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MUSIQUE Classique

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2022 ORIENTATION, FORMATIONS & FILIÈRES

Comme un vent de changement

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Est-ce que vous le sentez, vous aussi, ce vent qui souffle ? Le vent du changement de voie professionnelle, qui redistribue les places et crée de l’espace aux nouveaux entrants. Discrète avant la pandémie, la tendance ne cesse de s’accentuer depuis le déconfinement. De plus en plus d’actifs se lancent dans un nouveau métier. Le pote informaticien qui commence une formation de viticulteur, la RH qui ouvre un cours de yoga, les infirmières qui fuient l’hôpital pour passer en libéral, les ingénieurs qui deviennent profs, les profs qui deviennent formateurs, conseillers Pôle emploi ou guides naturalistes. Parmi les causes de reconversion, il y a le tristement célèbre « burn out ». Mais on a aussi identifié le « bore out » : l’ennui fatal. Et les « bullshit jobs », ces « boulots à la con » propices au « brown out » : la baisse de jus. Sans négliger le conflit entre la passion pour un métier d’engagement et l’impossibilité de l’exercer correctement. Ce mouvement, qualifié parfois de « grande démission », a aussi un impact sur les jeunes qui entament leurs études ou arrivent sur le marché. Il leur offre des opportunités et abaisse l’exigence « d’expérience dans un poste similaire », qui pénalise tant les débutants. De surcroît, cette « grève des candidatures » a transformé en pénurie la tension qui préexistait dans certains secteurs, obligeant les employeurs à offrir de meilleures conditions de travail et à augmenter les salaires. Mais s’il y a une leçon à retenir de ce mouvement, c’est qu’une première orientation n’engage pas pour la vie entière. Voilà de quoi rassurer les lycéens angoissés à l’idée de mal choisir (et leurs parents) ! Que vous soyez en début de parcours ou déjà engagé dans une carrière… Respirez, prenez-le vent et lancez-vous.

# Francis Gérardin

➜ LES CLÉS D’UNE BONNE ORIENTATION Trouver sa voie

Dans la jungle des formations, une boussole est indispensable pour s’orienter. Et dans cette délicate démarche, il vaut mieux être accompagné ! Petit vadémécum pour y voir plus clair.

UN MÉTIER, UNE VIDÉO

Webdesigner, boucher, prothésiste dentaire… Découvrez des dizaines de métiers de façon rapide et ludique en visionnant des films animés qui permettent de se faire une première idée. Et pour aller plus loin, approfondissez vos informations sur Onisep TV !

onisep.fr/ Les-metiers-animes

L’orientation a bien des points communs avec un trek. Le plus évident ? La nécessaire préparation, sauf à accepter le risque de se retrouver n’importe où après avoir pris un chemin au hasard ! C’est à vous de choisir la destination, ou au minimum la direction générale, et de vous renseigner pour vérifier que l’idée que vous vous en faites n’est pas trompeuse. Vous devez aussi évaluer les différents itinéraires menant au but fixé et estimer vos possibilités de réussite. Ce travail de fond est plus simple lorsqu’il n’est pas mené isolément. Ça tombe bien : vous êtes entouré de conseillers ! À commencer par vos proches, famille et amis. Ils peuvent vous parler de leur quotidien, de leurs études ou emplois. Et vous dire s’ils vous y voient. Mais peuvent-ils être totalement honnêtes avec vous ? Plus détachés, vos professeurs sont aussi plus objectifs, et ce sont des connaisseurs en la matière.

ONISEP qui tôt y pense

Les psychologues de l’éducation nationale sont, eux, des spécialistes du conseil en orientation. Ne craignez pas de leur montrer votre ignorance dans le domaine : ils y sont habitués. S’il n’y en a pas dans votre établissement, si vous êtes loin d’un Centre d’information et d’orientation (CIO), ou si vous n’avez que peu de goût pour le contact direct, la plateforme Mon orientation en ligne vous donne les coordonnées pour discuter par téléphone, tchat ou encore courriel avec un conseiller de l’Onisep : monorientationenligne.fr

