariste assure pour sa part les mêmes tâches mais il aura appris à conduire tout type de chariots élévateurs en respectant scrupuleusement les consignes de sécurité, devenant opérationnel sur le terrain.
gistique et Transport, BTS Transport, ou Titre professionnel de Technicien supérieur en Méthodes et Exploitation logistique – TSMAL). Le/la chef·fe de quai exerce le même type de tâches que le / la responsable d’entrepôt, mais dans le cadre d’activités de messagerie ou de transport express (type FedEx ou La Poste). Formation demandée : Bac pro Exploitation des Transports ou Logistique et BTS Transport. Le/la gestionnaire de stocks gère les inventaires de produits finis, de pièces détachées et de matières premières. Il/elle est en contact permanent avec les services de production, les services commerciaux et la demande des clients. Organisé et ayant le sens du détail, du service et un bon relationnel, son niveau de formation requis dépendra de la taille de l’entreprise. D’habitude, un Bac Pro Logistique ou Exploitation des transports permet l’entrée dans une PME, un DUT Gestion logistique et transport, ou DUT Qualité, Logistique industrielle et Organisation (QLIO), ou un titre professionnel de Responsable Production Transport Logistique de l’Institut supérieur de transport et de la logistique.
Fluidifier... les flux Le responsable logistique ou “supply chain manager” a une fonction transversale puisqu’il s’occupe de l’intégra-
JOURNÉE PORTES OUVERTES Strasbourg et Nancy Samedi 21 Mars 2020 9h - 16h Des Formations du BAC +2 à BAC +5 Venez nous rencontrer : ISTELI - 2 rue de Vienne 67300 Schiltigheim ISTELI - Av. du Général de Gaulle 54140 Jarville-La-Malgrange
Des formations pour aller loin aftral.com
lité de la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise, depuis la commande jusqu’à la livraison du produit aux clients, en passant par le processus de production, d’emballage et de stockage. Il doit faire en sorte d’éviter les retards, les surcoûts, le travail inutile... On lui demande d’être très réactif et dynamique. Ce poste conviendra à un généraliste ayant reçu une formation de niveau Bac +2 à Bac +5 : DUT QLIO (Qualité, logistique industrielle et organisation), Licences professionnelles Logistique globale ou Management logistique (bac +3), formation Responsable en Logistique (bac +4) organisée par l’AFT-IFTIM, diplômes (bac
+5) d’écoles spécialisées comme l’ESLI de Redon, l’Institut international de Management pour la Logistique (IML), ou des diplômes de troisième cycle de l’Université (Master 2 en Logistique). À la frontière entre la gestion, la technologie et le commercial, elle peut être abordée à partir d’une formation d’ingénieur comme d’une formation commerciale. De grandes écoles proposent de plus en plus de spécialisations en fin de parcours, comme l’ENI de Metz, les INSA, etc. Plusieurs écoles de commerce proposent également leur masters “supply chain” : l’Essec, HEC et l’ESC-EAP.
Façonner l’avenir grâce à l’IA Les responsables des chaînes d’approvisionnement tirent désormais parti de l’IA. Omniprésente, elle aide les prestataires logistiques dans leur quotidien. L’Intelligence Artificielle est utilisée dans le secteur industriel pour la rationalisation de la production et de la maintenance grâce à la reconnaissance d’images et aux interfaces conversationnelles. Dans l’industrie automobile, elle est appelée à renforcer les capacités d’auto-apprentissage des véhicules autonomes. Par ailleurs, si elle accroît les capacités humaines, elle élimine aussi les tâches répétitives ou routinières, permettant ainsi de doter le travail du personnel logistique d’une plus grande valeur ajoutée.
Organisation et sens commercial Le/la responsable d’entrepôt encadre une équipe de manutentionnaires, de caristes et de préparateur·rice·s de commandes. Il veille à optimiser les coûts en respectant les délais impartis. Ce manager est aussi un gestionnaire qui doit être totalement à l’aise avec les outils informatiques. Le métier nécessite un niveau Bac +2 (DUT Gestion Lo-
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