Derrière cet acronyme se cache l’Office national d’information sur les enseignements et les formations, c’est LA mine de documentation, sur papier et en ligne. Notez qu’il propose un espace aux parents désireux d’aider leur enfant dans son projet : onisep.fr/Parents

Si vous êtes tenté par une réorientation ou une reprise de formation, voyez le portail que l’État a créé pour guider tous les internautes dans leurs projets professionnels ou scolaires : orientation-pour-tous.fr. Vous pouvez aussi consulter des valeurs sûres de la presse : l’Étudiant (sur papier ou web) et studyrama.com. Elles sont très réactives à l’actualité et indépendantes des pouvoirs publics.

Entre passionnés

À un moment donné, vous devrez néanmoins aller sur le terrain. Les salons spécialisés, physiques ou par visioconférence, permettent de rencontrer les représentants de plusieurs établissements, qu’ils soient enseignants ou étudiants. N’hésitez pas à reprendre les coordonnées de ces derniers pour échanger ensuite plus librement. Autre incontournable : les portes ouvertes, qui permettent de découvrir le cadre et l’ambiance des écoles. Procédez de même pour les métiers qui vous intéressent : rencontrez des professionnels et trouvez moyen de les voir en action. Si votre cursus ne comporte pas de stage en bonne et due forme, demandez-leur l’autorisation de venir au moins les observer. Et si vous n’avez pas le réseau nécessaire, allez-y au culot ! Cela permet parfois d’ouvrir des portes. En suivant ce processus, vous ne vous mettrez certes pas complètement à l’abri des mauvaises surprises et des déconvenues, mais vous en limiterez la probabilité et la proportion. Vous risquez surtout de troquer le problème du « J’sais pas ! » contre celui du « J’ai trop d’idées ! » Mais quel plus exaltant embarras que l’embarras du choix ?

➜ ALTERNANCE ET APPRENTISSAGE Duo gagnant

Souvent confondus et victimes d’une mauvaise image, l’alternance et l’apprentissage sont néanmoins riches de débouchés prometteurs. On fait le point.

Il convient tout d’abord de donner une définition claire et concrète des deux termes. L’alternance est le système de formation où se succèdent des phases pratiques en milieu professionnel et des phases d’enseignement théorique. Elle permet à la fois de se former à un métier et de s’intégrer à la vie et la culture de l’entreprise. L’apprentissage n’en est que l’une des modalités.

Étudiant ou salarié ?

Les phases théoriques se déroulent dans des établissements du secondaire – lycées professionnels ou agricoles, Centres de formation des apprentis (CFA), Maisons familiales et rurales (MFR) – ou du supérieur, par exemple dans les Instituts universitaires de technologie (IUT), les facs, les écoles d’ingénieurs ou de commerce… L’alternant a le choix entre rester sous statut scolaire / étudiant en enchaînant des stages, et passer sous statut salarié en signant un contrat avec une entreprise, une association, un libéral ou un organisme d’État. Ce contrat peut être de deux types : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Apprentissage et contrat de professionnalisation

Le contrat d’apprentissage prépare à des diplômes de l’enseignement professionnel et technologique (CAP, bac pro, BTS…) ainsi qu’à des diplômes du supérieur (BUT, licence et mastère pro). Le contrat de professionnalisation vise plutôt une qualification professionnelle (titres du Répertoire national des certifications professionnelles, Certificats de qualification professionnelle ou qualifications reconnues par une convention collective nationale) pour une intégration rapide dans le monde du travail. C’est pourquoi il est également ouvert aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, aux bénéficiaires de minima sociaux et aux personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Bonjour salaire, adieu grandes vacances !

Une fois qu’on a choisi l’alternance se pose la question : être étudiant ou apprenti ? L’apprentissage est le plus souvent préféré, pour trois avantages : le salaire perçu durant le cursus, une meilleure intégration à son terme, des indemnités de chômage en fin de contrat. Mais en contrepartie, les contraintes professionnelles sont exigeantes : responsabilités, relations hiérarchiques, vacances réduites aux congés payés. Sans ignorer la grande tentation de privilégier l’activité en entreprise au détriment de la préparation du diplôme, au risque de le rater.

LES AVANTAGES DE L’ALTERNANCE

✔ Obtenir un diplôme : une qualification parmi un large choix de métiers ✔ Bénéficier de la gratuité des frais de formation ✔ Mettre en pratique les enseignements théoriques ✔ Être rémunéré pendant sa formation en tant que salarié ✔ Accéder plus facilement à l’emploi, grâce à l’expérience professionnelle acquise

Coups de pouce de l’État

Mais pour entrer en apprentissage, encore faut-il avoir trouvé une structure d’emploi et un maître de stage. Il faut donc s’y prendre le plus tôt possible et ne pas hésiter à se rapprocher des instances professionnelles que sont les Chambres de commerce et d’industrie, Chambres des métiers et de l’artisanat, Chambres d’agriculture. Aujourd’hui, l’État incite financièrement les entreprises en leur versant une aide pour chaque apprenti accepté : 5 000 euros maximum dans le cas des mineurs, 8 000 euros pour les majeurs. Rajoutons que dans le cadre du contrat d’apprentissage, l’apprenti majeur peut bénéficier de l’aide au financement du permis de conduire. alternance.emploi.gouv.fr

➜ LES MÉTIERS QUI RECRUTENT La bonne pioche !

Difficile de choisir une orientation sans prendre connaissance des secteurs qui recrutent. En voici une sélection.

Intelligence artificielle, numérique et commerce

Le secteur du numérique est sans aucun doute devenu l’un des plus dynamiques. La crise sanitaire mondiale ayant favorisé l’expansion massive du e-commerce, ce domaine recrute à plein régime : développeur web, data analyst, webmestre, webdesigner, chargé de SEO, community manager, growth hacker… Secteurs clé de l’économie, le commerce et la distribution sont eux aussi en plein essor : lean manager, spécialistes du web marketing, conseiller de vente, chef de rayon, commercial, contrôleur de gestion, traffic manager, chargé de mécénat, etc.

Recrutements en masse dans la santé

Bien évidemment, ces deux dernières années ont mis en évidence des besoins massifs de recrutement dans les domaines de la santé et de l’assistance aux personnes. Tous les professionnels de l’aide à domicile (infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie ou de puériculture) sont extrêmement recherchés, tout comme les ostéopathes, podologues, diététiciens...

Banque et Bâtiment

Le monde de la banque et de la finance est une valeur sûre, lui aussi : auditeur, conseiller de clientèle, directeur financier, trader, gestionnaire de patrimoine, experts-comptables… Les secteurs de la logistique et du BTP sont également créateurs d’emplois. Pour ce dernier, c’est particulièrement vrai pour les fonctions d’agent de maîtrise, technicien, ouvrier qualifié, ingénieur en bureau d’étude, conducteur de travaux, etc. Le transport et la logistique proposent quant à eux des postes de préparateurs de commandes, magasiniers, conducteurs routiers, livreurs…

Hôtellerie et Restauration

La crise sanitaire a accéléré la pénurie de personnels déjà en cours depuis plusieurs années. Brasseries, hôtels de luxe, restaurants et cafés embauchent sans cesse des apprentis, aides ou commis de cuisine, serveurs, sommeliers, gouvernants, barmans, gérants, réceptionnistes… Des métiers qui ne nécessitent pas forcément de grands diplômes ou de qualification précise, la formation y étant constante.

➜ LES MÉTIERS DU TRANSPORT ET DE LA LOGISTIQUE Au cœur des flux, la logistique

Boostés par le boom de l’e-commerce, les besoins en logistique se sont développés de manière exponentielle avec l’intensification et la complexification des échanges et des activités.

5e secteur d’activité à recruter

Les transports et la logistique forment le cinquième secteur recruteur de l’Hexagone : 150 000 entreprises employant plus d’1,8 million de salariés. La logistique organise les flux de produits mais aussi de déchets et de matières premières qui transitent pour les besoins des entreprises. Retards, ruptures de stocks, problèmes de coordination en sont les – inévitables – bêtes noires. Sang-froid, communication et organisation sont donc les atouts majeurs de ceux qui travaillent dans ce domaine.

Des métiers physiques et précis

Les fonctions de l’agent de magasinage et du magasinier-cariste (accessibles via le CAP Opérateur logistique, le bac professionnel Logistique ou le bac professionnel Organisation de transport de marchandises, qui a remplacé l’ancien bac professionnel Transport) sont de réceptionner la marchandise et de la stocker méticuleusement au bon endroit. Plus tard, il conviendra de la déstocker en suivant les consignes du chef d’entrepôt. L’informatique est utilisée pour répertorier les mouvements de stocks. Le cariste assure pour sa part les mêmes tâches, mais il aura appris à conduire tout type de chariots élévateurs en respectant les consignes de sécurité drastiques.

Organisation et sens commercial

Le responsable d’entrepôt encadre une équipe de manutentionnaires, de caristes et de préparateurs de commandes. Il veille à optimiser les coûts en respectant les délais. Ce manager est aussi un gestionnaire, qui doit être totalement à l’aise avec les outils informatiques. Le métier nécessite un niveau bac +2 (BUT Management de la logistique et des transports, BTS Gestion des transports et logistique associée, ou Technicien supérieur en méthodes et exploitation logistique). Le chef de quai exerce le même type de tâches que le responsable d’entrepôt, mais dans le cadre d’activités de messagerie ou de transport express (type FedEx ou La Poste). Formation demandée : bac pro Logistique et BTS Gestion des transports et logistique associée. Quant au gestionnaire de stocks, il gère les inventaires de produits finis, de pièces détachées et de matières premières. Il est en contact permanent avec les services de production, les services commerciaux et la demande des clients. Organisé et ayant le sens du détail et du service, ainsi qu’un bon relationnel, son niveau de formation requis dépendra de la taille de l’entreprise. D’habitude, un bac pro Logistique ou Organisation de transport de marchandises permet soit d’intégrer une PME soit de poursuivre sa formation par un BUT Management de la logistique et des transports, un BUT Qualité, logistique industrielle et organisation (QLIO), ou la certification Responsable production transport logistique délivrée par l’AFTRAL.

Fluidifier... les flux

Le responsable logistique ou “supply chain manager” a une fonction transversale puisqu’il s’occupe de l’intégralité de la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise, depuis la commande jusqu’à la livraison du produit aux clients, en passant par le processus de production, d’emballage et de stockage. Il doit faire en sorte d’éviter les retards, les surcoûts, le travail inutile... On lui demande d’être très réactif et dynamique. Ce poste conviendra à un généraliste ayant reçu une formation de niveau bac +2 à bac +5 : BUT QLIO, licences professionnelles Logistique globale ou Management logistique (bac +3), formation Responsable en logistique (bac +4) organisée par l’AFTRAL, diplômes d’écoles spécialisées (bac +5) comme le Campus ESLI de Redon en Bretagne et le prestigieux Institut international de management pour la logistique (IML), ou des diplômes de troisième cycle de l’université (mastère 2 en Logistique). À la frontière entre la gestion, la technologie et le commercial, la logistique peut aussi être abordée à partir d’une formation d’ingénieur comme d’une formation commerciale. De plus en plus de grandes écoles proposent en effet des spécialisations en fin de parcours, comme l’École nationale d’ingénieurs de Metz (mastère Management de projets industriels et logistiques), les Instituts nationaux de sciences appliquées (INSA), etc. Certaines écoles de commerce proposent également leur mastères “supply chain”. C’est le cas par exemple de l’Essec et d’HEC.

Façonner l’avenir grâce à l’intelligence artificielle (IA)

Les responsables des chaînes d’approvisionnement tirent désormais parti de l’IA. Omniprésente, elle aide les prestataires logistiques dans leur quotidien. Si elle accroît les capacités humaines, elle élimine aussi les tâches répétitives ou routinières, permettant ainsi de doter le travail du personnel logistique d’une plus grande valeur ajoutée.

91%

DES DIPLÔMÉS TROUVENT UN EMPLOI EN MOINS DE 4 MOIS !

➜ LES ÉCOLES DE COMMERCE Des diplômés très prisés

Les écoles supérieures de commerce forment les futurs cadres du management, du marketing, des ressources humaines ou de la finance. Des études qui ont le vent en poupe !

Les ESC ont vocation à enseigner comment les entreprises s’inscrivent dans le monde économique. Voilà pourquoi les matières y sont si variées : marketing, gestion, compta, management, éco, droit, sciences po, langues, communication, etc. Une diversité qui n’a d’égale que les domaines auxquels préparent ces business schools : RH, finances, vente, logistique, achats…

Du concret

Elles délivrent un enseignement concret grâce à des professeurs pour beaucoup issus du monde professionnel, privilégiant l’étude de cas pratiques, avec une place importante donnée aux stages, en France comme à l’international. La vie étudiante y est aussi une matière à part entière : sympathiser n’est pas futile, car il s’agit de se tisser un réseau pour l’avenir.

Après le bac ou une prépa

De nombreuses écoles sont accessibles directement après le bac, via Parcoursup, tandis que d’autres sont ouvertes après une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Dans tous les cas, l’admission se fait au moyen de concours, presque toujours payants, mais le plus souvent communs à plusieurs établissements : Bachelor EGC et Ecricome Bachelor pour les cursus en 3 ans ; Sésame, Accès et Pass pour les cursus en 4 et 5 ans. Si vous avez décidé de passer par une prépa pour entrer dans une Grande école de commerce, vous devrez également passer par la case concours, via le BCE, qui mutualise les épreuves de 19 écoles, ou via Ecricome prépa, qui réunit les concours de 5 établissements.

L’admission parallèle

Moins classique, mais en plein essor, l’admission parallèle permet aux établissements de diversifier les profils dans leurs promos. Elle concerne les étudiants titulaires d’un bac+2 (ou plus !) et est accessible via des concours spécialement dédiés comme Passerelle 1 et 2, Tremplin 1 et 2 ou Ambitions +.

Trouver son école

La France compte plus de 200 écoles de commerce. Avec une facture annuelle moyenne de 11 000 €, le coût de la scolarité est souvent un critère déterminant. Privilégiez les écoles dont les diplômes sont reconnus par l’État et les labels nationaux et internationaux ! Le réseau des Écoles de gestion et de commerce (EGC), adossé à celui des Chambres de commerce et d’industrie, présente quant à lui l’avantage d’être accessible par l’alternance.

Travailler en France ou à l’étranger

Avoir un diplôme d’école de commerce en poche, c’est s’ouvrir les portes de nombreux secteurs, de la banque à l’industrie, en passant par la finance ou l’informatique, voire même l’économie sociale et solidaire. Pour vous ouvrir aux opportunités internationales, les ESC vous donnent aussi la possibilité de partir à l’étranger dans une université partenaire ou encore de passer un double-diplôme !

LES PRINCIPALES ESC DU GRAND EST ET DE BOURGOGNE

L’EM Strasbourg Business School, l’ECS Strasbourg (Portes ouvertes le 29/01), l’ESCM Strasbourg (Job dating les 03-04/03 et journée portes ouvertes virtuelles le 17/03), la Burgundy School of Business à Dijon, l’ICN Business School à Nancy, l’ISTA Business School Textile Mode Cuir à Mulhouse.

PORTES OUVERTES AU CCI CAMPUS ALSACE !

Acteur incontournable de la formation en alternance en Alsace, le CCI Campus propose des cursus du bac au mastère. Les prochaines portes ouvertes se tiendront le samedi 26 février (9h-16h) à Colmar, Strasbourg et Mulhouse. Sur place, les multiples cursus seront présentés par les responsables pédagogiques, ainsi que par les étudiants déjà intégrés. « Nous formons en vente-commerce, management, gestion, informatique, web, ressources humaines, immobilier, assurances, fonctions support et international, avec un taux de réussite de 85 % aux examens ! », précise Philippe Authier, directeur des formations diplômantes du centre.

Des ateliers 100 % gratuits

Ces portes ouvertes sont aussi l’occasion idéale d’échanger sur le contenu des formations, leurs débouchés et de découvrir l’accompagnement spécifique à la recherche d’un employeur proposé par le centre de formation. En effet, les futurs étudiants bénéficient d’un fort soutien dans leur quête d’un contrat d’apprentissage via un « job board » en ligne, des ateliers individuels et des « job meetings ». Ce soutien démarre dès les portes ouvertes, avec la possibilité de participer à quatre ateliers 100 % gratuits : relooking, make-up, photo pour le CV et coaching. Contact : campus@alsace.cci.fr 03 68 67 20 00

PLUS DE 650

FORMATIONS ARTISTIQUES SONT DISPONIBLES VIA PARCOURSUP !

➜ LES MÉTIERS DES ARTS APPLIQUÉS De l'or dans les mains

Vous avez un bon coup de crayon, une imagination débordante ? On loue votre créativité et votre habileté ? Les études d’arts appliqués sont peut-être faites pour vous…

Les études supérieures ne sont pas indispensables pour créer les objets du quotidien : l’artisanat reste accessible sans passer par le bac. Mais celui-ci donne accès à des formations permettant d’acquérir une précieuse culture artistique et qui associent au geste créatif processus industriel et actions de communication. Elles sont délivrées dans des écoles d’arts appliqués. Certaines sont publiques, d’autres privées. Pour ces dernières, il est essentiel de s’assurer du sérieux de l’enseignement. Vérifiez qu’elles sont reconnues par l’État et que leurs diplômes sont inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles, comme c’est le cas pour l’Institut supérieur des arts appliqués de Strasbourg (LISAA).

Trouver sa voie

Côté études courtes, le diplôme national des métiers d’art et du design (DN MADE) est accessible via Parcoursup aux bacheliers et aux titulaires d’un diplôme de niveau équivalent, comme le brevet des métiers d’art par exemple. Progressif et individualisé, ce bac +3 permet d’acquérir des compétences dans les métiers d’art et le design. Sa première année est consacrée à la découverte, théorique et pratique, de tous les arts. Durant les deux suivantes, l’étudiant travaille la spécialité qu’il a choisie parmi les 14 proposées : graphisme, numérique, espace, mode, patrimoine, innovation sociale... L’enseignement fait la part belle au concret, grâce à des stages (en France ou à l’étranger) et à un mémoire. Sans oublier le projet personnel dont l’examen conditionne la validation de l’année ! Ce diplôme, au grade de licence, vise l’insertion directe dans diverses professions : ébéniste, horloger, infographiste, designer, modeleur…

Et après ?

Le DN MADE permet aussi de poursuivre encore ses études. En particulier de briguer le diplôme supérieur des arts appliqués (DSAA). Ce bac +5 forme des chefs de projet en communication visuelle, des directeurs artistiques, des designers graphiques ou des illustrateurs dans les domaines de l’édition, de la publicité ou de la communication. On le prépare dans des lycées – Le Corbusier d’Illkirch-Graffenstaden (DSAA design mention produit) par exemple – ou dans une des sept écoles supérieures d’arts appliqués de France, comme les prestigieux établissements parisiens Boulle (DSSA design mention produit) et Olivier-de-Serres (DSAA conception-création).

LET THE MUSIC PLAY

Placé sous la tutelle des ministères de l'éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la culture, le Centre de formation de musiciens intervenants (CFMI) est un département de la Faculté des arts de l’Université de Strasbourg. Il prépare, en 2 ans, au diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI), reposant sur l’interaction de l’artistique et du pédagogique, de la pratique musicale personnelle ou collective et de l’expérience sur le terrain. Un flyer de présentation du cursus est téléchargeable sur le site de l’école ainsi qu’un descriptif des tests d’entrée.

Pour les candidats au DUMI (rentrée en septembre 2022), deux sessions d'épreuves auront lieu les 21-22/04 et 16-17/06. Dépôt des candidatures sur la plateforme eCandidat à partir de février.

L’inscription en année préparatoire pour préparer le DUMI en trois ans après le bac se fait via Parcoursup. L’ajout d’une matière permet de faire un double cursus DUMI / Licence de musicologie (option classique ou musiques actuelles)

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